“Mon nom est Noa Lhant et je suis…
-Le marine le plus malchanceux que j’ai vu de toute ma carrière….cette barbe blanche le prouve.
-Vous voulez parler de ce pirate qui…
-Ne commencez pas, après tout ce qui vous est arrivé, ne me forcez pas à vous en mettre une…”
C’est comme ça que le retour de Noa au QG d’East Blue s’est déroulé. Le malheureux après avoir été pris pour cible par une organisation douteuse, sabordé et éjecté sur une île sauvage avec pour unique compagnie un pirate ivre et une femme aux cheveux d’argent, il avait en plus perdu son katana. Un objet très précieux pour lui, symbole de sa ville natale. Cela l’avait beaucoup touché, surtout se battre avec un minable bout de bois. Néanmoins, il revenait encore plus combattant qu’avant, voulant même s’initier à un tout nouveau style de combat qui lui correspondrait mieux. Pour lui, ce n’était pas abandonné ou trahir son ancienne école, mais plus s’ouvrir à de nouveaux aspects du combat à une main. Il voulait se battre à la rapière. Une arme subtile, une vitesse prodigieuse, conçue pour l’estoc et non pour la taille. Une arme redoutable en somme et pleine de prestige.
Il avait fait sa requête auprès de son supérieur hiérarchique de la base où il se trouvait actuellement. Il désirait avoir un maître pour lui apprendre. La Marine n’était vraiment pas très enclin, mais ne pouvait lui refuser, car elle n’avait aucune excuse valable, ni de contrainte budgétaire. Le maître qui allait lui enseigner cet art se trouvait sur une autre Blues, il fallait donc prendre en compte le temps qu’il arrive. Noa profita de ce répit pour se reposer, ranger ses affaires et remettre de l’ordre dans ses idées. Il était si excité par le fait d’apprendre quelque chose de nouveau, cela le ferait aussi un peu sortir du lot et lui éviterais de penser aux évènements sur l’île déserte.
Après quelques problèmes de ravitaillement en mer, le bateau transportant son futur enseignant arriva à quai six jours plus tard. Un temps qui avait semblé bien trop long pour notre grand frère. Il prit pourtant son mal en patience, le temps que son professeur s’installe, signe les papiers adéquats et prépare tout ce qu’il faut dans une cour, du moins un emplacement de cour, un coin en réalité, mais quelque chose de suffisamment large pour être à l’aise quand même. Noa ne savait pas pourquoi le QG lui offrait ça, peut être pour service rendu ou car son supérieur l’aimait bien quand même. Quoi qu’il en soit il fut enfin convoqué par son nouveau maître dans la cour pour commencer les présentations.
En arrivant à l’endroit prévu, il constata que plusieurs supports arrondis en bois pour des épées bien présentes étaient disposés en forme de ligne le long d’un mur. Les quelques arbres présents projetaient leurs ombres sur les lames donnant l’illusion de les bouger ou alors le soleil venait jouer sur le fil, créant des reflets. Il y avait aussi une bassine d’eau installée, remplie, dont Noa ignorait l’utilité.
Notre jeune marine s’approcha des présentoirs, marchant lentement pour savourer les armes des yeux. Il y avait tellement de sortes de rapières, avec tellement de gardes différentes. Certaines recouvraient complètement la main, d’autre la laissait percevoir, certaines étaient des entrelacs magnifiques, enfin parfois, il en existait où la garde servait à piéger l’arme de l’adversaire pour la lui ôter des mains.
Quand sa contemplation se termina, il entendit des pas derrière lui, légers, imperceptibles si la cour ne comportait pas du sable et des graviers. Il se retourna et afficha un immense devant son maître. Ce qu’il vit à la place le désarçonna. Une silhouette longiligne, une armure dans une sorte de cuir qui crissait à chaque mouvement, des formes avenantes sans êtres trop proéminentes, des cheveux mi-longs noirs avec des mèches venant s’échouer sur un visage à la peau diaphane, des lèvres roses et des yeux légèrement en amande brillants d’un vert profond. Noa était un peu subjugué par cette vision avant de reprendre de son assurance et regarder à droite et à gauche :
“Vous venez aussi vous entraîner ? Je pensais être le seul…
-Oh, mais vous l’êtes, c’est moi qu’on est allé trouver pour vous. Je suis celle qui va vous enseigner l’art du combat à la rapière.
