Ice John
« Simplement moi! »
• Pseudonyme : Ice/Icey
• Age : 16 ans
• Sexe : Femme
• Race : Humain (cyborg)
• Métier : Éclaireur/vigie
• Groupe : Chasseuse de Primes
• But : Retrouver son frère ainsi que tous les plans qu'il a créé / Fouler de ses pieds chaque îles du monde.
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Un corps cybernétique représenté par un cœur énergétique au milieu de la poitrine et dans le dos, permettant une sorte de "nitro" en échange d'énergie (littéralement des coup de burst à échelle humaine). Ce dernier se rechargerait grâce à la course (dynamo), en cas d'énergie tombée à 0, Ice perdrai conscience et pourrai en mourir (je partais sur 24h d'autonomie si on utilise pas la fameuse nitro).
• Équipement : Deux choses:
-Des brassard en acier couvrant du coude au poignets, plutôt lourds mais efficaces.
-Si cela m'est autorisé, deux "flingues" à décharges électriques qui seraient connectés au dit coeur énergétique, mais je me doute que ça fait bien beaucoup, même si je dois avouer que j'aimerais bien avoir au moins les plans des engins en question.
• Ce compte est-il un DC ? Non
Anecdote: Si vraiment il m'est impossible d'avoir le moindre avantage dû à ce corps de cyborg, je me contenterai du désavantage de ne pas devoir tomber à court de batterie et du risque que celui ci soit endommagé, j'ai fondé mon personnage dessus. La possibilité de trouver les plans de son frère pour améliorer mon personnage (en échange de Berries et à l'aide d'une inventeur/ingénieur, bien évidemment.) me ferait très plaisir également, et je pensais fixer des valeurs de dorikis à partir desquelles je pourrai poster pour obtenir les dits plans.
Codes du règlement :
Ma vision de moi!
« Passion, espièglerie...»
Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
...
Non mais sérieux? Qui est l'idiot qui a dit ça?! Premier arrivé, premier servit, c'est la règle d'or, mon p'tit père!
Vous l'aurez compris chers amis, c'est la course mon dada, mais comptez pas sur moi pour le jogging, c'est dans le rush que je sens mon âme s'embraser. Il n'y a qu'en voyant de beaux paysages se flouter autour de moi que je peux bien me calmer. Pour vous aider à vous faire une idée, imaginez un petit oiseau bleu se changeant en phénix flamboyant une fois ses ailes déployées. Mes voiles, je les ai aux pieds.
Non mais c'est vrai, demandez à mes parents, je suis une vraie pile électrique, et pas qu'au sens figuré; À moitié femme, à moitié machine, mais cent pour cent sprinteuse!
Après tout, il faut profiter de ce qu'on a, et mes jambes sont bien la partie de moi dont je suis le plus fière. Pas que je sois laide, bien au contraire, mais mon don ne me vient que de moi même, j'y passe le plus clair de mon temps et j'augmente encore la dose au quotidien. Mon esprit est vif comme l'éclair, alors suivez moi bien ou je vous laisserai sur la ligne de départ!
Vous l'aurez compris, je suis une fille franche et ouverte, et ce grâce à ma famille aimante composée de mon papa chéri, ma mère bien aimée, et, bien sûr, mon grand frère adoré. C'est grâce à ce dernier que je suis là aujourd'hui pour vous conter l'histoire de notre jeu du chat, l'éternel défi qu'il m'a lancé avant de disparaître... le retrouver, justement. J'adore les challenges, alors vous comprendrez bien que celui ci est, avec ma vitesse de course, ce que j'ai de plus cher au monde.
Sur le chemin, pour me divertir mais aussi gagner ma croûte, je suis devenue chasseuse de prime, mais je ne m'attaque qu'aux nuisibles et mauvaises engeances, loin de moi l'idée de coffrer un bienfaiteur!
