James Whitewood
• Pseudonyme : James.
• Age : 32 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Révolutionnaire.
• Groupe : Révolutionnaire.
• Age : 32 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Révolutionnaire.
• Groupe : Révolutionnaire.
• But : Gravir les échelons, rencontrer Freeman.
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Rien.
• Équipement : Une épée, un pistolet, un escargophone, un masque.
• Parrain : Aucun, mais je considère Richard comme étant mon mentor spirituel.
• Ce compte est-il un DC ? Il remplace Matthew Tennant.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
• Codes du règlement :
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Rien.
• Équipement : Une épée, un pistolet, un escargophone, un masque.
• Parrain : Aucun, mais je considère Richard comme étant mon mentor spirituel.
• Ce compte est-il un DC ? Il remplace Matthew Tennant.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
• Codes du règlement :
Description Physique
Dans un combat de rue, James pourrait apparaître aux yeux de certains comme étant le chef d'une des bandes ; grand, musclé mais pas autant que la grosse brute du groupe, il en impose suffisamment pour ne pas se faire emmerder par n'importe quel gus. Mais ce qui le distingue des autres, c'est surtout son visage, ses yeux d'un bleu profond, ce regard à la fois fatigué et sérieux, cette barbe parfaitement taillée et ces cheveux bruns mi-longs plaqués en arrière. Le visage carré, il garde toujours une expression calme et parfois dure. Oh, et la balafre qu'il porte en plein milieu du visage, parcourant sa joue droite jusqu'au haut du nez, renforce aussi sa distinction. Il passerait facilement pour un vétéran de la marine ou pour un pirate qui en aurait vu beaucoup.
Et puis, il y a sa démarche aussi. Bien que boiteux depuis quelque temps, il garde tout de même les vestiges d'un passé glorieux, et sa démarche continue d'en imposer tant bien que mal. Assurée, James avance d'un pas rapide, vif et décidé. Le genre d'homme qu'on évite de bousculer d'une épaule, parce qu'on préfère se décaler légèrement pour éviter le contact qui semblerait douloureux, et pas pour lui.
Il semble avoir également adopté des manières un tant soit peu élégante, gardant la plupart du temps ses mains jointes dans son dos, ou sur le pommeau de son épée, tandis qu'il se sert de son autre main pour se gratter le cou, ou bien pour plaquer ses cheveux en arrière dans un geste ravageur chez la gente féminine -selon ses propres dires-.
Quant au côté vestimentaire, il semblerait que James soit adepte de l'alliance entre l'utile et l'agréable. Portant généralement d'élégant manteau ou redingote, le faisant aisément passer inaperçu auprès des grands de ce monde, il n'en reste pas moins libre de ses mouvements, et prend soin de choisir des tenues lui permettant de courir au besoin, ou d'attraper n'importe quelles armes -ou objet- sans être gêné le moins du monde.
La seule arme qui puisse être visible aux yeux de tous, c'est l'épée qu'il porte à la hanche. Le reste, si il y a, se retrouverait sans aucun doute caché dans l'une des nombreuses poches intérieur qu'il affectionne.
Et puis, il y a sa démarche aussi. Bien que boiteux depuis quelque temps, il garde tout de même les vestiges d'un passé glorieux, et sa démarche continue d'en imposer tant bien que mal. Assurée, James avance d'un pas rapide, vif et décidé. Le genre d'homme qu'on évite de bousculer d'une épaule, parce qu'on préfère se décaler légèrement pour éviter le contact qui semblerait douloureux, et pas pour lui.
Il semble avoir également adopté des manières un tant soit peu élégante, gardant la plupart du temps ses mains jointes dans son dos, ou sur le pommeau de son épée, tandis qu'il se sert de son autre main pour se gratter le cou, ou bien pour plaquer ses cheveux en arrière dans un geste ravageur chez la gente féminine -selon ses propres dires-.
Quant au côté vestimentaire, il semblerait que James soit adepte de l'alliance entre l'utile et l'agréable. Portant généralement d'élégant manteau ou redingote, le faisant aisément passer inaperçu auprès des grands de ce monde, il n'en reste pas moins libre de ses mouvements, et prend soin de choisir des tenues lui permettant de courir au besoin, ou d'attraper n'importe quelles armes -ou objet- sans être gêné le moins du monde.
