Butch Kool
• Pseudonyme : The Champ', Daddy Kool
• Age : 33 balais
• Sexe : Mâle
• Race : Homme
• Métier : Wrestler, Sharpentier
• Groupe : Chasseur de prime
• Age : 33 balais
• Sexe : Mâle
• Race : Homme
• Métier : Wrestler, Sharpentier
• Groupe : Chasseur de prime
• But : Devenir Mister World
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation :
• Équipement : Un marcel, un masque chicos, une ceinture de champion
• Parrain : Randy Beam
• Ce compte est-il un DC ? Reroll Lefty
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
• Codes du règlement :
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation :
• Équipement : Un marcel, un masque chicos, une ceinture de champion
• Parrain : Randy Beam
• Ce compte est-il un DC ? Reroll Lefty
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
• Codes du règlement :
Description Physique
Tu sais, mon gars, la vie est régie par de grands principes universels auxquels personne ne peut se dérober. Il y a ceux qui portent des marcels comme l'iconique Randy Beam, il y a ceux qui optent pour la combinaison totale et les collants en élasthanne comme le charismatique héros Mouetteman, il y a ceux qui penchent davantage pour le masque étroit en latex ou les lunettes tendance dernière mode à verres trilatéraux tel Marko Garcia le phénomène en puissance, ouais il y a eux... puis ensuite il y a tous les autres empaffés laids et ordinaires dans ton genre. Butch Kool, lui, a su concilier les trois en une seule et même personne, en une seule et même silhouette de rêve ExoOoOorbitamment bodybuildée, c'est un animal fabuleux aux proportions improbables qui repousse toutes les limites de l'imagination commune et autant te dire que le père Butch fardé d'un tel accoutrement était appelé à réaliser de grandes choses.
Le marcel c'est toute une institution, une institution qui repose sur un code vestimentaire encore plus select que celui des peigne-culs de la marine. Le marcel 5XL de Butch est pourtant étroit et se retrouve plus souvent qu'à son tour, trempé d'une sueur délicieusement virile, d'un musc ravageur détonnant qui fait pâlir les moins pourvus de testostérone d'entre nous et crame les sourcils des belles plantes qui le reluquent avec fébrilité. C'est un précurseur, un avant-gardiste de la mode masculine, la perfection au masculin, le monde n'est pas encore prêt pour des hommes de ce calibre, de cette stature mais un jour toi aussi tu comprendra le caractère classieux du port du marcel en toute occasion. Comment leur en vouloir? Comment t'en vouloir à toi aussi ? Cette silhouette herculéenne emprunte au magistral, au monumental, on pourrait le peindre, le sculpter encore et encore dans cinquante nuances de gris s'il le faut tant ses muscles bombés, ses pectoraux congestionnés, cette allure inclassable dénote de toute sa démesure grandiose.
Un sex-symbol à l'hygiène douteuse, une hit-machine à la toison cajoleuse pourvu généreusement par Mère Nature, il sait rendre la pareille aux bienheureuses qui partagent le seul sofa miteux de la baraque piteuse, une ruine branlante qui lui sert de Q.G. Le gars est baraqué, méga balèze, ultra stock, plus robuste qu'une armoire à glace, plus trapu même que les petits fortiches hypertrophiés de la marine, un véritable mastodonte d'une pièce. Les Biceps gonflés à bloc, les abdos en acier trempé, les triceps en granit marin ou presque, les trapèzes semblables à des ailerons de requin lorsqu'il les fait jaillir brutalement et qu'il déchire la triple épaisseur de son débardeur, il tord le plomb à mains nues, casse des briques avec son front, mange des boulons au petit déj sans sourciller. Butch est un champion, un vrai crack du catch et sa ceinture proéminente cramponné sur les hanches l'atteste à quiconque lorgne sur le reflet étincelant de la boucle gigantesque qu'il arbore avec une fierté non dissimulé. Ca te la coupe? Tu veux lui gratter la couronne ? Viens te frotter à The Champ' si t'as les burnes pour, face de loutre ! 220 kilos de barbaque nerveuse prête à te rentrer dans le lard et te casser les œufs pour un English Breakfast du tonnerre de dieu.
La virilité en intraveineuse, le poil plus drue qu'un kodiak des steppes, le charisme d'un chef de meute, l'autorité incontestable, il parade comme un paon, il plastronne dés qu'il en a l'occasion du haut de ses gros muscles, il se démène pour jouer des mécaniques envers et contre tout et incarne donc le mâle Alpha en rut dans toute sa splendeur et son unanimité.
Le marcel c'est toute une institution, une institution qui repose sur un code vestimentaire encore plus select que celui des peigne-culs de la marine. Le marcel 5XL de Butch est pourtant étroit et se retrouve plus souvent qu'à son tour, trempé d'une sueur délicieusement virile, d'un musc ravageur détonnant qui fait pâlir les moins pourvus de testostérone d'entre nous et crame les sourcils des belles plantes qui le reluquent avec fébrilité. C'est un précurseur, un avant-gardiste de la mode masculine, la perfection au masculin, le monde n'est pas encore prêt pour des hommes de ce calibre, de cette stature mais un jour toi aussi tu comprendra le caractère classieux du port du marcel en toute occasion. Comment leur en vouloir? Comment t'en vouloir à toi aussi ? Cette silhouette herculéenne emprunte au magistral, au monumental, on pourrait le peindre, le sculpter encore et encore dans cinquante nuances de gris s'il le faut tant ses muscles bombés, ses pectoraux congestionnés, cette allure inclassable dénote de toute sa démesure grandiose.