Je dois avouer que voir les foules m'acclamer pourrait bien me plaire. Je m'imagine bien terrasser un mécréant sous les yeux de dizaines de spectateurs, ne m'arrêter de courir qu'une fois la cible attrapée, puis me cambrer en avant comme pour faire la révérence, avant d'envoyer un baiser vers mon public.
Cette attitude vous surprend? Et non, je ne suis pas qu'une innocente jeune fille adoratrice de course, je sais que j'ai du charme et j'en joue, parfois plus que de raison.
Mon corps d'athlète
« ... Et bien sûr modestie. »
Comme je vous l'ai dis et démontré, je suis plutôt honnête avec mes sentiments... je suis sublime bordel!
Pas le genre de beauté qui vous hypnotise et vous met sans voix, une beauté androgyne éveillant l'étincelle de liberté en vous et qui ne peut que vous mettre de bonne humeur. C'en est d'ailleurs au point que tous mes proches et amis m'appellent John, mais je le vois comme un compliment.
Une silhouette élancée d'un mètre quatre-vingt aux jambes interminables sculptées par des centaines... des milliers d'heures de courses, un tronc fin et une poitrine plutôt bien remplie même si cachée par le noyau luminescent qui garde ce corps en état de fonctionner, et un visage affûté aux cheveux acérés et yeux assurés, toujours surplombés d'une paire de lunettes orangées. Oui, c'est mon apparence qui me rend fière, car elle hurle l'indépendance.
Ma garde robe n'est pas bien diversifiée, mais elle est parfaitement adaptée à mon mode de vie, vestes en cuir rembourrée de fourrure courte tout au long de l'année. Et pour ce qui est de mes chaussures, elles vont de paire avec mon cœur, équipées de pistons, elles absorbent la force de mes enjambées pour les transformer en l'énergie qui fait battre ce dernier, auxquelles elles sont reliées par de petits cables que je cache dans les coutures de mes leggings orangés.
Question surprise! Quelle est ma couleur préférée? L'orange, bien joué!
Et pour l'anecdote, j'ai le jaune en horreur, mais ce n'est pas le sujet. un sourire presque moqueur toujours collé sur la face, voilà mon motto, et il n'y a que quand il est question de mon pays natal que mes yeux perçants peuvent bien afficher la nostalgie.
I - De la Neige à la Glace
« Le Visage que je ne peux Oublier. »
Je suis née et j'ai bien longtemps vécue sur l'île hivernale de Bulgemore, autrefois le berceau des technologies mondiales, du moins à ce qu'on m'a dit. Je vous le dis, tout ce que je m’apprête à vous raconter là n'est que ce qu'on m'en a raconté, mais voilà le début de mon histoire.
Sur cette île recouverte de neige, il ya de cela 16 ans, une femme accouchait sous les yeux de son mari et premier fils d'un bébé algide et opalin, une engeance malade qui ne vivrait pas plus de quelques années. L'oisillon bleuté était tombé du nid.
Le frère de presque vingt ans son aîné se trouvait être un inventeur, le genre de fous qui voulait rendre à l'île oubliée la gloire qu'elle avait eu jadis, et le plus fou était qu'il en avait le talent. Ne lui manquait alors que des raisons de parvenir à ses fins. Et ces raisons étaient toutes trouvées, il allait sauver la vie du petit-être qui venait de rejoindre son cercle familial et menaçait de le quitter. Nuit et jours il travailla à la construction d'un prototype qui pourrait donner à l'enfant les chances que la vie n'avait pas voulu lui accorder. Quatre ans plus tard, lors d'une nuit qui restera pendant des années l'une des plus rudes qu'aurait subit l'île, le rejeton maudit fit une crise d’arythmie qui signifiait sans doute la fin de sa courte existence, mais le génie en avait vu autrement.
Après un nombre conséquent d'heures passées sur la table d'opération, la créature hybride nouvellement créée ouvrait violemment les yeux.
