Shéhérazade
• Pseudonyme : Pas encore
• Age : 30 ans
• Sexe : Femme
• Race : Sirène
• Métier : Alchimiste médicale
• Groupe : Pirate
• Age : 30 ans
• Sexe : Femme
• Race : Sirène
• Métier : Alchimiste médicale
• Groupe : Pirate
• But : Découvrir la Fontaine de Jouvence pour créer un Élixir d'Immortalité.
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Elle possède trois aptitudes sans être nécessairement une experte dans deux des trois. Principalement, elle maîtrise l'alchimie, lui permettant de créer des sérums et autres substances pouvant servir de remède, de poison ou de renforcement. Ensuite, comme toutes bonnes sirènes, Shéhérazade peut communiquer avec les poissons, mais pas les dauphins, baleines et rois de la mer. Pour finir, elle pratique le Ningyo Jūjutsu, la technique de corps à corps des sirènes et tritons qui se spécialise en projection et en clef utilisant la force de l'adversaire.
• Équipement : Trousse d'alchimiste médicale
• Parrain : Sena Natsumi :3
• Ce compte est-il un DC ? Non, c'est un Marvel o/
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? {username} ne l'a pas autorisé, c'est mesquin é.è
• Codes du règlement :
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Elle possède trois aptitudes sans être nécessairement une experte dans deux des trois. Principalement, elle maîtrise l'alchimie, lui permettant de créer des sérums et autres substances pouvant servir de remède, de poison ou de renforcement. Ensuite, comme toutes bonnes sirènes, Shéhérazade peut communiquer avec les poissons, mais pas les dauphins, baleines et rois de la mer. Pour finir, elle pratique le Ningyo Jūjutsu, la technique de corps à corps des sirènes et tritons qui se spécialise en projection et en clef utilisant la force de l'adversaire.
• Équipement : Trousse d'alchimiste médicale
• Parrain : Sena Natsumi :3
• Ce compte est-il un DC ? Non, c'est un Marvel o/
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? {username} ne l'a pas autorisé, c'est mesquin é.è
• Codes du règlement :
Description Physique
En véritable habitante des abysses océaniques, Shéhérazade a un certain côté aqueux même sur terre, quand elle essaie de se faire passer pour une banale humaine. L'effet commence par sa chevelure bleue comme un océan après le passage d'une tempête, cascadant de chaque côté de son visage pour se terminer bien au-dessous ses épaules quand elle les laisse libre. Cette chevelure soyeuse, qu'elle porte aussi souvent lousse que bouclée pour former des anneaux entourant sa nuque, donne l'impression d'être toujours humide, comme si la sirène sortait de la douche en permanence. De la même couleur que ses cheveux, les yeux de la jeune femme sont large et humide avec de longs cils noirs bien définis, la rendant très expressive malgré un visage qu'elle veut stoïque. Un petit nez mutin et une bouche aux lèvres fines viennent compléter un visage en forme de cœur sans réelle imperfection, tel qu'on s'imagine une sirène l'être.
Shéhérazade est de taille moyenne pour une sirène, mesurant environs deux mètres du haut de son crâne au bout de ses nageoires, perdant cependant plusieurs centimètres quand sa queue de poisson bleue se sépare pour devenir une belle paire de gambettes mi-dodues, mi-musclées. Comme la plupart des sirènes, du moins dans l'imaginaire collectif, l'alchimiste a un corps plutôt séduisant avec une silhouette évoquant un sablier grâce à sa poitrine fière, son ventre plat et ses hanches larges à faire rêver. Sa peau est plutôt pâle, car les rayons du soleil ne descende que difficilement dans les profondeurs qui lui sert de terre natale, et dénuée de cicatrice, tatouage ou piercing, la belle préférant des parures temporaires. Elle peut également sembler gracieuse et angélique quand vu sous l'eau ou du moins au-dessus de la ceinture, mais sa démarche est plutôt bancale et son équilibre incertain quand elle doit se tenir sur ses jambes, comme si elle commençait tout juste à marcher.
Niveau vestimentaire, Shéhérazade est plutôt coquette et n'est donc pas du genre à se limiter à une seule tenue qu'elle porterait pendant des mois, comme il est à la mode pour certains aventuriers. Elle aime les vêtements dans les teintes de bleues, bien qu'elle ne se limite toujours pas à cette couleur et choisie des ensembles appropriés pour la situation où elle se trouve. Ceci dit, elle fait de son mieux pour mettre sa beauté en valeur qu'importe si elle se retrouve parée de vêtement chaud ou d'un bikini. Elle porte souvent des chapeaux en tout genre comme accessoire, agrémentant ses cheveux d'un diadème dans son milieu naturelle qui ne permet pas vraiment d'autres couvre-chefs.
