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La hiérarchie du vide

Menos Crue
Pseudonyme : Le Palafin de la vallée silencieuse (auto attribué un soir de déprime).
Age : 35 ans.
Sexe : Homme.
Race : Humain.

Métier : Prêtre / guitariste / chasseur de prime
Groupe : Chasseur de prime

But : Visiter toutes les chapelles des marteleurs et devenir le nouveau Hiérarque du vide !


Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation :
J'aimerais qu'il ai plus tard un fruit du démon, mais je ne sais pas encore lequel.
Équipement : - Une robe cérémonielle de l'ordre des marteleurs, lavable uniquement à l'eau de mer chauffée à 60°. - Un tanto sacrificiel traditionnel de l'ordre. (rien d'exceptionnel, juste un couteau un peu ancien) - Une barque en bois dont l'odeur de vieux poisson attire les mouettes - un lot de masques.


Parrain : /

Ce compte est-il un DC ? non
Si oui, quel @ l'a autorisé ?

Codes du règlement :


Description Physique

Vous êtes assis sur le port, le regard perdu dans le vide. Sur la mer paisible les bateaux vont et viennent comme des promeneurs langoureux. L'un d'eux est une barque que vous guettez depuis que vous l'avez vue apparaître au loin. Il est curieux de voir un si petit bateau accoster seul. Il est encore plus curieux de voir le personnage qui en descend. Vous avez d'abord cru que cette chaloupe était inoccupée, pleine de vieux linges qu'un bateau aurait laissé partir à la dérive. Puis le monticule s'est mis à bouger. Une longue main osseuse a attrapé une corde presque aussi large que son poignet et l'a noué au ponton. Les draps de sont dépliés et c'est une haute silhouette qui s'est hissée sur le port.  Le personnage qui avance maintenant dans votre direction se déplace avec la grâce d'un cygne quinquagénaire. Au fur et à mesure qu'il se rapproche vous le distinguez de mieux en mieux. Il porte une toge de toile blanche. Elle est lourde et pèse sur ses bras. Ses mains sont croisées sur son sternum et sa démarche est retenue, solennelle. Il lève soudain la tête pour mieux observer une mouette qui passe. Son capuchon bouge et vous apercevez un masque de bois. Il est gravé de symboles, dépourvu d'expression. Plus bas, autours de son cou, pend un collier sur lequel sont fixés d'autres masques. La mouette projette un missile fécal dans sa direction. il l'esquive en se jetant sur le côté. Son mouvement vous permet d'apercevoir ce qui se cache sous son habit d'apparat. Et ce n'est pas joli-joli. Il porte de vieux vêtements de ville démodés depuis deux saisons au moins. Au dessus il y a une chemise à carreau usée. En dessous il y a un pantalon blanc trop court qui remonte jusqu'à la moitié de son mollet. Quant à ses pieds ils sont équipés de sandales en cuir qui soupirent à chacun de ses pas.  
Il passe devant vous et un courant d'air porte son odeur jusqu'à votre nez. Son parfum est brûlé, il vous évoque la cendre. En même temps il est sobre et s'évapore en un instant. A la réflexion vous vous rendez compte que c'est une senteur que vous connaissez, c'est celle de l'encens.
Il est tout proche et vous voyez mieux la forme de ce squelette qui trimbale sur ses épaules le contenu d'un dressing entier. Il est effectivement très grand, surement plus de deux mètres. Il n'a pas l'air gros, si ce n'est une petite bouée qui entoure son ventre. Surement une mesure de sécurité au cas où il tomberait de sa barque. Vous devinez une musculature développée au niveau du mollet et des avant bras. Ce qui lui donne une forme inhabituelle.
Il s'arrête quelques pas plus loin et se tourne vers vous. Vous sentez ses yeux derrière le masque qui vous dévisagent. Puis une voix grasse et caverneuse fait vibrer la brume matinale.

"La Caserne ?"

Il n'a pas besoin d'en dire davantage, l'intonation comprend l'interrogation en même temps que la politesse d'usage. Vous lui répondez en tendant le doigt dans la bonne direction. Il vous salue d'un signe de tête et reprend sa marche.
A peine vos observations s'achèvent-elles qu'ils disparaît à l'angle de la rue, laissant encore entrevoir pendant un instant la traînée de toile qui le succède en tout lieu.


Description Psychologique

Un entretiens d'embauche ? Pour un job de chasseur de prime ? C'est bien la première fois que ça arrive. En général il suffit de ramener le traîne-savate  dans le bourg où il a foutu la zone pour toucher le pactole. Il faut vraiment que je fouille loin pour retrouver les conseils qu'on m'avait donné à l'époque. Donc d'abord se présenter succinctement. Ça c'est facile, je vais leur raconter que je suis un prêtre en voyage. L'aspect clergé ça en met toujours plein la vue. Ensuite énumérer ses qualités et ses défauts. Pfffhuhu, alors ça c'est tout trouvé, ce sera du baratin du début à la fin. Je vais leur dire que je suis d'un naturel tempéré et enclin à la discussion. Si le vieux Diochrom était là il s'étoufferait dans sa barbe. Il m'a toujours appelé "le rageux" quand on jouait à "cale pleine d'outils", le jeu où il faut se balancer des clefs à molettes à la tronche dans une cale de bateau. C'est vrai que j'aime pas perdre, ça m'énerve. Il y a beaucoup de choses qui m'énervent... ah je suis arrivé au port. Donc la corde elle est là, on la lance, puis aile de papillon et trois petits tours, ça fait un nœud. Ça fait des jours que je suis coincé dans ce minuscule rafiot, ça me casse le dos de me lever comme ça. Donc ne pas s'énerver pendant l'entretiens. De toute façon avec les masques que j'ai collectionné jusqu'à maintenant je peux donner le change facilement. Je vais garder celui que j'ai là, il est neutre, il fait pro. Alors ensuite un défaut... Ça c'est coton, j'en ai pas beaucoup. Je suis ... Trop consciencieux ? Hum ça fait un peu lèche botte quand même.  J'ai un caractère d'une violence inouïe ! Il suffira que je pousse quelque cris d'effroi soudainement pendant l'entretiens, ça les convaincra. Bon en vrai je suis pas du genre castagneur, quand je peux m'en sortir sans me prendre un coup dans la mâchoire ça m'arrange. Ils ont pas besoin de le savoir. Faut avouer aussi qu'en tant que chasseur de prime, la négociation est rarement une option :

