YUMIKO NANAMI
• Pseudonyme : Yumi'
• Age : 19 ans
• Sexe : Femme
• Race : Humain
• Métier : Pêcheuse et musicienne de rue
• Groupe : Pirate !
• Age : 19 ans
• Sexe : Femme
• Race : Humain
• Métier : Pêcheuse et musicienne de rue
• Groupe : Pirate !
• But : Découvrir pleins de trésors, voir et explorer le vaste monde et faire pleins de rencontres !
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Aucune.
• Équipement : Un arc long en if, une outre, un ocarina, des flèches et un carquois, une vieille paire de dagues ainsi qu'un sac à dos en cuir, troué.
• Marraine : Sena Natsumi ! c:
• Ce compte est-il un DC ? Oui, non ? De qui ? Nioon. Et donc de personne.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Nul et non avenu .
• Codes du règlement :
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Aucune.
• Équipement : Un arc long en if, une outre, un ocarina, des flèches et un carquois, une vieille paire de dagues ainsi qu'un sac à dos en cuir, troué.
• Marraine : Sena Natsumi ! c:
• Ce compte est-il un DC ? Oui, non ? De qui ? Nioon. Et donc de personne.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Nul et non avenu .
• Codes du règlement :
Ce à quoi ressemble la jeune Yumi'
Yumiko est une jeune femme approchant la vingtaine, plutôt jolie au premier coup d'oeil. Si on la compare à la norme, il se trouve qu'elle est particulièrement grande ! Du haut de son mètre quatre-vingt-six, ce sont les autres qui auront besoin de lever la tête pour s'adresser à elle et pas l'inverse. D'aucuns pourraient d'ailleurs croire qu'être si grande pourrait nuire à sa féminité, mais il n'en est absolument rien. Yumi' a de plutôt bonnes proportions ainsi qu'une silhouette bien taillée, ne donnant jamais une impression « dérangeante » de quelques manières que ce soit. Et puis il faut bien avouer que ses longues jambes sont un de ses indéniables charmes !
Aussi, la jeune femme dispose d'une peau blanche, qui si elle n'est pas pâle ou de nacre, n'est pas particulièrement hâlée non plus : il faut dire qu'elle est un peu fragile de côté là, et que les coups de soleils la guettent facilement. Elle à plutôt tendance à avoir la peau qui pelle qu'à bronzer. Ce qui est un petit peu dommage pour quelqu'un ayant passé sa vie sur une barque de pêche au grand air mais bon, que voulez vous ? Elle est née ainsi, et il y a des choses en ce monde qui ne changeront jamais.
Yumiko, sans être maigre, n'en est quand même pas loin. Elle n'a jamais souffert de la faim, mais aurait sûrement pu manger un peu plus au cours de sa vie. Ses côtes peuvent facilement se dessiner et son ventre en serait presque trop plat ! Il n'est d'ailleurs pas rare, quand elle en fait trop, que son corps en supporte difficilement la charge : elle a déjà tourné de l'oeil à maintes reprises pour cause de manque de forces, mais n'en à pas gardé de trop grosses séquelles. Aussi et heureusement, du fait de son activité physique quotidienne et de la nature de ses passes temps, c'est une jeune femme disposant d'une fine musculature, clairement plus taillée pour l'agilité que la force brute.
Elle dispose d'une bouille agréable, invitant à la tendresse avec ses yeux pétillants de vie et son sourire quasi omniprésent. La seule particularité que l'on pourrait lui imputer réside d'ailleurs dans son regard : ses yeux sont aux couleurs de l'améthyste, chose peu commune en soit mais qui sied parfaitement à la teinte d'ébène de sa longue, longue et lisse chevelure d'ébène. Cette dernière est toujours laissée libre de ses mouvements, n'étant jamais attachée, et cascade tout naturellement jusqu'à la chute de ses reins.
Aussi, la jeune femme dispose d'une peau blanche, qui si elle n'est pas pâle ou de nacre, n'est pas particulièrement hâlée non plus : il faut dire qu'elle est un peu fragile de côté là, et que les coups de soleils la guettent facilement. Elle à plutôt tendance à avoir la peau qui pelle qu'à bronzer. Ce qui est un petit peu dommage pour quelqu'un ayant passé sa vie sur une barque de pêche au grand air mais bon, que voulez vous ? Elle est née ainsi, et il y a des choses en ce monde qui ne changeront jamais.
Yumiko, sans être maigre, n'en est quand même pas loin. Elle n'a jamais souffert de la faim, mais aurait sûrement pu manger un peu plus au cours de sa vie. Ses côtes peuvent facilement se dessiner et son ventre en serait presque trop plat ! Il n'est d'ailleurs pas rare, quand elle en fait trop, que son corps en supporte difficilement la charge : elle a déjà tourné de l'oeil à maintes reprises pour cause de manque de forces, mais n'en à pas gardé de trop grosses séquelles. Aussi et heureusement, du fait de son activité physique quotidienne et de la nature de ses passes temps, c'est une jeune femme disposant d'une fine musculature, clairement plus taillée pour l'agilité que la force brute.