-Ha bon ? Je...Je vous l’avoue, je m’attendais à autre chose.
-Vous vous attendiez à un homme ? Ne trouvez-vous pourtant pas que seule une femme peut enseigner l’art d’une si noble arme ?
-Tout le monde peut enseigner ce qu’il désire à condition d’y mettre du coeur et de vraiment aimer ce qu’il enseigne.
-Bonne réponse, vous n'êtes pas si bête que ce que vous avez l’air au final.
-Que, quoi ? De quel droit, vous dites ça ?
-Aurais-je piqué monsieur ?”
Elle lâcha un rire léger. Un rire qui semblait partir avec le vent, mais qui résonnait doucement dans vos oreilles encore après. Noa s’empourpra légèrement. Ce qui n’échappa pas au regard de son nouveau professeur.
“Vous deviendrez une cible facile dans la nuit si vous continuez de briller comme ça.
-Oui, bon et si au moins on faisait les présentations ?
-Bien, soyons un peu professionnelle. Je me nomme Milana, enchanté.
-De même, je me nomme…
-Noa Lhant, je sais. Je me suis renseigné sur vous avant de vous apprendre quoi que ce soit, voir même d’accepter.
-Bon...je vois...Alors par quoi commençons-nous ? Une arme en particulier ?
-Ne soyez pas si pressé, ça viendra en son temps, pour l’instant vous aller affronter cette bassine d’eau, vu que vous avez déjà eu un entraînement aux épées cela ne devrait pas vous poser de soucis pour l’exercice.”
Noa s’approcha de la bassine un peu déconcerté, puis demanda à son maître ce qu’il devait faire, elle lui rétorqua qu’il devait simplement frapper la surface de l’eau du plat de la main, encore et encore.
Le marine s'exécuta, sans vraiment trop comprendre, il devait simplement frapper la surface, donc pas trop fort ni trop doux. Il commençait à comprendre l’exercice, il devait jauger sa force. Il décida d’impressionner son maître et commença l’entraînement.
-Le marine le plus malchanceux que j’ai vu de toute ma carrière….cette barbe blanche le prouve.
-Vous voulez parler de ce pirate qui…
-Ne commencez pas, après tout ce qui vous est arrivé, ne me forcez pas à vous en mettre une…”
C’est comme ça que le retour de Noa au QG d’East Blue s’est déroulé. Le malheureux après avoir été pris pour cible par une organisation douteuse, sabordé et éjecté sur une île sauvage avec pour unique compagnie un pirate ivre et une femme aux cheveux d’argent, il avait en plus perdu son katana. Un objet très précieux pour lui, symbole de sa ville natale. Cela l’avait beaucoup touché, surtout se battre avec un minable bout de bois. Néanmoins, il revenait encore plus combattant qu’avant, voulant même s’initier à un tout nouveau style de combat qui lui correspondrait mieux. Pour lui, ce n’était pas abandonné ou trahir son ancienne école, mais plus s’ouvrir à de nouveaux aspects du combat à une main. Il voulait se battre à la rapière. Une arme subtile, une vitesse prodigieuse, conçue pour l’estoc et non pour la taille. Une arme redoutable en somme et pleine de prestige.
Il avait fait sa requête auprès de son supérieur hiérarchique de la base où il se trouvait actuellement. Il désirait avoir un maître pour lui apprendre. La Marine n’était vraiment pas très enclin, mais ne pouvait lui refuser, car elle n’avait aucune excuse valable, ni de contrainte budgétaire. Le maître qui allait lui enseigner cet art se trouvait sur une autre Blues, il fallait donc prendre en compte le temps qu’il arrive. Noa profita de ce répit pour se reposer, ranger ses affaires et remettre de l’ordre dans ses idées. Il était si excité par le fait d’apprendre quelque chose de nouveau, cela le ferait aussi un peu sortir du lot et lui éviterais de penser aux évènements sur l’île déserte.