Un sex-symbol à l'hygiène douteuse, une hit-machine à la toison cajoleuse pourvu généreusement par Mère Nature, il sait rendre la pareille aux bienheureuses qui partagent le seul sofa miteux de la baraque piteuse, une ruine branlante qui lui sert de Q.G. Le gars est baraqué, méga balèze, ultra stock, plus robuste qu'une armoire à glace, plus trapu même que les petits fortiches hypertrophiés de la marine, un véritable mastodonte d'une pièce. Les Biceps gonflés à bloc, les abdos en acier trempé, les triceps en granit marin ou presque, les trapèzes semblables à des ailerons de requin lorsqu'il les fait jaillir brutalement et qu'il déchire la triple épaisseur de son débardeur, il tord le plomb à mains nues, casse des briques avec son front, mange des boulons au petit déj sans sourciller. Butch est un champion, un vrai crack du catch et sa ceinture proéminente cramponné sur les hanches l'atteste à quiconque lorgne sur le reflet étincelant de la boucle gigantesque qu'il arbore avec une fierté non dissimulé. Ca te la coupe? Tu veux lui gratter la couronne ? Viens te frotter à The Champ' si t'as les burnes pour, face de loutre ! 220 kilos de barbaque nerveuse prête à te rentrer dans le lard et te casser les œufs pour un English Breakfast du tonnerre de dieu.
La virilité en intraveineuse, le poil plus drue qu'un kodiak des steppes, le charisme d'un chef de meute, l'autorité incontestable, il parade comme un paon, il plastronne dés qu'il en a l'occasion du haut de ses gros muscles, il se démène pour jouer des mécaniques envers et contre tout et incarne donc le mâle Alpha en rut dans toute sa splendeur et son unanimité.
Description Psychologique
Butch est un branleur invétéré qui passe son temps à s'entraîner au GYM à l'angle de ta rue et ne sait bien entendu pas quoi foutre de ses dix doigts hormis pousser la fonte à outrance et vociférer à chacun de ses exploits. C'est un type qui vit au jour le jour sans savoir de quoi demain sera fait, un de ces autodidactes à la con qui aime bailler aux corneilles, qui aime se gratter les parties plus souvent qu'à son tour sans manifester la moindre gêne ostentatoire . Butch est un vrai tire-au-cul, ce genre de oisif qui vit aux crochets des autres, qui n'en a strictement rien à cirer et qui chie droit dans les bottes des bienpensants qui lui reprocheraient au demeurant. C'est un putain de gouailleur qui a pas la langue dans sa poche, il gueule, beugle, aboie, braille et vient même à bramer quand l'été vient, il n'a pas son pareil pour filer son avis tranché sur à peu près tout et surtout sur tout ce qu'il ne connait pas un brin. Ouais t'as bien cerné le gus, t'as le mot sous le palais, ce putain de mot qui fait danser tes papilles et t'embrase les amygdales, ce foutu mot qui t'arrache la langue et te fait tressauter, gueule le, clame le, plus fort, encore ! encore ! BEAAAAAAUF. les tonalités rauques qui lui émergent du gosier sont badass à souhait et font frétiller le bulbe rachidien de ses interlocuteurs dés lors qu'il pose sa voix de stentor. Butch est un vrai beauf, du genre des meilleurs Rednecks de compétition de la planète et tu peux bien être sur qu'il n'a strictement rien à carrer de ton œil bassement condescendant et envieux de sa plastique de rêve.
Le Gonzague a pas le tempérament des gros vicelards qui infestent tous les patelins de la map monde, tous ces gusses qui veulent de la mettre à l'envers, à l'endroit, en biais ou même façon coudé. Le monde regorge de spécialistes en la matière mais Butch, lui, est franc du collier, il aboie fort comme un bulldog mais t'as le mérite de savoir d'emblée avec quel lascar tu t'engages à marcher. Cela dit, il est pas contre des petites entourloupes savantes si t'as le Q.I d'une huître qui capte pas une bribe de ce qu'il jacte mais c'est pas le genre de la maison que de t'entuber dans des grands largeurs et dans des profondeurs plus que grandes que ca encore. Pas du genre non plus à monter des magouilles ou des plans savants, notre beauf national, c'est plutôt le loustic qui va à la pêche aux emmerdes, qui se débrouille pour jamais avoir de veine et qui se fourre dans tous les coups idiots possibles et inimaginables. "Te bile pas pour la marine, le seul muscle qu'on peut pas développer avec des haltères, c'est le cerveau. ", Butch a fait sienne cette assertion de l'écolo au grand cœur de la révolution. Notre gars est un poissard qui cumule les frasques et autres casseroles dans son sillage et autant de dire qu'il a déjà dû éviter un paquet d'emmerdes avec les ronds de cuir d'en haut.
Butch est un vrai bourdon, il fait beaucoup de bruit mais il vole au ras des pâquerettes. Le Q.I d'une huitre ne l'empêche pas de péter systématiquement plus haut que son cul et d'asséner vanne sur vanne en ramenant tout à sa gueule d'amour car c'est un champion avant tout et qu'il faudrait que tu veilles à ne pas à l'oublier.
Le Gonzague a pas le tempérament des gros vicelards qui infestent tous les patelins de la map monde, tous ces gusses qui veulent de la mettre à l'envers, à l'endroit, en biais ou même façon coudé. Le monde regorge de spécialistes en la matière mais Butch, lui, est franc du collier, il aboie fort comme un bulldog mais t'as le mérite de savoir d'emblée avec quel lascar tu t'engages à marcher. Cela dit, il est pas contre des petites entourloupes savantes si t'as le Q.I d'une huître qui capte pas une bribe de ce qu'il jacte mais c'est pas le genre de la maison que de t'entuber dans des grands largeurs et dans des profondeurs plus que grandes que ca encore. Pas du genre non plus à monter des magouilles ou des plans savants, notre beauf national, c'est plutôt le loustic qui va à la pêche aux emmerdes, qui se débrouille pour jamais avoir de veine et qui se fourre dans tous les coups idiots possibles et inimaginables. "Te bile pas pour la marine, le seul muscle qu'on peut pas développer avec des haltères, c'est le cerveau. ", Butch a fait sienne cette assertion de l'écolo au grand cœur de la révolution. Notre gars est un poissard qui cumule les frasques et autres casseroles dans son sillage et autant de dire qu'il a déjà dû éviter un paquet d'emmerdes avec les ronds de cuir d'en haut.