Elle dispose d'une bouille agréable, invitant à la tendresse avec ses yeux pétillants de vie et son sourire quasi omniprésent. La seule particularité que l'on pourrait lui imputer réside d'ailleurs dans son regard : ses yeux sont aux couleurs de l'améthyste, chose peu commune en soit mais qui sied parfaitement à la teinte d'ébène de sa longue, longue et lisse chevelure d'ébène. Cette dernière est toujours laissée libre de ses mouvements, n'étant jamais attachée, et cascade tout naturellement jusqu'à la chute de ses reins.
Ce qu'il se passe dans sa tête !
Yumiko n'est pas particulièrement difficile à cerner. Bien que ses aspirations et rêves soient grands, voir trop grand vu ses capacités, elle n'en reste pas moins une jeune fille simple. La musicienne est joviale, volontaire au possible et ne rechignera que très rarement à effectuer une tâche, ménagère ou non. Elle est de celles et ceux qui ne se découragent pas à la première difficulté et qui au contraire persévèrent : la lutte contre l'adversité, le destin comme pourrait l'appeler certains, fait partie de sa spécialité. Pourquoi se limiter à certaines choses, simplement parce qu'une personne a dit ou pire, décrété, que vous en étiez incapable pour telle ou telle raison ? Comme lui à dit son grand-père lorsqu'elle n'était encore qu'une gamine courant partout et faisant plus de bêtises qu'une portée de bébé chats : « Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors il l'ont fait ».
Cette phrase à irrémédiablement marqué l'esprit de l'adolescente qu'elle allait devenir. Plus que tout, Yumiko souhaitait s'affranchir des limites : que ce soit celles imposées par les gens, sont entourage, et sa propre famille, comme celles établies par les lois et autre conventions, les mœurs. Pourquoi ne pourrait-elle pas être libre comme l'air, et faire simplement ce dont-elle à envie et ce que lui dicte son coeur ? Pourquoi devait-elle se limiter, se priver ? Bien sûr, il y avait la question de ne pas empiéter sur la liberté et les rêves des autres. Mais même ainsi, elle avait quand même des dizaines, si ce n'est des centaines de possibilités supplémentaire que si elle agissait selon la « norme ». Très peu pour elle !
Ce trait de caractère déterminant, si il fait en règle général sa force, est aussi sûrement sa plus grande faiblesse, ou la seconde. Car à vouloir viser trop haut, eh bien, plus dure en est la chute : particulièrement lorsque, comme Yumiko, l'ont est doté d'une certaine naïveté. Sans penser que tout le monde soit bon par nature, l'optimisme de la jeune fille peut parfois frôler la bêtise.
Elle est cependant le coeur sur la main. Ses amis ont besoin d'elle ? Elle donnera tout son être pour les aider si il le faut. Même un inconnu. Elle veut bien faire, apporter son aide aux autres. Transmettre sa joie de vivre et sa bonne humeur. Pour se faire, elle n'a rien trouvé de mieux que la musique : elle lui trouve des bienfaits que certaines paroles ou actes ne pourront jamais apporter. C'est un art qu'elle ne maîtrise pas parfaitement, mais comme toute tâche, ses efforts sont sans bornes. Ce n'est donc qu'une question de temps avant qu'elle ne maîtrise parfaitement son ocarina, et arriver à soigner les autres avec la mélodie qu'elle produira grâce à ce dernier.
Cette phrase à irrémédiablement marqué l'esprit de l'adolescente qu'elle allait devenir. Plus que tout, Yumiko souhaitait s'affranchir des limites : que ce soit celles imposées par les gens, sont entourage, et sa propre famille, comme celles établies par les lois et autre conventions, les mœurs. Pourquoi ne pourrait-elle pas être libre comme l'air, et faire simplement ce dont-elle à envie et ce que lui dicte son coeur ? Pourquoi devait-elle se limiter, se priver ? Bien sûr, il y avait la question de ne pas empiéter sur la liberté et les rêves des autres. Mais même ainsi, elle avait quand même des dizaines, si ce n'est des centaines de possibilités supplémentaire que si elle agissait selon la « norme ». Très peu pour elle !
Ce trait de caractère déterminant, si il fait en règle général sa force, est aussi sûrement sa plus grande faiblesse, ou la seconde. Car à vouloir viser trop haut, eh bien, plus dure en est la chute : particulièrement lorsque, comme Yumiko, l'ont est doté d'une certaine naïveté. Sans penser que tout le monde soit bon par nature, l'optimisme de la jeune fille peut parfois frôler la bêtise.
Elle est cependant le coeur sur la main. Ses amis ont besoin d'elle ? Elle donnera tout son être pour les aider si il le faut. Même un inconnu. Elle veut bien faire, apporter son aide aux autres. Transmettre sa joie de vivre et sa bonne humeur. Pour se faire, elle n'a rien trouvé de mieux que la musique : elle lui trouve des bienfaits que certaines paroles ou actes ne pourront jamais apporter. C'est un art qu'elle ne maîtrise pas parfaitement, mais comme toute tâche, ses efforts sont sans bornes. Ce n'est donc qu'une question de temps avant qu'elle ne maîtrise parfaitement son ocarina, et arriver à soigner les autres avec la mélodie qu'elle produira grâce à ce dernier.
