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Winchester D. Arthur

Winchester D. Arthur Winchester

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Winchester D. Arthur Masakikurusu13copie
Pseudonyme : Le Roi Déchu.
Âge : 35 ans.
Sexe : Homme.
Race : Humain.
Rang : Trublion Vagabond.

Métier : Charpentier / Forgeron.
Groupe : Pirate.
Déjà un équipage : Les Gun's [Recrutement à faire IRP]
But : Retrouver son fils.

Fruit du Démon : Pika Pika No Mi [Accord GM / Réservation à 1000 Dorikis]
Équipements : Un imperméable, un sac de voyage et deux gants de combat.

Code de Règlement : Double Compte [Accord GM]
Parrain : ///

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Winchester D. Arthur Rendersalexcopie
Le charisme de l'âge et la classe de l'expérience. Voilà ce qui fait mon charme mesdames... et messieurs ? C'est très flatteur mais cette partie ne vous intéressera pas, gentlemans. Et si elle vous intéresse, sachez que vous, vous ne m'intéressez pas, alors du vent. Ce mètre quatre-vingt-six de subtilité et de passion n'est réservé qu'à la gente féminine. Alors si vous ne voulez pas tâter de mes quatre-vingt-neuf kilos de muscles en acier trempé, forgés par d'intenses séances de musculation chaque jour que Dieu fait, tournez les talons et que je ne vous revois plus.

Bien ladies, maintenant que nous sommes entre nous, je vais pouvoir vous exposer ce corps de rêve dans les moindres détails. Mais gardons tout de même une certaine part de mystère que seules certaines d'entre vous auront le privilège de découvrir. Si vous souhaitez réellement me déshabiller, je vous demanderais de me faire présent d'un léger massage, en particuliers en passant vos mains dans mes cheveux. Dieu seul sait à quel point cela m'apaise et me fait du bien. Même s'ils ne sont pas très longs, vous constaterez à quel point ils sont soyeux malgré leur rigidité. Et avouez que ce blond brillant vous fait craquer mes chéries. C'est vrai quoi ?! Je les entretiens chaque jour en les lavant avec une solution au sélénium. Vous ne pensiez tout de même pas qu'ils étaient aussi royalement classieux par l'opération du saint esprit. Que vous êtes drôles mes puces !
Si vous en avez l'envie, vous pouvez également me caresser le visage pour me démontrer votre sensualité et féminité. Les dames me disent toujours que j'ai une véritable peau de bébé, lisse et nette. Mais j'avoue que la barbe de trois jours les fait toujours chavirer. Et je ne vous parle pas de deux poils qui se battent en duel et d'une couleur mal accordée avec la coiffure. Non mesdames ! Je vous parle d'une pilosité dorée, d'une similitude remarquable avec ma crinière étincelante. Un véritable atout qui permet de distinguer les hommes des grands garçons. Mais vous voulez savoir ce qui vous fait vraiment craquer ? C'est quand j'ouvre les paupières. Oui mes chéries, je sais que votre cœur s'emballe lorsque vous apercevez mes yeux d'un cyan clair. Eux aussi s'accordent parfaitement avec mon teint légèrement mat et mes cheveux blonds. Que voulez-vous que je vous dise, ce n'est pas votre faute si vous êtes captivées. Je suis un vrai mâle, un piège à filles. C'est la nature, qu'y puis-je ? Il ne manquerait plus que je sois surfeur !

Mais passons ces menus détails mes chéries. Je sais très bien que ce corps fait de muscles saillants reste la principale raison de votre intérêt. Il est vrai que j'ai les biceps assez développés, et je ne vous parle pas de mes cuisses, ou même de mes abdominaux. Il faut dire qu'à force de s'entraîner depuis tout jeune, et de rouler ma bosse un peu partout sur les mers, j'ai développé un corps assez imposant. Disons que parfois je ne passe pas inaperçu, au milieu de tous ces gringalets désireux de jouer aux pirates. Et c’est sans oublier la formidable aura naturelle qui émane de moi. On sent dans celle-ci que je suis un homme d'expérience et qui en impose. Quoi que... je dois bien avouer que j'en impose nettement moins avec quelques verres dans le sifflet.

Vous désirez passer en revue chaque détail de mon anatomie ? Coquines va ! Mais si vous le voulez, je peux vous parler du tatouage tribal sur mon épaule droite. Celui-ci représente un loup hurlant à la lune. Très romantique n'est-ce pas ? On peut voir à mon grand âge que cet animal en a vue des nuits, aussi bien blanches que troubles à cause de l'alcool. Plus de détails ? Peut-être voudriez-vous que je vous indique comment je prends soin de mon apparence en m'épilant le torse ? Et oui mesdames, il est plus facile de voir ces tablettes de chocolats lorsque rien ne vient entraver le spectacle n'est-ce pas ?

Comment ? Vous voudriez me déshabiller ? Allons, un peu de tenue. Je ne retire ce magnifique imperméable grisâtre que lorsque je me bats. Je ne voudrais pas le salir après tout. Et puis, vous ne trouvez pas cet apparat sexy ? Avec son grand col et ses larges poches ? N'ai-je pas l'air sérieux lorsque je mets les mains dedans et vous lance mon regard de braise ? Vous voulez quand même que je le retire ? Vous désirez à ce point me voir sans ? Ma foi, il vous restera pas mal de vêtements à m'enlever pour me déshabiller complètement. En premier lieu, mon magnifique T-Shirt sans manche. Oui, je l'ai pris rouge, car on ne peut pas voir les tâches de sang qui viennent le rendre moins propre. Vous voyez, je sais joindre l'utile à l'agréable. Mais vous savez, il m'arrive également de porter un large pull à col roulé par-dessus, du moins quand le temps n'est pas au beau fixe.

Le bas ? Allons, ne nous précipitons pas voulez-vous ?! Un peu de tenue que diable ! Il s'agit tout de même d'un magnifique pantalon noir cousu main par un vieil ami tailleur. Je ne peux pas vous autoriser à le retirer brutalement. Vous risqueriez de l'arracher, maladroite ! Même si le tissu est d'une grande résistance, étant donné les innombrables coups que j'ai distribué avec, je préfère éviter de prendre ce risque quand même. Et puis, de quoi aurais-je l'air sans ce pantalon ? Imaginez un peu la scène. Je n'aurais plus que mon magnifique boxer noir moulant et mes larges chaussures. Oui, je sais, on dirait des godasses de randonnée à cause de leur épaisseur et de la semelle compensée. Mais croyez-moi, les gens préfèrent qu'elles touchent la route plutôt que leur postérieur. Je ne vous ferais cependant pas le plaisir de les retirer. De quoi diable aurais-je l'air, en chaussettes blanches ? Vous imaginez le tableau ?

Mais excusez-moi mes chéries. J'aperçois au loin un vil voyeur. S'il ne déguerpis pas dans les secondes qui viennent, il verra comment mon charmant visage d'ange bienveillant peut se durcir pour lui faire la peur de sa vie. Je peux vous assurer, mesdames, que lorsque je fronce les sourcils et serre les dents, on a presque l'impression de voir ma chevelure se hérisser. De quoi faire peur à tout malotru qui tenterait de nous espionner en pleine conversation privée. Mais je vous en prie, veuillez attendre ici un instant ladies, je vais apprendre la vie à ce gredin !

Dis donc toi, je peux savoir pourquoi tu nous observes, moi et ces demoiselles ? Et qu'est-ce qui peut bien te faire sourire de la sorte d'abord ?! Comment ? Des Okamas ! Diable ! Combien de verres ai-je bu pour ne pas le voir ! Je me demandais encore pourquoi j’avais l’impression de caresser une râpe à fromage en posant ma main sur les jambes de l’une d’entre elles. Tenez, gardez la monnaie et dîtes leur que... l'appel du large était trop grand pour que je reste en leur charmante compagnie... euh non... en leur compagnie tout court !


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Très bien gars ! Puisque tu veux tout savoir de moi, faisons un pari ! A chaque paragraphe, je bois un verre. Nous verrons alors si l'alcool parvient à me délier la langue. Tu es prêt ? Allons, je viens déjà de te dire que j'avais un tempérament joueur, voire à la limite de l'addiction en ce qui concerne le jeu. Tu veux en savoir plus ? Dans le domaine de tout ce qui est avouable, disons que j'ai un caractère assez calme. Tu sais, le genre baba-cool qui profite bien de la vie, un verre à la main, une clope dans l'autre, le tout bien installé sur un tabouret de bar à regarder les jolies demoiselles. On ne saurait pas vraiment dire que je suis un ancien Roi n'est-ce pas ? Si tu t’attendais à quelqu'un de constamment angoissé et qui craint pour sa vie à chaque jour que Dieu fait, tu t’es trompés de numéro. Si l'Apocalypse venait à arriver, tu me trouverais sans doute toujours dans ce même bar, à ce même siège, avec le même alcool et les mêmes cigarettes, à regarder les plus belles filles du coin. Quoi ? Tu en veux davantage ? Alors buvons !

