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Bordel monstre

Persé
Pseudonyme : je n'en ai pas encore mérité
Age : 21 ans
Sexe : Homme,
Race : Humain
but : vivre sa vie comme il l'entend
Métier : apprentie assassin, CP 5
Groupe : CP


Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation :
Équipement : Vous avez déjà quelques trucs au début, ou vous voulez justement en avoir, mettez les ici, nous vous dirons si c'est possible.

Parrain : Gallena

Ce compte est-il un DC ?  reroll de Irae
Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...

Codes du règlement : (Il y en a deux, un par charte. Mettez-les entre les balises [hide*][/*hide] sans les astérisques.)


Description Physique
Ses cheveux sont de nuits, sa peau d'albâtre, ses yeux de glaces et son corps svelte d'acier. Voilà comment on pourrait le résumer. Mais je n'ai pas envie de faire de poésie aujourd'hui. Son nom est Persé, et ses cheveux et yeux sont effectivement noir et bleu, son visage lisse, son corps bâti en finesse et à première vue sa peau claire. Sauf que si l'on s'approche, ou plutôt si l'on est mis au courant car il est presque impossible de s'en rendre compte, on s'aperçoit que ce n'est pas de la peau, mais une matière étrange, possédant la même couleur, la même texture et semblant capable de se régénérer. Si l'on regarde en-dessous ( ne le faite pas, même si ils sont artificiels, il y a des nerfs quelque part et c'est douloureux), on s'aperçoit que la quasi-totalité de son corps est mécanique.
Ce cyborg est un prototype a pour particularité de s'adapter suivant les besoins de son possesseur. Constitué de milliers de petites pièces, celles-ci changent leur organisation afin de privilégier la force, la vitesse ou la résistance, et cela sur commande vocal. Petit problème, il est encore  en phase de test et il faut actuellement deux à trois minutes pour réorganiser ce corps de métal, durée pendant laquelle l'utilisateur est vulnérable.

Ce corps de métal possède cependant des avantages : rare sont ceux qui peuvent espérer le prendre de vitesse si elle est au maximum, de même, sa force peut devenir surhumaine. Pour la résistance, il n'a pas jugé prudent de tester les limites. Petit problème, si ces caractéristiques sont maximisé, les autres deviennent proportionnellement plus faible. Ainsi, en vitesse maximal, le moindre choc pourrait suffire à lui arracher un bras.

  [Comptez une quinzaine de lignes minimum.]


Description Psychologique

Il considère que l'homme est fondamentalement mauvais. Pas qu'il cherche forcément à faire le mal, mais que, quoi qu'il arrive, ses actions finiront par nuire aux autres. Non pas qu'il ne soutienne pas le GM. Entre deux maux, il faut choisir le moindre, et la chute du système entrainerait des troubles bien pires que tout ce que les DC peuvent faire actuellement. Étrangement, bien qu'il considère l'homme moyen comme un outil et n'hésite pas, à ce titre, à s'en débarrasser, il reste parfaitement capable de sentiments humains envers les quelques rares personnes qu'il apprécie réellement. Cela vient d'une faculté à objétiser tout ce qui l'entoure, à cesser de les voir comme des tout et à les résumer à leurs liens avec sa mission.
Ces dispositions d'esprits lui permettent une réflexion très froide, à tel point que l'on dirait parfois que c'est son cœur, et non son corps, qui est en métal. Cela ajouté à des capacités naturelles d'acteur, fortement entraînées, font de lui un assassin en puissance, sinon en acte.
Il aime la solitude, l'obscurité et le silence, non pas pour leur intérêt dans le métier mais, pour le calme qu'ils lui procurent. Ne rien dire, ne rien entendre, ne rien voir. C'est un peu ça la mort. Ceux qui ont peur du noir sont ceux qui ne sont pas en paix avec eux-mêmes, qui ont honte de leur vie. À eux, comme aux autres, la mort apporte le calme.
Le sang. Le sang le fascine. Sa couleur, son odeur, ce qu'il est. Au fond, ce n'est que de l'eau. De l'eau rougis par le vice humain, qui porte leurs rêves. À chaque goutte qu'ils perdent, l'un de rêve se fane. Et quand ils n'ont plus de rêves, ils redeviennent poussière.
  [Comptez une quinzaine de lignes minimum.]


Biographie
Quand il remonte dans sa mémoire aussi loin qu'il le puisse, il ne se souvient que d'une douleur de fond, mouvante et omniprésente. Ces vêtements sont alors ceux d'un bagnard, sa maison une cage trop petite, même pour l'enfant qu'il était alors. Et puis un jour, la cage s'ouvre, non pas sur un de ses geôliers, mais sur un homme en uniforme. l'homme lui parle mais il ne le comprend pas. Comment aurait-il pu ? Nul ne lui a jamais appris le sens des mots. Le geste qui accompagne les paroles, lui, est sans équivoque : il lui demande de partir. Alors il le fait. Mais bientôt il se rend compte qu'il ne sait pas où est la sortie, qu'il n'as nulle part où aller, qu'il n'a ni vie ni rêve, rien pour le pousser, pas de but auquel se raccrocher. Rien si ce n'est une chose : la volonté de vivre. Alors il se relève et avance. Qu'importe vers où, l'important, c'est d'avancer.