"Je vous prie de bien vouloir vous rendre afin que vous finissiez en prison et moi les poches pleines de berrys. Vous verrez c'est très bien"  
"Oh ça a l'air tentant ! Aller, c'est d'accord"
"Mais très certainement monsieur, voulez vous bien vous passer ces menottes qui vous empêcheront de changer d'avis une fois arrivé sur place ?"
"Bien sur mon bon monsieur, je ne l'envisageais pas autrement"
"Vous êtes vraiment bien urbain. Vous ne connaîtriez pas un bon restaurant dans le coin ?"
"Si vous allez au petit homard rotant, ils font une succulente ...

Ah oui, éviter les monologues intérieurs aussi. L'isolement et la restriction du langage des marteleurs m'ont rendu un peu zinzin. Je le sais bien, mais pour l'instant je maîtrise encore.
Ensuite il faut parler de ses passions je crois. En dehors de l'éradication de toute vie volatile, je ne vois pas grand chose. Ah ! D'ailleurs il y a une mouette qui me tourne autours. Elle va encore essayer de me faire dessus ! Le voilà le projectile maudit ! Hop un pas de côté et c'est esquivé. Je hais les oiseaux, tout ce qui vole en fait. Les masques ! Je collectionne les masques, c'est un hobbies ça. Et ça ne fait pas maniaque du tout. Donc je récapitule, je vais leur balancer :

"Menos Crue, prêtre itinérant. Tempéré et très violent. HYyyyyyaaaAAAAAa. Je collectionne les masques"

Si avec ça ils ne m'engagent pas, je ne comprends pas.
Ah oui, et la caserne ! elle est où celle là ? Dans le coin il n'y a que le vieux à lunettes qui me matte depuis que je suis arrivé. En plus il pue la sardine-bulldog en boite . Faut que je prenne ma plus belle voix :

"La Caserne ?"

Il m'indique une direction avec son doigt, trop impressionné pour parler surement.Aller, un petit signe et on tourne vite les talons.
Le plus difficile maintenant ça va être de les écouter me donner leurs directives, et puis faire "oui-oui" de la tête.


Biographie

Première partie : L'intronisation



"Je marcherai dans l'ombre de mes semblables
Le silence leur racontera mes fables
Toujours a leurs yeux je serai l'invisible
Qui serpente dans les villages terribles
Mon pied martèlera le sable sourd
Hurlant à la façon d'un lointain tambour

Puis un jour le grondement de la terre
rappellera à tous ma course solitaire
Les enfants qui naîtront auront ma voix
Enfin on me nommera et je serai Foi
"


Le vent souffla dans les feuilles du petit jardin lorsque Menos acheva de répéter pour lui même la litanie des marteleurs. Il était presque onze heure et le soleil proche de son zénith lui rappela qu'il devait se mettre en route. Lorsqu'il se leva, ses longs habits de prêtre glissèrent sur la roche du banc.  Avec volupté il huma l'air. Il contempla l'horizon comme ces chasseurs de tempêtes qui guettent dans la quiétude d'un instant la révélation d'un avenir chaotique. Puis il se mit en marche en direction du temple, au centre de l'île.

À mesure qu'il progressait sur le chemin de pierres, les souvenirs de son enfance lui revenaient.
En passant devant le pré du vieux Pidobi il se rappela cet après midi d'été où ses amis et lui avaient saccagé la récolte de blé. Ils ne devaient pas avoir plus de dix ans alors.
Comme la plupart des enfants de l'île, il menait une vie de labeur au service de ses esclavagistes de parents qui attendaient de lui qu'il nettoie l'écurie deux fois par an et change ses draps tous les jours. D'ailleurs c'est à peu près à cela que se résumèrent les dix premières années de sa vie :
Dodo jusqu'à dix heure puis déjeuner puis changement de draps puis jeu dans les champs puis retour maison puis manger à nouveau puis histoire avant d'aller dormir puis Dodo à nouveau. Un véritable enfer d'obligations qu'il conspua intérieurement dès qu'il fut en âge d'élever le champ de sa conscience vers la protestation. A dix ans son rêve le plus fou était qu'on respecte sa maudite autorité !
C'est donc après avoir saccagé en toute impunité et sans se faire prendre le champ du vieux Pidobi qui avait osé lui demander d'aller jouer ailleurs, réfutant par là son droit inaliénable de s'approprier toute terre qu'il aurait juger sienne, qu'il aperçu le Hiérarque du Vide qui dormait dans une charrette de foin au milieu de trois jeune femmes qui étaient visiblement marchandes de pastèques à en juger par les fruits qu'elles dissimulaient sous leurs vêtements. Le Hiérarque du vide était le chef spirituel de l'ordre des marteleurs. L'ordre lui même était un ancien dogme né sur cette île. Il entretenait l'idée que le rôle de l'homme était de façonner le monde par la vibration de ses pas. Ou parfois, par l'absence de pas. Selon cette croyance, la marche des homme faisait sortir les îles de l'océan, avait créé la parole et érodait le mal originel que le bruit avait implanté dans le cœur des êtres vivants.
Diochrom, le vieux chef du dogme était l'homme le plus respecté de l'île. On savait sa parole sage et profonde. Certains disaient qu'il avait parcouru toutes les Blues et laissé une empreinte unique de son pied sur chaque île qui existe. Il pouvait picoler toute la journée, dormir en public (ce pourquoi il ne se gênait pas) on l'écoutait toujours religieusement. Pour Ménos il devint un modèle.

