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Dînons au pays des dinosaures

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Ça fait dix minutes que je cherche et que j'ai encore rien trouvé. J'en ai marre ! Je veux le dino ! Un bon gros dino rôti à la broche, avec une petite sauce aux herbes aromatiques. J'en bave rien qu'à l'idée. J'ai déjà le goût dans ma bouche, une production accrue de salive. Je regarde quand même rapidement en arrière, voir si les choses vont bien pour les autres membres de l'équipage. Franck était là avec moi la première fois, donc il sait à quoi s'attendre venant de l’île. Il pourra guider les autres, les protéger.  Je me tourne donc vers l'avant et m'enfonce dans cette jungle tropicale assez spéciale, au lieu de rester à l'entrée. Je croise plusieurs créatures herbivores. Je parviens à en caresser certaines, mais la plupart s'enfuie. Ils doivent être craintif. Pourtant, c'est pas moi qui leur ferait de mal. Pas après pas, je rentre dans cet écosystème bien particulier.

De grands arbres, énormes, ressemblant à des palmiers rendent la chaleur supportable. Il ne fait pas trop humide, et grâce à l'ombre des plantes, on ne sent pas le soleil sur sa peau. La température doit être de trente degrés je pense. La flore devient plus intense, plus importante, plus présente. Si avant on pouvait marcher normalement, je dois désormais enjamber des troncs sur le sol, des feuilles aussi grosses que moi. J'entends des bruits qui commencent à ne pas être rassurant. Une chance que je sois un logia et ne puisse être mangé, hein ? Si ma mémoire est bonne, on avait croisé le dinosaure plus loin, vers le centre de l'île, entre les deux crânes géants. De là où je suis, je ne vois rien du tout. Il est même possible que je tourne en rond après tout. Alors pour savoir d'où je viens et où je vais, je laisse une trainée de terre derrière moi haute d'un mètre, formant comme un mur.

Pour connaitre la direction dans laquelle je vais, je me crée un perchoir de terre jusqu'à atteindre la hauteur des plus hauts arbres. Désormais, je vois une partie de l'île d'en haut. Je suis proche d'être entre les deux crânes. Alors je descend, absorbe ma terre pour ne pas gêner la faune locale, puis reprend ma route. N'ayant pas le choix, je force le passage avec des poings d'air au fur et à mesure. Malgré ma puissance, que je pense être correcte, la vue ne se dégage que pour quelques secondes. L'île ne répond à aucun standard. La faune est ancienne, la flore est gigantesque et les monstres marins qui la bordent sont affamés. L'enfer sur terre pour surement 98% de la population mondiale. Seuls les forts ne s'en inquièteraient pas. Juste une île de plus à traverser pour eux. Moi, je trouve ça relaxant. Ici, personne ne peut me faire de mal, pas besoin de surveiller mes arrières, de faire attention à la marine …

Et surtout les animaux, quoi. Il n'y a qu'ici qu'on peut en voir des pareils. Ils sont uniques, spéciaux, et donc sont extrêmement précieux. J'imagine bien développer un parc d'attraction ici. Une sorte de Dino park. Un endroit sécurisé où les gens pourraient venir regarder des dinosaures dans leur habitat naturel. Pas un zoo, mais un parc. Un truc énorme, de plusieurs hectares, mais avec des murs quand même pour protéger les touristes et visiteurs, ainsi que le personnel. Une zone avec les herbivores, une zone pour les bébés qu'on pourrait câliner et élever, une zone pour les carnivores, les dangereux, les vicieux. Mais si le parc est immense, il faut un moyen de déplacement. Des vélos ?  Trop fatiguant. Il faut que ça puisse se déplacer dans tout le parc, y compris à travers la flore.

Et pour les animaux aquatiques ? Il y a trop den dangers pour accoster une fois, alors faire des trajets réguliers, hors de question. Et on ne peut pas battre des monstres régulièrement, surtout sur tout le trajet. Mais la marine a mis au point des trucs capables de dominer des monstres marins, d'après les rumeurs. Si c'est vrai, si je peux mettre la main dessus, en avoir plusieurs, il me suffirait de battre les monstres une première fois, leur mettre le truc, et pouf, ils combattront pour moi, protégeant les navires. Remarque, on pourrait l'utiliser même sans parc. C'est classe d'avoir un monstre qui m'obéit. Pas besoin de me bouger le cul, j'appelle, il rapplique, il détruit les adversaires et paf !


Dernière édition par Clotho le Dim 24 Jan 2016 - 23:40, édité 1 fois
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Ouais, juste un ''léger'' détail. C'est de l'esclavage ! Si, sur le papier c'est génial comme idée, dans la pratique, c'est hors de question. Le jour où je serais esclavagiste, tuez moi sans tarder. Enfin, essayez quoi. Je ne supporte pas que des humains soient esclaves, pourquoi des animaux devraient l'être ? Qu'un chien reste avec son maître parce qu'il l'aime, c'est normal. Mais qu'un chien reste parce qu'il a peur, parce qu'il est forcé, non. Avec le truc, si ça existe, on prive un animal de sa liberté de penser, de son libre arbitre. Et ça, c'est interdit.

Bien sur, la population ne pense pas à ça. Eux, ils se disent moins de monstres méchants, moins de criminels. Ils pensent à eux avant de penser aux autres. Et je ne suis pas différent. J'agis, mais si au final, ce que je fais finit par nuire au peuple ? Je ne vaudrait pas mieux que le gouvernement. Ils utilisent des gens, les manipulent comme bon leur semble. J'ai jamais commis de cri*/ J'ai jamais commis de grave crim*/ J'ai jamais fait de mal à quelqu'un volont*/ Même ça j'peux pas l'dire. En arrêtant des criminels, j'ai été obligé de combattre et de leur faire mal pour les empêcher de nuire à d'autres personnes. J'peux même pas dire que j'ai jamais tué personne puisqu'on a perdu des soldats à Las Camp et que Sergueï est mort à Whysikey Peak. Je ne m'en prends qu'aux pirates, aux agents gouvernementaux pourris, je n'ai jamais détruit de ville, fait exploser de navires en tuant des personnes.

Pourtant, j'ai une prime sur ma tête. Et pas une petite. Pourquoi ? Parce mes idées dérangent 5 personnes dans le monde. Parce que je me suis allié avec d'autres outsiders. Suis-je mauvais pour autant ? Quand j'affronte des marins, je ne fais que les paralyser, les rendre inconscients. Je ne suis pas comme un pirate sanguinaire qui tue tout ce qui bouge, qui trahit son équipage pour son bon plaisir ou parce qu'il s'ennuie. Je ne suis pas non plus comme ces marines qui abusent de leur pouvoir et de l'autorité conférée par le gouvernement pour violenter les gens et les terroriser. Donc non, je ne suis pas comme le gouvernement, et j'espère ne jamais l'être. C'est ma fierté. Par conséquent, non, je refuse d'utiliser un dispositif forçant une créature vivante à m'obéir. Que la marine ai besoin de ça pour faire face, ça la regarde. Mais si on se met à utiliser les armes de nos adversaires contre eux, on va raser Marie Joie avec cinq gros bateaux et le conseil du DRAGON, juste parce qu'ils en savent trop sur nous.