La seule arme qui puisse être visible aux yeux de tous, c'est l'épée qu'il porte à la hanche. Le reste, si il y a, se retrouverait sans aucun doute caché dans l'une des nombreuses poches intérieur qu'il affectionne.
Description Psychologique
James, c'est le genre d'homme que l'on pourrait rencontrer soit dans une réunion mondaine, soit lors d'un de ces échanges qui ont lieu dans une ruelle sale et sombre. Poli, il fait partie de ces hommes avec qui on aime discuter et fait montre d'un respect qui le force. Calme et posé, il ferait l'homme de main idéal lors d'un deal, adossé contre un mur dans un coin très peu éclairé, qui ne dirait rien et qui ne serait là que pour éviter qu'un conflit ne se déclenche. Car désamorcer les conflits, il sait faire. Jamais un mot plus haut que l'autre, il use la plupart du temps d'un ton rassurant, l'air impassible voir imperturbable.
Il ne prend que très peu en compte les insultes et les commérages lancés à son sujet. Seul la remise en doute de sa dévotion à la Cause est capable de le faire réagir. Car c'est bien là quelque chose qu'on lui a reproché plus d'une fois, à tort. Plus qu'importante pour lui, il ne vit presque que pour elle, et n'a finalement que très peu de loisir. Il est prêt à la plupart des sacrifices et peu de choses peuvent se vanter de pouvoir le détourner de son objectif. L’appât du gain ? Quel véritable révolutionnaire peut-être animé par une telle chose ? L'argent n'a plus sa place dans son esprit depuis déjà quelques temps.
Quelque peu outrecuidant, James se considère au fond de lui comme étant plus capable que pas mal de gens qu'il fréquente, même si il ne dira jamais directement, et tentera de chasser au mieux cette idée de son esprit, et c'est parfois compliqué. Il n'aime pas recevoir d'ordres mais les effectue la plupart du temps sans broncher, il n'hésitera pourtant pas à faire les choses à sa manière, voir à entrer en conflit avec ses supérieurs, mais il est suffisamment intelligent pour ne pas laisser son ego prendre le dessus sur l’exécution d'un plan.
Fort instruit, et malgré son air de dur, il aime passer du temps à étudier, que ce soit pour sa propre culture, ou bien pour réaliser un objectif en ayant le plus de connaissance possible. Le savoir, c'est une arme au même titre que l'épée, et il le sait bien. Il apprécie tout particulièrement lire les pensées et journaux de grands révolutionnaires.
Il sait également faire un usage habile de la langue, et a appris à mentir naturellement, ce qui semble être une compétence tout à fait indispensable lorsque l'on sert la cause révolutionnaire, et n'hésite pas à jouer sur les mots pour revenir sur des promesses qu'il aurait pu faire.
Autre détail qui a son importance, c'est une certaine addiction aux anti-douleurs qu'il a contracté en soignant sa jambe, et qu'il prend soin de prendre avant chaque mission.
Il ne prend que très peu en compte les insultes et les commérages lancés à son sujet. Seul la remise en doute de sa dévotion à la Cause est capable de le faire réagir. Car c'est bien là quelque chose qu'on lui a reproché plus d'une fois, à tort. Plus qu'importante pour lui, il ne vit presque que pour elle, et n'a finalement que très peu de loisir. Il est prêt à la plupart des sacrifices et peu de choses peuvent se vanter de pouvoir le détourner de son objectif. L’appât du gain ? Quel véritable révolutionnaire peut-être animé par une telle chose ? L'argent n'a plus sa place dans son esprit depuis déjà quelques temps.
Quelque peu outrecuidant, James se considère au fond de lui comme étant plus capable que pas mal de gens qu'il fréquente, même si il ne dira jamais directement, et tentera de chasser au mieux cette idée de son esprit, et c'est parfois compliqué. Il n'aime pas recevoir d'ordres mais les effectue la plupart du temps sans broncher, il n'hésitera pourtant pas à faire les choses à sa manière, voir à entrer en conflit avec ses supérieurs, mais il est suffisamment intelligent pour ne pas laisser son ego prendre le dessus sur l’exécution d'un plan.
Fort instruit, et malgré son air de dur, il aime passer du temps à étudier, que ce soit pour sa propre culture, ou bien pour réaliser un objectif en ayant le plus de connaissance possible. Le savoir, c'est une arme au même titre que l'épée, et il le sait bien. Il apprécie tout particulièrement lire les pensées et journaux de grands révolutionnaires.