La vie de Yumiko
Yumiko est née il y a un peu moins d'une vingtaine d'années sur une petite île proche de Navaronne. Sa mère, qui avait déjà une santé fragile avant d'accoucher d'elle, fut grandement diminuée : elle qui était bibliothécaire avant tout cela du arrêter de travailler, devenue trop faible pour sortir de la maison quotidienne et rester debout toute la journée. Son père lui, un jeune marchand ambitieux, ne resta avec sa femme et sa fille que les premières années suivants la venue au monde de Yumi'. Il était devenu las d'être ainsi immobilisée par une compagne et une enfant qui n'étaient riens d'autres que des fardeaux à ses yeux. Surtout que la fille – bien qu'elle n'était pas aussi fragile que sa mère – semblait avoir hérité de certaines faiblesses et pire même encore : elle était née handicapée, muette plus précisément.
Le père partit donc un matin, sans laisser de traces.
La petite famille désormais réduite, qui vivait bien jusque là, commença à faire face aux difficultés. Le grand-père maternel de Yumiko, veuf, vint habiter avec elles afin de faire ce que le père de la petite ne pouvait plus et n'avait peut être jamais voulu faire : les aimer et prendre soin d'elle. Le travail du grand-père cependant rapportait moins – étant pêcheur de son état – et la vie n'était pas rose tous les jours, mais au moins, ils étaient là les uns les autres pour se soutenir : c'était une chance que beaucoup n'avaient pas dans leur malheur.
C'est donc ainsi que grandit Yumiko, qui devait faire face à nombre de restrictions de la part de sa mère très inquiète. Une enfant qui ne pouvait pas crier, si elle était prise à partie ou venait à se perdre était effectivement bien plus vulnérable qu'une autre. En conséquence, la jeune fille aux cheveux d'ébène ne pouvait pas rester trop longtemps dehors après une certaine heure de l'après-midi, et si le grand-père n'avait pas insisté, elle aurait également eu droit à l'école à la maison plutôt que d'aller à celle du village. S'il comprenait sa fille, il n'avait pas non plus envie que sa petite-fille devienne un oiseau en cage. Il fallait qu'elle grandisse, même si parfois les apprentissages de la vie sont douloureux.
Et ainsi les années passèrent. Yumiko s'occupait en allant étudier et dévorait quelques ouvrages en rentrant, conservés par sa mère suite à la fermeture de son commerce. La nuit, la tête pleine d'histoires en tout genre plus épiques et fabuleuses que les autres, elle rêvait et rejouait dans sa tête les scènes qu'elle avait lues, en étant cette fois l'héroïne. Découvrir des temples enfouis, naviguer sur les mers jusqu'à la ligne d'horizon, trouver des trésors et devenir célèbre ! Eh puis, elle aurait son propre navire, se balancerait aux cordages, dormirait dans des hamacs, nagerait avec les dauphins, poserait les pieds sur des terres inconnues…
Elle s'endormait toujours le sourire aux lèvres, rêvant de ses prouesses futures. Mais avant ça, il fallait qu'elle apprenne plusieurs ! Comme comment se défendre, naviguer, lire une carte, apprendre d'autres langues si elle en avait l'occasion. L'adolescente rêveuse délaissa un peu l'école, qui de toute façon ne lui apportait plus grand-chose, et préféra aider son grand-père à la pêche : ainsi, elle faisait plus que d'une pierre deux coups car le vieil homme, enthousiaste de pouvoir partager son savoir avec son sang, ne lésinait pas sur les informations qu'il lui transmettait. Tout ce qui touchait à la mer, à son travail, ses années d'expériences, il lui apprit tout ! Même à se défendre d'ailleurs – bien qu'indirectement – puisque le grand-père pratiquait la pêche selon la tradition du village, à savoir à l'arc. C'était certes moins rentables que les filets, mais cela permettait de rapporter des poissons plus gros que de la petite friture.
Entre les livres et ses nouvelles activités marines, ainsi que celle d'archère, elle se découvrit une passion pour la musique. Plutôt pour un instrument en particulier : l'ocarina. Un de ses personnages préférés des histoires qu'elle avait lues en jouait, et en voyant l'instrument à vent soldé sur un étal un jour, elle n'hésita pas et dépensa tout son argent de poche dedans. Auto-didacte, elle apprit seule ou presque, simplement aidée par sa mère dont la condition s'était dégradée au fil des ans, faisant qu'elle ne pouvait plus à présent quitter le lit.
Yumiko avait su en grandissant passer outre son handicap : il était au fond aisé de se faire comprendre avec ses mains et ses expressions faciales, qu'elle employait donc fatalement bien plus que d'autres. Elle n'hésitait pas à faire rire ses rares amis à grand renforts de grimaces exagérées, tentant de se socialiser un peu. Tous n'arrivaient cependant pas à passer outre, ou ne voulaient tout simplement pas faire l'effort. Et en couplant ça avec la nature solitaire de la jeune fille, il n'en fallait pas plus pour qu'une seule main soit nécessaire pour compter les personnes lui étant chères.