Je continue à marcher, cessant mes rêves stupides de créer un parc d'attraction sur l'île qu'est Little Garden. Désormais, les feuilles ne bougent même plus sous l'assaut de mes coups. J'vais forcer un peu plus alors. Je serre, contracte, relâche. BAM ! La feuille roule, faisant plusieurs tonneaux. Heu … Elle roule ? Mais ça roule pas une feuille. Et surtout, ça ne bouge pas, ça ne se relève pas, ça ne te regarde pas avec un air colérique. Faut croire que c'était un habitant. Il se relève. Gros, des sortes de pics sur le dos, un stégosaure. Ils sont pacifistes, herbivores. Mais quand on les cherche, ils*/ J'esquive les piquants de sa queue qu'il balance pour m'empaler en faisant son demi-tour. C'est bizarre de voir un local essayer de me tuer avec sa queue en reculant. Il a vraiment l'air en colère, il crie. Il doit vouloir rameuter du monde. J'ai pas envie de me battre contre lui, alors je préfère utiliser un soru.

Ouais, sauf que les feuilles sont résistantes. C'est comme foncé dans du plastique bien solide, ça renvoie en arrière violemment. Je tombe sur le sol m'éparpille en centaines de petits morceaux. C'est nouveau pour le végétarien. Et c'est bien connu, ce qui est nouveau est mauvais. Il hurle, puis s'enfuit rapidement à travers son repas. Je me reforme, me relève et reprend ma route dans la direction opposée à mon mur de terre. Après plusieurs dizaines de minutes de marche, j'arrive dans ce semble être une clairière. Différents herbivores broutent la pelure de la forêt. L'ambiance est calme. Les plus proches me regardent, jaugeant de la dangerosité. Faut-il s'enfuir ? Rester ? Partir lentement ? Pour ne pas les effrayer, je décide de reculer hors de leur vue, de m’aplatir comme une crêpe, puis d'avancer en roulant sur le sol comme un tapis de billes.

C'est beaucoup plus discret. Je ne dérangerait pas trop la biodiversité ainsi. Enfin, j'espère. Les animaux continuent le cours de leur vie. Tout en parcourant la zone, je cherche s'il n'y a pas le fameux dinosaure. Rien en vue. Je ne pense pas qu'il soit présent. L'île est tellement grande à vrai dire que j'ai peu de chances de le croiser. Je ne sais même pas s'il est carnivore, herbivore, carnassier ou omnivore. Vu ses dents, je pencherais quand même pour carnivore ou carnassier. D'après sa taille, il ne doit pas pouvoir se nourrir que de carcasses. Ça serait donc un carnivore. Et où ça se cache ces bestioles là ? Là où il y a de la nourriture, des végétaliens donc. Je peux soit attendre ici soit aller chercher ailleurs. Mais vu le nombre de cibles potentiels, mieux vaut rester ici. Parce que si je pars, je risque de ne jamais retrouver une zone comme celle-ci, et donc d'être parti pour rien au final. Conclusion, on attend.

Parce contre, une question se pose, niveau conscience. Dois-je intervenir s'il essaie de les manger ou pas ? Dois-je intervenir dans la chaine alimentaire ? Dois-je me mêler d'affaires qui ne me regardent absolument pas ? Puis-je laisser de pauvres herbivores qui n'ont rien demandé se faire manger par un vilain carnivore ? Mais si je les sauve, le carnivore va en souffrir. Et s'il tuait pour ramener à manger à ses bébés ? En l'en empêchant, je nuirais aux bébés encore en plein développement. Mieux vaut-il nuire à des bébés carnivores ou à des bébés herbivores ? Rahhhhhhhhhh ! Stupide conscience qui fait chier ! Je peux pas être un pur psychopathe comme la plupart des pirates ? Non, c'est trop demandé visiblement. Franchement, ça me les brise de penser à ça. Parce que quoique je fasse, je viole les lois de la nature, j'interviens, et au moins une partie sera lésée. Et si je n'interviens pas, l'équipage va probablement être affamé.

Je dois ramener à manger. De la viande, car on est carnivore principalement en tant qu'êtres humains. On est généralement en haut de la chaine alimentaire, surtout avec nos armes. Donc on peut manger qui on veut sans devoir rendre de compte à quiconque. Quand j'étais petit et que mon père m'a appris à chasser, on ne s'embarrassait pas autant. C'était plus facile, je suivait les ordres. On ne tuait pas par plaisir, mais par nécessité pour survivre. OH, et puis merde. Ça sert à rien que j'imagine tous les tenants et aboutissant de mes actions puisque de toute façon, quoi que je fasse, ça sera à l'instinct. Si je juge devoir intervenir, je le ferais. Alors inutile de se donner mal à la tête pour rien, Clotho.
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Je continue mon tour discrètement. Les dinosaures dans le fond regardent tous dans la même direction. Des branchages ont du bouger plus loin. Les mères appellent les petits qui jouent plus loin, et ils reviennent aussitôt. Sauf un qui tombe en plein milieu, les fesses lui passant au dessus du crâne. Je trouve ça mignon. Franchement, un bébé diplodocus étalé sur le sol, sur le dos, c'est pas trop chou ? Définitivement oui. Plusieurs minutes passent et rien ne se produit. Les plus proches reptiles sont sur le qui vive, muscles bondés prêt à déguerpir. Les autres n'y font pas vraiment attention. De sa hauteur, je diplodocus ne semble rien voir d'anormal, alors il continue de brouter les feuilles en bordure. Les arbres sont quand même sacrément haut pour que même les animaux les plus grands aient du mal à les atteindre.

Puis c'est le drame. Un, trois, dix, quinze animaux sortent de la forêt en même temps. Ils surgissent, sautant hors de leur cachette, prenant par surprise la plupart des habitants. Des cris de panique se font entendre. Ils courent vers leur cible, les bébés diplodocus, pendant que les herbivores fuient dans l'autre direction. Un nuage de poussière envahit l'endroit. Les raptors utilisent leur boite crânienne pour communiquer entre eux. Ils encerclent rapidement un groupe de diplodocus qui utilisent leur queue pour les repousser. Sauf que les petits lézards sont rapides et bien plus agiles que les grands. Ils sautent sur les adultes, les griffant, les mordant. Le sang coule rapidement. Leur griffes sont tranchantes. J'en ai fait les frais la dernière fois. Non, n'interviens pas Clotho. Surtout, reste là et n'interviens pas.

Les petits sont effrayés et courent entre les jambes de leur parents qui sautent presque parfois pour essayer d'écraser les carnivores. Lorsqu'ils retombent, le monde saute et les affamés sont repoussés un peu. Un adulte s'effondre sur le sol de tout son poids. Son sang se répand rapidement dans la clairière. Les bébés sont terrorisés, ils n'ont peut-être jamais vu la mort d'aussi près. Voyant le spectacle, deux diplodocus tournent, presque synchronisés, pour forcer les autres à reculer. Les bébés en profitent pour quitter la zone. Les parents sont attaqués de toute part, ils ne savent pas où donner de la tête. Ils appellent leur enfants qui s'enfuient à cause de la peur. Certains raptors foncent sur ces derniers. Ils vont se faire tuer en moins de dix secondes. Les raptors s'approchent, toutes griffes dehors, les rattrapant rapidement. Et puis merde ! Je sors de ma terre, utilise un soru pour arriver à leur niveau. Tekkaï sur les deux bras étendus en guillotine. Paf, je scotch deux attaquants en un coups.

Me voyant arriver de nul part, les autres crient de surprise, mais continuent leur attaque sur les petits diplodocus. La même technique, mais sans soru. Ils esquivent. Ils sont rapides, agiles et intelligents ces cons là. Alors mur de terre pour empêcher les bébés de partir trop loin. Je crée un arc de cercle, les forçant à revenir vers leur parents, et vers moi avant tout. Ils sont effrayés, mais n'ont pas le choix, j'en profite pour sauter sur un. Je crée un couloir de terre autour de nous pour forcer la direction, et empêcher les autres de rent*/ Ils sautent et grimpent dessus, merde. Je fais rouler ma terre, forçant ainsi mes murs à rouler aussi, rejetant les animaux violemment sur le sol. Trois parents sont désormais couchés et saignent énormément. Il en reste deux debout.

