Je m'offre le luxe de me payer des congés dans le seul endroit où l'on me foutra la paix et habillé en civil, je me pavane en short dans ce lieu où le client peut-être roi. La bouffe est bonne et le café est succulent, le sucre divin. Et je vous parle pas de la carte pour la bibine. Un régal !
Je ne suis ni en mission, ni en reconnaissance. Rien de tout cela, en vacance après avoir pris une balle lors de mon dernier combat, vous savez ? Celui où j'ai bouffé trois parts de Tiramisu.
- Serveur ! Un lungo, s'il vous plaît.
Mes manières, certes nobles peuvent attirer l'attention sur mon train de vie exorbitant malgré le fait que je n'ai pas les moyens... C'est le contribuable qui passe le chèque alors j'en profite. Le temps est bon, le ciel est bleu, y'a même deux amis qui sont des amoureux, là vers le coin, en train de se bécoter comme si de rien n'était, comme si les pirates n'affluent plus dans cette Blue, comme si le trafic et la prostitution ne sortent que de l'imaginaire des marines pour leur boulot fictif, comme si la vie continue. La révolution, elle fait marche-arrière et les Yonkous ont cédé leurs territoires aux Gouvernement... Ma parole, aimez-vous ! Faîtes des gosses ! Suivez la fleur dans votre cerveau, après tout... Restez aveugles si ça vous chante, vous n'avez rien d'autre à faire et être heureux. Nous on se coltine le sale travail, les nuits sont longues à méditer là-dessus.
J'écoute, je savoure le café et regarde à nouveau les nuages blancs qui défilent dans l'immensité azurée.
Le Dix Vins
Sebastian avait réussit à faire arrêter quelque criminels et surtout, avait réussit à savoir comment les trafiquants faisaient régner le silence parmi les hôpitaux. C'était un bon début, cependant, les prisonniers étaient aux mains de la police de fer et le caporal n'avait pas l'autorité nécessaire pour les prendre sous l'aile de la marine et ainsi, les faire parler pour faire avancer l'enquête. Bref, Sebastian devait attendre des résultats et donc, il profita de son congé forcé pour aller tester les qualités culinaires du très célèbre restaurant: Le Barati.
Habillé comme un civil de Boréa, le cyborg se paya un ''taxi'' jusqu'au restaurant. D'ailleurs, il n'était pas encore entré et déjà, diverses odeurs venaient lui caresser les narines. À l'intérieur, une certaine élégance mêlée à une ambiance agréable se présentaient au cyborg qui regardait un peu partout. Les clients étaient calmes, joyeux et aucun soucis en vue...une denrée rare dans la vie d'un marine d'élite. Pensant qu'il allait pouvoir laisser son stress de côté pendant quelque temps, Sebastian se laissa guider à une table solitaire, puis il jeta un coup d'oeil au menu, en commandant une tasse de thé, comme à son habitude.
-Ce congé forcé n'est finalement pas de refus....bon voyons voir...
Les mets et les rafraîchissements étaient aussi variés qu'alléchants, ce qui embêta un peu le cyborg, lui qui était toujours aussi indécis lorsqu'il doit choisir son repas. En levant les yeux, le caporal remarqua un couple amoureux qui semblait perdu dans son univers. Franchement, Sebastian les enviaient un peu. Mener une vie sans encombres, sans violence...c'était bizarrement ce à quoi aspirait le cyborg, pour les générations futures. Soudain, une voix le fit sortir de ses pensées.
-Alors, puis-je prendre votre commande?
Défendre les générations futur, c'était bien, mais il n'avait toujours pas choisit ce qu'il allait manger...
Habillé comme un civil de Boréa, le cyborg se paya un ''taxi'' jusqu'au restaurant. D'ailleurs, il n'était pas encore entré et déjà, diverses odeurs venaient lui caresser les narines. À l'intérieur, une certaine élégance mêlée à une ambiance agréable se présentaient au cyborg qui regardait un peu partout. Les clients étaient calmes, joyeux et aucun soucis en vue...une denrée rare dans la vie d'un marine d'élite. Pensant qu'il allait pouvoir laisser son stress de côté pendant quelque temps, Sebastian se laissa guider à une table solitaire, puis il jeta un coup d'oeil au menu, en commandant une tasse de thé, comme à son habitude.