Peu après ses dix neuf ans, lors d'une épidémie de grippe, son grand-père et sa mère moururent à quelques jours d'intervalle, l'un terrassé après une longue lutte contre la maladie, et l'autre emportée dans les premiers jours, beaucoup trop faible pour résister. Yumi, inconsolable, s'en laissa presque mourir de fin. Elle savait que ce jour viendrait, mais c'était trop tôt ! Elle avait peur, ils lui manquaient, elle ne savait pas quoi faire. Elle était certes assez grande pour se débrouiller, elle était majeure, mais… elle ne savait pas quoi faire, quel chemin prendre. Faute de mieux, elle continua de pêcher, récupérant l'arc et les affaires de son grand-père, dont son vieux petit bateau de pêche que lui-même avait tenu de son père avant lui.
Morne, elle vécu ainsi quelques temps, se cherchant un but. Elle était tentée de suivre ses rêves, mais elle s'en sentait incapable maintenant que l'heure était venue.
Eh puis finalement un jour, elle se décida. Elle ferma la porte de sa cabane à double tour, parti au marché très tôt le matin pour faire ses provisions, vendant au passage quelques affaires pour renflouer sa bourse, et pris la direction des docks. Elle était effrayée, jamais elle n'avait eu aussi peur dans sa vie. Elle avait le coeur qui battait la chamade, le sang pulsait si fort dans ses oreilles qu'elle avait l'impression de ne pouvoir entendre que ce son. Sa bouche était sèche, ses mains moites. Avec vivre et affaire, elle quitta les eaux calmes de son île et parti à l'aventure ! Il fallait bien commencer un jour, son périple ne serait pas simple. Elle prenait le risque de ne pas rentrer, elle ne saurait jamais de quoi demain serait fait. Mais en partant, elle se donnait les moyens de chasser ses rêves. Ce qui ne serait jamais arrivé si, trop couarde, elle était restée chez elle.
Une chance de devenir comme les héros de son enfance.
Maintenant, les seules limites qu'elle avait étaient celles de l'infini horizon bleuté, et celles imposées par les caprices du vent.
Le père partit donc un matin, sans laisser de traces.
La petite famille désormais réduite, qui vivait bien jusque là, commença à faire face aux difficultés. Le grand-père maternel de Yumiko, veuf, vint habiter avec elles afin de faire ce que le père de la petite ne pouvait plus et n'avait peut être jamais voulu faire : les aimer et prendre soin d'elle. Le travail du grand-père cependant rapportait moins – étant pêcheur de son état – et la vie n'était pas rose tous les jours, mais au moins, ils étaient là les uns les autres pour se soutenir : c'était une chance que beaucoup n'avaient pas dans leur malheur.
C'est donc ainsi que grandit Yumiko, qui devait faire face à nombre de restrictions de la part de sa mère très inquiète. Une enfant qui ne pouvait pas crier, si elle était prise à partie ou venait à se perdre était effectivement bien plus vulnérable qu'une autre. En conséquence, la jeune fille aux cheveux d'ébène ne pouvait pas rester trop longtemps dehors après une certaine heure de l'après-midi, et si le grand-père n'avait pas insisté, elle aurait également eu droit à l'école à la maison plutôt que d'aller à celle du village. S'il comprenait sa fille, il n'avait pas non plus envie que sa petite-fille devienne un oiseau en cage. Il fallait qu'elle grandisse, même si parfois les apprentissages de la vie sont douloureux.
Et ainsi les années passèrent. Yumiko s'occupait en allant étudier et dévorait quelques ouvrages en rentrant, conservés par sa mère suite à la fermeture de son commerce. La nuit, la tête pleine d'histoires en tout genre plus épiques et fabuleuses que les autres, elle rêvait et rejouait dans sa tête les scènes qu'elle avait lues, en étant cette fois l'héroïne. Découvrir des temples enfouis, naviguer sur les mers jusqu'à la ligne d'horizon, trouver des trésors et devenir célèbre ! Eh puis, elle aurait son propre navire, se balancerait aux cordages, dormirait dans des hamacs, nagerait avec les dauphins, poserait les pieds sur des terres inconnues…
Elle s'endormait toujours le sourire aux lèvres, rêvant de ses prouesses futures. Mais avant ça, il fallait qu'elle apprenne plusieurs ! Comme comment se défendre, naviguer, lire une carte, apprendre d'autres langues si elle en avait l'occasion. L'adolescente rêveuse délaissa un peu l'école, qui de toute façon ne lui apportait plus grand-chose, et préféra aider son grand-père à la pêche : ainsi, elle faisait plus que d'une pierre deux coups car le vieil homme, enthousiaste de pouvoir partager son savoir avec son sang, ne lésinait pas sur les informations qu'il lui transmettait. Tout ce qui touchait à la mer, à son travail, ses années d'expériences, il lui apprit tout ! Même à se défendre d'ailleurs – bien qu'indirectement – puisque le grand-père pratiquait la pêche selon la tradition du village, à savoir à l'arc. C'était certes moins rentables que les filets, mais cela permettait de rapporter des poissons plus gros que de la petite friture.