Les quatre bébés courent aussi vite que possible. Mais on se fait rattraper. Les raptors sont beaucoup trop rapides. Mais pas autant que moi. Ils ont faim de viande. Moi, de sauvetage. Je saute du bébé qui fonce vers ses probables parents. Les raptors sont à ma hauteur. Sans signe avant coureur aucun, je crée un mur de terre faisant trois mètres de haut, dix de long, et un d'épaisseur. Les dinosaures s'empalent dessus violemment. Son ombre recouvre la zone, effrayant encore plus les bébés, et même les parents. Un truc aussi grand qu'eux vient juste d’apparaitre, sortant de nul part. Un truc qu'ils ne comprennent pas. Les vélociraptors qui nous poursuivaient sont K.O.. Les autres regardent le mur. J'utilise mon mur comme projectile géant. Des flèches se forment rapidement et foncent sur les indésirables. Grâce à mon expérience de tireur d'élite, je sais viser plus que correctement.

Ils sautent pour esquiver. Les petits sont désormais prêt des géants qui courent, s'enfuyant. Un râle de rage s'empare des carnivores. Soru. Je passe devant eux, donc derrière l'ex futur repas. Mon mur s'effondre dès que je romps ma connexion avec lui. Je suis en face des raptors, les regardant dans les yeux. On se défient. Ils me sautent dessus. Une griffe me tranche le torse, un poing vient l'accueillir. Une gueule me gobe la tête. La salive, fais gaffe Clotho !!! Je me dissous sous forme de tas, esquivant juste à temps l'attaque sournoise qui aurait pu me coûter la vie. Puis je frappe au corps à corps aussi fort que possible. Ils sont résistants, endurant, donc ils supportent ça sans soucis. Certains se relèvent même. Mais après plusieurs minutes, ils décident que ça ne sert à rien. Ils ont perdu leur repas, je ne serais pas le leur, autant partir. Non sans un cri.
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Je me retrouve donc seul, dans la clairière. Plus aucune trace de dinosaure, hormis les empreintes sur le sol, les feuilles qui ont été violemment poussé, les arbres abimés par le départ précipité des végétariens. Toujours pas de trace du dinosaure que je recherche. On va devoir s'enfoncer plus profondément dans la jungle. Sauf qu'avec tout ça, je ne sais plus d'où je viens, et donc quelle partie j'ai déjà vu. Pas grave, on va faire au pif. Am Stram Gram, je choisis toi. Bon, bah devant alors. Je me renfonce dans la forêt pas si hospitalière que ça. J'essaie un soru juste pour voir, mais les plantes me repoussent en arrière aussi. Je tranche alors pour gagner du temps, puis comme ça au moins je vois d'où je viens puisque je pousse les 'déchets' sur le côté. Sans grande surprise, je ne trouve rien à part des feuilles géantes, de l'herbe, des troncs sur le sol, des arbres.

De temps en temps j'entends des bruits bizarre autour de moi. Je me dis que ce doit être des dinosaures qui se cachent de moi. En réfléchissant, je me dis que la vie a besoin d'eau pour exister. Donc si je trouve un point d'eau, il devrait y avoir des reptiles pas très loin. Je sais qu'il y a un lac pas forcément très loin d'où je suis. Je crée un pilier de terre et monte dessus pour avoir une vision globale de l'endroit. J'entends des pas rapides qui se rapprochent. Le temps de baisser les yeux, je vois un dinosaure qui fonce sur mon pilier de terre, détruisant la base comme si elle était faite d'air. Je tombe sur le sol. Il fait demi tour et me charge sans attendre.

C'est quoi ça ? Il se prend pour qui ? Pourquoi il me fait ça ? Je suis sur son territoire ou quoi ? Faut dire aussi qu'avec un animal gros comme une voiture et aussi rapide qu'une armoire sur roulette, on voit l'attaque venir. Il a trois cornes sur le crâne, une collerette derrière son coup, une petite queue, quatre pattes massives. C'est un tricératops je crois. Pendant qu'il charge, je remarque qu'elle court bizarrement. J'esquive au dernier moment, et en profite pour le pousser sur le côté d'un coup d'épaule. Il roule et tombe. Il tente de se relever, mais je crée une couche de terre sur son corps pour l'emprisonner. Juste là, sous sa patte. J'avais raison. Il a une grosse épine enfoncée dans son pied. Enfin, elle, vu ses caractéristiques génétiques je devrais dire.

Elle crie, et ça fait mal aux oreilles. Je dois dépêcher, elle se débat, et ma terre va pas tenir bien longtemps. Je tire un grand coup sur l'épine, qui ressemble plus à une grosse branche qu'à autre chose. Merde, du sang coule. Et ça s'arrête pas. Je dois trouver un truc pour colmater la blessure sinon elle va perdre tout son sang et mourir. Par ma faute. Parce que j'ai voulu aider une chose dont je ne connais rien de l'anatomie, et par dessus tout, que je ne suis pas médecin. Par chance, la terre est un excellent absorbeur. Je ramasse ce qui ressemble à de la boue, l'applique sur la blessure abondamment, puis envoie de la terre dessus pour faire sécher le tout plus vite. Je libère le dinosaure qui se relève rapidement, m'envoyant dans les rosiers.

Elle fait volte face, me regarde bizarrement. La femelle frotte son pied sur le sol, comme un taureau avant de charger. J'attends sans bouger qu'elle charge. Mais elle ne le fait pas. Elle doit sentir que ce qui la gênait est parti. Et que c'est grâce à moi. Quoique, je ne sais pas si son cerveau est assez développé pour penser à ça. C'est un animal,  ça a un instinct de survie. Elle a vu que je pouvais l'immobiliser, qu'elle était à ma merci. Elle sait donc que je suis plus haut qu'elle dans la chaine alimentaire. Mais pour autant, je ne lui ai pas fait de mal, au contraire. Elle doit se demander ce que je suis. Une mère, c'est pas censé garder ses petits ? Vu comment les derniers étaient mignons, j'ai bien envie d'en voir d'autres. Je recule doucement pour ne pas l'effrayer, puis tombe comme une flaque sur le sol. Je la surveille du coin de l’œil sans qu'elle puisse me voir désormais. Les oreilles aux aguets, elle surveille, elle attend d'être sure qu'il n'y a plus de danger. Puis elle fait demi-tour et je la suis.

C'est pas tout le monde qui peut étudier des dinosaure après tout, alors autant en profiter, non ? Mes parents auraient adoré ça. Un endroit où la nature règne en maitre incontestée, où l'Homme n'a pas encore tout dénaturé, détruit et aménagé pour son petit confort sans se soucier des autres créatures. Après quelques minutes, elle arrive au nid. C'est comme un nid d'oiseaux en fait. Des brindilles, des troncs d'arbres, des feuilles disposées dans un cercle creusé autour des petits. Il y a trois bébés. Ils sont trop mignons ! J'ai envie d'en prendre un dans mes bras et de lui faire des câlins jusqu'à notre fin. Mais c'est pas possible. Ils apprennent à marcher on dirait. Ils ne doivent donc pas avoir plus de quelques jours. Ils chancèlent, hésitent, trébuchent et tombent, finissant par crier. J'admire le spectacle, oubliant complètement ma recherche. La mère encourage les petits à la suivre, alors elle tourne en rond autour du nid. Ils essaient de la suivre, en vain. Ils ne parviennent à faire que quelques pas avant de faire la rencontre du sol à nouveau.