Il erre longtemps, perdu dans le bâtiment immense à ses yeux d'enfants. Des bruits lui parviennent : des explosions, des cris, le hurlement du fer contre l'acier. Il sent instinctivement que ces bruits sont synonymes de danger et cherche à les éviter, mais quoi qu'il fasse, ils semblent se rapprocher toujours plus. Un groupe de personnes fini par apparaitre et l'attrape. Il comprendra plus tard qu'ils voulaient l'utiliser comme otage afin de focaliser les marines, puisque ce sont eux, qui les attaquent se focalisent sur lui pour pouvoir les prendre à revers. Mais sur le moment, il comprend juste que les pirates viennent de reprendre le contrôle de sa vie. l'un d'entre eux le tient fermement quand ces derniers arrivent. Ils hésitent, puis s’arrêtent. Des discussions s'opèrent pendant que les deux groupes se regardent en chien de faïence. Il remarque alors la dague qui pend à la hanche de l'homme. et voit soudain les choses d'une autre manière. Il sait à quoi sert un couteau, il en a déjà vu en action, y compris sur lui, et avec ce savoir vient, pour la première fois de sa courte vie, un choix. il peut choisir son camp. Alors il choisit. Il attrape la dague et, s'étirant au maximum, la plante sous le menton de son tortionnaire. Il ne réalise pas, sur l'instant, sa chance que l'homme, dans un réflexe, ne lui ait pas tranché la gorge; il ne le réalisera que bien plus tard mais jamais il ne regrettera son choix. l'homme s'effondra sous le regard ahuris de toute l’assemblée, y compris le sien. L'instant s'éternisa puis se brisa lorsqu'il s'enfuit. Alors les forces de l'ordre se mirent immédiatement à faire feu tandis que leurs adversaires, perdus, ne savaient si ils devaient riposter ou le viser lui. les balles leur ôtèrent l’embarras de ce choix, les détonations presque couvertes par le rire énorme et sauvage du commandant des marines. Il se rappelle encore du sentiment de puissance qui l'avait alors envahi.

Bien des années plus tard, il avait fini par reconstituer comment il en était arrivé à cette situation. ses parents travaillaient pour la brigade scientifique, dans un laboratoire secret travaillant sur le développement de nouvelles armes pour la marine. Ils avaient fait le choix de rester et de le garder avec eux, les sorties étant exceptionnelles afin d'éviter que la position ne soit connue. Mais un laboratoire est un endroit dangereux, en particulier pour un enfant jeune qui n'a de cesse de transgresser les règles. Sans doute ses parents auraient-ils dû se résigner et changer d'affectation ou le quitter temporairement. Mais ils ne l'avaient pas fait et il fut un jour victime d'un grave accident. Son état était alors trop grave pour être soigné à l'aide d'une médecine classique et ses parents avaient fait le choix de le cybernétiser pour le sauver. Ils avaient pris pour cela le cyborg le plus proche, un prototype fait pour le combat.
Plusieurs mois plus tard il s'avéra que le secret n'était pas si bien gardé puisqu'un pirate prit le laboratoire d'assaut, faisant mains-mise sur les scientifiques et les inventions. Dans leur esprit tout du moins car les scientifiques, en soldats qu'ils étaient, se battirent jusqu'à la mort ou se suicidèrent. Incapable de comprendre ce qui se passait, il avait été emmené avec les prototypes et les notes, et étudié jusqu'à ce qu'une expédition de l'élite ne viennent récupérer toutes ces armes potentielles, bien trop dangereuses pour être laissées aux mains de pirates, et lui avec.

Il fut alors confié à un orphelinat où il grandit sans faire de vague. Intelligent, mais pas hors-norme, fort mais -aux yeux des autres- humain, il était de ces personnes qui n'ont à priori tellement rien de particulier que l'on finit par les oublier. Tous les six mois, une équipe s'occupait de son cyborg, pour l'améliorer et lui permettre de grandir avec. On expliqua aux autres enfants qu'il avait une maladie très rare, mais qui n'était pas grave et qu'il devait subir des soins. Ce ne fut que vers quinze ans qu'il découvrit le théâtre, où il excella rapidement.A peu près à la même époque, il découvrit le métier de forgeron. Si aucune passion pour la forge ne lui vient alors, il apprit à aimer les lames. C'est ainsi que petit à petit, il commença à dessiner son avenir.

Quand fut devenu majeur, il s'était présenté pour rejoindre le CP5. L'entretien qu'il dû alors passer fut une épreuve pour le moins éprouvante. Il usa et abusa de ses capacités théâtrales, des possibilités que lui offrait son cyborg, notamment avec le fait qu'il avait pu, en la dissimulant à l’intérieur de son bras, emporter une dague. On lui avait fait ensuite passer une série de tests, qu'il avait pour la plupart réussi haut la main. La formation fut dure, les horaires impossibles, mais il s'accrocha. il serait faux de dire qu'il était le meilleur en tout, tant le niveau attendu était élevé et les compétences variées. En fait, il n'y avait que peu de domaine où il excellait réellement. Son atout, car nul ne peut prétendre intégrer les CPs sans des atouts certains, était la polyvalence.

Aucun événement particulièrement marquant n’eut lieu à cette période de sa vie. Celle-ci se résuma alors à du travail physique, de l'étude, des cours de théâtres, de déguisement, d’infiltrations, de psychologie, de manipulation (ce dernier point rendant la tâche particulièrement difficile aux professeurs) ainsi que des travaux pratiques de toutes sortes, de l'infiltration au combat en passant par la pâtisserie. Il fallait pouvoir exceller ou se montrer faussement maladroit dans toutes ses activités. Il y parvient. Quand il eu 20 ans commencèrent les premières missions. Des objectifs simples, en compagnie d'agents chevronnés. Encore une fois il franchit l'épreuve sans paniquer ni hésiter, finissant par obtenir son poste d'agent et attendant maintenant sa première mission.
  [Comptez une trentaine de lignes minimum.]