Butch est un vrai bourdon, il fait beaucoup de bruit mais il vole au ras des pâquerettes. Le Q.I d'une huitre ne l'empêche pas de péter systématiquement plus haut que son cul et d'asséner vanne sur vanne en ramenant tout à sa gueule d'amour car c'est un champion avant tout et qu'il faudrait que tu veilles à ne pas à l'oublier.
Biographie
"Houuuuuuuuuuuuuuwaaaa" que je lance en tambourinant ma poitrine avant de transpercer de ma paluche sertie de poils drus le cercueil en sapin dans lequel on m'a fourré contre mon gré bordel de chiotte ! Lorsque je vais choper les foutus empaffés qui m'ont coincé là-dedans, ca va être la fête à la saucisse, je vais distribuer les châtaignes comme s'il en pleuvait avant de leur faire bouffer leur acte de naissance. Fossoyeurs mon cul tiens, j'aurais dû me douter que c'était pas des vrais cabochards de chez nous et qu'ils allaient m'entuber dans les grandes largeurs. Une chance que ses margoulins aient mal dosé les sédatifs et soient aussi doués avec les seringues de formol que votre serviteur dans un tutu faisant des pointes. Réfléxion faite, j'aurais franchement pas dû venir leur tailler un brin de discut' pour savoir où créchait la poule de Biggs Grayson a.k.a l'homme qui se prétendait être un gus de la fratrie du Saigneur en personne. Fallait bien dire qu'il se fringuait avec les mêmes haillons que l'énergumène, qu'il avait le même teint frais et rosie que l'ombre de Ravrak et qu'il glissait toutes les 30 syllabes "moi aussi j'ai vu pire", ouais c'était bel et bien son portrait craché, à s'y méprendre mecton.
C'est tout du moins ce que je me suis dis alors que je me sentais furieusement imbibé lorsque le loustic m'a versé une larmichette de son alcool maison dans l'arrière boutique de son bouclar de pompes funèbres et que je me suis senti partir en vrille, que j'ai poussé la chansonnette complètement torché, bourré comme un coing, et que je me suis étalé comme une vieille serpillère avec fracas dans sa boutique. Le lascar était sympa 'plus de ca, la gueule avenante, le sourire commercial et l'œil épaté devant ma silhouette toute râblée, il avait même un calendrier des Sea Wolfs au mur ! J'aurais dû me douter que c'était un sale type finalement, le calendar indiquait Septembre alors qu'on était en juin et maintenant que je vous en parle, il arrêtait pas de lorgner Mister Septembre avec fébrilité comme si l'homme au chapeau réveillait en lui des pulsions inavouables. T'as merdé Butch, il en a profité pour te refiler un sédatif et t'as tout gobé, t'as pioncé comme une grosse barrique et te vl'a six pieds sous terre dans la fosse commune du cimetière de Bully Town à te triturer la cafetière sur comment te sortir du guêpier dans lequel tu t'es fourré.
Je me crame un neurone ou deux en tentant de pousser à l'implosion ce putain de cerveau qui me fait défaut, comme j'ai l'habitude de le faire à chaque entrainement avec mes dorsaux. Alors je fais mine de cogiter, je pousse un grand MMMMMMMMMMMMMMMMMM pour avoir l'air moins con que je le suis et mes souvenirs me reviennent comme une gifle après que j'a posé ma paluche là où j'aurais sans doute pas dû tenter. Butch Barney Kool, fier à bras depuis sa plus tendre enfance, cancre de son état et tête brulée revendiqué, casse-cou mais surtout casse-couilles, voleur de gouter et pousseur de fonte invétéré dés les 13 printemps sonnés.
Je me souviendrai toujours de ce jour mémorable où je suis rentré pour la première fois au GYM, que j'ai inhalé les premiers relents de sueur qui suintait les murs de la salle, que j'ai scruté, des étoiles plein les mirettes, les plus grosses pointures ultra charpentés qui nous dispensaient leurs beuglements les plus virils, leurs hurlements les plus massifs, la clameur d'hommes repoussant encore et encore leurs limites jour après jour. Emoustillé par cette démonstration de sueur et de masculinité, je levais les yeux et observais le portrait magistral de Tommy.G Sellect, acteur émérite des plus grandes productions Mariejoienne et culturiste de profession, et tombais en admiration devant cet homme que j'allais désormais idolâtrer, l'homme qui allait devenir mon maître à penser toute ma vie durant.
Je me lançais bille en tête dans toute cette culture du muscle proéminent, dans tous ces régimes protéino-stéroïdés, dans l'espoir de pouvoir un jour marcher dans les pas de l'un des plus grands héros que le monde n'ait jamais porté. J'envoyais chier toute ma fratrie en clamant mon rêve à tue-tête, passant mes journées entières au GYM à discuter des meilleurs entraînements, des meilleurs régimes alimentaires et des petits secrets que tous ces gars aimaient refiler aux petites fiottes dans mon genre. Parallèlement aux séances ultra testostérones que je m'infligeais, je me lançais comme autodidacte dans le monde du spectacle, cherchant les castings pour des rôles de série D où l'on avait besoin d'hommes ultra charpentés. J'écopais de rôles bidons pendant près de 15 ans mais j'avais mes entrées régulières et petit à petit je faisais mon trou au septième art, passant de films à chier à des navets sans fond. J'en avais rien à cirer puisque moi je brillais sous les feux la rampe ! J'avais bien sûr tout un tas de critiques merdiques qui jalousaient mon talent incroyable mais ca faisait bien entendu partie du business que voulez-vous ! Ces entrées d'oseille ne suffisant pas à couvrir le pognon que je dilapidais pour couvrir les dépenses pharaoniques nécessaires à mon entrainement. Je me résolu bientôt à devoir botter des culs, décalquer des tronches et épingler les tronches des primés à mon tableau de chasse pour satisfaire mon ambition, je me résolu à devenir chasseur de têtes.