C'est trop chou quand même. La mère s'arrête. Des branches mortes craquent plus loin. Elle flaire le danger qui se rapproche. Mais les petits ne peuvent pas marcher, encore moins courir. Elle ne peut partir en les laissant. Ils sont sa chair, son sang. Elle ne peut pas non plus aller au devant de ce qu'il y a, laissant les petits livrés à eux même. Elle est le seul rempart entre eux et ce qui arrive. Une ombre bouge dans la cime des arbres. Des gros pas sur le sol indique une créature massive. Le rythme me fait dire qu'elle ne pose que deux pattes sur le sol. Deux grosses pattes pour supporter son poids. Ses indices me font penser à un dinosaure en particulier, mais je préfère ne pas y penser. Ça serait vraiment pas de chance pour la mère.

Pourtant, le cri qui vient ne laisse place à aucun doute. Il est rauque, puissant, assommant, terrifiant. Les petits tremblent et retournent tant bien que mal dans le nid. La mère tourne autour, ne sachant pas d'où provient le cri. Elle sent simplement que ça vient pour elle. Pour eux. Leur ennemi à un flair incroyable. Elle va tout donner pour sauver ses petits. Mais elle va surement se faire blesser, et mourir en vain. Je ne peux pas laisser ça arriver. Il connait l'odeur des tricératops. Mais il ne connaît pas la mienne. Je suis nouveau, inédit, unique. Je suis sûr qu'il me sent aussi. J'étudie les lieux rapidement. Quelle idée de faire son nid au beau milieu d'une forêt où on ne peut pas voir ce qui nous entoure. Les herbivores se font du soucis sans aucun doute. Et ils ont raison. Ils vont servir de repas au plus carnassier qui existe sur l'île. Enfin, ils le feraient sans moi.
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Les branchages sont secoués. Une tête passe le rideau de feuilles. Et merde, c'est bien un T-rex. Il grogne. Il a faim sans doute et s'imagine déjà en train de manger cette délicieuse famille. La mère se met en face, devant ses petits. Le carnivore me sent, sa tête pivote vers moi, même s'il ne me voit pas, il sait que je suis là. Je prends forme humaine, sort de l'ombre et avance. Les regardent se tournent vers moi. Puis le carnassier charge la maman. Great hammer.


(3min05s)

Désolé man, mais tu vas le sentir passer. J'assène un coup de poing formé de terre bien compressée et un peu agrandit pour toucher plus d'espace. Sa vélocité fait dévier le dinosaure de sa trajectoire, l'éjectant sur le côté quelques mètres plus loin. Il se relève sans avoir trop mal visiblement. Ouais, c'est coriace ça.

« Tu ne les toucheras pas.
Grrrrr.
Grrrr toi même ! »

Il charge. La mère charge aussi, cornes en avant. Je m'interpose, jetant de la terre juste devant le T-rex, puis faisant reculer cette même terre. Déconcerté, le T-rex n'a pas le temps de réagir et tombe la tête la première en avant pendant que son corps recule. Impossible de se remettre debout. La mère est surprise et arrête sa charge en plein élan non sans mal. Je joue avec ma terre, la faisant avancer, reculer, aller à droite, puis à gauche. Il essaie de se relever, mais n'y parviens pas à cause de moi. Je m'approche de lui pour le regarder droit dans les yeux.

« Tu ne les toucheras pas j'ai dit. PAS AVEC MOI ! » Je crie la dernière partie pour augmenter l'effet. Je suis assez loin de lui pour qu'il ne puisse pas me manger. Il grogne, crie. Il semble d'un avis différent du mien. Il persiste à essayer de se relever. Mais comment réussir à se mettre sur deux pattes quand l'une est poussée en avant et l'autre en arrière ? Je sais qu'il a la peau dure, alors je le frappe, toujours ma terre bien dure, sur le crâne. Il remue, gesticule comme un animal pris au piège. Son statut de mâle alpha est remis en question par une aussi petite chose que moi. Il a beau faire cinq mètre de haut, la taille ne fait pas tout. Ça aide, c'est sûr, mais quand on a la technique … Il reste conscient et se débat autant qu'il le peut pour essayer d'échapper à ma technique. Mais j'ai trop d'astuce, je suis trop puissant pour lui.

Ça fait pitié quand même. Un aussi grand carnivore à la merci d'un tout petit omnivore. Le plus grand chasseur de cette île reléguée au rang de simple victime. Je peux lire la peur d'être à ma merci, la rage de ne pouvoir se sortir de cette situation, la frustration de ne pouvoir se relever, dans ses yeux. Oui, ses yeux me racontent beaucoup de choses. La maman reste en retrait, observe tout en protégeant ses petits, au cas où. Il a compris que malgré ma taille, je suis dangereux, plus que lui puisque je réussit à le mettre à terre facilement. Après plusieurs minutes, je stoppe ma technique. Il se relève rapidement et me grogne dessus avec un air menaçant. Je suis juste devant lui, avec un air calme, le regardant dans les yeux.

« Vas-y, sens moi. Regarde moi. Observe moi. Crains moi. Cette famille ne te servira pas de dîner, alors pars si tu ne veux pas ME servir de souper. »

Je sais bien que c'est futile de parler avec un dinosaure car ils peuvent pas comprendre ce qui se passe, mais ça fait parti du show quand même, alors bon. Il gueule de rage, fait une tête bizarre, puis finit par partir. Dès qu'il est hors de vue, les petits se précipitent vers moi. Ils tombent plusieurs bien entendu, et ce malgré les cris de la mère qui doit les supplier de revenir vers elle. Ils se frottent contre mes jambes comme ils sont habitués à le faire avec leur matriarche. Je m'agenouille pour être à leur hauteur. Ils me reniflent, me touchent avec précaution quand même. J'ai toujours été un homme à animaux, j'ai toujours eu le contact facile avec eux. Pas comme avec les humains où je gâche tout généralement parce que je ne comprend pas ce qu'on me dit. Avec les animaux, pas besoin de parler pour se faire comprendre. Pas de fausses apparence, de fausse amitié, de mensonges ou autre joyeuseté telle que les humains en sont capables. Ils sont authentiques, vrais, sincères, vivants.

Un bébé me fonce dessus pour essayer de me faire tomber. Malgré sa démarche pas assurée du tout et son manque de corne, je doit avouer qu'il a de la force quand même. Assez pour faire basculer un homme normal. Mais je suis tout sauf normal. Le vent commence à se lever. La mère doit sentir que quelque chose arrive car elle brame et les petits reviennent vers elle. C'est vrai qu'une dépression était proche de l'île en arrivant. Elle va pas tarder à arriver je pense. Les petits vont être trempés jusqu'à l'os. Je ne peux pas laisser ça arriver. Ils s'installent dans le nid, la mère essayant de les protéger autant qu'elle le peut. Je tranche la base d'un arbre, puis le coupe en plusieurs parties à peu près égales. Je fais quatre trous dans le sol autour du nid, plante les morceaux et rebouche le trou pour qu'ils tiennent. Je vérifie. Oui, ça tient, c'est bon. J'arrache des feuilles que je place au dessus pour former un toit. Elles sont tellement grandes qu'une seule suffirait.

