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Ice John, sprinteuse cybernétique [terminée]

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Ice John

« Simplement moi! »



• Pseudonyme : Ice/Icey Smile
• Age : 16 ans
• Sexe : Femme
• Race : Humain (cyborg)

• Métier : Éclaireur/vigie
• Groupe : Chasseuse de Primes
• But : Retrouver son frère ainsi que tous les plans qu'il a créé / Fouler de ses pieds chaque îles du monde.

• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Un corps cybernétique représenté par un cœur énergétique au milieu de la poitrine et dans le dos, permettant une sorte de "nitro" en échange d'énergie (littéralement des coup de burst à échelle humaine). Ce dernier se rechargerait grâce à la course (dynamo), en cas d'énergie tombée à 0, Ice perdrai conscience et pourrai en mourir (je partais sur 24h d'autonomie si on utilise pas la fameuse nitro).
• Équipement : Deux choses:
-Des brassard en acier couvrant du coude au poignets, plutôt lourds mais efficaces.
-Si cela m'est autorisé, deux "flingues" à décharges électriques qui seraient connectés au dit coeur énergétique, mais je me doute que ça fait bien beaucoup, même si je dois avouer que j'aimerais bien avoir au moins les plans des engins en question.
• Ce compte est-il un DC ? Non

Anecdote: Si vraiment il m'est impossible d'avoir le moindre avantage dû à ce corps de cyborg, je me contenterai du désavantage de ne pas devoir tomber à court de batterie et du risque que celui ci soit endommagé, j'ai fondé mon personnage dessus. La possibilité de trouver les plans de son frère pour améliorer mon personnage (en échange de Berries et à l'aide d'une inventeur/ingénieur, bien évidemment.) me ferait très plaisir également, et je pensais fixer des valeurs de dorikis à partir desquelles je pourrai poster pour obtenir les dits plans.

Codes du règlement :







Ma vision de moi!

« Passion, espièglerie...»


Rien ne sert de courir, il faut partir à point.

...

Non mais sérieux? Qui est l'idiot qui a dit ça?! Premier arrivé, premier servit, c'est la règle d'or, mon p'tit père!
Vous l'aurez compris chers amis, c'est la course mon dada,  mais comptez pas sur moi pour le jogging,  c'est dans le rush que je sens mon âme s'embraser. Il n'y a qu'en voyant de beaux paysages se flouter autour de moi que je peux bien me calmer. Pour vous aider à vous faire une idée, imaginez un petit oiseau bleu se changeant en phénix flamboyant une fois ses ailes déployées. Mes voiles, je les ai aux pieds.
Non mais c'est vrai, demandez à mes parents, je suis une vraie pile électrique, et pas qu'au sens figuré; À moitié femme, à moitié machine, mais cent pour cent sprinteuse!
Après tout, il faut profiter de ce qu'on a, et mes jambes sont bien la partie de moi dont je suis le plus fière. Pas que je sois laide, bien au contraire, mais mon don ne me vient que de moi même, j'y passe le plus clair de mon temps et j'augmente encore la dose au quotidien. Mon esprit est vif comme l'éclair, alors suivez moi bien ou je vous laisserai sur la ligne de départ!
Vous l'aurez compris, je suis une fille franche et ouverte, et ce grâce à ma famille aimante composée de mon papa chéri, ma mère bien aimée, et, bien sûr, mon grand frère adoré. C'est grâce à ce dernier que je suis là aujourd'hui pour vous conter l'histoire de notre jeu du chat, l'éternel défi qu'il m'a lancé avant de disparaître... le retrouver, justement. J'adore les challenges, alors vous comprendrez bien que celui ci est, avec ma vitesse de course, ce que j'ai de plus cher au monde.
Sur le chemin, pour me divertir mais aussi gagner ma croûte, je suis devenue chasseuse de prime, mais je ne m'attaque qu'aux nuisibles et mauvaises engeances, loin de moi l'idée de coffrer un bienfaiteur!
Je dois avouer que voir les foules m'acclamer pourrait bien me plaire. Je m'imagine bien terrasser un mécréant sous les yeux de dizaines de spectateurs, ne m'arrêter de courir qu'une fois la cible attrapée, puis me cambrer en avant comme pour faire la révérence, avant d'envoyer un baiser vers mon public.
Cette attitude vous surprend? Et non, je ne suis pas qu'une innocente jeune fille adoratrice de course, je sais que j'ai du charme et j'en joue, parfois plus que de raison.







Mon corps d'athlète

« ... Et bien sûr modestie. »


Comme je vous l'ai dis et démontré, je suis plutôt honnête avec mes sentiments... je suis sublime bordel!
Pas le genre de beauté qui vous hypnotise et vous met sans voix, une beauté androgyne éveillant l'étincelle de liberté en vous et qui ne peut que vous mettre de bonne humeur. C'en est d'ailleurs au point que tous mes proches et amis m'appellent John, mais je le vois comme un compliment.
Une silhouette élancée d'un mètre quatre-vingt aux jambes interminables sculptées par des centaines... des milliers d'heures de courses, un tronc fin et une poitrine plutôt bien remplie même si cachée par le noyau luminescent qui garde ce corps en état de fonctionner, et un visage affûté aux cheveux acérés et yeux assurés, toujours surplombés d'une paire de lunettes orangées. Oui, c'est mon apparence qui me rend fière, car elle hurle l'indépendance.
Ma garde robe n'est pas bien diversifiée, mais elle est parfaitement adaptée à mon mode de vie, vestes en cuir rembourrée de fourrure courte tout au long de l'année. Et pour ce qui est de mes chaussures, elles vont de paire avec mon cœur, équipées de pistons, elles absorbent la force de mes enjambées pour les transformer en l'énergie qui fait battre ce dernier, auxquelles elles sont reliées par de petits cables que je cache dans les coutures de mes leggings orangés.
Question surprise! Quelle est ma couleur préférée? L'orange, bien joué!
Et pour l'anecdote, j'ai le jaune en horreur, mais ce n'est pas le sujet. un sourire presque moqueur toujours collé sur la face, voilà mon motto, et il n'y a que quand il est question de mon pays natal que mes yeux perçants peuvent bien afficher la nostalgie.