Un peu plus loin sur le chemin il s'arrêta devant le grand cacophone tellurique. Il s'agissait d'une plaque rocheuse de plusieurs dizaines de mètres de côté. C'est là que les apprentis de l'ordre venaient suivre leur formation. C'est là que lui aussi a quinze ans avait commencé la sienne. Les exercices consistaient à frapper la roche des heures durant, avec la paume des mains et avec le plat du pied. La quintessence de la maîtrise de l'art martial des marteleurs était de parvenir à frapper tout objet sans qu'il produise le moindre son. Cette frappe, particulièrement puissante était appelée "Paume du vide" parce qu'elle concentrait à l'intérieur de l'objet toute l'énergie du coup. Cette approche physique de la religion était accompagnée d'une approche plus spirituelle. On encourageait les recrues à se restreindre à un nombre de dix mots par jour. Et ce afin de leur apprendre à choisir et à optimiser. Cet exercice là était particulièrement difficile pour Menos. En réaction il développa un sens de la logorrhée intérieure. Parfois en voyant un condisciple assis dans le petit jardin il disait simplement :

"Va"

Alors qu'il avait pensé :

*Non ! Noooon ! il s'est encore assis sur le petit banc de pierre dans le jardin, il sait que c'est ma place, ça m'appartient, c'est à moi ! Tout le monde sur l'île le sait, qu'il se tire, qu'il se tire !La place va encore être chaude, j'aime pas m'asseoir sur la pierre quand elle est chaude !*

Malheureusement ses expressions faciales, ulcérées et figées, trahissaient souvent son intention cachée.
Ce n'est qu'au terme de plusieurs années qu'il parvint à s'approprier "la paume du vide". Il devint alors prêtre de l'ordre des marteleurs. Le destin de tout prêtre est de devenir Palafin de l'ordre. Un Palafin est un prêtre errant qui doit se rendre dans chacune des chapelles de l'ordre disséminées de par le monde. Devant chaque autel il doit s'agenouiller, poser son oreille au sol et écouter ce que le grondement de la terre lui intime de faire.  Si il parvient à accomplir toutes les quêtes qui lui sont confiées par le battement de coeur de la terre, il devient alors le nouveau Hiérarque du vide et peut revenir parmi les siens.

C'est donc naturellement que cinq ans plus tard, il se retrouva sur le chemin de pierre qui mène au temple, afin d'être introniser Palafin par le Hiérarque.
Arrivé devant l'église sourde, nom de la cathédrale des marteleurs, il huma l'air encore une fois et souffla :

"C'est bien ce que je pensais, c'est le jour de mon intronisation qu'ils ont choisi pour organiser le marché annuel de la morue"

Au loin en entendait effectivement les vendeurs crier

"Elle est fraîche ma morue, elle est fraîche et pas farouche !"

Résolu il pénétra dans l'édifice.
Seul un petit comité était là pour l'accueillir. Le départ en pèlerinage était un acte intime, il n'était pas coutume que les proches soient présents. Diochrom était encadré par quatre jeunes moines récemment recrutés.

Le Hiérarque du Vide dévisagea avec insistance Menos  et le somma de s'avance devant lui. Celui qui voulait devenir hiérarque à la place du hiérarque s'exécuta.
Le vieux se mit à déclamer :

"Le monde est grand.
Ce qui est grand est étouffant.
La lumière qui baigne le monde est la mer où se peut noyer l'homme.
L'homme est le rideau de pluie qui divise l'océan infini.
Ce qui est petit est rassurant.
L'homme est petit.
"

Puis il toussa dans sa barbe et ajouta :

"Alors voyage de préférence avec des femmes. Tsuhuhu"

Avec solennité il acquiesça puis reprit :

"Lorsque tu voyageras il t'arrivera de douter de tes actions. Souviens toi de ceci  : le manichéisme est une qualité immanente à toute manifestation du caractère dont l'imagination est absente."

Une goutte perla sur le front de Menos. Discrètement il se pencha à l'oreille du vieillard et murmura

"Heu ça j'ai pas compris"

Une goutte perla également sur le front de Diochrom qui balbutia :

"Ca veut dire qu'il n'est pas recommandé de porter les même sandales deux jours de suite si le premier jour tu as marché dans des excréments "

Menos bu les paroles du grand faisan et récupéra sa rectitude initiale.
La cérémonie se poursuivit normalement et Menos fut fait Palafin. Comme il était de coutume que le nouvel intronisé prenne la mer immédiatement, il quitta l'église et se dirigea vers le port. L'odeur de morue s'intensifia à mesure qu'il approchait de sa destination. Il se dit que peut être c'était cela l'odeur de l'avenir et de l'espoir. On lui avait affrété une chaloupe qui devait l'emmener jusqu'à l'île la plus proche d'où il aurait la responsabilité de se prendre en charge seul pour le reste du voyage.
Dans la barque il trouva un paquet contenant un mot et un masque de bois. Le mot était signé Diochrom :

"Menos,

De tous mes disciples, tu es celui qui me ressemble le plus. Tu porte en toi la fébrilité divine qui déchire le masque de dieu. Mais tu es incapable de donner le change avec la tronche que tu tires, alors s'il te plait, porte ce masque de bois. Il m'a été utile avant que je découvre le vin.