Test RP
Il profita d'un instant de calme pour se poser. Cette mission était infernal, d'un niveau bien supérieur à tous ce à quoi il avait du faire face. Il devait être partout à la fois, faire attention, agir sur chaque chose sans jamais se montrer. Il soupira en repensant à sa première mission, il n'y avait au fond pas si longtemps, même si cela lui paraissait aujourd'hui une éternité. Un simple contrôle de routine, sans délai impossible, sans risque pour qui que ce soit, sans infiltration délicate...

Persé soupira en reposant le dossier sur la table. Sa première mission. Il l'avait attendu avec impatience, avait été si fier lorsqu'on lui en avait enfin confié une. Un simple contrôle de routine, certe, mais il s'y était attendu. Son coordinateur lui avait demandé d'étudier les maitres d'armes de Shimotsuki, afin de vérifier qu'aucun d'entre eux n'était susceptible de former des pirates. Il lui avait également fait comprendre que si il soupçonnait une filière rebelle, il fallait immédiatement le prévenir, qu'il n'avait pas les moyens de lutter contre eux. Après un petit temps de réflexion, il avait demandé le dossier de l'île, ainsi que ceux des dojos et leurs déclaration fiscal. Il avait attaqué avec enthousiasme les dossiers, sans rien repérer de particulier, puis s'était plongé dans d'harassantes et interminables colonnes de chiffres.

Une première lecture ne lui avait révélé qu'un seul établissement louche, dont, après vérification, le maitre avait été arrêté l'année passée pour fraude fiscal. Il se posa puis se mit un instant à la place d'un maitre d'armes véreux. Que ferait-il pour éviter de se faire prendre ? Un certain nombre de chose, dont la plupart se situerai dans l'organisation. Mais en particulier, il s'efforcerai d'avoir des comptes irréprochables. Il hésita un instant à remettre la relecture au lendemain puis soupira. On était loin des joies de l'action ou des infiltration dont il avait rêvé, mais ce travail de préparation pourrais s'avérer vital par la suite. Autant s'entrainer tout de suite à le faire correctement. Il prend la dernière déclaration de chacun, seul le présent l'intéresse, et les relis.
Deux lectures plus tard, il repose attrape un feuille et prend des notes. Seul cinq ont des comptes impeccables, et aucun ne semble être faussement chaotique. Cette dernière idée lui était venu alors qu'il venait de terminer la première série de vérification et il s'était dépêché de la vérifier. Parmi ces cinq trop parfait, trois appartiennent à des maitres reconnu. Si ils peuvent être coupable, c'est en revanche peu probable. Ceux qui l'intéressent, ce sont les deux autres. Il reprit leurs compte encore une fois, mais cette fois juste quelques anciennes fiches. À condition de ne pas être totalement stupide, personne ne ferait la rupture d'un coup. Le changement s'opérait de façon progressive. Si l'un des deux semblait méticuleux depuis l'ouverture de son dojo, le deuxième n'avait découvert que récemment les joies de l'organisation. Bien sur, cela ne voulait rien dire, n'empêche qu'il allait avoir droit à une enquête approfondis. Il allait récupérer les dossiers sur les cinq malgré tout. Mais demain, ce dit-il baillant.


Deux jours plus tard, il était donc sur l’île. Il déambule au milieu d’un marché modérément animée, mais très bien fournis en termes de couleurs. Un subtil maquillage fait paraitre son visage plus long et ses sourcils plus fournis. Des détails, donc, mais ce genre de détails qui suffisent à empêcher toute personne de le reconnaitre. Ses habits rappellent une personne oscillant entre les classes moyenne et supérieure, et ses mouvements sont calqués sur ces stéréotypes. Tous, autour de lui, lui jettent un regard et l’oubli juste après. Il se plait un instant à imaginer la vie si l’on n’oubliait jamais rien, puis repose son regard sur la foule mouvante qui l’entoure. Les gens valsent autour de lui, sans qu’aucun n’attire son attention. Au hasard d’un reflux, il aperçoit enfin un visage qui lui est devenu familier à force de l’étudier. Maitre Honda est là, à une quinzaine de mètres devant lui. Il s’approche donc et questionne l’un des voisins de l’homme :
Excusez-moi ? Sauriez-vous où je peux trouver Maitre Honda ?
Comme il l’espérait, le bretteur intervient alors :
Je pense être celui que vous cherchez. En quoi puis-je vous être utile jeune homme ?
Persé se présenta alors comme Johann, jeune homme passionné à la recherche de lames pour sa collection. Il se débrouilla pour sympathiser avec le maitre d’arme qui le conduisit dans son dojo pour lui faire admirer sa propre collection, en précisant bien qu’aucune de ses armes n’était à vendre.

Le dojo était un bâtiment simple, mais spacieux. Trois des murs étaient faits de papiers de riz, selon une vielle tradition. Le dernier comprenait des placards, afin de ranger les affaires d’entrainement et un couloir menant à quelques pièces annexes ainsi qu’au bureau du maitre. Ses appartements, en faites.  Le bureau servait d’antichambre au reste de ses appartements dans lesquels il l’invita. Les lames du bretteur étaient dans son salon, précieusement gardés sur des supports ou dans des vitrines. Malgré cela, les armes qu’il lui présenta étaient taillées pour le combat et non pour la parade. Aucune ne présentait des lignes pures ou une garde précieuse. En fait, cette collection ressemblait plutôt à un arsenal comprenant tous les types de sabre afin de s’adapter au mieux à n’importe quelle situation. La qualité allait du moyen au très bon, mais rien n’atteignait l’excellence.

Les deux hommes admirèrent les lames, discutèrent des mérites des différentes techniques de forge, de l’intérêt de la trempe, des forgerons en vue, de ceux qui auraient mérité de l’être et de tout un tas de chose tournant autour de l’escrime. La conversation s’élargie petit à petit, et maitre Honda parla donc à Johann de sa vie et de l’entretient du dojo, et celui-ci lui parla d’une enfance dorée de petite noblesse, vécu comme un enfermement, de sa découverte des lames, du prétexte qu’elles avaient été pour découvrir le monde.

