« Ca va chier, putain. »
Les quatre petits mots avaient résonné dans la cellule avant de se faire happer par le bruit des explosions. Dans la prison de North Blue, tout n’était que chaos et dévastation. Les bombes explosaient du mieux qu’elles pouvaient, ignorant qui, des murs ou des êtres humains, elles frappaient. Les prisonniers se dégageaient des décombres avec des hurlements tandis que les marines aboyaient des ordres aussi vains qu’inefficaces. En l’espace d’une seconde, l’ambiance avait changé du tout au tout, passant d’un calme relatif à une explosion de sauvagerie. Le bâtiment dressé si fièrement dans l’enceinte du QG n’était plus que ruine, les murs qui tenaient encore se faisaient endommager par des coups de canons venant du port. Une épaisse poussière envahissait les lieux, rougissant les yeux des hommes présents, encombrant leurs bronches et leur vision. Mais peu importe, quand la liberté est à portée de main, tout cela devient dérisoire.
Unwin était lui aussi sorti de sa cellule et, dans la mêlée, tabassait du marine du mieux qu’il pouvait. Aux prises avec l’un d’eux, grâce à un énième éboulement, le pirate parvint à mettre le soldat à terre et à récupérer son fusil. Sans armes, lui et les prisonniers ne pourraient rien faire. Mais avant même de songer à la suite des événements, il était essentiel de débarrasser les couloirs de la prison du gouvernement. Vail n’était pas le seul à s’être armé. Ci et là, il pouvait apercevoir d’autres hommes armés de fusils ou de sabres. D’autres, comme Archibald Schamberger ou Kyutama no Shashô, préféraient cogner directement de leurs poings. Il est d’ailleurs à noter que Kyutama se battait en dormant. Dur la narcolepsie. Mais bon, ce n’était pas le sujet. Saisissant à pleine mains le canon de son arme, Unwin, d’un large revers, balaya trois marines qui passaient. En temps normal, ce genre de technique fonctionnait difficilement, mais le chaos ambiant et la promiscuité favorisaient les attaques bourrines et pas très fines.
Malgré tout, James Errington, le compagnon de cellule d’Unwin, trouvait le moyen de se battre en duel avec un katana qu’il avait choppé par là. Un redoutable combattant. Le capitaine des Gun’s n’en avait jamais douté une seconde. Près de lui, Annabella se défendait plutôt pas mal au corps-à-corps, et plus d’un se laissait berner par sa silhouette féminine et avenante. Cruelle erreur. Ils s’en rendaient généralement bien vite compte. Mais trop tard. Beaucoup trop tard. Les morts n’ont pas le temps de se repentir de leurs erreurs. Mais Unwin n’avait pas le temps pour ce genre de réflexion philosophique. Se rapprochant du mieux qu’il pouvait de James, il aperçut Saru qui, par son agilité, parvenait à se tirer de là. Bien joué gamin, tu portes bien ton surnom de singe. Déjà une partie du plan qui se déroulait correctement.
Toutefois, se laissant une seconde distraire par sa satisfaction, Unwin ne vit pas un marine, à sa gauche, brandir avec force un katana. Avant même que le capitaine pirate ait le temps de réagir, un couteau fusa et vint se planter dans le crâne du soldat qui l’attaquait. Tournant la tête, Vail aperçut Tyler Torpedo Curtis, cinq couteaux à la main, s’en donner à cœur joie. Le sociologue venait de lui sauver la vie ! P’tin, plus question de se laisser distraire désormais. Plus attentif que jamais, Unwin reprit son fusil dans le sens normal et entreprit de se frayer un chemin à l’écart des autres combats pour avoir plus de marge de tir. La chose ne fut pas aisée et, à plusieurs reprises, il dut utiliser poings et pieds pour s’écarter. Les coups pleuvaient de tous les côtés, on ne discernait plus les cris des coups de feu ou de l’entrechoquement des armes. Qui plus est, Unwin se rendit rapidement compte que son projet de se tenir à l’écart était bien utopique. Aussi, après quelques minutes, il se résigna à tirer dans le tas, quitte à blesser ses camarades. Il n’avait pas le choix. Pis bon, ça lui posait pas non plus un cas de conscience énorme.
Bref, pendant encore de longues minutes, tout ne fut que bordel incommensurable. Des marines gisaient au sol, piétinés par des prisonniers déchainés. Chez ces derniers, il y avait également des victimes, les plus faibles, les petites frappes, n’avaient pas tenu bien longtemps ou avaient servit d’appâts aux plus puissants. La prison était devenue un véritable champ de bataille. La poussière s’estompait pour laisser place au sang et à l’odeur infecte de la sueur. On ne cherchait pas à faire dans la dentelle. L’essentiel était de taper fort. Puis, au bout d’un moment, l’action commença à décroitre. Les corps s’immobilisaient ou s’effondraient, la clameur disparaissait au profit d’un silence pesant. Les marines avaient battu en retraite, préférant sans doute aller chercher des renforts ou prévenir les autorités. Alors, dans le calme soudain, Unwin entra en action. Il devait prendre le contrôle des opérations.