Des mèches blanches lui tombant sous les cheveux, la fumée d'une cigarette s'étalant sur le plafond, une paire de lunettes translucides et de profonds yeux gris affichant l'application, l'espoir et peut-être une pointe de regrets; voilà le seul souvenir que j'ai de mon frère de sang, et la première image gravée dans ma mémoire. L'autre chose la plus ancienne que je puisse me remémorer étant les grattements d'une plume sur du papier, ceux d'une main sur un crâne, et des grognements insatisfaits que je ne saurai expliquer que bien plus tard.
Pour sauver l'oisillon de lui même, on l'avait mit en cage.
II - Calvaire
« Sang et Eau »
je ne revis plus jamais mon étrange sauveur aux cheveux blancs, il était sorti de la vie qu'il avait sauvé de ses mains, mais une enfant n'est pas affectée par ces choses là, le problème était ailleurs. La gamine déjà faible se retrouvait maintenant avec un objet vert fluo pesant la moitié de son poids au travers du torse, et je peux vous assurer que ce n'était pas facile à vivre. Le moindre mouvement demandant un effort surhumain, mes parents se virent obligés de se relayer, jusqu'à quatre longues heures par jour pour appuyer sur un piston branché à ma poitrine. L'objet émettait de la lumière en fonction de sa contenance, plus les rayons verts étaient forts, plus le sursis qui m'était accordé était long.
Les années passaient lentement, je grandissais peu à peu et me faisais de mieux en mieux au boulet qui est le mien, j'apprenais pendant ce temps que mon sauveur était mon frère, Keil John, un fameux inventeur qui avait quitté l'île le lendemain de mon sauvetage. Evidemment que je me suis posé des questions, que je me sentais coupable, pour quel bambin cela ne serait-il pas?
En attendant, j'avais repris des couleurs et participais moi aussi à l'effort quotidien consistant à sauter sans relâche sur l'énorme objet qui m'était relié par un filin. Ma cage s'était agrandie, de mon lit elle était devenue ma maison. Mes parents semblaient très heureux de me voir gagner des forces, et à la veille de mon dixième anniversaire, j'eus droit au plus beau de cadeaux; Une paires de chaussures trop grandes pour moi, brillantes comme deux sous neufs, qui joueraient le rôle du fameux engin sans que je n'ai plus jamais besoin de rester immobile des heures durant.
Ainsi se déclarait ma vocation forcée. ma cage devint bientôt ma rue, mon quartier, et je fis finalement de mon île natale ma volière personnelle. L'espoir de revoir un jour mon sauveur m'y rattachant tels le fil à la patte de l'aigle apprivoisé.
III - Devenu une passion
« Rêve et Émerveillement. »
Un après midi ensoleillé sur les blanches collines de Bulgemore, un rayon vert se laissait apercevoir. Je posais le pied sur le sommet de la colline et descendais les verres teintés devant mes yeux; c'est parti pour la descente.
Jetant un regard à mon poursuivant, je décochais un sourire et j’accélérais la cadence; je doute que la créature de poils et de rouille réussisse à suivre. Une roquette se dirigeait vers moi, je l'esquivais d'un bond de côté tandis qu'elle explosait, créant un nuage de vapeur. Le monde commence à se flouter autour de moi, des immensités de terrains gelés virant en stries orangées, mes poumons se remplissent d'air glacial ensuite distribué dans chaque recoins de mon organisme, je m'envole et m'embrase.
J'aperçois enfin la ville une paire de kilomètres en contrebas, ma vitesse ne cesse de grandir et je n'aperçois bientôt plus la bête folle qui me coursait, ne laissant sans doute qu'un éclair de lumière verte dans la rétine de l'animal.J'arrive enfin en bordure de la ville, je freine brusquement en élevant un nuage de poussière... Quelque chose à changé.
