Bordel, ça fait un mal de chien. J'ai le corps en miettes et une migraine prêt à me faire imploser le caisson d'un instant à l'autre tellement les battements sont puissants. Qu'est-ce que c'est ?! Merde, pourquoi j'ai un bandage tout autour du crâne ?! En plus je sais même plus où je me trouve. Dans un lit me faisant me sentir comme sur un bloc de pierre, je jette des regards un peu partout. Quelqu'un arrive. Ah, une dame...une infirmière dirait-on, à en juger son accoutrement. Et je suis pas le seul dans la pièce, d'autres sont allongés aussi. J'ai du mal à rappeler ce qui s'est passé, pourquoi je me retrouve alité dans cette salle ? Et je me sens mou, c'est horrible. Si je tente de me lever, le résultat risque d'être très drôle. Cette opération contre la Révolution a été un échec cuisant. J’espère que ceux qui y étaient vont bien.
-Monsieur Gargalen ? Il faut vous reposer !
-Hum.. ? Où sont les autres ?
-Vous êtes dans une base de North Blue. Reposez-vous un peu, le médecin viendra pour faire un topo. En tout cas, vous avez été bien chanceux.
La femme s'avance près de la perfusion reliée à mon bras pour y injecter quelque chose. Même pas le temps d'en placer une que je commence à m'assoupir, en oubliant la douleur. A mon réveil, un homme vêtu tel que le personnel du corps médical se tient face à moi.
-Sergent ? Sergent ?
En plus dans le gaz que je ne l'étais plus tôt, j'essaie de reprendre mes esprits rapidement pour discuter un peu avec celui qui semble être le médecin.
-Docteur Yuni, comment vous sentez vous ?
-Tel une compote, l'escouade de Morton va bien ?
-...Navré Sergent, seul Hector a survécu.
Et merde...j'ai l'impression de vivre un cauchemar, et tout ces bandages qui j'ai envie d'arracher. Le médecin me parle sans que j'écoute attentivement ce qu'il me dit. La raison est que les derniers événements lors de la bataille commencent à remonter doucement. On s'était fait pister dès notre arrivée, un accueil digne de ce nom et un lamentable massacre sur terre. J'ai tout fait pour passer les défenses avec l'équipe jusqu'au chef de la cellule mais le leader en question a déployé sa garde rapprochée et c'était terminé pour nous. Au moment où j'ai voulu lancer une grenade pour libérer la voie, un des gorilles a tiré en plein de mille. Résultat : ça m'a pété en plein dans la gueule.
-Sauf votre respect, j'ai juste envie de prendre un peu l'air.
-Vous êtes encore faible, Monsieur. Mais si votre état vous le permet, pourquoi pas. Ca ne pourrait vous faire que du bien vu le temps que vous avez dormi.
-Une dernière chose, pourrais-je connaître l'étendu des dégâts sur mon corps ?
Le médecin jette deux-trois regards fuyant pour ensuite me confier les interventions nécessaires à la guérison.
-Ablation de l’œil droit, nous avons fait le meilleur travail possible pour ne pas trop abîmer la figure. Votre bras droit comporte des marques importantes de brûlure. Avec du temps, celles-ci pourraient s'estomper mais pas totalement. Préparez vous à porter quelques stigmates. Et surtout, ne retirez pas les bandages trop vite, vous pourriez rouvrir les plaies. Et...
-Et ?
-Attendez vous à être quand même un peu surpris.
-...
Avec difficulté, je m'accroche fermement à l'armoire sur le côté pour prendre appui dessus. Les jambes assez flageolante et endoloris au niveau des côtes, je marche petit pas par petit pas et me dirige vers la sortie la plus proche. Espérons que je ne me casse pas la gueule. L'infirmière de tout à l'heure reste un peu derrière moi au cas où ce cas adviendrait.
-Je pense que ça ira, merci.
-Monsieur Gargalen ? Il faut vous reposer !
-Hum.. ? Où sont les autres ?
-Vous êtes dans une base de North Blue. Reposez-vous un peu, le médecin viendra pour faire un topo. En tout cas, vous avez été bien chanceux.
La femme s'avance près de la perfusion reliée à mon bras pour y injecter quelque chose. Même pas le temps d'en placer une que je commence à m'assoupir, en oubliant la douleur. A mon réveil, un homme vêtu tel que le personnel du corps médical se tient face à moi.
-Sergent ? Sergent ?
En plus dans le gaz que je ne l'étais plus tôt, j'essaie de reprendre mes esprits rapidement pour discuter un peu avec celui qui semble être le médecin.
-Docteur Yuni, comment vous sentez vous ?
-Tel une compote, l'escouade de Morton va bien ?
-...Navré Sergent, seul Hector a survécu.
Et merde...j'ai l'impression de vivre un cauchemar, et tout ces bandages qui j'ai envie d'arracher. Le médecin me parle sans que j'écoute attentivement ce qu'il me dit. La raison est que les derniers événements lors de la bataille commencent à remonter doucement. On s'était fait pister dès notre arrivée, un accueil digne de ce nom et un lamentable massacre sur terre. J'ai tout fait pour passer les défenses avec l'équipe jusqu'au chef de la cellule mais le leader en question a déployé sa garde rapprochée et c'était terminé pour nous. Au moment où j'ai voulu lancer une grenade pour libérer la voie, un des gorilles a tiré en plein de mille. Résultat : ça m'a pété en plein dans la gueule.
-Sauf votre respect, j'ai juste envie de prendre un peu l'air.
-Vous êtes encore faible, Monsieur. Mais si votre état vous le permet, pourquoi pas. Ca ne pourrait vous faire que du bien vu le temps que vous avez dormi.
-Une dernière chose, pourrais-je connaître l'étendu des dégâts sur mon corps ?
Le médecin jette deux-trois regards fuyant pour ensuite me confier les interventions nécessaires à la guérison.
-Ablation de l’œil droit, nous avons fait le meilleur travail possible pour ne pas trop abîmer la figure. Votre bras droit comporte des marques importantes de brûlure. Avec du temps, celles-ci pourraient s'estomper mais pas totalement. Préparez vous à porter quelques stigmates. Et surtout, ne retirez pas les bandages trop vite, vous pourriez rouvrir les plaies. Et...
-Et ?
-Attendez vous à être quand même un peu surpris.
-...
Avec difficulté, je m'accroche fermement à l'armoire sur le côté pour prendre appui dessus. Les jambes assez flageolante et endoloris au niveau des côtes, je marche petit pas par petit pas et me dirige vers la sortie la plus proche. Espérons que je ne me casse pas la gueule. L'infirmière de tout à l'heure reste un peu derrière moi au cas où ce cas adviendrait.
-Je pense que ça ira, merci.