J'enfonce les 'tiges' des feuilles dans les troncs d'arbre pour que ça tienne en place un minimum. Puis quand je trouve un arbre donc le tronc est effilé, le coupe une partie de ce dernier, l’effiloche rapidement, noue plusieurs parties ensemble comme mon père m'a appris. C'est pas très solide, mais c'est rapide à faire en cas de besoin. Faut juste trouver un arbre qui correspond. Celui-là a une écorce jeune, malléable, molle, donc facilement manipulable. J'attache donc les feuilles de l'abri autour des troncs. Voici un abri rapidement bâti, avec un toit et quatre mur. On ne voit pas dehors, mais c'est pas grave, on sera protégé de la pluie. Je creuse aussi autour de la cabane des douves de manière à ce que l'eau aille de la cabane vers la forêt. Ainsi, on évitera de nous noyer. Puis je viens me placer dessous.
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La mère ne semble pas convaincu et me repousse avec sa queue. Mais les petits crient. Elle finit par accepter que je dorme avec eux. Les feuilles vont repousser la pluie et garder notre chaleur à l'intérieur. Je crée un mur de terre autour de nous pour garder encore plus de chaleur. Je sais que les petits en ont besoin à leur âge, que c'est vital. La maman ne semble pas trop rassurée à l'idée de ne pas voir ou entendre ce qui se passe dehors. Alors autant leur offrir une nuit correcte dans l'auberge 25 étoiles de Clotho. Épuisé par ma journée, je m'endors rapidement.

Malheureusement, je suis bien vite réveillé par le raffut que provoque la pluie sur les feuilles. Elle est torrentielle. Le tonnerre gronde, le vent souffle fort, très fort, les précipitations semblent n'en plus finir. J'aurais peut-être du creuser plus profondément les douves. On est au sec pour l'instant, mais je ne sais pas combien de temps ça va durer. La température chute, malgré ma terre qui devrait empêcher ou retarder ça. C'est alors que je réalise qu'en fait, la terre absorbe la chaleur corporelle pour la stocker. J'avais déjà remarqué ça la dernière fois, avec Alrahyr. Je ne sais pas comment, mais je parviens à stocker la chaleur dans mon corps et à l'utiliser plus tard comme une couverture chauffante intégrée. Ça me permet de toujours garder la même température. Faudrait que j'en sache plus, voir si je peux servir de chauffage portable ou de frigo ambulant.

Je retire ma terre autour de nous. Aussitôt, on sent des courant d'air. Les petits, en entendant tous les vilains bruits, se mettent à crier de peur. On se blottit les uns contre les autres pour se tenir chaud. Je ne sais pas combien de temps s'écoule, mais ça semble durer des heures. Quand le bruit de la pluie cesse, le vent diminue drastiquement. Est-ce la fin ? J'attends quelques minutes pour être sûr. Il n'y a plus aucun bruit hors de notre demeure. Je défait une corde, passe la tête à l'extérieur, et me prend une bassine d'eau sur la tête, non sans lâcher un juron. Les feuilles ont stocké l'eau sur le toit, en retirant la ficelle les feuilles ont perdu l'équilibre qui gardait l'eau, et cette dernière s'est déversée vers le bas, donc sur moi. Youpi, j'peux dire adieu à mon brushing. Je me secoue comme un chien mouillé puis essore mes cheveux comme je peux.

Au moins, il ne pleut plus. Le peu de nuages que j'aperçois à travers les arbres semblent partir en suivant le vent. Cool, c'est donc finit. Par contre, l'endroit est rempli de boue. Pas cool ça. Les petits sortent aussi et essaient de courir dans la gadoue. Ils s'en mettent partout. Je prends un peu de temps pour remercier mon étoile. Ce n'est pas donné à tout le monde de pouvoir côtoyer des animaux comme ça, censés avoir disparut, ni de passer une nuit avec eux. On dit merci aussi à ma bouille qui me rend copain avec beaucoup d'animaux parce qu'ils sentent que je ne suis pas mauvais. Cet instant est un pur bonheur, j'aimerais qu'il ne s'arrête jamais. Ça me fait l'effet d'une pause dans la guerre contre le gouvernement. Et franchement, j'en ai bien besoin.

Je sais que je n'ai pas commencé depuis longtemps, mais devoir combattre les marins, mes anciens frères d'arme, ça me fait quand même mal. Je n'ai rien contre eux ils ne font que suivre les ordres qu'on leur donne. Et ils n'ont pas le choix, sinon ils sont punis ou pire encore, coupable de refus d'obéissance voire d'abandon de poste et donc de désertion. Or la sanction est la mort. Ils sont engagés dedans parce qu'ils croient en la cause qu'ils pensent défendre. Ce n'est pas de leur faute. J'ai été civil, criminel, marine puis révolutionnaire. Je suis passé par tous les côtés, sauf pirate et chasseur de prime. J'ai vu plus de chose que les matelots de la marine. J'en sais plus qu'eux, sur les tenants et aboutissants d'une guerre. Si seulement ils pouvaient se rendre compte que le gouvernement a d'énorme défauts, tout serait plus simple.

Nous n'aurions pas besoin de nous combattre et de nous entre-tuer. Ça me peine sincèrement. C'est toujours difficile de prendre les armes contre ceux qui nous ont aidé quand on en avait besoin. Contre nos anciens amis, camarades, collègues. Nous nous battons tous pour ce en quoi l'on croit, aussi je n'ai pas de regret ou de remord à avoir. Je fais ce qui doit être fait, et je le fais pacifiquement. Dixit le type qui a tué deux abrutis parce qu'ils n'avaient pas le même avis. Roh la ferme ! Prends ça dans ta gueule toi. Je sors les médocs de mon sac et en prend un pilule. Ça devrait agir d'ici quelques heures. En attendant, même si je pète un câble, il n'y a aucun témoin ici. Pour ça aussi que j'ai voulu m'éloigner du groupe.

Je me sens toujours un peu mal dans un attroupement de personnes. Alors qu'avec les animaux, ça va tout seul. Un reste du début de ma vie d'adulte sans aucun doute. Vrai que contrairement aux bipèdes, les animaux ne m'ont jamais laissé tombé. Comme ce chien qui m'a aidé à volé à manger sur Hy-yury. Ou comme l'oie qui a attaqué le marchand pour que je puisse attraper de quoi nous nourrir. C'est tellement facile avec eux. Si seulement c'était pareil avec les humains. Si seulement j'avais cette habilité à me lier avec eux facilement. Ils ne changeront pas, c'est donc moi qui doit changer. Je ne sais pas comment je vais faire, mais je suis ici pour le découvrir. On attend de moi que je dirige, que je prenne la direction des choses. On compte sur moi parce que je suis capitaine du vaisseau. Mes capacités de leader sont pas très développées, faudrait ajouter des points dedans.
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J'apprends au fur et à mesure à diriger, et c'est pas évident. Les gens viennent vers moi parce que je suis puissant et que je protège le navire. J'aimerais qu'ils viennent pour autre chose que ça. Je dois trouver un truc pour les réunir à moi, pour nous lier. Je dois les inspirer, qu'ils prennent exemple sur qui je suis. Chacun connaît mes positions quant aux sujets importants de la révolution, et chacun est plus ou moins d'accord avec moi. Nous n'avons que l'application qui diffère. Ça nous fait un point commun, et pas un petit. Mais si on mets hors course les révolutionnaires, pourquoi les gens m'écouteraient ? Je suis un criminel recherché mondialement. Je perturbe l'ordre mondial instauré par le gouvernement.