Tu sais, il y a très peu de choses que je n’aime pas en ce bas monde. Et je sais me contenter de peu pour être heureux, comme un gros nounours dans la jungle. Du moment que l’humeur est à la fête, je suis comme un coq en pâte. Ce qui m’apaise aussi, c’est de naviguer, de sentir l’iode qui émane de la mer. J’adore également la musique. Bon dieu, je sens que si je vais dans un équipage pirate un jour, le musicos, ça va être mon grand copain ! Boire et chanter au gré de la houle, voilà quelque chose que j’aime par-dessus tout. Par contre, il n’y a pas beaucoup de choses qui peuvent me mettre en colère, du moins quand il s’agit de moi. Je suis loin d’être quelqu’un de susceptible si tu veux tout savoir. En revanche, j’avoue qu’il y a quand même quelques points sensibles qui peuvent me faire perdre les pédales. Appuis sur le case « fiston » ou traite moi de lâche, et là c’est une autre paire de manches. Par contre, ivrogne, saoulard, alcoolique, honte de la nature et tout ce que tu veux, ça me passe mais alors… au moins dix mètres au-dessus de la tête. Sauf si ça vient d’une jolie fille par contre. Comment ? Encore un verre ? Allons-y alors !

Ah oui, il faut que je te prévienne, je ne tiens pas vraiment l'alcool... Oups. Peut-être aurais-je dû choisir un autre style de pari alors. Tu vois, c'est tout moi ça. Dès que l'on part dans la rigolade, je pose mon cerveau sur la table la plus proche et ne réfléchis plus vraiment à rien. Heureusement que tu n’es pas un Marine d'ailleurs, car ce serait sans doute là le moyen le plus sûr de me piéger : jouer la carte de la fraternité autour d'un verre pour me faire devenir saoul comme un cochon. Après trois verres en général, je n'ai même plus la force de bouger et je me mets à rire pour un rien. Oui, effectivement, j'ai l'alcool joyeux, que veux-tu. De toute manière, cela ne change pas de d'habitude. On me dit parfois que je souris trop souvent... qu'il se dégage de moi un air "paternel bienveillant". Amusant non ? Dis-moi l’ami... ai-je l'air si vieux que cela ? Quoi ? Tu veux encore en savoir plus ? Alors à la tienne !


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Mais, tu sais ce qu'on dit sur les pirates, comme quoi ce sont tous des bêtes meurtrières assoiffées de sang et tout et tout. De mon côté, je pense que je ne fais pas vraiment partie de cette catégorie-là. Je suis un bon samaritain qui se cache parmi les diables comme si je puis dire. J'ai l'air naturellement avenant, toujours en train de tout prendre à la légère, mais hey... tu sais mon ami... en fait, je n'ai que l'air, mais pas la musique qui va avec. Tu as saisi ? Air... musique... houlà, je suis déjà bien pété comme un coin moi, héhéhé. Alors, on s'en reverse un pour la route ! Et tant pis pour le paragraphe c'est pas grave ! Mais sinon, pour en revenir à ce que je disais, en réalité, je ne suis pas du tout aussi détendu qu'il n'y paraît. Je suis plutôt du genre... las de la vie. J'ai roulé ma bosse un peu partout, j'ai fait pas mal de petits boulots ici et là, et au final, qu'est-ce que j'ai récolté ? Rien du tout. Et si tu veux savoir pourquoi je n'affiche pas ma lassitude, c'est justement pour éviter de me laisser emporter par elle.

Tu vois... ha oui mince, mon verre ! Ahem, je disais donc : tu vois, il y a longtemps de cela, j'étais prêt à me sacrifier pour mon bon peuple. Mais maintenant... Zioup ! Je m'en contrefous "royalement" si on peut dire. Elle est bonne hein ! Royalement... pour un roi... héhéhéhé. Ahem. Un peu de sérieux je te prie mon ami ! Pour tout te dire, je noie mon amertume de ce monde incohérent et insensible dans l'alcool. Je bois pour oublier et, malheureusement, j'oublie d'arrêter. Mais... Attention hein ! ATTENTION ! J'ai beau être un je m'en foumism... je m'en fisism... un type qui semble s'en cogne, c'est pas pour autant que je vais laisser le premier guignol venu pisser sur mes plates-bandes ! Le premier que je vois insulter ou toucher un de mes keup... keup... copains, il aura droit à une sommation... peut-être même deux si je suis de bonne humeur. Mais alors après la deuxième... Pas de troisième ! Du tac-o-tac, il a intérêt à courir vite ! Allez tiens, file moi la bouteille !

Tu veux que je te dise ? Tu me plais bien toi ! Alors je vais t'en dire un peu plus. C'est vrai que je suis un type loyal envers ceux qui lui font confiance. J'ai pas d'hésitation à mettre les pieds dans le fumier pour eux, et même tout le corps s'il le faut. Et là, j'ai peut-être l'air du mec le plus torché que t'aies jamais vu, mais quand on est hors du cadre des beuveries, je suis un ouvrier consciencieux moi môssieur ! Quand je m'attèle à mon ouvrage, je le fais avec soin et passion ! Il n'y a que quand je travaille le fer ou le bois... que je suis assez concentré pour oublier tous mes soucis. Quoi que... les femmes et l'alcool marchent aussi. D'ailleurs parlons-en des femmes. Avec la boisson, c'est sans doute ma plus grosse faiblesse. Comment tu veux dire non à deux jolis... enfin... tu vois quoi. A un joli visage en somme ! Moi j'y arrive pas. Après, tu vas peut-être penser que je noie mon désespoir dans la bibine et les jolies donzelles. Et t'as peut-être pas tort. Mais au moins, j'ai pour règle d'honneur de ne jamais mentir aux dames ! Si c'est une aventure d'un soir, je lui signale tout de suite. Au moins, ça évite les rancœurs et les réveils surprises à coup de poêles. Et oui mon gars, ça sent le vécu ! J'ai été jeune moi aussi ! Et ne crois pas que je confonde vécu et cuvée… même si c’est sans doute un peu le cas.

Mais... tu sais mon gars, même si je déconne et qu'en fait je m'en fais, même si je suis las de tout ce que j'ai pu voir... j'ai quand même encore une raison de vivre en ce bas monde. Quand je me sens pas bien, mais attention, vraiment pas bien, pas comme maintenant où j'ai envie de dégobiller sur tes chaussures... je pense à mon fiston. Je sais qu'il est là, dehors, quelque part... et c'est pour le retrouver que j'ai tout quitté. Mon trône, mes responsabilités, mon peuple, ma dignité... j'ai fichu tout ça à la poubelle ! Et pour quoi ? Pour retrouver ce môme, alors que je l'ai encore jamais vu. Mais tu veux que je te dise... mais c'est bien parce que c'est toi et que je t'aime bien hein... héhé... copain... ben je suis sûr que le jour où je le verrai, j'aurais même pas besoin de lui parler pour savoir que ce sera lui. Direct, je vais percuter que c'est mon fils ! C'est pour ça que même s'il n'y a pas d'espoir de le retrouver, même si tout le monde me dit de laisser tomber... rien à faire, je continue, et si ça vous plait pas et bah... Houlà... Burps...

Sérieux mec, je suis désolé pour tes godasses. Ca fait pas beaucoup de verres mais je tiens vraiment pas ce truc hihihi... Tu trouves pas ça drôle ? Qu'est-ce que tu fiches avec ce tabouret dans les mains ? Pose-ça c'est dangereux... pose je te dis... Mais ça va pas la tête ?!


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Winchester D. Arthur Chap1

Je suis né il y a quatre cent ans, dans les hautes terres d'Écosse... Non je déconne. Je n'ai que trente-cinq ans, je ne suis pas immortel et je n'ai pas tout appris d'un espagnol diablement classe. En réalité, j'ai vu le jour dans le royaume de Nosgoth. Il s'agit d'une île située dans le Nouveau Monde, non loin de Red Line. Néanmoins. Ce n'est cependant pas aussi grandiose que l'on pourrait l'imaginer. A tout casser, notre patrie doit être aussi grande qu'Alabasta, tant sur le plan économique que politique. Bref, nous sommes loin d'être ce qui se fait de plus important dans le genre. A dire vrai, nous étions même en situation de crise financière lorsque je fus expulsé de l'utérus de ma génitrice. J'aurais en revanche du mal à vous conter quoi que ce soit à son sujet, étant donné qu'elle est décédée en me mettant au monde. Mais je suppose que perdre sa mère à la naissance est moins douloureux que de la perdre après l'avoir connu. Allez savoir, je ne peux que spéculer. Ah oui, avant que j'oublie de la signaler, et au cas où cela vous aurait échappé, je suis bel et bien né au sein de la famille royale. Non, je précise, juste au cas où. La famille Winchester D. a toujours régné sur Nosghot, et ce avec force et sagesse.

Pour ce qui est de mon père, je n'ai que quelques bribes de souvenirs le concernant. Winchester D. Samuel. Un roi que l'on pouvait qualifier comme autoritaire et exemplaire. Certes, il avait tendance à s'emporter, et ce à tel point que son peuple et ses semblables le qualifiaient par l'intermédiaire de l'expression "une main de fer dans un gant... de fer". Il était bon envers son peuple, mais au moindre outrage, mieux valait sortir le matériel anti-incendie. Néanmoins, il est une anecdote dont je me rappelle avec tendresse, même après les vingt-quatre ans qui me séparent du moment où elle s'est produite. Je n'avais certes que huit ans, mais cela faisait déjà deux ans que, sur demande du paternel, je m'entraînais au combat. Tout comme pour la plupart des gens de notre époque, il ne voulait pas que son fils meure en victime. Un jour cependant, alors que je m'entraînais seul, il me prit en aparté pour me questionner sur les valeurs familiales et le devoir d'un roi. Je n'ai plus le souvenir de ce que je répondis, mais l'image de son sourire amusé trotte encore dans ma tête. C'est alors qu'il me dit ces mots, qui restèrent à jamais gravés dans mon esprit. "Un Roi qui officie par contrainte ne sera jamais un bon souverain. Mais être Roi au sein de sa propre âme est ce qui rend un homme fort". Peut-être sont-ce ces mots qui m'ont poussé la voie que j'arpente aujourd'hui.

