Jour I, 18h30.
Après de longue heures de navigation à l'aveugle, Genkishi avait finit par apercevoir l'île et s'était donc mit à ramer désespéramment afin d'y arriver. Sa barque entrait maintenant dans le port du village, le seul visible depuis la mer. L'île était après tout relativement petite de ce qu'il avait pu voir, et faire le tour du propriétaire ne devait pas excéder trois jours environ.
Une fois arrêté au port, il amarra sa barque en l'accrochant avec une corde, reliant le bateau et le quais de bois sur pilotis. Il y avait pas mal de monde à cette heure-ci, et Genkishi remarqua que la place plus loin était plutôt animée, malgré le fait qu'il fasse pratiquement nuit.
Il se dirigea alors vers la grand place, source des bruits, et fût ravit de comprendre que c'était encore l'heure d'aller au marché, qui durait apparemment toute la journée jusqu'à 22h00 si il en croyait les affiches présente un peu partout autour de l'événement.
- Génial ! Je vais pouvoir trouver à manger ! s'exclama t-il.
Il se dirigea alors vers un stand de crêpes, et alors qu'il s'apprêtait à passer commande, son porte-monnaie vide le rappela à l'ordre. Quel calvaire ! Il mourrait de faim depuis des heures, et au moment de trouver des vivres, il ne pouvait les acheter.
Il regarda alors autour de lui, puis subtilisa une crêpe non garnie du stand d'un vieil homme qui regardait ailleurs, trop occupé à vendre ses produits. Le jeune homme s'éloigna ensuite et alors qu'il prenait le détour d'une rue, un homme face à lui, plaça un sabre sous sa gorge et dit calmement :
- Je ne savais pas que les touristes étaient autorisés à voler.
Genkishi le fixa sans dire mots, lâchant presque sa crêpe. Il répondit ensuite :
- Désolé ! Mais je meurs de faim... Je paierais quand j'aurais de quoi !
Le vieillard, car oui, la personne se trouvant face à lui était plutôt vieille, rengaina son sabre et prit Genkishi par le col, le tirant vers un endroit éloigné de la ville. Après quelques minutes de marche, le pauvre prisonnier tenta de se défaire de son emprise mais le vieux le fit tomber au sol.
- On se calme la jeunesse ! Je te lâcherais quand on sera arrivé à Kawai.
Genkishi se contenta donc d'admirer le paysage tandis qu'il se faisait traîner par un vieil homme, qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Le chemin qu'ils avaient prit était peu praticable, et bientôt, ils commençaient à gravir des marches, à flanc de montagne. D'après la boue qui s'accrochait à ses doigts de pieds, il avait plu il n'y a pas longtemps.
Après de longues minutes de marche sans dire un mot, ils arrivèrent dans un petit village retiré, entouré de champs. Il se trouvait sur un plateau montagnard, et il y faisait apparemment bon vivre. La nuit venait de tomber, et les gens semblaient rentrer chez eux.
- Bien petit, je vais t'amener à mon école, tu pourras te restaurer et te reposer.
Le jeune homme fit un peu la moue, se demandant un instant si il pouvait lui faire confiance, mais, après réflexion, il n'avait pas de meilleurs plans que celui-ci. Ils arrivèrent finalement en face d'un grand bâtiment à l'architecture travaillée et typée asiatique, et le vieillard ouvrit la grille.
- Bienvenue à l'école du sabre fin de Maître Chun ! Pour ce qui est du maître, c'est moi, Chun.
En guise de réponse, le "prisonnier" se frotta l'arrière du crâne et répondit :
- Ah... Bah moi c'est Genkishi ! Et, merci de votre hospitalité.
Ils entrèrent donc et le vieillard amena de quoi manger et boire. Ils prirent donc le dîner, pour qu'ensuite le vieux l'emmène à une chambre.
- Bonne nuit, nous parlerons de votre cas demain. dit-il en fermant la porte coulissante à double tour.
Dans quelle histoire Genkishi s'était-il encore fourré ? Il n'en avais pas la moindre idée...
