Le rythme de ma respiration s'accélère. Mon souffle s'alourdit et mon cœur tambourine comme rarement. Je sens même mon visage rougir. Les odeurs de poudre, de sang et de pluie viennent enivrer mon cerveau en manque d'oxygène. Mes pas claquent sous la pluie dans un tempo effréné. Et pourtant rien n'y fait, elle ne veut vraiment pas me lâcher la grappe.
Soru !
Et là voilà de nouveau devant moi. Son regard d'un bleu glacial est celui d'une tueuse froide. Il ne fait aucun doute que si mon crochet n'avait pas le bon goût de danser avec sa lame, cette dernière aurait depuis longtemps trouvé un chemin jusqu'à ma carotide. J'ai vraiment pas de chance avec les femmes. Je ne croise que des psychopathes et celle ci en plus la charmante obsession de vouloir détaché ma tête de mes épaules. Je pourrais pas avoir le droit de temps en temps à une demoiselle en détresse, une charmante infirmière ou un autre petit cliché sexiste ?
Feintes et fentes se succèdent, nous nous tournons autour comme deux fauves se partagent un bout de viande. Le tambourinement de l'eau sur le sol accompagne nos entrechats mortels. Lorsqu'un elle amorce soudainement un mouvement de recul. Un échappatoire ? Non, une mise à mort.
Geppou !
Là voilà dans les airs, mais elle n'a pas l'air de vouloir véritablement prendre de la hauteur car la revoilà qui redescend dans me direction, lame vers le bas. Je bondit par dessous sa lame. Il n'y a qu'une personne sur ces mers qu'elle a sans doute plus envie de tuer que moi. Un crétin de rouquin que je connais plutôt bien. Et si tout ce bordel est bien l’œuvre de Red, son larbin roux sera forcement dans le coin. Et je me ferais un plaisir de lui livrer un paquet avant de disparaître. Si je survis jusque là.
Au pied Dyrian !
Un coup d’œil en arrière, et voilà qu'une menace bien pressante se fait sentir. Une lame d'air fonce droit sur moi. Enfin une … Le commodore se propulse encore dans les airs et m'en envoie une deuxième. Les deux manquent de me tomber sur le coin de la gueule de peu. Par de peu, comprenez d'une roulade. Et me revoilà déjà debout. A courir. Je peine à reprendre mon souffle. Soudain face à moi une escouade de marins en train de former une ligne. Ils ne veulent vraiment pas me foutre la paix ces cons. Une série de coup de coup de feu. Une lame de sable qui jaillit de ma main. Un peu plus de sang qui rougit Navaronne. Et toujours mes pas qui claquent contre le sol. Et pas l'ombre d'une flamme de Grey.
Le souffle d'une explosion me projette au sol. Ces maudits canons tirent toujours. Et la revoilà encore, elle avance calmement mais la poigne qu'elle exerce sur sa lame montre qu'elle n'est pas là pour plaisanter. Son regard de glace bout d'une rage indescriptible. Qu’une si charmante créature puisse être aussi effrayante … La pointe de son sabre vient me grattouiller la gorge. Un chasseur et sa proie rien n'a vraiment changé.
Ton petit jeu s'arrête là Dy …
Elle voit la même chose que moi et ça lui coupe le sifflet. Un puissant torrent de flamme pas si loin de nous. Un torrent de flamme que je connais pour m'y être baigné. Le Hell Burner. Cette ordure de rouquin est donc bien dans les parages. L'expression sur son visage change alors du tout au tout. Quelque soit mon passif avec la demoiselle, il semblerait bien qu'elle déteste Grey bien plus que moi. Et comment lui en vouloir, ça serait le cas de toute personne à peu près sensée. Et alors que je parviens à me dégager de la menace de sa lame, mon poing s'enfonce dans son estomac. Un coup qui m'offre ce que je cherchais à tout prix, une voie de sortie. Je manque de glisser sur le sol trempé, mais vaille que vaille j'avance. Je dois rattraper cet abruti et lui refiler la patate chaude, qu'il se brûle les doigts le briquet sur patte.
Le rythme de ma respiration est effréné. Mon souffle est devenu lourd et mon cœur tambourine de plus belle. Je sens même mon visage rougi. Les odeurs de poudre, de sang et de pluie viennent toujours enivrer mon cerveau en manque d'oxygène. Mes pas claquent sous la pluie dans un tempo effréné. Et pourtant rien n'y fait, elle ne veut toujours pas me lâcher la grappe.
