Ce petit chemin, qui sent la noisette... [Pv Lucia]
Posté Mer 18 Nov 2015 - 22:26 par Pandore
Mission
Cela faisait plusieurs jours que Pandore planchait sur une affaire qui semblait être assez classique dans un monde où la piraterie était omniprésente. Cependant, c'était plutôt les détails de l'affaire en elle même qui ne convenaient pas à Pandore. Le principal problème était qu'elle devait avoir à faire à une vielle connaissance dont elle avait eu un très mauvais souvenir. Une fille, aussi idiote que ses pieds n'ayant d'yeux que pour ses marchandises et rien d'autre. Pour dire vrai, Pandore doutait réellement de la bonne volonté de cette femme à leur première rencontre. Elle respirait une sorte d'air malsain, rien que son visage disait qu'elle était capable de vendre sa mère pour quelques berrys. C'était d'ailleurs ce qui l'avait poussé à fouiller sa marchandise sans grand succès sur l'instant.
La suite de la rencontre était brouillon, il n'y avait pas eu réellement de fin, néanmoins, la marchande avait fini par payer sa peine de quelques mois sous les barreaux. Cependant, c'était dans d'autres circonstances qu'elle se retrouvait encore face à face. Cette fois-ci Pandore portait l'uniforme sans l'ombre d'un doute et c'était avec ses hommes qu'elle était venue arrêter la jeune femme. Celle-ci était soupçonnée d'avoir fait affaire avec un petit réseau de marché de noir. Plus que soupçonnée, il s'avérait qu'elle était vraiment complice de cela et Pandore allait devoir user de son autorité pour lui faire cracher les informations qu'elle n'avait pas encore.
- Encore toi... Dis moi tous ce que tu sais sur ce réseau.
Sa voix était appuyée par les divers marins qui fixaient la jeune femme. Elle n'avait aucune chance de s'échapper de l'emprise de Pandore et de ses hommes. En cet instant, il n'y avait plus rien qui la protégeait d'un aller simple en prison si ce n'était sa coopération. S’asseyant en face de la demoiselle, Pandore la fixa dans les yeux d'une manière plus qu’oppressante.
- Écoute, tu as deux choix. Soit tu finis en taule pour une peine plus grande que celle que tu as déjà pu purger dans ta vie. Sois tu coopères avec nous. Si ton aide vient à peser réellement dans la balance, tu pourrais même recevoir une compensation. Cela ne tient qu'à toi de nous aider ou nous.
Ses arguments étaient logiques. Cependant, elle ne voulait pas entrer dans une phase de négociation futile. Les mots qu'elle avait prononcé sonnaient déjà comme l'ultimatum final. Si la jeune femme tentait de l'entuber, Pandore choisirait probablement l'option la plus brutale. Elle n'avait pas non plus fixé de prix quant à la récompense éventuelle. Déjà que cette femme était une criminelle avérée, il ne fallait pas en plus qu'elle vienne à oublier sa véritable position.
- J'écoute.
Posté Jeu 19 Nov 2015 - 11:22 par Lucia Hyfilnor
Pfff… Cela n’arrive qu’à moi… Pourquoi ? Pourquoi, alors que mon père négocie avec des mafias depuis des années, pourquoi faut-il que quand je fais une livraison légale… Elle ne le soit finalement pas ? Je soupire en m’étendant doucement sur ma chaise, en profitant pour m’étirer. La table en métal n’a qu’une lampe grise comme fourniture de bureau, en plus des deux chaises en plastique de part et d’autre. Assise sur une, je regarde, moqueuse, ma vis-à-vis qui se tient droite sur la sienne. Elle ne le soit finalement pas ?
Ils sont silencieux et immobiles comme des statues, portant l’uniforme sur leur peau légèrement bronzé par le soleil. Je réajuste tranquillement ma veste rouge, ouvrant le haut col et laissant planer le silence qui s’impose juste après son dernier mot. Je la regarde doucement… Sa valeur n’est pas franchement élevée… Mais elle vaut quand même un peu plus qu’à notre première rencontre. Une très mauvaise rencontre… Je reviens appuyer mes coudes sur le métal devant moi, mes pognes sous le menton, montrant mon amusement factice.