Sincèrement, ...
"



Deuxième partie : Une quête divine.



"En dessous de ma barque il y a un océan.
Dans l'océan il y a les milles chemins.
Pourtant mes yeux ne voient qu'un horizon.
"

Menos lu l'extrait du Séïme, le livre saint des marteleurs en contemplant la mer. Puis il s'arrêta et se dit qu'il commençait peut-être trop souvent ses aventures avec cet instant de calme et de philosophie, qu'il n'était pas bon de prendre trop d'habitudes. Dans son culte, adopter des routines était considéré comme l'un des huit "plante-toi-là", un acte impie qui empêche le monde de se renouveler. Alors il sortit sa guitare et se mit à jouer le tube de l'été passé "Plus près de toi Marie-Joie".


...


Après le début de son voyage, il s'était rendu à l'une des chapelles de pèlerinage.  Comme indiqué, il avait collé son oreille au sol et avait attendu les instructions de la terre. Rapidement elles avaient pris la forme ondulée et gracieuse d'un rythme rock'n'rollesque capable de faire trembler les fondations d'un petit bâtiment. Juste à coté se produisait un groupe de rock financé par le gouvernement. Celui-ci avait pour objectif de sortir des musiques de propagande et d'obtenir un maximum de succès.
Menos alla donc les trouver, persuadé qu'il s'agissait de sa première quête. Le guitariste venait de claquer la porte et il arrivait à point. Lui qui avait pour habitude de jouer de la mandoline au village fut prompt à apprendre les bases. Pendant un an il parcourut une partie d'East Blue à leur côté. C'est ainsi qu'il fit la connaissance d'Eddie Paff, le chanteur charismatique et de Gram Cervide le batteur fou. Ils eurent un succès timide jusqu'à leur grand hit sur le thème de Marie-Joie. Menos l'interpréta comme l'accomplissement de sa première quête. Le groupe fut dissous peu de temps après. L'histoire raconte qu'Eddie s'engagea dans la marine. Quant à Gram il se fit rapidement une réputation en tant que pirate. Il est actuellement connu sous le sobriquet de "Lame Rouge" et arpente Grand Line. Il arrive encore parfois qu'on se souvienne de Menos et qu'on le reconnaisse comme "Le guitariste masqué de String Note".
Grâce a cette année passée dans le milieu du showbiz il put accumuler des ressources qui devaient lui permettre de continuer son voyage.

Le second tournant s'opéra lorsqu'il priait dans la cinquième chapelle. Toujours dans la position traditionnelle d'écoute, les fesses levées  et l'oreille sur la pierre, il patientait. Si parfois la volonté divine du grand Rythme lui envoyait des messages sibyllins, cette fois ce fut d'une clarté capable d'éblouir le soleil. Un homme entra en courant dans le petit bâtiment et trébucha sur Menos qui était trop bas pour entrer dans son champ de vision. L'homme heurta le sol et perdit connaissance. En l'observant, il reconnu un visage qu'il avait vu sur plusieurs affiches dans la région. Menos comprit qu'on lui confiait là une quête sur le long terme, une quête qui serait aussi le moteur tout entier de son épopée martiale. Encore dépourvu de licence officielle, il n'obtint qu'une fraction de la prime pour le scélérat facilement attrapé. En mettant en commun le reste de ses économies et le montant de la prime gagnée, il parvint à se procurer l'autorisation gouvernementale.

Toujours porté par le bois de sa petite barque, il alla d'île en île à la recherche des âmes noires de ceux qui méprisent l'autorité. Sa première chasse lui révéla que la tâche serait difficile. Un boucher originaire de l'île de Baldvicaire avait exterminé tous les poulets de la région. L'homme s'était ensuite retiré dans une caverne. Personne n'osait s'y aventurer. Bien que Menos éprouva quelque sympathie pour cet égorgeur de volatile, il prit sa mission très au sérieux. Lors du combat qui l'opposa à Ragelt, il découvrit à quel point sa maîtrise des techniques du martelât était sommaire. Sur une crête rocheuse, le flanc battu par la pluie, le regard saturé par la lumière des éclairs ils menèrent une bataille qui dura plusieurs heures. La fameuse "paume du vide" était bien plus efficace pour pagayer avec les mains que pour arrêter un boucher de deux cent kilos qui cherche à vous désosser avec un couteau de silex.
Il échangèrent des quolibets terribles :

"Ma quête est de pourfendre les bandits. Tu es un bandit !"
"Ah ta quête ! Qu'elle est belle ta quête ! Moi je pourfends la volaille démoniaque"
"Ton œuvre est digne, mais tes méthodes sont barbares ! "
"Suppôt de poulet-Ananas"
"KOAAA ?"

Cette dernière insulta acheva de libérer la fureur palafine.
La proie céda finalement et Menos fut bien embêté de ne pas avoir emporté un chariot pour ramener son prisonnier. Ragelt Rivag permit au Saint Chasseur d'obtenir sa première prime . Le boucher purgea sa peine qui était de quelques mois d'emprisonnement. Après tout il n'avait tué que des poulets. Peu après il prit la mer pour exterminer un maximum de volaille et pour se venger de Menos.

.....


Toujours debout sur le bateau, le regard sur l'horizon et la guitare à la main Menos approchait de sa destination suivante. Ainsi il était magnifique, statue taillée dans la pierre et baignée dans l'or de l'astre mourant. Le bruit lointain d'un tambourin annonçait l'arrivée de l'orage. L'un de ces déchainement de la nature qui soulève les toits, arrache les arbres et bouleverse les convictions des vivants. Quelque chose demain ne serait plus pareil qu'aujourd'hui.
C'était ça, ou c'était encore une mouette occupée à picorer l'arrière de la barque.
C'était une mouette.