Je jette un regard vers mon torse, l'éclat végétal était devenu céruléen. Le vert avec lequel j'avais grandit avait laissé sa place à l'azur. Une goutte de sueur perlait sur mon front bouillant de panique, et je piquais un nouveau sprint en haletant jusqu'à ma petite maison.
J'arrivais devant l'édifice de métal biscornu, les mains sur les genoux, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas perdu mon souffle.
- Maman! Papa!
Arrivaient alors mes géniteurs, roulants bientôt sur leurs soixante ans, les cheveux grisonnants surplombants leurs faces affolées. Je balbutiais en essayant de reprendre mon souffle.
- La couleur... La couleur...
Mon père bien que plus tout jeune m'empoigna les épaules.
- C'est bon! Calme toi!
J'apaisais tant bien que mal ma respiration désordonnée et contemplais ma mère dont les mains essayaient d'étouffer les sanglots. Totalement désemparée, je finissais par hausser la voix.
Qu'est-ce qui se passe bon sang?!!
...
Silence total, suivit du calme bruit des pas de me mère sur le sol de métal. Passant dans la pièce d'à côté, mon père prononçait péniblement quelques mots.
- C'est en rapport avec Keil.
- QUOI?!!
je voyais l'embarras dans ses yeux, mais j'étais trop hors de moi pour ménager le pauvre bougre; Depuis le temps que je voulais en savoir plus sur mon bienfaiteur et frère, on avait osé me cacher des choses?!
- Et bien... Quand il est parti, il nous avait laissé les chaussures et... Je ne sais pas comment te dire ça.
- Crache le morceau!
- Il y avait une lettre... Une lettre pour toi.
Ma silhouette jusque là s'agitant dans tous les sens se figea d'un coup. Une lettre? Un message? Que cela pouvait-il bien être pour qu'il ait attendu douze ans avant de me le transmettre? La réponse était simple, la ou les raisons de ce départ, il ne pouvait en être autrement.
Ma mère arrivait et me tendait une enveloppe... quasi-neuve, elle avait ouverte la première et en avait changé, sans doute l'avait elle lue des années avant de se décider à me la confier quand le moment serait venu. Mon ton accusateur s'était calmé, je souriais tendrement.
- je pourrai avoir l'enveloppe originale s'il te plait?
Elle s’exécuta, gênée, et je recevais l'objet de tous mes désirs, un bout de papier racorni fortement parfumé de l'odeur du tabac. Sur le billet se déchiffraient des mots que je n'oublierai jamais.
À Ice John
Ma sœur et mon plus beau chef d'œuvre.
IV - Lettre à ma soeur
« Viens me le dire en face.»
Le cadeau que je t'ai offert pour tes dix ans t'a t-il plu?
Ice... Icey si j'ai encore le droit de t'appeler comme ça. Avant que tu n'en lise plus, tu dois savoir que tu ne trouveras pas ce que tu cherche dans les quelques lignes qui vont suivre.
Je déglutissais.
Si tu lis ces fameuses lignes, c'est soit que tu les as trouvé par hasard, ce qui m'étonnerait beaucoup, soit que les parents te l'ont donnés après l'une de tes suppliques d'en connaître plus du moi, ce qui relève presque de l'impossible, soit que comme je l'avais prévu, l'appareil que je t'ai installé est passé du vert au bleu. Ne t'alarme pas, cette lumière n'implique rien de spécial pour toi, si ce n'est la question qui va suivre.
Veux tu me rencontrer?
Je ne reviendrai pas... Jamais. Mais si tu le souhaite, tu peux venir me chercher.
En voilà une situation cocasse, tu es dans la pièce d'à côté en train de dormir à point fermé et je pose une question à celle que tu sera dans au moins une dizaine d'année.
Pour en revenir à la question si tu te dis que ça serait "juste cool" de pouvoir me parler... renonce.
Si tu veux vraiment connaître celui qui t'a sauvé la vie, alors sache que cela pourrait prendre des années, peut-être même toute ta vie dans l'éventualité que je ne sois déjà plus de ce monde.
