J'ai mal à la tête. Je me lève encore endolorit par ce qui vient de se produire. Une bataille, une de plus. Moi contre le monde, moi et mes fidèles pionniers de la mer. D'ailleurs ou sont-ils ces visages qui composent mon équipage? Je les ai oublié au fur et à mesure, mettre une tête sur chaque péon qui compose votre équipage est sans doute le devoir de chaque capitaine mais j'échappe à cette règle. En tout cas une chose est certaine j'ai mal aux bras, à la tête et j'ai des fourmis dans la jambe gauche. Je suis seule et c'est pas forcément une bonne chose. Menteuse est encore sur moi, j'ai une arme. Si j'étais un homme je dirai que je suis avec ma bite et mon couteau contre un environnement hostile. Ma première pensée est à destination de Clore Azur et Arakna. Ces mômes c'est un peu ma vie en ce moment, pas que j'ai l'instinct maternel dans les veines mais ça va faire un moment qu'elles sont avec moi ces gosses. Ma seconde pensée c'pour l'autre Alia de mes deux qui depuis que je l'ai arrachée à sa vie de putain de Las Camp officie en tant que nounou des trois chipies précédemment énoncés. Je me sens un peu mal à l'aise de pas passer plus de temps avec elles. Mais le soucis c'est que des nouvelles têtes j'en côtoie tous les jours. C'est pas une excuse mais c'est tout comme, j'espère que ces têtes de pioches sont encore en bonne état.
Mais d'abord faut trouver l'endroit dans lequel j'ai créché, j'ai plus de souvenir depuis hier soir dans la tempête. Le navire avait frôlé une petite île pratiquement vierge d'après la vigie. Et puis les vagues ont submergés la proue et je suis tombée comme une fiotte dans l'eau. Ensuite plus rien. C'est étrange les seuls blackouts que je connaisse c'est après une murge trop sévère. Putain n'empêche j'ai vraiment mal, je suis encore en entier pourtant. Qu'est ce que ferait un mec livré à lui même sur une île déserte? Il se tuerait probablement, mais j'ai encore envie de vivre un bout de temps. Alors en traînant des pieds je décide d'explorer ce nouveau monde qui se découvre tandis que je coupe les branchages dans une petite foret sauvage. C'est quand même dingue dans ce monde, des îles vierges c'est censés pousser autant que des cheveux sur le crane d'un chauve et pourtant. Et pourtant il faut croire que non, en tout cas si il y a âme qui vive dans le coin elle se cache autant que la virginité dans un bordel de Las Camp ou que le respect sur Amerzone.
La faune se fait discrète et la flore tout autant. Difficile de décrire cette île sans utiliser les adjectifs, vide et banale. Et le destin m'a apprit que c'est les choses deviennent trop communes que l'originalité surgit vous prenant à la gorge avant que vous ne la chassiez à grand coups de pieds dans le derche à la mode de chez nous.
-Hé les filles z'êtes sur que vous avez vu quelqu'un sur la plage?
-J'ai vu quelqu'un! Susane dit quelque chose!
-A partir du moment Aliénor ou tu crois te faire attaquer à chaque fois que tu dors j'ai le droit de douter et de rejoindre le point de vue de Amivia...
-Il est partit ou le poing?
-Ce que veux dire Susane cheffe c'est qu'elle est d'accord avec vous...
-Merci Luna t'es vraiment la meilleure!
C'est encore ces conneries? Des mioches et des plus âgées, je croyais être seule je me trompe. Tapis dans les fourrés j'observe le groupe qui se montre finalement. Suis je la panthère ou la biche dans cette histoire? Elles ratissent les environs, et aucune ne semble vouloir se séparer de ses camarades. Et j'ai encore mal bordel, faut que je me repose un petit peu. Juste un instant...
Je me lève, en transe, si je dors pas rapidement je vais caner et caner comme une conne c'est con. Très con. Je néglige le silence et la discrétion je m'en balance allègrement, elles me veulent? Je sais même pas qui c'est et j'espère que c'est réciproque. Je trouve un rocher. Sacré rocher avec du limon dessus, ça fera coussin.
Je n'entend que trop tard des bruits de pas.
Black out.
Mais d'abord faut trouver l'endroit dans lequel j'ai créché, j'ai plus de souvenir depuis hier soir dans la tempête. Le navire avait frôlé une petite île pratiquement vierge d'après la vigie. Et puis les vagues ont submergés la proue et je suis tombée comme une fiotte dans l'eau. Ensuite plus rien. C'est étrange les seuls blackouts que je connaisse c'est après une murge trop sévère. Putain n'empêche j'ai vraiment mal, je suis encore en entier pourtant. Qu'est ce que ferait un mec livré à lui même sur une île déserte? Il se tuerait probablement, mais j'ai encore envie de vivre un bout de temps. Alors en traînant des pieds je décide d'explorer ce nouveau monde qui se découvre tandis que je coupe les branchages dans une petite foret sauvage. C'est quand même dingue dans ce monde, des îles vierges c'est censés pousser autant que des cheveux sur le crane d'un chauve et pourtant. Et pourtant il faut croire que non, en tout cas si il y a âme qui vive dans le coin elle se cache autant que la virginité dans un bordel de Las Camp ou que le respect sur Amerzone.
La faune se fait discrète et la flore tout autant. Difficile de décrire cette île sans utiliser les adjectifs, vide et banale. Et le destin m'a apprit que c'est les choses deviennent trop communes que l'originalité surgit vous prenant à la gorge avant que vous ne la chassiez à grand coups de pieds dans le derche à la mode de chez nous.
-Hé les filles z'êtes sur que vous avez vu quelqu'un sur la plage?
-J'ai vu quelqu'un! Susane dit quelque chose!
-A partir du moment Aliénor ou tu crois te faire attaquer à chaque fois que tu dors j'ai le droit de douter et de rejoindre le point de vue de Amivia...
-Il est partit ou le poing?
-Ce que veux dire Susane cheffe c'est qu'elle est d'accord avec vous...
-Merci Luna t'es vraiment la meilleure!
C'est encore ces conneries? Des mioches et des plus âgées, je croyais être seule je me trompe. Tapis dans les fourrés j'observe le groupe qui se montre finalement. Suis je la panthère ou la biche dans cette histoire? Elles ratissent les environs, et aucune ne semble vouloir se séparer de ses camarades. Et j'ai encore mal bordel, faut que je me repose un petit peu. Juste un instant...
Je me lève, en transe, si je dors pas rapidement je vais caner et caner comme une conne c'est con. Très con. Je néglige le silence et la discrétion je m'en balance allègrement, elles me veulent? Je sais même pas qui c'est et j'espère que c'est réciproque. Je trouve un rocher. Sacré rocher avec du limon dessus, ça fera coussin.
Je n'entend que trop tard des bruits de pas.
Black out.