-Ce congé forcé n'est finalement pas de refus....bon voyons voir...
Les mets et les rafraîchissements étaient aussi variés qu'alléchants, ce qui embêta un peu le cyborg, lui qui était toujours aussi indécis lorsqu'il doit choisir son repas. En levant les yeux, le caporal remarqua un couple amoureux qui semblait perdu dans son univers. Franchement, Sebastian les enviaient un peu. Mener une vie sans encombres, sans violence...c'était bizarrement ce à quoi aspirait le cyborg, pour les générations futures. Soudain, une voix le fit sortir de ses pensées.
-Alors, puis-je prendre votre commande?
Défendre les générations futur, c'était bien, mais il n'avait toujours pas choisit ce qu'il allait manger...
Installé confortablement sur ma chaise, je tends le bras pour prendre le journal et le lire. Devant moi, j'aperçois une sorte de cyborg à l'allure pas net, sûrement un pirate. Je fais donc profil bas et continue de savourer le café, une gorgée de plénitude et j'observe les mondains et les écoute parler tout en faisant semblant de parcourir la rubrique ''Actualité''.
''Grâce à l'action des services du - les Murins, un réseau de - implanté dans les plus - de l'administration, a pu être - purgé, montrant une fois de plus - l'administration de la Justice.''
Puis vient l'indélicat serveur qui souhaite me proposer autre chose, je ne parle pas et lui montre du bout des doigts ce que je veux sur la carte. Et peu après, je lui chuchote à l'oreille de donner ce journal au ''pirate'' masqué. Le baratie est un endroit neutre mais s'il se passe quelque chose de louche, j'ai le devoir d'intervenir. Mes forces ne sont pas exceptionnelles. Surtout que depuis ma blessure, j'ai du mal à foncer dans le tas. Fort heureusement, je suis guérie mais pas émotionnellement, pour ça qu'on me force à prendre des congés tout frais payés. C'est pas une mauvaise chose en soit. Remarquant l’incompétence du serveur, je décide d'agir de mon propre chef et me déplace à contre cœur vers la table de la personne.
- Hm, Bonjour. Puis-je savoir la raison qui vous amène dans cet endroit ?
Plus direct, tu meurs. J'attends de voir sa réaction et reprend une gorgée d’Élixir noir. Je me trimbale avec la cafetière si vous voulez tout savoir !
Du poisson? Des pâtes? De la viande? Des pâtes avec du poisson? Des fruits de mer? Le cyborg était quelque peu embarrassé par tous ces choix. Finalement, il commanda un plat composé de langoustes et de pieuvres, en espérant que ce ne soit pas mauvais. Sitôt le serveur partie, le Boréen voulu se replonger dans ses pensées, quand une autre voix s'adressant à sa personne se fit entendre à sa gauche. Tournant le regard vers ce nouvel individu, Sebastian se retrouva nez à nez avec un étranger qu'il n'avait jamais vu de sa vie. L'homme semblait être dans la trentaine et il était habillé comme un civil. Petit détail amusant, il semblait être un grand amateur de café, à en juger par la cafetière qu'il tenait dans la main. Bien qu'il trouvait sa question étrange, compte tenu du fait que les deux étaient dans un restaurant, peut-être même le meilleur des restaurants des blues, le caporal lui répondit tout de même avec calme et courtoisie.
-Je me prépare à tester la réputation de ce restaurant renommé. Un marchand de passage à Boréa m'a parlé de cet endroit et la curiosité l'a emporté. Pourrais-je maintenant vous retourner la question monsieur? Il est rare pour moi de me faire aborder de cette manière, à moins que cela soit une coutume du East Blue?
En effet, Sebastian ne se faisait presque jamais aborder par des étrangers, sûrement à cause de son apparence...différente. Le seul fait que cet homme soit venu le voir est un événement...inattendu. Ses yeux rougeâtres fixés sur l'homme, le cyborg attendait sa réponse.