Test RP

"Bam, Bam, Bam"

Le pied de Menos frappait la scène comme une grosse caisse et faisait résonner la salle des fêtes. Un  rythme cardiaque, presque syncopé entraînait la danse des villageois. Derrière son masque à la langue tirée, le palafin reprenait en s'égosillant le texte de l'une des chansons de String Note.

"Donne moi ton cœur lieutenant, ton corps adjudant hey
Donne moi ton bon vieux funk,
Ton rock lieutenant, ta solde adjudant hey
"

Dans la pièce, les mains s'entrechoquaient à l'unisson. Tous attendaient le refrain avec impatience

"Chante avec moi, je veux un gouvernement like you
Pour m'emmener au bout du monde
Un gouvernement like you, Hey hey
"

Les spectateurs reprenaient en chœur les paroles de "Une Marine like you" un single sorti peu après l'album "Gouvernemental love". Les cuisiniers avaient amené leurs casseroles et s'en servaient de percussion. Les pêcheurs quant à eux avaient tendu des fils de nylon et laissaient leurs doigts les parcourir frénétiquement, générant des sons à la fois fascinants et terrifiants. Ceux qui n'avaient rien emporté se contentaient de chanter à tue-tête, la bouche orientée vers le plafond, comme des oiseaux merveilleux faisant la cour à un ciel imaginaire et infini.  

Après une heure de ce traitement, alors que la nuit était déjà tombée, Menos put enfin se mettre à table. L'un des inconvénients d'être un chasseur de prime sur une île où il n'y a pas de personne recherchée, c'est qu'il est difficile de se faire des Berrys. Or, manger sans Berrys c'est compliqué. Cette fois Menos avait pu se rabattre sur l'une de ses compétences secondaires : être une célébrité mineure passée de mode. Jenclaud Beauf, le responsable du comité des fêtes de l'île l'avait reconnu avant même que le sable de la plage se glisse entre ses orteils. Dans un premier temps il avait feint la méprise, à la façon de ces stars qui esquivent leurs stalkers . Pourtant,  après trois jours passés à arpenter l'île à la recherche de sa proie, qui visiblement ne s'y trouvait pas, sa bourse se vida . Son estomac suivit la même évolution. Il se souvint alors soudainement qu'il avait bien été membre d'un petit groupe et que oui, il voulait bien chanter un morceau ou l'autre en échange d'une gamelle pleine.  La tâche n'était pas très agréable, surtout que le chanteur ce n'était pas lui.

Quelle ne fut pas alors sa colère lorsqu'un bruit sourd interrompit la dégustation du fruit de ses efforts. Il reconnut instantanément le son très distinctif du coup de canon. Il ne fallut pas longtemps ensuite pour que le bruit soit accompagné des effets de lumière qui le caractérisent souvent. Un morceau du mur vola en éclat. Tout en portant à sa bouche ce qu'il savait être la dernière cuillère de son repas, il savoura, en même temps, ces quelques fractions de secondes suspendues qui précèdent la bataille. Puis il poussa sur ses jambes et se projeta en arrière dans la pièce. Un autre boulet de canon pénétra le bâtiment et oblitéra les restes de son assiette. Le jus de viande éclaboussa sa robe de palafin.

L'ouverture dans le mur laissa entrevoir une colonne entière de pirates se dirigeant vers le centre de la place. Quelques villageois paniqués sortirent en courant et tombèrent sous les balles d'un pistolero. Mais la majeure partie des gens qui se trouvaient dans la salle à l'occasion de cette soirée festive s'organisèrent rapidement. On monta une barricade avec des tables, on se saisit des hachoirs à viande, on poussa des cris déchirants. A l'époque où l'île comptait encore une foret de Baobabs Noirs, ressources largement utilisée dans l'industrie navale, il existait un avant poste de la marine. Malheureusement une exploitation intensive de cette ressource avait mené à la fermeture des scieries et peu de temps après, à celle de l'avant poste. Depuis, les habitants avaient du apprendre à se défendre d'eux même contre les voleurs. Ce n'étaient pas des guerriers, mais ils parvenaient souvent à rendre le pillage suffisamment contraignant pour pousser les pirates à aller balancer des boulets ailleurs.
Menos laissa la défense du bastion improvisé aux gens de l'île. Si il y avait des pirates , il y avait surement une tête pour les diriger. Le prêtre songea que si il pouvait atteindre le capitaine, il pourrait mettre fin à l'attaque. Cerise sur le gâteau, un capitaine ça avait parfois une prime. En sortant de la salle des fêtes il chercha du regard où était posté le pistolero. Il le repéra et se précipita dans sa direction. Ce dernier lâcha une rafale de balles. Menos parvint a en éviter la plupart mais deux d'entre elles lui lacérèrent le flanc. Arrivé à distance de corps à corps il lui asséna un coup d'épaule pour le renverser. Une fois l'ennemi au sol il l'acheva d'une frappe de la paume dans le sternum. Le coup ne fut pas fatal mais l'assaillant perdit connaissance.
Au loin on pouvait apercevoir le galion ancré près d'un lagon. Un étendard avec une tête de mort fendue battait dans le vent. Menos partit dans cette direction.

Le chemin jusqu'à la plage fut difficile. Ça et là des petits groupes de villageois se battaient avec les pirates. Des bruits métalliques résonnaient dans la nuit comme autant de cris étouffés de vies volées. Les lueurs des torches faisaient danser sur la lande les ombres chinoises ridicules d'immenses pantins dressés pour la guerre. A mesure que le chasseur de prime se rapprochait de sa proie, les lumières et les bruits se faisaient lointains.
Lorsque Menos arriva enfin à la plage, il découvrit le capitaine. Cette dernière, parce qu'il s'agissait d'une femme, était occupée à superviser le bombardement.