-Tout d’abord, on dit bonjour quand on est polie. Ensuite, ma chère Pandore, ravie de te revoir… Alors ? Tu t’es fait retirer le balai que tu avais coincé dans le fondement ?
Une pique pour vérifier si elle a un peu plus d’humour que la dernière fois, mais j’enchaîne tout de suite, croisant les jambes et renversant ma tête en arrière.
-Concernant le marché noir, je ne sais rien. Après tout, je devais me contenter de livrer une marchandise à un homme, rien de plus. C’est une vente honnête, par contre votre récompense m’intéresse… À combien puis-je estimer ma récompense si je vous dis, à toi et tes collègues, où devais-je rencontrer l’homme de cette après-midi ?
Un léger sourire, il y a toujours moyen de s’arranger lors d’un marché.
Posté Sam 21 Nov 2015 - 13:17 par Pandore
Mission
Pandore serra légèrement les dents mais ne montra rien de sa frustration émergente. Elle n'aimait pas cette femme dépourvue de manière. Cette chose qu'elle se retrouvait à interroger prouvait par sa simple présence qu'ils n'y avaient pas que des ordures uniquement dans des poubelles. Cette Lucia jouait avec sa vie comme un enfant dépourvu de bon sens commun. Alors qu'elle était en proie à se faire arrêter et à vivre uniquement derrière un rideau de fer, elle crachait encore son venin comme si elle était en droit de le faire. Les subordonnés de Pandore regardait cet énergumène sans prendre en considération ses provocations foireuses. Ce monde était rempli de pourriture ce pensant être des caillides. Que le simple fait de faire le mariole devant un représentant de la justice était signe de force et de liberté. Cependant, ils étaient tous emprisonnés dans leur propre sottise, condamnés à être reclus de la société car ils n'arrivaient pas à faire taire cette bêtise propre à chacun.
Voyant que la chose à forme humaine se tortillait sur sa chaise, elle écouta les paroles qui suivirent. Un marché légal et honnête ? A ces mots, Pandore jonglait entre deux réactions possibles. Le rire ou l'épuisement. Comment une souillure pareil pouvait faire croire à des marines que ce qu'elle faisait était honnête ? Surtout lorsqu'ils avaient la preuve du contraire. De plus, elle n'était ni mignonne ni belle et elle beuglait ses mots comme une truie mal éduquée dont la laideur pourrait rendre aveugle. Elle n'avait aucune chance de tromper Pandore et ses hommes. Un aller simple dans les geôles du Gouvernement aurait été un traitement parfait pour cette gueuse.
Par dessus tout, elle tentait de renverser la situation en offrant ses services. Pandore avait laissé plané une carotte au dessus de cette histoire. Une récompense monétaire si jamais les informations qu'elle devait raconter étaient pertinentes. Cependant, ce n'était pas une vente aux enchères, celle qui avait la pleine maitrise de la situation restait encore Pandore. Il était hors de question de négocier quoi que ce soit avant d'avoir terminé cette affaire. Connaissant l'idiote en face d'elle, elle savait que dans cet optique, elle n'allait rien obtenir d'elle et qu'il serait préférable de s'en débarrasser tout de suite en cherchant un autre moyen d'arriver à la fin de cette mission.
- Embarquez là. Elle ne nous servira à rien. Envoyez là en taule pour obstruction à la justice, puisqu'elle ne veut pas accepter notre accord.