-Je me prépare à tester la réputation de ce restaurant renommé. Un marchand de passage à Boréa m'a parlé de cet endroit et la curiosité l'a emporté. Pourrais-je maintenant vous retourner la question monsieur? Il est rare pour moi de me faire aborder de cette manière, à moins que cela soit une coutume du East Blue?
En effet, Sebastian ne se faisait presque jamais aborder par des étrangers, sûrement à cause de son apparence...différente. Le seul fait que cet homme soit venu le voir est un événement...inattendu. Ses yeux rougeâtres fixés sur l'homme, le cyborg attendait sa réponse.
Aussitôt, il eut une réponse à ce retour de bâton.
- Je cherche le meilleur café du monde ! C'est mon rêve et mon but ultime.
Puis une fois n'est pas coutume d'East Blue, je le scrute de bas en haut et admire sans sagesse l'attitude calme et franche du M'sieur. Et prend une légère respiration, ensuite je goûte mon café et m'installe à sa table, chose peu commode. Je rigole un peu pour essayer de détendre l'atmosphère et c'est là que je dévoile cartes sur table.
- J'ai cru à un moment que vous étiez pirate. Est-ce le cas ? Si oui, je ne ferais rien contre vous.
Ouais, un peu embrumé la tournure que prend la conversation. Il m'a pas l'air idiot et puis je me reprends car ça fait très capitaine pirate en recherche de recrues ce que je lui ai annoncé alors je continue tout en fumant mon kawa.
- Je ne ferais rien contre vous, car je suis en civil. Mais à la moindre entourloupe, je pourrais vous arrêter.
C'est là qu'un sourire se dessine sur son visage, limite s'il va me rigoler en face. Ai-je dis une bêtise ? Une chose peu convenable ? La réaction des pirates quand on leur annonce qu'on est de la marine, c'est souvent le rire. Y'aura t-il une confrontation ? Soudain, un den-den s'exclame de ma poche. Pas le choix, je vais devoir répondre...
- Vous m'excusez.
- Mushi mushi ?
- Oui ?
- Ramène-moi des courgettes et de la salade.
- Maman ?
- Non abrutis ! C'est l'agent Meyer du Cipher Pol. J'ai eu connaissance d'un formulaire assez étrange par vos réponses assez flous à vrai dire pour un marine de votre trempe.
- Bon, c'est pas que j'en ai rien à faire, mais j'ai du travail. Dis-je en raccrochant subitement.
Mes mirettes sont à nouveau plongées dans celles de l'autre gars.
- Moi, c'est Saez. Saez Andersen.
La réponse de l'individu ne tarda pas et laissa le caporal sans voix. Se payait-t-il sa tête? Non, par-ce que franchement, cette réponse lui semblait tellement anodine et normale, qu'il y voyait une touche d'ironie, voire de l'arrogance. Ce petit comique semblait vouloir une réaction de sa part, mais le cyborg resta de marbre. Ce fut plutôt lui qui rigola le premier, lui disant qu'il crut avoir affaire à un pirate. Manquant de cracher son thé, le caporal écarquilla les yeux face à cette fausse accusation. Était-ce à cause de son allure de cyborg que ce genre de préjugés était encré sur sa personne? De sa combinaison Boréenne? Laissant tomber la rancune, le cyborg ne fit qu'esquisser un léger sourire lorsque le justicier l'avertie qu'il allait l'arrêter au moindre faux pas.
Il allait dire quelque chose, quand un den den se mit à faire des siennes. C'était le sien. Suite à une conversation loufoque dont il avait à pense entendu la moitié, Sebastian attendit qu'il raccroche. Lorsque l'attention de son étrange interlocuteur fut de nouveau sur lui, le caporal décida de dévoiler qui il était, après que lui-même se soit présenté.
-Enchanté monsieur Adersen. Je m'appelle Sebastian, D. Jerrens et moi aussi, je mets sous arrestation toute personne contrevenant à la lois. Je suis navré si mon apparence a provoqué une erreur de jugement de votre part, mais je n'y peux malheureusement rien...Oh et..c'est vrai, cette histoire de café?