Au moment où il croisa le regard de Decivel Hight, il sembla à Menos qu'il y eut un léger tremblement dans le sol. Elle du ressentir la même chose car elle écarta les bras comme pour se maintenir en équilibre. Puis il reconnut son visage. Elle était recherchée pour une somme de  trois millions de Berry. Elle avait un look à la garçonne : chemise et pantalon de toile. Mais son maintiens était gracieux.
C'est en la détaillant qu'il reconnu autre chose. Le symbole de l'ordre des marteleurs était peint sur sa chemise à carreau rouge. De son côté il était évident qu'elle avait reconnu l'habit du palafin.
Il restèrent interdits un instant puis Menos balbutia les mots de la première marche :

"Le monde est grand..."

Avant qu'il ait pu achever, elle articula la dernière phrase :

"L'homme est petit."

Il n'y eut plus aucun doute, deux palafins en mission venaient de se rencontrer. C'était une chose rarissime. L'ordre était un dogme peu répandu dans les Blues et à sa connaissance tous les palafins provenaient de son île natale. Elle, il ne la connaissait pas. Elle sembla aussi surprise que lui. Elle fit un signe de main en direction du navire et le pilonnage cessa.
Ils s'approchèrent l'un de l'autre, méfiants. Menos cru bon de prendre les devants en se présentant.

"Menos Crue, palafin de la première marche"

Elle lui emboîta le pas et se présenta de la même manière, ses yeux plantés dans les siens.

"Decivel Hight, palafine de la première marche"

Un cri éloigné sortit Menos de sa transe et lui rappela l'urgence de la situation.

"Pourquoi attaquer ce village ?"

La question l'étonna et elle eut un mouvement de recul. La réponse coulait de source :

"Parce que le grand Rythme me l'a imposé dans la chapelle des murmures sur l'île de Saltinlake"

Le palafin s'en voulu aussitôt d'avoir posé la question. C'était évident, les membres de son ordre suivaient toujours d'une façon ou d'une autre la voix du Rythme, même lorsque celle-ci était muette.
Il espéra qu'elle avait mal interprété la volonté du Battement tellurique. Mais à nouveau, il se maudit intérieurement d'avoir eu une telle pensée. Le palafin ne pouvait jamais être contesté dans son rôle d'exégète du Rythme. Il surent, sans avoir besoin de parler davantage que leur destin était de s'affronter. La collision était l'une des formes d'expression préférée de la volonté qui martèle la terre. Leur combat devait se produire, et l'énergie qu'il allait libérer serait une fête en l'honneur de l'ordre. Bref, c'était Noël.
L'île soudain devint un territoire sacré, un lieu de croisade où la volonté divine allait nommer son champion.

Ils frappèrent tous deux le sol une fois de leur pied droit. C'était la tradition lorsque des pratiquants s'affrontaient.
Menos ne savait pas à quel point Decivel maîtrisait l'art du vide. Il fut donc surpris lorsqu'il reçut un coup dans la poitrine. Elle s'était ruée sur lui avec fulgurance et avait placé la première attaque.  Le palafin blessé songea que l'issue du combat se jouerait sur l'endurance. C'était souvent le cas dans un combat fratricide. Les techniques de de l'art du vide avaient tendance à s'annuler entre elles.
Il fut le suivant à toucher. L'un de ses coups de pied frappa la cuisse du capitaine. Elle vacilla puis reprit sa position.
L'affrontement s'éternisa. Pendant plus d'une heure leurs paumes se heurtèrent, donnant l'étrange impression à tous les spectateurs qu'ils pratiquaient un jeu de mains.
Tout en continuant à alterner entre attaque et défense, Menos observa la mer derrière son opposante. Les vagues frappaient le rivage puis se retiraient. Parfois elles revenaient plus puissantes encore. Il réalisa alors qu'il n'était pas question d'endurance dans ce combat, mais de foi. Le plus dévoué au grand Rythme serait le vainqueur. Une goutte de pluie tomba du ciel directement dans son oeil. Durant une fraction de seconde sa vue se brouilla et l'image du bras de Decivel se confondit avec celle de la vague en arrière plan. Par réflexe il fit onduler son bras dans le même sens et absorba totalement le coup. Il lui suffit alors d'effectuer exactement le même coup dans l'autre sens. Decivel fut éjectée en arrière.
Sans le savoir il venait de découvrir la seconde technique sacrée de l'art martial des marteleurs, le métronome de soie. Elle consistait à approcher sa paume au maximum du poing ennemi, puis à suivre son mouvement jusqu'au bout, à ce moment toucher le poing et effectuer la même frappe mais dans la direction opposée. Pour l'exécuter il fallait avoir une connaissance parfaite du mouvement ennemi. Dans ce cas, l'exécution fut facilitée parce que le combat se déroulait depuis un bon moment et que l'ennemi de Menos utilisait des techniques qui lui étaient familières.  
Une quiétude comme il en avait rarement ressentie s'empara de son esprit. Les attaques du capitaine pirate prirent la forme des vagues. Elles vinrent s'échouer contre Menos, implacables, impuissantes. Peu après, la mer se calma et avec elle les attaques contre le palafin. Finalement à bout de souffle, Decivel Hight du admettre sa défaite.
Le prêtre errant savait ce qu'il devait faire. Il sortit des menottes de sous sa robe et les passa autours des poignets de sa prisonnière.

