D'Arbogio Verón
• Pseudonyme : -
• Age : 35
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Joueur
• Groupe : Chasseur de prime
• Age : 35
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Joueur
• Groupe : Chasseur de prime
• But : Éponger ses dettes. Dans l'action.
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Un art martial type « brawler » (pour les familiers des rpgs)
• Équipement : Quelques chemises et costumes, un poing américain ou gants renforcés, un pistolet (chargé si possible)
• Parrain : -
• Ce compte est-il un DC ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? -
• Codes du règlement :
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Un art martial type « brawler » (pour les familiers des rpgs)
• Équipement : Quelques chemises et costumes, un poing américain ou gants renforcés, un pistolet (chargé si possible)
• Parrain : -
• Ce compte est-il un DC ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? -
• Codes du règlement :
Description Physique
C'est en grande partie grâce à sa carrure imposante que Verón peut justifier d'avoir encore ses deux mains, des jambes en bon état, et un visage sans cicatrices. D'un bon mètre quatre-vingt six et d'un solide cent-onze kilos, notre protagoniste fait partie de cette catégorie de personnes dont la génétique à octroyé à la naissance une apparente supériorité physique.
Encore que… Il existe tant de constitutions diverses, en ce monde, que cela peut sembler, en comparaison de certains phénomènes, n'être avantage décidément que circonstanciel.
Et pourtant, sa carrure massive et ses avants-bras puissants lui ont permis, par la simple intimidation, d'éviter de fâcheux écarts qui l'auraient sans doute bien incommodé si ses interlocuteurs s'étaient trouvés en face d'un homme moins charpenté.
Il ne vous le dira pas, mais il a pourtant une cicatrice assez marquée au côté droit de l'abdomen. On ne peut pas échapper à tout impunément.
Les traits de son visage sont marqués et durs, des arcades sourcilières assez marquées. une mâchoire assez prononcée, le nez droit, le regard brun et souvent vif. Ses cheveux bruns, il les coiffe en une longue frange ramenée sur le côté droit, sans pour autant vouloir cacher son visage. Il n'est pas rare qu'il ramène ses cheveux en arrière d'un coup de gomina.
Verón porte la moustache et souvent une fine barbe ou un petit bouc l'accompagnant.
Refusant de négliger l'élégance, qui s'avère salutaire dans bien des relations, notre ami porte toujours la chemise, blanche la plupart du temps, accompagné d'un gilet, d'une cravate, d'une veste et d'un pantalon bien coupé, costume ajusté à sa taille. En dehors des mondanités, on l'aperçoit en général vêtu simplement d'une chemise, d'un pantalon uni et de chaussures plus pratiques.
Encore que… Il existe tant de constitutions diverses, en ce monde, que cela peut sembler, en comparaison de certains phénomènes, n'être avantage décidément que circonstanciel.
Et pourtant, sa carrure massive et ses avants-bras puissants lui ont permis, par la simple intimidation, d'éviter de fâcheux écarts qui l'auraient sans doute bien incommodé si ses interlocuteurs s'étaient trouvés en face d'un homme moins charpenté.
Il ne vous le dira pas, mais il a pourtant une cicatrice assez marquée au côté droit de l'abdomen. On ne peut pas échapper à tout impunément.
Les traits de son visage sont marqués et durs, des arcades sourcilières assez marquées. une mâchoire assez prononcée, le nez droit, le regard brun et souvent vif. Ses cheveux bruns, il les coiffe en une longue frange ramenée sur le côté droit, sans pour autant vouloir cacher son visage. Il n'est pas rare qu'il ramène ses cheveux en arrière d'un coup de gomina.
Verón porte la moustache et souvent une fine barbe ou un petit bouc l'accompagnant.
Refusant de négliger l'élégance, qui s'avère salutaire dans bien des relations, notre ami porte toujours la chemise, blanche la plupart du temps, accompagné d'un gilet, d'une cravate, d'une veste et d'un pantalon bien coupé, costume ajusté à sa taille. En dehors des mondanités, on l'aperçoit en général vêtu simplement d'une chemise, d'un pantalon uni et de chaussures plus pratiques.