I - De la Neige à la Glace

« Le Visage que je ne peux Oublier. »


Je suis née et j'ai bien longtemps vécue sur l'île hivernale de Bulgemore, autrefois le berceau des technologies mondiales, du moins à ce qu'on m'a dit. Je vous le dis, tout ce que je m’apprête à vous raconter là n'est que ce qu'on m'en a raconté, mais voilà le début de mon histoire.
Sur cette île recouverte de neige, il ya de cela 16 ans, une femme accouchait sous les yeux de son mari et premier fils d'un bébé algide et opalin, une engeance malade qui ne vivrait pas plus de quelques années. L'oisillon bleuté était tombé du nid.
Le frère de presque vingt ans son aîné se trouvait être un inventeur, le genre de fous qui voulait rendre à l'île oubliée la gloire qu'elle avait eu jadis, et le plus fou était qu'il en avait le talent. Ne lui manquait alors que des raisons de parvenir à ses fins. Et ces raisons étaient toutes trouvées, il allait sauver la vie du petit-être qui venait de rejoindre son cercle familial et menaçait de le quitter. Nuit et jours il travailla à la construction d'un prototype qui pourrait donner à l'enfant les chances que la vie n'avait pas voulu lui accorder. Quatre ans plus tard, lors d'une nuit qui restera pendant des années l'une des plus rudes qu'aurait subit l'île, le rejeton maudit fit une crise d’arythmie qui signifiait sans doute la fin de sa courte existence, mais le génie en avait vu autrement.
Après un nombre conséquent d'heures passées sur la table d'opération, la créature hybride nouvellement créée ouvrait violemment les yeux.

Des mèches blanches lui tombant sous les cheveux, la fumée d'une cigarette s'étalant sur le plafond, une paire de lunettes translucides et de profonds yeux gris affichant l'application, l'espoir et peut-être une pointe de regrets; voilà le seul souvenir que j'ai de mon frère de sang, et la première image gravée dans ma mémoire. L'autre chose la plus ancienne que je puisse me remémorer étant les grattements d'une plume sur du papier, ceux d'une main sur un crâne, et des grognements insatisfaits que je ne saurai expliquer que bien plus tard.

Pour sauver l'oisillon de lui même, on l'avait mit en cage.






II - Calvaire

« Sang et Eau »


je ne revis plus jamais mon étrange sauveur aux cheveux blancs, il était sorti de la vie qu'il avait sauvé de ses mains, mais une enfant n'est pas affectée par ces choses là, le problème était ailleurs. La gamine déjà faible se retrouvait maintenant avec un objet vert fluo pesant la moitié de son poids au travers du torse, et je peux vous assurer que ce n'était pas facile à vivre. Le moindre mouvement demandant un effort surhumain, mes parents se virent obligés de se relayer, jusqu'à quatre longues heures par jour pour appuyer sur un piston branché à ma poitrine. L'objet émettait de la lumière en fonction de sa contenance, plus les rayons verts étaient forts, plus le sursis qui m'était accordé était long.
Les années passaient lentement, je grandissais peu à peu et me faisais de mieux en mieux au boulet qui est le mien, j'apprenais pendant ce temps que mon sauveur était mon frère, Keil John, un fameux inventeur qui avait quitté l'île le lendemain de mon sauvetage. Evidemment que je me suis posé des questions, que je me sentais coupable, pour quel bambin cela ne serait-il pas?
En attendant, j'avais repris des couleurs et participais moi aussi à l'effort quotidien consistant à sauter sans relâche sur l'énorme objet qui m'était relié par un filin. Ma cage s'était agrandie, de mon lit elle était devenue ma maison. Mes parents semblaient très heureux de me voir gagner des forces, et à la veille de mon dixième anniversaire, j'eus droit au plus beau de cadeaux; Une paires de chaussures trop grandes pour moi, brillantes comme deux sous neufs, qui joueraient le rôle du fameux engin sans que je n'ai plus jamais besoin de rester immobile des heures durant.
Ainsi se déclarait ma vocation forcée. ma cage devint bientôt ma rue, mon quartier, et je fis finalement de mon île natale ma volière personnelle. L'espoir de revoir un jour mon sauveur m'y rattachant tels le fil à la patte de l'aigle apprivoisé.






III - Devenu une passion

« Rêve et Émerveillement. »


Un après midi ensoleillé sur les blanches collines de Bulgemore, un rayon vert se laissait apercevoir. Je posais le pied sur le sommet de la colline et descendais les verres teintés devant mes yeux; c'est parti pour la descente.
Jetant un regard à mon poursuivant, je décochais un sourire et j’accélérais la cadence; je doute que la créature de poils et de rouille réussisse à suivre. Une roquette se dirigeait vers moi, je l'esquivais d'un bond de côté tandis qu'elle explosait, créant un nuage de vapeur. Le monde commence à se flouter autour de moi, des immensités de terrains gelés virant en stries orangées, mes poumons se remplissent d'air glacial ensuite distribué dans chaque recoins de mon organisme, je m'envole et m'embrase.
J'aperçois enfin la ville une paire de kilomètres en contrebas, ma vitesse ne cesse de grandir et je n'aperçois bientôt plus la bête folle qui me coursait, ne laissant sans doute qu'un éclair de lumière verte dans la rétine de l'animal.J'arrive enfin en bordure de la ville, je freine brusquement en élevant un nuage de poussière... Quelque chose à changé.
Je jette un regard vers mon torse, l'éclat végétal était devenu céruléen. Le vert avec lequel j'avais grandit avait laissé sa place à l'azur. Une goutte de sueur perlait sur mon front bouillant de panique, et je piquais un nouveau sprint en haletant jusqu'à ma petite maison.
J'arrivais devant l'édifice de métal biscornu, les mains sur les genoux, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas perdu mon souffle.

- Maman! Papa!

Arrivaient alors mes géniteurs, roulants bientôt sur leurs soixante ans, les cheveux grisonnants surplombants leurs faces affolées. Je balbutiais en essayant de reprendre mon souffle.

- La couleur... La couleur...

Mon père bien que plus tout jeune m'empoigna les épaules.

- C'est bon! Calme toi!

J'apaisais tant bien que mal ma respiration désordonnée et contemplais ma mère dont les mains essayaient d'étouffer les sanglots. Totalement désemparée, je finissais par hausser la voix.

Qu'est-ce qui se passe bon sang?!!


...

Silence total, suivit du calme bruit des pas de me mère sur le sol de métal. Passant dans la pièce d'à côté, mon père prononçait péniblement quelques mots.

- C'est en rapport avec Keil.

