Le gouvernement mondial avait laissé faire les dirigeants d'Urea depuis trop longtemps déjà. Une nouvelle taxe venait d'être exigée aux habitants les plus pauvres de la ville. Si les autorités avaient voulu donner plus de grain à moudre aux révolutionnaires, elles n'y se seraient pas mieux prise. L'agitation était à son comble, les portes vers les quartiers supérieurs avaient été brisés, des armes avaient été fournies par l'armée révolutionnaire, le chaos le plus total se répandait sur l'un des fiefs les plus sûrs du gouvernement mondial.
C'est durant cette terrible période de l'histoire que l'équipage dont faisait partie Joe avait accosté. Ce n'était pas la malchance qui les avait amené ici, mais l'opportunisme, car là où le sang coulait et les balles fusaient, les pires charognards issus des mers arrivaient pour profiter d'un petit pillage en toute impunité. Tous les membres avaient été chargés de se séparer afin de rapporter chacun une quantité d'objets précieux. Ceci étant fait, tous étaient chargés de se retrouver aux quais avant la tombée de la nuit pour filer en vitesse.
Mais un problème de taille s'imposait.
- Fichtre couille ! C'est bien la plus grosse ville que je connaisse. L'est où ce foutu quai ?!
Une île presque entièrement urbanisée, recueillant en son sein trois millions d'habitants, ce n'était pas une petite bourgade où l'on pouvait trouver son chemin facilement. Le cafard s'était perdu dans le pire endroit imaginable, là où les marines commençaient à ouvrir le feu sur les habitants.
Ayant l'habitude de voir des marines tirer en sa direction, Joe ne fut pas plus choqué que ça, puis continua de trottiner tranquillement avec un chandelier en or dans la main, qu'il venait de voler dans une des habitations vides.
- Capitaine ?! Les gars ?! Ouhou !!
Tout en cherchant son chemin, il appelait à l'aide pour se repérer. La scène était burlesque, des habitants armés d'ustensiles du quotidien affrontaient des marines armés, qui eux, tiraient à contre coeur sur des civils. Au loin, on entendait tonner les canons, partout on entendait les hurlements de rage, de terreur, et au milieu de tout ça, un pirate courrait sans se presser à la recherche de son équipage comme un enfant perdu qui chercherait sa mère dans un magasin. Le forban semblait absolument déphasé et indifférent par rapport aux scènes qui l'entouraient.
Seulement, il pouvait ignorer ce qui existait autour, ça n'empêchait pas la réalité de venir à lui, ce qui ne tarda pas, puisqu'un marine se mit sur son chemin.
- Vermine, tu n'as pas honte de dévaliser ces malheureux ?!
Bien que le gouvernement mondial leur avait ordonné de tirer sur ces pauvres gens, la compassion des marines allaient à ceux qu'ils étaient chargés de neutraliser. Le marine en colère, leva son fusil en direction de Joe pour le châtier. Ce dernier s'apprêtait alors à s'enfuir pour éviter la balle, quand, un enfant se jeta sur lui, le cramponnant au niveau du genou.
- Ma Maman ! Où est ma Maman ?!
Paniqué, le cafard hurlait à la mort.
- MAIS CASSE TOI GAMIN JE PEUX PLUS COURIR !!!
Puisqu'il ne pouvait s'échapper, il ne lui restait que le combat !
C'était une question de vie ou de mort, profitant que le marine hésite à faire feu, de peur de blesser l'enfant, Joe sortit le mousquet à triple canons attaché à sa ceinture et n'hésita lui pas à abattre celui qui lui faisait face. Il allait mettre un coup de genou au morveux pour s'en débarrasser, lorsque des hurlements de joie se firent entendre partout. La marine commençait à se replier en vu d'une contre attaque prochaine.
Pour ce que Joe en avait à foutre, ça lui en touchait une sans remuer l'autre. Pour le moment il ne pensait qu'à retrouver son bateau. Mais une main se posa subitement sur son épaule.
- Camarade, j'ai vu ce que tu as fait pour sauver cet enfant de ce chien du gouvernement mondial. Tu es un héro de la révolution. Comment t'appelles-tu ?