Il allait dire quelque chose, quand un den den se mit à faire des siennes. C'était le sien. Suite à une conversation loufoque dont il avait à pense entendu la moitié, Sebastian attendit qu'il raccroche. Lorsque l'attention de son étrange interlocuteur fut de nouveau sur lui, le caporal décida de dévoiler qui il était, après que lui-même se soit présenté.
-Enchanté monsieur Adersen. Je m'appelle Sebastian, D. Jerrens et moi aussi, je mets sous arrestation toute personne contrevenant à la lois. Je suis navré si mon apparence a provoqué une erreur de jugement de votre part, mais je n'y peux malheureusement rien...Oh et..c'est vrai, cette histoire de café?
De suite, je me suis senti soulagé et relaxé quand j'ai entendu la réponse de ce Sébastien. Je me suis excusé rapidement pour l'avoir suspecté mais en ces temps de folies que nous vivons, mieux vaut être très prudent face à la menace en constante progression.
- Non M'sieur Jerrens, ce n'est pas votre accoutrement ou le fait que vous soyez différent physiquement, je m'excuse. Mais le seul préjugé que je puisse avoir, c'est le thé. J'ai la sainte horreur de ce nectar de West Blue bien qu'il soit originaire d'East Blue. Peu importe, je trouve ça suspect, les gens qui boivent du thé, c'est tout, j'ai donc pensé... Ah excusez-moi, je vous offre le repas ! Non, non, j'insiste !
Il est d'autant plus rare que je paye la bouffe à une personne étrangère que de croiser un collègue. Stupéfiant n'est-ce pas ? Rapidement, nous causons de tout et de rien et reviens l'histoire du café et oui c'est bien sérieux.
- Oui, le café c'est ma vie. Depuis ma première gorgée à l'âge de cinq ans, je m'en passe plus. Certains sont nés, un biberon de lait à la bouche, moi c'était une cafetière ! Mon rêve peut-être serait d'ouvrir une usine de torréfaction et fabriquer moi-même mon propre nectar, mais j'ai pris une toute autre voie.
Dis-je en gardant le sourire. Je ne suis pas mécontent d'avoir passé presque 16 ans au service de la marine, bien que je sois resté qu'un simple matelot de seconde et première classe. Ma promotion au rang de Caporal est toute récente et j''avoue que je m'y fais pas des masses. J'ai voulu faire une autre demande pour passer Sergent, mais j'ai pas osé. Peut-être qu'une prochaine mission me fera changer d'avis... Pour l'instant, je suis en congé !
D'ailleurs après cet étrange coup de fil, mes supérieurs n'allait pas tarder à m'appeler si l'agent leur en informe. Et ça n'a pas tardé à vrai dire...
- Pelup, pelup...
- Oui ? Andersen au bout de l'antenne.
- Caporal, votre congé est levé ! Déclinez votre position.
- Le Baratie.
- Rapportez-moi des courgettes et de la salade !
- Bien.
- Non, vous m'avez bien compris. Mission Cs enclenché. Je compte sur votre rapport.
- Entendu...
Ah la mission Cs, vous vous demandez ce que c'est ? Une simple fouille dans les réserves du Baratie, on a entendu dire qu'il y'avait ici des restes de légumes du démon. Ca fait une paye qu'on a pas entendu parler de LDD. Mais tout porte à croire qu'un chargement pourrait bien être là suite à des événements étranges produits ici après avoir commandé un plat spécial. Devinez le nom du plat ? Courgettes et salade. L'enquête va devoir commencer, mais tout d'abord faut que j'aille aux chiottes.
- Monsieur Jerrens, voulez-vous m'accompagner ? Ah non, pas aux chiottes, pour la mission. Pour cette mission ? Je vous laisse le temps d'y réfléchir, je vais faire une petite pause, trop de café a stimulé ma vessie...
Les mots ont dépassé ma pensée.