Les marins la choppèrent par le bras. Ils étaient tous des gaillard aguerris, même s'ils n'étaient pas aussi fort que Pandore, ils ne valaient pas mieux se tenter à y résister. Puis si elle faisait cela, elle passerait automatiquement dans la case criminelle avérée et cela n'était surement pas dans son objectif. Désormais, si elle voulait se sortir de ce pétrin dont elle s'était fourrée de par son arrogance idiote, il fallait qu'elle raconte tous ce qu'elle avait à dire. La récompense tenait toujours, mais en aucun cas elle n'allait connaitre la somme. C'était en quelque sorte le moyen pour Pandore de s'assurer de sa coopération la plus complète. Alors qu'ils commençaient à l'embarquer, Pandore braquait ses yeux vers elle, cherchant déjà un autre moyen de démanteler le trafic sans son aide.
Posté Jeu 26 Nov 2015 - 19:46 par Lucia Hyfilnor
Je me fais traîner avec un air étonné. Non… Quand même pas ? Oh merde… D’accord, l’humour, je me calme dessus.
-Attendez ! Attendez !! Très bien d’accord, je ne négocie pas, même, j’abandonne la récompense ! Cela vous va ? Attendez ne déconnez pas, la prison, j’ai déjà fait…
Les hommes font encore quelques pas avant de s’arrêter et de regarder Pandore. Elle est toujours aussi droite et me regarde comme si j’étais une criminelle… Enfin, c’est presque vrai mais bon, la présomption d’innocence ça existe non ? Elle prend son temps en plus, mais quelle grognasse, allez… S’il te plaît… Tu attends autre chose ? Non… Je ne m’excuserais pas. La minute passe et les gars haussent des épaules avant de refaire quelques pas. Je regarde Pandore et vois le zéro sur sa tête passer dans les négatifs… Elle va me faire perdre des sous si elle me colle en taule, et beaucoup en plus !! Un million de moins ? Sérieusement ?!
-Je… Pardon pour l’insulte Sergente… Ça m’a échappé et ça ne se reproduira plus…
Je baisse la tête et laisse le temps couler… J’ai fait ce que je pouvais et laisse mon visage se masquer de regrets, mais intérieurement, j’enrage. Elle semble satisfaite, car les gars me font rasseoir, surement sur un geste de Pandore. Je relève la tête et la regarde doucement, pas de moquerie dans mon regard, seulement de la neutralité. Je m’exprime avec calme, montrant que je la prends désormais au sérieux avec ses menaces.
-Bien, j’ai rendez-vous avec un deuxième homme pour livrer la seconde partie de la marchandise. Cela doit se faire à l’intérieur d’un entrepôt à la périphérie ouest du port. Je ne sais pas ce qu’il y a dans cet entrepôt, mais la commande est très claire : « Je dois rentrer seule ou accompagnée par un membre de l’entreprise Hyfilnor, désarmée et les mains visibles. Je ne dois pas ouvrir les caisses à livrer et je dois toquer à la porte au quatrième coup de l’horloge, donc à 16h pile. »
Je prends une pose et passe ma main dans mes cheveux. Je respire et soulève les points qui risquent de poser problème.
-Malheureusement, ils se sont surement rendu compte que j’avais été arrêté, il y a donc une possibilité qu’ils se méfient, bien que les caisses que je dois livrer cette après-midi sont envoyées par bateaux et arrivent dans environ trois heures au port. Donc si vous avez une idée pour palier à ce danger, je peux vous y amener.
J'attends sa décision, dans l'angoisse.
Posté Dim 29 Nov 2015 - 14:28 par Pandore
Mission
La sergente parait satisfaite bien qu'elle n'en montre aucun signe. Cette Lucia n'avait aucun courage mais elle avait au moins la présence d'esprit de ne pas aller trop loin. Pandore aurait pu se passer d'elle aisément, cela aurait rallongé la mission mais, à terme, rien ne l’empêchait de l'accomplir sans la marchande. Les gars la ramenèrent en face de Pandore et celle-ci semblait bien moins hargneuse que précédemment. Elle en vain même jusqu'à s'excuser pour son attitude déplacée et répréhensible. Les hommes de Pandore se retinrent de rire quant à la sergente, elle ne répondit qu'avec un croisement de ses bras.