Armé de son fusil, il avança jusqu’au centre du groupe de prisonniers et tira un coup de fusil en l’air. Le visage sombre et fermé, les mains tâchées de sang, il inspirait le respect, bien loin de la manière dont il apparaissait habituellement. Puis, d’une voix puissante qui résonna dans les décombres de la prison, il parla.
« Je vous ai promis la liberté. Je vous ai promis la vengeance et la mort. Je vous ai promis que bientôt nous sortirions d’ici. Et bien aujourd’hui, je tiens mes promesses. Moi, Unwin Vail, capitaine des Gun N’ Gun’s, je vous apporte le salut ! Dès maintenant, nous allons envahir ce QG et le réduire en cendres. Dès maintenant, nous allons graver dans ces murs notre nom. Allez ! Attaquez, brûlez, détruisez tout sur votre passage. Les marines ne verront pas le prochain jour se lever ! Avec moi ! »
A cet appel, cinquante voix répondirent. Violence, rage, brutalité. Les cris faisaient trembler les murs encore présents. Hors-la-loi, pirates, bandits, tous étaient réunis pour mettre à feu et à sang ce symbole du gouvernement mondial. Avec rapidité et précision, Unwin donna ses ordres. Il envoya une dizaine de prisonniers rejoindre Saru du côté des réserves de granit marin. D’un autre côté, il désigna plusieurs groupes pour assaillir le QG de tous les côtés. Il fallait diviser la marine. En revanche, avec lui, Unwin garda d’autres hommes, notamment un groupe sous le commandement de James Errington. Ceux-ci s’étaient surnommés les P8. Deux d'entre eux étaient déjà partis avec Saru et Unwin envoya Annabella rejoindre Timuthé dans le port, afin de jouer les agents de liaison et d’informer le jeune mafieux de la situation. Une fois ces dispositions prises, Vail lança le signal de l’assaut et s’engagea à son tour dans le QG, prêt à en découdre.
Mais d’abord, direction l’armurerie.
Les quatre petits mots avaient résonné dans la cellule avant de se faire happer par le bruit des explosions. Dans la prison de North Blue, tout n’était que chaos et dévastation. Les bombes explosaient du mieux qu’elles pouvaient, ignorant qui, des murs ou des êtres humains, elles frappaient. Les prisonniers se dégageaient des décombres avec des hurlements tandis que les marines aboyaient des ordres aussi vains qu’inefficaces. En l’espace d’une seconde, l’ambiance avait changé du tout au tout, passant d’un calme relatif à une explosion de sauvagerie. Le bâtiment dressé si fièrement dans l’enceinte du QG n’était plus que ruine, les murs qui tenaient encore se faisaient endommager par des coups de canons venant du port. Une épaisse poussière envahissait les lieux, rougissant les yeux des hommes présents, encombrant leurs bronches et leur vision. Mais peu importe, quand la liberté est à portée de main, tout cela devient dérisoire.
Unwin était lui aussi sorti de sa cellule et, dans la mêlée, tabassait du marine du mieux qu’il pouvait. Aux prises avec l’un d’eux, grâce à un énième éboulement, le pirate parvint à mettre le soldat à terre et à récupérer son fusil. Sans armes, lui et les prisonniers ne pourraient rien faire. Mais avant même de songer à la suite des événements, il était essentiel de débarrasser les couloirs de la prison du gouvernement. Vail n’était pas le seul à s’être armé. Ci et là, il pouvait apercevoir d’autres hommes armés de fusils ou de sabres. D’autres, comme Archibald Schamberger ou Kyutama no Shashô, préféraient cogner directement de leurs poings. Il est d’ailleurs à noter que Kyutama se battait en dormant. Dur la narcolepsie. Mais bon, ce n’était pas le sujet. Saisissant à pleine mains le canon de son arme, Unwin, d’un large revers, balaya trois marines qui passaient. En temps normal, ce genre de technique fonctionnait difficilement, mais le chaos ambiant et la promiscuité favorisaient les attaques bourrines et pas très fines.
Malgré tout, James Errington, le compagnon de cellule d’Unwin, trouvait le moyen de se battre en duel avec un katana qu’il avait choppé par là. Un redoutable combattant. Le capitaine des Gun’s n’en avait jamais douté une seconde. Près de lui, Annabella se défendait plutôt pas mal au corps-à-corps, et plus d’un se laissait berner par sa silhouette féminine et avenante. Cruelle erreur. Ils s’en rendaient généralement bien vite compte. Mais trop tard. Beaucoup trop tard. Les morts n’ont pas le temps de se repentir de leurs erreurs. Mais Unwin n’avait pas le temps pour ce genre de réflexion philosophique. Se rapprochant du mieux qu’il pouvait de James, il aperçut Saru qui, par son agilité, parvenait à se tirer de là. Bien joué gamin, tu portes bien ton surnom de singe. Déjà une partie du plan qui se déroulait correctement.