Il sait également faire un usage habile de la langue, et a appris à mentir naturellement, ce qui semble être une compétence tout à fait indispensable lorsque l'on sert la cause révolutionnaire, et n'hésite pas à jouer sur les mots pour revenir sur des promesses qu'il aurait pu faire.
Autre détail qui a son importance, c'est une certaine addiction aux anti-douleurs qu'il a contracté en soignant sa jambe, et qu'il prend soin de prendre avant chaque mission.
Biographie
– Et n'oubliez pas, on ne naît pas révolutionnaire. On le devient.
Éloigné du reste de la foule, au fond de la salle faiblement éclairé par une lanterne et la Lune, je ricane doucement en entendant la fin de ce discours. Non pas que je sois entrain de me moquer, bien loin de là. Mais si il y a bien une preuve vivante que cet adage n'est pas universel, et bien, elle est entrain de vous parler en ce moment même.
Je regarde ceux qui constituent la foule hétéroclite devant moi. Tous différent, pauvres, anciens criminels, ils ne sont assurément pas nés révolutionnaire.
Mais quand on est un Whitewood, la situation est sensiblement différente selon moi. Né de parents révolutionnaire jusqu'à la moelle, eux même fils et fille de révolutionnaires aguerri, il m'aurait été difficile de choisir un autre plan de carrière.
Les hommes et femmes qui sont devant moi jubilent et sont fiers. Fiers de rejoindre un tel mouvement, entourés de leurs nouveaux frères et sœurs. J'aurai voulu en faire partie. Mais il devient parfois difficile d'apprécier quelque chose que l'on a toujours connu. Plongé dedans depuis ma plus tendre enfance, ce qui me ferait jubiler, ce serait au contraire de goûter ne serait-ce qu'un temps à une vie normale. Quand la plupart des enfants rêvaient de partir à l'aventure et de combattre l'injustice, moi je rêvais de tranquillité, de stabilité. Quand eux imitaient de grand combats d'escrime en usant de bouts de bois, moi je tentais d'échapper aux entraînements avec le vieux maître d'armes et ami des Whitewood. Et ça, même lorsque nous étions en fuite. Il n'était en effet pas rare, loin de là, que nous devions fuir l'île sur laquelle nous nous étions installés. Le combat contre le gouvernement, c'était en quelque sorte ma routine à moi.
Difficile de nouer des relations dans ces conditions. Mon premier amour ? J'ai du y dire adieu rapidement, parce que mes parents étaient à nouveau contraints de fuir. Côtoyer les personnes pour qui ils se battaient relevait presque de l'impossible. J'ai dû rompre tout contact avec mon meilleur ami d'enfance parce qu'il aurait pu servir d'appât, ou d'espion. Lui et moi avions neuf ans, je crois.
On m'a appris à ne pas me fier aux médias avant même que je n'apprenne à lire. On m'a transmis la haine du Gouvernement alors que je n'en connaissais même pas les rouages. Je me sentais traqué par celui-ci alors que je ne lui avais causé aucun tort.
J'aime à croire que j'ai réussi à me détacher de tout cela, à m'en éloigner, que j'ai fini par prendre mes propres décisions. Mais nier le fait que je ne sois qu'un pur produit de cette révolution pour laquelle je me bats serait tout bonnement stupide. Cette haine pour les dirigeants de ce monde, je l'ai conservé. Diluée, altérée, elle reste pourtant bien là. J'ai conservé tout ce qu'on m'a inculqué, je n'ai fait que modifier, au fil de ma vie, le dessus.
Même lorsque je me suis éloigné de ma famille, alors prêt à faire mes propres choix, mes mouvements étaient dictés par ce que l'on m'avais inculqué durant toutes ces années. Et cela peut vous sembler stupide, mais l'une de mes plus grandes fierté, c'est la jolie balle que j'ai reçu dans la jambe sur les blues. Sur un champ de bataille, lors de l'attaque d'une cellule révolutionnaire. Il se trouve qu'un de mes contacts infiltré était présent dans le camp d'en face. Je m'étais précipité comme un idiot pour l'aider. Et ça n'a pas raté. Un coup de feu plus tard, et je m'écroulais au sol, après une jolie chute qui allait me coûter deux mois de vie, passée dans le coma. Mais c'était mon erreur, et je la considère comme une bien belle réussite.