La vigie postée au sommet du bateau n'avait rien perdu du combat. En voyant son capitaine tomber, elle saisit son cor et sonna la retraite. Les autres pirates regagnèrent le navire et partirent sans se retourner. Le capitaine était vaincu et abandonné.
Menos porta sa proie jusqu'au village et il l'enferma dans la boutique du boulanger.
Il passa les heures suivantes à aider les villageois à porter les blessés, à réparer, à aider de toutes les façons qu'il pouvait. Il reçut également les premiers soins.
Lorsqu'il revint à la boutique, il trouva la pièce vide et les menottes au sol.

Il avait mal serré les bracelets. C'était un battement qui le lui avait ordonné. Un qu'il ne connaissait pas jusqu'alors et qui avait pris naissance au plus profond de lui même. Il était persuadé que ce n'était pas une trahison envers le grand Rythme et la mission qu'il lui avait confiée. Quelque chose en lui savait que ce battement était sinon une extension du grand Rythme, au moins la manifestation d'une puissance aussi digne de sa dévotion.
Il décomposa du bout de ses lèvres ces quelques syllabes

"De-ci-vel"

Les ondulations de sa voix muette firent vibrer l'air puis pénétrèrent le sol.




 
Informations IRL

• Prénom : Jonathan
• Age : 29 ans
• Aime : Ecriture/dessin/lecture. Je suis surtout fan de BD et je m'essaye quand j'ai le temps et la motivation au chara design. J'aime bien l'absurdité aussi !
• N'aime pas : Tout ce qui est trop sérieux. Tout ce qui n'est pas assez sérieux.
• Personnage préféré de One Piece : Kaku ! On ne le voit d'ailleurs pas assez, mais il est trop classe.
• Caractère : En général j'essaye surtout d’être drôle et pas prise de tête :p J'ai parfois un peu de mal avec les règles, justement parce qu'elles vont à l'encontre de cette absurdité omniprésente. Mais rien de conflictuel, je vous rassure :p
• Fait du RP depuis : Depuis que j'ai 17 ans ? J'espère que personne ne me fera l'affront de compter.
• Disponibilité approximative : Très aléatoire, c'est en fonction du boulot. Et comme d'une semaine à l'autre mon horaire varie beaucoup...
• Comment avez-vous connu le forum ? En faisant une recherche google !


ONE PIECE REQUIEM ©



Dernière édition par Menos Crue le Jeu 7 Jan 2016 - 23:30, édité 4 fois
    Tuturu~ !

    Salut Menos et re-bienvenue dans le coin.

    Juste un petit mot officiel pour t'accueillir et te dire que si t'as une question, n'hésite pas à la poser ici ou sur la Chatbox !

    Bon courage pour ta présentation. Smile
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10696-sweetsong-montrez-moi-ce
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10652-a-sweetsong-ou-l-effet-papillon-100-fini
    Merci pour ton accueil Annabella !

    J'ai été poser quelques questions sur la CB et du coup j'ai terminé ma fiche : )

    Au plaisir !
      Hello,


      Ca me gène de faire un petit up, mais j'ai vu que des personnes ayant fini leur présentation après moi avaient reçu leur test RP.
      J'ai donc un peu peur qu'on m'ai oublié (j'ai eu fini presque au moment du backup, ça pourrait s'expliquer ^^; ).
      Ou alors je suis ennuyant à lire, ce qui n'est pas bon signe pour la suite xD


      D'avance merci et encore désolé pour cet up.

         
        Salut Menos.

        Tu n'avais pas besoin de up, et nous sommes assez vigilants pour ne laisser personne passer entre les mailles de nos filets. Comme tu as pu le remarquer, nous sommes au moins deux modos chargés de cette section, un troisième étant malade, en plus de nos autres collèges qui peuvent intervenir à tout moment.
        Le travail se fait par division et si Annabella est passé sur d'autres, c'est parce qu'elle en avait la charge. A priori, celui qui devait se charger de ta fiche, c'est moi. Donc, rien à voir avec un quelconque favoritisme, si Anna ne t'a rien donné.

        Tu as terminé ta fiche depuis deux jours, il n'y a pas encore mort d'homme. Les modos sont au four et au moulin, d'autres sections du forum à lire/valider/jouer, en plus de leurs propres RP à faire, du coup, un peu de patience. Je dis ceci si d'aventure la validation de ta fiche après le test devait prendre du temps. Les délais, c'est de l'ordre d'une à deux semaines avant de commencer à crier au scandale. x)

        Voilà pour les généralités. Je viens de lire ta fiche que j'ai adorée alors, ce test que tu attends avec impatience.

        C'est grâce à La volonté divine du grand Rythme que tu es devenu chasseur de prime. Elle aurait pu en décider autrement.

        Alors que tu es à la recherche de la sixième chapelle sur une île paumée, tu entends parler de l'arrivée d'un équipage de pirates. Un pirate primé dont la description te semble étrangement familière et pour cause, c'est un autre Palafin, de quelques années ton ainé, que le grand Rythme a orienté sur cette voie. Une voie qu'il emprunte sans doute. Aussi, ses hommes et lui commencent-il à mettre le village à sac. Une manière comme une autre de façonner le monde grâce au rythme, dira sûrement l'autre.
        Toi, les criminels dans son genre, tu les captures. Mais voilà, c'est la première fois que tu as affaire à un de tes collègues.

        Comment réagis-tu ? Raconte-nous ce clash des "missions".

        Tu n'as pas été très clair sur ce que le Rythme peut te dire de faire ou pas, alors je teste voir s'il a pu ordonner à un tiers de devenir pirate. Si ça ne correspond pas à la philosophie sociale générale de ta doctrine, tu me le dis et on change de test.

        Que l'inspi' soit avec toi.



        Dernière édition par Loth Reich le Mar 5 Jan 2016 - 9:20, édité 1 fois
        • https://www.onepiece-requiem.net/t12978-fiche-technique-de-loth
        • https://www.onepiece-requiem.net/t10961-loth-reich-le-marchand-heretique
        Hello !


