>> Vail Unwin
Pseudonyme : Il préfère se faire appeler Vail. Age: 42 ans Sexe : Homme Race : Humain Rang : Capitaine des Gun and Gun's Métier : Tireur/Sniper Groupe : Pirates Déjà un équipage : / But : Démontrer au monde entier que la technologie pirate, ça le fait ! et devenir un tireur d'élite. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : / Équipements : Deux pistolets à la ceinture, un fusil qu'il porte ou non, ça dépend de son humeur et une multitude de petits jouets qui font pan. Mais rien de très élaboré encore outre un pistolet à double canon qu'il fait en sorte d'améliorer comme il peut, mais qui, pour le moment, ne sert qu'à tirer deux balles. Codes du règlement (2) : Parrain : Pas de parrain. |
>> Physique Un mètre quatre-vingt seize, cent-cinq kilos, une masse de cheveux négligés, une barbe guère entretenue dissimulant un visage au teint basané par des heures de navigation… Oui, vous avez bien devant vous Unwin Vail, pirate de son état, âgé de 42 ans, groupe sanguin AB. Unwin est donc un pirate imposant bien que sans doute peu craint dans les mers redoutables de Grand Line et du Nouveau monde. Mais peu importe, il est un pirate et ça se voit au premier abord. Comme je l’ai dit plus haut, Vail est un homme de grande taille au teint tanné par le soleil du grand large. En effet, bien qu’originaire de NorthBlue où le soleil n’est pas souvent de rigueur, le physiologie de notre valeureux marin a dû s’adapter aux aléas de l’océan. Ainsi, si son grain de peau s’est vu foncer considérablement, sa corpulence ne s’est pas laissée distancée. Bien que déjà adepte de la musculation avant son départ en mer, manier un bateau, mener des combats pendant plus de vingt ans, ça vous forge le corps et Unwin a donc acquit une certaine robustesse sans toutefois devenir un champion de bodybuilding. Oui, il a des muscles, mais il est certain qu’il ne ferait pas le poids en combat au corps à corps contre certaines brutes épaisses. Mais étant tireur, et plus particulièrement se dirigeant du côté des sniper, il est normal pour lui de privilégier une certaine finesse permettant de rester discret et efficace. Bon, il n’est pas non plus un ado mal proportionné à peine assez épais pour être faxé. Il est proportionné correctement pour son statut et sa survie. Mais penchons-nous plus avant sur ce personnage et observons son visage. Visage qui se situe sans doute approximativement à 1m90 du sol et dont le sommet culmine à 1m96. Au sommet, nous avons d’ailleurs une tignasse noire, frisée, presque crépue dont la longueur varie avec la motivation de les couper. Cette chevelure, elle est la plupart du temps détachée, épaisse mais plutôt docile et ignorée d’Unwin pour qui elle est le dernier de ses soucis. Sous cette masse conséquente de cheveux, nous trouvons donc le visage évoqué plus tôt. Marqué par quelques rides dues à l’âge, il ne fait toutefois pas plus vieux que les 42 ans qu’il a. Il est occupé par deux yeux charbons où on trouve à peu près autant de dynamisme et de motivation que dans le regard d’une vache des mers qui voit passer l’Umi Ressha en grignotant deux ou trois algues/poissons/marins malchanceux (rayer la mention inutile) trouvés dans le coin. Surmontant ces yeux sombres, il y a une paire de sourcils dont la mobilité varie avec l’expressivité nécessitée par la situation. Planté au milieu du visage, nous avons ensuite un nez tout ce qu’il y a de plus normal, d’une taille et d’une forme tout à fait respectable à qui on a fait l’honneur d’éviter de trop l’abimer. Enfin, entre ce nez et un menton dissimulé par une barbe généralement mal taillée, nous trouvons une bouche aux lèvres fines abritant une dentition plus ou moins parfaites (à deux ou trois caries près) d’où s’échappent plus souvent des jurons sur un ton grave et trainant que des sourires ravis. Mais Unwin Vail ne s’arrête pas à ce visage, non, il reste encore bien des choses à décrire et pour cela, il nous faut descendre afin de gagner le cou large du pirate. Un cou qui surmonte deux épaules tout aussi larges dû à la corpulence du personnage évoquée plus haut. Ces épaules servent logiquement de base à deux bras aux muscles saillants, mais pas trop, où deux ou trois cicatrices ont pris place, vestiges de journées difficiles en mer ou de combats au résultat pas toujours heureux. Mais en vérité, ces cicatrices peu imposantes, nous les voyons à peine. Non, elles préfèrent laisser la vedette aux tatouages remarquables, bien que peu originaux, du pirate. Au niveau de l’épaule gauche nous trouvons donc un motif représentant deux pistolets croisés, ces armes chères à Unwin, et sur son avant bras droit, une vaste tête de mort occupe l’espace. Enfin, ces bras se terminent par deux mains larges, des mains d’hommes, aux ongles courts et peu entretenus qu’on devine agiles et précises mais également solides et fortes. Assorties à ces deux bras, nous trouvons aussi deux jambes qui n’ont rien de notables. Elles sont également solides, bien ancrées au sol, appuyant de manière symbolique le côté terre à terre du personnage et s’achevant par deux pieds chaussants du 48. Sur ses genoux quelques cicatrices, vestiges de son enfance, font vaguement acte de présence, mais elles sont si peu significatives qu’on a tôt fait de les oublier. Enfin, et pour