Malheureusement, quelques temps plus tard, le malheureux périt. Voyez-vous, être l'une des premières îles de Nouveau Monde vous impose quelques soucis, comme par exemple l'abondance d'équipages pirates faisant escale sur votre territoire. Leur offrir le refuge lorsqu'ils ne se montraient pas véhéments était une chose qui ne plaisait guère au Gouvernement Mondial. En particuliers lorsque vous habitez assez près du Quartier Général de la Marine. Personne ne l'a jamais dit, mais tout le monde soupçonnait l'homme vêtu d'un costard cravate qui avait tué le roi dans son sommeil, d'être un agent de ce même Gouvernement. Mais l'on ne m'en a jamais rien dit avant ma majorité. Je n'avais que neuf ans quand cette tragédie est arrivée. Malgré mon jeune âge, j'étais destiné à devenir Roi de Nosgoth. Pas de frère, de sœur, ou de personnes capables d'assurer une régence. Je fus l'un des plus jeunes souverains de l'histoire de notre île... à l'exception de Winchester D. Juan, dit le précoce, qui monta sur le trône à l'âge de six ans, avant d'abdiquer en faveur de sa sœur cadette d’un an, Winchester D. Asuka, dit la terrible, après avoir perdu le pouvoir en le pariant sur une partie de billes.


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Néanmoins, malgré mon jeune âge, j'étais loin de me laisser démoraliser ou influencer par la noblesse ou même le peuple en proie au doute. Aidé de plusieurs conseillers, je réussi à tenir le royaume en ordre pendant plus de dix ans. J'espère néanmoins qu'aujourd'hui encore, ce sont mes conseillers les plus avenants qui régissent les affaires de la couronne... pour le bien du peuple. Je me rappelle particulièrement des jumeaux, Amano Kanna et Amano Soma, l'un étant le chef des armées, et l'autre le représentant politique. Les voir en constant désaccord, se lançant des piques à tour de bras, m'avait toujours amusé au plus haut point. Mais malgré leurs différents, ces deux hommes avaient toujours su prendre des décisions justes et m'apporter d'avisés conseils. A bien y réfléchir, c'est sans doute grâce à eux que le royaume a pu tenir aussi longtemps, malgré la grave crise financière que nous traversions.

Soucieux de montrer l'exemple, je n'hésitais pas moi-même à mettre le trésor royal à contribution, afin de satisfaire le peuple en partageant sa souffrance. L'hiver venu, j'ordonnais même que le château soit ouvert aux plus défavorisés pour leur servir d'abri. Bien entendu, ce genre de mesures me rendit sensiblement populaire auprès de mes sujets et peu à peu, je gagnais leur confiance. Toujours avenant, soucieux du bien-être de mon royaume, n'hésitant pas à me sacrifier pour ce dernier quand cela était nécessaire, j'enchaînais les nuits blanches. Tantôt je réglais les affaires administratives du royaume, tantôt je poursuivais mon entraînement avec différents maîtres d'arts martiaux. Bref, j'essayais d'incarner la célèbre devise "un esprit sain dans un corps sain" en mêlant mes devoirs et mon initiation physique et intellectuelle.

C'est cependant lorsque j'atteignis ma dix-neuvième année que tout changea. La situation économique était pire que jamais malgré toutes les mesures prises. Mais nous n'avions fait que retarder l'échéance. Rapidement, il ne resta plus qu'une seule solution : un mariage politique. J'allais devoir faire l'ultime sacrifice si l'on peut dire... et pas avec n'importe qui. Une Tenryuubitô. La rencontre avait été organisée, tout était prêt, moi y compris... du moins c'était ce que je croyais. Afin de me détendre, à peine quelques heures avant de voir celle qui allait devenir mon épouse, je me promenais en ville pour évacuer mon stress. M'asseyant à une terrasse de café, je commandais un thé glacé, essayant de rester incognito. Le patron me reconnut tout de même et me fit un clin d'œil, signe qu'il allait garder l'information secrète.

Mais tandis que je sirotais mon thé en le remerciant, alors qu'il me tourna le dos... je la vis. Elle était là, seule à sa table et son café refroidissait. Quatre mètres infranchissables nous séparaient. Je savais qu'il fallait que je me prépare pour la rencontre avec la noble de Mariejoa, mais après tout, les Tenryuubitôs étaient peut-être patients. La jeune femme en face de moi était dans son monde, loin ses yeux posés ailleurs, quelque part à l'intérieur de son livre. Comme le chantait le célèbre pirate musicien Jean Jacques Gol D. Man, "Dans chacun de ses gestes un aveu, un secret dans chaque attitude. Ses moindres facettes, trahies bien mieux que par de longues études. Un pied se balance, une impatience, et c'est plus qu'un long discours. Là, dans l'innocence et l'oubli. Tout était dit". J'avais l'impression que le temps s'était arrêté. Sa chevelure d'or légèrement frisée remuait légèrement au gré du vent. Et ce léger sourire au coin des lèvres, c'est d'une telle indécence. Inutile de vous l'expliquer davantage : à peine quelques heures avant de rencontrer ma future femme, je venais de tomber amoureux.


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Je fus finalement alpagué par Amano Soma, le pauvre étant essoufflé après m'avoir cherché dans toute la capitale. Inutile de vous préciser qu'il était aussi anxieux que moi et ne se priva pas pour faire cesser ma séance de contemplation. Je fus littéralement trainé de force au palais pour que l'on m'habille, que l’on m'explique la manière dont je devais me comporter, et tout le tralala qu'on vous répète avant un grand évènement. Mais malgré cela, rien n'y faisait. J'avais la tête ailleurs, repensant à la jeune femme. Il me fallait la revoir, car à l'heure actuelle, la noble qui allait m'être présentée pouvait bien être l'incarnation même de la beauté, j'étais certain que jamais elle n'aurait pu me captiver comme l'avait fait la mystérieuse apparition. Peu m'importaient mes serviteurs qui m'habillaient comme un véritable paon, avec une couronne deux fois trop lourde, un manteau cinq fois trop poilu et tout le tintouin de cérémonie. Lorsque je fus assis sur le trône, prêt à recevoir mon invité, j'étais certain que je ne ferais pas attention à celle-ci. Tenryuubitô ou non, je n'avais d'yeux que pour une seule femme, et je la savais dehors. Si j'avais pu le faire, j'aurais sans doute sauté par la fenêtre la plus proche pour aller la rejoindre et lui demander son nom. Mais le devoir qui m'incombait était visiblement plus fort. Si ma raison était dans la salle du trône, mon cœur était ailleurs.

Puis brusquement, l'immense porte double de la salle du trône s'ouvrit, tandis que l'on annonçait celle qui allait être ma future épouse. Et à nouveau, je vis la sublime jeune femme. Elle était là, s'avançant vers moi sur le gigantesque tapis rouge qui menait au trône. A en juger la manière timide dont elle me regarda, elle devait m'avoir vu au café, et avoir maintenant compris qui j'étais. Sa démarche gracieuse était toujours aussi envoûtante, alors que nous nous jetions quelques regards discrets. Et oui, vous l'avez compris, cette divine beauté n'était autre que... la secrétaire de la Tenryubitô ? What the Hell ! J'ai été dupé au change ! Alors cela veut dire que la noble n'est autre que... l'immonde guenon dont on voit les poils dépasser sous les bras qui l'accompagne ? Et puis c'est quoi cet accoutrement ? Une bulle sur la tête ? Elle débarque de quelle planète cette espèce de... de... je n'ai même pas de mot pour la qualifier ! Qui plus est, il semblerait qu'elle ait également une calvitie naissante. Mon Dieu... comment de telles... "Choses" peuvent-elles exister ?

Inutile de dire que l'ambiance qui régnait à la cérémonie était plutôt tendue. Entre la morue échappée de son aquarium qui ne cessait de faire son intéressante, n'attendant rien sauf le fait que l'on lui lance des fleurs, et moi qui avait le regard captivé par celui de la secrétaire... tous les invités à cette réception étaient assez mal à l'aise. Peut-être que si Cheeta était intéressée par autre chose qu'elle-même, elle aurait remarqué que j'étais plus attentif au moindre geste de son accompagnatrice qu'à ses frasques ridicules. En voyant la tournure des choses, je crus bien que les frères Amano allaient faire un arrêt cardiaque. Mais la soirée se poursuivit sans incidents. Cependant, à cause de l'ambiance assez lourde, elle se termina vers les onze heures du soir, ce qui était assez tôt, vous en conviendrez. Pris d'une fringale nocturne, j'avais fait un tour en cachette dans les cuisines vers trois heures du matin. Quelle ne fut pas ma surprise de voir la demoiselle qui se faisait un plaisir de vider le frigo, elle aussi affamée si j'en croyais l'assortiment qu'elle s'était préparé lorsque je la surpris. Plutôt gênée d'être ainsi découverte, en embarrassante position, la honte laissa rapidement place à l'amusement mutuel que nous tirions de cette situation cocasse.