Je te dis pas la classe que j'avais subitement, ma gueule d'amour sur un putain de papelard cacheté, une petite breloque dorée sur le plastron et tous les culs serrés qui lâchent les sphincters en ma présence et m'adressent des "Monsieur Kool, puis-je faire quelque chose pour vous", "Monsieur Kool, pouvez-vous nous aider s'il vous plait", et que je t'étale la confiote, que je te passe la pommade pour me faire bien voir, bande de lavettes mouhéhéhé. Je suis tellement plein aux As que je m'improvise bon prince, que je rince de copieux pourliche partout où je roule ma bosse en dégainant toutes mes canines dans un sourire ravageur dont les mâles membrés comme votre serviteur ont le secret. Ca se retourne dans mon sillage, ca me lorgne comme pas permis, je roule des sourcils avec brio et signe même des autographes aux plus audacieux mais surtout aux minettes qui viennent se frotter à mes pecs congestionnés.
Fort de ma nouvelle réputation, j'eus l'audace lors d'un Gala de charité donné en l'honneur du comité de soutien des paraplégiques de la B.N.A de me lancer dans un combat de vaisselle façon soucoupes volantes avec un vieux croulant qui critiquait ma toute dernière prestation. Bien m'en a pris, j'en ai profité pour lui refaire le dentier à ce sale gâteux et pour en prime être approché par un recruteur de la W.W.U (World Wrestling Universe) pour parapher un contrat dans la ligue ultra virile. Des années durant, j'ai jonglé entre ces foutus éléments, perfectionnant tout un panel de techniques, signatures et finishing moves, devenant la pointure connu comme The Champ' aujourd'hui.
Ouais passé ce flashback de circonstance à la con, je sursaute comme une gonzesse apeuré dans mon cercueil éclaté interrompant ce MMMMMMMMMMMMMM interminable de fausse méditation bouddhiste. Je me gratte le plat du crâne pendant cinq bonnes minutes en faisant mine que ce FB m'a été très bénéfique, je pousse le trait jusqu'à hocher la théière verticalement à plusieurs reprises. Une voix off me surgit subitement dans la caboche et gronde crescendo au coin du bocal sans que je capte un poil d'où est-ce qu'elle provient.
"L’œil de la Mouette...l’œil de la Mouette... L’œil de la Mouette ! "
"HEIN ? C'est quoi ce foutu de délire? Tu m'as bien vu ducon? J'ai une face d'ornithologue pt'et?!"
" L'oeil de la Mouette on t'a dit ! "
" Hey, tu vas prendre un autre ton mon bonhomme et puis qu'est-ce que j'en ai à branler de ta mouette hein? Je sais même pas de qui il s'agit en plus ! "
"Menteur, t'es abonné au Mouettemagazine depuis 2 ans ! tu reluques sa combinaison avec admiration à chaque numéro ! Essaye pas de me la faire ! je parle du grand, de l'illustre, de vénérable, du vir..."
"Mouetteman ?! Mais fallait me dire qu'il était fardé d'une combi bleu et jaune bon sang ! J'aurais tout de suite fait le rapprochement bougre d'abruti ! "
" Abruti, abruti, je suis ta conscience sale zouave, non mais mate toi dans un miroir t'as tellement des gros pecs que tu peux plus te mater la verge ! Mais qu'est-ce que..."
'NA NA NA NA NA NA NA NAAAAAAA"
"Mais calme-toi bon sang qu'est ce qu'il t'arrives à t'exciter tout un coup ?! Tu peux pas la foutre en veilleuse cinq foutus minutes pour me laisser finir "
"NA NA NA NA NAAAAA MOUEEETEEEEMAAAAAAAAN" que j'éructe de tout mon coffre, que je vocifère; que je mugis comme un forcené avant de faire tâter de mon poing de plomb tout ce putain d'humus qui me sert de prison, avant d'envoyer valser tout ce bastringue qui m'indispose à aller retaper la façade aux types qui m'ont ainsi foutu.
"Boooya ka shaaaaaa " et que mon bras perce enfin la dernière couche de terre dure alors que mon exclamation tonitruante se répand en onde sismique tout autour de la pierre tombale devant laquelle je fais surface. Un dernier effort et je m'extirpe enfin de ce bourbier merdique et je grommelle silencieusement sur fond de blasphème et d'injures toute ma rancune contre les fossoyeurs de Bully Town.
Les vl'a d'ailleurs qui rappliquent, ces putains de pécores débraillés, la chemise en flanelle tachée de moutarde, la casquette enfoncée, leurs tifs huileux, la paluche sur la visière à écarquiller les mirettes, je les entends cracher dans l'écuelle de Donnie leur clebs, avant de lâcher leurs banjos, de se lever de leurs rocking-chairs et de s'emparer de leurs tromblons pour me buter comme de la volaille.
"Comment'ce fait' que t'es pas mourru toi face de mort ! T'va crever, dis, HEin ?! T'en as apres not' pognon Hein ? T'auras rien ! Cedal pour les charognards det' on genre !"