Shéhérazade est de taille moyenne pour une sirène, mesurant environs deux mètres du haut de son crâne au bout de ses nageoires, perdant cependant plusieurs centimètres quand sa queue de poisson bleue se sépare pour devenir une belle paire de gambettes mi-dodues, mi-musclées. Comme la plupart des sirènes, du moins dans l'imaginaire collectif, l'alchimiste a un corps plutôt séduisant avec une silhouette évoquant un sablier grâce à sa poitrine fière, son ventre plat et ses hanches larges à faire rêver. Sa peau est plutôt pâle, car les rayons du soleil ne descende que difficilement dans les profondeurs qui lui sert de terre natale, et dénuée de cicatrice, tatouage ou piercing, la belle préférant des parures temporaires. Elle peut également sembler gracieuse et angélique quand vu sous l'eau ou du moins au-dessus de la ceinture, mais sa démarche est plutôt bancale et son équilibre incertain quand elle doit se tenir sur ses jambes, comme si elle commençait tout juste à marcher.
Niveau vestimentaire, Shéhérazade est plutôt coquette et n'est donc pas du genre à se limiter à une seule tenue qu'elle porterait pendant des mois, comme il est à la mode pour certains aventuriers. Elle aime les vêtements dans les teintes de bleues, bien qu'elle ne se limite toujours pas à cette couleur et choisie des ensembles appropriés pour la situation où elle se trouve. Ceci dit, elle fait de son mieux pour mettre sa beauté en valeur qu'importe si elle se retrouve parée de vêtement chaud ou d'un bikini. Elle porte souvent des chapeaux en tout genre comme accessoire, agrémentant ses cheveux d'un diadème dans son milieu naturelle qui ne permet pas vraiment d'autres couvre-chefs.
Description Psychologique
Shéhérazade est une personne qui peut sembler assez froide et impassible au première abord, en particulier avec les races terrestres en qui elle n'a que très peu confiance. Les peuples sous-marin ont la mémoire longue et voient d'un mauvais œil l'inaction du gouvernement mondial face aux réseaux d'esclavagistes malgré la supposé illégalité du commerce d'être pensant, il n'est donc pas étonnant qu'une sirène voyageant incognito accorde difficilement sa confiance. Elle refuse cependant d'abandonner son jugement d'une nouvelle rencontre à d'ancien préjugé et juge donc chaque individu pour ses actions plutôt que son espèce ou même sa profession. Elle reste néanmoins assez peu loquace ou sociable, ne gardant ses mots que pour les situations essentiels ou avec les rares personnes avec qui elle se sent complètement en confiance.
En véritable professionnelle de la santé, Shéhérazade ne refusera jamais de venir en aide à un malade ou à un blessé, en autant et aussi longtemps qu'il reste une chance de survie à son patient. Cependant, elle s'attend à ce que tous ceux qui se retrouve entre ses mains traitent ses demandes et ses instructions comme des décrets divins, gare à quiconque tentant de lui désobéir ou de tourmenter un malade. Les plus chanceux feront face à une véritable furie explosive, les autres réveilleront son côté sadique. Après tout, une alchimiste à toujours besoin de cobaye pour tester ses nouveaux remèdes~
Shéhérazade est une fervente croyante au précepte d'alchimie interne, estimant que maladie et remède vienne en grande partie du corps et de l'esprit du patient. En plus de passer une bonne partie de chaque mâtinée à méditer et à s'entraîner, elle ne consomme jamais de viande terrestre ni même de poisson ( à l'exception des crustacés et autres fruits de mer ) et ne boit pas d'alcool à l'exception de certains vins et variantes aux propriétés médicinales. Elle accorde également une certaine importance au Feng Shui de son infirmerie et de son laboratoire. Elle possède également plusieurs superstitions connues d'elle seule dans la plupart des cas, avec quelques classiques comme la croyance que deux fruits du démon explosent au contact l'un de l'autre ou que les poissons-chats noirs portent malchance.