Si l'on oublie le fait que je croule maintenant sous les anti-douleurs. Bref, où en étais-je … ?
Oh, oui. Si j'en veux à mes parents ? Je serai tenté de répondre par l'affirmative. N'était-ce pas là finalement le contraire de ce que tente d'accomplir la révolution ? La Liberté pour tous, la liberté de vivre comme on l'entends ?
Finalement, je pense que ce qui m'a le plus poussé à me battre pour la Cause, ce ne sont pas les préceptes que l'on m'a enseigné, mais le fait que l'on me les ai imposé.
Éloigné du reste de la foule, au fond de la salle faiblement éclairé par une lanterne et la Lune, je ricane doucement en entendant la fin de ce discours. Non pas que je sois entrain de me moquer, bien loin de là. Mais si il y a bien une preuve vivante que cet adage n'est pas universel, et bien, elle est entrain de vous parler en ce moment même.
Je regarde ceux qui constituent la foule hétéroclite devant moi. Tous différent, pauvres, anciens criminels, ils ne sont assurément pas nés révolutionnaire.
Mais quand on est un Whitewood, la situation est sensiblement différente selon moi. Né de parents révolutionnaire jusqu'à la moelle, eux même fils et fille de révolutionnaires aguerri, il m'aurait été difficile de choisir un autre plan de carrière.
Les hommes et femmes qui sont devant moi jubilent et sont fiers. Fiers de rejoindre un tel mouvement, entourés de leurs nouveaux frères et sœurs. J'aurai voulu en faire partie. Mais il devient parfois difficile d'apprécier quelque chose que l'on a toujours connu. Plongé dedans depuis ma plus tendre enfance, ce qui me ferait jubiler, ce serait au contraire de goûter ne serait-ce qu'un temps à une vie normale. Quand la plupart des enfants rêvaient de partir à l'aventure et de combattre l'injustice, moi je rêvais de tranquillité, de stabilité. Quand eux imitaient de grand combats d'escrime en usant de bouts de bois, moi je tentais d'échapper aux entraînements avec le vieux maître d'armes et ami des Whitewood. Et ça, même lorsque nous étions en fuite. Il n'était en effet pas rare, loin de là, que nous devions fuir l'île sur laquelle nous nous étions installés. Le combat contre le gouvernement, c'était en quelque sorte ma routine à moi.
Difficile de nouer des relations dans ces conditions. Mon premier amour ? J'ai du y dire adieu rapidement, parce que mes parents étaient à nouveau contraints de fuir. Côtoyer les personnes pour qui ils se battaient relevait presque de l'impossible. J'ai dû rompre tout contact avec mon meilleur ami d'enfance parce qu'il aurait pu servir d'appât, ou d'espion. Lui et moi avions neuf ans, je crois.
On m'a appris à ne pas me fier aux médias avant même que je n'apprenne à lire. On m'a transmis la haine du Gouvernement alors que je n'en connaissais même pas les rouages. Je me sentais traqué par celui-ci alors que je ne lui avais causé aucun tort.
J'aime à croire que j'ai réussi à me détacher de tout cela, à m'en éloigner, que j'ai fini par prendre mes propres décisions. Mais nier le fait que je ne sois qu'un pur produit de cette révolution pour laquelle je me bats serait tout bonnement stupide. Cette haine pour les dirigeants de ce monde, je l'ai conservé. Diluée, altérée, elle reste pourtant bien là. J'ai conservé tout ce qu'on m'a inculqué, je n'ai fait que modifier, au fil de ma vie, le dessus.
Même lorsque je me suis éloigné de ma famille, alors prêt à faire mes propres choix, mes mouvements étaient dictés par ce que l'on m'avais inculqué durant toutes ces années. Et cela peut vous sembler stupide, mais l'une de mes plus grandes fierté, c'est la jolie balle que j'ai reçu dans la jambe sur les blues. Sur un champ de bataille, lors de l'attaque d'une cellule révolutionnaire. Il se trouve qu'un de mes contacts infiltré était présent dans le camp d'en face. Je m'étais précipité comme un idiot pour l'aider. Et ça n'a pas raté. Un coup de feu plus tard, et je m'écroulais au sol, après une jolie chute qui allait me coûter deux mois de vie, passée dans le coma. Mais c'était mon erreur, et je la considère comme une bien belle réussite.