Ok, stop. Ça suffit de penser comme ça. On arrête de s’apitoyer, on se sort les doigts du cul et hop. Si on veut du positif,n il faut commencer à être positif. On doit devenir positif, penser positif, vivre positif. Alors oui, je suis un leader, point. C'est une affirmation, pas une question, une surprise ou quoi que ce soit d'autre. Je suis un leader. J'en ai les qualités. Je ne dois pas douter de moi. Je le croire. Et y arriver, je dois me le répéter. Alors c'est parti. Pendant les dix minutes qui suivent, pendant que les dinos s'amusent dans la boue, surveillé par leur mère, je me répète cette phrase sans cesse. Quand le temps est écoulé, je réfléchit. Mais oui, ça me semble une évidence. J'ai les capacités pour être un bon leader, il ne tient qu'à moi de les utiliser. Je me pousse de l'arbre me servant de dossier et part dans la forêt. Je vais chasser du dino. Les bébés se jettent dans mes jambes, en tombant plusieurs fois sur le chemin. Roh, ils sont mignons !

« Désolé les gars, mais j'dois y aller. On compte sur moi. Vous avez votre mère, faut rester avec elle. Faut manger plein de verdure pour devenir un grand et fort dinosaure, comme maman. Ok ? »

Ils braient, criant je ne sais quoi. Leurs yeux sont si grands que je me vois facilement dedans. Je m'éloigne, mais ils restent à mes pieds, se frottant contre moi comme des chiens avec leur maître. J'ai pas le cœur à les abandonner. Pourtant, je n'ai pas le choix. Ils doivent retourner auprès de leur mère. Un leader devant faire des choix difficiles parfois, je crée un mur de terre pour nous séparer. Je les sens foncer dedans pour essayer de le briser. Leur matriarche les rappelle. Ils continuent de crier. Puis je disparais, non sans leur avoir souhaité une belle et longue vie. Nos langues sont différentes, mais celle du cœur est universelle. On a réussit à se comprendre malgré toutes nos différences. C'est fou ce qu'on s'attache à un animal quand même. Hier encore, je n'aurais jamais cru que ça pouvait arriver si vite.

Je taille à travers les feuilles épaisses comme une assiette et grande comme un lit. Je ne les coupe pas pour ne pas abîmer la végétation et risquer de blesser des animaux que je ne verrais pas. Alors forcément, ça me ralenti. Mais au moins, je ne dénature par l'île, je participe à la conserver telle qu'elle est. Si tant est qu'on ne tienne pas compte de mes précédents actes. Après plus de trente minutes à tourner en ovale, je parviens à m'extraire de la jungle. Ouah, trop de lumière. Quand on passe d'une forêt bien dense à une clairière immense avec un lac au milieu, les yeux ont tendance à souffrir les premiers. J'attends un peu de récupérer une vue normale, puis j'avance à nouveau, droit vers l'étendue d'eau. C'est bizarre qu'il n'y ai personne. Aucune créature ne s'aventure ici on dirait. Il n'y a pas de traces récentes dans la boue. Pourquoi ?

J'ai rapidement ma réponse quand, une fois proche du lac, un truc sort de l'eau. Un truc énorme précédé par une vague que j'esquive d'un soru pour reculer. A lui seul il doit faire un quart du lac. Un monstre marin, dinosaure marin, peu importe le nom. Il fait dans les vingt mètres de haut, treize de large. On dirait un serpent en train de digérer un autre monstre. C'est quand ça gigote dans son corps que je comprends que j'ai raison. Il est en train de digérer sa proie. Il a du l'attraper quand elle buvait et l'attirer sous l'eau pour la noyer. Connaissant ma faiblesse, je préfère reculer encore un peu, on est jamais assez prudent. L'animal émet des bruits bizarre. Je comprends que c'est la chair qui se dissous dans son estomac et les os de sa victime qui s'entrechoquent. Sympa comme accueil. M'en veux pas mon gars, mais je vais te laisser, hein.

Un grondement se fait entendre. La terre qui tremble. Les oiseaux dans les arbres qui prennent leur envol. Tout ça, c'est pas bon signe. Les animaux sont les premiers à ressentir quand un truc ne va pas comme il devrait. Mes années sauvages m'ont appris ça. Un volcan, plus loin, se met à trembler. Puis d'un seul coup, son sommet explose. Il est éclaté par la pression qui propulse de la roche, de la lave et de la fumée d'un seul coup dans les airs. Les morceaux ont l'air assez gros. Le monstre marin plonge juste à temps pour esquiver un caillou de la taille de sa tête. Du haut du volcan coule de la lave. Rouge/orangée sur marron et vert, ça se remarque facilement. Avant même qu'elle ne les touche, les feuilles s'enflamment. Je ne sais pas à combien de degrés elle est, mais autant éviter de toucher la lave. Quoique m'en approcher ça peut recharger mes batteries si ça se trouve. Sauf que je ne sais pas comment fonctionne mon pouvoir, donc on a éviter les risques stupides et voir ça plus tard.

Je m'éloigne de la zone quand les cendres commencent à tomber sur le sol. Ça devient pesant. L'atmosphère étant humide, elles collent à la peau. Elles viennent se loger jusque dans mon nez, me forçant à mettre un morceau de tissu devant mon visage. Malgré tout, je tousse. Le volcan a beau être loin de moi, le vent apporte les déchets par ici. Je dois m'en éloigner rapidement. Alors je cours en diagonale pour éviter au maximum les cendres.
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Je n'ai pas trop loin à aller pour pouvoir être tranquille. Il m'a suffit d'arriver à l'autre bord du lac. Ici, l'air est pur, sans odeur de souffre désagréable. Malgré ma présence, quelques animaux s'avancent pour boire. Je me fais tout petit pour ne pas les effrayer. Je reste à bonne distance d'eux pour ne pas les effrayer. Ils se désaltèrent en groupe. Ce sont des stégosaures d'après les plaques qu'ils ont sur le dos et leur forme de théière. Ils sont herbivores, donc je ne risque rien. Sauf un coup de leur piquants. Ils s'en servent comme d'une arme, j'ai vu ça lors de mon dernier passage.

Plus loin, le volcan se calme un peu on dirait. Mais c'est bien la seule chose car ici, tout change. En une seconde, une poignée de dinosaure énormes sortent de la forêt, courant droit vers ceux buvant. Pendant un instant, je crois voir des T-rex. Une bande de T-rex. Ils sont sur deux pattes arrières bien musclés, possèdent deux avant bras diminués, une gueule faite pour déchirer la chair et broyer des os ainsi qu'une couleur jaune et noir rayée. Je ne vous raconte pas la panique chez les herbivores. Ils se regroupent tout en s'éloignant au maximum de l'eau. Il doit y avoir autant d'animaux dans chaque camp. Sauf que les stégosaures sont désavantagés, apeurés et désorganisé, contrairement aux autres. Ils courent chercher leur déjeuner. Et malgré leur quatorze mètres de haut, ils sont extrêmement rapides. J'estime leur vitesse à trente kilomètres par heure environ. Les herbacés se mettent en position pour repousser les indésirables. Une fois de plus, inutile de demander ce que je fais.




Un Carcharodontosaurus  fonce droit vers le milieu du groupe pour les désorganisé encore plus. Si voir un T-rex est terrifiant pour sa proie, imaginer en voir une dizaine d'un seul coup lui foncer dessus. Soru. Je me propulse droit sur le reptile. Ma vitesse le projette sur le sol quelques mètres plus loin. Il se relève pourtant rapidement alors qu'il devrait être blessé. Fais chier, ils sont tous costaud ici les carnivores. Les autres arrêtent leur charge et rugissent. Ils doivent pas être content. Les stégosaures sont surpris de me voir apparaître comme ça et ruent un peu, soulevant légèrement leur pattes de devant.