Et si tu me hais assez pour te dire que jamais tu ne souhaiterais me voir, alors je ne te dirai qu'une chose...
Viens me le dire en face.
Oui, quelques soient tes sentiments à mon égard, amour, gratitude, regrets ou même haine. S'ils sont assez fort pour que tu juges que je doive les connaître, alors viens me dire combien tu me veux à tes côtés, combien tu m'es reconnaissante, combien je t'ai blessé, ou combien tu voudrais me voir mort.
Non... viens me tuer toi même.
Si à un moment tu change d'avis, si tu juge que je n'en vaux pas la peine ou au contraire que je mérite que tu sacrifie une partie de la vie - belle ou misérable - que je t'ai donné, garde à l'esprit que je t'attendrai, j'attendrai toujours, je repousserai la grande faucheuse autant de fois qu'il le faudra pour voir la magnifique jeune femme que tu as pu devenir.
- Keil John, Inventeur du dispositif le plus magnifique qui n'ait été et sera jamais créé.
mes doigts se crispaient sur la feuille décrépie, mes jambes flageolaient, et je m'écroulais, en sanglots.
- Menteur! Menteur! Menteur!
Et me voilà enlevant mes lunettes et m'essuyant frénétiquement les joues, entourée de mes deux parents, comme une fille à qui on dit non, en voilà un sentiment que je ne connaissais pas.
... Oui il avait menti, pas sur les messages importants mais dès la troisième phrase. Cette lettre, c'est tout ce dont j'avais un jour rêvé.
C'est là que j'avais le déclic, il m'incitait à le retrouver, et pas le moindre indice? Je contemplais la feuille avec assiduité, la retournais à la recherche de ce signe qui me dirait dans quelle direction j'allais devoir m'envoler.
Ps: J'oubliais, je ne t'ai pas dis par où tu devrais commencer. Je réécrirais bien le tout mais je suis à court de papier. Rends toi à Zaun, sur North Blue et trouve Ord Mantell. Je n'en dirais pas plus, c'est à toi de me trouver, pas à moi de te guider.
L'imbécile. Je passais mon index dans le coin de mon œil pour en enlever la dernière larme et me relevais en souriant.
- Je vais rencontrer mon frère!
En un instant, la porte de la volière s'était ouverte en crissant, et j'y passais timidement la tête pour contempler le monde autrement qu'à travers des barreaux illusoires.
V - Envol
« Quand on la quitte la Cage devient Dorée »
Le lendemain matin, j'allais directement à la rencontre des marins que l'on pouvait trouver sur l'île, d'après ce qu'on m'avait dit, le meilleur moyen de me rendre sur les mers extérieures était encore de passer par la Flaque, et il valait mieux le faire sur un bateau gouvernemental. La journée allait être chargée, alors je profitais du trajet pour remplir mes batteries et profiter un peu de mon paysage natal, je ne le reverrai plus avant longtemps.
J'arrivais devant le bâtisse, un grand baraquement de métal peint en blanc, rayé par endroits, laissant flotter le drapeau de la marine. L'un des gardes, un grand gaillard portant fièrement la casquette tout en bombant le torse, me fit signe en m'appelant.
- hey John! Tu fais ta recharge matinale?
Je me plaçais rapidement à sa hauteur et freinait juste devant lui.
- Salut Brann, à vrai dire, je te cherchais.
Le jeune homme mit la main sur son couvre chef et répondit en riant.
- Si c'est pour me dire que tu es folle de mon corps d’Apollon, je te prierai d'attendre que je ne sois plus en service.
Je pouffais, ils savait ce montrer drôle, ce gars là.
- Non mais on m'a dit que si je voulais rejoindre les Blues, il fallait que je passe par la flaque, et comme je n'ai pas de navire, je compte bien prendre un bateau gouvernemental.
C'est la surprise qui remplaçait l'air de séducteur que le garçon aux cheveux roux affichait jusque là.