Description Psychologique
Verón peut intimider au premier abord, mais il s'efforce toujours d'être aimable, et si possible, de garder de bonnes relations avec son entourage. Tout à fait conscient de sa position dans le milieu au sein duquel il évolue, il essayera la plupart du temps de ne pas se mettre en situation inconfortable, bien qu'il sache qu'il ne peut raisonner les irraisonnables : s'il sait qu'il y aura du grabuge, il sera le premier à frapper.
Que vous le croisiez en dehors ou pendant ses histoires de jeux et d'affaires, il ne rechignera pas à vous faire la conversation sur la plupart des sujets que l'être humain affectionne : les plaisirs de la vie, les divertissements de qualité (« Bien entendu, que boire une bouteille de rhum par jour ne peut que vous remettre d'aplomb ! »), la bonne compagnie…
Issu d'un milieu plutôt aisé, que son confort ne parvient guère à satisfaire, il n'a jamais été intéressé par de grandes carrières, seulement par l'excitation et l'adrénaline de moments brefs, que l'on cherche toujours à revivre. Toutes ses ressources, ils les a jouées et rejouées à toutes les martingales imaginables, les affaires potentiellement lucratives… Pour l'argent en lui-même ? Oui, tous les hommes sont avares, bien entendu, mais l'argent n'est qu'un stimulant comme un autre. Souvent, il s'est retrouvé débiteur et s'en est sorti par chance, par un bon arrangement, ou par le coup de poing.
C'est le risque qu'il aime d'abord, et ensuite le gain.
C'est pourtant une affliction dont il se passerait bien. Qui ne préférerait pas être capable de se contenter de ce qu'il a ? Mais voilà, il y a des connexions neuronales qui en ont décidé autrement.
Cependant, Verón méprise l'indécision et les demi-mesures : ce n'est pas parce qu'il aime le risque qu'il se met volontairement des bâtons dans les roues. Face un objectif précis (et attirant), c'est sans scrupules et droit au but qu'il agira.
Que vous le croisiez en dehors ou pendant ses histoires de jeux et d'affaires, il ne rechignera pas à vous faire la conversation sur la plupart des sujets que l'être humain affectionne : les plaisirs de la vie, les divertissements de qualité (« Bien entendu, que boire une bouteille de rhum par jour ne peut que vous remettre d'aplomb ! »), la bonne compagnie…
Issu d'un milieu plutôt aisé, que son confort ne parvient guère à satisfaire, il n'a jamais été intéressé par de grandes carrières, seulement par l'excitation et l'adrénaline de moments brefs, que l'on cherche toujours à revivre. Toutes ses ressources, ils les a jouées et rejouées à toutes les martingales imaginables, les affaires potentiellement lucratives… Pour l'argent en lui-même ? Oui, tous les hommes sont avares, bien entendu, mais l'argent n'est qu'un stimulant comme un autre. Souvent, il s'est retrouvé débiteur et s'en est sorti par chance, par un bon arrangement, ou par le coup de poing.
C'est le risque qu'il aime d'abord, et ensuite le gain.
C'est pourtant une affliction dont il se passerait bien. Qui ne préférerait pas être capable de se contenter de ce qu'il a ? Mais voilà, il y a des connexions neuronales qui en ont décidé autrement.
Cependant, Verón méprise l'indécision et les demi-mesures : ce n'est pas parce qu'il aime le risque qu'il se met volontairement des bâtons dans les roues. Face un objectif précis (et attirant), c'est sans scrupules et droit au but qu'il agira.
Biographie
Un verre de whisky est un monde. Je suis navré de vous affliger de cette prose d'alcoolique, mais il y a une vérité dans ce bavardage. Le verre que vient de vous servir votre tenancier est une petite étoile et c'est vous qui tournez autour. Parfois, d'autres personnes viennent s'ajouter à cet orbite liquide, et avec eux viennent leur constellations : rhum, gin, vin chaud… Un bar est un univers où celui qui dérive peut trouver du répit pendant une heure.
« Qu'est-ce que tu marmonnes, D'Arbogio ? »
La voix avait visiblement surpris l'homme accoudé au comptoir de l'établissement. Cependant, malgré l'ébriété, il faisait son possible pour ne pas laisser paraître son étonnement. Aussi, il cachait une certaine joie.