- QUOI?!!

je voyais l'embarras dans ses yeux, mais j'étais trop hors de moi pour ménager le pauvre bougre; Depuis le temps que je voulais en savoir plus sur mon bienfaiteur et frère, on avait osé me cacher des choses?!

- Et bien... Quand il est parti, il nous avait laissé les chaussures et... Je ne sais pas comment te dire ça.

- Crache le morceau!

- Il y avait une lettre... Une lettre pour toi.

Ma silhouette jusque là s'agitant dans tous les sens se figea d'un coup. Une lettre? Un message? Que cela pouvait-il bien être pour qu'il ait attendu douze ans avant de me le transmettre? La réponse était simple, la ou les raisons de ce départ, il ne pouvait en être autrement.

Ma mère arrivait et me tendait une enveloppe... quasi-neuve, elle avait ouverte la première et en avait changé, sans doute l'avait elle lue des années avant de se décider à me la confier quand le moment serait venu. Mon ton accusateur s'était calmé, je souriais tendrement.

- je pourrai avoir l'enveloppe originale s'il te plait?

Elle s’exécuta, gênée, et je recevais l'objet de tous mes désirs, un bout de papier racorni fortement parfumé de l'odeur du tabac. Sur le billet se déchiffraient des mots que je n'oublierai jamais.

À Ice John
Ma sœur et mon plus beau chef d'œuvre.








IV - Lettre à ma soeur

« Viens me le dire en face.»



Le cadeau que je t'ai offert pour tes dix ans t'a t-il plu?

Ice... Icey si j'ai encore le droit de t'appeler comme ça. Avant que tu n'en lise plus, tu dois savoir que tu ne trouveras pas ce que tu cherche dans les quelques lignes qui vont suivre.


Je déglutissais.

Si tu lis ces fameuses lignes, c'est soit que tu les as trouvé par hasard, ce qui m'étonnerait beaucoup, soit que les parents te l'ont donnés après l'une de tes suppliques d'en connaître plus du moi, ce qui relève presque de l'impossible, soit que comme je l'avais prévu, l'appareil que je t'ai installé est passé du vert au bleu. Ne t'alarme pas, cette lumière n'implique rien de spécial pour toi, si ce n'est la question qui va suivre.

Veux tu me rencontrer?

Je ne reviendrai pas... Jamais. Mais si tu le souhaite, tu peux venir me chercher.
En voilà une situation cocasse, tu es dans la pièce d'à côté en train de dormir à point fermé et je pose une question à celle que tu sera dans au moins une dizaine d'année.
Pour en revenir à la question si tu te dis que ça serait "juste cool" de pouvoir me parler... renonce.
Si tu veux vraiment connaître celui qui t'a sauvé la vie, alors sache que cela pourrait prendre des années, peut-être même toute ta vie dans l'éventualité que je ne sois déjà plus de ce monde.
Et si tu me hais assez pour te dire que jamais tu ne souhaiterais me voir, alors je ne te dirai qu'une chose...

Viens me le dire en face.

Oui, quelques soient tes sentiments à mon égard, amour, gratitude, regrets ou même haine. S'ils sont assez fort pour que tu juges que je doive les connaître, alors viens me dire combien tu me veux à tes côtés, combien tu m'es reconnaissante, combien je t'ai blessé, ou combien tu voudrais me voir mort.
Non... viens me tuer toi même.
Si à un moment tu change d'avis, si tu juge que je n'en vaux pas la peine ou au contraire que je mérite que tu sacrifie une partie de la vie - belle ou misérable - que je t'ai donné, garde à l'esprit que je t'attendrai, j'attendrai toujours, je repousserai la grande faucheuse autant de fois qu'il le faudra pour voir la magnifique jeune femme que tu as pu devenir.


- Keil John, Inventeur du dispositif le plus magnifique qui n'ait été et sera jamais créé.

mes doigts se crispaient sur la feuille décrépie, mes jambes flageolaient, et je m'écroulais, en sanglots.

- Menteur! Menteur! Menteur!

Et me voilà enlevant mes lunettes et m'essuyant frénétiquement les joues, entourée de mes deux parents, comme une fille à qui on dit non, en voilà un sentiment que je ne connaissais pas.
... Oui il avait menti, pas sur les messages importants mais dès la troisième phrase. Cette lettre, c'est tout ce dont j'avais un jour rêvé.
C'est là que j'avais le déclic, il m'incitait à le retrouver, et pas le moindre indice? Je contemplais la feuille avec assiduité, la retournais à la recherche de ce signe qui me dirait dans quelle direction j'allais devoir m'envoler.

Ps: J'oubliais, je ne t'ai pas dis par où tu devrais commencer. Je réécrirais bien le tout mais je suis à court de papier. Rends toi à Zaun, sur North Blue et trouve Ord Mantell. Je n'en dirais pas plus, c'est à toi de me trouver, pas à moi de te guider.

L'imbécile. Je passais mon index dans le coin de mon œil pour en enlever la dernière larme et me relevais en souriant.

- Je vais rencontrer mon frère!

En un instant, la porte de la volière s'était ouverte en crissant, et j'y passais timidement la tête pour contempler le monde autrement qu'à travers des barreaux illusoires.







V - Envol

« Quand on la quitte la Cage devient Dorée »


Le lendemain matin, j'allais directement à la rencontre des marins que l'on pouvait trouver sur l'île, d'après ce qu'on m'avait dit, le meilleur moyen de me rendre sur les mers extérieures était encore de passer par la Flaque, et il valait mieux le faire sur un bateau gouvernemental. La journée allait être chargée, alors je profitais du trajet pour remplir mes batteries et profiter un peu de mon paysage natal, je ne le reverrai plus avant longtemps.
J'arrivais devant le bâtisse, un grand baraquement de métal peint en blanc, rayé par endroits, laissant flotter le drapeau de la marine. L'un des gardes, un grand gaillard portant fièrement la casquette tout en bombant le torse, me fit signe en m'appelant.

- hey John! Tu fais ta recharge matinale?

Je me plaçais rapidement à sa hauteur et freinait juste devant lui.

- Salut Brann, à vrai dire, je te cherchais.

Le jeune homme mit la main sur son couvre chef et répondit en riant.

- Si c'est pour me dire que tu es folle de mon corps d’Apollon, je te prierai d'attendre que je ne sois plus en service.

Je pouffais, ils savait ce montrer drôle, ce gars là.

- Non mais on m'a dit que si je voulais rejoindre les Blues, il fallait que je passe par la flaque, et comme je n'ai pas de navire, je compte bien prendre un bateau gouvernemental.