- Pourquoi? Tu nous quittes? Mais qui me dira combien je suis sexy si tu n'es plus là?
J'affichais un petit sourire moqueur.
- Toi devant ton miroir, comme d’hab'.
Plus sérieusement, qu'est-ce que je dois faire.
- Héhé... Si c'était juste pour traverser la Flaque, ça serait pas compliqué, mais il n'y a que les membres du gouvernement et les affiliés qui peuvent le faire sur un de nos bateaux. Je crois que tu vas devoir t'engager!
Ma langue se tirait comme par magie.
- Beeeuuuh... Très peu pour moi, il n'y a pas d'autre solutions?
Il se gratta timidement la tête.
- Et bien sinon tu pourrais devenir Chasseur de Prime, mais c'est pas un boulot très féminin, tu vas finir par devoir dire aux gens que ton prénom c'est John.
Il ricana et je le suivais. Chasseuse de Prime hein? Ça ne semblait pas une si mauvaise idée.
- Moui, c'est pas une mauvaise idée, et bah écoute, je vais faire un tour à la décharge voir si je peux vendre quelques vielles inventions, et je reviens dans l'après midi pour que tu me fasses ma carte.
- Mouais bonne idée, je demanderai aux grands patrons de te faire une recommandation pour traverser la Flaque pendant que j'y suis.
Je tournais les talons en prononçant un "merci pour tout, mais il m'arrêta net."
- Crois pas que tu vas me dire au revoir comme ça, ce soir on va à la taverne, et c'est toi qui invite!
- HinHin... ça marche mon grand.
je passais la journée à faire comme j'avais dis, je bradais deux-trois vielles inventions de Keil et je retournais voir Brann pour obtenir la carte et la lettre promise.
Le soir, nous allions avec d'autres amis boire un petit coup... ou deux... ou trois... et puis nous perdions le fil. Il faudrait attendre quelques jours, mais j'avais de la chance, une navire direct pour Reverse mountain était sur le départ, et ça représentait bien la moitié du chemin que j'aurai à parcourir. En attendant, mon esprit embrumé se mettait à s'intéresser à son nouveau travail... Chasseur de Prime, ça consiste en quoi? Globalement à coffrer des villains pour de l'argent, assez simple, non?
je rentrai chez moi doucement, non pour une fois je prenais mon temps, contemplant une dernière fois les barreaux de ma cage ; des maisons de métal couvertes de neiges, la poudreuse tombant du ciel dans le vrombissement des nuages, j'y reviendrai sans doute un jour, mais pas avant d'avoir contemplé l'immensité du monde qui s'ouvrait à moi.
Je passais le porche de la maison qui avait elle aussi été ma prison, et contemplais le lieu dans lequel j'avais vécu toute ma vie. Le fauteuil mauve près de la cheminée, accompagné de sa petite table et de la tasse de café qui avait toujours été là, les tuyaux qui amenaient la chaleur du feu de bois aux quatre coins de la maison, les gonds presque gelés de la chambre de mes parents, le crissements quand on les entends s'ouvrir. Et sur ce, je me couchais, pressée d'être au lendemain.
Trois jours vides mais épuisants plus tard, je me levais à l'aube, prenais mon sac fait depuis longtemps, et faisais mes adieux à la maison qui avait été la mienne dans le plus grand des silences.
- Tu t'en vas?
J'apercevais les longs cheveux blancs de mon père, ses épais sourcils immaculés, son visage doux et renfrogné à la fois.
- Oui.
- Dans ce cas ne réveillons pas ta mère, je préfère qu'elle m'en veuille plutôt que la voir pleurer une fois de plus.
Un sourire nostalgique sur les lèvres, j'enlaçais mon géniteur, restant ainsi pendant de longues secondes.
- Trouve le, bottes lui les fesses, et quand tu sentiras qu'il est temps, revient en le prenant par la peau des fesses.