« Antonio ? Tu deviens quoi, dis-donc ? »
L'homme en face de Verón le regarda droit dans les yeux et ne sembla nullement étonné de l'attitude du chasseur de primes.
« La pitié envers toi-même, ça ne te va pas du tout, Verón. Fais-toi une faveur et arrête cette comédie d'alcoolique, je pense que tu dois aussi te rendre compte que tu n'as pas vraiment le profil. »
D'ordinaire, l'homme en chemise noire aurait répliqué à la pique et se serait délecté de poursuivre l'inutile joute verbale pendant quelques dizaines de minutes. Mais là, il ne s'en sentait guère l'envie.
« Pendant ces six dernières années… Est-ce que tu as rattrapé le temps perdu ? », lui répondit Vérón, presque ému aux larmes.
« Nous ne possédons rien et certainement pas le temps. Ton émotion, je la veux pour ce que je viens te proposer maintenant : le retour du bénéfice et de l'argent comptant. »
« Mais… », hoqueta l'homme en noir, presque outré qu'on lui fasse cette proposition.
Son interlocuteur ne lui laissa pas le temps de continuer à tergiverser : il décocha à l'encontre de Verón son poing fermé, le faisant tomber à la renverse du tabouret sur lequel il était assis. Le sang envahit la bouche de l'ancien chasseur de primes, et il ne l'avait pas goûté depuis longtemps.
Il se releva d'un bond, et d'un geste vif, envoya son poing gauche vers la tête de son adversaire, qui monta sa garde. Bien entendu, le poing de Verón ne fit rien à Antonio, en revanche, le tabouret qu'il avait envoyé de son autre main se briser contre les hanches de son ex-confrère eut plus d'effet. Antonio flancha légèrement, et Verón se jeta sur lui, cherchant à faire voire à son dos la table des clients derrière lui.
Il y eut ensuite un mouvement de foule. La clientèle se leva de ses chaises et quelques poivrots vinrent chercher leur dose de défoule. Hélas pour eux.
En sortant du bar, Antonio dit simplement : « Puisque tu sais encore frapper, tu sais sans doute encore chasser. Plutôt que de traîner dans ce tripot grotesque sur North Blue, tu devrais te rappeler où tes actions t'ont mené par le passé. »
Verón voulut l'interrompre, mais son camarade continua :
« Lorsqu'il y a dix ans, nous avions quitté South Blue pour Grand Line, que tu as quitté ce que tu n'avais jamais aimé : nous avions un objectif, profiter de ce renouveau de la piraterie pour, à notre tour, ne manquer de rien. Cesse d'être cet adulte chialeur et redeviens l'enfant cynique que tu étais !»
Verón ne répondit pas et se remémora le départ de son île natale : oui, il l'avait quittée sans regrets pour l'horizon de soirées immortelles remplies de jeu et d'action. Il avait profité de cette époque à pleins poings et s'était arrêté pour dix mille raisons : la première, une vilaine blessure reçue à l'époque, avait mis du temps à guérir, et il avait trop joué avec les limites de la loi à l'époque. Tant de raisons pour se faire oublier.
Je sais que je ne parviendrai pas à m'empêcher de suivre Antonio pour retourner dans le business. Décidément, la curiosité me tuera… Bon sang, je suis un vrai poète.
Et l'homme en chemise noire suivit son ancien acolyte.
« Tu sais Antonio, six ans passés dans les tavernes, ça fait presque de moi un artiste. »
« Qu'est-ce que tu marmonnes, D'Arbogio ? »
La voix avait visiblement surpris l'homme accoudé au comptoir de l'établissement. Cependant, malgré l'ébriété, il faisait son possible pour ne pas laisser paraître son étonnement. Aussi, il cachait une certaine joie.
« Antonio ? Tu deviens quoi, dis-donc ? »
L'homme en face de Verón le regarda droit dans les yeux et ne sembla nullement étonné de l'attitude du chasseur de primes.
« La pitié envers toi-même, ça ne te va pas du tout, Verón. Fais-toi une faveur et arrête cette comédie d'alcoolique, je pense que tu dois aussi te rendre compte que tu n'as pas vraiment le profil. »
D'ordinaire, l'homme en chemise noire aurait répliqué à la pique et se serait délecté de poursuivre l'inutile joute verbale pendant quelques dizaines de minutes. Mais là, il ne s'en sentait guère l'envie.