finir sur cet aspect général, nous revenons au torse en passant auparavant par un bassin où nous trouvons tout ce qui fait d’un homme, un homme et dont Vail sait parfaitement se servir, ne vous faites pas de soucis à ce sujet. Bref, le torse donc, où pectoraux et abdominaux sont parfaitement mis en valeur malgré une large cicatrice traversant horizontalement la taille de l’homme au niveau de l’abdomen. Cette cicatrice est un mauvais souvenir laissé par un escrimeur contre qui il s’était battu dans sa jeunesse. Mais cette cicatrice, la seule qui vaille vraiment le détour chez Unwin, n’est que rarement visible. En effet, ce dernier n’est pas du genre à suivre la mode pirate à coup de bandana, de pantacourts et autres. Non, Unwin privilégie une certaine classe dans son style vestimentaire et portera donc la plupart du temps des chemises rouges ou blanches, lesquelles seront accompagnées d’une cravate noire et d’un pantalon de cuir souple qui offre un bonus de charisme conséquent au pirate. Et pour augmenter encore ledit bonus, Vail ajoute à sa tenue un long manteau de cuir qui, lorsqu’il est face au vent, s’agite en lui donnant un air viril dont rêverait sans doute son second. En guise d’accessoire, il porte des holsters à divers endroits du corps afin de toujours être en compagnie de ses armes à feu, si chères à ses yeux. >> Psychologie Ah, Vail et son caractère… Toute une histoire ! D’un autre côté, charmant comme il est, comment pourrait-il en être autrement ? Non, plus sérieusement, Unwin est tout sauf charmant. Il a un sale caractère et est bourré de défauts malgré une théorique habileté à mener son bateau avec une poigne de fer. Et oui, j’ai bien dit théorique. En effet, nous savons tous que la théorie et la pratique sont deux choses bien différentes, aussi, notre pauvre capitaine, malgré une capacité certaine à diriger, n’est pas aidé par le seul membre de son équipage actuel, équipage qui s’agrandira, il en est certain. Ce faisait, lassé de lutter contre le caractère dérangé de son second, Vail a finit par atteindre un certain stade de je m’en foutisme et un côté blasé qui lui permet de faire face à des situations ou plus d’un aurait perdu son sang froid. Le seul souci par rapport à cela, c’est que du coup, il fait preuve d’une certaine mollesse et n’est pas des plus encourageants pendant une bataille. D’un autre côté, les pirates ne sont pas forcément réputés pour leur discipline et leur finesse, alors forcément, voir son équipage, de une personne, foncer dans le tas sans se soucier de son image, ça finit par provoquer un certain découragement. Et oui, outre le rêve de monter un équipage dont les capacités reposeraient sur une technologie originale et efficace, Unwin apprécierait assez que son équipage fasse preuve de classe, de style, de charisme, qu’il pose et balance des phrases qui en jettent s’il le faut ! Vain espoir qu’il a finit par abandonner au profit d’une méthode un peu différente dite du « bon bah vas-y, poutre-moi ça, avec un peu de classe si possible, merde. » Le tout sur un ton blasé qui n’apporte pas beaucoup de résultat. Mais au moins, l’ennemi se fait « poutrer ». Jolie expression, non ? Unwin en a des tas comme ça, et pas toujours des polies. Car oui, l’une des caractéristiques qui renforcent l’absence de charme du pirate, c’est qu’il jure comme un charretier et qu’il est incapable de faire une phrase sans ajouter un « putain » ou un « merde ». Et encore, s’il n’en rajoute qu’un, c’est qu’il fait un effort de politesse. Non, en vérité, son vocabulaire tient plus du : « non mais putain, vous faites chier les gars, sans déconner, merde ! ». Je vous l’avais dit, une personne charmante ! Mais laissons ça de côté et intéressons-nous aux autres caractéristiques de Vail. Tout d’abord, il est superstitieux. Il tient ça de sa mère qui l'était énormément et qui l'a fait complètement psychoter là-dessus dans son enfance. Ainsi, vous ne le ferez jamais passer sous une échelle et il n’hésitera pas à se débarrasser de tout chat noir qui osera croiser son chemin. Et quand il brise un miroir… Je vous dis pas l’histoire ! Il devient paranoïaque et est capable de le rester pendant les sept ans que dure la prétendue malédiction. De la même manière, il est allergique au chiffre treize et il y a fort à parier qu’il fera en sorte que son équipage passe de douze à quatorze s’il s’étend jusque là. Quitte à acheter un perroquet ou n’importe quelle bestiole – du moment que ce soit pas un chat noir – pour conjurer le sort. De la même manière, si une femme veut rejoindre l’équipage, il lui faudra de solides arguments (le 95 bonnet F ne faisant pas partie des dits arguments, quoique…). Mais hors de l’équipage, aucun problème, les femmes ne le dérangent pas le moins du monde ! Bien au contraire, il reste un homme avec ses besoins. Mais passons donc pour revenir au caractère d’Unwin, outre le fait qu’il ait finit par devenir complètement blasé, il a tendance à être un peu radin et plutôt flemmard. Aussi, bien qu’il soit un bon tireur qui ne tardera sans doute pas à atteindre une certaine réputation, il a tendance à préférer économiser ses balles. Balles qu’il fabrique lui-même, et vu que le procédé est assez chiant, il ne les gâche pas pour rien. De ce fait, il est plutôt du genre à taper