Ainsi, pendant plus de trois heures, nous discutâmes autour d'un jambon et d'une bonne bouteille de vin. A tous les égards, cela ressemblait à un dîner improvisé aux chandelles. Le courant passait incroyablement bien entre nous. Mais nous dûmes retourner à nos chambres en entendant que l'heure de se lever n'allait pas tarder via les gardes faisant leurs rondes. C'est au cours de ce soir que j'appris le nom de la jeune femme : Asgar D. Célès. La semaine qui suivit passa trop rapidement à mon goût. J'organisais des sorties sur les fleuves de Nosgoth, des visites de la capitale et des après-midi détentes à la terrasse du café où nous nous étions rencontrés. Bien entendu, j'avais mes conseillers sur le dos et le pauvre Soma dû inventer les excuses les plus farfelues qui soient pour expliquer mon "absence" à la noble de Mariejoa. Ce n'est que deux jours avant le départ prévu de la jeune femme et du singe qu'elle accompagnait que je lui déclarais ce que je ressentais pour elle. Mais au moment de l'embrasser, elle détourna le visage, exprimant la culpabilité qu'elle ressentait d'éprouver la même chose. Finalement, la soirée se termina avec mon départ résigné, ne désirant pas brusquer Célès, et sans doute dans un ultime élan de morale envers mon devoir de Roi. La dernière journée se passa moins bien que les précédentes. La jeune femme n'osait plus me regarder. Quant à la Tenryuubitô, elle semblait plutôt insatisfaite si on en jugeait sa manière de brailler son mécontentement. Finalement, ce mariage ne se ferait pas. Diable... comme c'est dommage. J'en étais tellement triste que j'aurais pu me suicider en sautant du haut de mon lit.

Constatant mon désarroi, Soma me tapota l'épaule, sachant pertinemment que c'était Célès, la cause de mon tourment. Le dernier soir, il me demanda ce qui me retenait dans mon bureau, alors que j'essayais de noyer mon amertume dans le travail. Pour la première fois de sa vie, mon conseiller le plus sensé me poussa littéralement à désobéir au protocole, m'affirmant que c'était mon hésitation envers mon devoir qui avait fait fuir ma dulcinée. Libéré de ce fardeau, je n'avais plus de raison de rester ici à ruminer. Alors qu'il me chassa pratiquement de mon bureau, je finis par prendre confiance en ses paroles, traversant tout le château pour rejoindre la chambre de Célès. Celle-ci semblait en accord avec Soma, car à peine eussè-je frappé à la porte et expliqué la chose qu'elle m'embrassa fougueusement.


Winchester D. Arthur Chap4copie

Je me réveillais le lendemain, dans sa chambre... vide. Il n'était pas moins de onze heures du matin et j'avais visiblement dormi un peu trop. M'habillant rapidement, comme si le diable allait débarquer pour me piquer les fesses avec sa fourche, je me mis à courir à travers toute la ville pour rattraper le cortège de départ dans lequel se trouvait sans doute Célès. Elle m'avait laissé dormir pour me quitter sans adieux, afin de rendre les choses plus faciles. J'eus beau courir de toutes mes forces, j'arrivais trop tard, le bateau disparaissant au loin. Mon amour me quittait à l'horizon, alors que j'étais au bout du ponton, voyant son embarcation s'éloigner de plus en plus. Mais étrangement, je n'étais pas aussi triste que ce que l’on aurait pu croire. Je savais que mes sentiments étaient partagés. Aussi, intérieurement, je savais que j'allais tout faire pour la revoir, lorsque la situation de Nosgoth serait meilleure. Et allez savoir si ce fut un signe du destin, mais près de sept mois plus tard, un filon d'or excessivement dense fut découvert dans les mines de la chaîne montagneuse qui bordait l'île. A peine trois mois plus tard, la situation financière du pays était au beau fixe pour la première fois depuis des décennies. Je pris cela pour un cadeau des Dieux. J'allais pouvoir revoir Célès. Mon empressement était palpable par l'ensemble du peuple qui m'apercevait chaque jour me promener dans le marché, me saluant et me souhaitant bonne chance pour mon aventure amoureuse.

Malheureusement, les divinités peuvent également se montrer bien cruelles. Lorsque je parvins à obtenir des nouvelles de ma bien-aimée, celles-ci me plongèrent dans le plus profond désarroi. En effet, il s'avérait que Célès était morte... mais pas d'une mort naturelle. Les nobles l'avaient exécutée. A en croire le rapport que je reçus, elle fut condamnée pour avoir porté l'enfant d'un homme sans le consentement de ses "propriétaires". L'enfant fut vendu et la mère exécutée après lui avoir donné naissance. Inutile de vous préciser qu'à l'annonce de cette nouvelle, tout ce qui se trouvait dans l'immense bibliothèque vola. Il n'y eut pas assez d'étagères, de tables, de chaises ou même de bureaux à briser pour évacuer ma colère et ma tristesse. Kanna et Soma n'intervinrent pas, sachant pertinemment qu'il valait mieux que je me défoule de la sorte. Exténué par l'expression de ma rage intérieure, les larmes aux yeux, mon conseiller me demanda alors d'observer le rapport de naissance de l'enfant, en particulier les dates et le nom donné. Je fus on ne peut plus surpris de constater ce qui était marqué. "Winchester D. Flint". En regardant la date de naissance, je voyais alors que le laps de temps entre notre séparation et la naissance concordait parfaitement dans le sens de cette hypothèse à laquelle nous pensions tous.

Regardant mes deux conseillers, nous n'eûmes pas besoin de paroles pour comprendre ce qui me trottait dans la tête. Je désirais partir à la recherche de ce fils que j'avais eu sans même le savoir. C'était ce nouvel espoir qui me permettait de tenir le coup, d'endurer la mort de Célès... cet espoir, et cette haine incommensurable envers les nobles de Mariejoa. Pas besoin de le dire pour le faire comprendre à mes deux amis : rien ne pourrait m'arrêter. Bien qu'inquiet du sort du royaume, ils me firent alors comprendre qu'il serait plus facile de gérer les choses sans un trublion comme moi dans les parages, le tout sur le ton de la plaisanterie. Mais tous les trois, nous savions qu'il s'agissait de séparations inéluctables. Passant devant eux sans les regarder, je les remerciais en leur faisant dos, leur indiquant qu'ils avaient les pleins pouvoirs pendant "mon absence" et que peu importait le temps que cela prendrait, je reviendrais en mon Royaume avec mon fils. Le soir même, j'embarquais sur un navire de plaisance en direction de Shabondy. Mais retrouver un enfant qui fut vendu, à plus forte raison par les Tenryuubitôs... voilà qui n'était pas une tâche des plus aisées, de même que retenir ma rage pour ne pas mettre Marijoa à feu et à sang. Faisant amende honorable et témoignant d'une certaine retenue en évitant ce lieu, j'entrepris alors un long périple qui, je l'espérais, me mènerait droit à mon fils.

Je fus employé pendant près de sept années à Water Seven comme charpentier, m'illustrant par le talent dont je faisais preuve dans l'art de la manier le bois. Chaque jour, j'espérais voir débarquer un équipage qui comprendrait le fruit de mes entrailles. Mais pendant ces sept années, ce ne fut que déception et amertume grandissante. J'essayais de cacher mes origines royales en me comportant comme un simple ouvrier, continuant tout de même à perpétrer les enseignements martiaux que j'avais reçu. Mais après tout ce temps, je finis par errer pendant encore deux années après avoir quitté Water Seven. Au final, j'arrivais sur l'île de Shimotsuki où je fus initié à l'art de la métallurgie, et plus particulièrement de la forge. J'officiais ainsi dans le village pendant encore six longues années. Le désespoir m'assaillait de plus en plus et je sombrais dans l'alcool et les liaisons sans lendemain, voyant le temps passer sans toujours aucune trace de mon fils. Si je voulais pouvoir avancer, il me fallait un autre leitmotiv. Ce dernier était tout choisi : la vengeance. Maintenant, j'étais bien décidé à ne plus attendre l'arrivée miraculeuse de mon fils. Si je voulais le revoir un jour, alors me faire connaître du monde comme un criminel serait sans doute plus rapide que de fouiller chaque île une par une.


Et maintenant... il est temps pour tous d'apprendre ce nom : Winchester D. Arthur.


Dernière édition par Winchester D. Arthur le Lun 9 Mai 2011 - 19:28, édité 2 fois
    La seule chose que je vois et qui m'a sauté aux yeux, c'est Pika pika 1000 dorikis ? Oula faut déjà la présentation avant de s'avancer...même si on est un DC. Imaginez si y a un membre qui va le demander là maintenant tout de suite et qu'il a le profil et le niveau nécessaire...Hein exemple Kaetsuro D. Shinji.

    Bref, je donnerais pas ton test rp, sinon je vais te donner un truc du genre...

    Tu te retrouve face à un Contre Amiral de la marine qui a entendu que t'étais un pirate, cet homme est impartial dès qu'il entend le mot pirate. Pour lui ces ''Pirates'' sont a condamnés, tous sans exception. Sort en vivant l'ami.


    Highlander Power ! [La chanson me fait penser à ça, bizarre...]

    P.S. à sato: Toi qui a le compte des D, winchester peut en faire partie ?

    Ah j'oubliais...Le code du règlement..DC ? Et alors...tous les DC l'ont remis Twisted Evil
    • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t296-
    Game Master a écrit:Pour le Dc c'est d'accord, pour le fruit de la lumière, je ne peux pas te donner de réponse avant d'avoir vu ta présentation (sache qu'il faudra au moins 1000 dorikis pour le réserver et 2200 je pense pour le manger ^^')

    Je n'ai pas encore le fruit et mon niveau n'excédera pas celui donné lors des présentations donc pas d'inquiétudes à avoir ^^

    Code Règlement :

    Spoiler:


    Dernière édition par Winchester D. Arthur le Sam 7 Mai 2011 - 15:17, édité 1 fois
      Pour le fruit, on est bien d'accord alors, il faudra faire une demande, c'était juste comme ça que je te fesais mes pronostics (qui vont êtres revus à la hausse car je vais homogénéiser toutes les demandes et co.)