« Pendant ces six dernières années… Est-ce que tu as rattrapé le temps perdu ? », lui répondit Vérón, presque ému aux larmes.
« Nous ne possédons rien et certainement pas le temps. Ton émotion, je la veux pour ce que je viens te proposer maintenant : le retour du bénéfice et de l'argent comptant. »
« Mais… », hoqueta l'homme en noir, presque outré qu'on lui fasse cette proposition.
Son interlocuteur ne lui laissa pas le temps de continuer à tergiverser : il décocha à l'encontre de Verón son poing fermé, le faisant tomber à la renverse du tabouret sur lequel il était assis. Le sang envahit la bouche de l'ancien chasseur de primes, et il ne l'avait pas goûté depuis longtemps.
Il se releva d'un bond, et d'un geste vif, envoya son poing gauche vers la tête de son adversaire, qui monta sa garde. Bien entendu, le poing de Verón ne fit rien à Antonio, en revanche, le tabouret qu'il avait envoyé de son autre main se briser contre les hanches de son ex-confrère eut plus d'effet. Antonio flancha légèrement, et Verón se jeta sur lui, cherchant à faire voire à son dos la table des clients derrière lui.
Il y eut ensuite un mouvement de foule. La clientèle se leva de ses chaises et quelques poivrots vinrent chercher leur dose de défoule. Hélas pour eux.
En sortant du bar, Antonio dit simplement : « Puisque tu sais encore frapper, tu sais sans doute encore chasser. Plutôt que de traîner dans ce tripot grotesque sur North Blue, tu devrais te rappeler où tes actions t'ont mené par le passé. »
Verón voulut l'interrompre, mais son camarade continua :
« Lorsqu'il y a dix ans, nous avions quitté South Blue pour Grand Line, que tu as quitté ce que tu n'avais jamais aimé : nous avions un objectif, profiter de ce renouveau de la piraterie pour, à notre tour, ne manquer de rien. Cesse d'être cet adulte chialeur et redeviens l'enfant cynique que tu étais !»
Verón ne répondit pas et se remémora le départ de son île natale : oui, il l'avait quittée sans regrets pour l'horizon de soirées immortelles remplies de jeu et d'action. Il avait profité de cette époque à pleins poings et s'était arrêté pour dix mille raisons : la première, une vilaine blessure reçue à l'époque, avait mis du temps à guérir, et il avait trop joué avec les limites de la loi à l'époque. Tant de raisons pour se faire oublier.
- Flashback:
- Lui et Antonio étaient originaires de la même île sans histoires sur South Blue, où l'on cherchait la prospérité par le travail honnête. Mais jeunesse s'ennuie et très vite, une véritable petite confrérie de jeunes fêtards s'était assemblée autour deux, se faisant serments et jurant de ne jamais faire travail honnête : des envolées lyriques inspirées par la piraterie, à cette époque, rien de plus.
Sa famille l'avait ensuite envoyé à North Blue pour qu'il apprenne le sens des affaires auprès de familles bien inspirées. La seule chose qu'il appris là-bas, c'est qu'il est toujours plus profitable d'être fait de 99 % de ruse et d'1 % de travail que d'1 % de ruse et 99 % de travail. C'est ainsi qu'il s'initia à toutes sortes de jeux, ayant le loisir d'apprendre sur le tas puisque disposant de fonds suffisants avancés par sa famille…
Il ne perdait pas tant que ça : mais il jouait contre les mauvaises personnes : déjà à cette époque, il avait l'occasion de se battre pour régler un différent occasionné par une mauvaise paire au Manshon's Poker. Lorsqu'il gagnait, il y avait fête et filles, et Verón restait éveillé pendant jusqu'à l'aube suivante. Malgré un train de vie plus qu'acceptable, il se rendait compte qu'ils devait quand même quelques millions de Berries par-ci par-là, parfois aux mauvaises personnes…
Mais Antonio avait des liens plus que bons avec les Tempiesta (sans doute un énième cousin éloigné), et persuadait à chaque fois les créanciers de Verón (divers businessmen « alternatifs ») de repousser au mois prochain les dettes de son ami. Fut un moment où ça ne suffit plus. Les anciens noceurs se regroupèrent alors, a cinq, pour gagner beaucoup d'argent vite par tous les moyens. L'un des moyens qui rapportait gros à l'époque : la chasse à la prime. Traquer des pirates pour les livrer aux Marines, donner une grosse partie aux créditeurs. Ça marchait. Entre autres activités, bien sur…
Ses amis avaient en effet l'esprit d'entreprise et ne cachait leur volonté d'investir dans d'autre domaine, comme la contrebande et le recel, parfois le vol pur et simple… Au moment où Verón ne devait plus rien, certains furent arrêtés par la Marine, d'autres retrouvés morts dans une ruelle. Verón ne dut son salut que grâce à ses relations.