Ne comprenant pas ce qui était en train de se passer, la seule esquisse de réponse que son cerveau parvint à produire fut un magistral :
- Gné ?
Tous en choeur, les habitants et révolutionnaires qui l'entouraient hurlèrent :
- Hourra pour Gné ! L'homme qui a combattu la marine au péril de sa vie pour défendre un orphelin !
C'est durant cette terrible période de l'histoire que l'équipage dont faisait partie Joe avait accosté. Ce n'était pas la malchance qui les avait amené ici, mais l'opportunisme, car là où le sang coulait et les balles fusaient, les pires charognards issus des mers arrivaient pour profiter d'un petit pillage en toute impunité. Tous les membres avaient été chargés de se séparer afin de rapporter chacun une quantité d'objets précieux. Ceci étant fait, tous étaient chargés de se retrouver aux quais avant la tombée de la nuit pour filer en vitesse.
Mais un problème de taille s'imposait.
- Fichtre couille ! C'est bien la plus grosse ville que je connaisse. L'est où ce foutu quai ?!
Une île presque entièrement urbanisée, recueillant en son sein trois millions d'habitants, ce n'était pas une petite bourgade où l'on pouvait trouver son chemin facilement. Le cafard s'était perdu dans le pire endroit imaginable, là où les marines commençaient à ouvrir le feu sur les habitants.
Ayant l'habitude de voir des marines tirer en sa direction, Joe ne fut pas plus choqué que ça, puis continua de trottiner tranquillement avec un chandelier en or dans la main, qu'il venait de voler dans une des habitations vides.
- Capitaine ?! Les gars ?! Ouhou !!
Tout en cherchant son chemin, il appelait à l'aide pour se repérer. La scène était burlesque, des habitants armés d'ustensiles du quotidien affrontaient des marines armés, qui eux, tiraient à contre coeur sur des civils. Au loin, on entendait tonner les canons, partout on entendait les hurlements de rage, de terreur, et au milieu de tout ça, un pirate courrait sans se presser à la recherche de son équipage comme un enfant perdu qui chercherait sa mère dans un magasin. Le forban semblait absolument déphasé et indifférent par rapport aux scènes qui l'entouraient.
Seulement, il pouvait ignorer ce qui existait autour, ça n'empêchait pas la réalité de venir à lui, ce qui ne tarda pas, puisqu'un marine se mit sur son chemin.
- Vermine, tu n'as pas honte de dévaliser ces malheureux ?!
Bien que le gouvernement mondial leur avait ordonné de tirer sur ces pauvres gens, la compassion des marines allaient à ceux qu'ils étaient chargés de neutraliser. Le marine en colère, leva son fusil en direction de Joe pour le châtier. Ce dernier s'apprêtait alors à s'enfuir pour éviter la balle, quand, un enfant se jeta sur lui, le cramponnant au niveau du genou.
- Ma Maman ! Où est ma Maman ?!
Paniqué, le cafard hurlait à la mort.
- MAIS CASSE TOI GAMIN JE PEUX PLUS COURIR !!!
Puisqu'il ne pouvait s'échapper, il ne lui restait que le combat !
C'était une question de vie ou de mort, profitant que le marine hésite à faire feu, de peur de blesser l'enfant, Joe sortit le mousquet à triple canons attaché à sa ceinture et n'hésita lui pas à abattre celui qui lui faisait face. Il allait mettre un coup de genou au morveux pour s'en débarrasser, lorsque des hurlements de joie se firent entendre partout. La marine commençait à se replier en vu d'une contre attaque prochaine.
Pour ce que Joe en avait à foutre, ça lui en touchait une sans remuer l'autre. Pour le moment il ne pensait qu'à retrouver son bateau. Mais une main se posa subitement sur son épaule.
- Camarade, j'ai vu ce que tu as fait pour sauver cet enfant de ce chien du gouvernement mondial. Tu es un héro de la révolution. Comment t'appelles-tu ?
Ne comprenant pas ce qui était en train de se passer, la seule esquisse de réponse que son cerveau parvint à produire fut un magistral :
- Gné ?
Tous en choeur, les habitants et révolutionnaires qui l'entouraient hurlèrent :
- Hourra pour Gné ! L'homme qui a combattu la marine au péril de sa vie pour défendre un orphelin !