d’abord avec les armes, peu importe qu’il s’agisse d’un fusil ou d’un pistolet quelconque, que de tirer avec. Il s’en sort également avec les arcs et les armes de ce type, mais il préfère quand ça fait un peu de bruit. Ca impressionne plus. Par contre, il n’aime pas spécialement les escrimeurs depuis que l’un d’entre eux lui a causé une jolie balafre à l’abdomen. Il respectera toutefois les aptitudes des autres et si un bon bretteur souhaite rejoindre l’équipage, il l’acceptera, bon, peut-être avec un peu moins d’enthousiasme qu’avec un autre membre, mais il l’acceptera. Mais Unwin n’a pas que des défauts vous savez, on ne dirait pas comme ça, mais il possède quelques qualités. L’une d’elle est son esprit logique. Il voit le monde d’une manière rationnelle et logique, ce qui l’aide beaucoup par rapport à son statut de sniper. En effet, pour lui, les distances, les forces du vent, le frottement et toutes ces histoires ne lui posent pas de problème et il parvient donc à tirer avantage de cela pour viser juste. Bon, il n’est pas navigateur donc les conditions météo et tout ça lui font souvent rater ses tirs lorsqu’il veut être plus précis, mais il se débrouille bien et pas de doute que si on lui donne les bonnes informations, il s’en tirera comme un chef ! Le seul problème, c’est qu’il n’y a encore personne pour les lui fournir, ces informations et il doit se débrouiller seul pour le moment, se contentant d’un entraînement personnel et d’une expérience forgée avec les années sur la terre et la mer. Mais pour le moment, il n’a pas encore mis un pied sur Grand Line. Et dans un sens, c’est plutôt préférable car si son rationalisme peut être pratique, sur Grand Line, il desservirait sans doute Vail qui aurait quelques difficultés à appréhender cet océan et ses bizarreries. Mais tout est affaire d’apprentissage et nous n’en sommes qu’au début des aventures de notre pirate. Sinon, nous parlions des qualités de Vail, une autre de celles-ci découlent de son attitude blasée : il est d’un naturel calme. Par conséquent, il est apte à prendre des décisions rapides dans des situations critiques et se montre donc digne de son rang de capitaine. Bon, après, évidemment, toutes ses solutions ne sont pas bonnes à prendre, mais au moins, il peut réfléchir, et puis vous savez ce qu’on dit ! L’erreur est humaine. Ce calme découle lui-même sur une certaine discrétion, profitable à son rang de sniper, moins on le repère, plus il peut faire de dégâts. Mais il s’agit sans doute là des seules qualités notables du pirate. Maintenant que nous sommes passés sur ses qualités et ses défauts, parlons un peu de ses goûts. Tout d’abord, on l’aura compris, Unwin aime les armes à feu et met un point d’honneur à en avoir une collection digne du sniper qu’il veut être. Il aime également la technologie et est persuadé que la high-tech doit désormais faire partie intégrante du monde de la piraterie et qu’il faut dépasser l’âge des bateaux de bois simple et des armes à fonctions uniques. Bon, on ne peut pas considérer que taper et tirer fasse vraiment d’un pistolet une arme multifonctionnelle, par conséquent, en créant ses propres balles, Vail fait en sorte de créer des choses nouvelles comme des balles-filet, des balles anesthésiantes et autres qui se préciseront sans doute lorsqu’il aura un peu d’expérience. Pour le moment, tout cela reste plus ou moins rudimentaire –mais efficace !-. Par la suite, il y a fort à parier qu’il améliorera les armes elles-mêmes en leur ajoutant des viseurs, des canons et des accessoires à faire pâlir de jalousie un terminator ! D’ailleurs, il possède déjà un joujou de ce genre : un pistolet à deux canons. Il l’a amélioré lui-même et cherche à rendre les deux canons amovibles, mais ce n’est pas encore gagné ! Sur un plan plus général, Unwin aime le noir et le rouge qui sont des couleurs classes, en revanche, il n’est pas fan des trucs flashy et considère le rose comme une « putain de couleur de bonne femme, connerie de truc ! ». Sur le plan nourriture, il n’a jamais eu un sens du goût particulièrement développé alors il peut manger un peu tout et n’importe quoi, il s’en fiche totalement. Par contre, il aime bien boire comme un trou et appréciera toujours de faire partie d’une bonne beuverie. C’est un pirate quoi… De la même manière, il aime aussi les trésors et ne rechigne pas à partir à la recherche de l’un d’eux en suivant une carte quelconque. Et même si ça ne l’amène à rien : « bordel, c’était sûr, fait chier ce bordel, la prochaine fois on trouvera une putain de carte potable. ». Il ne se prend pas la tête longtemps pour ce genre de chose et un verre ou deux de rhum le consolent. >> Biographie « Fils à papa ! » « Gosse de riche !» « Unwin, tu transmettras mes respects à tes parents. » Voici quelques phrases qui ont parsemé l’enfance d’Unwin Vail, jeune garçon, fils unique de la maison Vail & Fils, spécialistes en armes à feu depuis des générations. Forcément, quand on est l’héritier d’une chaîne de magasin populaire et réputée sur toute une île de North Blue, ça force le respect ou/ou ça créé des inimités. Amitié ou jalousie, l’un allant souvent avec l’autre, l’autre n’allant pas toujours avec l’un, se faire de vrais amis est une tâche difficile. Comment différencier les envieux des honnêtes