- À vos ordres chef.
Je le gardais dans mes bras pendant de longues secondes, éprouvant tant de gratitudes pour cet homme qui m'avais élevé contre vents et marées, dans la maladie comme dans la santé, ça devait être ça l'amour d'un parent... peut-être éprouverais-je cela un jour? Mais en attendant, j'allais quitter cette île et trouver l'autre homme qui m'avait toujours tout donné.
Je quittais le seuil de mon foyer, et me rendais au port pour prendre le bateau qui m'emmènerait loin de tout cela.
Sur le bord du quais, mes plus proches amis m'attendaient pour me donner l'accolade, verser une larme ou faire une dernière blague, puis je montais à bord et me plaçais sur la rambarde, je n'allais pas tarder à voir mon domaine d'un angle que je n'avais jamais imaginé, s'éloignant peu à peu jusqu'à ne faire plus qu'un avec l'horizon.
Bon sang! Je n'étais pas prête de me refaire courser par une bête cyborg enragée, cela pourrait bien me manquer. Et c'est au moment où je me disais cela et m’apprêtais à rejoindre la cabine qui nous étaient alloués à moi et aux autres moussaillons féminines que j'entendis une explosion.
Je me retournais et contemplais le feu d'artifice produit par l'explosion d'une roquette suivit, par le hurlement d'un loup, comme un défi qui m'était lancé: "la prochaine fois que je te vois, sois sûre que je te boufferai."
Un ricanement inaudible sortit de ma bouche tendue.
Au revoir Bulgemore, le nid qui fut ma cage.
VI - Chasse
« Quand on la quitte la Cage devient Dorée »
Deux affreuses semaines de navigation passées à tourner en rond dans une cabine sombre et à discuter avec l'équipage plus tard, le navire s'approchait enfin des côtes de Reverse Mountain. L'énorme pic de terre écarlate droit devant l'immensité de l'océan, brillant comme la promesse de la présence éternelle des hommes et de leurs idéaux semblait m’appeler, me sommer d'apposer la marque de mes pompes sur chaque recoin de terre de cette planète.
Enfin, on débarquait... j'avais encore une petite semaine avant de prendre le bateau qui m'emmènerait à Zaun, alors en attendant... EXPLORATION TIME!
Je posais le pied sur le sol de bois de la ville, toute émoustillée... DU BOIS, JE SAIS PAS SI VOUS IMAGINEZ!! ÇA FAIT MOYEN AGE MAIS BON SANG... PAS DE NEIGE SOUS MES PIEDS!!
C'est dur et pas aussi doux, mais quel plaisir de percevoir la réponse d'un sol différent à chacune de mes enjambées, le bruit de mes foulées sonnant comme une douce mélodie.
Une petite heure de course dans les rues qui m'a fait passer pour une folle plus tard, j'en viens à me demander ce que je vais bien pouvoir faire de ma semaine, je n'ai même pas d'argent pour dormir. Et c'est à ce moment parfait que vint se plaquer contre mon visage une feuille volante par un heureux hasard. Un gros bonhomme baraqué aux airs de filou et à la barbe prononcée affichant un rictus particulièrement arrogant se présentait sur le papier, accompagné du fameux "Wanted."
Rakham le rouge, en voilà un nom original... le torchon est légèrement brûlé, tâché de quelques gouttes de sang, et quelques inscriptions extrêmement mal écrites en tâchent le dos.
BOUM
- MUHAHAHHAA! Tu croyais pouvoir attraper le Grand Rakham?
Un gros bonhomme baraqué aux airs de filou et à la barbe prononcée affichant un rictus particulièrement arrogant... je crois que je me répète... Quoi qu'il en soit le criminel sortait d'une taverne à la devanture explosée et mettait le pied sur le corps à demi-vivant d'un autre type tout aussi louche. Je m'approchais en sautillant, chic! Ma première capture!