Si l'on oublie le fait que je croule maintenant sous les anti-douleurs. Bref, où en étais-je … ?
Oh, oui. Si j'en veux à mes parents ? Je serai tenté de répondre par l'affirmative. N'était-ce pas là finalement le contraire de ce que tente d'accomplir la révolution ? La Liberté pour tous, la liberté de vivre comme on l'entends ?
Finalement, je pense que ce qui m'a le plus poussé à me battre pour la Cause, ce ne sont pas les préceptes que l'on m'a enseigné, mais le fait que l'on me les ai imposé.
Test RP
– Bon, tu l'veux ou pas ?
Si je ne répond pas, vieil homme, c'est tout simplement parce que je n'en ai aucune idée. Vous me demandez si je veux vraiment dépenser une fortune pour quelque chose dont le nom est suivi du mot « miracle » ? Je dois bien avouer, mon cher vendeur, que non, je n'en suis pas vraiment sûr. Votre boutique, si on peut appeler ça ainsi, ne payait déjà pas de mine de l'extérieur, mais alors quelle ne fut pas ma surprise en constatant qu'il était possible de faire pire en intérieur ! Ne vous méprenez pas, les endroits faiblement éclairés, parfois délabrés, j'y suis habitué voir acclimaté, mais ici, nous dépassons d'une bien belle manière tout ce que j'aurai pu imaginer.
Vous savez, j'ai souvenir d'une bâtisse dans laquelle mes parents et moi avions séjourné, alors que nous étions en fuite. Le bâtiment était à l'abandon depuis une douzaine d'années, au bas-mot. Et bien, croyez-moi, croyez-moi pas, mais je le trouvais bien plus accueillant que chez vous. Les araignées, mon bon monsieur, ne sont pas censées -à ma connaissance- être aussi nombreuses dans un endroit visiblement habité. Oui, je pense que quinze, si je compte bien, est un nombre probablement trop élevé pour un seul plafond. Et cette poussière… Vos yeux et vos poumons semblent ne plus y faire attention, mais il est évident que pour un client -non régulier qui plus est-, la donne change. Et je crains que ces grains ne soient entrain de me monter à la tête. Ça suffit.
– Excusez-moi un instant, je vais compter l'argent dehors. A l'air libre, et à la lumière du jour.
Enfin. Je soupire un grand coup, que ce soit parce que je suis soulagé de pouvoir enfin respirer correctement, ou parce que je viens bêtement de m'appuyer sur ma jambe endolorie. Je m'adosse à un mur pour soulager la pauvre, qui en voit de toutes les couleurs depuis quelques temps. Et qui ne se prive pas pour m'en faire voir également. Saleté.
Luvneel est un magnifique pays, assurément, et garde les vestiges d'un âge d'or passé. Mais comme dans tout pays, il possède des zones d'ombres. Je ne suis pas encore très familier avec ce royaume, mais je peux sans conteste affirmer que la ruelle dans laquelle je me trouve actuellement en fait partie. Ici, le jour et la nuit se confondent et l'obscurité règne. Les bâtiments, sales et délabrés, sont tellement proches les un des autres, et la rue tellement profonde que les quelques rayons du soleil qui parviennent à passer forment de jolies petits halo de lumières, rendant encore plus visible la poussière qui danse dans l'air.
Et si je me retrouve dans un tel endroit, c'est pour elle. Cette jambe qui me cause soucis depuis déjà des mois. Douleurs, incapacité de me déplacer correctement, handicap lors de missions, réveils en pleine nuit, et j'en passe. Elle m'aura tout fait. Et tout ceci m’exaspère au plus haut point.
Mais au fond, cette carcasse que je traîne partout avec moi, j'ai fini par l'apprécier. Étrange symbole de vétéran, elle semble donner un certain caché à ma personne. Ce n'est pas rare que les nouveaux venus se retournent sur mon passage et admirent ma démarche boiteuse -que j'accentue parfois volontairement, lorsque l'ennui me prend-. Ils me prennent pour un vieux briscard qui en aurait vu de toutes les couleurs, droit, imperturbable, dédié à la Cause. Un soldat qui ne connaît que ça et qui pourrait servir de modèle pour les jeunes recrues. Et je dois bien avouer que cette image me plaît particulièrement.