gens ? Le jeune Vail n’en a jamais été vraiment capable et s’est fait pigeonner à plusieurs reprises. Toutefois, d’un naturel peu rancunier, il n’en tint pas beaucoup rigueur à ses camarades, les enfants ont des relations simples. Un jour t’es mon copain, un jour tu ne l’es plus, pas de quoi en faire toute une histoire. Et puis de toute façon, le garçon avait de véritables amis et une famille aimante. Parmi ces amis, il y avait le fils aîné, de cinq ans plus âgé que lui, d’une famille d’ingénieur réputée qui travaillait en partenariat avec Vail & Fils : Tsunechika Dai. Les deux garçons, bien que radicalement opposés, avaient trouvé l’un en l’autre une forme de complémentarité et l’île se souvient encore de certaines de leurs expériences menées et dont les résultats conduisirent à des dégâts matériels plus ou moins importants du côté de quelques habitations ou sur une portion de la forêt qui n’avait pas bien digérée le principe d’une arme destinée à s’autodétruire une fois utilisée. Tout ça partant de l’idée d’un pistolet jetable, efficace et peu encombrant à long terme… Bref, les garçons avaient donc l’habitude de mettre leurs habiletés en commun pour inventer des machines ou des armes dont l’inefficacité n’avait d’égale que l’inutilité. Car oui, la famille Vail, suivant la tradition, commença très tôt à enseigner à leur fils les rudiments du tir et de la mécanique des armes à feu. Ayant hérité d’un esprit logique comme son père, Unwin évolua pas à pas, apprenant au rythme imposé et sans réelles difficultés les subtilités de ces magnifiques petits jouets. L’héritier de Vail & Fils vécu donc une enfance paisible sans qu’il y ait de véritable événement à noter, les expériences vaseuses mises de côté, sinon quelques anecdotes sans importance qu’on peut trouver dans la vie de n’importe quel enfant. Le jour où Unwin est tombé d’un arme où il voulait attraper une pomme, celui où il a réussit à atteindre une cible mouvante les yeux bandés (un simple coup de chance) ou encore la semaine de fièvre passée au lit, persuadé qu’il allait mourir. Ses « aventures » s’achevant généralement sans rien d’autres que des bleus et quelques écorchures qui avaient tôt fait de disparaitre. « T’as de la chance que mon père travaille pour le tien sinon je te casserais la tête ! » « Monsieur Vail, comment va votre grand-père ? » « Enfoiré prétentieux. » Voici quelques phrases qui ont parsemé l’adolescence d’Unwin Vail, jeune homme au caractère affirmé, toujours héritier de Vail & Fils et toujours passionné d’armes à feu. L’adolescence. Période difficile, non ? L’argent n’empêche pas un garçon de quinze ans de se rebeller, aussi, comme n’importe quel parent, les Vail firent l’objet des sautes d’humeur de leur fils. Ce n’est pas qu’il avait tendance à s’emporter pour pas grand-chose comme sa mère, mais il s’emportait pour pas grand-chose. Des camarades qui lui reprochaient de jouer le lèche-botte avec certains membres influents de la ville, un mécanisme d’arme un peu trop compliqué, un refus de sortir, bref, tout était bon pour partir dans une colère noire. Colère noire qui était assortie au style vestimentaire du jeune homme. En effet, bon signifier son côté rebelle et en marge de la société, il se mit à ne porter que cette couleur. En plus, il trouvait que ça lui donnait du style, et lorsqu’il fut plus vieux, il n’hésita pas à faire évoluer son look en y incorporant cravate et manteau de cuir. Certains se moquèrent de lui, avec son allure de gamin qui avait grandit trop vite, mais il répliqua en se mettant à la musculation et, alors qu’il allait sur ses vingt ans, il était en mesure de se pavaner en laissant saillir une musculature acquise par de nombreux efforts. Bon, il y avait toujours des hommes plus forts que lui, comme les pirates qui venaient régulièrement s’approvisionner dans le magasin familial, mais l’allure du jeune homme était assez dissuasive pour que les petits plaisantins se calment. Et, avantage non négligeable, s’il ne travaillait pas encore à temps plein en tant que fabriquant d’armes à feu, il faisait un vendeur/videur assez efficace et les problèmes dans le magasin étaient rares. D’ailleurs, il faut souligner que le magasin d’arme était un lieu où il avait passé une grande partie de son enfance, se faisant, il avait côtoyé de nombreux pirates, parfois des frimeurs qui se faisaient attraper deux jours plus tard, parfois des célébrités locales qui ne tardaient pas à tenter leur chance sur Grand Line. Tout cela ne lui donna pas particulièrement envie de devenir pirate comme on pourrait le penser, mais l’influença malgré tout sur un point bien précis : son langage. En effet, on ne peut pas dire que les pirates soient des modèles de politesse et de bonnes manières, alors forcément, quand on est petit et facilement impressionnable, on se plait à jouer les grands en imitant les redoutables pirates qu’on voyait tout le temps. C’est de cette manière, malgré les remontrances régulières de ses parents, que le fils Vail commença à perdre son langage de jeune garçon de bonne famille pour quelque chose de bien plus… trivial. Evidemment, jusqu’à ses douze ans, ça restait raisonnable, mais comme je l’ai dit, l’adolescence arrivant, jurer comme un charretier donne encore plus l’impression d’être en pleine