Maintenant que la véritable discussion pouvait débuter, Lucia prit un air bien plus grave et commença alors à déballer tous ce qu'elle savait sans oublier un seul détail. L'écoutant attentivement, Pandore prenait néanmoins un certain recule par rapport aux informations qui venaient s'égrener dans ses oreilles. Elle avait beau lui avoir foutu la trouille de sa vie, Pandore n'était pas encore assurée que ces informations étaient crédibles.
Fronçant légèrement les sourcils, la situation s'engagea rapidement dans une impasse suite aux dernières paroles de la jeune femme. Un seul moyen s'offrait à Pandore quant à l'arrestation de ce trafic mais, cela voulait dire prendre un grand risque. Bien que cela ne gênait pas particulièrement la Sergente, il avait encore le problème de confiance envers cette marchande. Si jamais elle lui faisait faux bond dans la pire des situations, qui savait ce qui allait arriver.
- Je vais t'accompagner, je me ferais passer pour cette membre de ton entreprise. Les gars resteront là en couverture si ça se passe mal et interviendront une fois que le réseau confirmé. Si jamais tu me fais faux bond, je t'assure que tu regretteras de ne pas avoir accepté ton aller simple en prison quand tu le pouvais encore.
Le ton qu'elle avait prit rendait ses mots bien plus effrayants qu'une simple menace. S'il fallait connaitre une chose sur Pandore, c'était qu'elle ne rigolait que très peu dans sa vie et encore moins en service. Elle accomplissait toujours sa parole, ainsi, il valait mieux pour cette femme qu'elle coopère le plus docilement possible. Le courroux de la Sergente n'était réellement pas quelque chose qu'un être aimerait subir.
Ainsi, les heures passèrent et les deux lurons arrivèrent finalement au point de rendez vous. Pandore fidèle à son rôle ne daigna pas ouvrir la bouche et laissa sa partenaire du moment jouer le sien.
Dernière édition par Pandore le Dim 24 Jan 2016 - 12:44, édité 1 fois
Posté Dim 6 Déc 2015 - 16:25 par Lucia Hyfilnor
Idée de merde. Tentative de merde, journée de merde, on est dans la merde jusqu’au cou et on s’apprête à plonger plus profond. Pandore, je te hais de tout mon cœur, de toute mon âme. Je te garantis, dès que je serais libre de mes mouvements… Plus jamais !! Plus jamais je te ferais face. Bon, l’avantage dans l’idée, c’est que c’est moi qui donne les ordres, et qu’elle a accepté de porter l’uniforme Hyfilnor. La voir avec un poncho me fait bien rire… L’uniforme n’a jamais été obligatoire, mais lui apporter cette précision me donne accès à une douce vengeance. C’est mesquin et j’emmerde le monde.
L’entrepôt face à nous est plutôt grand, au moins sept mètres et ses briques rouges ont perdu une partie de leur éclat à cause des agressions du sel, du vent et de la mer. Le rouge est couvert par des plaques marron-verdâtre… Couleur merde quoi, comme cette idée, comme cette journée. Si je m’en sors vivante, je vais trouver un marabout pour m’ éloigner à jamais de cette sergente de mes trois, métaphoriques bien sûr. La porte s’ouvre dans un grincement me faisant pensera l’ouverture des enfers, les jappements de chien pourraient bien venir de Cerbère que je ne serais pas étonnée, et un homme vient à notre rencontre. Les cheveux gras plaqués sur son crâne énorme et dégoulinant de sueur immonde. Il se frotte une panse si grande qu’un enfant de deux ans pourrait s’amuser à escalader.
-Vous êtes enfin là… , dit-il de sa voix grasse et aussi immonde que son corps.
-Je suis à l’heure, Cher Client… Envoie l’argent !
-D’abord, qui est cette femme ?