Je plaque mes deux mains sur le sol après m'être accroupis, et je balance une couche de terre sur plusieurs mètres carrés devant moi. Puis je fais sortir des pics du sol, aussi tranchants que des rasoirs. Pas besoin qu'ils soient grand, dix à vingt centimètres ça suffira à repousser les intrus. J'ai remarqué que le dessous des pieds, de quelle qu'espèce que ce soit, sont très rarement protégés. Et donc si on s'attaque à cette partie, on dissuade facilement les adversaires. Pourquoi se faire chier à combattre quand on peut régler la situation facilement. Les cousins du T-rex avancent, encerclant leur cibles, et moi par la même occasion puisque je suis entre les deux espèces.

Certains semblent téméraires et tentent d'avancer. Mais dès qu'ils sentent les pics, ils crient et reculent. Ça les repoussent, ouf, j'suis tranquille. Ils bavent. Deux d'entre eux décident d'avancer quand même, malgré la douleur. Je tape mon poing sur le sol, une vague avance et fait bouger toute ma terre. Un coup à droite, un coup à gauche. Pouf, un dinosaure sur le sol. Je fais pareil avec l'autre. Tout se passe à merveille. Surtout quand un piquant me traverse le torse de part en part, suivit d'une queue qui me fait éclater en morceaux. Perdant contact avec le sol, mes techniques s'annulent. Le temps que je me reforment, les carnivores ont compris et attaquent ensemble. Un stégosaure m'a attaqué. Lui, il a pas du comprendre ce que je faisait là.

Quand il me revoie, il re-frappe. J'esquive. Il recommence. S'en suit un ballet. Manque de pot, on a pas de temps à perdre. Je ne peux pas esquiver les attaques tout en protégeant, et le climat humide de l'île va bientôt me priver de mon seul avantage de logia. Alors on change de façon de faire et on leur montre qui est le patron. J'arrête de bouger, laissant le stégosaure me frapper. Pourtant, il ne se passe rien. Mon corps durcit par un tekkaï arrête le coup sans problème. J'ai jamais réussit à conserver le tekkaï tout en bougeant. Mais faut une première fois à tout. Lorsque la queue du mâle me touche une nouvelle fois, je bascule mes pieds de sorte à pouvoir faire levier. Ma force dans mes mains, je m'aide du mouvement de mon adversaire pour utiliser sa force et la retourner contre lui. Comment ? J'attrape sa queue, la tient fermement, pivote sur moi même grâce à l'énergie de son mouvement. L'élan ainsi donner par son coup me permet de faire un tour sur moi même. A un moment donné, je lâche prise et le pauvre stégosaure ne doit pas comprendre ce qui lui arrive. Il se retrouve éjecté comme une pierre parmi les siens. Le tekkaï me permet de garder le contrôle, au cas où.

Mission 1, réussit. Mais ça n'arrête pas la charge des carnassiers. J'ai plusieurs options, et la flemme de choisir. Je tends mes bras à l'horizontale, crée des sabres puis tourne sur moi même à l'aide de mes pieds. Whistling of the beast. Après deux tours, je lance des lames d'air droit sur les attaquants en face de moi. Leur vitesse et leur taille les empêchent d'esquiver ou contrer. Ils se les prennent de plein fouet et tombent plus loin sur le sol. Heureusement, j'ai utilisé le plat des lames pour les assommer et non les tuer. Les autres avancent, et les stégosaures aussi. Visiblement, ils ne veulent pas rester passifs et se faire manger. Je lâche mes sabre, soru pour arriver juste devant un monstre. Poing serré, je crée un violent courant d'air en déplaçant mon poing, ce qui propulse le Carcharodontosaurus plus loin sur le sol. Trois de fait, reste encore sept. De là où je suis, je frappe l'air de mes poings qui se propulse droit sur deux de mes cibles, les mettant au tapis. Cinq à venir.

Spoiler:
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J'arrive trop tard derrière et les combats entre les reptiles font rage. Cris qui glaçant le sang, sang qui gicle, piques qui percent, dent qui arrachent. Un saut plus tard par dessus les herbivores, j'atterris sur un vilain et lui donne une grande frappe sur la nuque, lui faisant le coup du lapin. Il tombe évanouit sur le sol. Je vais pour sauter sur le suivant quand c'est le noir total d'un coup. Par contre, c'est visqueux, humide, ça glisse. J'suis dans la bouche d'un dino ! C'est de la salive, eurk. T'as mal choisit ta cible mon gars. Indigestion de terre, c'est parti. Je crée autant de terre que possible. Dès que ça touche la glotte du monstre, il recrache autant qu'il peut. Manque de pot, je suis encore relié à ma terre en lui, donc je la contrôle toujours. Alors je lui fais frapper le sol avec sa tête plusieurs fois, jusqu'à ce qu'il ne bouge plus. Il en reste trois. Je me retourne et m'essuie rapidement. Deux semblent être au tapis avec des trous dans le corps. Le dernier bouscule un animal puis lui plante ses dents acérées dans le flanc droit.

Merde ! Il arrache de la chair par lambeau, et c'est une fontaine de sang qui jaillit de la future carcasse. Soru, tekkaï partiel, coup violent sur la tête. Je ne sais comment, le dinosaure me repousse avec sa tête. J'en suis surpris et me laisse avoir, il me fauche et m'envoie valser dans les airs. Pendant que je m'écrase, je me questionne. Comment il peut me résister ? Sa tête est renforcée ou quoi ? Si c'est le cas, on va frapper le ventre. Je me relève, me déplace sur une vague de terre qui avance aussi vite que possible. Je crée une lance de terre, mais avec un bout plat pour ne pas tuer l'animal. Puis je lui lance sur le flanc. Ça le fait se décaler d'un mètre, alors qu'il plongeait sur sa victime. Ça donne le temps aux autres stégosaures d'arriver pour aider leur congénère.

Malgré les chances qui sont contre lui, le carnivore n'abandonne pas et retente. Sauf que cette fois, je viens le cueillir au vol avec une bonne droite maison. Je frappe tellement fort que son corps entier pivote et part avec moi s'écraser plus loin. Je me relève, il va être inconscient pour un moment j'espère. Le groupe de stégosaure me charge. Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait ? J'vous ai aidé les gars ! Ils me piétinent. Je pourrais esquiver, oui, mais ils me verraient de nouveau et chargeraient encore. Alors autant gagner du temps, me faire passer pour mort et qu'ils partent avant que les vilains se réveillent. Celui blessé est placé au milieu du troupeau pour qu'il ne soit pas pris pour cible. Puis ils partent ensemble vers un autre endroit. Ouf. Un premier carnassier se réveille pendant que je suis assis et que je récupère mes forces. Il bouscule les autres pour les réveiller. Une fois l'équipe remise sur pieds, ils cherchent leurs proies.

« Z'arrivez trop tard les gars. Ils sont parti depuis longtemps. » Même si en fait ça fait juste quelques minutes et qu'on peut encore entendre le troupeau se déplacer et brailler. On dirait que les cousins du T-rex ont vraiment faim, car ils prennent la direction empruntée par les herbivores. Bien entendu, je me mets en travers de leur route. Ils me regardent, me considèrent sans importance vu ma taille et ce qu'ils risquent de manquer en restant ici, et décident d'avancer malgré tout. Pas de pot, je suis toujours là les coco. Un mur de terre jaillit du sol, les empêchant d'aller plus loin, les encerclant presque. Six mètres de haut sur dix sept de long pour un mètre d'épaisseur. Essayer de briser ça, bande de nazes. Ils sont surpris, et reculent.  Sauf un qui continue son avancée, fonçant droit sur l'obstacle. Sans doute pense-t-il réussir à le perce*/ Crrrac. J'y crois pas ! L'enfoiré vient de briser une couche du mur. Il recule et recommence, vite imité par les autres.