C'est la surprise qui remplaçait l'air de séducteur que le garçon aux cheveux roux affichait jusque là.

- Pourquoi? Tu nous quittes? Mais qui me dira combien je suis sexy si tu n'es plus là?

J'affichais un petit sourire moqueur.

- Toi devant ton miroir, comme d’hab'.
Plus sérieusement, qu'est-ce que je dois faire.


- Héhé... Si c'était juste pour traverser la Flaque, ça serait pas compliqué, mais il n'y a que les membres du gouvernement et les affiliés qui peuvent le faire sur un de nos bateaux. Je crois que tu vas devoir t'engager!

Ma langue se tirait comme par magie.

- Beeeuuuh... Très peu pour moi, il n'y a pas d'autre solutions?

Il se gratta timidement la tête.

- Et bien sinon tu pourrais devenir Chasseur de Prime, mais c'est pas un boulot très féminin, tu vas finir par devoir dire aux gens que ton prénom c'est John.

Il ricana et je le suivais. Chasseuse de Prime hein? Ça ne semblait pas une si mauvaise idée.

- Moui, c'est pas une mauvaise idée, et bah écoute, je vais faire un tour à la décharge voir si je peux vendre quelques vielles inventions, et je reviens dans l'après midi pour que tu me fasses ma carte.

- Mouais bonne idée, je demanderai aux grands patrons de te faire une recommandation pour traverser la Flaque pendant que j'y suis.

Je tournais les talons en prononçant un "merci pour tout, mais il m'arrêta net."

- Crois pas que tu vas me dire au revoir comme ça, ce soir on va à la taverne, et c'est toi qui invite!

- HinHin... ça marche mon grand.

je passais la journée à faire comme j'avais dis, je bradais deux-trois vielles inventions de Keil et je retournais voir Brann pour obtenir la carte et la lettre promise.
Le soir, nous allions avec d'autres amis boire un petit coup... ou deux... ou trois... et puis nous perdions le fil. Il faudrait attendre quelques jours, mais j'avais de la chance, une navire direct pour Reverse mountain était sur le départ, et ça représentait bien la moitié du chemin que j'aurai à parcourir. En attendant, mon esprit embrumé se mettait à s'intéresser à son nouveau travail... Chasseur de Prime, ça consiste en quoi? Globalement à coffrer des villains pour de l'argent, assez simple, non?

je rentrai chez moi doucement, non pour une fois je prenais mon temps, contemplant une dernière fois les barreaux de ma cage ; des maisons de métal couvertes de neiges, la poudreuse tombant du ciel dans le vrombissement des nuages, j'y reviendrai sans doute un jour, mais pas avant d'avoir contemplé l'immensité du monde qui s'ouvrait à moi.
Je passais le porche de la maison qui avait elle aussi été ma prison, et contemplais le lieu dans lequel j'avais vécu toute ma vie. Le fauteuil mauve près de la cheminée, accompagné de sa petite table et de la tasse de café qui avait toujours été là, les tuyaux qui amenaient la chaleur du feu de bois aux quatre coins de la maison, les gonds presque gelés de la chambre de mes parents, le crissements quand on les entends s'ouvrir. Et sur ce, je me couchais, pressée d'être au lendemain.


Trois jours vides mais épuisants plus tard, je me levais à l'aube, prenais mon sac fait depuis longtemps, et faisais mes adieux à la maison qui avait été la mienne dans le plus grand des silences.

- Tu t'en vas?

J'apercevais les longs cheveux blancs de mon père, ses épais sourcils immaculés, son visage doux et renfrogné à la fois.

- Oui.

- Dans ce cas ne réveillons pas ta mère, je préfère qu'elle m'en veuille plutôt que la voir pleurer une fois de plus.

Un sourire nostalgique sur les lèvres, j'enlaçais mon géniteur, restant ainsi pendant de longues secondes.

- Trouve le, bottes lui les fesses, et quand tu sentiras qu'il est temps, revient en le prenant par la peau des fesses.

- À vos ordres chef.

Je le gardais dans mes bras pendant de longues secondes, éprouvant tant de gratitudes pour cet homme qui m'avais élevé contre vents et marées, dans la maladie comme dans la santé, ça devait être ça l'amour d'un parent... peut-être éprouverais-je cela un jour? Mais en attendant, j'allais quitter cette île et trouver l'autre homme qui m'avait toujours tout donné.
Je quittais le seuil de mon foyer, et me rendais au port pour prendre le bateau qui m'emmènerait loin de tout cela.
Sur le bord du quais, mes plus proches amis m'attendaient pour me donner l'accolade, verser une larme ou faire une dernière blague, puis je montais à bord et me plaçais sur la rambarde, je n'allais pas tarder à voir mon domaine d'un angle que je n'avais jamais imaginé, s'éloignant peu à peu jusqu'à ne faire plus qu'un avec l'horizon.

Bon sang! Je n'étais pas prête de me refaire courser par une bête cyborg enragée, cela pourrait bien me manquer. Et c'est au moment où je me disais cela et m’apprêtais à rejoindre la cabine qui nous étaient alloués à moi et aux autres moussaillons féminines que j'entendis une explosion.

Je me retournais et contemplais le feu d'artifice produit par l'explosion d'une roquette suivit, par le hurlement d'un loup, comme un défi qui m'était lancé: "la prochaine fois que je te vois, sois sûre que je te boufferai."
Un ricanement inaudible sortit de ma bouche tendue.

Au revoir Bulgemore, le nid qui fut ma cage.






VI - Chasse

« Quand on la quitte la Cage devient Dorée »


Deux affreuses semaines de navigation passées à tourner en rond dans une cabine sombre et à discuter avec l'équipage plus tard, le navire s'approchait enfin des côtes de Reverse Mountain. L'énorme pic de terre écarlate droit devant l'immensité de l'océan, brillant comme la promesse de la présence éternelle des hommes et de leurs idéaux semblait m’appeler, me sommer d'apposer la marque de mes pompes sur chaque recoin de terre de cette planète.
Enfin, on débarquait... j'avais encore une petite semaine avant de prendre le bateau qui m'emmènerait à Zaun, alors en attendant... EXPLORATION TIME!
Je posais le pied sur le sol de bois de la ville, toute émoustillée... DU BOIS, JE SAIS PAS SI VOUS IMAGINEZ!! ÇA FAIT MOYEN AGE MAIS BON SANG... PAS DE NEIGE SOUS MES PIEDS!!
C'est dur et pas aussi doux, mais quel plaisir de percevoir la réponse d'un sol différent à chacune de mes enjambées, le bruit de mes foulées sonnant comme une douce mélodie.
Une petite heure de course dans les rues qui m'a fait passer pour une folle plus tard, j'en viens à me demander ce que je vais bien pouvoir faire de ma semaine, je n'ai même pas d'argent pour dormir. Et c'est à ce moment parfait que vint se plaquer contre mon visage une feuille volante par un heureux hasard. Un gros bonhomme baraqué aux airs de filou et à la barbe prononcée affichant un rictus particulièrement arrogant se présentait sur le papier, accompagné du fameux "Wanted."