A aucun moment, Persé ne fit une hésitation qui ne soit point voulu par le personnage, à nul instant l’homme qui lui faisait face ne douta de ses dires. Il ne s’était pas rendu compte qu’il fût devenu si bon au cour de son apprentissage. Les mensonges coulent facilement dans sa bouche, tandis que son esprit analyse les paroles, cherche les non-dits, les émotions réprimées avec une efficacité qui l’effraye presque lui-même. Le détour sur l’entretient du dojo avait été voulu. Désormais, il connaissait les horaires des cours, ceux des agents de ménages, les heures de sortie du maitre. Il avait même pu définir quand serai l’inspection. Il commence également à cerner l’homme, et aimerait bien éviter ce qui va suivre, mais ne voit pas comment faire la chose. Bien qu’il y soit entrainé, il sait la chose difficile et préférait l’éviter. Autant la précipiter, elle permettrait d’abréger la conversation, qui n’avait de toute façon plus rien à lui apprendre.

Pour tout dire, si je sais apprécier les lames, je serais bien incapable de les manier. Bien sûr, ma famille est de sang guerrier, mais celui-ci n’a pas servi depuis près d’un siècle et l’on a préféré m’apprendre à danser, une rapière à la main que de manier un sabre
Serait-ce là une manière détourné de me demander une leçon privée ? s’amusa le vieil homme Mais pourquoi pas ? J’ai du temps libre et je fais ce métier par passion
J’aimerais juste avoir quelques bases, cela me permettrait de mieux saisir les facultés des lames, notamment en ce qui concerne les gardes fit-il avec un ton très faussement contrit qui fit rire le vieil homme.

Ils prirent donc chacun un sabre entrainement et le maitre se mit à lui enseigner son art. De son côté, Johann, si il fit montre d’un grand sens de l’équilibre, sans doute dû à ses cours de fleuret, se révéla un élève doué, mais sans plus. Il happait les connaissances mais ses membres frêles l’empêchait de tenir et manier correctement le bokken, pourtant léger.
L’exercice d’une progression en continue est éprouvant. Paraitre faible, s’améliorer régulièrement, alors que les différences de niveau sont à mille lieues de ses facultés réelles, le faire, en plus sous des injonctions donnant des conseils, parfois contradictoires avec tout ce qu’il avait appris. Et pourtant… pourtant, là encore, il ne rencontra aucune difficulté. Faire semblant était devenu si facile, si naturel… Il interrompit l’entrainement au bout d’une heure, prétextant la fatigue. Lui et le vieux maitre discutèrent quelques minutes encore, puis il partit.



De retour à l’hôtel où il était descendu, Persé consigne, codé, ce qu’il avait appris durant la journée, puis prépare le matériel pour la petite expédition très matinal qu’il a prévu. Honda avait laissé échapper qu’il faisait un petit footing dès l’aurore pour se décrasser. Un petit tour de l’île… Il en avait bien pour deux heures. Deux heures dont Persé comptait profiter.
Le soleil se devine encore tous juste, mais le maitre est parti et Persé soulève déjà le tatami pour vérifier la présence d’une trappe. Comme il s’y attend, il n’y a rien. Il en est de même pour les appartements de Honda. Les portes des pièces annexes sont fermées pour la plupart, mais rien ne résiste plus de quelques secondes à son passe partout. Rien, définitivement rien. Honda n’entendrait plus jamais parler de lui.

Un peu plus tard dans la journée, Il se rend chez un autre maitre d’arme, arrivant directement au dojo et prétextant être envoyé par maitre Honda. Pourquoi s’embêter à mentir quand la vérité est encore plus efficace ? Il engage donc la discussion, identifie les points faible, profite d’une nouvelle leçon, d’escrime afin de garder une cohérence dans le cas, improbable, ou quelqu’un s’intéresserait de plus près à lui. Il lui faut cette fois-ci attendre l’ouverture un peu plus longtemps, mais il en profite pour rendre visite au troisième des maitres, sans événement notable.

Reste les deux derniers. Une petite visite sans repérage devra se faire. Impossible, en effet, de continuer à aller discuter en tant que Johann : pourquoi irait-il voir des maitres de secondes zones ?  Il allait donc officiellement partir demain, tandis qu’il restera en réalité, mais dans un autre hôtel, sous un autre nom. Il allait devoir faire confiance à leur dossier. Rien de bien compliqué en l’occurrence : les horaires de leurs cours. Il commence par s’occuper du moins suspect des deux, maitre Chirm.
Lorsque vient le début de la soirée, Persé et là, tandis que le propriétaire de la maison est absent. La porte n’a posé aucun problème, et la maison est plutôt petite. Il commence par un rapide petit tour des lieux. Chirm vit dans ses moyens, rien d’onéreux ici. Vient ensuite une fouille systématique, dans la plus grande discipline. Chaque babiole, chaque tapis, chaque tableau est soulevé (enfin, le seul tableau) avant d’être remis exactement à la même position. Définitivement rien. A l’aube, c’est-à-dire le seul moment de la journée où on peut être à peu près certains qu’il n’y est personne dans le dojo, quelques soit les activités qui y ai lieu. Là encore, tout est parfaitement rangé, et rien ne semble le moins du monde suspect. Persé sourit intérieurement en se disant qu’une telle organisation en était suspecte. Mais si c’était le cas, il s’agissait probablement de contrebande, et ce n’était pas affaire. Pas maintenant.