Après quelques problèmes de ravitaillement en mer, le bateau transportant son futur enseignant arriva à quai six jours plus tard. Un temps qui avait semblé bien trop long pour notre grand frère. Il prit pourtant son mal en patience, le temps que son professeur s’installe, signe les papiers adéquats et prépare tout ce qu’il faut dans une cour, du moins un emplacement de cour, un coin en réalité, mais quelque chose de suffisamment large pour être à l’aise quand même. Noa ne savait pas pourquoi le QG lui offrait ça, peut être pour service rendu ou car son supérieur l’aimait bien quand même. Quoi qu’il en soit il fut enfin convoqué par son nouveau maître dans la cour pour commencer les présentations.
En arrivant à l’endroit prévu, il constata que plusieurs supports arrondis en bois pour des épées bien présentes étaient disposés en forme de ligne le long d’un mur. Les quelques arbres présents projetaient leurs ombres sur les lames donnant l’illusion de les bouger ou alors le soleil venait jouer sur le fil, créant des reflets. Il y avait aussi une bassine d’eau installée, remplie, dont Noa ignorait l’utilité.
Notre jeune marine s’approcha des présentoirs, marchant lentement pour savourer les armes des yeux. Il y avait tellement de sortes de rapières, avec tellement de gardes différentes. Certaines recouvraient complètement la main, d’autre la laissait percevoir, certaines étaient des entrelacs magnifiques, enfin parfois, il en existait où la garde servait à piéger l’arme de l’adversaire pour la lui ôter des mains.
Quand sa contemplation se termina, il entendit des pas derrière lui, légers, imperceptibles si la cour ne comportait pas du sable et des graviers. Il se retourna et afficha un immense devant son maître. Ce qu’il vit à la place le désarçonna. Une silhouette longiligne, une armure dans une sorte de cuir qui crissait à chaque mouvement, des formes avenantes sans êtres trop proéminentes, des cheveux mi-longs noirs avec des mèches venant s’échouer sur un visage à la peau diaphane, des lèvres roses et des yeux légèrement en amande brillants d’un vert profond. Noa était un peu subjugué par cette vision avant de reprendre de son assurance et regarder à droite et à gauche :
“Vous venez aussi vous entraîner ? Je pensais être le seul…
-Oh, mais vous l’êtes, c’est moi qu’on est allé trouver pour vous. Je suis celle qui va vous enseigner l’art du combat à la rapière.
-Ha bon ? Je...Je vous l’avoue, je m’attendais à autre chose.
-Vous vous attendiez à un homme ? Ne trouvez-vous pourtant pas que seule une femme peut enseigner l’art d’une si noble arme ?
-Tout le monde peut enseigner ce qu’il désire à condition d’y mettre du coeur et de vraiment aimer ce qu’il enseigne.
-Bonne réponse, vous n'êtes pas si bête que ce que vous avez l’air au final.
-Que, quoi ? De quel droit, vous dites ça ?
-Aurais-je piqué monsieur ?”
Elle lâcha un rire léger. Un rire qui semblait partir avec le vent, mais qui résonnait doucement dans vos oreilles encore après. Noa s’empourpra légèrement. Ce qui n’échappa pas au regard de son nouveau professeur.
“Vous deviendrez une cible facile dans la nuit si vous continuez de briller comme ça.
-Oui, bon et si au moins on faisait les présentations ?
-Bien, soyons un peu professionnelle. Je me nomme Milana, enchanté.
-De même, je me nomme…
-Noa Lhant, je sais. Je me suis renseigné sur vous avant de vous apprendre quoi que ce soit, voir même d’accepter.
-Bon...je vois...Alors par quoi commençons-nous ? Une arme en particulier ?
-Ne soyez pas si pressé, ça viendra en son temps, pour l’instant vous aller affronter cette bassine d’eau, vu que vous avez déjà eu un entraînement aux épées cela ne devrait pas vous poser de soucis pour l’exercice.”
Noa s’approcha de la bassine un peu déconcerté, puis demanda à son maître ce qu’il devait faire, elle lui rétorqua qu’il devait simplement frapper la surface de l’eau du plat de la main, encore et encore.
Le marine s'exécuta, sans vraiment trop comprendre, il devait simplement frapper la surface, donc pas trop fort ni trop doux. Il commençait à comprendre l’exercice, il devait jauger sa force. Il décida d’impressionner son maître et commença l’entraînement.