"FHAIRM TAHGEL ou qui que tu sois et l'autre con qui trouve rien de mieux que de se trifouiller le gras du bide, je vous embarque tous, Butch Kool vient vous coffrer bande de péquenaud ! Je m'en vais vous décalquer le sifflet si fort que lorsque j'en aurai fini, vous aurez les fesses tellement rouges qu'on pourra les apercevoir depuis la lune ! Bwahahaha ! "
Et ca pétarade dans tous les sens, les balles ricochent sur les épitaphes tandis que je joue à cache-cache derrière les stèles que parsèment ce putain de cimetière à la con. Ca schlingue le maccab' à plein naseau comme pas permis et ces putains de ploucs se laissent pas prier pour tenter de se la jouer ball-trap avec ma bouille d'ange.
" Baaah alors, ducon, on se planque. On va t'fumer Djo, t'entends ! On va te saigner ! "
"Mais je suis pas Djo Put..." Le fer me siffle au dessus de l'oreille et file derrière. On m'a flanqué les plus cons du patelin à la grappe, Z'en paieront l'addition et elle va être salée.
Je me lance dans un saut à 360 degrés en décomposant à outrance cette cascade toute droit sorti de mon répertoire de doublure de cinéma dont j'ai le secret, créant de ce fait un slow motion ultra classieux qui laisse pantois ces Rednecks devant la sublime prestation !
"Bullet TIME Buddddyy ! "
Le premier comprend trop tard son malheur lorsque ma pogne comme un bloc de plomb vient lui enfoncer la boîte crânienne dans un tintement sourd de cartilage caractéristique et que ma semelle 46 vienne lui étriller les valseuses dans un cri de jouvencelle apercevant ce foutu loup pour la première fois de sa putain de vie. Fier du saut 77 de mon répertoire, le Bullet Time doublé d'un Glory Hijacking Jump est une de mes combi' préférés qui fait toujours son petit effet. L'autre s'étale de tout son long et pisse l'hémoglobine comme les fontaines de Mariejoa. Intérieurement, je gamberge comme une biroute qui sait plus où donner du cône, Fhairm Tahgel a jamais aussi bien porté son putain de blase qu'aujourd'hui bwéhéhéhé.
Vl'a que l'autre joue de la crosse et me l'envoie dans la ganache avant de me décocher un pruneau en direction des bijoux.
"Uuuuh"
Petite enflure va, il essaye de bousiller ce dont il n'a jamais été pourvu, j'ai à peine le temps de jouer des hanches pour que le projectile ricoche in extremis sur ma ceinture de chaaaaamppioooon et me sauve de l'émasculation. Un taquet plus tard le con rejoint le sol fébrilement et alors que ma paluche vire au loin le tromblon, le loustic sort son opinel version longue pour me transformer en steak tartare de premier choix.
"Je te laisserai pas le magot Djo ! Par le sang de mes morts, t'auras pas un iota ! Je te buterai avant ! "
Cause toujours, tu m'intéresses. Une volée de patates comaques plus tard en guise de hors d’œuvre que l'autre con se met à table et annonce la couleur.
" Le Pactole, il est où, Hein ?! Et Red tu le connais, je parie ! Parle ou je fais un malheur ! "
Me vl'a m'agiter sur place comme si j'étais pris de spasmes spontanées, je vrombis, je gronde, je gueule, je bave comme un cador qu'aurait la rage et j'aboie comme un vrai taré près de sa gueule d'abruti congénital
"brlbrlbrlbrlbrlbrlbrlbrlbrlllllll "
Il frisonne d'un coup comme une feuille branlante et ferait presque de l'huile si je le poussais encore dans ses retranchements. Butch Kool, acteur inné, détenteur du Golden Globe 2015 mention Redneckerie. Joe livre tout ses secrets, la boule au ventre, le teint cireux, ce plouc dormira l'âme libérée ce soir.
" L'homme au chapeau ?! Bien sur que je le connais ! Je peux même te dire que j'ai plus de poils pubien que lui n'en a sur le caillou mon gars ! Mais il est Red depuis longtemps, si tu me suis bien ! "
" Comment ca?! Aboule le vieux ou je te fais sauter le reste des joints, vieille bique ! "
" Il est Red...Raide quoi. T'as pas compris ? haha. Quel couillon tu fais, tu te trimbale en marcel mais t'es plus con qu'une valise. Le trésor? tu peux te brosser Martin ! Je ne dir..."
Pas le temps de finir sa phrase que je tire sa langue comme un forcené et qu'il beugle pendant deux bonnes minutes avant de révéler le pot-aux-roses.
"Dans le caveau Walbeck, le der' des voeux du paternel Walbeck fut de s'faire transporter 'vec son pieu direct' dans le cercueil mon gros ! Et comme ce con gardait de toute' son blé sous l'oreiller, t'vois le genre ! Allez on fait fifty-fifty ?!"
"Mon cul sur la commode ouais ! La père Walbeck c'est la poule aux œufs d'or dans le coin ! T'sais mon gars, le monde se divise en deux catégories ! Il y a ceux qui passent par la porte et ceux qui passent par la fenêtre trou' de bal va ! " que je balance en le saisissant au collet avant de l'envoyer valdinguer et briser le verre de la fenêtre.
"J'ai l'air fin maintenant. Espérons que tu m'aies pas refilé un tuyau merdique, je l'aurais dans l'os, c'est bien ma veine. "
Je me grouille de me pointer chez le vieux Walbeck. Je rentre dans le caveau et découvre l'autre épave qui pourrit sur sa couche et qui refoule à 10 mètres à la ronde, l'odeur de machab' c'était lui putain.