Restait donc le cas de maitre Hangre. Une petite visite de sa maison ne montra aucune preuve, mais avait déjà de quoi sérieusement intéresser le premier agent du fisc venu. Plutôt quelconque, voir minable, de l’extérieur, l’intérieur était décoré avec gout et prix. En fouillant un peu dans le dojo, il mit la main sur un registre codé, caché dans un coffre, lui-même dissimulé derrière un tableau. Un coffre derrière un tableau… mais où va le monde. En outre, le dojo était construit de telle façon qu’aucune lumière ne pouvait filtrer de la salle d’entrainement. Au moins, l’accès secret était-il caché sous le tatami, et non dans une trappe sous le tapis du bureau. Celui-ci menait dans une grotte discrète, n’offrant d’accès que par la mer. Reste à trouver comment le faire arrêter. Après quelques instants de réflexion, Persé repris le registre et entrepris de le décoder. Comme il s’y attend, le code est basique et est brisé en quelques minutes. Hangre lui fait l’honneur d’accueillir des criminels primé le soir même. Ne le décevons pas.

Jang, responsable de la base, en l’absence du commandant, rentrait dans son bureau après avoir mangé. Mais son bureau, en bordel une demi-heure plus tôt, est maintenant impeccablement rangé avec, au milieu, une lettre qui lui est adressé. Celle-ci lui annonce que, le soir même, Jacko-Rick et Handox, respectivement primé à 1 et 3 millions, suivront un court de sabre de maitre Hangre. Venait ensuite l'emplacement du dojo au cas où il l'ai oublié. Les lettres de délation anonyme, sans être légions, sont tous de même monnaie courante. Le fait que quelqu'un se soit introduit dans son bureau pour la déposer et le range en guise de fioriture l'est moins. Il convoque donc un lieutenant et le charge de descendre chez Hangre.

Quelques jours plus tard, un marin entra dans l'un des pire coupe gorge de l'île. Après quelques échanges verbaux et un don de liquidités, celui-ci appris que le seul maitre d'armes"discret" du coin s'était fait arrêter il y a trois jours de ça, et qu'il allait devoir chercher ailleurs, désolé. En ressortant, le "marin" sourit à la lune. Il en avait terminé.




 
Informations IRL

• Prénom : Personnel
• Age :17
• Aime :les macarons
• N'aime pas : Avoir la flemme (ça m'arrive trop souvent)
• Personnage préféré de One Piece : Zeleph ! Non, sérieusement, Doflamingo
• Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? C’est toujours plus agréable de savoir avec qui on écrit...
• Fait du RP depuis : Le début de l'été
• Disponibilité approximative : Très variable
• Comment avez-vous connu le forum ?
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Dernière édition par Persé le Sam 9 Jan 2016 - 12:38, édité 36 fois
    Salut Persé.

    Des questions, des soucis, lâches les ici ou sur la CB.
    Quand tu auras fini, tu up et un modo viendra te donner ton test RP.

    Du courage et bienvenue sur OPR \o/
    • https://www.onepiece-requiem.net/t12978-fiche-technique-de-loth
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10961-loth-reich-le-marchand-heretique
    Vous pouvez envoyer le test
    (oui, il faut encore que je corrige, mais demain...)
      Salut Persée.

      Impossible de te donner ton test... Enfin, pour un reroll c'est étrange...

      Relis ta pres', tu verras que les découpages ont disparu. Pas de " Physique", ni de "Psychologie", ou encore de "Biographie". Je ne sais pas où commence l'un et où s'arrête l'autre.

      Sans oublier ça aussi.
      • Codes du règlement : (Il y en a deux, un par charte. Mettez-les entre les balises [hide*][/*hide] sans les astérisques.)

      Le fond est en rouge alors si tu pouvais virer le texte en jaune dans le hide, je t'en saurais gré. Une autre couleur stp mais le jaune, ça crève les yeux. Et le vert quelque part dans le texte, ne se voit pas tant que ça.

      Du courage pour la suite ^^
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      Normalement, c'est bon est clair.
        Tuturu~.

        Salut Persé cette fois-ci c'est moi qui passe.

        Et non, non c'est pas bon, mais si tu souhaites poursuivre ta présentation de cette manière, à ta guise. Néanmoins, y'aurait des éléments à peaufiner et vu que tu n'as pas utilisé les blocs à cet effet, on va devoir être plus stricts sur ce que l'on définit réellement comme "descriptions psychologiques et physiques". Donc voici comment on va fonctionner :
        - en rouge ce qui est de la description ;
        - en pas-rouge ce qui n'est pas de la description.

        Description physique a écrit:Je crus apercevoir quelque chose du coin de l'oeil et élargie une des déchirure de l'habit de l'homme. Je ne pensais pas qu'il le regretterait. À travers la plaie, je vis un ensemble de pièce mécaniques scintiller doucement à la lumière des lampes et je retiens jurons. Ce type était un foutu cyborg ! J'attrapais la manche du gars le plus proche pour lui demander d'aller chercher les scientifiques, qui nous accompagnaient justement pour cette raison, avant de vérifier pour la fille. Elle, au moins, y avait échappé. La brigade arriva alors que je finissais mon inspection. Je n'aurais rien pus faire de plus, de toute façon. Je pris quelques secondes pour les regarder après m'être relevé. Tous deux possédait des membres fins et souple et leurs mains n'étaient pas celles de travailleurs. Lui possédait des cheveux blonds et des yeux de glace, tandis qu'elle avait des yeux vert et des cheveux de jais. Je leur trouvaient une certaine ressemblance.