Bien qu'il soit soulagé d'un côté, Sebastian fut surprit de la réelle raison des doutes de son interlocuteur. Le thé, ferait de lui un pirate? Quelle étrange association. Normalement, les pirates boivent de l'alcool, comme du saké, pas du thé. Enfin, la plupart, quoi. De plus, sa haine du thé était difficilement compréhensible, compte tenu du fait qu'il existe des milliers de saveurs et de grains à thés, de quoi satisfaire largement les difficiles. D'un autre côté, le caporal avait entendu diverses rumeurs sur les grands amateurs de café, comme quoi le goût du thé était trop faible pour leurs papilles gustatives, qui étaient habituées à la caféine. Que ce soit vrai ou non, Seb n'avait rencontré que très peu de gens qui était amateur du café et du thé en même temps. Bref, ne voulant pas se jeter dans diverses plaidoiries en faveur du thé, le cyborg sourit légèrement en reprenant une gorgée de sa tasse.
-Voilà qui est bien dommage, le thé est très bon pour la santé. Et fait cocasse, je ne bois pas de café. Trop de variétés, trop de si, pas assez de cela...non, ce n'est pas pour moi, même si je n'ai jamais refusé lorsqu'on m'offrait un café, par pure politesse.
Parlant de politesse, l'éventuel collègue de Sebastian lui offrit de lui payer le repas pour compenser son comportement, qui n'a pas vraiment dérangé le cyborg, d'ailleurs. Lui qui est sans cesse jugé par rapport à son apparence, trouvait tout à fait normal qu'un Marine s'enquis de son cas. Content de la tournure des événements, il accepta avec plaisir. Saez lui, parlait de son engouement pour le café et de sa vieille ambition d'ouvrir une usine de café. Franchement, le caporal se verrait difficilement travailler dans une usine, lui qui adore l'aventure et la justice...mais, ça serait une vie plus tranquille.
-Ouvrir des usines de transformation serait peut-être une bonne façon de diversifier nos revenus sur Boréa...surtout que nous approchons de la phase de non-retour. La mine ne pourra pas nous sauver éternellement. Triste réalité, pas vrai?
Les deux continuaient leur conversation, quand le den den mushi de Saez recommença à s'agiter. C'est là que Sebastian apprit que lui aussi, était Caporal...mais Caporal dans quelle Marine? Il se le demandait bien. D'ailleurs, on dirait bien qu'il serait de la partie lui aussi, car Saez lui demanda de l'accompagner dans sa mission. Pourquoi pas? Partant pour les toilettes, il lui laissa le temps de réfléchir à tout ça. Ça tombe bien, son repas finit par arriver devant lui. Ça avait vraiment l'air délicieux. Commençant à déguster le tout, le cyborg savourait son dîner, quand Saez revint.
-Je suis partant. Pourrais-je savoir les détails de la dîte mission? Je me sentirais mal de vous laisser partir comme ça.
-Voilà qui est bien dommage, le thé est très bon pour la santé. Et fait cocasse, je ne bois pas de café. Trop de variétés, trop de si, pas assez de cela...non, ce n'est pas pour moi, même si je n'ai jamais refusé lorsqu'on m'offrait un café, par pure politesse.
Parlant de politesse, l'éventuel collègue de Sebastian lui offrit de lui payer le repas pour compenser son comportement, qui n'a pas vraiment dérangé le cyborg, d'ailleurs. Lui qui est sans cesse jugé par rapport à son apparence, trouvait tout à fait normal qu'un Marine s'enquis de son cas. Content de la tournure des événements, il accepta avec plaisir. Saez lui, parlait de son engouement pour le café et de sa vieille ambition d'ouvrir une usine de café. Franchement, le caporal se verrait difficilement travailler dans une usine, lui qui adore l'aventure et la justice...mais, ça serait une vie plus tranquille.
-Ouvrir des usines de transformation serait peut-être une bonne façon de diversifier nos revenus sur Boréa...surtout que nous approchons de la phase de non-retour. La mine ne pourra pas nous sauver éternellement. Triste réalité, pas vrai?
Les deux continuaient leur conversation, quand le den den mushi de Saez recommença à s'agiter. C'est là que Sebastian apprit que lui aussi, était Caporal...mais Caporal dans quelle Marine? Il se le demandait bien. D'ailleurs, on dirait bien qu'il serait de la partie lui aussi, car Saez lui demanda de l'accompagner dans sa mission. Pourquoi pas? Partant pour les toilettes, il lui laissa le temps de réfléchir à tout ça. Ça tombe bien, son repas finit par arriver devant lui. Ça avait vraiment l'air délicieux. Commençant à déguster le tout, le cyborg savourait son dîner, quand Saez revint.