"Pwaaaaaaaah, ct'e schlinguerie ! On se croirait au Grey ! "
Le sourire aux lèvres, il s'est pas vu partir et devait ronfler comme un sapeur lorsque sa grosse mégère lui a trouilloté le bide au canif. Et maintenant que je vois sa sale gueule et que sors les Wanted que j'ai fourré dans mon barda, je fais le rapprochement entre sa face de bovin, celle de sa grognasse de femme a coté et la prime dérisoire de 1M de Berry que leur a flanqué le gouvernement sur le crâne. Je présume que les deux glandosses de fossoyeurs se sont démerdés pour refroidir l'autre tanche et qu'ils comptaient récupérer la fraiche quand ils en auraient fini avec Walbeck et guenon.
Je m'empresse de foutre ma paluche sur le magot sous l'oreiller de la charogne avant de me casser en deux-deux avec les macchab' de ce foutu taudis puant pour passer au bureau du gouv' le plus proche et rejoindre ma turne délabré où j'aime à poser mes grosses miches après une dure journée de labeur comme celle-ci.
A day like other for Mister Butch Daddy Kool !
Test RP
La bonne vieille et franche gueule dans le coaltar du dimanche matin, je cuve la soirée de la veille et la soirée mousse grandeur nature dans laquelle je me suis pointé sans carton d'invit'. Je te dis pas la trombine qu'ils ont tiré quand je me suis ramené avec l'uniforme, la matraque, l'écusson " Protéger et servir " sur l'avant-bras, la belle toque de champion de la flicaille, les menottes en fourrure rose, et que j'ai tapé à la porte en gueulant " VOUS ETES TOUS EN ETAT D ARRESTATION BANDE D ENFLURES ! ".
Ca oui, ils ont flippé mon gars, leur sang n'a fait qu'un tour, leur teint est devenu plus blanc que les fesses de Kenora vierge d'acier, ils ont balisé sévère avant que je me mette à marrer et que je rentre dans le local en leur faisant miroiter que j'irais pas cafter s'ils mettaient les petits plats dans les grands pour que je me sente là-dedans comme un coq en pâte. Je suis rentré dans le bouclar' avant de leur faire mon petit numéro bien rôdé d'ultra tombeur en roulant des mécaniques, les regards fiévreux portés sur ma silhouette fabuleuse, avant de prendre le mic' et d'enflammer le dance floor avec un grand classique populaire d'un de mes meilleures potes, HBK a.k.a The Heartbreak kid et de m'attirer les faveurs du public pour un soir de liesse et d'ivresse.
" Oh, Oh, Shawn!
I think I'm cute
I know I'm sexy
I've got the looks
That drives the girls wild
I've got the moves
That really move 'em
I send chills
Up and down their spine!
I'm just a Sexy Boy...Sexy Boy
I'm not your Boy Toy...Boy Toy
I'm just a Sexy Boy...Sexy Boy
I'm not your Boy Toy...Boy Toy
I make 'em hot
I make 'em shiver
Their knees get weak
Whenever I'm around
They see me walk
They hear me talk
I make 'em feel
Like they're on cloud nine
I'm just a Sexy Boy...Sexy Boy
I'm not your Boy Toy...Boy Toy
I'm just a Sexy Boy...Sexy Boy
I'm not your Boy Toy...Boy Toy
Eat your heart out, girls
Hands off the merchandise
I'm just a Sexy Boy...Sexy Boy
I'm not your Boy Toy...Boy Toy"
Et me vl'a le lendemain, à écluser comme à l'accoutumé le trop-plein de bibine qui me transite dans les canaux, le sac de glace sur le caillou, à mater toutes les revues viriles éparpillées sur une table basse. Man Strong, Protéinomans, Entrevue à Port gentil, Lui, DHM et tout un tas d'autres magazines spécialisés pour nous les mâles que je reluque avec intérêt les rares matinées comme celle-ci où je glande les doigts de pied en éventail.
"Bwahahaha Sentomarou en retraite au Baratie ? J'irai lui tailler une bavette à ce vieux croulant sénile. Je suis sûr que doit il y avoir moyen de lui soutirer quelques infos juteuses à ce vieux débris ! " que je m'exclame à la vue de l'article lui étant consacré dans Man Strong.
" Le vieux gâteux foutu sur le carreau. Doivent s'être battus comme un panier de crabes là-haut pour sa succession. QUOIIII ?! "
que je lance avant d'arquer un sourcil et qu'un rire monumental soudain plein de misogynie jaillit de ma trachée lorsque je tombe sur l'identité du nouvel amiral en chef...ou plutôt de l'amirale.
"Kenora Makuen la verge d'acier? Tu m'en fais des mâles virils tiens, Shiro & Tetsuda, belle brochette de lavettes que vous êtes nom de dieu. Bwahahaha" que je m'esclaffe comme une buse encore avant d'agripper le shaker de prot' de 11H45, d' en amorcer le descente cul-sec comme un bonhomme lorsque j'aperçois l'inconcevable, l'inimaginable, l'impensable ! Un article au vitriol sur le plus grand héros de tous les temps !
- ATTENTION ÂMES SENSIBLES:
" Mouetteman une mascarade monté de toute pièces ! "
Je recrache aussitôt le contenu du shaker avec fracas avant de proférer tous un tas d'insultes et d'injures à l'encontre du journaliste qui a osé pondre pareille chiasserie.
"OOOUUUH Putain toi, bougre de dieu ! T'vas manger sévère mon gars ! Franciz K. Brel que tu t'appelles? Tu vas voir mon lascar si tu peux traîner dans la boue impunément le plus cool des héros, face de gigot. Tu vas voir si tu peux te faire gonfler les bourses en tentant de me faire avaler des cracks ! Ton article je me torche avec ! mais attend-donc que je passe quelques coups de fil avant que je vienne te dire ma façon de penser, espèce de petit pigiste à la mord-moi-le noeud ! Journaliste de bazar ! Petit lignard merdique qui trouve rien de mieux que de faire du sensationnel pour écluser ton maudit TORCHEBAL à trois berrys six sous ! "
Je me lève en trombe et saisit le den den le plus proche dans la pièce pour passer quelques coups de fil bien sentis.