Rakham le rouge, en voilà un nom original... le torchon est légèrement brûlé, tâché de quelques gouttes de sang, et quelques inscriptions extrêmement mal écrites en tâchent le dos.

BOUM

- MUHAHAHHAA! Tu croyais pouvoir attraper le Grand Rakham?

Un gros bonhomme baraqué aux airs de filou et à la barbe prononcée affichant un rictus particulièrement arrogant... je crois que je me répète... Quoi qu'il en soit le criminel sortait d'une taverne à la devanture explosée et mettait le pied sur le corps à demi-vivant d'un autre type tout aussi louche. Je m'approchais en sautillant, chic! Ma première capture!

- Salut, c'est toi le gars sur ce papier?! demandais-je, d'une voix désinvolte et les yeux pleins d'étoiles.

Le colosse détournait le regard de l'assistance légèrement paniquée pour le poser sur moi, je remarquais les barres de dynamites à sa ceintures, on dirait que le monsieur ne fait pas dans la dentelle. Il s’adressait ensuite à celui qu'il avait vaincu.

- Alors tu n'étais pas tout seul?! C'est qui ce gamin? Ton assistant.

Mon visage affichant la joie entre le sadisme et le sarcasme, je répondais en lieu et place du gars qui visiblement ne le pouvait pas.

- Je ne connais pas ce gars là. Et...

J'étais à la bonne distance, j'utilisais ma jambe comme balancier, et envoyais violemment mon pied gauche en plein dans ses valseuses, émmetants alors un craquement sourd tandis que le malfaiteur était propulsé de quelques centimètres dans les airs et que mon public détournait les yeux, comme partageant la douleur du pauvre erre. Il s'écroula et je finissais ma phrase.

... Je suis une femme.

L'homme, à genoux, affichait une émotion mélangeant rage et douleur intense.

- Je vais te...

je ne lui laissais pas le temps de parler et envoyais par une pirouette, mon pied droit dans son thorax musculeux, qu'il encaissa sans broncher. Me saisissant à la cheville, le bonhomme me jeta contre un mur avec une puissance qui, je dois l'avouer, ne me laisserait pas indemne.
J'étais à terre, deux filets de sang coulants de ma bouche et mon front.

- Comme si une faible femme pouvait m'avoir autrement qu'avec des tours.

Me relevant avec difficulté, j'essuyais mon menton teinté de pourpre pendant que mon adversaire dégainait son arme et la passait sur son bras, présentant des bandes ressemblants à ce qu'on trouve sur les boites d'allumettes.

- Éloignez vous, je m'occupe de monsieur muscle.

Le gaillard me lançait deux batons, et l'équation était simple, j'esquivais où j'étais morte.
la tension était à son comble, j'entamais ma course, les yeux pleins de défi. J'arrivais au niveau des explosifs dont les mèches s'étaient presque consumées, et une fois à leur hauteur, me laissais tomber pour passer en dessous.
Presque au niveau du sol, je créais une impulsion, exploitant presque tous les muscles que j'avais à ma disposition. Laissant dans mon sillage un éclair bleu menant à une explosion, je couvrais la distance qui nous séparais, sautais et pirouettais pour envoyer mon pied percuter la mâchoire du Golgot.
il restait debout, groggy, et je saisissais l'une de ses armes de destruction, l'allumais sur son bras et la posais devant lui avant de me retourner.

- t'es costaud, tu devrais t'en tirer.

Une monstrueuse explosion et le temps de profiter du style que j'avais à l'instant plus tard, les marines arrivaient pour arrêter le lourdeau, j'en profitais pour réclamer ma paye de quelques centaines de milliers de berry, et allais trouver un hôtel où passer une semaine tranquille en attendant de pouvoir partir pour l'île qui m'attendait... Zaun, le théâtre des fous.





Ice John, sprinteuse cybernétique [terminée] 1451718351-1451642406-37548d6a3991fb541c11cc5ca719d965





Informations IRL

« Simplement moi, mais en vrai! »



• Prénom : Victor
• Age : 18 ans
• Aime : La culture Pop en général
• N'aime pas : Plus ou moins rien du tout
• Personnage préféré de One Piece : Chopper / Sabbo
• Caractère : Quand il s'agit de RP, je suis quelqu'un de chiant o/.
• Fait du RP depuis : cinq ans si je ne me trompe pas, mais je fais du JdR papier depuis que je suis tout gosse.
• Disponibilité approximative : Relativement tous les soirs même si les deux prochaines semaines vont être un peu chargées (exams à partir du 11.)
• Comment avez-vous connu le forum ? Par les tops sites.








Dernière édition par Ice John le Mer 6 Jan 2016 - 22:17, édité 17 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t16567-ice-john-sprinteuse-cybernetique-terminee
Tuturu~ !

Salut Ice, sympathique mise en forme que voilà.

Fais bien attention cependant à rester flou sur l'électricité et tout ce qui en découle, à priori One Piece c'est pré-industriel donc les batteries et les ampoules c'est pas au programme.

L'un de nos membres a déjà créé un cœur un peu dans le style du tien, si ça peut t'intéresser c'est par ici !

Pour le reste si tu as des questions n'hésite pas, sur la CB ou ici même. Fais nous signe lorsque ta présentation est finie pour recevoir ton test RP. o/
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Présentation terminée!
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Tuturu~ !

Salut Ice, je passe pour revenir sur quelques points qui seraient soumis à modification, à propos du canon de Bulgemore.