      Bonne chance pour le test rp !!!
        Pas de problème, je comptais faire la demande quoi qu'il arrive ;)
        Le "Accord de GM" était pour préciser que j'avais eu l'autorisation pour postuler, et non pour que l'on me le réserve d'entrée de jeu. Désolé si cela a prêté à confusion.

        En attente du test RP donc ^^
          Je croyais qu'Hiro te l'avait donné mais j'ai mal lu son message :
          15 ans de recherche acharnée pour aboutir à ce résultat... Jacques le Plouc [ok le nom est nul, change-le pour ton histoire] croit qu'il vient d'inventer le manteau imperméable... [alors que c'est fait depuis belle lurette]. Fier de ce qu'il croit etre une trouvaille révolutionnaire, il se ballade avec dans la rue, la montrant à qui le veut. C'est là que tu interviens, après une petite mission [dont je ne veux pas entendre parler dans ton rp], tu as perdu ton super manteau, tu décides donc de voler celui-ci, car en plus, il est design !
          Jacques est un boulet, certes, mais il est riche et a une dizaine d'hommes de mains très compétents : évite d'en affronter plus de deux à la fois sinon c'est la défaite assurée.

          [bien entendu, il va les lancer à ta poursuite, deux snipers sont aussi embusqués dans les batîments environnant pour protéger Jacques]

          J'espère que ça va te plaire ^^
          Bonne chance !
            Soulagé ^^ Bonne chance pour ton test rp.
            • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t296-
            Winchester D. Arthur Testrp


            Winchester D. Arthur Intro

            Sérieusement... non mais sérieusement quoi ! Les imperméables... osez me dire un peu que ce n'est pas la classe ? Et attention ! Il s'agit d'un vêtement extrêmement subtil que seuls les connaisseurs peuvent porter ! Il n'est pas donné à tout le monde de pouvoir en mettre. Imaginez un gamin d'à peine huit ans qui se balade avec ce genre de fringues ? Le pauvre va se faire tabasser par ses petits camarades dès qu'il franchira la porte de sa maison. Et un vieux ? Attention, je parle du vieux qui a au-dessus des quarante-cinq balais au compteur, pas des individus dans la force de l'âge comme moi. Non mais attendez, un vieux qui porte ce divin présent de la haute couture... il ne lui manque que des cheveux frisés, un œil qui part en sucette et un complexe qui le fait tout rapporter à sa femme pour que le tableau soit complet. Non. Les seules personnes aptes à porter cet habit de standing sont des "élus", des individus avec une classe et une prestance naturelle... comme moi en somme !

            Quoi ? Vous voulez connaître l'histoire de ce formidable vêtement ? D'accord, allons-y ! Dans l'Antiquité, les Grecs comme les Romains s'abritaient de la pluie avec des manteaux de laine à trame serrée et équipés d'une capu... Comment ? Seulement l'histoire du manteau que je porte ? Ah, je vous comprends. Il faut dire que le mien a une histoire un peu spéciale. En y repensant, cela ne me rajeunit pas vraiment. C'était il y a dix ans, lorsque j'étais encore un jeune jouvenceau qui travaillait aux docks de Water Seven. Non mais ne partez pas ! Je vous assure que cette histoire est intéressante ! Restez ici et écoutez un peu. Je vous assure que ça va être hallu-attendez la suite-cinant !


            Après cela, vous aussi, vous trouverez que les impers, c'est top moumoutte !

            Winchester D. Arthur Rencontre

            Je vous raconte cette histoire ? Elle commence par une nuit noire, où l'on découvre un homme en noir, nourrissant de noirs desseins... mais en fait non. C'était en pleine journée, j'avais terminé ma journée de travail aux docks, et j'étais complètement torché au bar de Water Seven. Pourquoi noyais-je mon ennui dans l'alcool ? Je veux dire, plus que d'habitude ? Simple raison : mon bel imperméable, ma fierté, ma vie... n'était plus. Je vous passerais les détails sur les raisons qui l'ont changé en un petit tas de cendres étant donné que je préfère éviter de heurter les plus jeunes. Mais toujours était-il que j'étais en train de siroter mon deuxième verre de rhum à ce charmant établissement où les braves travailleurs peuvent étancher leur soif. J'étais à ma limite, car après le troisième verre, il est de notoriété que je perde la pleine possession de mes moyens, voire même complètement conscience. Je me trouvais néanmoins affalé sur le comptoir, m'appuyant sur ce dernier avec mon menton en attendant que le barman ne remplisse mon verre, tout en me lamentant. Et oui... j'étais en pull. Moi... en pull ! Sans mon habit mythique, à quoi ressemblais-je ? J'avais l'impression d'être Gilbert Montagnard, le célèbre alpiniste et compositeur aveugle, au milieu d'une salle de cinéma.

            Bien entendu, vous le savez sans doute, il est un homme qui est toujours là pour écouter vos malheurs et vous réconforter. Chaque ville en possède un bien spécifique, à savoir : un barman ! A croire que toute personne n'ayant pas réussi ses études de psychologie se reconvertit en tenancier de bar... remarquez, ce pourrait-être une théorie cohérente. Néanmoins, ce jour-ci, j'expliquais à ce cher Moe mes malheurs. Comment, à cause de ma tristesse, j'avais manqué d'attention lors de la construction du Coulapic et omis de fixer les poutrelles correctement. Comme c'était aujourd'hui le voyage d'inauguration, nous pûmes tous voir le résultat de cette erreur et admettre comme morale que jamais navire n'avait aussi bien porté son nom. Quand Moe me demanda la cause de mon erreur, je lui répondais sans me faire prier, pleurant à chaude larmes comme un bébé à qui l'ont aurait enlevé sa sucette.


            - J'ai perdu ma classe, ma vie, mon charme, mon style... je n'ai plus mon imperméable ! Winchester D. Arthur sans son imperméable c'est comme... comme... un bar sans alcool !

            Inutile de vous dire que cette affirmation fut indéniablement suivie d'un lourd silence dans tout le rez-de-chaussée de la taverne. Le regard de Moe en disait également long, comme si je venais de dire la pire insulte qui soit, risquant de lancer une malédiction sur toute la bâtisse où nous nous trouvions. Continuant de nettoyer son comptoir en me regardant de manière inquisitrice, mon cher confesseur vint finalement s'approcher de moi pour se mettre à me parler en aparté. Comme s'il avait peur que nous soyons écoutés par je ne sais quel agent du Gouvernement qui serait intéressé par une histoire d'imperméables.

            - Écoute Arthi. Ces derniers jours, j'ai pas mal de clients qui m'ont raconté une drôle d'histoire,me lança-t-il en cachant sa bouche avec sa serviette sur le côté.
            - Si c'est celle du schtroumpf qui court dans l'herbe, je la connais déjà, répondis-je en vidant mon verre
            - Une drôle d'histoire, pas une histoire drôle sombre idiot !

            Levant un sourcil perplexe en regardant Moe d'un oeil vitreux, j'essayais de me concentrer sur ce qu'il pouvait bien me raconter. D'après ce que j'ai compris, le dénommé Jacquet le Fripé, connu pour être le noble un peu zinzin de Water Seven, s'était baladé en ville la semaine dernière en prétendant avoir créé une invention révolutionnaire : un manteau qui ne se mouille pas ! J'avais beau être à moitié saoul, je n'étais pas encore complètement gâteux au point d'ignorer que cela existait déjà... preuve étant que j'en avais toujours porté un. Ou alors peut-être étais-je encore plus bourré que je ne le croyais. Toujours fut-il que lorsque Moe me montra une photo dans le journal local, j'en resté bouche bée. Les Wankees avaient battus les Red Sucks vingt-et-un à treize ?! Euh, je veux dire : ce manteau était vraiment... classieux ! Et cet idiot de Jacquet avait eu droit à un article dans le quotidien de la ville juste pour avoir créé une chose déjà inventée depuis des siècles. Comme quoi même les abrutis peuvent avoir de l'influence.

            A cet instant, Moe vit une légère lueur briller dans mes yeux, ce qui, en général, n'était pas très bon signe. Reculant légèrement du comptoir, il me fit un signe négatif en secouant son index de gauche à droite avec vigueur, genre "non non non non non". Et de mon côté, je lui répondais avec un grand sourire plein de joie en secouant la tête de haut en bas, genre "si si si si si". Je n'eus pas besoin de parler à mon barman préféré pour que ce dernier comprenne ce que je comptais faire. Et oui, sans mon imperméable, je n'étais qu'un demi-Winchester D. Arthur. En somme, un "hallu" sans le "cinant" qui le suit. Remédier à cette situation était donc pour moi une question de vie ou de mort. En l'occurrence, comme Jacquet était un homme riche et influent, constamment accompagné de ses gardes, Moe semblait penser que c'était davantage une question de mort. Je gardais tout de même mon idée géniale en tête : Son imperméable super design, classe-tendance... j'allais le lui voler ! Sortant de la taverne sans prêter attention aux tentatives de dissuasion que Moe me lança, je me dépêchais de rentrer chez moi pour mettre au point mon plan machiavélique digne des plus grandes manipulations psychologiques !


            Dansez pour moi petits pantins ! Dansez ! Mouhahahahaha !