        Le cyborg, d'ailleurs, la brigade s'est fait une joie de le disséquer pièce par pièce. Il est d'un incroyable complexité et fournit sans mode d'emploi. On sait donc qu'il permet de choisir son fonctionnement en fonction de trois caractéristique : La force "hydraulique", la vitesse et la résistance, le tout en pourcentage. Pour l'instant, il faut une à deux minute pour que me cyborg ce réorganise, mais les ingénieurs sont sur qu'ils finiront par améliorer le système suffisament pour que des changements puisse être fait en plein combat. Il a aussi quelques armes ici et là. Des lasers et des lames, principalement. Il ne sait pas encore trop s'en servir par contre.
        Pour ce qui est de l'apparence... Je ne sais pas du tout ce que c'est, mais il a un... truc pour remplacer ça peau. Même couleur, même texture, auto régénérant. Si on ne le vous disez pas, vous seriez incapable de le distinguer d'un humain normal.


        Je repense à ses premiers exercice. Il avait eu un mal fou à ne serait-ce que se lever. Il lui avait fallu trois jours pour réussir à traverser sa chambre en marchant sans tomber. Il en avait été de même pour toute les petites choses. Ce cyborg est non seulement un prototype mais en plus, il n'a été fait que pour le combat. Ce qui signifie que son toucher est moins développé que la normal est la précision de ses gestes  diminué. De quoi rendre la vie au quotidien infernale. Mais il s'accroche.

        Et là si on prend juste ce qu'il y a en rouge, on a pas les 15 lignes nécessaires, donc à revoir.

        Description psychologique a écrit:C'est Persé qui a parlé. J'entend une interrogation dans sa voix. Visiblement, il ne me reconnais pas. Je sens que mon rôle ici va vite se terminer. Au moins, il n'a pas de réaction de peur. Tous le monde répond très poliment à son salut puis un des médecins lui demande à quand remonte son dernier souvenir. La réponse tombe comme un couperet : jamais.

        En fait, de se point de vue là, il est presque effrayant. Il a une volonté d'acier et va toujours tous faire pour l'atteindre. Le meilleur exemple est son corps de métal. Il refusait de lui obéir, l'entravant dans ses mouvement au point que, comme je l'ai dit, il ne parvenait pas à marcher. Aujourd'hui, si je devais l'affronter, mes chances de victoires seraient très mince.
        Maintenant que j'y repense, je ne l'ai jamais entendu monter le ton. Ce qui ne veut pas dire que je ne l'ai jamais vu en colère pour autant. Mais elle se présente sous la forme d'une rage froide qui a pu allée jusqu'à me donner l'impression que la température de la pièce descende brutalement de dix degrés.
        À côté de ça, il est ouvert et volontaire. J'ai cependant parfois l'impression que ce n'est pas très naturel tant, à certains moments, il recherche la solitude. Et pourtant, je ne peux m'empêcher de me demander : Il voulait vaincre ce corps de fer qui lui résistait, et il l'a vaincu. Que ce passera-t-il lorsqu'il aura retrouvé la mémoire ?

        Et idem.

        Alors tu as deux solutions :
        - Soit tu t'appliques à refaire tes descriptions à part, en signifiant de n'importe quelle manière que tu veux, avec ou sans code, en racontant des petites histoires, en ouvrant une lettre, en lui faisant promener son chien pour qu'il aille faire ses besoins dans la rue... peu importe, que tu mettes bien en évidence les deux descriptions dans deux blocs séparés de la biographie ;
        - Soit tu épaissis tes descriptions "pures" pour que ça fasse le minimum requis, mais tu perdras des points sur ta notation, je te le dis d'avance, car c'est très mal agencé.

        N'hésite pas à te relire avant de demander ton test RP aussi... enfin, tu le fais, tu le fais pas, c'est toi qui vois.

        Et puis euh, au moins mets ça entre le début et la fin de ton (tes avec de la chance) blocs :
        Code:
        <div class="fiche_titre">Description/Biographie/Test RP</div><div class="fiche_desc">
        Ta description/bio/test RP.
        </div>
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        • https://www.onepiece-requiem.net/t10652-a-sweetsong-ou-l-effet-papillon-100-fini
        Tuturu~ !

        Salut Persé, ça avance cette prez V2 ?
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        Ben... Je sais ce que je veux dire mais je n'ai pas trop d'inspiration sur la forme, là.
        Mais je ne vous oublie pas, c'est juste un moment de flottement ^^
          Tuturu~ !

          Salut Persé, t'y arrives ?
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          Pas vraiment plus, mais comme dis hier dans le chat, "JE JURE SOLENNELLEMENT QUE MA PRÉSENTATION SERA TERMINÉE D'ICI LA FIN DES VACANCES"
          Voila
            Hop Persé !

            Des nouvelles ?
            • https://www.onepiece-requiem.net/t13335-fichier-de-l-agent-skull
            • https://www.onepiece-requiem.net/t13245-agent-bjorn-skullson
            je rebosse un peu sur le bio, je corrige, et c'est bon
              J'espère que celui-ci vous conviendra mieux^^
              j'attends donc mon test RP et vous remercie pour avoir bien voulu me supporter incline
                Tuturu~ !

                Salut Persé, n'oublie pas de mettre un avatar dès que tu peux;

                Pour ton test RP, le voici, le voilà :

                Ah, ta première mission sur le terrain, tu t'en souviens encore comme si c'était hier, gravée dans ton cerveau ou bien dans ton disque-dur. Elle n'avait pourtant rien d'extraordinaire ou d'incroyable, c'était un simple contrôle de routine, mais tu l'avais pris très à cœur et il est peu probable que tu l'oublies un jour. Envoyé à Shimotsuki pour vérifier qu'aucun dojo du coin ne forme des pirates ou des criminels dans l'ombre, tu avais finalement réussi à débusquer un maître en arts martiaux douteux gérant une boutique en apparence trop honnête pour être vraie. Raconte-nous comment tu en es arrivé à mettre le bonhomme derrière les barreaux, ce qui t'a d'ailleurs valu de recevoir les premières félicitations de ton Coordinateur.
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                Tuturu~ !

