Ce fut une hécatombe comme Joe en avait rarement connu. Le croiseur de la marine n'avait pas lâché sa proie une seule seconde. Durant trois jours et deux nuits, le vaisseau que Joe avait rejoint il y a plus de trois ans avait été traqué et n'avait pas tardé à sombrer dès que les premiers boulets de canon s'étaient écrasés contre la coque.
Le capitaine avait été tué bien assez tôt, et la panique régnait à bord. Certains voulaient combattre jusqu'au bout et venger la mort du capitaine.
- Quand les pirates font dans le romantisme, c'est qu'il est grand temps de foutre le camp.
Le cafard appréciait son capitaine, mais il tenait plus à sa propre vie qu'à l'honneur d'un pirate pulvérisé par un boulet de canon. Et il n'était d'ailleurs pas le seul.
Tandis qu'une vingtaine de fous furieux attendaient la marine sur le pont du navire à moitié immergé afin d'en découdre, le reste s'était entassé sur des petites barques, la plupart sans rames, partant à la dérive, espérant échapper aux coups de bec de la mouette.
Nombreuses furent les embarcation de fortune qui furent détruites par les tirs issus du croiseur de la marine. Joe, et la quinzaine de camarades avec lesquels il voguait, avaient fini par s'échouer sur les côtes d'une île peu accueillante. La végétation était menaçante, l'atmosphère des marais, absolument lugubre ; on pouvait entendre les cris d'une multitude d'animaux affamés. Il ne faisait pas bon se hasarder dans un tel lieu. Seulement, une chaloupe de la marine les avait tous prit en chasse, ce n'était qu'une question de minutes avant qu'ils ne les atteignent sur l'île.
- Évidemment, la poudre est trempée...
Que ce soit son mousquet amélioré, ou son lance grenade, les deux armes étaient inopérantes. Il les rangea alors dans les compartiments qu'il avait lui même cousu à l'intérieur de son tout nouvel anorak.
Puisque les marines qui allaient arriver sur l'île n'étaient qu'une dizaine, les boucaniers qui avaient survécu à l'attaque décidèrent de se séparer et se disperser sur l'île. Peut-être ainsi, certains parviendraient à passer entre les mailles du filet.
Alors que tous s'enfonçaient chacun de leur côté dans cet enfer luxuriant qu'était le marais d'Amerzone, Joe fut moins audacieux et, longeant la côte, finit par trouver un chemin aménagé par l'homme. Ce serait la première destination que les marines iraient emprunter, seulement, le cafard avait fait son choix entre l'éventualité d'être jeté en prison, et la perspective d'être dévoré par un des innombrables bestiaux qui, tranquillement tapis dans les profondeurs d'un étang, attendaient qu'un tas de viande ne leur tombe à portée de mâchoire. Déjà, Joe avait entendu plusieurs cris issus du marais, il savait à quoi s'en tenir et s'engagea sur le chemin de terre tandis que les marines débarquaient à leur tour sur l'île.
Le capitaine avait été tué bien assez tôt, et la panique régnait à bord. Certains voulaient combattre jusqu'au bout et venger la mort du capitaine.
- Quand les pirates font dans le romantisme, c'est qu'il est grand temps de foutre le camp.
Le cafard appréciait son capitaine, mais il tenait plus à sa propre vie qu'à l'honneur d'un pirate pulvérisé par un boulet de canon. Et il n'était d'ailleurs pas le seul.
Tandis qu'une vingtaine de fous furieux attendaient la marine sur le pont du navire à moitié immergé afin d'en découdre, le reste s'était entassé sur des petites barques, la plupart sans rames, partant à la dérive, espérant échapper aux coups de bec de la mouette.
Nombreuses furent les embarcation de fortune qui furent détruites par les tirs issus du croiseur de la marine. Joe, et la quinzaine de camarades avec lesquels il voguait, avaient fini par s'échouer sur les côtes d'une île peu accueillante. La végétation était menaçante, l'atmosphère des marais, absolument lugubre ; on pouvait entendre les cris d'une multitude d'animaux affamés. Il ne faisait pas bon se hasarder dans un tel lieu. Seulement, une chaloupe de la marine les avait tous prit en chasse, ce n'était qu'une question de minutes avant qu'ils ne les atteignent sur l'île.
- Évidemment, la poudre est trempée...
Que ce soit son mousquet amélioré, ou son lance grenade, les deux armes étaient inopérantes. Il les rangea alors dans les compartiments qu'il avait lui même cousu à l'intérieur de son tout nouvel anorak.
Puisque les marines qui allaient arriver sur l'île n'étaient qu'une dizaine, les boucaniers qui avaient survécu à l'attaque décidèrent de se séparer et se disperser sur l'île. Peut-être ainsi, certains parviendraient à passer entre les mailles du filet.
Alors que tous s'enfonçaient chacun de leur côté dans cet enfer luxuriant qu'était le marais d'Amerzone, Joe fut moins audacieux et, longeant la côte, finit par trouver un chemin aménagé par l'homme. Ce serait la première destination que les marines iraient emprunter, seulement, le cafard avait fait son choix entre l'éventualité d'être jeté en prison, et la perspective d'être dévoré par un des innombrables bestiaux qui, tranquillement tapis dans les profondeurs d'un étang, attendaient qu'un tas de viande ne leur tombe à portée de mâchoire. Déjà, Joe avait entendu plusieurs cris issus du marais, il savait à quoi s'en tenir et s'engagea sur le chemin de terre tandis que les marines débarquaient à leur tour sur l'île.
Dernière édition par Joe Biutag le Lun 28 Déc 2015, 16:18, édité 1 fois