Désormais coupé de sa famille, c'était depuis six ans désormais qu'il avait coupé tout lien avec ce milieu, et qu'il se disait que seul une partie de cartes contre des pigeons de temps à autre suffirait à le maintenir à flot. Il était conscient que ses promesses idiotes d'adolescent l'avaient en partie mené à ceci. Mais il ne les renieraient jamais. Pas de fierté, que de l'orgueil. Joueur par vocation et chasseur de primes par nécessité, il s'était vu stoppé en plein vol et il refusait de s'humilier devant un simple échec. Peu importe l'objectif : il ne voulait pas qu'on lui coupe la route.
Je sais que je ne parviendrai pas à m'empêcher de suivre Antonio pour retourner dans le business. Décidément, la curiosité me tuera… Bon sang, je suis un vrai poète.
Et l'homme en chemise noire suivit son ancien acolyte.
« Tu sais Antonio, six ans passés dans les tavernes, ça fait presque de moi un artiste. »
Test RP
L'exaltation m'avais prise après avoir quitté mon vieil ami. Je me suis dit qu'il était parfaitement cohérent de renouer avec le passé en retournant à mon bar favori, le Blue's Desk, où j'ai entamé, un peu redescendu des cieux où l'alcool m'avait emporté précédemment, une bonne partie de cartes qui allait certainement me mettre de bonne humeur pour finir la soirée. Je me suis dirigé vers une table avec un siège de libre, une simple bière en main commandée au bar.
Mes futurs adversaires m'ont observé un bref instant puis retournent vite à leurs occupations : tenter de rafler la mise. Mais une jeune femme assise à la table, brune aux yeux verts et à l'air hautain, soutient mon regard un peu plus longtemps que les autres : j'en prends bonne note. L'attention supplémentaire accordée à un individu est une information dont un joueur peut se servir par la suite.
Après quelques mains jouées un peu mollement pour prendre la température de la table, je tombe enfin sur mon genre d'individu favori : un homme âgé et grisonnant, le poisson qui répond à toutes les mises et qui croit que voir plus de cartes va le transformer en joueur émérite. Mais les cartes sont les cartes. Et je n'allais pas lâcher ma paire de rois face à lui. Les cartes communes n'y changeaient rien. Sa tête lorsqu'on abattit les cartes fit ma soirée.
Quelques dizaines de minutes plus tard, et après une jolie somme ramassée, j'ai répondu aux avances, je veux dire à la mise de la jeune femme qui avait fait tapis. Navré, mais je ne couche pas As-Roi. Je relance à mon tapis, les autres joueurs se couchent et ce que j'aperçois ne me plaît que moyennement : une paire de reines. 43 % de chances de la rattraper. Allez, c'est jouable. Je me concentre comme pour convoquer une aura venant du passé, celles de souvenirs où j'ai gagné des millions sur ce genre de coups.
Les cartes ont donc décidé de me laisser derrière : rien de ce qu'apporte les autres cartes communes ne m'aidait. Elle m'ampute donc de deux bons tiers de ma cagnotte. Je décide d'arrêter là les frais, lassé par tant de complot venant de l'univers contre ma personne.
C'est quelque minutes après que je vois la fille revenir vers moi, juste après que j'ai demandé une bouteille de rhum au bar.