____________
Trois heures plus tard. Le fan club réuni de plus de 200 mouette adorateurs de Bully Town fait le forcing devant le parvis pouilleux de la rédaction du Bully Globe. Ils brandissent pancartes, écriteaux, fourches et autres instrument de péquenaud tandis que leurs voix scandent inlassablement le même slogan évocateur depuis une heure déjà réclamant que K.Brel ose tenir de vive voix les propos odieux qu'il a osé coucher sur son papelard nauséabond " K.BREL, DEMISSION. K.BREL, DEMISSION" .
Daddy Kool en tête de file, je me faufile bientôt sous le porche avant de défoncer la porte d'entrée de mon talon furibond et de gueuler de tout mon coffre dans l'antichambre si fort que tout la casbah résonne et sait que le père Butch est dans les parages. Des journaleux à la gueule niaise, la coupe au bol de premier de la classe, le café lavasse dans la paluche, les carreaux double foyer, toujours fourrés à se remonter les binocles sur le bourre-pif pour se donner un air pseudo sérieux de façade et qui finissent par venir m'alpaguer avec leur air vaniteux.
" Calmez-vous, allons-bon, nous sommes un journal responsable, Monsieur. Vous ne pouvez pas rentrer ici et aboyer de toute vos cordes vocales comme vous le faites ! "
"APPELEZ MOI LE DIRECTEUR DE CE TORCHON ! JE N'AI QUE FAIRE D AVORTONS DANS VOT'GENRE ! GROUILLEZ-VOUS ! "
"Monsieur, je ne vous permets pas, je suis Prosper Myrt...aaaaaaah " le souffle coupé dans son élan par le remonte-slip qui lui strie l'intérieur des deux abricots que je viens de lui flanquer.
"LE PATRON DE LA TURNE OU JE M ARRANGE POUR TE REMONTER CE SLIP JUSQU A TON CRANE D OEUF ! "
"Eeeeuh oui, Mr K.Brel est là haut dans son bureau, il prépare la régie pour demain et et et...."
"ET QUOI ACCOUCHE VERMICEAU ! " que je gronde d'un ton sec.
"Il ne veut être dérangé pour aucun prétexte. Il a découvert qui était Mouetteman et compte révéler son identité dans l'édition de demain "
J'exulte d'une rage froide, d'une colère glaciale qui me scie les tripes et me file des accès de dévastation momentané. J'ai la tension artérielle qui atteint des sommets, l'envie irrépressible de transformer ce type en charpie et de lui faire bouffer sa monture de lunettes.
"JE PEUX ?! " que je lance en lorgnant la tasse en faïence qu'il tient fébrilement.
"Oui...oui " ose t'il balbutier en faisant la carpette.
Je m'empare du breuvage insipide, m'en nappe la gorge avant de balancer le type sur le sol comme une lavette. Le cortège de mouettefans surexcité pénètre à son tour dans le hall et braille à leur tour, prenant à partie tous ces journalistes en dilettante qui passent leurs journées merdiques à se raconter leurs week-end à la machine à café. Ils ont tôt fait de faire valoir la déculottée que le super-héros a collé au pirate Hérup Ssion et que K.BREL a pourtant sciemment passé sous silence. Qu'on se dise bien que la fougue endiablé de toute une meute virile de fans ne saurait être contenu par les petits culs-serrés du Bully Globe.
Je déambule dans la turne comme une bête échauffé, l'air hargneux, la fumée qui me sort des naseaux comme d'une bouilloire en plein ébullition, la veine saillante au dessus de l'arcade, l'hémoglobine pulsant à fond de balle à l'intérieur de la caboche pour parfaire le tableau. Tous ces pécores virent de mon chemin sans broncher un poil de peur de se faire encastrer les couilles sur place. Et ils font bien, je suis d'humeur désastreuse, je pourrais désosser un gnou. Je fais plein d'esbroufe et renverse les bureaux plein de papelards pour peaufiner le numéro du type qui en a gros la patate tandis que derrière les feuilles tourbillonnent dans mon sillage. Les mines déphasés sont pléthores, j'aime me lorgner dans le reflet de leurs rétines apeurées, je sens que j'ai le bon rôle et que je vais pouvoir faire étalage de tout mon talent lorsqu'enfin je débarque devant le seuil du bureau de la tanche en chef et que je fais mine de tapoter gentiment comme toutes les putes au rabais qui lui cirent les pompes.
"C'EST QUI ?! JE SUIS EN REUNION ! REVENEZ PLUS TARD BON SANG ! JE SUIS SUR UN SCOOP CONCERNANT MOUE.."
La porte vole en mille et un éclats tandis que je prends la posture de la couverture du mouettemagazine 14, le genou fléchi, les bras tendus vers l'horizon, les pecs bombés, le menton haut. Les trombines stupéfaites, hébétés où je plonge mon regard de braise dans les mirettes grosses comme des soucoupes des peigne-culs qui tiennent la chandelle à K.Brel suffirait presque à leur faire perdre connaissance devant ma classe tonitruante du moment.
"JE SUIS LE GRAND LLOY... NON JE DECONNE MAIS JE VIENS BOTTER VOS DERCHS MES SALAUDS! "
K.Brel lui comprend vite qu'il va lui en cuire et c'est tant mieux, c'est le moment qui me fait gamberger dans l'histoire, celui où je retire les marrons du feu. Je vois la gueule du gazier se décomposer, morceau après morceau, devant mon entrée fulgurante alors que je pénètre là-dedans comme une bombe et que j'abats mon panard avec fracas sur la longue table de réunion en ronce de noyer pour prendre appui.