En tant qu'ancienne serveuse au Mermaid Café en plus de son âge, Shéhérazade a une certaine expérience avec les histoires de cœur vis à vis les deux sexes, ainsi qu'avec les humains et hommes-poissons. Elle n'est cependant une très bonne confidante dans ce domaine et est exceptionnellement peu serviable quand on lui demande des conseils, préférant plutôt se moquer de la situation. Des mauvaises langues prétendent qu'elle n'est qu'amer car elle est toujours célibataire à trente ans, mais ce n'est que du commérage~
En véritable professionnelle de la santé, Shéhérazade ne refusera jamais de venir en aide à un malade ou à un blessé, en autant et aussi longtemps qu'il reste une chance de survie à son patient. Cependant, elle s'attend à ce que tous ceux qui se retrouve entre ses mains traitent ses demandes et ses instructions comme des décrets divins, gare à quiconque tentant de lui désobéir ou de tourmenter un malade. Les plus chanceux feront face à une véritable furie explosive, les autres réveilleront son côté sadique. Après tout, une alchimiste à toujours besoin de cobaye pour tester ses nouveaux remèdes~
Shéhérazade est une fervente croyante au précepte d'alchimie interne, estimant que maladie et remède vienne en grande partie du corps et de l'esprit du patient. En plus de passer une bonne partie de chaque mâtinée à méditer et à s'entraîner, elle ne consomme jamais de viande terrestre ni même de poisson ( à l'exception des crustacés et autres fruits de mer ) et ne boit pas d'alcool à l'exception de certains vins et variantes aux propriétés médicinales. Elle accorde également une certaine importance au Feng Shui de son infirmerie et de son laboratoire. Elle possède également plusieurs superstitions connues d'elle seule dans la plupart des cas, avec quelques classiques comme la croyance que deux fruits du démon explosent au contact l'un de l'autre ou que les poissons-chats noirs portent malchance.
En tant qu'ancienne serveuse au Mermaid Café en plus de son âge, Shéhérazade a une certaine expérience avec les histoires de cœur vis à vis les deux sexes, ainsi qu'avec les humains et hommes-poissons. Elle n'est cependant une très bonne confidante dans ce domaine et est exceptionnellement peu serviable quand on lui demande des conseils, préférant plutôt se moquer de la situation. Des mauvaises langues prétendent qu'elle n'est qu'amer car elle est toujours célibataire à trente ans, mais ce n'est que du commérage~
Biographie
Dans les recoins du royaume Ryugu, longtemps un escale pour ceux désirant atteindre le nouveau monde sans passer par la marine, sont murmurer et chanter les légendes de plusieurs équipages pirates ayant marqué l'histoire de l'île abyssale. L'équipage du chapeau de paille qui a mit fin à la révolte des hommes-poissons, Barbe-Blanche et ses pirates qui ont longtemps protégé le royaume du monde extérieur, Jinbe le chevalier des mers et bien sûr, celui dont le nom brille plus que tout les autres, Fisher Tiger l'aventurier, capitaine des pirates du soleil. Cependant, pour une certaine petite sirène vivant dans le district des hommes-poissons, certains noms éclipsaient les autres, car en plus d'être des esprits empreints de liberté et d'aventure, il tenait entre leurs mains le destin de leurs compagnons. Crocus des pirates de Roger, Tony Tony Chopper, le chirurgien de la mort Trafalgar Law et Aladdin, médecin des pirates du soleil.
Depuis sa plus tendre enfance passée dans le giron de ses parents, un couple de triton et femme-calmar, Shéhérazade idolâtrait les pirates et les médecins, rêvant secrètement d'un jour suivre les traces de ces illustres personnages. C'est donc après une enfance des plus classiques qu'elle quitta le district pour la ville portuaire de Coral Hill pour rejoindre une petite académie enseignant la médecine, travaillant au célèbre Mermaid Café pour payer ses cours. Éventuellement, elle devint l'assistante de l'excentrique docteur Yagyu, qui usait de méthode de médecine antique mêlée à des techniques plus moderne pour obtenir d'assez bon résultat, bien que ses pré-requis avait longtemps rebuté de potentiel apprentie. Cependant, l'obligation de s'entraîner au Ningyo Jūjutsu convenait parfaitement à l'objectif secret de la sirène rêvant à devenir pirate, car elle devait savoir se défendre.
Shéhérazade gradua d'apprentie à véritable pratiquante de l'alchimie médicale peu de temps après qu'une terrible épidémie de peste éclate dans le district des hommes-poissons et dans le reste du royaume. Malgré toutes les bonnes volontés de la famille royale, il n'y eu éventuellement pas d'autre choix que de mettre le district en quarantaine, ce qui fût interprété par certains éléments criminels ou perturbateurs comme étant une tentative de purger le royaume des indésirables. Il y eu donc de nombreux conflits violents entre les autorités et les habitants en révoltes. Accompagnant le docteur Yagyu, la sirène jeune adulte se retrouva en plein centre du conflit à tenter d'endiguer la pestilence qui était la véritable responsable de ce conflit. L'épidémie et la révolte ne dura au final que quelques semaines tout au plus, car les médecins découvrirent finalement un vaccin efficace contre la maladie, mais il y eu de nombreuse victime, dont les parents et de nombreux amis d'enfance de la jeune femme, ainsi que le docteur lui-même. Ce dernier n'avait pas été occis par la peste, mais par un homme-barracuda rendu fou par le chagrin d'avoir perdu ses enfants et lui-même rongé par la peste.