Entre les livres et ses nouvelles activités marines, ainsi que celle d'archère, elle se découvrit une passion pour la musique. Plutôt pour un instrument en particulier : l'ocarina. Un de ses personnages préférés des histoires qu'elle avait lues en jouait, et en voyant l'instrument à vent soldé sur un étal un jour, elle n'hésita pas et dépensa tout son argent de poche dedans. Auto-didacte, elle apprit seule ou presque, simplement aidée par sa mère dont la condition s'était dégradée au fil des ans, faisant qu'elle ne pouvait plus à présent quitter le lit.
Yumiko avait su en grandissant passer outre son handicap : il était au fond aisé de se faire comprendre avec ses mains et ses expressions faciales, qu'elle employait donc fatalement bien plus que d'autres. Elle n'hésitait pas à faire rire ses rares amis à grand renforts de grimaces exagérées, tentant de se socialiser un peu. Tous n'arrivaient cependant pas à passer outre, ou ne voulaient tout simplement pas faire l'effort. Et en couplant ça avec la nature solitaire de la jeune fille, il n'en fallait pas plus pour qu'une seule main soit nécessaire pour compter les personnes lui étant chères.
Peu après ses dix neuf ans, lors d'une épidémie de grippe, son grand-père et sa mère moururent à quelques jours d'intervalle, l'un terrassé après une longue lutte contre la maladie, et l'autre emportée dans les premiers jours, beaucoup trop faible pour résister. Yumi, inconsolable, s'en laissa presque mourir de fin. Elle savait que ce jour viendrait, mais c'était trop tôt ! Elle avait peur, ils lui manquaient, elle ne savait pas quoi faire. Elle était certes assez grande pour se débrouiller, elle était majeure, mais… elle ne savait pas quoi faire, quel chemin prendre. Faute de mieux, elle continua de pêcher, récupérant l'arc et les affaires de son grand-père, dont son vieux petit bateau de pêche que lui-même avait tenu de son père avant lui.
Morne, elle vécu ainsi quelques temps, se cherchant un but. Elle était tentée de suivre ses rêves, mais elle s'en sentait incapable maintenant que l'heure était venue.
Eh puis finalement un jour, elle se décida. Elle ferma la porte de sa cabane à double tour, parti au marché très tôt le matin pour faire ses provisions, vendant au passage quelques affaires pour renflouer sa bourse, et pris la direction des docks. Elle était effrayée, jamais elle n'avait eu aussi peur dans sa vie. Elle avait le coeur qui battait la chamade, le sang pulsait si fort dans ses oreilles qu'elle avait l'impression de ne pouvoir entendre que ce son. Sa bouche était sèche, ses mains moites. Avec vivre et affaire, elle quitta les eaux calmes de son île et parti à l'aventure ! Il fallait bien commencer un jour, son périple ne serait pas simple. Elle prenait le risque de ne pas rentrer, elle ne saurait jamais de quoi demain serait fait. Mais en partant, elle se donnait les moyens de chasser ses rêves. Ce qui ne serait jamais arrivé si, trop couarde, elle était restée chez elle.
Une chance de devenir comme les héros de son enfance.
Maintenant, les seules limites qu'elle avait étaient celles de l'infini horizon bleuté, et celles imposées par les caprices du vent.
Test RP
La corde de son arc lui barrant la poitrine et le baluchon pendant depuis son épaule gauche, Yumiko, pieds sur le ponton parallèle à sa frêle et vieille embarcation observait l'horizon, respirant l'air salin porté par les vents marins en cette timide et fraîche matinée. Son estomac était noué et chargé comme elle l'était tant nerveusement que de ses affaires, ses jambes avaient du mal à soutenir son propre poids et menaçaient de défaillir à la moindre occasion. A l'heure de quitter la terre qui l'avait vu naître, malgré toute sa conviction, elle ne pouvait s'empêcher d'être en proie au doute, ressassant ainsi de vieux souvenirs. Des souvenirs chers, douloureux, anciens comme récents. Tout ce qui avait composé sa vie jusqu'à lors.
Poussant un long soupir qui s'avéra presque sifflant entre ses dents qui étaient sur le point de claquer entre elle, la jeune fille plia les jambes et se laissa glisser contre le bois humides, qui sentait davantage la marée qu'autre chose. Retirant ses chaussures et remontant son pantalon de toile, Yumiko laissa pendre ses jambes dans le vide et rejoindre l'eau de la mer. Glaciale, exactement comme elle l'espérait. Elle prit une grande respiration, tentant de se calmer, puis leva les yeux au ciel. Il était si tôt qu'elle ne risquait pas de s'abîmer la rétine, le soleil étant encore trop bas pour pour s'attaquer à ses iris violacés. Elle pouvait sentir que les battements de son coeur ralentissaient lentement, reprenant un rythme plus normal, régulier. Elle se sépara de son long arc d'if qui bloquait légèrement sa respiration et – de même que le baluchon contenant ses précieux « trésors » - le posa à côté d'elle.