                Salut Persé, tu t'en sors ?
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                Ça devrais arriver sous peu (de jours)
                  Eh bien voilà. C'est fait. J'attend vos avis.
                    Tuturu~ !

                    Salut Persé, je passe donc pour ton premier avis. Le résultat, en somme, est plutôt mitigé : y'a du bon et y'a du mauvais. J'essayerai d'être le plus lucide possible à ce propos. Tu connais les bails, alors on peut y aller.

                    ♣ Point forme :
                    Les relectures ont aidé pour les descriptions et la biographie, mais malgré tout il y a tout de même pas mal d'erreurs dans le test RP. Au programme : beaucoup d'erreurs d'accords, des erreurs de conjugaison, des étourderies et des oublis à la pelle. Côté syntaxe : le sempiternel changement de temps de narration, les passés simples et présents qui s'alternent et l'imparfait et plus-que-parfait qui ne sont pas toujours bien utilisés.

                    Voici une liste non-exhaustive d'erreurs que j'ai répertorié dans ta présentation, il y en a plein d'autres et surtout dans ton test RP :
                    • "Ses cheveux couleur sont de nuits, "
                    • "ses cheveux et yeux sont effectivement noirs et bleus"
                    • "ne le faites pas"
                    • "ces caractéristiques sont maximisées"
                    • "l'homme moyen basique/en général/lambda comme un outil"
                    • "De l'eau rougie"
                    • "À chaque goutte qu'ils perdent, l'un de leurs rêves se fane"
                    • "aussi loin qu'il le peut"
                    • "il n'as nulle part où aller"
                    • "Un groupe de personnes finit"
                    • "afin de focaliser les marines, puisque ce sont eux, qui les attaquent se focalisent sur lui pour pouvoir les prendre à revers" - ???

                    Du coup voilà, j'ai vu des trucs assez gros dans ton Test RP que je ne relèverai pas non plus que tu pourrais facilement éviter en te relisant. Pour revenir sur ta syntaxe puisque c'est le point sur lequel je préfère m'attarder le plus : déjà, essaye de garder un même temps de narration, c'est à dire passé simple ou présent, mais pas les deux. Ensuite, n'essaye pas de surcharger ton texte avec de la stylistique et des arabesques littéraires car si c'est mal fait, ça alourdit totalement la lecture et c'est vraiment pas top. Utilise des mots simples, varie ton vocabulaire autant que tu le peux et fais des phrases courtes. Focalise toi là-dessus, le reste n'est que secondaire et au fur et à mesure que tu écriras et liras, tu feras moins d'erreurs, c'est certain. N'oublie pas de prendre en compte les remarques que te font les personnes qui viendront corriger tes RPs aussi, c'est très important.

                    ♣ Point fond :
                    Alors, pour la biographie notamment, tu as choisi délibérément de rester sur un personnage avec un passé plutôt flou, des parents disparus très tôt et un corps cyborg constituant l'unique moyen de sauver le gamin. Ca, ça colle, mais il aurait fallu plus de détails, il aurait vraiment fallu s'attarder sur ce qu'était la vie de Persé avant sa robotisation, sur sa relation avec ses parents. Là, c'est vide, creux, sans âme. Mais du coup on continue et on tombe sur le fait qu'il s'est fait kidnapper par un pirate qui a liquidé tous les scientifiques et a fait des recherches sur les cyborgs et autres armes du coin. Bon, déjà où est-ce que cela a eu lieu pour que le GM n'intervienne qu'aussi tard ? Non car là, on parle d'un pirate (ou bien d'un équipage, je suppose, mais c'est pas figuré du coup je m'en tiens à ce qui est écrit) qui tient une île de scientifiques et fait des recherches sur leurs expériences. Un pirate =/= un scientifique, encore il les aurait kidnappé eux-aussi, je dis pas... mais il les a tous tués ou bien ils se sont suicidés !! Du coup à part se barrer avec le matos avant qu'il soit trop tard, je dis pas, mais rester sur l'île sans pouvoir faire quoi que ce soit avec les engins, bah j'adhère pas.

                    Une autre incohérence qu'il faut bien distinguer : c'est pas les cyborg faits pour le combat qui manquent et y'a rien qui fait de Persé un cyborg spécial, enfant qu'il est, qui plus est. Entre les pacifista, les types avec des greffes sur tout le corps, les types avec des cœurs énergétiques, on peut dire que Persé et son enveloppe robot/nerfs ben il nécessite pas de prendre autant de risques, surtout que c'est juste un gosse et je vois pas trop ce qu'on peut en faire, à contrario des armes dont tu parles dans ta présentation qui se trouvent dans le laboratoire et que convoite le pirate. Puis vu l'importance qu'ils consacrent à ton personnage en le prenant en otage sans vraiment y faire gaffe, pour pas se faire tirer dessus par les Marines d'élite bah... autant dire qu'ils s'en foutent en fait. Du coup par la suite Persé est ramené à la réalité avec les Marines qui le déposent dans un orphelinat. Là tout baigne, sauf le moment où tu dis que les enfants le voient comme un gamin normal et que, juste après, il doit subir des opérations pour ajuster ses greffes. Oui, non, en fait c'est probablement parti d'un bon sentiment ce-dernier point, mais soit tu l'abordes et fais un paragraphe entier et détaillé dessus, soit tu en parles pas. Là on se retrouve avec un entre-deux qui pose souci et fait très gros, surtout lorsque les types dans un orphelinat ils sont pas super équipés pour faire ce genre de trucs et que les Marines bah... ils en ont rien à fiche.