Pendant presque un an suivant ces événements tragiques, Shéhérazade tomba dans une dépression profonde, bien qu'elle continuait de s'occuper de quelques patients, tout juste assez pour survivre après avoir démissionné de son poste de serveuse du Mermaid Café. Elle n'arrivait pas à concilier les tragédies avec son rôle de médecin, à comprendre les motivations de ceux qui s'étaient révoltés et qui avaient enlevé la vie de son maître. Éventuellement, elle réalisa la cause profonde de tous ces actes, depuis ceux des parias du district des hommes-poissons à ceux des ministres du palais bien en haut de tout ça. Il s'agissait purement et simplement d'une envie de survie, d'une peur de la mort. En y pensant plus profondément, la jeune docteure réalisa que la plupart des conflits secouant le monde s’abreuvait à cette même source et arriva donc à la conclusion que l'ultime moyen d'atteindre la paix dans le monde était de vaincre la mort.
Se souvenant d'une mention étrange d'un Elixir de vitalité dans les notes de Yagyu, Shéhérazade consacra les années suivantes de sa vie à essayer de retrouver la recette de ce remède légendaire. Malgré toutes les ressources du royaume Ryugu plus ou moins à sa disposition, la jeune femme ne parvint jamais à trouver de piste solide pour véritablement commencer ses recherches, qui la consumait tant qu'elle avait complètement oublié son vieux rêve de piraterie. Étrangement, c'est pourtant bien ce rêve qui l'aiguilla éventuellement sur la piste de son nouvel objectif. En effet, une soirée où elle s'efforçait de relaxer ses méninges au Mermaid Café, elle entendit par hasard un pirate revenant du nouveau monde mentionner une fontaine de jouvence, dont les eaux permettaient de guérir toute maladie et conférait la jeunesse éternel. Malgré ses interrogations, la sirène ne parvint pas à découvrir la localisation véritable de la fontaine, mais c'était suffisant pour la lancer à l'action.
Shéhérazade se prépara pendant quelques mois à quitter le royaume pour partir à l'aventure, car il était clair que la meilleure façon de découvrir la Fontaine de Jouvence et d'en distiller un elixir était de joindre un équipage de pirate audacieux ! Approchant déjà de ses trente ans, elle prit la décision d'attendre quelques semaines de plus pour que sa queue se sépare en deux. Elle se souvenant des légendes comme quoi certaines de ses collègues qui étaient parties avec des équipages pirates s'étaient retrouvé vendue comme de la simple marchandise dans certaines îles humaines, malgré la supposé illégalité de la chose. Elle en profita donc pour encore mieux se préparer avant le jour fatidique, où elle rejoignit un bateau en direction de Grand Line, raisonnant qu'elle n'était pas prête à affronter le terrible océan du nouveau monde.
Depuis sa plus tendre enfance passée dans le giron de ses parents, un couple de triton et femme-calmar, Shéhérazade idolâtrait les pirates et les médecins, rêvant secrètement d'un jour suivre les traces de ces illustres personnages. C'est donc après une enfance des plus classiques qu'elle quitta le district pour la ville portuaire de Coral Hill pour rejoindre une petite académie enseignant la médecine, travaillant au célèbre Mermaid Café pour payer ses cours. Éventuellement, elle devint l'assistante de l'excentrique docteur Yagyu, qui usait de méthode de médecine antique mêlée à des techniques plus moderne pour obtenir d'assez bon résultat, bien que ses pré-requis avait longtemps rebuté de potentiel apprentie. Cependant, l'obligation de s'entraîner au Ningyo Jūjutsu convenait parfaitement à l'objectif secret de la sirène rêvant à devenir pirate, car elle devait savoir se défendre.
Shéhérazade gradua d'apprentie à véritable pratiquante de l'alchimie médicale peu de temps après qu'une terrible épidémie de peste éclate dans le district des hommes-poissons et dans le reste du royaume. Malgré toutes les bonnes volontés de la famille royale, il n'y eu éventuellement pas d'autre choix que de mettre le district en quarantaine, ce qui fût interprété par certains éléments criminels ou perturbateurs comme étant une tentative de purger le royaume des indésirables. Il y eu donc de nombreux conflits violents entre les autorités et les habitants en révoltes. Accompagnant le docteur Yagyu, la sirène jeune adulte se retrouva en plein centre du conflit à tenter d'endiguer la pestilence qui était la véritable responsable de ce conflit. L'épidémie et la révolte ne dura au final que quelques semaines tout au plus, car les médecins découvrirent finalement un vaccin efficace contre la maladie, mais il y eu de nombreuse victime, dont les parents et de nombreux amis d'enfance de la jeune femme, ainsi que le docteur lui-même. Ce dernier n'avait pas été occis par la peste, mais par un homme-barracuda rendu fou par le chagrin d'avoir perdu ses enfants et lui-même rongé par la peste.