            Winchester D. Arthur Plan1x

            Technique numéro une : celle du facteur qui venait du froid ! Pour cela, il vous faut : un vélo, une perruque épaisse, des sacoches à mettre sur votre moyen de locomotion, un colis piégé, une tenue de facteur et un talent naturel pour rouler les "r". Pour ce qui était de la bicyclette à sacoches, cela ne me posait pas de problème. Je connaissais déjà un postier dont j'avais refait l'ensemble de la cuisine grâce à mon expérience de charpentier. Ce dernier me devait une faveur, et il était temps pour lui de me renvoyer l'ascenseur. Voilà comment je me retrouvais chez ce cher Olivier Besacenote, livreur de courrier confirmé. Ce dernier restait assez inquiet quant à l'utilisation que je comptais faire de ses vêtements. Décidant qu'il valait mieux qu'il ignore mon objectif, sans quoi il allait sûrement refuser ma requête, je lui disais de ne pas s'inquiéter... chose qui ne le rassura nullement, car les évènements avaient tendance à empirer lorsque je lançais des affirmations de ce genre.

            M'éloignant de sa maison, je remontais les longues avenues de Water Seven sur sa bicyclette, en direction du manoir de Sieur Jacquet le Fripé. J'enfilais les vêtements de postier, la perruque préalablement récupérée dans ma valise de souvenirs, et m'entraînais à parler avec une voix pour le moins... particulière. Le plan était assez simple : se faire passer pour un facteur chargé de livrer un recommandé en mains propres afin d'entrer dans le bâtiment, fouiller toutes les pièces, trouver l'imperméable et me sauver avec mon butin dans la sacoche. Un jeu d'enfant en somme. Dieu que je suis génialissime ! Mon esprit hostile et mes coups habiles ont fait les titres des journaux de la vi... Ahem, ce n'est pas le moment de chanter.

            J'arrivais en vue de l'immense château à peine un quart d’heure après avoir commencé ma course. Ce dernier ressemblant à s'y méprendre à celui de Pinpin, le héros de bande-dessin accompagné de Limou, son célèbre chien, et du capitaine Maidoc, drogué notoire. A n'en pas douter, Jacquet était un fan de la série. En même temps, comment ne pas l'être. Le trésor de John le Rouge, le secret du Tricorne, les bijoux de la Chentlamaurt, les cigares du Marathon, Le homard aux pinces de cuivre... toutes ces bandes-dessinées avaient peuplé ma jeunesse. Bien qu'il soit totalement has been, Jacquet avait visiblement gardé une âme d'enfant, ce qui le rendait davantage sympathique à mes yeux. Néanmoins, les deux gardes situés devant l'entrée l'étaient beaucoup moins. Habillés d'un costard noir, avec un chapeau tout aussi noir et d'une paire de lunettes... noires, ils avaient l’air de croquemorts eux même en plein deuil. Bref, des gens assez austères avec qui j'allais devoir parlementer pour entrer. Me raclant la gorge en m'approchant pour ne pas rater mon accent, je pris la parole en montrant un large carton empaqueté comme un cadeau de Noël.


            - Ach ! Excussez-moi ! Ch'ai une colis pour monsieur Chaquet ! lançais-je avec une expression des plus joyeuses.

            Pas de réaction de la part des deux arsouilles. Sentant la sueur couler le long de mon front suite à ce vent monumental, je commençais à me demander s'ils m'avaient entendu. A peine eussè-je ouvert la bouche pour reprendre la parole que l'un d'entre eux s'empara du paquet et... le glissa à travers l'énorme boîte aux lettres du portail. Et mon accusé de réception bon sang ! Qui allait me le signer ! J'allais pour réclamer cela, quand le second individu saisi mon relevé pour sortir un étrange instrument et... tamponner le bulletin de réception. Regardant ce dernier lorsqu'il me le rendit, je vis alors en gros la signature de Jacquet le Fripé. Une sorte de dessin de lui avec en dessous son nom, le tout dans une pose qui se voulait classieuse mais rendait absurdement ridicule. Mais quel genre de riche tordu fait des tampons de sa signature et le donne à ses hommes ?!

            Dépité, je repartis sur ma bicyclette en pestant dans une dizaine de langues et d'accents différents. Ce qui me faisait néanmoins plaisir, c’était de savoir que ce cher Fripé allait sûrement manger les gâteaux avariés se trouvant dans le colis qu'il venait de recevoir. Sans doute qu'une bonne crise de foie doublée d'une diarrhée aigüe lui ferait les pieds ! Et oui, c'est cela être classe ! Gagner même lorsque l'on perd. Néanmoins, j'éviterais de m'en vanter... afin de ne pas associer mon image de marque à celle de cet abruti sur les toilettes en train de pester contre sa gourmandise.


            Puisque c'était comme ça, il était temps de monter d'un cran sur l'échelle des stratégiques machiavéliques !
            Jacquet allait devoir affronter... le terrible Serveur Italien !

            Winchester D. Arthur Plan2n

            Pour ce plan : Dans un grand bol de strychnine, délayez de la morphi... euh, je me trompe de parchemin ! Alors, voyons un peu. Pour cette intervention diabolique, j'ai besoin d'un gérant de bar redevable, d'une tenue de serveur et d'une fausse moustache. Cela tombe bien, j'ai aidé à réparer le bar de ce cher Moe lors des derniers soucis causés par l'Aqua Laguna. S'il en est bien un qui me doit une fière chandelle, c'est sans doute lui. Du moins, si l'on omet le fait que j'ai fait cela pour pouvoir picoler à l'œil pendant une semaine. C'est donc tout naturellement que j'allais trouver ce cher Moe, toujours aussi frisé et peu enthousiaste que d'habitude. Il n'aimait pas vraiment l'idée de me voir utiliser son établissement comme théâtre de mes opérations fourbes et tordues... pour reprendre ses mots. Pour ma part, je trouvais cela plus proche du machiavélisme, comparable à cette série diffusée sur Escargo Plus, avec le coyote qui tente de bouloter le dindon super rapide. Inutile de préciser que Moe me rappela qu'à la fin, le canidé finissait toujours par voler en morceaux à force de faire joujou avec la dynamite, ou au fond d'un ravin en s'amusant avec des ressorts.

            Pour ma part, j'étais beaucoup plus futé que ce coyote, beaucoup plus raffiné, beaucoup plus... énorme ! Il n'y avait donc aucune raison que cela échoue. Voilà pourquoi j'étais parfaitement conscient lorsque Moe envoya, conformément à ma demande, l'invitation expliquant que Fripé avait gagné un repas gratuit dans la taverne s'il arrivait à celle-ci à peine une heure après avoir reçu le message. Bien entendu, afin d'être attrayant, l’invitation comportait le menu, composé des plats favoris du noble un peu cinglé : raviolis, spaghettis et gencives de porcs ! Je n'eus que le temps de me préparer entre l'envoi du message par escargophone et l'arrivée de notre invité "chanceux". Il était là... je pouvais l'admirer de mes propres yeux et il était resplendissant : si lisse, si hallucinant, si... "moi-mêmesque". L'apparat parfait pour ma personne : l'imperméable qui ne se mouillait pas ! Certes, son nom faisait un parfait pléonasme, mais il me suffirait de le changer une fois que je l'aurais volé. Déguisé en serveur, avec le tablier, la moustache et tout le tralala, j'approchais la table de Jacquet pour prendre sa commande.


            - Ma qué ! Qu'est-ce que ce cela poul vous messié ? Oune assoltiment de laviolis, des spaghettis bolognaises ou des yencives dé polc ? demandais-je en accentuant ma voix sur les voyelles.

            Inutile de vous préciser que sa réponse fut en faveur des gencives de porc, simplement parce qu'il était content d'être ici. Fripé était cependant toujours entouré de deux gardes du corps toujours aussi austères, placés de chaque côté de sa personne. Juste l'assommer ne serait pas une bonne idée, car je risquais fortement de finir la tête incrustée dans la table, la table elle-même fusionnée avec le mur de l'auberge. Il fallait la jouer plus subtilement. Avançant les gencives de porc fraichement sorties du four, le tout avec un tube de bolognaises, je fis mine de trébucher dans la direction de mon client. Certes, tâcher l'imperméable était une chose qui me faisait mal au cœur, mais si c'était là le seul moyen de se l'accaparer, alors je n'aurais aucune hésitation.

            Malheureusement, mon plan se heurta à un léger écueil. L'un des gardes s'interposa entre moi et ma cible, se prenant l'ensemble du plateau dans la figure, tâchant tout son costard, le tout sans qu'il n'en vienne à râler. Quel professionnalisme. Se faire asperger d'un plat brûlant et rester impassible. Je l'en aurais presque applaudi. Son maître lui donna cependant la permission d'aller se nettoyer aux toilettes, ce que fit immédiatement, toujours avec un calme exemplaire, l'homme de main. Néanmoins, à peine passa-t-il la porte des cabinets qu'un cri de douleur retentissant vint percer les tympans de l'ensemble des clients, le tout sous le regard éperdument désespéré de Moe. L'instant qui suivit, l'homme sorti des toilettes, propre et calme, comme si rien n'était arrivé. C'était ce que l'on pouvait appeler "savoir se contenir".

            Néanmoins, voilà encore un plan qui tombait à l'eau. Tout en me regardant lui amener un second plateau, je percevais une certaine suspicion dans le regard de Fripé... comme s'il avait peur que je ne retombe. J'étais également assez pro pour ne pas tenter la même chose deux fois de suite sur la même cible. Un peu de dignité quand même. Mais contre toute attente, le noble s'adressa à moi sur un ton des plus sympathiques, malgré mon erreur précédente.