-Je suis partant. Pourrais-je savoir les détails de la dîte mission? Je me sentirais mal de vous laisser partir comme ça.
- Oui, la mission. Elle est assez simple, c'est pas un ordre comme les autres, c'est ce qu'on peut appeler une mission préliminaire de surveillance, une mps. On tâte le terrain et on envoie notre rapport à la hiérarchie, tout ce qu'il faut faire, c'est observer. Alors garde l’œil.
Finis-je avec le sourire en me dirigeant vers les toilettes. Mal de crâne soudain vient me turlupiner le turlipinpon entre mes tympans et mes tempes, je sais plus trop mais ça siffle à l'intérieur de mes oreilles et le vertige quand je m'aventure dans les lieux comme une vague oppressante qui m'assomme sans vraiment comprendre ce qui m'arrive. Je vois flou et l'air est de plus en plus sec, arrière goût amer de restes de cacahuètes en travers la gorge et je tombe comme une crêpe nature étalé sur le bas côté de la plaque chauffante.
Par contre, je chauffe pas, je refroidis à la limite et mon esprit reprend conscience. Devant mes yeux ébahis, un tube cylindrique de couleur argenté. Lorsque je la prend de mes deux mains et secoue la chose, un léger bruit retentit ''Slick, slick''. J'ouvre le couvercle et voilà que je me retrouve à presser le dessus, un spray surgit en un ''Shiro''. Qui aurait pu l'oublier là ? Alors me vient l'idée folle de laisser une trace de mon passage chez les humains. Un truc indélébile pour croire que je suis le moins débile, une vieille farce...
''IKE BASARA M'A TUER''
Je fais ce que j'ai à faire, me lave les mains et ressort, ni vu ni connu après avoir jeté la bombe à l'eau. Grand sourire béa à la connerie du passé et interviens au présent en sortant des cabines tout habillé en marine... Oui, parce que je ne suis pas allé pissé, j'ai enfilé mon uniforme avec la casquette et tout, car oui ; pissé c'est juste pendant nos pauses quand le lecteur ne lis rien, quand la machine est éteinte, enfin vous avez compris quoi !
Allez ! Inspection Générale !
Alors je sors de la poche de mon veston, un ordre d'assignation en bonne et dû forme. D'un geste de la tête, j'invite mon collègue à me suivre et nous nous dirigeons vers les cuisines. Au pas de courses, nous nous retrouvons dans la réserve au milieu des cageots de fruits et de légumes. Rien d'anormal, je présume. C'est une mission de type F après tout, mais le moindre indice suspect peut nous catapulter en mission B. Je mire son visage et commence mon speech.
- Oui, rien de louche. Les garnisons de courgettes sont extraordinairement normal. Je devrais goûter au cas où... Plutôt banal, hein. Tu t'attendais pas à ça, je présume. Moi non plus.
Nous continuons notre enquête sans être inquiété par les cuistots.
- T'en penses quoi ? Y'a t-il des suspections à donner pour la hiérarchie ?
Le cyborg écoutait son collègue, tout en mangeant, comme si de rien n'était, après tout, la mission n'était que du repérage, une vérification avant de réellement passer à l'action. Lorsque Saez lui fit finalement part de tous les détails, il s'absenta pendant plusieurs minutes, laissant le temps au Boréen de manger son succulent repas de fruits de mer. Cela le laissa plutôt amer. Penser ne serait-ce qu'un instant que le Baratie trempait dans quelque chose d'illégal insupportable. Seb espérait qu'il ne découvrirait rien de suspect. La fermeture de cet établissement serait vraiment triste.