"K.Brel maudite fiotte ! Comment oses-tu écrire pareil tissu de mensonges sur Mouetteman ?! Petit frustré du slibard ! "
"Je ne vous permets pas, nous sommes dans un pays où la liberté d'expression est une valeur cardinale et je...."
"Tu rien du tout, petit gratte-papier. Parce que moi aussi, je suis venu avec des billes. MONSIEUR FRANCIS BASILE DENIS AMEDEE KAMERON BREL" osais-je rétorquer non sans sarcasme dans le timbre.
"Oui, je me suis renseigné sur toi petit sacripant et ton casier est pas joli joli si tu vois ce que je veux dire tête d'enclume ! "
Je le verrais presque perdre les eaux tellement le gonze semble se liquéfier sur place. Ah, ca oui, tu vas pouvoir faire de la bonne vieille huile visqueuse mon gaillard ! Tu perds rien pour attendre.
" Tu viens bien de Shell Town, n'est-ce pas... KAMERON ? Oui parce que eux là-bas semblent en connaître un bras sur toi ! Ils t'ont même gratifié d'un petit nom savant: LE SERIAL MYTHOMANE ! L AFFABULATEUR DE SHELL TOWN ! Semblerait que tu sois point en odeur de sainteté dans le patelin ! "
Un brouhaha émerge soudainement dans le bureau. Toutes leurs gueules savantes ne perdent plus une miette de mes bons mots, ils boivent mes paroles comme du petit lait, tout paparazzis qu'ils sont. La déma...go ? HEIN ? Bwerf, laisse tomber.
"Vous, espèce de sale petit fouineur....comment avez vous .. ?"
"Car oui Messieurs, la marine de Shell Town est formelle et celle-ci nous dresse un portrait sans équivoque de cet homme, le présentant comme étant " un dangereux mythomane éprouvant le besoin irrépressible d'attirer l'attention sur sa misérable existence désuète et sans le moindre intérêt" TU ENTENDS K.BREL, MISERABLE EXISTENCE ILS ONT DIT. Imagine si demain je me débrouille pour vendre le tuyau à la presse ! IMAGINE si demain je décide de te jeter en pâture à tout ce monde de requins HEIN ! Imagine si demain le monde entier jette l'opprobre sur le Bully Globe, faisant de ce journal la risée de tous les autres ! "
"Mais....Mais, j'ai des preuves que diable ! "
"BASILE DENIS KAMERON JE SAIS PAS QUOI. TU ES UN BARATINEUR VOILA LA SEULE VERITE. TES PROPOS SONT NULS ET NON AVENUS."
Ca balise sec subitement, la frustration est palpable, les voix se font plus cassantes, plus intransigeantes alors que les regards inquisiteurs se rivent sur K.BREL. La ferveur populaire de mon bord, je le zieute devenir plus rouge que les culs en chou-fleur de Kamabaka. Il écume de rage et sait son avenir dans les serres de ceux qui le glorifiaient, il y a de cà encore vingt minutes. Un bourdonnement qui n'en finit plus, les esprits confus s'échauffent bientôt et les partisans de K.Brel s'éteignent un à un à mesure que le sablier s'écoule, inexorable. Le proprio du journal fait bientôt irruption dans le bouclar, la gueule de trois pis de long, le marcel surmonté de bretelles ultra tendances, le cigarillo entre les lèvres, le stetson enfoncé sur le crâne.
" K.BREL VOUS ETES VIRE. VOUS M ENTENDEZ ! VIRE ! CA M APPRENDRA A VOUS LAISSER TROP DE LATITUDE MISERABLE CLOPORTE ! J AI LU VOTRE EDITION DE DEMAIN. FRANCHEMMENT OSER CLAMER QUE MOUETTEMAN EST MON VIEUX DE 86 ANS QUI A LE CROUPION JUCHE SUR SA CHAISE ROULANTE TOUTE LA JOURNEE ET QUI EST PAS FOUTU DE BARAGOUINER 4 PHRASES SANS PERDRE SON DENTIER, C EST UN PEU FORT DE CAFE KAMERON BREL ! VOUS N ETES QU UNE VRAIE BRELE ! PARTEZ SUR LE CHAMP OU JE VOUS COLLE MON 43 FILETTE AU DERRIERE ! ALLEZ FISSA ! "
K.Brel prend aussitôt la tangente sans demande son reste comme le sale gougnafier qu'il est.
"Mr.Kool, je ne sais véritablement comment vous remercier ! J'ai à coeur de vous donner une compensation à vous et tous ces lecteurs assidus du Bully Globe ! Me feriez-vous l'honneur de poser pour la première de couverture de l'édition de demain ?! "
"Evidemment. Attendez que je vous signe un autographe également ! "
"Oh mais ce n'est pas ce que"
" Allons allons ne soyez pas modestes cher monsieur ! Je vois cette lueur fébrile dans votre oeil ! Prenez-le il vaut de l'or ! "
"Très bien c'est que j'en....suis extrêmement fier. Merci "
Je m'empresse d'escalader la table pour immortaliser l'euphorie du moment ! pour le triomphe de la justice en son allégorie la plus beauf qui soit ! Le vent s'engouffre dans la pièce faisant virevolter tous les classeurs, papiers et autres fournitures de bureau au moment même où la pose est immortalisé dans l'esprit de tous.
- HEROS HICNESS:
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ONE PIECE REQUIEM ©
Dernière édition par Butch Kool le Ven 4 Déc 2015 - 19:09, édité 21 fois