Elle accorda un dernier regard aux cieux, avant de clore ses paupières, basculant en arrière, mais reposant ses bras contre le ponton pour se soutenir, et ne pas finir ainsi la tête contre le bois.
Les images lui revenaient en tête. Elle dansant dans son lit la nuit, lisant à la lueur d'une bougie des contes lorsqu'elle n'était encore qu'une petite fille ; plus tard, jouant avec ses camarades dans les bois. Elle avait toujours été friande d'aventures, bien entendu, sinon elle n'aurait pas envisagé ce voyage. Ce départ semblerait sans doute soudain et irréfléchi aux autres au village, mais elle savait au plus profond de son être qu'il ne l'était absolument pas. Elle le préparait dans sa tête depuis des années, elle avait grandi dans cet ultime but. On lui avait dit qu'elle ne pourrait pas, qu'elle ne pourrait pas se faire comprendre ou que, ne pouvant communiquer de manière rapide, elle serait un poids si elle avait des compagnons. Et les mots de ses phrases, qui au demeurant n'étaient que des recommandations bienveillantes, l'avaient bien plus fait souffrir que les moqueries et les tacles des autres jeunes rapport à son handicap.
Elle savait bien que ne pas avoir de voix pouvait être un problème. Mais ce n'était qu'un « problème », rien de plus. Et il y a toujours une solution a un problème, toujours. Elle posa les yeux sur l'ocarina pendant à son cou. Elle ne pouvait pas communiquer rapidement de manière classique, d'accord, mais ça s'arrêtait là. Grâce à son instrument de musique, une note pouvait dire « Oui », une autre symboliser son interrogation, une autre son refus. Chaque mélodie était autant de phrases possibles. Certes, il lui avait fallu du temps pour maîtriser ce « langage » qui lui était propre, et il fallait que les autres se familiarisent avec, mais c'était tout à fait faisable, et au final pas si différent qu'une discussion classique.
Sa détermination a faire mentir ceux qui la pensaient incapable de s'assumer seule, ou de s'occuper de tâches importantes était largement supérieur à ses faiblesses. C'est de cette détermination qu'elle faisait sa force. Détermination qui, aujourd'hui, alors qu'elle était plus prête que jamais lui faisait défaut. Pourquoi avait-elle peur ? Elle devrait être excitée pourtant ! Elle y était, a deux doigt de débuter le périple la menant à la réalisation de ses rêves !
Tu-dum, tu-dum.
Son coeur s'emballait de nouveau. Prenant une grande respiration et posant la main contre sa poitrine, Yumiko se redressa et baissa légèrement la tête, observant son reflet dans les flots azurés.
Elle fixa l'image d'elle même retransmise par l'eau aussi longtemps que son coeur eu besoin pour s'apaiser.
Elle avait appris à nager, à naviguer. Elle s'était initiée au tir à l'arc, à la pêche, même à la musique – elle pourrait toujours se produire dans la rue ainsi, si l'argent venait à faire défaut – et elle avait affronté son lots d'épreuves. Sa santé était un peu fragile, certes, et elle était muette. Mais ce n'était pas grand-chose en comparaison de tout ce qu'elle avait entreprit pour poursuivre ses objectifs, et de ce qu'elle était prête à faire à l'avenir pour ne pas y renoncer. Elle était tel un roc se dressant contre l'océan, les cheveux en plus juste.
Elle n'avait pas envie de mourir. Ca pouvait arriver, c'était même probable en prenant la mer ainsi. Mais ce n'était pas non plus ce qui l'effrayait. Au moins, si elle venait à périr, ce serait en ayant fait ce qu'elle souhaitait du plus profond de son être, en ayant fait tout son possible, et en s'étant donné la chance de réussir. Et même si elle ne voulait pas perdre la vie, elle pouvait ainsi en accepter l'éventualité. C'était toujours mieux que de vivre de façon monotone sur le bout de terre ou elle avait grandit, aussi cher lui-soit-il, et de mourir vieille sans avoir rien accompli.
Non au fond, et elle commençait à le comprendre, c'est que l'aventure lui offrait mille et une possibilité. Une de trop. Une où elle venait à retrouver son père, par hasard. Elle avait six ans lorsqu'il les avait abandonnées, sa mère et elle. Vu comment il avait fuis ses responsabilité, le couard avait du survivre, tel un parasite. Elle le détestait et ne voulait plus jamais en entendre parler. Sauf qu'en quittant son île natale, elle prenait le risque de tomber sur lui. Elle avait peur de ne pas pouvoir supporter l'hypothétique rencontre. Que ferait-il ? La reconnaîtrait-il seulement ? Etait-il désolé, ou au contraire, était-il devenu encore moins respectable avec les ans ? Tels des vers, toutes ses questions lui rongeait le cerveau.
Elle ressortit ses pieds de l'eau, se redressa, et ramassa ses affaires, observant cette fois-ci le village. Yumiko lui accorda un dernier regard avant longtemps, pour toujours peut être même, et monta dans le vieux rafiot hérité de son grand-père.
Elle défit le cordage le retenant, et commença à ramer puisque le vent ne lui était pour l'instant pas favorable. La mer était, elle, heureusement plate.