rébellion. Une rébellion qui s’accentua jusqu’à se muer en un désir irrépressible de liberté. Et oui, la maison Vail & Fils finit par devoir changer de nom car le « & Fils » n’avait pas l’intention de rester cloué derrière un comptoir à parler chiffon avec des clients qui n’y connaissaient souvent pas grand-chose. Aussi, le désir de liberté alla grandissant et Unwin décida d’expliquer à ça famille qu’il n’allait pas passer sa vie à vendre « des conneries de pistolets à ces pirates de mes deux ». Ce fut un véritable scandale chez les Vail qui refusèrent catégoriquement que le seul héritier manque à ses devoirs. D’un autre côté, vu la manière diplomatique dont le jeune homme avait présenté la chose, ce n’était pas vraiment une surprise. En tout cas, au yeux de la famille, il avait pour rôle de prendre la succession de son père, et jamais on ne le laisserait abandonner ce rôle. Evidemment, on devine parfaitement ce qui s’est passé. Unwin, pas complètement idiot, fit profil bas quelques temps, histoire de calmer le jeu, et mit au point une fugue. Pas question de se laisser faire, son idée était bien enracinée sous sa caboche et il n’avait l’intention de la déloger. Aussi, pendant un mois, il préleva petit à petit des sommes d’argents dans la casse du magasin, dans le coffre familial, dans le pot pour les courses, bref, assez pour avoir un bon petit fond et s’acheter un bateau pour fuir l’île et user de ses capacités de tireur comme bon lui semblait. Projet un peu utopique certes, mais il était jeune et pouvait par conséquent se permettre d’être rêveur et idéaliste. Il acheta donc une petite embarcation, de la taille d’une caravelle. Le bâtiment pouvait paraitre imposant pour un homme seul, mais après avoir vécu dans l’opulence, il était difficile pour lui de s’imaginer naviguer entre trois planches minuscules. Ce bateau, il le trouva donc chez Tsunechika, son ami d’enfance, ingénieur de talent qui avait suivit la voie qu’Unwin se refusait, à savoir reprendre l’entreprise familiale. Tsunechika, toujours aussi adepte des inventions sorties de nulle part, confia à son ami un navire à l’apparence surprenante mais qui plaisait réellement à Unwin. L’ingénieur lui dit que le navire s’appelait le Big Bang Joe et lui expliqua les bases de la navigation et les quelques secrets du bateau. Les secrets étant simplement les deux trappes sur les côtés du navire permettant de sortir les canons. Le tout gratuitement, en gage de leur amitié. Apprendre les rudiments de la navigation lui prit quelques mois, mais à force d’acharnement et d’entraînement en secret, le jeune homme se sentit prêt à affronter les éléments. Ainsi, lorsqu’il eut mis en place tout ce dont il avait besoin, Unwin vola quelques armes dans la boutique, des outils pour les améliorer au besoin et concevoir des balles et une pile de livres du type « naviguer pour les nuls » puis il laissa une lettre à ses parents et embarqua au beau milieu de la nuit, marin novice, sans la moindre idée de ce qu’il allait pouvoir faire ni où il pourrait aller. « Pirate de mes deux ! Tu vas m’entendre si je t’attrape ! » « C’est une arme d’excellente qualité, où l’avez-vous eu ? » « Vail ? Connait pas ce nom. Tu crois m’impressionner peut-être ? » Voici quelques phrases qui ont parsemé la vie de pirate d’Unwin Vail, capitaine solitaire, chasseur de trésor anonyme et tireur aguerri. Enfin, pirate, ce n’était pas encore tout à fait le cas après son départ de son île natale. En effet, jeune homme issu de riche famille, malgré des qualités certaines, Unwin dû d’abord apprendre à se débrouiller seul en plus de manier le Big Bang Joe dans un océan bien moins tranquille que les côtes où il avait appris à naviguer. Ainsi donc, les débuts de la vie indépendante de Vail furent plutôt houleux et il mit quelques semaines à s’adapter à sa nouvelle vie. Finalement, une fois qu’il fut certain qu’il pourrait s’en sortir, et surtout alors qu’il commençait à en avoir marre de glander seul en mer, le jeune homme commença à s’interroger sur ce qu’il allait bien pouvoir faire de sa vie. Dans sa solitude, il songea à acquérir une certaine notoriété en tant que chasseur de prime et se mit donc à naviguer d’îles en îles à la recherche de bandits et de pirates qui lui rapporteraient un peu d’argent. Il se contenta pendant un temps de petites frappes qui avaient le malheur de croiser sa route et gagna de ce fait un peu d’expérience dans le domaine du tir, mais rapidement, ces pseudos hors-la-loi qui ne méritaient aucune prime lassèrent le jeune homme et il se mit en quête de têtes avec des mises à prix plus importantes. Evidemment, ce fut une entreprise plus délicate et Vail, s’il s’en sortait, ne se sentait pas vraiment à l’aise dans ce rôle de chasseur et ce fut finalement une rencontre décisive qui le fit changer d’orientation. Cette rencontre eut lieu dans une île à la frontière de NorthBlue où sévissait un bandit recherché pour quelques millions de berry, un certain Buntaro, reconnu en tant qu’escrimeur et tyran. Suivant des indications et des informations récoltées auprès de la population locale, Vail trouva sa cible en train de se balader tranquillement dans la rue principale d’une petite ville, terrorisant allègrement les badauds. Il s’en suivit une altercation sans réel intérêt