Il est tard lorsque j’entre dans le bar. Il est encore plein, toute la main d’œuvre du port se réunie le soir, afin d’oublier leur vies pourries. L’alcool reste leur seul échappatoire. Il y a dans ce bar un den den public, dont tout le monde peut se servir, si il paye bien évidemment. Je m’approche du comptoir, et fais un signe au barman, qui acquiesce de la tête. Il me dirige ensuite vers le den den, en m’emmenant un verre de whisky. Je contacte mon correspondant, en buvant une gorgée de mon alcool.
-Ho tu m’entends ?
Pas de réponse. Pourtant y’a quelqu’un de l’autre coté du fil. Il ma pas reconnu ?
-C’est moi, Dobermann.
-Quoi ?! c’est vraiment toi petit ?
Ca y’est il ma enfin reconnu. La clé dans ce métier c’était de ne jamais donner de nom. On sait jamais, les den dens étaient parfois sur écoute
-Ta pas reconnu ma voix ?
-Je croyais que t’étais mort !
-Tout le monde me dis ca en ce moment…
-Merde, il t’est arrivé quoi ?
-Une putain de longue histoire.
- J’ai entendu dire que ta eu des soucis sur LC ?
-On peut rien te cacher. Oui, on a eu des soucis…j’ai été indisponible un certain temps.
-Il ma contacté il y a quelques mois. il te cherchait, j’ai essayé de te retrouver mais impossible. J’en conclu que t’étais au Ponton ? c’était comment petit ?
Merde j’avais pas forcément envie qu’il sache. Mais bon, c’était difficile de lui cacher des trucs. Et merde, Gustavo l’avait aussi contacté ? pourquoi je n’ai eu aucune nouvelle de lui ? il s’est passé quoi ?
-On s’adapte. Non je n’ai pas eu de nouvelles de lui. Et toi comment tu vas ?
- Toujours pareil, rien ne change.
Je bois une nouvelle gorgée de mon verre, et allume une cigarette
- Test ou en ce moment ?
-Pour le moment je suis Poiscaille. J’ai des affaires a régler là-bas.
A travers le den den, je l’entends rire
-Hoho ! des affaires tu dis ? tu reviens ?
Démasqué. Mais bon, je comptais de toute façon lui avouer, je ne l’ai pas appelé pour rien et il le sait très bien
-Il se pourrait bien. J’ai des idées en tête, mais j’ai besoin de fonds. Tu peux m’aider ?
-Je te fais cette faveur pour l’amitié que j’ai pour ton oncle. Tu est joignable ou petit ?
-Merci a toi, je n’oublierai pas. Je suis souvent au « Martin-Pecheur » c’est un petit bar vers le port. Tu
peux laisser un message au barman, il me le fera passer.
-D’accord, dis moi maintenant ce que tu veux.
-Que tu me mettes en relation avec des personnes qui cherchent des types comme moi. Ou si ta du travail pour moi…tu connais mes compétences, pas besoin de les citer
-Ca marche, je te tiens au courant petit si j’entend quelque chose.
-Merci beaucoup.
-Je ferais passer le message pour ton oncle aussi, si jamais il me recontacte
-Ca va, merci.
-Pas de soucis, fais attention a toi… ta tendance a souvent… non rien. Bref, attention a toi.
Silence.
-…ouais. Toi aussi.
Et ca raccroche. Je fais signe au serveur de me resservir. Bordel de merde. Il voulait me dire quoi ? je suis souvent quoi ? c’était une critique ? enfoiré de merde. Ca va me trotter toute la soirée…
-Ho tu m’entends ?
Pas de réponse. Pourtant y’a quelqu’un de l’autre coté du fil. Il ma pas reconnu ?
-C’est moi, Dobermann.
-Quoi ?! c’est vraiment toi petit ?
Ca y’est il ma enfin reconnu. La clé dans ce métier c’était de ne jamais donner de nom. On sait jamais, les den dens étaient parfois sur écoute
-Ta pas reconnu ma voix ?
-Je croyais que t’étais mort !
-Tout le monde me dis ca en ce moment…
-Merde, il t’est arrivé quoi ?
-Une putain de longue histoire.
- J’ai entendu dire que ta eu des soucis sur LC ?
-On peut rien te cacher. Oui, on a eu des soucis…j’ai été indisponible un certain temps.
-Il ma contacté il y a quelques mois. il te cherchait, j’ai essayé de te retrouver mais impossible. J’en conclu que t’étais au Ponton ? c’était comment petit ?
Merde j’avais pas forcément envie qu’il sache. Mais bon, c’était difficile de lui cacher des trucs. Et merde, Gustavo l’avait aussi contacté ? pourquoi je n’ai eu aucune nouvelle de lui ? il s’est passé quoi ?
-On s’adapte. Non je n’ai pas eu de nouvelles de lui. Et toi comment tu vas ?
- Toujours pareil, rien ne change.
Je bois une nouvelle gorgée de mon verre, et allume une cigarette
- Test ou en ce moment ?
-Pour le moment je suis Poiscaille. J’ai des affaires a régler là-bas.
A travers le den den, je l’entends rire
-Hoho ! des affaires tu dis ? tu reviens ?
Démasqué. Mais bon, je comptais de toute façon lui avouer, je ne l’ai pas appelé pour rien et il le sait très bien
-Il se pourrait bien. J’ai des idées en tête, mais j’ai besoin de fonds. Tu peux m’aider ?
-Je te fais cette faveur pour l’amitié que j’ai pour ton oncle. Tu est joignable ou petit ?
-Merci a toi, je n’oublierai pas. Je suis souvent au « Martin-Pecheur » c’est un petit bar vers le port. Tu
peux laisser un message au barman, il me le fera passer.
-D’accord, dis moi maintenant ce que tu veux.
-Que tu me mettes en relation avec des personnes qui cherchent des types comme moi. Ou si ta du travail pour moi…tu connais mes compétences, pas besoin de les citer
-Ca marche, je te tiens au courant petit si j’entend quelque chose.
-Merci beaucoup.
-Je ferais passer le message pour ton oncle aussi, si jamais il me recontacte
-Ca va, merci.
-Pas de soucis, fais attention a toi… ta tendance a souvent… non rien. Bref, attention a toi.
Silence.
-…ouais. Toi aussi.
Et ca raccroche. Je fais signe au serveur de me resservir. Bordel de merde. Il voulait me dire quoi ? je suis souvent quoi ? c’était une critique ? enfoiré de merde. Ca va me trotter toute la soirée…