*Bizarre pourtant, si le Baratie aurait des clients louches, ça se saurait. Après tout, nombreux sont ceux qui viennent en bateau sur ce restaurant et les mers sont fréquemment surveillées..Ça ne me dit rien qui vaille...ah, il est de retour lui.*
Seb continuait de manger, quand Saez revint en portant l'uniforme de la marine. Il avait plus fière allure comme ça et semblait surtout beaucoup plus crédible. Ça tombait bien, le cyborg avalait justement sa dernière bouchée. Il se leva, enfila un espèce de manteau de la Marine pour s'identifier et suivit Saez. Celui-ci sortie un ''mandat'' lui permettant de faire des vérifications et invita Seb à le suivre...et il était pressé ou quoi? Les deux entrèrent dans le restau au pas de course, contournant tout le monde, les cuisines et l'équipement culinaires pour finalement se retrouver dans l'entrepôt de stockage des fruits et des légumes.
-Voyons voir..
Après plusieurs minutes de recherches visuelles, les deux comparses ne décelèrent aucune anomalie. Tout était entreposé de manière normale, sans aucune exception. le plancher ne comportait rien de spécial non plus, bref, ce lieux de stockage était tout à fait normal, ce qui fit justement sourciller Monsieur Andersen, qui regardait les courgettes depuis un petit moment, déjà.
-Je dois avouer que c'est tout à fait ce à quoi je m'attendais...ou plutôt, c'est ça que je voulais m'attendre. Je serais vraiment désolé de devoir fermer l'endroit pour activités illégales. D'ailleurs, il paraît que leur potage de courgettes est délicieux.
Finalement, les deux continuèrent leurs recherches. Ils ne trouvèrent rien.
-Mon rapport, si j'en aurais un à écrire, ne comporterait que trois lettres: R.A.S. J'ai l'impression que nous perdons notre temps ici.
*Bizarre pourtant, si le Baratie aurait des clients louches, ça se saurait. Après tout, nombreux sont ceux qui viennent en bateau sur ce restaurant et les mers sont fréquemment surveillées..Ça ne me dit rien qui vaille...ah, il est de retour lui.*
Seb continuait de manger, quand Saez revint en portant l'uniforme de la marine. Il avait plus fière allure comme ça et semblait surtout beaucoup plus crédible. Ça tombait bien, le cyborg avalait justement sa dernière bouchée. Il se leva, enfila un espèce de manteau de la Marine pour s'identifier et suivit Saez. Celui-ci sortie un ''mandat'' lui permettant de faire des vérifications et invita Seb à le suivre...et il était pressé ou quoi? Les deux entrèrent dans le restau au pas de course, contournant tout le monde, les cuisines et l'équipement culinaires pour finalement se retrouver dans l'entrepôt de stockage des fruits et des légumes.
-Voyons voir..
Après plusieurs minutes de recherches visuelles, les deux comparses ne décelèrent aucune anomalie. Tout était entreposé de manière normale, sans aucune exception. le plancher ne comportait rien de spécial non plus, bref, ce lieux de stockage était tout à fait normal, ce qui fit justement sourciller Monsieur Andersen, qui regardait les courgettes depuis un petit moment, déjà.
-Je dois avouer que c'est tout à fait ce à quoi je m'attendais...ou plutôt, c'est ça que je voulais m'attendre. Je serais vraiment désolé de devoir fermer l'endroit pour activités illégales. D'ailleurs, il paraît que leur potage de courgettes est délicieux.
Finalement, les deux continuèrent leurs recherches. Ils ne trouvèrent rien.
-Mon rapport, si j'en aurais un à écrire, ne comporterait que trois lettres: R.A.S. J'ai l'impression que nous perdons notre temps ici.
- Oui tu as raison, une perte de temps. Je pense pas que les légumes du démon existent encore, leur côtes ont miraculeusement baissées et plus personne n'a entendu parler d'eux. Et c'est pas idiot non plus de penser que le Baratie pourrait cacher de pareils aliments mais finalement, ils n'ont pas de raison de faire ça, ce serait menacer la santé de l'entreprise et mettre la clef sous la porte si on apprenait que des légumes bizarres qui peuvent vous donner des pouvoirs encore plus bizarre étaient sous le contrôle de l'enseigne d'East Blue... Ridicule.
Finis-je mon speech, méticuleusement en prenant une respiration après chaque virgule. On a rien trouvé et on en s'en sort plutôt bien avec le sourire même bredouille, nous sommes allés à la pêche et ça n'a pas mordu. Que voulez-vous.