suivie de près par un combat. Excellent tireur, Vail pensait pouvoir s’en sortir contre cette brute d’escrimeur sans scrupule, mais n’ayant été confronté qu’à de vulgaires criminels, il se laissa surprendre par les aptitudes de son adversaire et n’échappa à une éventration que de justesse. En revanche, il gagna une superbe balafre en travers du torse, celle dont nous connaissons la cicatrice, toujours présente après plusieurs années. Résolu à revoir les compétences de son ennemi à la hausse, Unwin comprit qu’il ne ferait pas le poids s’il n’adaptait pas sa manière de combattre, se faisant, il prit un deuxième pistolet, l’attrapant par le canon et s’en servit comme d’un bouclier pour parer les plus virulents coups de sabre de son adversaire, voire bloquer son arme et pouvoir se servir de son deuxième pistolet pour lui tirer dessus à bout portant. Malheureusement, sans qu’aucun des deux hommes ne s’y attende, la marine avait été avertie de la présence de Buntaro en ces lieux et débarqua au milieu du combat. Surpris, le bandit se laissa distraire et trébucha bêtement au moment où Unwin tirait. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, la balle de Vail vint se loger dans un tonneau de poudre d’un magasin proche et explosa au beau milieu de la rue, provoquant un nuage de fumée impressionnant et inattendu qui donna l’occasion à Buntaro de fuir la marine tandis que Vail se retrouvait dans une situation compromettante. Toutefois, grâce à son sang froid naturel et à sa logique inné, le jeune homme pu rapidement analyser la situation et comprendre qu’il avait plutôt intérêt à ne pas trainer dans le coin. Il était loin de se douter que des circonstances presque similaire, environ vingt ans plus tard, lui offriraient une nouvelle rencontre décisive. C’est ainsi que, par sa maladresse, Vail provoqua la Marine et de ce fait, se retrouva recherché pour une prime dérisoire mais qui le poussa à se diriger vers la voie de la piraterie. Après tout, quitte à être recherché, autant chercher la gloire dans la piraterie. Il avait déjà le bateau, il n’avait qu’à s’entrainer pour devenir un meilleur tireur. Mais pour devenir meilleur tireur, il lui fallait de meilleures armes. Aussi Unwin commença-t-il à bidouiller ses armes, se laissant gagner par l’idée d’un équipage à l’armement et aux compétences techniques révolutionnaires. En effet, quoi de mieux qu’un équipage de valeureux hommes à l’armement dernier cri qui offrirait la preuve que les pirates aussi sont des combattants qui valent le détour et qui sont supérieurs au gouvernement qui les pourchasse ? Toutefois, il déchanta assez rapidement après de nombreux échecs. En effet, si Vail mettait énormément de bonne volonté à monter cet équipage, le dit équipage ne fut composé que d’une succession d’hommes – pas de femmes à bord, ça porte malheur ! – pas toujours dégourdi ou un peu trop qui n’étaient pas fait pour être pirates et qui, s’ils ne mourraient pas avant de s’en rendre compte, finissaient par quitter les Gun and Gun’s. Bilan : la volonté de fer de Vail se transforma en une indolence qui ne convainquait pas grand monde de rejoindre son équipage. Il acquit toutefois l’expérience qui lui manquait au début de ses aventures et pu ainsi visiter les quatre grandes mers mais sans jamais trouver assez de pirates motivés et aptes à s’attaquer au défi que représentait Grand Line. Mais ça, ce fut jusqu’au jour où il rencontra Timuthé N. Tempiesta, jeune homme au caractère explosif (au sens le plus littéral du terme). Cette rencontre restera sans doute dans les annales du pauvre commerçant chez qui elle se déroula. En effet, Vail avait accosté au port d’une petite île de NorthBlue – encore – et avait entreprit de trouver un vendeur d’armes pour renouveler ses provisions de poudre. Alors qu’il étudiait avec attention une arme remarquable qu’il envisageait d’acquérir et qu’il surveillait du coin de l’œil un type louche à l’autre bout du magasin, un mouvement suspect sur sa gauche généra un réflexe fort utile en combat mais bien inutile dans un paisible magasin : un coup de feu pour éliminer la menace. Menace qui s’avéra n’être qu’une simple et débile poupée inutile qui n’aurait pas commis le moindre dégât si la balle de Vail n’avait pas achevé sa course dans un tonneau de poudre. Le côté positif de la chose, ce fut que le chasseur de prime, car c’en était un, qui avait visiblement pris Unwin pour cible, et que ce dernier avait jugé suspect, fut assommé par l’explosion et n’eut pas le temps de causer le moindre problème au pirate. Le point négatif, ce fut que la force de l’explosion dévasta un peu le magasin et que, un peu cerné, Unwin dû payer les dégâts dont était responsable le gamin qui n’avait pas un rond. Pas spécialement ravi, le capitaine des Gun and Gun’s enrôla Timuthé dans son équipage afin qu’il s’acquitte de sa dette, s’apercevant rapidement que le jeune homme avait quelques qualités en tant que combattant et faisait un bon homme de main, et accessoirement, un bras droit plutôt fiable étant donné que leurs techniques de combats étaient plutôt complémentaires. Le seul problème était le caractère du jeune homme qui acheva de faire glisser Vail dans un monde où le je m’en foutisme est le seul moyen de survie morale. Pour sa défense, je dirais simplement qu’il est très fatiguant de toujours surveiller que votre bras droit n’est pas en train de risquer sa vie pour paraitre virile. >> Test RP