Leur crânes sont durs, merde. Ça va ptet leur prendre cinq minutes pour casser le mur. Sauf si … Je me fond dans mon mur. A chaque impact, je répare avec une nouvelle couche de terre. On peut jouer longtemps si vous voulez. Mais vous en aurez marre avant moi. Certains commencent à avoir mal à la tête visiblement car ils titubent comme s'ils avaient bu de l'alcool. D'autres tombent au sol. Après plusieurs minutes, seul le chef continue à frapper. Il est vraiment costaud lui dis donc. Entêté, résistant, déterminé, les qualités d'un leader. Il finit par comprendre que ça ne sert à rien et tombe de fatigue. Le groupe entier est à terre, épuisé. Et c'est moi qui ai fait ça ! J'en suis pas peu fier. Fatiguer l'un des plus grands carnivores du monde, ça fait du bien au moral. Si je peux faire ça, je peux mener des hommes. Je le pense. J'y crois. Le soleil monte dans le ciel, mon estomac crie famine. Il va être midi d'ici peu de temps, sans aucun doute. J'suis une horloge humaine pour ça.
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Je vais aller retrouver les autres. Pas besoin de chercher de log pose puisque j'ai celui déjà chargé pour Drum qu'on a trouvé avec Alrahyr. Je regrette quand même de ne pas avoir trouvé le dinosaure que je cherchais. C'est vraiment dommage, oui. Pas trop grave, tant qu'eux ont trouvé à manger, ça ira bien. Direction le navire donc. Mais heu … C'est par où ? Bah oui, à force de parcourir l'île dans tous les sens, de ne pas respecter une direction précise, je ne sais plus d'où je viens. Il suffirai que je trouve mon muret, mais je doute que la pluie l'ai laissé intact. Boarf, j'finirai bien par rentrer de toute façon, j'ai la foi. Je marche, prenant la direction contraire à celle indiquée par le log pose. Pourquoi ? Parce qu'il faut bien commencer quelque part. Pas après pas, je rentre de nouveau dans cette jungle préhistorique. Juste à temps pour me faire arracher des mains mon log pose chargé. J'ai juste le temps de m'indigner que le dino volant est déjà parti.

« Hey, c'est à m*/ Hey, mais c'est toi. Attend, reviens là toi, t'es délicieux ! » J'y crois pas, c'est lui ! C'est ce dinosaure que je cherche depuis le début, celui qui vole, celui qui est extra bon rôti à la broche avec une pincée d'herbes aromatiques et de sel. Pas question de le laisser filer. Je rassemble mes forces, grimpe à l'arbre rapidement. Une fois au sommet, je cherche le volatile. Repéré. Je peux soit redescendre soit jouer au funambule. On sait tous déjà quel chemin je vais choisir. Je suis quelqu'un de prudent. C'est donc rempli de cette prudence que je me balance sur l'arbre suivant, puis celui d'après et ainsi de suite. C'est comme naviguer sur l'océan par temps agité. On est balancé d'avant en arrière. Je préfère ne pas regarder le sol et me concentrer sur le sale piaf qui m'a volé.

Il retourne à son nid avec son trésor, parmi les arbres les plus hauts qu'il y ait sur l'île. Je ne peux me permettre de laisser le log pose partir au risque d'être coincé ici pour un an. J'aimerais accélérer la cadence, mais c'est pas facile de sauter d'arbre en arbre. Surtout quand les feuilles sont mouillées et me font glisser. Je ne peux ni courir, ni utiliser de soru en haut. Peut-être ferais-je mieux de redescendre. Mais je m'en fou, c'est plus amusant ici, alors je continue mon aventure en solitaire. Je me rapproche de plus en plus des grands arbres qui surplombent l'île. Dès qu'ils m'aperçoivent, les volatiles me foncent dessus pour m'empêcher d'aller plus près de leurs nids. Mais j'ai pas le choix.

« Non mais c'est une blague ? Un tricératops, un T-rex, des raptors, des stégosaures, des T-rex bizarres, et maintenant des piafs. Vous pouvez pas me foutre la paix, non ? »

Pour toute réponse, des cris pas contents. Ce sont des fusées en piqué qui me tombent dessus. J'y vois une opportunité. Je saute sur un des reptiles volants, grimpe sur son dos. Je m'accroche avec ma terre qui me fait office de ceinture. J’appuie sur l'aile droite pour aller à droite, gauche pour aller à gauche, le cou pour descendre. C'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. J'avais déjà trouvé ça sympa la dernière fois. Le dino n'a pas l'air content et malgré mes appuis, il n'en fait qu'à sa tête. Alors j’appuie un grand coup. Peut-être trop. Sûrement trop, car j'entends un craaaac, suivit d'un hurlement. Je lui ai cassé une aile je crois, et on tombe. On est assez proche et je saute sur l'arbre, m'accrochant au tronc. Je grimpe en plantant mes griffes faites de terre dans le bois.

C'est plus pratique que d'escalader normalement. J'arrive facilement au sommet. Juste pour me faire cueillir par un volant. Résultat, je chute sans avoir le temps de me rattraper. Tout ça pour rien, youpi ! La flemme de recommencer. Cette fois, je tranche l'arbre d'un coup net. Je le coupe en tranche en fait, et frappe dans la dite trancher pour la dégager. L'arbre descend alors rapidement pendant que le bois s'empile à côté. Tranchant parfaitement horizontalement, il ne penche pas d'aucun côté, restant parfaitement droit. D'habitude, je n'aurais jamais utilisé cette méthode parce qu'il y a des œufs dans les nids. Mais là, il n'y a aucun œuf. C'est simplement l'endroit où cette espèce voleuse de trésors aime mettre ses trouvailles. Celui qui a le plus gros nid est le mâle dominant je crois.

Après plusieurs minutes, le sommet arrive enfin à ma hauteur. Je saute dans le nid pendant que les dinosaures volants piaillent leur perte. Heureusement, ils ne peuvent m'atteindre ici avec toutes les plantes autour de moi, toutes les feuilles … Je cherche délicatement mon log pose à travers les couronnes, les sacs de berrys. A cet instant précis, rien n'a autant de valeur que l'objet que je cherche. Sans lui, on est coincé. Je finis par le trouver, intact, piégé entre deux sacs. Je pousse un soupir de soulagement. Je me dépêche de le remettre dans mon sac à dos. J'en profite aussi pour piquer des sacs remplis de berrys. Enfin, je ne les ouvre pas pour vérifier, mais dans mon esprit, ce sont forcément des berrys, puisque les volatiles aiment tout ce brillent. Un navire échoué ou un homme devait le porter, puis se l'ai fait voler tout comme mon log pose m'a été arraché. Ils sont spécialisés dans les raids aériens qu'on ne voit pas venir. Je déteste ces créatures rien que pour ça.

Fort de mon nouveau trésor, je quitte la zone. L'animal que j'ai blessé git sur le sol, le crâne fendu en deux. Puisqu'il est mort, autant ne pas gâcher la viande. Je prends la direction du sud, indiquée grâce à la mousse sur les arbres, tout en traînant mon futur repas. La mousse a besoin d'humidité et de soleil, et trouve son bonheur dans la direction du pôle nord. Le sud est donc, logiquement, le côté où il y a le moins de mousse. Puisqu'on a 'garé' notre navire au sud, il me suffira de longer la zone pour le trouver. Hop, en route, et ce soir, on festoie !
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