• Actuellement on peut davantage supposer que c'est une équipe de scientifique qui gère le bousin, du coup pas de souci si ton papy en fait partie mais par contre il faut le considérer comme faisant partie de l'équipe ainsi qu'en tant que scientifique ;

• En réalité il y a bien des équations qui calculent où devrait retomber la personne envoyée par le canon de façon assez précise. Cependant encore faut-il que les équations soient correctement réalisées, ce qui avec les PJ arrive assez souvent tu t'en doutes. ^^

• Il n'y a pas de capsule ou de truc comme ça, c'est un peu un canon de cirque type One Piece : on y entre avec ses bagages et on est propulsé dans la stratosphère, non sans mal assez souvent. ^^

• Le canon ne pourra pas t'envoyer jusqu'à Zaun et aucun des scientifiques n'affirmera que c'est possible, il ne pourra t'amener grand maximum que sur l'île du Levain ou bien l'île de Drum.

Je te laisse donc faire les modifications en conséquence et signaler quand c'est bon. ^^
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Salut Anna, merci de m'avoir lu o/.
Je vais sûrement passer pour un gros con, mais j'ai du mal à savoir si tout ça n'est pas crédible pour un sou, où si tu n'as pas totalement compris ce que j'essayais d'impliquer dans ma prez' (dans les deux cas c'est ma faute, bien évidemment, c'est soit idiot soit pas clair), et dans le doute je viens donner des explications, à toi de me dire si je dois refaire toute la partie du départ ou si je dois juste les inclure de manière plus visibles. Dans les deux cas il y aura des changements à faire.

- Une équipe de scientifiques, peut-être, mais on est en pleine nuit et je doute qu'ils dorment sur place pour un bidule qui propulse quelqu'un presque une fois tous les trois mois, le papy, c'est un concierge, un gardien, il connait le fonctionnement du canon, mais pour ce qui est des algorithmes, nan c'est pas son truc.

- Pour ce qui est de la capsule, c'est une astuce scénaristique très grossière pour justement pouvoir me rendre sur Zaun directement. Je suis parti du principe que le canon ne pouvait pas lancer les gens plus loin qu'à une île de distance sans tuer le projectile au lancement, et la capsule était une façon d'éviter le problème.

- L'équation de lancement de la capsule serait plus simple que celle d'une humain (parce que justement les risques sont moindres), ç'aurait été le frère de mon personnage qui créait la dite capsule ainsi que l'équation, le papy n'aurait eu qu'à y changer quelques variables.

Pour finir, je dirai que tout cela, c'est principalement parce que je voulais que Zaun soit la première terre foulée par mon personnage en dehors de son île natale, et donc je me suis laissé allé niveau excuses à la noix. Et puis cette idée du "le canon serait trop dangereux si on essayait d'envoyer quelqu'un plus loin.", je dois l'avouer, est la pire du lot parce qu'elle impliquerait des changements en fonction de la résistance des différents personnages.
Voilà, j'ai dis ce que j'avais à dire dans la prez', mais si toi ou un autre membre du staff me dites que c'est trop gros et qu'il faut tout refaire, je le ferai. Dans le cas contraire, j'essaierai de mettre ces précisions dans la prez', de manière plus visibles.
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Hello again,

Pas de souci.

• Même pour ce qui est du fonctionnement du canon, qui implique pas mal de réglages et tutti-quanti, ça me semble un peu léger que le concierge accepte d'envoyer très probablement Ice à la mort, même avec la capsule, s'il n'y a rien de précis derrière. ^^

• Ben, la capsule ne risque pas de prolonger le trajet ou de donner plus de force au canon. La distance maximum que le canon peut atteindre, c'est les îles d'à côté et ça fait déjà une sacrée trotte (plusieurs jours de bateau, voire une semaine même). Là on parle d'un autre océan, à l'autre bout de la planète, c'est moyen faisable, c'est pas comme le pouvoir de Kuma. ^^ Et le canon projette les gens tels quel, c'est l'effet One Piece dira-t-on.

• Ça se tient au niveau des risques, mais ça ne résout en rien le problème principal : la capsule ne permettra pas à Ice de traverser les océans, à la limite la protéger et l'envoyer moins loin à cause du poids, mais c'est tout.

Personnellement je ne comprends pas trop pourquoi tu n'as pas gardé l'idée de base qui est de te faire transporter par un navire de la Marine avec ton pass Chasseur de Primes ? Là oui en effet c'est un peu trop gros, alors je serais plus d'avis de faire une petite virée en bateau. Dans tous les cas il n'y a aucun moyen de faire Bulgemore - Zaun en ligne directe, bien malheureusement, désolé.

Autre solution : commencer sur Boréa plutôt que Grand Line directement ? La navigation sera beaucoup plus aisée et Zaun est juste à côté. Puis ça n'empêche absolument pas le frère d'Ice d'être scientifique non plus. ^^
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Merci pour la réponse rapide Smile.

L'idée c'était que le canon était plus puissant que ce pour quoi on l'utilise parce qu'il tue ses projectiles à partir d'une certaine force de propulsion, avec la boule Ice serait protégée au lancement, et on aurait donc pu utiliser la puissance maximum du canon, mais soit.

Je peux pas commencer sur Boréa, j'ai fixé l'histoire de mon perso dans ma tête quand je l'ai créé, que ce soient les points abordés ou non dans la prez', et nan c'est pas possible ^^.

Du coup je vais faire comme tu dis, un bateau du gouvernement. Mais je vais devoir rallonger ma prez', tant pis pour vous, je voulais vous épargner du boulot moi :3.

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Modifications terminées!
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Tuturu~ !

Salut Ice, je passe donc pour ton test RP, cette fois-ci c'est la bonne ! Smile

(Je trouve ton rajout avec le passage avec Rakham beaucoup mieux d'ailleurs ^^, comme quoi)

Ca y est, c'est le grand jour ! Demain, tu pourras enfin embarquer pour North Blue, direction Zaun ! Cependant pour le coup la Marine ne sera pas là pour te transporter et tu devras te débrouiller seule. Malgré tout, il semblerait qu'une sorte de filiale de la Translinéenne - une entreprise de la Guilde des Marchands donnant dans le même type de services mais pour les Blues - soit une nouvelle opportunité d'enfin rallier ton objectif... pour la modique somme de 2M de Berries ! N'ayant pas un seul sou en poche, tu décides donc de faire le tour du port pour chopper quelques primes, étant donné qu'au large de Reverse Mountain ce ne sont pas les pirates qui manquent. Enfin, au détour d'une énième taverne, tu rencontres une bande de joyeux lurons, des pirates sympathiques et visiblement inoffensifs. Ceux-ci te payent même un verre lorsque tu viens t'assoir à leur table et te rincent de leurs incroyables épopées et de leurs ambitions sur la Route de Tous les Périls. Seulement voilà, tu as besoin de tunes et leur têtes sont primées à un total de 10M de Berries. Le choix de les capturer et d'empocher l'argent ou bien de les laisser tranquilles s'offre à toi, que vas-tu faire ?