« Putain de bordel de merde !» Dixit Unwin, vous aurez évidemment reconnu cette douce élocution aux accents mélodieux et poétiques qui surgit de plus bel dans les situations les plus critiques. Et pour une situation critique, c’était une situation critique ! Ou franchement emmerdante si on reprenait les propos de Vail, mais par soucis de ne pas choquer les plus jeunes et par respect pour la langue française, on va s’abstenir. Bref, Unwin était donc dans la mouise jusqu’au cou. En même temps, tomber sur un détenteur de fruit du démon au milieu d’une expédition pour trouver un trésor afin de financer quelques améliorations pour le Big Bang Joe, ça n'était pas vraiment le meilleur plan. Mais pour le moment, le sympathique projet des Gun ands Gun's semblait à remettre à l’ordre du jour. En effet, sans avoir véritablement compris comment, notre pauvre Unwin s’était retrouvé balourdé dans une île parfaitement inconnu et visiblement déserte. Le tout après s’être gentiment fait réduire en morceaux par un adversaire dont il était loin de posséder le niveau. Faut dire aussi, les fruits du démon, c’était déloyal. Mais bon, là, il n’avait pas le temps de se plaindre. Faisant appel au flegme qui le caractérisait, Unwin entreprit d’évaluer les dégâts. Bon, il s’était fait salement amocher, c’était un fait, mais, paradoxalement, il ne semblait pas avoir de blessures graves. Un coup de chance ou alors la volonté d’un adversaire qui cherchait juste à tuer le temps (ou à le tuer lui…), allez savoir ! En tout cas, il n’allait pas non plus réclamer des blessures supplémentaires. Avec un grognement douloureux, Unwin se remit debout et fit fonctionner une à une ses articulations, préférant éviter de s’abîmer tout seul. Car oui, à l’évidence, il était bel et bien tout seul. L’île sur laquelle il avait atterri n’était pas la plus accueillante qu’il ait visité. D’ailleurs, il ne savait même pas où il était ni comment il était arrivé ici. Les histoires de fruit du démon, c’était vraiment pas son truc, il avait du mal à se faire à l’idée qu’un corps puisse se modifier à ce point rien qu’en mangeant un de ces trucs infâmes. Bon, il utilisait l’adjectif infâme sans réellement pouvoir savoir qu’ils l’étaient, mais il se fiait aux rumeurs qu’il avait entendu. En tout cas, toujours est-il que son rationalisme naturel n’acceptait pas de telles métamorphoses chez l’être humain tout en priant pour ne pas avoir à rencontrer un détenteur de fruit avec longtemps. Trop dangereux et Unwin avait parfaitement conscience de la chance qu’il avait eu d’y survivre. Toutefois, si lui s’en était tiré pas trop mal, qu’en était-il pour Timuthé ? En capitaine attentionné, Vail espérait bien que ce foutu gamin ne se soit pas fait tuer par son adversaire. Non seulement il était le seul membre actuel de son équipage, mais en plus il était loin de l’avoir remboursé pour les dégâts du magasin. Mais bon, pour le moment, que le gamin soit vivant ou non importait peu au pirate, il fallait qu’il se bouge de là, qu’il trouve un putain de bateau sur cette putain d’île déserte pour retrouver son propre navire. Tu parles d’une affaire, il était pas rendu ! Mais bon, tant pis, vu qu’il était là, hein… Avec un soupire las, Vail se décida finalement à essayer de trouver des habitants ou quelque chose de vivant dans les parages, le tout arme au poing évidemment. Faut pas déconner en territoire ennemi ! Certes Unwin, certes, cette observation est sans doute parfaitement légitime, mais dans ton cas, il faudrait penser à l’appliquer. Car oui, encore un peu perturbé par ce voyage inopiné, notre brave capitaine n’était pas spécialement attentif et ne s’attendait pas à ce qu’une quelconque menace survienne du sol. Et par menace, veuillez comprendre l’entrée d’une galerie souterraine dans laquelle il se cassa méchamment la figure. Ca, la classe qu’il chérissait tant, y’avait pas à dire, il l’avait ce brave Unwin. Il aurait même pu songer à l’avoir d’autant plus en poussant le vice jusqu’à se péter un cheville en tombant, mais il s’abstint, grand bien lui en fasse. Avec un « bordel d’île de mes deux », il se releva, s’épousseta car les lieux étaient un peu poussiéreux et entreprit d’observer les lieux avec curiosité. Aucune construction apparente à la surface mais des galeries ? Il était où ? Sur une île d’hommes taupes ? Une seule solution pour en avoir le cœur net : avancer. Ramassant son pistolet tombé à quelques pas de lui, Vail entreprit d’explorer les lieux, traversant un ou deux tunnels peu engageant pour déboucher dans un couloir plus vaste et plus éclairé. Visiblement, il était dans un ancien conduit désaffecté. En tout cas, qu’il se trouve dans ce couloir encore utilisé ou dans l’espèce de boyau pourri, il n’y avait pas foule au portillon et le pirate commençait sérieusement à se demander s’il y avait bien des gens dans le coin. Bon, bah il allait chercher, hein ! (« île à la con ! »). Après avoir avancé pendant une ou deux minutes dans la galerie, il parvint enfin à une salle plus vaste, plus lumineuse, et plus habitée aussi. Bon, finalement, ce n’était pas des hommes taupes qui vivaient ici. Juste