Pendant presque un an suivant ces événements tragiques, Shéhérazade tomba dans une dépression profonde, bien qu'elle continuait de s'occuper de quelques patients, tout juste assez pour survivre après avoir démissionné de son poste de serveuse du Mermaid Café. Elle n'arrivait pas à concilier les tragédies avec son rôle de médecin, à comprendre les motivations de ceux qui s'étaient révoltés et qui avaient enlevé la vie de son maître. Éventuellement, elle réalisa la cause profonde de tous ces actes, depuis ceux des parias du district des hommes-poissons à ceux des ministres du palais bien en haut de tout ça. Il s'agissait purement et simplement d'une envie de survie, d'une peur de la mort. En y pensant plus profondément, la jeune docteure réalisa que la plupart des conflits secouant le monde s’abreuvait à cette même source et arriva donc à la conclusion que l'ultime moyen d'atteindre la paix dans le monde était de vaincre la mort.
Se souvenant d'une mention étrange d'un Elixir de vitalité dans les notes de Yagyu, Shéhérazade consacra les années suivantes de sa vie à essayer de retrouver la recette de ce remède légendaire. Malgré toutes les ressources du royaume Ryugu plus ou moins à sa disposition, la jeune femme ne parvint jamais à trouver de piste solide pour véritablement commencer ses recherches, qui la consumait tant qu'elle avait complètement oublié son vieux rêve de piraterie. Étrangement, c'est pourtant bien ce rêve qui l'aiguilla éventuellement sur la piste de son nouvel objectif. En effet, une soirée où elle s'efforçait de relaxer ses méninges au Mermaid Café, elle entendit par hasard un pirate revenant du nouveau monde mentionner une fontaine de jouvence, dont les eaux permettaient de guérir toute maladie et conférait la jeunesse éternel. Malgré ses interrogations, la sirène ne parvint pas à découvrir la localisation véritable de la fontaine, mais c'était suffisant pour la lancer à l'action.
Shéhérazade se prépara pendant quelques mois à quitter le royaume pour partir à l'aventure, car il était clair que la meilleure façon de découvrir la Fontaine de Jouvence et d'en distiller un elixir était de joindre un équipage de pirate audacieux ! Approchant déjà de ses trente ans, elle prit la décision d'attendre quelques semaines de plus pour que sa queue se sépare en deux. Elle se souvenant des légendes comme quoi certaines de ses collègues qui étaient parties avec des équipages pirates s'étaient retrouvé vendue comme de la simple marchandise dans certaines îles humaines, malgré la supposé illégalité de la chose. Elle en profita donc pour encore mieux se préparer avant le jour fatidique, où elle rejoignit un bateau en direction de Grand Line, raisonnant qu'elle n'était pas prête à affronter le terrible océan du nouveau monde.
Test RP
Vingt milles lieus sous les mers, la pâle lumière de la pleine lune se diffusait à travers le royaume Ryugu grâce aux propriétés uniques de l’arbre géant Eve. À cette heure tardive, les rues de Coral Hill étaient pratiquement désertes et silencieuse à l’exception d’occasionnels glouglous causés par le passage discret d’un banc de poisson nocturne. Même le Mermaid Café avait fermé ses portes pour la nuit, mais la chambre de Shéhérazade au-dessus de sa petite clinique était pourtant inoccupée, comme si souvent dernièrement. De toute façon, l’occupante habituelle des lieux n’arrivait pas à retrouver le réconfort du sommeil, ne dormant qu’une poignée d’heures par semaine quand son corps n’arrivait plus à soutenir ses idées et qu’elle pouvait échapper aux cauchemars grâce au pur épuisement. Non, Shéhérazade préférait profiter de cette accalmie où elle ne risquait pas de se faire déranger par l’arrivée inopportune d’un patient pour travailler sur son projet personnel. Plus jamais le royaume ne serait secoué jusqu’à ses fondations par une épidémie si elle réussissait, ni Ryugu, ni même les royaumes des humains, des géants et des autres peuples de la surface ! Tout ce qu’elle avait à faire était de découvrir les secrets de l’immortalité et d’en faire un sérum, vaccin ou comprimé, rien de plus simple.
Isolée dans son laboratoire, la sirène maniait avec brio un pilon pour bien triturer un Ginseng Millénaire dans un mortier taillé à même un os de Roi des Mers. Tout en broyant la racine aux propriétés pharmaceutiques vastes, Shéhérazade répétait sans arrêt « Aom Taré Touttaré Touré Soha, » un mantra de longévité et ne quittait pratiquement pas des yeux une fiole erlenmeyer maintenue juste au-dessus d’une flamme ouverte. Dès que le liquide où avait macéré un mathusalem juvénile (une sorte de mollusque proche du homard qui ne mourrait jamais à cause de l’âge et ne faisait que se renforcer au passage du temps) passa au vert, l’alchimiste retira la fiole du feu en s’assurant de déposer le burin vers l’ouest, direction auspicieuse de la journée. Elle versa alors le liquide, le ginseng et d’autres poudres préparés à l’avance dans un réceptacle de jade blanc à l’allure de marmite puis mélangea le tout de sa main droite sans jamais arrêter son mantra. Une fois la mixture parfaitement homogène, elle déposa le couvercle puis le scella avec la cire d’une chandelle de miel pour rendre le contenant parfaitement étanche.