        Désolé, vraiment, pour le up.
        J'avais cru voir un message samedi sur la chatbox de Anna m'indiquant qu'elle allait poster le test.
        D'où ma confusion initiale. Contrairement aux apparences je suis d'une grande patience. Mais j'ai une peur et un dégoût presque viscéral du dépassement dans la file ^^;
        Je ne voulais pas être impoli vis à vis de votre implication. C'est un travail chronophage, aucun doute là dessus.

        Merci pour le test ! Il me convient très bien.
        Il exploite d'ailleurs une perspective que j'avais pas envisagée durant la construction du personnage. C'est amusant d'y réfléchir : )

        Je fais signe dés que j'ai fini.
          Et voilà, le test RP est terminé !

          J'ai dévié un poil en intégrant un personnage féminin, parce que je me suis rendu compte que je n'en avait pas encore introduit dans l'histoire !

          Au plaisir : )
            Tuturu~ !

            Salut Menos, je n'ai pas pu te donner ton test RP car j'étais déjà occupé sur bien des plans, mais je viens tout de même te donner ton premier avis. Et il sera court, pour des raisons qui semblent évidentes : ta présentation est de qualité. Dans un premier temps j'interviendrai sur la forme donc, puis le fond et puis conclurai avec ta notation.

            ♣ Point forme :
            J'ai considéré avoir vu trop peu d'erreurs pour les relever, malgré tout je pense que je pourrais les compter sur les doigts de la main. Des étourderies et des oublis principalement, quelques problèmes d'accords mais rien qui n'est revenu de façon totalement récurrente sur chacune de tes conjugaisons. A part ça ton vocabulaire est varié et tes phrases sont simples mais elles rebondissent bien pour apporter un contenu fluide et dynamique au lecteur. Pas une seule fois je ne me suis embourbé dans des descriptions abracadabrantes ou n'ai perdu le fil de ma lecture. C'est simple et efficace et c'est un style qui sait être populaire auprès des récompenseurs, puisque ça se lit facilement.

            Des fois ton style devient un peu plus compliqué et on sent que tu es capable d'innover, du coup je ne vais pas non plus te dire que c'est trop simple car j'ai le sentiment que si tu le voulais, tu aurais pu nous pondre du plus compliqué, mais c'est pas spécialement dans l'esprit du personnage et c'est ça qui est cool. Contrairement aux religieux et aux dévots qui s'incarnent généralement par une trame narrative complexe et surchargée en descriptions, à l'image de la religion de Menos tes paragraphes sont simples et légers, ce qui facilite d'autant plus la compréhension quant à ce qui lui passe par l'esprit autant que ce qui se passe autour de lui.

            Bref j'ai vraiment bien aimé, sans compter l'utilisation de deux points de vue différents sur un même moment pour tes descriptions qui est vraiment la cerise sur le gâteau.

            ♣ Point fond :
            Et... idem. Damn, c'est toujours plus dur de trouver quelque chose à redire quand les présentations sont bonnes, mais pour le coup j'ai trouvé l'histoire complète et la biographie bien menée. L'idée de la religion n'est pas novatrice, mais tu l'as tournée de sorte à ce qu'elle soit accessible et compatible au monde de One Piece, en plus d'avoir une durée de vie infinie puisque c'est tellement flou et libre que tu peux justifier pas mal de choses avec, tout en restant avec la même idée depuis le départ.

            Le test RP m'a semblé adapté et je n'ai pas grand chose à dire dessus. J'apprécie particulièrement les rapports qu'entretien Menos avec ses adversaires, la façon qu'il a aussi de ne pas se prendre au sérieux et que tu as toi, de ne pas le prendre au sérieux dans tes narrations. Étant partisan de l'exact contraire et pas le seul, je dois dire que ça apporte vraiment un vent de fraicheur que l'on retrouve assez rarement chez les bonnes plumes.

            ♣ Du coup pour conclure, je t'aurais bien donné 1000D mais vu que tu as mis du K Maro dans ta présentation, je suis obligé de diviser ta note par deux, ce qui te fait donc 500D... Je plaisante !

            Pour moi ça sera vraiment un 1000 Dorikis, mais on verra bien si mon collègue est d'accord pour donner une note aussi exceptionnelle lui aussi.

            Next !


            Dernière édition par Annabella Sweetsong le Lun 11 Jan 2016 - 23:03, édité 1 fois
            • https://www.onepiece-requiem.net/t10696-sweetsong-montrez-moi-ce
            • https://www.onepiece-requiem.net/t10652-a-sweetsong-ou-l-effet-papillon-100-fini

             
            Salut Menos.

            "Une Marine like you" xD
            T'as osé écouté et parodié K-Maro... O D No

            Humm.
            Donc je disais que je n'ai pas grand chose à dire. Drôle, structuré, simple et innovateur à la fois dans le concept, un personnage super attachant et surtout une plume délectable et plaisante à lire. J'aimerais valider tous les jours des pres' comme la tienne.
            Ça a l'avantage d'éviter de s'épancher en longs commentaires, pardonne ma flemme xD
            (Surtout si Anna passe avant.)

            Re-bienvenue dans le coin et espérant te relire ^^

            1000 D

            Tchou.

            • https://www.onepiece-requiem.net/t12978-fiche-technique-de-loth
            • https://www.onepiece-requiem.net/t10961-loth-reich-le-marchand-heretique
            Waw, un tout grand merci à vous !
            Vos commentaires me font vraiment plaisir. Je me donne du mal pour essayer de trouver un équilibre entre sérieux et absurde, ce que One Piece marie à merveille.J'espère faire honneur à ce score dans mes rp : )

            1000 D c'est un joli cadeau d'anniversaire :p