Mais je sais bien que je n'ai pas grand-chose à voir avec tout cela. Tout comme je sais que cette blessure n'a rien d'un souvenir d'une quelconque bataille épique, rien d'une balle reçu alors que je brandissais fièrement l'épée face à la tyrannie du gouvernement. Non, cette blessure n'est rien d'autre que le fruit d'une erreur passée. Erreur à laquelle je repense chaque fois que je m'appuie sur cette jambe amochée. Une erreur que je commettrais encore et encore si il le fallait. Et si ce n'était pas ridicule, je brandirai cette jambe tel un trophée. Ou bien un porte-bonheur.
Mais quand on en arrive à un point où son porte-bonheur empiète sur sa mission, et bien, on se doit de prendre les choses en mains. Et c'est bien ce pourquoi je suis ici. Quand ce camarade révolutionnaire m'a parlé du remède, je me suis tout de suite montré intéressé.
Comprenez moi, l'arnaque me semble être tellement grande et grossière que le pire des gratte-papiers du gouvernement saurait sans peine la flairer. Mais refuser, ne serait-ce que de se renseigner, m'aurait donné l'assurance que les calomnie et autres commérages se remettraient à circuler à mon sujet, et sur mon implication dans la Cause. « T'es pas apte pour cette mission, James, va plutôt t'occuper des recrus ». Humpf. Alors j'ai décidé de faire plaisir, en quelque sorte, et j'ai accepté de rendre visite à l'énergumène qui possède la boutique sur laquelle je suis adossé. Mais je ne peux pas m'empêcher de me sentir stupide.
Rien que pour arriver ici, je me suis fait menacer. Après seulement douze secondes passées dans le périmètre. Un homme qui boîte, seul dans ce qui pourrait parfaitement porter le sobriquet de « ruelle des embuscades », ça attire l’œil. Je pensais pourtant avoir suffisamment de prestance pour éloigner les pestiférés. A croire que je me trompe. Ou que rien n'arrête ces rats. Penchons plutôt vers la seconde réponse, voulez-vous ? Elle me plaît plus.
Et je n'ai toujours pas compter l'argent. C'était plus une excuse pour sortir de ce trou, mais j'ai l'étrange impression que le type me regarde depuis un des nombreux trous de sa bicoque. Avec un peu de chance, il va croire que j'hésite et va baisser son prix exorbitant, et ça me donnera une raison de plus de tenter le coup. Enfin, pour ce que j'en dis… Ce n'est pas mon argent. Il s'agit de celui du contribuable. C'est à dire le gouvernement, dans mon cas.
Humpf. Je rentre ? Je ne rentre pas ? Je pourrai toujours dire que je n'ai pas trouvé, ou je repars avant de dire, après quelques jours, que visiblement ça ne marche pas. Après tout, même les frères médecins n'ont rien pu faire pour moi.
Non, c'est idiot. Ce n'est pas mon argent, je n'ai rien à perdre. A part quelque chose qui fait maintenant partie de moi. Quelque chose de douloureux, d'ennuyant et parfois de handicapant, mais une partie de moi tout de même.
Mais vu l'état de la chose, c'est possiblement une partie de moi pouvant mettre en péril au choix : une vie, des vies, ma vie.
Rah. Ça ne me ressemble pas d'hésiter ainsi. Pas du tout. Tout ceci est puéril. Bien trop puéril. Allez, je me jette. Advienne que pourra, ça ne marchera de toute manière probablement pas.
Je pousse la porte vieille porte grinçante, pas de retour en arrière. Alea jacta est.
– Ah, vous v'là enfin. J'vous pensais parti pour de bon.
J'ai bien failli, mon cher. Failli. Mais me voilà tout décidé, et tout à vous. Je sors ma bourse, et la fait tinter. Il a les yeux qui brillent, et l'air impatient. Il veut sans doute refourguer sa marchandise volé au plus vite. Rien d'étonnant. Je pose l'argent sur la table, et lui laisse la corvée qu'est celle de faire le compte. Il semble se complaire dans sa tâche le bougre. Il a le même regard que les rats que j'ai croisé en venant ici… Hum.
Mince. Cette étrange impression de me faire entuber me revient soudain en tête. Tout ceci est ridicule. Profondément ridicule. Alea jacta est : non merci. J'élance mon bras vers les pièces, tout en amorçant un début de sortie.