-L’idiote qui me sert d’aide. J’y ai droit, c’était dans notre contrat. Elle est digne de confiance, car trop bête pour nous trahir. Son nom…
J’ai une hésitation malheureuse, le nom ! On a oublié de lui donner un autre nom, il me faut vite une idée ou je risque de tout faire foirer.
-Eglantine Ravier. Employée depuis quelques mois.
Il me regarde suspicieux, mais finalement soupire. Il claque des doigts et nous laissons ses deux hommes de main, véritables armoires à glace bronzées, s’approcher des marchandises derrière nous. Une douzaine de sacs dans un chariot. Ce qu’ils contiennent, je m’en fiche et je n’ai pas regardé, ce n’est pas mon boulot. Nous suivons donc le gros et moche dans la bouche des enfers.
Une vague de chaleur me surprend, c’est vraiment animé ici… Le marché est constitué de nombreuses tentes d’où s’échappe des bruits étranges, des senteurs immondes, et un goût étrange envahit bientôt ma bouche. Je jette un œil à Pandore et elle semble dans une colère noire. Dommage Eglantine, il ne fallait pas venir me les briser. Je lui souris doucement alors que nous nous faufilons dans la foule pressée et compacte. On se fait bousculer de tous les côtés alors que notre guide ne semble nullement gêné… Sans doute, un effet chasse-personne… Un gros bide et une mauvaise hygiène corporelle ça sert finalement... Il nous guide vers une tente à part.
-Monsieur Goutylie va vous recevoir pour que vous obteniez votre paiement.
Ok… On était dans le purgatoire, maintenant nous allons passer devant les trois juges des enfers… Nous sommes foutues ou nous allons être couvertes de gloire. Nous sommes obligées d’entrer… Alors allons-y.
Posté Dim 24 Jan 2016 - 13:05 par Pandore
Mission
L'idiote ? Pandore releva cette insulte profanée par Lucia sans pour autant l'indiquer sur son visage. La marchande jouait peut être son rôle, mais il ne faisait aucun doute qu'elle profitait de cette liberté illusoire pour piquer la Sergente tant qu'elle le pouvait encore. Baissant les yeux vers le bas, Pandore prenait alors l'allure d'une jeune fille timide, détournant systématiquement le regard de celui de son interlocuteur. En soi, cela était plutôt réussi, dans sa jeunesse, elle avait participé à des pièces de théâtres, son jeu d'acteur n'était pas digne d'un professionnel, mais largement suffisant pour berner un simple d'esprit.
Eglantine ? Encore une fois, elle se retint de dévisager Lucia. Quel esprit pouvait penser à ce genre de prénom dans une situation de stress. Hochant légèrement la tête vers le contrebandier pour acquiescer et ainsi appuyer les dires de sa partenaire déstabilisée par cette situation non préparée. Dommage que ce n'était pas Pandore la meneuse de l'action pour cette fois, cela aurait été réglé bien plus rapidement.
Après quelques secondes de suspicion, les jeunes femmes entrèrent trainant derrière elles les dites marchandises. L'endroit était grouillant, il fourmillait de personne en tout genre et de toute apparence. Pour l'instant, Pandore avait su avoir un visu des lieux, il lui fallait encore distinguer clairement tous les membres de l’organisation avant de déclencher l'assaut. Il ne fallait que personne ne puisse se soustraire à la capture sous peine d'être un puissant échec. Mais, il n'y avait pas à s'inquiéter dans l'instant, tous se passait pour le mieux... enfin...
Les deux femmes rencontrèrent l'investigateur du trafic, le maitre d'homme de ces lieux. Il était plutôt chétif, rabougris, les années lui avaient clairement frappées aux teints. Néanmoins, il exprimait sur son visage un certain air vicieux. Quelqu'un ne se laissant que rarement berné et en ayant déjà vu de toutes les couleurs suffisamment pour se préparer à toutes les situations. Il dévisagea Pandore qui baissa les yeux afin de ne pas attirer les ennuies sur elle. Elle n'avait clairement pas l'apparence d'une sous fifre, elle respirait bien trop la sévérité et la supériorité. Les sbires n'avaient rien remarqué mais le vieux avait tout de suite tapait dans le vif du sujet, néanmoins il n'en montra rien.