                    Par rapport au test RP, je suis un peu déçu. Je m'attendais à une mission sur le terrain dès le début. En soi, enquêter avec les papiers des bureaux, c'est pas une bête idée, mais c'est plutôt contradictoire avec tout l'intérêt de la mission. Y'a des bureaucrates au CP pour chercher et fournir les éléments des missions des agents, du coup toute ta phase "paperasse" elle pourrait être skippée, surtout qu'elle apporte rien, c'est du remplissage. Au final, dans tous les cas, Persé va voir les cinq types et s'attarde plus longuement sur le premier qui a rien à se reprocher que le dernier qui est coupable. Là, la facilité avec laquelle il s'introduit, fouille et laisse tout comme c'était avant, c'est déconcertant et dommageable. Aucun agent n'est parfait et tout le monde fait des erreurs, même si elles sont pas forcément visibles et on en fait pas à chaque fois. En revanche, aller chez trois type à des horaires où l'on suspecte qu'il n'y ait personne, qu'il n'y ait personne comme prévu, que l'on fouille soigneusement et soit sûr qu'il n'y a rien de bizarre, bah c'est grossier, encore une fois. J'aurais encore préféré que ton personnage se cantonne à un seul gars ou bien que tu passes toute cette partie pour t'atteler principalement à l'enquête.

                    La fin du test est totalement finie à l'arrache : on dirait que d'un coup tu te rappelles que ton enquête est basée sur le fait qu'un type entraine des criminels et du coup tu expédies tout ça vite fait bien fait. La situation finale est totalement floue et absolument pas logique, j'y ai d'ailleurs pas compris grand chose et vu que ton perso se fait passer pour un autre, bah à la fin j'ai plus su qui était qui, notamment sur la dernière phrase. Est-ce que les Marines ont tendu un piège au type du dojo ? Ou bien aux pirates qu'il formait illégalement ? Ou encore est-ce que tu as juste été voir si la pancarte sur la porte était retournée avec le fameux "Fermé pour liquidation judiciaire" marqué dessus ? Bref, la quête était plutôt complète, avec du recul, et j'aurais préféré que tu ne t'axes uniquement que sur un seul suspect, deux tout au plus, et commences directement sur Shimotsuki. Non sans mentionner d'ailleurs le fait que les QG des CPs se trouvent à Marie-Joie et que ça fait pas deux jours de bateau de là-bas à Shimotsuki.

                    Pour donner un avis global sur le fond, c'est brouillon et flou, avec des trous immenses qui ne demandent qu'à être comblés, avec une facilité que j'espère ne pas retrouver dans tes RPs et une maîtrise assez plate du personnage, même s'il se pose souvent des questions et semble doté d'une conscience... à partir du Test RP uniquement car dans la bio, ça pourrait aussi bien être un fantôme ou bien un PNJ catatonique nommé Billy.

                    ♣ Du coup au niveau des dorikis, je note malgré tout l'effort que tu as pu faire, le fait que tu es venu vers moi pour savoir s'il y avait de grosses incohérences à modifier avant de demander ton test RP. Alors oui, il y en avait et je t'avais donné des tas de pistes à développer, malheureusement tu n'as pas su les développer assez et ça donne un rendu opaque et inachevé.

                    Du coup je partirais sur un 550D pour ma part, en mon âme et conscience.
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                    Hop Persé !

                    Je passe pour le second avis, et il sera assez bref étant donné qu'Anna a bien développé et résumé ma pensée. Donc je vais volontairement occulter la forme puisqu'elle a déjà été traitée.

                    Côté descriptions :

                    Outre le fait qu'elles soient minimalistes et loin d'être originales, le job est fait, mais il y a en plus quelques maladresses au niveau de la forme et quelques incohérences au niveau du fond.
                    Dans la description physique, j'ai plus l'impression que tu décris un robot qu'un cyborg. La différence peut parfois être minime mais elle est très important : un robot n'est pas créé à partir d'un corps et n'est pas doué de conscience. Un robot, ce n'est qu'un tas de ferraille qui ne fait rien si n'est pas programmé pour. Un cyborg ne peut être qu'un cerveau dans une boite de conserve, il peut suivre des ordres aussi « bêtement » qu'un robot, mais ce n'est pas un robot (car même si sa conscience est entravée, elle est tout de même présente ; et surtout, son corps métallique a été formé autour d'un morceau organique). Comme la « commande vocale » c'est un peu maladroit. Il ne s'agit que d'un ordre.
                    Heureusement d'ailleurs qu'il y a la description psychologique pour prouver le contraire.

                    Côté biographie :

                    Je trouve que parfois tu uses de facilité : la raison de son état, le coup des pirates etc. Ensuite, je n'ai pas trop aimé la façon dont se déroule la biographie. C'était clairement décousu, pas très fluide ni même logique. La vie a un sens, du passé jusqu'au futur en passant par l'instant présent, et je pense qu'il aurait été bon de respecter cet ordre.

                    Côté test RP, ça va être très rapide : je suis entièrement d'accord avec Anna. Y'a de l'idée, mais c'est mal traité et à la fin vite expédié.
                    En général, le test RP peut montrer qu'un joueur n'est pas à l'aise avec l'exercice que demande la présentation mais là, ça confirmait ce que les descriptions et la biographie amorçaient : c'est flou, brouillon et bordélique. Ne tombe pas dans la facilité ni dans la rapidité. Prends le temps de poser les choses et de les développer sans t'encombrer de l'inutile.

                    ---

                    Au final, il y a pas mal de lacunes qu'il te faudra combler pour bétonner ton personnage et il faudra impérativement te relire, il y a en a fortement besoin.

                    Pour ma part, ça fera du 450 dorikis, donc une moyenne de 500 dorikis pour commencer tes aventures.

                    Bon jeu ! o/
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