– Finalement, je vais plutôt…
Avant de me stopper net. Je laisse finalement la bourse sur le comptoir, en m'appuyant fortement dessus.
– C'est vot' genoux que je viens d'entendre claquer cont'le comptoir ?
Humpf.
Si je ne répond pas, vieil homme, c'est tout simplement parce que je n'en ai aucune idée. Vous me demandez si je veux vraiment dépenser une fortune pour quelque chose dont le nom est suivi du mot « miracle » ? Je dois bien avouer, mon cher vendeur, que non, je n'en suis pas vraiment sûr. Votre boutique, si on peut appeler ça ainsi, ne payait déjà pas de mine de l'extérieur, mais alors quelle ne fut pas ma surprise en constatant qu'il était possible de faire pire en intérieur ! Ne vous méprenez pas, les endroits faiblement éclairés, parfois délabrés, j'y suis habitué voir acclimaté, mais ici, nous dépassons d'une bien belle manière tout ce que j'aurai pu imaginer.
Vous savez, j'ai souvenir d'une bâtisse dans laquelle mes parents et moi avions séjourné, alors que nous étions en fuite. Le bâtiment était à l'abandon depuis une douzaine d'années, au bas-mot. Et bien, croyez-moi, croyez-moi pas, mais je le trouvais bien plus accueillant que chez vous. Les araignées, mon bon monsieur, ne sont pas censées -à ma connaissance- être aussi nombreuses dans un endroit visiblement habité. Oui, je pense que quinze, si je compte bien, est un nombre probablement trop élevé pour un seul plafond. Et cette poussière… Vos yeux et vos poumons semblent ne plus y faire attention, mais il est évident que pour un client -non régulier qui plus est-, la donne change. Et je crains que ces grains ne soient entrain de me monter à la tête. Ça suffit.
– Excusez-moi un instant, je vais compter l'argent dehors. A l'air libre, et à la lumière du jour.
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Enfin. Je soupire un grand coup, que ce soit parce que je suis soulagé de pouvoir enfin respirer correctement, ou parce que je viens bêtement de m'appuyer sur ma jambe endolorie. Je m'adosse à un mur pour soulager la pauvre, qui en voit de toutes les couleurs depuis quelques temps. Et qui ne se prive pas pour m'en faire voir également. Saleté.
Luvneel est un magnifique pays, assurément, et garde les vestiges d'un âge d'or passé. Mais comme dans tout pays, il possède des zones d'ombres. Je ne suis pas encore très familier avec ce royaume, mais je peux sans conteste affirmer que la ruelle dans laquelle je me trouve actuellement en fait partie. Ici, le jour et la nuit se confondent et l'obscurité règne. Les bâtiments, sales et délabrés, sont tellement proches les un des autres, et la rue tellement profonde que les quelques rayons du soleil qui parviennent à passer forment de jolies petits halo de lumières, rendant encore plus visible la poussière qui danse dans l'air.
Et si je me retrouve dans un tel endroit, c'est pour elle. Cette jambe qui me cause soucis depuis déjà des mois. Douleurs, incapacité de me déplacer correctement, handicap lors de missions, réveils en pleine nuit, et j'en passe. Elle m'aura tout fait. Et tout ceci m’exaspère au plus haut point.
Mais au fond, cette carcasse que je traîne partout avec moi, j'ai fini par l'apprécier. Étrange symbole de vétéran, elle semble donner un certain caché à ma personne. Ce n'est pas rare que les nouveaux venus se retournent sur mon passage et admirent ma démarche boiteuse -que j'accentue parfois volontairement, lorsque l'ennui me prend-. Ils me prennent pour un vieux briscard qui en aurait vu de toutes les couleurs, droit, imperturbable, dédié à la Cause. Un soldat qui ne connaît que ça et qui pourrait servir de modèle pour les jeunes recrues. Et je dois bien avouer que cette image me plaît particulièrement.
Mais je sais bien que je n'ai pas grand-chose à voir avec tout cela. Tout comme je sais que cette blessure n'a rien d'un souvenir d'une quelconque bataille épique, rien d'une balle reçu alors que je brandissais fièrement l'épée face à la tyrannie du gouvernement. Non, cette blessure n'est rien d'autre que le fruit d'une erreur passée. Erreur à laquelle je repense chaque fois que je m'appuie sur cette jambe amochée. Une erreur que je commettrais encore et encore si il le fallait. Et si ce n'était pas ridicule, je brandirai cette jambe tel un trophée. Ou bien un porte-bonheur.