- Salut, c'est toi le gars sur ce papier?! demandais-je, d'une voix désinvolte et les yeux pleins d'étoiles.
Le colosse détournait le regard de l'assistance légèrement paniquée pour le poser sur moi, je remarquais les barres de dynamites à sa ceintures, on dirait que le monsieur ne fait pas dans la dentelle. Il s’adressait ensuite à celui qu'il avait vaincu.
- Alors tu n'étais pas tout seul?! C'est qui ce gamin? Ton assistant.
Mon visage affichant la joie entre le sadisme et le sarcasme, je répondais en lieu et place du gars qui visiblement ne le pouvait pas.
- Je ne connais pas ce gars là. Et...
J'étais à la bonne distance, j'utilisais ma jambe comme balancier, et envoyais violemment mon pied gauche en plein dans ses valseuses, émmetants alors un craquement sourd tandis que le malfaiteur était propulsé de quelques centimètres dans les airs et que mon public détournait les yeux, comme partageant la douleur du pauvre erre. Il s'écroula et je finissais ma phrase.
... Je suis une femme.
L'homme, à genoux, affichait une émotion mélangeant rage et douleur intense.
- Je vais te...
je ne lui laissais pas le temps de parler et envoyais par une pirouette, mon pied droit dans son thorax musculeux, qu'il encaissa sans broncher. Me saisissant à la cheville, le bonhomme me jeta contre un mur avec une puissance qui, je dois l'avouer, ne me laisserait pas indemne.
J'étais à terre, deux filets de sang coulants de ma bouche et mon front.
- Comme si une faible femme pouvait m'avoir autrement qu'avec des tours.
Me relevant avec difficulté, j'essuyais mon menton teinté de pourpre pendant que mon adversaire dégainait son arme et la passait sur son bras, présentant des bandes ressemblants à ce qu'on trouve sur les boites d'allumettes.
- Éloignez vous, je m'occupe de monsieur muscle.
Le gaillard me lançait deux batons, et l'équation était simple, j'esquivais où j'étais morte.
la tension était à son comble, j'entamais ma course, les yeux pleins de défi. J'arrivais au niveau des explosifs dont les mèches s'étaient presque consumées, et une fois à leur hauteur, me laissais tomber pour passer en dessous.
Presque au niveau du sol, je créais une impulsion, exploitant presque tous les muscles que j'avais à ma disposition. Laissant dans mon sillage un éclair bleu menant à une explosion, je couvrais la distance qui nous séparais, sautais et pirouettais pour envoyer mon pied percuter la mâchoire du Golgot.
il restait debout, groggy, et je saisissais l'une de ses armes de destruction, l'allumais sur son bras et la posais devant lui avant de me retourner.
- t'es costaud, tu devrais t'en tirer.
Une monstrueuse explosion et le temps de profiter du style que j'avais à l'instant plus tard, les marines arrivaient pour arrêter le lourdeau, j'en profitais pour réclamer ma paye de quelques centaines de milliers de berry, et allais trouver un hôtel où passer une semaine tranquille en attendant de pouvoir partir pour l'île qui m'attendait... Zaun, le théâtre des fous.
Informations IRL
« Simplement moi, mais en vrai! »
• Prénom : Victor
• Age : 18 ans
• Aime : La culture Pop en général
• N'aime pas : Plus ou moins rien du tout
• Personnage préféré de One Piece : Chopper / Sabbo
• Caractère : Quand il s'agit de RP, je suis quelqu'un de chiant o/.
• Fait du RP depuis : cinq ans si je ne me trompe pas, mais je fais du JdR papier depuis que je suis tout gosse.
• Disponibilité approximative : Relativement tous les soirs même si les deux prochaines semaines vont être un peu chargées (exams à partir du 11.)
• Comment avez-vous connu le forum ? Par les tops sites.
Dernière édition par Ice John le Mer 6 Jan 2016 - 22:17, édité 17 fois