« Vous décidez de vous saouler ? Ce n'est pas très pro comme attitude. »
« Vous n'êtes pas très pro non plus de revenir me voir. Repasser sur le lieu du crime, c'est le péché d’orgueil des psychopathes. »
« Tout faux, je viens vous demander de me pardonner, et si possible que nous partagions ce que vous avez commandé ensemble. »
Finalement, la soirée n'est pas perdue : à chaque chose malheur est bon, peut-être ? Non, ça ne me va pas, cette philosophie. En revanche, j'ai bel et bien décidé de ramener cette fille chez moi.
Une petite heure plus tard, nous sommes sortis du bar et je suis encore plus saoul que durant ma rencontre avec Antonio. Heureusement, je suis accompagné et je ne risque pas de m'endormir pour tout de suite ce soir.
J'ai malgré tout réussi à retrouver ma petite chambre que j'avais louée il y a quelques mois, et au moment où j'ouvre la porte, je ressens une sensation violente et subite dans mon cou, et mes genoux tombe au sol. Pas possible de me relever. Je connais cette sensation, mais je ne l'avais pas sentie depuis longtemps : je viens de prendre une décharge électrique dont l'ampleur aurait sans doute pu assommer une vache.
C'est la fille qui me lève du sol. Mes sens sont complètement éparpillés, pourtant, je parviens à entendre un mot : « Dettes. » Dettes ? Je ne dois plus rien depuis six ans… Ah, quoi que, peut-être que si. C'est vrai qu'il y a trois mois, j'ai demandé à un type contre qui j'avais joué sur une île voisine de m'avancer quelques millions, il recevrait ensuite une part de mes bénéfices futurs. Il avait accepté sans trop faire d'histoires, ce qui n'est pas courant du tout. Il portait le même tatouage que cette fille, au cou. Le blason de la famille Tempiesta.
Quelle connerie j'ai faite. Bon, j'avais besoin d'argent à l'époque mais tout de même. Emprunter à des mafieux, je devais vraiment être saoul comme une barrique. Mais vu l'attitude de la fille, je ne pense pas qu'elle acceptera de négocier.
Je retrouve un tout petit peu mes sens : j'entends « dix millions ». C'est dingue, la vitesse à laquelle les intérêts grimpent… Je fais mine de comprendre et d'acquiescer. Je me relève lentement et me dirige vers ma chambre : je bafouille « le matelas », et plaquant son taser contre mon dos, elle me fait avancer jusqu'à mon lit.
« Soulève-le. » Je soulève le matelas et, pendant qu'elle ne se rend compte qu'il n'y a rien, le lit pris par les pieds, je le soulève en l'envoyant bouler en sa direction. Elle l'esquive d'un rapide mouvement de recul. Agile, bien sur. Mais l'agilité, ça ne fait pas tout. Saisissant le lit par le dessous, c'est un travers de la pièce que je l'envoie, en la chargeant pour la clouer au mur, et finir par ce qu'apprécie le moins faire à une femme : la frapper poing fermé au visage.
Il faudra que je parte plus tôt, demain matin. Mieux vaut prévenir Antonio.
Mes futurs adversaires m'ont observé un bref instant puis retournent vite à leurs occupations : tenter de rafler la mise. Mais une jeune femme assise à la table, brune aux yeux verts et à l'air hautain, soutient mon regard un peu plus longtemps que les autres : j'en prends bonne note. L'attention supplémentaire accordée à un individu est une information dont un joueur peut se servir par la suite.
Après quelques mains jouées un peu mollement pour prendre la température de la table, je tombe enfin sur mon genre d'individu favori : un homme âgé et grisonnant, le poisson qui répond à toutes les mises et qui croit que voir plus de cartes va le transformer en joueur émérite. Mais les cartes sont les cartes. Et je n'allais pas lâcher ma paire de rois face à lui. Les cartes communes n'y changeaient rien. Sa tête lorsqu'on abattit les cartes fit ma soirée.
Quelques dizaines de minutes plus tard, et après une jolie somme ramassée, j'ai répondu aux avances, je veux dire à la mise de la jeune femme qui avait fait tapis. Navré, mais je ne couche pas As-Roi. Je relance à mon tapis, les autres joueurs se couchent et ce que j'aperçois ne me plaît que moyennement : une paire de reines. 43 % de chances de la rattraper. Allez, c'est jouable. Je me concentre comme pour convoquer une aura venant du passé, celles de souvenirs où j'ai gagné des millions sur ce genre de coups.