Il ne fallait pas qu'elle se décourage pour ça. Si elle venait à le revoir, aussi terrible soit la confrontation avec son paternel, il ne fallait pas qu'elle s'y dérobe. Si ce jour arrivait, eh bien, ce ne serait qu'un parmi tant d'autres sur jalonnant ses aventures. Un mal nécessaire, une épreuve lui permettant de grandir. Mais comme toutes les épreuves qu'elle avait affronté jusque là, elle ne pouvait s'y dérober. La principale raison étant que si elle abandonnait maintenant, elle aurait passé sa vie a poursuivre une chimère, a travailler pour rien, elle se serait trahie elle même en abandonnant ses rêves.
Et ça, elle ne pouvait y souscrire. Elle avait quand même peur bien sûr, mais elle avait plus peur encore d'avoir des regrets toute sa vie.
Souriant pour la première fois depuis des jours qu'elle angoissait, elle releva les yeux, embrassant la nouvelle vie pleines de promesses qui s'offrait en elle, les mouettes accompagnant la jeune navigatrice de leur chant sous les rais lumineux et bienveillant du soleil.
Poussant un long soupir qui s'avéra presque sifflant entre ses dents qui étaient sur le point de claquer entre elle, la jeune fille plia les jambes et se laissa glisser contre le bois humides, qui sentait davantage la marée qu'autre chose. Retirant ses chaussures et remontant son pantalon de toile, Yumiko laissa pendre ses jambes dans le vide et rejoindre l'eau de la mer. Glaciale, exactement comme elle l'espérait. Elle prit une grande respiration, tentant de se calmer, puis leva les yeux au ciel. Il était si tôt qu'elle ne risquait pas de s'abîmer la rétine, le soleil étant encore trop bas pour pour s'attaquer à ses iris violacés. Elle pouvait sentir que les battements de son coeur ralentissaient lentement, reprenant un rythme plus normal, régulier. Elle se sépara de son long arc d'if qui bloquait légèrement sa respiration et – de même que le baluchon contenant ses précieux « trésors » - le posa à côté d'elle.
Elle accorda un dernier regard aux cieux, avant de clore ses paupières, basculant en arrière, mais reposant ses bras contre le ponton pour se soutenir, et ne pas finir ainsi la tête contre le bois.
Les images lui revenaient en tête. Elle dansant dans son lit la nuit, lisant à la lueur d'une bougie des contes lorsqu'elle n'était encore qu'une petite fille ; plus tard, jouant avec ses camarades dans les bois. Elle avait toujours été friande d'aventures, bien entendu, sinon elle n'aurait pas envisagé ce voyage. Ce départ semblerait sans doute soudain et irréfléchi aux autres au village, mais elle savait au plus profond de son être qu'il ne l'était absolument pas. Elle le préparait dans sa tête depuis des années, elle avait grandi dans cet ultime but. On lui avait dit qu'elle ne pourrait pas, qu'elle ne pourrait pas se faire comprendre ou que, ne pouvant communiquer de manière rapide, elle serait un poids si elle avait des compagnons. Et les mots de ses phrases, qui au demeurant n'étaient que des recommandations bienveillantes, l'avaient bien plus fait souffrir que les moqueries et les tacles des autres jeunes rapport à son handicap.
Elle savait bien que ne pas avoir de voix pouvait être un problème. Mais ce n'était qu'un « problème », rien de plus. Et il y a toujours une solution a un problème, toujours. Elle posa les yeux sur l'ocarina pendant à son cou. Elle ne pouvait pas communiquer rapidement de manière classique, d'accord, mais ça s'arrêtait là. Grâce à son instrument de musique, une note pouvait dire « Oui », une autre symboliser son interrogation, une autre son refus. Chaque mélodie était autant de phrases possibles. Certes, il lui avait fallu du temps pour maîtriser ce « langage » qui lui était propre, et il fallait que les autres se familiarisent avec, mais c'était tout à fait faisable, et au final pas si différent qu'une discussion classique.
Sa détermination a faire mentir ceux qui la pensaient incapable de s'assumer seule, ou de s'occuper de tâches importantes était largement supérieur à ses faiblesses. C'est de cette détermination qu'elle faisait sa force. Détermination qui, aujourd'hui, alors qu'elle était plus prête que jamais lui faisait défaut. Pourquoi avait-elle peur ? Elle devrait être excitée pourtant ! Elle y était, a deux doigt de débuter le périple la menant à la réalisation de ses rêves !
Tu-dum, tu-dum.
Son coeur s'emballait de nouveau. Prenant une grande respiration et posant la main contre sa poitrine, Yumiko se redressa et baissa légèrement la tête, observant son reflet dans les flots azurés.
Elle fixa l'image d'elle même retransmise par l'eau aussi longtemps que son coeur eu besoin pour s'apaiser.