Si ça ne te convient pas, n'hésite pas à demander pour avoir un autre test. Smile
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Ice John, sprinteuse cybernétique [terminée] 1451716790-untitled-by-spowys-d86lzwl




Test RP

« Les bons comptes font les bons amis. Quand je te revois je te rends ta mise.»


Bordel Brann, je te retiens!
Cet enfoiré de rouquin m'avait promit un voyage tous frais payé pour Zaun et voilà que je me retrouve coincée à mi-chemin, qu'il se dépêche d'embarquer lui, que je lui botte le cul le jour où je le recroise!
Et oui, j'étais retourné voir les marins deux jours après mon arrivée, plus par ennui qu'autre chose, et on m'avait fait savoir que je n'étais prévue sur aucun bateau prêt à partir. J'avais présenté la foutue lettre de recommandation de cette saloperie de sans-âme, et c'est sans aucun tact que le marin me disait, je cite: "qu'il s'en battait les roubignoles avec du beurre salé".
Résultat, une moussaillone un peu plus sympathique m'avait indiqué la Guilde des Marchands, une succursale de la toute puissante entreprise de la translinéennes... DEUX PUTAINS DE MILLIONS LE BILLET!
Nan mais sérieux, ils se rendent compte du boulot que c'est d'amasser autant d'argent? Les raclures primées à ce prix là, ça pousse pas sur les arbres! Où du moins c'est pas là qu'on les trouve, je peux vous l'assurer, j'ai vérifié. C'est bien beau d'être chasseuse de prime, mais encore faut-il trouver des gens qui valent la peine qu'on les attrape, et en général les gens faciles à repérer sont soit pas primés du tout, soit beaucoup trop nombreux pour que j'ai la moindre chance, je suis confiante mais pas suicidaire.
Résultat? Une Ice dépitée au bout de 6 soirées de séjours, presque à court de moyens, et à la limite de travailler comme Docker pendant 6 mois pour pouvoir se payer ce bout de papier ridicule.
Du coup, que fait une personne qui se sent trahie par le destin et le mignon petit marin orange dont elle s'est occupée pendant 8 ans? Elle va se bourrer la gueule! Bien joué, vous êtes des alcooliques!
Plus sérieusement, il y avait bien un groupe de pirates qui travaillait mon intérêt, une trentaine d'hommes sous la coupe d'un capitaine et de ses trois lieutenants, pour un total de dix millions de prime. J'avais un peu magouillé pour en apprendre plus sur eux et apparemment, les margoulins s'étaient retrouvés, les trois soirs précédents dans un bar différent pour y faire la fête et abreuver la galerie. C'est tout naturellement que je me dirigeais vers l'un de ceux que je savais pas encore visités, après tout, la capture d'une seule des quatre têtes de ce cerbère difforme me vaudrait un aller simple pour Zaun, et si je ne faisais pas mouche ce soir, je pourrai toujours en apprendre plus sur les malfrats

Pénétrant dans la salle obscurcie par la fumée de quelques cigarettes et la morosité ambiante, je m'installais au comptoir pour commander un petit fond de rhum. La personne qui me servit à boire, une barmaid pour une fois, me servit avant de lancer la discussion de son ton de trentenaire endurcie.

- Bien jeune pour venir cuver du Rhum toute seule. Et ce que tu portes à la poitrine me dit que t'as des histoires à raconter.

Je souriais en portant le liquide translucide à mes lèvres.

- Pas vraiment pourtant... Du moins pas encore.

Elle ricana en me murmurant que ça viendrait, avant de me servir un autre verre.

- Encore six et vous verrez.

Les verres s’enchaînaient assez vites, les paroles elles avaient ralenties leurs courses, mais après environ une heure, une troupe de sept hommes franchissait la porte du tripot. Le guide, un homme d'une trentaine d'année qui ne m'était pas inconnu prenait la parole d'une voix forte et pleine de fêtes.

- Boisson à volonté, c'est Jack Johnes qui régale!

L'homme à la gigantesque masse s'asseyait à une des tables qui s'était libéré par le déplacement des clients vers le comptoir pour recevoir leur dû, accompagné de ses compagnons. Moi, je finissais mon verre d'une lampée, me saisissais de celui qui m'avait été gracieusement offert, et me dirigeais à la table des malfrats.

- Je me suis déjà présenté, je peux savoir à qui j'ai affaire? me fit le gaillard alors que je reculais un siège pour m’asseoir. J'étais face à lui, bras et jambes croisées.

- Ice John, pour vous servir.

Il ricana.

- Haha... j'savais pas que j'avais une cousine aussi séduisante, ravi de l'apprendre.

Sortant un paquet de sa poche, il enchaîna.

- Tu joue aux cartes, Ice?

J'acceptais volontier et nous commencions une partie de tarrot, il en profita pour me présenter ses trois lieutenants, Stass la classe, un homme cultivé et aux airs de dandys, Bruce les muscles pour lequel je n'aurai pas à vous faire de dessin, et Urys la malice, un petit vieux chauve et affublé d'un cache œil qui passait son temps à ricaner en jouant.
Après plusieurs parties j'en venais à un sujet qui m’intéressait, ces gars n'avaient pas vraiment l'air de mauvais bougres.

- Qu'est-ce qui vous a fait pirates?

Le nain se mit à s'égosiller, mais son capitaine mit fin à ses pitreries.

- On a de pirates que le nom, c'est le gouvernement qui veut ça.
On a jamais pillé quoique ce soit, en fait. On s'est faits attaquer en mer par de vrais pirates en revanche, sauf qu'on est pas aussi nuls à la castagne qu'on peut bien l'être aux cartes...


Je ramassais le pli.

... Et le truc, c'est que ces forbans de pacotilles avaient, par je sais pas quelle magie, mit la main sur un joli pactole. Alors on s'est faits plaisir, et comme on a pas rendu le butin la marine a mit nos têtes à prix. On a rien volé, les proprios de toute cette thune sont sûrement déjà morts.

Il s'arrêta.

- Mais assez parlé de nous. t'as un torse bien étrange ma p'tite dame, et toi... Tu fais quoi dans la vie?

je soupirais en m'appuyant sur ma chaise... et répondais honnêtement.