Après de longue heures de navigation à l'aveugle, Genkishi avait finit par apercevoir l'île et s'était donc mit à ramer désespéramment afin d'y arriver. Sa barque entrait maintenant dans le port du village, le seul visible depuis la mer. L'île était après tout relativement petite de ce qu'il avait pu voir, et faire le tour du propriétaire ne devait pas excéder trois jours environ.
Une fois arrêté au port, il amarra sa barque en l'accrochant avec une corde, reliant le bateau et le quais de bois sur pilotis. Il y avait pas mal de monde à cette heure-ci, et Genkishi remarqua que la place plus loin était plutôt animée, malgré le fait qu'il fasse pratiquement nuit.
Il se dirigea alors vers la grand place, source des bruits, et fût ravit de comprendre que c'était encore l'heure d'aller au marché, qui durait apparemment toute la journée jusqu'à 22h00 si il en croyait les affiches présente un peu partout autour de l'événement.
- Génial ! Je vais pouvoir trouver à manger ! s'exclama t-il.
Il se dirigea alors vers un stand de crêpes, et alors qu'il s'apprêtait à passer commande, son porte-monnaie vide le rappela à l'ordre. Quel calvaire ! Il mourrait de faim depuis des heures, et au moment de trouver des vivres, il ne pouvait les acheter.
Il regarda alors autour de lui, puis subtilisa une crêpe non garnie du stand d'un vieil homme qui regardait ailleurs, trop occupé à vendre ses produits. Le jeune homme s'éloigna ensuite et alors qu'il prenait le détour d'une rue, un homme face à lui, plaça un sabre sous sa gorge et dit calmement :
- Je ne savais pas que les touristes étaient autorisés à voler.
Genkishi le fixa sans dire mots, lâchant presque sa crêpe. Il répondit ensuite :
- Désolé ! Mais je meurs de faim... Je paierais quand j'aurais de quoi !
Le vieillard, car oui, la personne se trouvant face à lui était plutôt vieille, rengaina son sabre et prit Genkishi par le col, le tirant vers un endroit éloigné de la ville. Après quelques minutes de marche, le pauvre prisonnier tenta de se défaire de son emprise mais le vieux le fit tomber au sol.
- On se calme la jeunesse ! Je te lâcherais quand on sera arrivé à Kawai.
Genkishi se contenta donc d'admirer le paysage tandis qu'il se faisait traîner par un vieil homme, qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Le chemin qu'ils avaient prit était peu praticable, et bientôt, ils commençaient à gravir des marches, à flanc de montagne. D'après la boue qui s'accrochait à ses doigts de pieds, il avait plu il n'y a pas longtemps.
Après de longues minutes de marche sans dire un mot, ils arrivèrent dans un petit village retiré, entouré de champs. Il se trouvait sur un plateau montagnard, et il y faisait apparemment bon vivre. La nuit venait de tomber, et les gens semblaient rentrer chez eux.
- Bien petit, je vais t'amener à mon école, tu pourras te restaurer et te reposer.
Le jeune homme fit un peu la moue, se demandant un instant si il pouvait lui faire confiance, mais, après réflexion, il n'avait pas de meilleurs plans que celui-ci. Ils arrivèrent finalement en face d'un grand bâtiment à l'architecture travaillée et typée asiatique, et le vieillard ouvrit la grille.
- Bienvenue à l'école du sabre fin de Maître Chun ! Pour ce qui est du maître, c'est moi, Chun.
En guise de réponse, le "prisonnier" se frotta l'arrière du crâne et répondit :
- Ah... Bah moi c'est Genkishi ! Et, merci de votre hospitalité.
Ils entrèrent donc et le vieillard amena de quoi manger et boire. Ils prirent donc le dîner, pour qu'ensuite le vieux l'emmène à une chambre.
- Bonne nuit, nous parlerons de votre cas demain. dit-il en fermant la porte coulissante à double tour.
Dans quelle histoire Genkishi s'était-il encore fourré ? Il n'en avais pas la moindre idée...