Réceptacle entre ses mains, Shéhérazade se permis enfin de prendre une grande inspiration et coupa la flamme de son brûleur. Elle fit alors un rapide inventaire mental des propriétés individuelles des différents ingrédients, plus pour faire taire les voix des défunts qui commençaient à retentir entre ses oreilles que pour la mémoire. Elle crue même apercevoir du coin de l’œil un lit à la draperie blanche souillée où gisait une silhouette qu’elle savait être sa mère. La bleutée serra alors les lèvres de frustration et se gifla sauvagement le visage, ses doigts fins laissant une marque rouge sur la peau pâle de sa joue. Le lit et les complaintes s’éloignèrent alors, mais elle pouvait encore en deviner la présence derrière ses paupières. Elle fouilla alors dans le petit sac qui reposait sur sa hanche pour y pêcher un petit cachet qu’elle goba d’un seul coup pour se revigorer encore quelques heures.
De nouveau alerte, Shéhérazade quitta son plan de travail avec le réceptacle contenant ce qu’elle espérait être cette fois un élixir d’immortalité et traversa le laboratoire dont le plancher descendait dans un angle de plus en plus vertigineux pour passer dans la section submergée de la pièce. Si la partie immergée n’avait rien à envier à la plupart des laboratoires humains, cette section avait plus en commun avec une ferme d’algue que le repaire traditionnel des scientifiques et alchimistes à travers les âges. C’est cependant là que se trouvait la pièce maîtresse du processus, une étrange machine inventée par son défunt maître qui utilisait la pression sous-marine pour agglomérer son mélange en comprimés. Elle inséra donc la boîte de jade dans le socle de la machine qui s’ébranla lentement, il ne restait plus qu’à attendre quelques temps avant de pouvoir passer à l’heure fatidique, le moment où elle pourrait tester le succès de son entreprise.
L’attente, voilà bien le moment que Shéhérazade détestait le plus dans tout le processus de création de médicament. Sans rien pouvoir faire pour occuper dignement son esprit, elle ne pouvait s’empêcher de se retrouver prisonnière de ses pensée, retournant dans cet hôpital de fortune des années plus tôt. La jeune alchimiste coula vers le fond du bassin, se recroquevillant sur elle-même et serrant sa queue de poisson contre sa poitrine, essayant de toutes ses forces de ne penser à rien.
***
Shéhérazade émergea éventuellement de son laboratoire avec quelques comprimés d’immortalité potentielle en poche. Vêtue d’un petit manteau et d’un chapeau au bord large, la jeune femme s’apprêta à quitter sa tanière pour braver l’aube naissante à la recherche d’un spécimen pour tester l’efficacité de son élixir, mais sa porte s’ouvrit en grand alors qu’elle venait à peine de pénétrer son vestibule. Deux jeunes gens, une sirène et un triton si semblable qu’il devait s’agir de jumeaux, entrèrent en trombe dans sa clinique, soutenant une vieille femme-poisson inconsciente entre eux.
« Nous avons besoin d’un docteur de toute urgence, je crois que mamie fait une crise cardiaque ! »
« Pitié, vous êtes la seule clinique ouverte à cette heure-ci ! »
« Vite, apportez là sur la civière juste là, expliquez-moi ce qui s’est passé pendant que je me prépare ! »
Vu la description des jumeaux et l’écume blanche qui suintait autour des branchies de l’ancêtre, la docteure réalisa qu’elle avait affaire à une maladie congénitale de cœur intraitable, tout au mieux pouvait-elle abréger les souffrances de la grand-mère. Elle eut cependant une pensée pour ses nouveaux comprimés et exposa la situation le plus clairement possible aux jumeaux. Comprenant les enjeux, ils donnèrent leur accord pour qu’elle teste son nouveau remède qu’ils ne pouvaient qu’espérer efficace.