Les cartes ont donc décidé de me laisser derrière : rien de ce qu'apporte les autres cartes communes ne m'aidait. Elle m'ampute donc de deux bons tiers de ma cagnotte. Je décide d'arrêter là les frais, lassé par tant de complot venant de l'univers contre ma personne.
C'est quelque minutes après que je vois la fille revenir vers moi, juste après que j'ai demandé une bouteille de rhum au bar.
« Vous décidez de vous saouler ? Ce n'est pas très pro comme attitude. »
« Vous n'êtes pas très pro non plus de revenir me voir. Repasser sur le lieu du crime, c'est le péché d’orgueil des psychopathes. »
« Tout faux, je viens vous demander de me pardonner, et si possible que nous partagions ce que vous avez commandé ensemble. »
Finalement, la soirée n'est pas perdue : à chaque chose malheur est bon, peut-être ? Non, ça ne me va pas, cette philosophie. En revanche, j'ai bel et bien décidé de ramener cette fille chez moi.
Une petite heure plus tard, nous sommes sortis du bar et je suis encore plus saoul que durant ma rencontre avec Antonio. Heureusement, je suis accompagné et je ne risque pas de m'endormir pour tout de suite ce soir.
J'ai malgré tout réussi à retrouver ma petite chambre que j'avais louée il y a quelques mois, et au moment où j'ouvre la porte, je ressens une sensation violente et subite dans mon cou, et mes genoux tombe au sol. Pas possible de me relever. Je connais cette sensation, mais je ne l'avais pas sentie depuis longtemps : je viens de prendre une décharge électrique dont l'ampleur aurait sans doute pu assommer une vache.
C'est la fille qui me lève du sol. Mes sens sont complètement éparpillés, pourtant, je parviens à entendre un mot : « Dettes. » Dettes ? Je ne dois plus rien depuis six ans… Ah, quoi que, peut-être que si. C'est vrai qu'il y a trois mois, j'ai demandé à un type contre qui j'avais joué sur une île voisine de m'avancer quelques millions, il recevrait ensuite une part de mes bénéfices futurs. Il avait accepté sans trop faire d'histoires, ce qui n'est pas courant du tout. Il portait le même tatouage que cette fille, au cou. Le blason de la famille Tempiesta.
Quelle connerie j'ai faite. Bon, j'avais besoin d'argent à l'époque mais tout de même. Emprunter à des mafieux, je devais vraiment être saoul comme une barrique. Mais vu l'attitude de la fille, je ne pense pas qu'elle acceptera de négocier.
Je retrouve un tout petit peu mes sens : j'entends « dix millions ». C'est dingue, la vitesse à laquelle les intérêts grimpent… Je fais mine de comprendre et d'acquiescer. Je me relève lentement et me dirige vers ma chambre : je bafouille « le matelas », et plaquant son taser contre mon dos, elle me fait avancer jusqu'à mon lit.
« Soulève-le. » Je soulève le matelas et, pendant qu'elle ne se rend compte qu'il n'y a rien, le lit pris par les pieds, je le soulève en l'envoyant bouler en sa direction. Elle l'esquive d'un rapide mouvement de recul. Agile, bien sur. Mais l'agilité, ça ne fait pas tout. Saisissant le lit par le dessous, c'est un travers de la pièce que je l'envoie, en la chargeant pour la clouer au mur, et finir par ce qu'apprécie le moins faire à une femme : la frapper poing fermé au visage.
Il faudra que je parte plus tôt, demain matin. Mieux vaut prévenir Antonio.
Informations IRL
• Prénom : René
• Age : 21
• Aime : Animu & Mango
• N'aime pas : Ceux qui contestent le jet de dé du MJ
• Personnage préféré de One Piece : Crocodile/Doflamingo
• Caractère : Posé et calme la plupart du temps. Peut sembler moqueur alors que pas du tout, j'aime nos interactions !
• Fait du RP depuis : En forum, première fois, sinon, familier avec le JDR papier depuis trois ans.
• Disponibilité approximative : ~2/3 fois par semaine, peut varier bien sur
• Comment avez-vous connu le forum ? : Google.
ONE PIECE REQUIEM ©
Dernière édition par Verón le Mar 1 Déc 2015 - 12:21, édité 7 fois