Mais quand on en arrive à un point où son porte-bonheur empiète sur sa mission, et bien, on se doit de prendre les choses en mains. Et c'est bien ce pourquoi je suis ici. Quand ce camarade révolutionnaire m'a parlé du remède, je me suis tout de suite montré intéressé.
Comprenez moi, l'arnaque me semble être tellement grande et grossière que le pire des gratte-papiers du gouvernement saurait sans peine la flairer. Mais refuser, ne serait-ce que de se renseigner, m'aurait donné l'assurance que les calomnie et autres commérages se remettraient à circuler à mon sujet, et sur mon implication dans la Cause. « T'es pas apte pour cette mission, James, va plutôt t'occuper des recrus ». Humpf. Alors j'ai décidé de faire plaisir, en quelque sorte, et j'ai accepté de rendre visite à l'énergumène qui possède la boutique sur laquelle je suis adossé. Mais je ne peux pas m'empêcher de me sentir stupide.
Rien que pour arriver ici, je me suis fait menacer. Après seulement douze secondes passées dans le périmètre. Un homme qui boîte, seul dans ce qui pourrait parfaitement porter le sobriquet de « ruelle des embuscades », ça attire l’œil. Je pensais pourtant avoir suffisamment de prestance pour éloigner les pestiférés. A croire que je me trompe. Ou que rien n'arrête ces rats. Penchons plutôt vers la seconde réponse, voulez-vous ? Elle me plaît plus.
Et je n'ai toujours pas compter l'argent. C'était plus une excuse pour sortir de ce trou, mais j'ai l'étrange impression que le type me regarde depuis un des nombreux trous de sa bicoque. Avec un peu de chance, il va croire que j'hésite et va baisser son prix exorbitant, et ça me donnera une raison de plus de tenter le coup. Enfin, pour ce que j'en dis… Ce n'est pas mon argent. Il s'agit de celui du contribuable. C'est à dire le gouvernement, dans mon cas.
Humpf. Je rentre ? Je ne rentre pas ? Je pourrai toujours dire que je n'ai pas trouvé, ou je repars avant de dire, après quelques jours, que visiblement ça ne marche pas. Après tout, même les frères médecins n'ont rien pu faire pour moi.
Non, c'est idiot. Ce n'est pas mon argent, je n'ai rien à perdre. A part quelque chose qui fait maintenant partie de moi. Quelque chose de douloureux, d'ennuyant et parfois de handicapant, mais une partie de moi tout de même.
Mais vu l'état de la chose, c'est possiblement une partie de moi pouvant mettre en péril au choix : une vie, des vies, ma vie.
Rah. Ça ne me ressemble pas d'hésiter ainsi. Pas du tout. Tout ceci est puéril. Bien trop puéril. Allez, je me jette. Advienne que pourra, ça ne marchera de toute manière probablement pas.
Je pousse la porte vieille porte grinçante, pas de retour en arrière. Alea jacta est.
*
* *
* *
– Ah, vous v'là enfin. J'vous pensais parti pour de bon.
J'ai bien failli, mon cher. Failli. Mais me voilà tout décidé, et tout à vous. Je sors ma bourse, et la fait tinter. Il a les yeux qui brillent, et l'air impatient. Il veut sans doute refourguer sa marchandise volé au plus vite. Rien d'étonnant. Je pose l'argent sur la table, et lui laisse la corvée qu'est celle de faire le compte. Il semble se complaire dans sa tâche le bougre. Il a le même regard que les rats que j'ai croisé en venant ici… Hum.
Mince. Cette étrange impression de me faire entuber me revient soudain en tête. Tout ceci est ridicule. Profondément ridicule. Alea jacta est : non merci. J'élance mon bras vers les pièces, tout en amorçant un début de sortie.
– Finalement, je vais plutôt…
Avant de me stopper net. Je laisse finalement la bourse sur le comptoir, en m'appuyant fortement dessus.
– C'est vot' genoux que je viens d'entendre claquer cont'le comptoir ?
Humpf.
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Dernière édition par James Whitewood le Sam 21 Nov 2015 - 4:21, édité 9 fois