Elle avait appris à nager, à naviguer. Elle s'était initiée au tir à l'arc, à la pêche, même à la musique – elle pourrait toujours se produire dans la rue ainsi, si l'argent venait à faire défaut – et elle avait affronté son lots d'épreuves. Sa santé était un peu fragile, certes, et elle était muette. Mais ce n'était pas grand-chose en comparaison de tout ce qu'elle avait entreprit pour poursuivre ses objectifs, et de ce qu'elle était prête à faire à l'avenir pour ne pas y renoncer. Elle était tel un roc se dressant contre l'océan, les cheveux en plus juste.
Elle n'avait pas envie de mourir. Ca pouvait arriver, c'était même probable en prenant la mer ainsi. Mais ce n'était pas non plus ce qui l'effrayait. Au moins, si elle venait à périr, ce serait en ayant fait ce qu'elle souhaitait du plus profond de son être, en ayant fait tout son possible, et en s'étant donné la chance de réussir. Et même si elle ne voulait pas perdre la vie, elle pouvait ainsi en accepter l'éventualité. C'était toujours mieux que de vivre de façon monotone sur le bout de terre ou elle avait grandit, aussi cher lui-soit-il, et de mourir vieille sans avoir rien accompli.
Non au fond, et elle commençait à le comprendre, c'est que l'aventure lui offrait mille et une possibilité. Une de trop. Une où elle venait à retrouver son père, par hasard. Elle avait six ans lorsqu'il les avait abandonnées, sa mère et elle. Vu comment il avait fuis ses responsabilité, le couard avait du survivre, tel un parasite. Elle le détestait et ne voulait plus jamais en entendre parler. Sauf qu'en quittant son île natale, elle prenait le risque de tomber sur lui. Elle avait peur de ne pas pouvoir supporter l'hypothétique rencontre. Que ferait-il ? La reconnaîtrait-il seulement ? Etait-il désolé, ou au contraire, était-il devenu encore moins respectable avec les ans ? Tels des vers, toutes ses questions lui rongeait le cerveau.
Elle ressortit ses pieds de l'eau, se redressa, et ramassa ses affaires, observant cette fois-ci le village. Yumiko lui accorda un dernier regard avant longtemps, pour toujours peut être même, et monta dans le vieux rafiot hérité de son grand-père.
Elle défit le cordage le retenant, et commença à ramer puisque le vent ne lui était pour l'instant pas favorable. La mer était, elle, heureusement plate.
Il ne fallait pas qu'elle se décourage pour ça. Si elle venait à le revoir, aussi terrible soit la confrontation avec son paternel, il ne fallait pas qu'elle s'y dérobe. Si ce jour arrivait, eh bien, ce ne serait qu'un parmi tant d'autres sur jalonnant ses aventures. Un mal nécessaire, une épreuve lui permettant de grandir. Mais comme toutes les épreuves qu'elle avait affronté jusque là, elle ne pouvait s'y dérober. La principale raison étant que si elle abandonnait maintenant, elle aurait passé sa vie a poursuivre une chimère, a travailler pour rien, elle se serait trahie elle même en abandonnant ses rêves.
Et ça, elle ne pouvait y souscrire. Elle avait quand même peur bien sûr, mais elle avait plus peur encore d'avoir des regrets toute sa vie.
Souriant pour la première fois depuis des jours qu'elle angoissait, elle releva les yeux, embrassant la nouvelle vie pleines de promesses qui s'offrait en elle, les mouettes accompagnant la jeune navigatrice de leur chant sous les rais lumineux et bienveillant du soleil.
Informations IRL
• Prénom : Anna
• Age : 21 ans
• Aime : Fairy Tail, les jeux vidéos, le cinéma, les bouquins, rester chez moi, la nuit :3.
• N'aime pas :
• Personnage préféré de One Piece : Bah euh... Je connais rien à One Piece, en fait. Pas lu un seul scan ni vu d'épisodes.
• Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? C’est toujours plus agréable de savoir avec qui on écrit... Curieuse, gentille, volontaire. Je m'énerve rarement, mais quand ça arrive, c'est souvent façon colère divine. Je suis pas du genre à faire des problèmes, discrète et hop o/.
• Fait du RP depuis : Du RP en général, bientôt une douzaine d'années. Sur forums depuis seulement... Six mois, dans dans 10 jours.
• Disponibilité approximative : Alors là O.O Au minimum un passage tous les deux, trois jours je pense :p
• Comment avez-vous connu le forum ? Sena Natsumi
• Commentaires : Yup, j'ai rajouté ce point là :p. Mais pas ma faute, j'avais des choses à dire ! Tout d'abord je trouve votre forum très joli (bon faut aimer le bleu, mais c'est heureusement mon cas), ensuite comme je l'ai dis un peu plus haut, je ne connais strictement rien à l'univers de One Piece. Enfin si : Luffy, Nami et Shanks (mais c'est juste parce qu'il ressemble à Gildarts . Donc ne m'en veuillez pas trop si ma connaissance de l'univers est voisine du zéro ! J'ai lu quelques annexes de votre fowfow sur l'univers (pas tout encore, soyons honnêtes o/), et j'ai des amis qui m'aident à cerner les choses et m'expliquent un peu OP. Donc j'espère que ça ira c:
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Yumiko Nanami le Ven 29 Jan 2016 - 21:19, édité 12 fois