des pygmées. Des pygmées qui, visiblement, et vu leur air étonné, n’avaient pas l’habitude d’avoir beaucoup de visite dans le coin. Il ne savait pas trop pourquoi, mais Unwin avait vraiment l’impression qu’il ne serait pas accueilli avec joie et bonne humeur… Faut dire aussi, débarquer avec une arme à la main dans une salle bourrée de pygmées en train de faire cramer il ne savait trop quoi dans une marmite pour une probable cérémonie, ça avait tendance à jouer pas mal en sa défaveur au niveau des relations diplomatiques avec un peuple isolé. Sans compter que le ‘il ne savait trop quoi’ dans la marmite avait des allures un peu trop humaines pour être rassurantes. Que faire dans ce genre de situation où des dizaines d’yeux sont rivés sur vous ? « Salut. » Dire bonjour poliment et prier pour ne pas vous faire bouffer. Peine perdue. Suivant une association d’idée qui ressemblait probablement à ceci : cérémonie => homme => manger => fiesta du tonnerre, Unwin devint rapidement un énorme morceau de viande sur pattes convoité par ces adorables pygmées. Bon, et bien, à la guerre comme à la guerre. « Salut. » La seule chose à faire était donc de saluer poliment son public et de tirer sa révérence en se tirant en courant à la recherche de « cette putain de connerie de sortie, pourquoi y’a pas de panneau bordel ? ». Si Unwin jurait comme un charretier, ce n’était pas preuve d’une quelconque mauvaise humeur de sa part mais juste une habitude de langage qui l’aidait sans doute à se sentir plus à l’aise. Mais là, en fait, on s’en fichait un peu. Courant comme s’il avait la mort aux trousses, et dans cette situation, c’est un peu le cas, Vail cherchait désespérément une sortie qui ne se profilait pas tout en perdant du terrain face aux pygmées qui, sachant où ils allaient, ne tardèrent pas à le rattraper. Bon, bah quand faut taper, faut taper ! Avec un soupire blasé, Unwin tira son deuxième pistolet de son holster et empoigna ses deux armes par le canon. Trop d’adversaires, pas assez de balles et pas envie de gaspiller. C’était suffisamment chiant de faire ses balles soi-même, alors hein ! « Ca va chier. » Par chance, ils ne firent pas des adversaires trop redoutables et Vail se fit un plaisir de balancer allègrement des coups de crosse dans le visage de ceux qui lui bloquaient le passage. Et, s’il parvint à se frayer un chemin, il n’en restait pas moins poursuivit et il n’y avait pas à douter que les pygmées qui étaient à à peine quelques pas derrière lui poseraient rapidement problèmes. Tant pis pour le gaspillage, il allait devoir se montrer généreux en balle notre pirate. Pas de vent, un couloir étroit et une luminosité suffisante, parfaites conditions de tirs. Il se retourna sans prévenir, continua de courir en course arrière (à une allure plus modérée toutefois), avisa ses cibles et tira. Bang ! Bang ! Bang ! Un nettoyage dans les règles. Mais pas le temps de s’auto-congratuler, il fallait qu’il se tire en vitesse ! Reprenant sa course, Vail parvint à tenir ses adversaires en retraite jusqu’à parvenir à une nouvelle salle. Ou pas. Grosse marmite, assemblée généreuse, vague sensation de déjà-vu… Oui, Vail s’est paumé dans les couloirs et a fait le tour de la galerie pour revenir à son point de départ. Bravo très cher, tu es un as ! « Merde ! » C’est le mot. Il se trouvait donc dans la salle dont les pygmées avaient bloqué l’accès et avec trop peu de munitions pour s’en sortir à moins de courir assez vite pour tuer ceux qui gardaient l’entrée et passer en force. Mouais, solution vaseuse avec peu de chance de réussite. De l’autre côté ? Ce qui semblait être le chef des pygmées. S’il le battait, les autres lui foutraient sans doute la paix. Solution vaseuse mais un peu plus de chances de réussites. C’est partit. Sûr de lui, Unwin pointa son arme sur le chef et tira. Pas assez vite. Okay, il allait se faire démonter. Un rare moment de violence suivit la scène durant lequel Unwin se fit effectivement laminer par le chef des pygmées qui le laissa à moitié dans les vapes, désarmé et au menu du prochain repas. Super, vous allez directement en prison, vous ne passez pas par la case départ, vous ne touchez pas 20 000 berry. Et techniquement, il la menait comment, maintenant, sa super évasion spectaculaire ? |
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Informations IRL
- Prénom : Hélène
Age : 19 ans
Aime : One Piece *_* Les mangas/anime, le jeu de rôle, les jeux vidéos, la littérature *voue un culte à Pierre Bottero*, l'écriture, le rose...
N'aime pas : le matin, les maths, le vert, Akainu x)
Personnage préféré de One Piece : Ben Beckman. Me demandez pas pourquoi, ce fut une illumination subite et incompréhensible après une relecture du tome 1 x)
Caractère : (définissez vous en quelques mots) feignasse, feignasse et euh... feignasse ? Sinon, aussi un peu barrée, mais je le vis bien o/
Fais du RP depuis : Environ deux ans.
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) Techniquement, je suis toujours dispo, mais y'a toujours des périodes où je suis moins motivée que d'autres...
Comment avez vous connu le forum ? via Google ou un top site, je ne sais plus, mais si c'est le top site, je l'ai trouvé sur Google quand même x)
Dernière édition par Unwin Vail le Mer 1 Déc 2010 - 15:54, édité 6 fois