            - Tout de même, j'ose espérer que vous vous rendez compte du malheur que vous avez failli perpétrer ! Tâcher une invention unique comme celle-ci ! me lança-t-il avec un air pour le moins amusé, ce qui n'était pas en accord avec ses mots.
            - Hum ! Mama Milla ! Veuillez m'excouser ! Yé souis d'oune maladlesse ! Mais yé dois avouer que volte costoume est d'oune laffinement ! C'out été oune désasle de lé tâcher ! répondis-je en faisant une légère courbette.
            - Mon ami, vous avez l'œil expert ! Mais ne s'est-on pas déjà vu quelque part ? rétorqua le noble en plissant ses sourcils, insistant du regard sur ma grosse moustache.
            - Ma... It's me... Mario ! Yé souis serlveul ici dépouis une semaine, peut-êtle m'avez-vous vou en passant dans le coin une fois ou deux.

            Légèrement gêné et espérant que Jacquet ne vienne pas à douter de mon superbe déguisement, il me fit alors signe que je lui étais bien familier, m'affirmant m'avoir aperçu trois jours plus tôt en faisant un détour par ce quartier. Comme quoi, soit je m'étais déguisé ainsi quelques temps plus tôt et ma mémoire me jouait des tours, soit il avait simplement peur de se ridiculiser en me disant ne pas me reconnaître. Quel boulet ce Jacquet. Mais hélas, il termina plus rapidement que prévu son repas et ne tarda pas à partir sans que je n’aie à nouveau l'occasion de tenter quoi que ce soit. Damned, j'étais une fois de plus vaincu. Le regardant s'éloigner de l'auberge, je serrais le poing. Je l'aurai un jour ! Je l'aurai ! Même si pour cela, j'allais devoir me livrer au plus machiavélique, au plus sadique, au plus bas et au plus mesquin des plans que j'avais mis au point dans toute ma longue carrière de baroudeur !

            L'ultime tentative : le travesti nippon !

            Winchester D. Arthur Plan3

            Pour ce plan diabolique à souhait, il est nécessaire d'avoir en sa possession un grand nombre d'effets féminins. Allez savoir pourquoi, mais j'avais ceci en ma possession depuis fort longtemps. Après tout, je vivais à Water Seven depuis pas mal d'années, alors je vous laisse imaginer le nombre de conquêtes, parfois simultanées, que j'avais pu avoir, ainsi que le nombre de vêtements ou l'attirail typique des femmes qui trainaient dans mon appartement. Voilà comment, en moins d'une heure et demie de préparation, je me retrouvais fringué comme un parfait Okama. Une perruque blonde imposante, un débardeur avec un soutif rembourré par deux pamplemousses, une mini-jupe et des bas résilles, le tout agrémenté d'une paire de chaussures à talon. Bien entendu, n'oublions l'abus monumental de maquillage pour essayer de cacher ma barbe de trois jours. J'avais mis tellement de fond de teint que je ressemblais à une nippone qui s'appelait Jean-Marc à la naissance, mais se prénommait maintenant Jeanne-Marie. Le tout donnait un rendu plutôt... grotesque. Néanmoins, Fripé n'était pas connu pour son bon goût ou sa vigilance naturelle envers les femmes.

            En revanche, il fut plus dur d'expliquer qui j'étais à la concierge de l'immeuble lorsque je sortis de l'appartement. Je n'osais plus, dès lors, imaginer les histoires qui allaient courir à mon sujet. Mais si c'était pour avoir la classe grâce à cet imperméable, j'étais prêt à tous les sacrifices ! Cette frasque absurde serait éclipsée par le charisme qui émanerait de moi une fois l'habit en ma possession. C'est avec cette idée en tête que je me rendais donc non loin du manoir de Jacquet, l'attendant pour son habituelle parade. Tel un paon, il montrait son invention soi-disant innovante, à toutes les personnes qu'il croisait. C'est avec une certaine appréhension que je le voyais se diriger vers moi. Il exhiba ainsi son magnifique vêtement qui ne lui allait guère, car sa personne était tout naturellement dénuée de classe et de subtilité. Prenant une voix assez particulière, faisant une moue timide, je m'adressais à lui en m'essayant aux vocalises féminines.


            - Huhuhu ! Quel magnifique apparat mon biquet ! Cela me rend toute chose. Est-ce que vous seriez tenté à l'idée que nous nous isolions pour plus d'intimité ?

            Tu parles qu'il était tenté le bougre ! Ce n'était pas tous les jours qu'une femme lui faisait des avances. La partie inférieure de mon faciès masquée par un éventail l'intriguait au plus haut point, mais pas dans le mauvais sens du terme. Ses gardes du corps à côté de lui restaient toujours aussi impassibles, même si l'espèce d'un instant, je crus percevoir une moue dégoûtée de la part de l'un d'entre eux. Il fallait avouer que même un taulard avec vingt ans d'abstinence aurait refusé la proposition. Mais un détraqué comme Jacquet en revanche... Cela ne semblait pas lui poser souci, au contraire. Assez pressé, il demanda à ses molosses de nous laisser seuls un instant pendant que nous nous dirigions vers une ruelle assez sombre. Je lui demandais alors, une fois que nous étions hors de vue de sa bande de Men In Black, d'ôter son imperméable.

            Une fois ceci fait, le bon vieux coup du
            "Oh ! Un pigeon !" suffit à lui faire détourner le regard de moi pour que je le frappe derrière la nuque d'un coup sec, l'assommant directement sans avoir à le tuer. Enfin ! Il était à moi ! Ce magnifique manteau large, d'une teinte grisâtre austère et classieuse ! J'étais aux anges en l'admirant... du moins pendant une dizaine de secondes, avant que les gardes du corps, alertés par le dernier cri de leur maître avant qu'il ne s'effondre, n'arrivent en trombe, au nombre de six ou sept. Je n'avais pas pris la peine de compter en les voyant arriver à l'angle de la ruelle, car à peine eussè-je vu l'ombre d'un individu en costard que j'avais commencé à déguerpir. Maintenant, les rôles étaient inversés, et c'était moi qui jouais le dindon, poursuivi par une bande de coyotes affamés aux intentions peu louables.

            Courir ne me pose pas de soucis en temps normal. Cependant, courir en jupe et en talons est une autre paire de manches. Décidant que cela irait plus vite si je larguais le tout, j’essayais de retirer mes chaussures, finissant par me casser magistralement la figure. Allez savoir si c'est un coup du Destin, mais cela m'empêcha de recevoir une balle en pleine tête, car à l'instant où je chutais, un coup de feu retentit et un projectile vint percuter le mur à côté de moi, à l'endroit où se trouvait mon faciès un instant plus tôt. Des Snipers ?! Jacquet ne rigolait vraiment pas avec la sécurité. Mais je n'avais pas le temps de rester surpris, car j'entendais les bruits de pas des autres poursuivants se rapprocher. Si je voulais survivre, j'allais devoir utiliser les petites ruelles pour éviter de me faire tirer dessus à vue comme un lapin. Évitant de nouveau de mourir en me faisant mitrailler, je fonçais, pieds nus, toujours en jupe, vers les rues étroites de la ville basse.

            L'instant qui suivit, j'entendis Le Fripé hurler à la mort son mécontentement. Apparemment, ses gardes l'avaient réveillé pour qu'il prenne part à la poursuite. Si je résumais la situation, j'avais à mes trousses une demi-douzaine de fous de la gâchette, un sniper embusqué dans le clocher de la ville et un malade mental frustré, accro aux travestis. Il n'y avait vraiment qu'à moi que ce genre de mésaventures arrivait. En courant à toute allure, craquant ma jupe exprès pour me permettre plus de mobilité, je voyais devant moi se dessiner l'une des voies fluviales de Water Seven. Si je parvenais à trouver un Yagara, j'augmenterais mes chances de fuir. Sortant de la ruelle à toute vitesse, je sautais sur la première monture que je trouvais, envoyant à l'eau la grand-mère qui la montait, pour foncer tout droit en direction de l'élévateur qui menait au chantier naval.

            Inutile de dire que la course fut mouvementée, alors que je zigzaguais sans cesse pour éviter les tirs, non pas d'un, mais de deux snipers. J'arrosais au passage les piétons sur la voie terrestre qui se trouvait de chaque côté du passage fluvial, commandant à la créature d'aller le plus vite possible comme si sa vie en dépendait. J'arrivais en vue de l'élévateur qui allait m'amener au niveau le plus haut de la ville, là où les docks se trouvaient. C'était avec soulagement que je rentrais, ne remarquant alors pas tout de suite la blessure à ma jambe, une balle ayant traversé celle-ci. Bien entendu, le fait de ne plus être dans le feu de l'action quand l'ascenseur se ferma, me fit immédiatement constater la douleur intenable. Alors que le niveau de l'eau montait, me propulsant vers le haut, je laissais un cri de souffrance retentir dans l'endroit confiné, produisant un écho assez violent.

            Mais mon calvaire était loin d'être fini, car j'aperçus, une fois sorti, que Jacquet et ses hommes me suivaient toujours, eux aussi à dos de Yagara. Ils venaient de prendre eux aussi l’ascenseur, et ne tarderaient pas à être là. Néanmoins, à cette altitude, j'étais hors d'atteinte des deux Snipers, me trouvant dans un angle plus que mort si on jugeait le fait que j'étais sur la couche supérieure à la leur de Water Seven. A moins qu'ils ne puissent voir à travers la large plaque qui constituait cette partie de la ville au-dessus d'eux, je n'avais plus à surveiller mes arrières ou courir en zigzag. Qui plus est, je ne courais plus vraiment, mais boitais comme un véritable travesti qui aurait terminé sa journée de travail. C'est donc ainsi que j'entrais dans le chantier naval numéro un, laissant perler quelques gouttes de sang derrière moi. Il fallait que je me change, et vite !