- J'suis chasseuse de tête.

En un instant, deux des trois lieutenants pointaient leurs pistolets sur moi, tandis que la malice lui brandissait fièrement une sorte de hachoir dentelé. Leur capitaine leur fit signe de se calmer encore une fois.

- Et tu es venues pour nous?

- Je manque peut-être d'argent, mais pas au point de vendre mon âme.

L'homme a la masse émit un ricassement avant de se remettre à battre les cartes.

- Si c'est que ça, de l'argent on en manque pas, et on compte bien tout dépenser avant que ces chiens du gouvernement nous mettent la main dessus.

Sur ces mots, il servit une autre tournée générale que je n'étais pas prête de refuser, tapa le paquet sur la table et me fixa droit dans les yeux.

- Pour être honnête, on aurait rien contre un matelot de plus, on était une trentaine mais on est plus que sept, j'ai viré les autres, ils s'étaient pas engagés pour être pourchassés.

Ma réponse fut rapide et sans équivoque.

- Pas intéressée.

Nous riions tous deux;

- Au fait, "Johnes... ça me dit quelque chose, ça vient d'où?

- Paraîtrait que le grand Davy est un de mes ancêtres, mais à moi avis c'est des cracks.

...

Et je lui expliquais mon histoire, mes ambitions et pourquoi j'avais besoin d'argent, on passait le reste de la soirée à boire, déconner et flirter même par endroits, et à la fin de notre petite beuverie, il me laissait la somme à la condition que je lui doive un service la prochaine fois que je le recroiserai. je crois qu'il savait lui même qu'il se ferait attraper avant. Je m'en voulais un peu d'accepter une dette que je ne rembourserai sans doute jamais, mais l'alcool noyait ma culpabilité, et puis il s'étaient maudits eux même en gardant ce butin, les en délester n'était certainement pas la chose la plus affreuse qu'on ait pu leur faire.

Du coup, pour la seconde et dernière fois... EN ROUTE POUR ZAUN!




Ice John, sprinteuse cybernétique [terminée] 1451718351-1451642406-37548d6a3991fb541c11cc5ca719d965
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Test RP terminé! Rien de bien incroyable, une rencontre comme un autre, mais du coup je recroiserai sûrement ce PnJ le jour où je retournerai sur Grand Line ^^
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Tuturu~ !

Salut Ice, le premier avis que tu attendais tant est enfin là ! Prépare-toi donc car ça va aller vite étant donné que j'ai pas grand chose à dire... suspens.

♣ Point forme :
Et bien j'ai été agréablement satisfait en général. Peu de fautes, des phrases légères et simples, des descriptions du même acabit. Une plume pas trop alambiquée mais qui se laisse consommer assez aisément et on en demande pas plus, la poursuite et recherche des détails rendant parfois des paragraphes imbuvables et des phrases difficilement compréhensibles ; j'en suis adepte. Je n'ai pas non plus dénoté de grosse erreur niveau orthographe, grammaire et conjugaison : c'est propre, une fois de plus. Côté vocabulaire, c'est bien mais toujours avec une marge d'amélioration : tu peux faire mieux et étendre davantage le panel des synonymes auquel tu peux avoir accès rien qu'en effectuant une recherche sur google, ne t'en prive donc pas.

Étant donné que tu utilises principalement le passé simple et l'imparfait, j'aimerais cependant te conseiller d'y prêter plus attention : le passé simple pour les actions finies dans le temps, l'imparfait pour celles qui durent. Et bien que la différence entre le "ai" et "ais" soit légèrement dissimulée, les deux sont à utiliser de concert.

Et puis aussi, tous les mots qui finissent en "mis" donnent "mis" lorsqu'ils sont utilisés en participe passé et pas "mit".

♣ Point fond :
Ici aussi ça roule, la seule incohérence du scénario a été corrigée et ta biographie ne s'en est pas retrouvée toute retournée, bien au contraire, ta nouvelle fin est même plus logique et plus ouverte, ce qui m'a même permis de baser le test RP dessus. Le début est peut-être un peu trop flou : je pensais que c'était son père le scientifique qui l'opérait et non son frère, avant que ça ne soit dit directement noir sur blanc. Idem, pour la manœuvre à effectuer pour permettre à la petite de survivre, ça aurait peut-être nécessité plus de détails niveau fonctionnement.

Sinon pour le test RP je suis agréablement surpris aussi, puisque ton personnage montre réellement ce que représente son titre de "chasseur de primes" pour elle : rien de plus qu'un moyen de se faire de la tune en capturant les malfrats et non les pirates sympathiques, sans devoir mettre sa morale de côté donc. C'était exactement ce que je voulais savoir, ainsi que la confronter à la réalité de son groupe et tu y as correctement répondu.

♣ Niveau cadeaux pour moi c'est du 800D bien mérité, sans compter l'effort sur la mise en page qui est tout de même plutôt sympathique.

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Salut John.

Parce que j'adore les persos en sursis, je n'ai pu qu'adorer ta fiche. Faire de la vitesse une question de survie, c'était magnifique. Qui plus est, j'ai trouvé que la psychologie générale de ton personnage seyait totalement à sa condition physique. Et l'histoire, cohérente, a été gérée de telle sorte à correspondre au produit final.

Cela dit, l'histoire et le mystère autour de son frère, ne pas m'a si travaillé que ça. En fait, j'ai trouvé ça plutôt vide pour tout dire. Le mec de génie qui "soigne" plus ou moins sa sœur, puis se casse sans raison (apparente) et l'invite après à le retrouver, je me suis dit "bof". La lettre était bien cool, on est d'accord, mais le personnage en lui même ne m'a pas branché des masses. Je suppose et j'espère que tu auras le temps de le développer, de t'épancher sur lui inRP. Et j'adorerai te relire.  

Si je dois parler de la forme, j'ai trouvé qu'elle péchait côté narration. Surtout au début. Le dispositif destiné à lui sauver la vie n'est pas très bien décrit. J'ai dû relire plusieurs fois pour comprendre (ai-je raison ?) que le truc sur sa poitrine était alimenté par un autre mécanisme tubulaire qu'il convenait de pédaler/appuyer dessus ? Bref, je ne suis pas parvenu à imagé ça.  

Voilà, quelques coquilles mais une bonne présentation en somme. Je table sur 750 D, ce qui te valide à 775 D.
Bon jeu dans le coin.

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