Toutefois, se laissant une seconde distraire par sa satisfaction, Unwin ne vit pas un marine, à sa gauche, brandir avec force un katana. Avant même que le capitaine pirate ait le temps de réagir, un couteau fusa et vint se planter dans le crâne du soldat qui l’attaquait. Tournant la tête, Vail aperçut Tyler Torpedo Curtis, cinq couteaux à la main, s’en donner à cœur joie. Le sociologue venait de lui sauver la vie ! P’tin, plus question de se laisser distraire désormais. Plus attentif que jamais, Unwin reprit son fusil dans le sens normal et entreprit de se frayer un chemin à l’écart des autres combats pour avoir plus de marge de tir. La chose ne fut pas aisée et, à plusieurs reprises, il dut utiliser poings et pieds pour s’écarter. Les coups pleuvaient de tous les côtés, on ne discernait plus les cris des coups de feu ou de l’entrechoquement des armes. Qui plus est, Unwin se rendit rapidement compte que son projet de se tenir à l’écart était bien utopique. Aussi, après quelques minutes, il se résigna à tirer dans le tas, quitte à blesser ses camarades. Il n’avait pas le choix. Pis bon, ça lui posait pas non plus un cas de conscience énorme.
Bref, pendant encore de longues minutes, tout ne fut que bordel incommensurable. Des marines gisaient au sol, piétinés par des prisonniers déchainés. Chez ces derniers, il y avait également des victimes, les plus faibles, les petites frappes, n’avaient pas tenu bien longtemps ou avaient servit d’appâts aux plus puissants. La prison était devenue un véritable champ de bataille. La poussière s’estompait pour laisser place au sang et à l’odeur infecte de la sueur. On ne cherchait pas à faire dans la dentelle. L’essentiel était de taper fort. Puis, au bout d’un moment, l’action commença à décroitre. Les corps s’immobilisaient ou s’effondraient, la clameur disparaissait au profit d’un silence pesant. Les marines avaient battu en retraite, préférant sans doute aller chercher des renforts ou prévenir les autorités. Alors, dans le calme soudain, Unwin entra en action. Il devait prendre le contrôle des opérations.
Armé de son fusil, il avança jusqu’au centre du groupe de prisonniers et tira un coup de fusil en l’air. Le visage sombre et fermé, les mains tâchées de sang, il inspirait le respect, bien loin de la manière dont il apparaissait habituellement. Puis, d’une voix puissante qui résonna dans les décombres de la prison, il parla.
« Je vous ai promis la liberté. Je vous ai promis la vengeance et la mort. Je vous ai promis que bientôt nous sortirions d’ici. Et bien aujourd’hui, je tiens mes promesses. Moi, Unwin Vail, capitaine des Gun N’ Gun’s, je vous apporte le salut ! Dès maintenant, nous allons envahir ce QG et le réduire en cendres. Dès maintenant, nous allons graver dans ces murs notre nom. Allez ! Attaquez, brûlez, détruisez tout sur votre passage. Les marines ne verront pas le prochain jour se lever ! Avec moi ! »
A cet appel, cinquante voix répondirent. Violence, rage, brutalité. Les cris faisaient trembler les murs encore présents. Hors-la-loi, pirates, bandits, tous étaient réunis pour mettre à feu et à sang ce symbole du gouvernement mondial. Avec rapidité et précision, Unwin donna ses ordres. Il envoya une dizaine de prisonniers rejoindre Saru du côté des réserves de granit marin. D’un autre côté, il désigna plusieurs groupes pour assaillir le QG de tous les côtés. Il fallait diviser la marine. En revanche, avec lui, Unwin garda d’autres hommes, notamment un groupe sous le commandement de James Errington. Ceux-ci s’étaient surnommés les P8. Deux d'entre eux étaient déjà partis avec Saru et Unwin envoya Annabella rejoindre Timuthé dans le port, afin de jouer les agents de liaison et d’informer le jeune mafieux de la situation. Une fois ces dispositions prises, Vail lança le signal de l’assaut et s’engagea à son tour dans le QG, prêt à en découdre.
Mais d’abord, direction l’armurerie.
[HRP : pour les Gun’s, Tsuzu, tu peux partir du principe que t’es dans le groupe d’Unwin, c’comme tu le sens. Greed, je suppose qu’on te retrouve plus tard. On a donc 5 P8 avec nous (James Errington, Tyler Torpedo Curtis, Archibald Schamberger, Keion'gaku Emiko"Rocking Pyro" et Kyutama no Shashô. Si y’a des membres du gouvernement qui veulent se squatter pour essayer de nous arrêter, no souci \o/ Ah et Rachel nous a gentiment envoyé 7 marines non gradés et un sergent. Donc on va les croiser en route, merci de le prendre en compte =p]
Les P8 sont ici : http://onepiece-requiem.forums-actifs.net/t1396-pnj-pour-les-gun-s
Dernière édition par Unwin Vail le Dim 4 Sep 2011 - 22:13, édité 1 fois