            Retirant mes vêtements et enfilant le bleu de travail des charpentiers du dock, je finis par me mettre à la table de dessins, entendant se rapprocher dangereusement Jacquet et ses hommes. Une fois qu'ils furent rentrés, ils n’aperçurent rien d'autre que ma personne, faisant mine de travailler en dessinant les plans d’un navire. Je demeurais anxieux, ayant planqué l'imperméable sous mon siège, et sentant mon sang couler sur ma jambe. Si jamais cet abruti de noble avait l'idée de regarder sous la table, il comprendrait sans doute qui j'étais réellement. Qui plus est, je n'avais eu le temps d'enlever que sommairement mon maquillage en me trempant la tête dans la bassine pour se laver les mains. J'avais encore quelques traces de fond de teint et de rouge à lèvres, ce qui expliquait pourquoi je gardais la tête baissée sur les plans afin de ne pas révéler cela.


            - Ah ! C'est vous Arthur. Auriez-vous vu passer une ravissante créature tenant un imperméable ? me lança Le Fripé, en reprenant son souffle avec un air paniqué.
            - J'ai vu une beauté il y a de cela cinq minutes filer par la gauche... mais j'ai aussi vu une espèce de mocheté blonde partir sur la droite il y a quelques instants. répondis-je sans relever la tête, faisant mine d'être absorbé par mon travail.

            Me remerciant brièvement, trop pressé pour chercher midi à quatorze heure, Jacquet ordonna à ses hommes d'aller à gauche... alors que tous filèrent sur la droite. Par chance, personne n'avait fait attention aux quelques gouttes de sang qui menaient dans la direction de ma chaise. L'empressement de mes poursuivants était finalement ce qui les avait perdus, même si cela n'était en fait dû qu'à Jacquet qui ne prenait pas le temps de réfléchir. J'écoutais les bruits de pas s'éloigner, toujours avec une certaine anxiété, avant de lâcher un soupir de soulagement. Peut-être qu'avec un peu de malice, Le Fripé aurait remarqué que si j'étais seul sur le chantier, c'était parce que ce dernier était fermé aujourd'hui. Dans le pire des cas, je n'avais qu'à lui expliquer que je faisais des heures supplémentaires s'il venait à me questionner plus tard. Mais afin de donner du crédit à cet halibi, j'allais devoir rester ici encore un moment.

            Cela ne m'empêcha pas d'aller ranger l'imperméable dans mon casier, le fermant avec le cadenas pour m'assurer que personne n'irait le trouver, avant d'aller me passer un bandage sur la jambe. Par chance, je n'avais été que légèrement blessé, ce qui allait m'éviter plusieurs semaines de calvaire. J'espérais que le prochain inventeur qui élaborerait une chose en accord avec mon caractère hallu-roulement de tambours-cinant, ne serait pas un noble complètement déjanté accompagné d'une garde personnelle digne des plus grands parrains de la Mafia. Je tenais certes à mon style et mon élégance, mais également à ma vie. Néanmoins, alors que je quittais les entrepôts, je réalisais soudainement que cette affaire était loin d'être terminée.


            Il me restait une dernière chose à régler.

            Winchester D. Arthur Finel

            Rentrant à mon appartement, je mettais toutes mes affaires dans ma valise, ne prenant même pas la peine de les plier. Effectivement : j'allais devoir quitter Water Seven. Réfléchissez un peu pardi ! A quoi bon avoir cet imperméable si je ne peux pas le porter en public de peur que Jacquet ne le reconnaisse ? J'allais devoir migrer vers d'autres horizons, des pâturages plus verts, des demoiselles plus innocentes... et surtout moins méfiantes car n'ayant pas entendu parler de ma réputation de Casanova. Je passais alors en ville pour régler mes dernières affaires : donner ma lettre de démission au chef actuel de la Galley Company notamment. Ce dernier semblait attristé de perdre l'un de ses meilleurs charpentiers, mais il se doutait que la raison derrière ce fait devait être... aussi bien sérieuse que ridicule. J'évitais cependant de m'étendre sur le sujet, prenant mes indemnités de départ et trinquant un coup avec lui car, après tout, il aurait été impoli de refuser.

            Pour mon dernier jour dans cette charmante cité, je finissais par me rendre dans le bar de ce cher Moe, commandant une dernière tournée générale, tentant une dernière fois de séduire la serveuse qui me résistait depuis près de sept ans et qui ne succomba pas au coup du
            "C'est mon dernier soir ici chérie". Finalement, mon barman favori me fit une dernière frayeur en me faisant croire que Jacquet arrivait, ce qui me força à ôter l'imperméable pour me rendre compte finalement, à la vue de son air hilare, que c'était bien une farce. Mais à l'instant où j'allais le frapp... l'enlacer fraternellement en souvenir de nos sept années de vie commune, il me rappela que je n'avais toujours pas réglé mon ardoise... ce qui donna lieu à un nouveau record de vitesse de ma part, alors que je déambulais dans les rues, poursuivi par Moe qui était armé d'un tromblon à spaghettis. Après l'avoir habilement semé, je vis affichées partout sur les murs des esquisses d'affiches Wanted dont la cible n'était autre qu'une horrible bonne femme blonde avec un air de traves... Hey ! Je n'ai pas les pommettes si énormes et le regard si livide pardi ! Passant mon chemin en évitant de tomber sur ceux qui placardaient ces avis de recherche, je finis par me diriger vers les quais. Prochaine destination, l'aventure !

            Il était temps pour moi, vêtu de cet imperméable majestueux,
            De devenir Legen-wait for it-Dary !

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            La production Winchester D. Company tient à remercier les sources d'inspiration suivantes :
            Spoiler:


            Dernière édition par Winchester D. Arthur le Mer 11 Mai 2011 - 0:57, édité 2 fois
              Le test rp était assez étrange, la qualité d'écriture est bonne, c'est original, long, complet, bref, je n'ai rien à redire.
              Certaines choses ne me plaisent pas, je propose donc 1000 dorikis mais si tout mes collègues sont pour 1500, je ne ferais que résister pour la forme xD
                Bah, j'passe par là j'ai pas encore lu, mais je signale qu'il n'y a plus de place à 1000 Dorikis pour les pirates =X
                • https://www.onepiece-requiem.net/t109-greed#772
                • https://www.onepiece-requiem.net/t100-termine-satoshi-noriyaki
                Ok, donc c'est soit 800 soit 1500 (ça fait une sacrée différence hein ^^. Je relirais donc attentivement la présentation, je ne me souviens pas avoir déjà donné une place à 1500 dorikis, donc il va falloir bien réfléchir voir si cette prés' mérite ou pas !
                  un 1500, c'est sans aucune fautes, je dis bien aucune ! Un truc parfait génialissime...Bref. Et oui cette présentation serait dans les 1000 dorikis, mais les places sont prises alors ça sera 800.

                  Voilà mes critiques:

                  Haluuuucinant ! Non mais aargh la traduction française de It'was legend...Wait for it...Dary !
                  [ça compte pas...Ok]

                  Sérieusement, c'est bien écris, c'est original, j'ai pas remarqué de fautes d'orthographe. Le seul truc qui m'a gêner dans la lecture, c'est tes dialogues en jaune.Petite remarque: T'aimes bien le noir [Deux fois, je vois la répétition de noir dans une même phrase.]

                  comme s'il avait peur que je en retombe.
                  Je en ?

                  En tout cas, c'était un Bon test rp ^^ Avec des rebondissements...M'oué C'était oun ché d'ouvre.

                  --------------------------------------------

                  Alors biographie...Un seul mot à dire: Magnifique *-*

                  C'est très dur de choisir entre 800 et 1500...Mais le choix est fait et ça sera 800 pour moi.

                  Cordialement Hiro Shima qui a un rp à faire et qui veut pas déco/reco (sorry)
                    Han ! Hiro... tu mérites le fouet ! Que dis-je, le fléau !
                    Je vous raconte cette histoire ? Elle commence par une nuit noire, où l'on découvre un homme en noir, nourrissant de noirs desseins
                    Comment n'as-tu pas reconnu Aladdin ! Quand le conteur débute le récit ! Shame on you dude ! Allez, baisse ton pantalon et viens prendre tes coups de fléau >.<

                    Enfin bon... passer de "entre 1000 et 1500" à 800 pour le boulot fourni quand même... dur ^^" (j'ai eu le même résultat pour Damien en fournissant le quart de boulot que j'ai fait pour Arthur... ça piquouille T_T)

                    Pour le "Je en", j'ai rectifié. Faute de frappe, j'ai écris trop vite, étant donné qu'à la base, c'était pour pour marquer "je ne" ;)

                    PS : J'ai pris dans la teinte jaune la plus sombre pourtant. En Gold c'est pas sensé faire mal T_T
                    HS total mais : top site 1 remis à 0 ! Toi qui lis ce post petit Requiemien, file poster avant que le croque-mitaine ne vienne te manger tout cru è_é

                    EDIT: Up ?
                      Pas de souci, justement on discute de ce petit problème de dorikis dans les bureaux du staff.
                      Donc ce sera 1000 je pense ;)
                        C'est pour ne pas être injuste à cette fabuleuse personne qu'est damien que je me retire de cette présentation...enfin je ne donne pas ma voix ^^
                          Donc les rangs sont remis à zéro, je donne donc ma voix pour 1000 dorikis Very Happy
                            Bon, je valide à 1000, parce que ça le vaut bien. Tout est tellement beau et joli, j'adore.
                            • https://www.onepiece-requiem.net/t146-ryuuku-no-fiche
                            • https://www.onepiece-requiem.net/t99-rp-donwload-100-100-ryuuku-gakuen