Dans l’heure, la grand-mère reprit un peu de couleur et fini même par ouvrir les yeux, pour le plus grand bonheur des jumeaux et d’elle-même. De son côté, Shéhérazade ne pouvait s’empêcher d’être déçue en ne voyant pas le poids des années s’effacer du visage de l’ancêtre, encore un échec ! Enfin, elle se devait d’être professionnelle, elle ravala donc sa déception puis laissa la famille seule quelques dizaines de minutes pendant qu’elle compilait cette échec dans son journal, la vingtième en ligne. Seule dans son bureau, elle sentie ses yeux s’emplir de larme alors que le désespoir s’emparait d’elle. Elle n’était qu’une pauvre idiote la tête perdue dans les planctons avec ses rêves d’immortalité, c’était tout bonnement impossible ! Mieux valait abandonner la médecine et l’alchimie avant de devenir complètement folle et finir sa vie comme employée du Mermaid Café ou comme femme au foyer sans ambitions, voilà qui était plus adapté pour elle !
C’est alors que la vieille femme-poisson entra sans invitation dans son bureau avec l’aide d’une canne. Voyant la jeune sirène affalé sur son bureau, le visage caché par une tignasse de cheveux bleus, elle comprit grosso modo l’état d’esprit de la docteure, bien qu’elle ne puisse comprendre les raisons profondes. Gentiment, la vieille s’approcha de Shéhérazade et prit sa main dans la sienne qu’elle tapota avec douceur.
« Merci beaucoup jeune fille, du fond du cœur. Grâce à vous, je vais pouvoir tenir mon arrière-petit-fils dans mes bras, profiter de ma famille encore quelques années. Je ne sais pas ce qui vous chagrine, mais je sais que le docteur Yagyu serait fier de vous… il peut reposer en paix en sachant que vous marchez sur ces pas, c’est moi qui vous le dit ! »
Cette nuit-là, Shéhérazade parvint à dormir sans être hanté par les cauchemars, toujours aussi déterminé à découvrir les secrets de l’élixir d’immortalité, mais rassurée de savoir que même si elle échouait, elle avait réussi à faire un peu de bien sur son chemin.
Isolée dans son laboratoire, la sirène maniait avec brio un pilon pour bien triturer un Ginseng Millénaire dans un mortier taillé à même un os de Roi des Mers. Tout en broyant la racine aux propriétés pharmaceutiques vastes, Shéhérazade répétait sans arrêt « Aom Taré Touttaré Touré Soha, » un mantra de longévité et ne quittait pratiquement pas des yeux une fiole erlenmeyer maintenue juste au-dessus d’une flamme ouverte. Dès que le liquide où avait macéré un mathusalem juvénile (une sorte de mollusque proche du homard qui ne mourrait jamais à cause de l’âge et ne faisait que se renforcer au passage du temps) passa au vert, l’alchimiste retira la fiole du feu en s’assurant de déposer le burin vers l’ouest, direction auspicieuse de la journée. Elle versa alors le liquide, le ginseng et d’autres poudres préparés à l’avance dans un réceptacle de jade blanc à l’allure de marmite puis mélangea le tout de sa main droite sans jamais arrêter son mantra. Une fois la mixture parfaitement homogène, elle déposa le couvercle puis le scella avec la cire d’une chandelle de miel pour rendre le contenant parfaitement étanche.
Réceptacle entre ses mains, Shéhérazade se permis enfin de prendre une grande inspiration et coupa la flamme de son brûleur. Elle fit alors un rapide inventaire mental des propriétés individuelles des différents ingrédients, plus pour faire taire les voix des défunts qui commençaient à retentir entre ses oreilles que pour la mémoire. Elle crue même apercevoir du coin de l’œil un lit à la draperie blanche souillée où gisait une silhouette qu’elle savait être sa mère. La bleutée serra alors les lèvres de frustration et se gifla sauvagement le visage, ses doigts fins laissant une marque rouge sur la peau pâle de sa joue. Le lit et les complaintes s’éloignèrent alors, mais elle pouvait encore en deviner la présence derrière ses paupières. Elle fouilla alors dans le petit sac qui reposait sur sa hanche pour y pêcher un petit cachet qu’elle goba d’un seul coup pour se revigorer encore quelques heures.
De nouveau alerte, Shéhérazade quitta son plan de travail avec le réceptacle contenant ce qu’elle espérait être cette fois un élixir d’immortalité et traversa le laboratoire dont le plancher descendait dans un angle de plus en plus vertigineux pour passer dans la section submergée de la pièce. Si la partie immergée n’avait rien à envier à la plupart des laboratoires humains, cette section avait plus en commun avec une ferme d’algue que le repaire traditionnel des scientifiques et alchimistes à travers les âges. C’est cependant là que se trouvait la pièce maîtresse du processus, une étrange machine inventée par son défunt maître qui utilisait la pression sous-marine pour agglomérer son mélange en comprimés. Elle inséra donc la boîte de jade dans le socle de la machine qui s’ébranla lentement, il ne restait plus qu’à attendre quelques temps avant de pouvoir passer à l’heure fatidique, le moment où elle pourrait tester le succès de son entreprise.