Il invita Lucia ainsi que Pandore à s'assoir et commença alors à engager une discutions avec la demoiselle Hyfilnor. Pendant quelques minutes, elle paraissait que tout se déroulait comme le mieux jusqu'au moment où il changea radicalement de sujet et de ton :
- Avant de continuer, j'aimerais que vous regardiez toutes les deux ceci. C'est une sorte de rituel qui me garantit que tous se passera pour le mieux.
Il tendit une sorte de boite étrange ornée de plusieurs sigles. Tous ceci n'était en vérité qu'un prétexte pour que les femmes fixe cette boite mais cela marcha pleinement, même Pandore eu sa vigilance trompée. En l'espace de quelques secondes, une légère lumière bleutée orna la boite et Pandore senti sa tête s'alourdir violemment. Si bien qu'elle perdit conscience l'espace d'un petit moment.
Lorsqu'elle se réveilla, elle semblait avoir être déplacé, sa tête lui faisait énormément mal et son corps grouillait de sensation en tout genre.
- Qu'est-ce qui s'est passé ?
Sa voix sonnait fausse, comme si elle ne lui appartenait pas. Pire, les hommes de mains les avaient entouré afin de les capturer. Tournant son regard vers sa coéquipière, qu'elle ne fut pas sa surprise en se voyant elle même à coté tout aussi interloqué.
- Qu'est-ce que...
Posté Jeu 18 Fév 2016 - 8:02 par Lucia Hyfilnor
Mais… Mais… Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Pourquoi ? Pourquoi je vois mon corps en face de moi ? Pourquoi j’ai l’impression d’avoir un masque de pierre sur le visage ? Pourquoi j’ai l’impression d’avoir le dos complètement bloqué ? Mais…
-Que nous avez-vous fait ?, dis-je à l’homme en face de nous
Lui se contente de rire doucement tout en rangeant la boîte. Alors que je tente de m’avancer, je titube et manque de m’écrouler. Mon corps ne me répond quasiment plus et je m’écroule à terre, mes cheveux noirs me tombant comme un voile devant les yeux. Minute… Cheveux noirs ? Où est passée ma belle crinière argentée ? C’est une des choses que j’aime le plus en dehors de l’argent alors elle est où ? Un miroir est sur ma droite, et quand je me vois, je ne peux m’empêcher de pousser un hurlement.
-Bordel de…
Je suis dans le corps de Pandore…. Je… Je suis dans le corps de « Miss Balais dans le fondement »… Je balise, je bug… Je ne comprends pas. Je tente de me relever. Échec. Je panique et retourne dans la poussière sous les éclats de rire du sale mécréant.
-Une ancienne machine trouvée dans des ruines révolutionnaire. Selon les notes, elle aurait été fabriquée en suivant les instructions d’un Ponéglyphe. Une arme entièrement illégale, qui fut la raison pour laquelle le lieu où elle était cachée n’est plus que ruines étroitement surveillées. Mais vous savez, en suivant les bons informateurs, on est capable de tout retrouver… -Et… Que fait cette arme ?!, lâchais-je en essayant de me relever une nouvelle fois tout en essayant de voir comment Pandore s’en sortait dans mon corps. -Échange de corps suite à l’hypnose… Très intéressant, j’ai toujours voulu le tester. Donc elle marche parfaitement bien, je vais pouvoir en tirer un bon prix.
Il se tourne vers mon corps, son visage se teint d’une véritable surprise avant d’éclater de rire.
-Et bien, c’est une drôle de nouvelle ça !!!
Je me tourne vers mon corps, qui se tient devant la sortie… Qu’a-t-il vu ? Est-ce Pandore ou une autre personne qui vient d’entrer ?