Nous nous réinstallons tranquillement, les deux tourtereaux sont partis et seul un homme avec une grande carrure est posé près du balcon. Il a l'air pensif et se demande peut-être si le temps risque de se gâter. Mais le soleil illumine les environs et nous sommes joyeux à l'idée que ce restaurant reste ouvert, mais il n'est pas à l'abri d'un tout autre trafic... De biscuits salés ou autres et là nous reviendrons peut-être ! Peut-être !
Je demande au serveur avec une grande amabilité, un énième café et du thé pour mon collègue. Le staff est resté d'un calme plat lors de notre intervention, aucun vent de panique, sûrement parce qu'ils ne se reprochent rien.
- Votre café est divin ! Dis-je au serveur avant de ré-amorcer la discussion avec Jerrens.
- Alors Monsieur Jerrens, que comptez vous entreprendre prochainement ? ... Laissé-je planer en suspens le fil de la conversation tout en sirotant mon élixir. C'est la fin de notre mission et le début d'une prochaine aventure.
Les deux hommes se réinstallèrent à leur table d'origine. Saez en profita pour commander l'élixir de prédilection de chacun, avant d'entamer une discussion sur le futur. Il faut dire que Sebastian n'attendait que des nouvelles pour amorçer la deuxième partie de son enquête. Il crut donc bon d'en parler au Caporal Andersen.
-Content que vous me posiez la question. Comme vous le savez, je suis originaire de Boréa, mais je ne vous ai pas tout dit. Je suis membre d'une famille de nobles qui habitent la capitale. J'enquête d'ailleurs à la demande de ma famille sur quelque chose de louche et j'ai finit par avoir une très bonne piste.
À ce moment là, Sebastian montra un document officiel donnant toute autorité sur le port principal de Boréa, sous la forme d'un contrat privé, signé du directeur de la police de fer, l'autorité légitime sur l'île.
-Voyez-vous, ce document est un faux, mais il a réussit à berner les autorités, ce qui m'amène à plusieurs conclusions: Une utilisation illégale du port et il s'y déroule très certainement des activités que l'on pourrait qualifier de douteuses, car apparemment, le groupe que je recherche utilise ce document pour détourner des médicaments et diverses ressources pour je ne sais quelles raisons. De plus, ils aident divers criminels à passer leurs marchandises illégales en toute impunité sous le nez de la marine.
Sebastian marqua une pause.
-Je me suis fait attaque deux fois pendant cette enquête et...j'ai besoin d'aide. Vous êtes de la partie ?
Sebastian n'avait même pas eut besoin d'entendre la moindre parole de son collègue. Il savait qu'il pouvait désormais compter sur le Caporal Andersen. La Marine d'élite et la Marine conventionnelle allaient s'allier, une fois de plus!!!
-Content que vous me posiez la question. Comme vous le savez, je suis originaire de Boréa, mais je ne vous ai pas tout dit. Je suis membre d'une famille de nobles qui habitent la capitale. J'enquête d'ailleurs à la demande de ma famille sur quelque chose de louche et j'ai finit par avoir une très bonne piste.
À ce moment là, Sebastian montra un document officiel donnant toute autorité sur le port principal de Boréa, sous la forme d'un contrat privé, signé du directeur de la police de fer, l'autorité légitime sur l'île.
-Voyez-vous, ce document est un faux, mais il a réussit à berner les autorités, ce qui m'amène à plusieurs conclusions: Une utilisation illégale du port et il s'y déroule très certainement des activités que l'on pourrait qualifier de douteuses, car apparemment, le groupe que je recherche utilise ce document pour détourner des médicaments et diverses ressources pour je ne sais quelles raisons. De plus, ils aident divers criminels à passer leurs marchandises illégales en toute impunité sous le nez de la marine.
Sebastian marqua une pause.
-Je me suis fait attaque deux fois pendant cette enquête et...j'ai besoin d'aide. Vous êtes de la partie ?
Sebastian n'avait même pas eut besoin d'entendre la moindre parole de son collègue. Il savait qu'il pouvait désormais compter sur le Caporal Andersen. La Marine d'élite et la Marine conventionnelle allaient s'allier, une fois de plus!!!