Mais plus pour longtemps.
Soru !
Et là voilà de nouveau devant moi. Son regard d'un bleu glacial est celui d'une tueuse froide. Il ne fait aucun doute que si mon crochet n'avait pas le bon goût de danser avec sa lame, cette dernière aurait depuis longtemps trouvé un chemin jusqu'à ma carotide. J'ai vraiment pas de chance avec les femmes. Je ne croise que des psychopathes et celle ci en plus la charmante obsession de vouloir détaché ma tête de mes épaules. Je pourrais pas avoir le droit de temps en temps à une demoiselle en détresse, une charmante infirmière ou un autre petit cliché sexiste ?
Feintes et fentes se succèdent, nous nous tournons autour comme deux fauves se partagent un bout de viande. Le tambourinement de l'eau sur le sol accompagne nos entrechats mortels. Lorsqu'un elle amorce soudainement un mouvement de recul. Un échappatoire ? Non, une mise à mort.
Geppou !
Là voilà dans les airs, mais elle n'a pas l'air de vouloir véritablement prendre de la hauteur car la revoilà qui redescend dans me direction, lame vers le bas. Je bondit par dessous sa lame. Il n'y a qu'une personne sur ces mers qu'elle a sans doute plus envie de tuer que moi. Un crétin de rouquin que je connais plutôt bien. Et si tout ce bordel est bien l’œuvre de Red, son larbin roux sera forcement dans le coin. Et je me ferais un plaisir de lui livrer un paquet avant de disparaître. Si je survis jusque là.
Au pied Dyrian !
Un coup d’œil en arrière, et voilà qu'une menace bien pressante se fait sentir. Une lame d'air fonce droit sur moi. Enfin une … Le commodore se propulse encore dans les airs et m'en envoie une deuxième. Les deux manquent de me tomber sur le coin de la gueule de peu. Par de peu, comprenez d'une roulade. Et me revoilà déjà debout. A courir. Je peine à reprendre mon souffle. Soudain face à moi une escouade de marins en train de former une ligne. Ils ne veulent vraiment pas me foutre la paix ces cons. Une série de coup de coup de feu. Une lame de sable qui jaillit de ma main. Un peu plus de sang qui rougit Navaronne. Et toujours mes pas qui claquent contre le sol. Et pas l'ombre d'une flamme de Grey.
Le souffle d'une explosion me projette au sol. Ces maudits canons tirent toujours. Et la revoilà encore, elle avance calmement mais la poigne qu'elle exerce sur sa lame montre qu'elle n'est pas là pour plaisanter. Son regard de glace bout d'une rage indescriptible. Qu’une si charmante créature puisse être aussi effrayante … La pointe de son sabre vient me grattouiller la gorge. Un chasseur et sa proie rien n'a vraiment changé.
Ton petit jeu s'arrête là Dy …
Elle voit la même chose que moi et ça lui coupe le sifflet. Un puissant torrent de flamme pas si loin de nous. Un torrent de flamme que je connais pour m'y être baigné. Le Hell Burner. Cette ordure de rouquin est donc bien dans les parages. L'expression sur son visage change alors du tout au tout. Quelque soit mon passif avec la demoiselle, il semblerait bien qu'elle déteste Grey bien plus que moi. Et comment lui en vouloir, ça serait le cas de toute personne à peu près sensée. Et alors que je parviens à me dégager de la menace de sa lame, mon poing s'enfonce dans son estomac. Un coup qui m'offre ce que je cherchais à tout prix, une voie de sortie. Je manque de glisser sur le sol trempé, mais vaille que vaille j'avance. Je dois rattraper cet abruti et lui refiler la patate chaude, qu'il se brûle les doigts le briquet sur patte.
Le rythme de ma respiration est effréné. Mon souffle est devenu lourd et mon cœur tambourine de plus belle. Je sens même mon visage rougi. Les odeurs de poudre, de sang et de pluie viennent toujours enivrer mon cerveau en manque d'oxygène. Mes pas claquent sous la pluie dans un tempo effréné. Et pourtant rien n'y fait, elle ne veut toujours pas me lâcher la grappe.
Mais plus pour longtemps.
Dernière édition par Galowyr Dyrian le Mar 05 Jan 2016, 11:06, édité 1 fois