L’attente, voilà bien le moment que Shéhérazade détestait le plus dans tout le processus de création de médicament. Sans rien pouvoir faire pour occuper dignement son esprit, elle ne pouvait s’empêcher de se retrouver prisonnière de ses pensée, retournant dans cet hôpital de fortune des années plus tôt. La jeune alchimiste coula vers le fond du bassin, se recroquevillant sur elle-même et serrant sa queue de poisson contre sa poitrine, essayant de toutes ses forces de ne penser à rien.
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Shéhérazade émergea éventuellement de son laboratoire avec quelques comprimés d’immortalité potentielle en poche. Vêtue d’un petit manteau et d’un chapeau au bord large, la jeune femme s’apprêta à quitter sa tanière pour braver l’aube naissante à la recherche d’un spécimen pour tester l’efficacité de son élixir, mais sa porte s’ouvrit en grand alors qu’elle venait à peine de pénétrer son vestibule. Deux jeunes gens, une sirène et un triton si semblable qu’il devait s’agir de jumeaux, entrèrent en trombe dans sa clinique, soutenant une vieille femme-poisson inconsciente entre eux.
« Nous avons besoin d’un docteur de toute urgence, je crois que mamie fait une crise cardiaque ! »
« Pitié, vous êtes la seule clinique ouverte à cette heure-ci ! »
« Vite, apportez là sur la civière juste là, expliquez-moi ce qui s’est passé pendant que je me prépare ! »
Vu la description des jumeaux et l’écume blanche qui suintait autour des branchies de l’ancêtre, la docteure réalisa qu’elle avait affaire à une maladie congénitale de cœur intraitable, tout au mieux pouvait-elle abréger les souffrances de la grand-mère. Elle eut cependant une pensée pour ses nouveaux comprimés et exposa la situation le plus clairement possible aux jumeaux. Comprenant les enjeux, ils donnèrent leur accord pour qu’elle teste son nouveau remède qu’ils ne pouvaient qu’espérer efficace.
Dans l’heure, la grand-mère reprit un peu de couleur et fini même par ouvrir les yeux, pour le plus grand bonheur des jumeaux et d’elle-même. De son côté, Shéhérazade ne pouvait s’empêcher d’être déçue en ne voyant pas le poids des années s’effacer du visage de l’ancêtre, encore un échec ! Enfin, elle se devait d’être professionnelle, elle ravala donc sa déception puis laissa la famille seule quelques dizaines de minutes pendant qu’elle compilait cette échec dans son journal, la vingtième en ligne. Seule dans son bureau, elle sentie ses yeux s’emplir de larme alors que le désespoir s’emparait d’elle. Elle n’était qu’une pauvre idiote la tête perdue dans les planctons avec ses rêves d’immortalité, c’était tout bonnement impossible ! Mieux valait abandonner la médecine et l’alchimie avant de devenir complètement folle et finir sa vie comme employée du Mermaid Café ou comme femme au foyer sans ambitions, voilà qui était plus adapté pour elle !
C’est alors que la vieille femme-poisson entra sans invitation dans son bureau avec l’aide d’une canne. Voyant la jeune sirène affalé sur son bureau, le visage caché par une tignasse de cheveux bleus, elle comprit grosso modo l’état d’esprit de la docteure, bien qu’elle ne puisse comprendre les raisons profondes. Gentiment, la vieille s’approcha de Shéhérazade et prit sa main dans la sienne qu’elle tapota avec douceur.
« Merci beaucoup jeune fille, du fond du cœur. Grâce à vous, je vais pouvoir tenir mon arrière-petit-fils dans mes bras, profiter de ma famille encore quelques années. Je ne sais pas ce qui vous chagrine, mais je sais que le docteur Yagyu serait fier de vous… il peut reposer en paix en sachant que vous marchez sur ces pas, c’est moi qui vous le dit ! »
Cette nuit-là, Shéhérazade parvint à dormir sans être hanté par les cauchemars, toujours aussi déterminé à découvrir les secrets de l’élixir d’immortalité, mais rassurée de savoir que même si elle échouait, elle avait réussi à faire un peu de bien sur son chemin.
Informations IRL
• Prénom : Non è.é
• Age :
• Aime : Les Bandes Dessinées en tout genre, lire, certain jeux vidéos, les stout, la choucroute, d'autres trucs.
• N'aime pas : L'anime de One Piece , les olives noires, les trilogies en quatre volumes, les films de Michael Bay sauf The Rock et Bad Boys, d'autres trucs.
• Personnage préféré de One Piece : "God" Usopp o/
• Caractère : Flegmatique ninja o/
• Fait du RP depuis : Longtemps
• Disponibilité approximative : Des fois o/
• Comment avez-vous connu le forum ? Par les boobs de Sena Natsumi
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Shéhérazade le Mar 2 Fév 2016 - 10:13, édité 6 fois