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La retraite, c'est moche.

>> [b]Donor Jinx



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Pseudonyme : La guigne, Le poisseux, Le fleuron du troisième-âge
Age: 75 années et un dentier
Sexe : Retraité mâle
Race : homme
Rang : Professeur
Métier : Retraité
Groupe : chasseurs de primes
Déjà un équipage : /
But : Rembourser sa dette à l'état dans un délai d'une année.

Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Fruit des superstitions s'il est validé.
Équipements : /
Codes du règlement (2) : machin is a best patati ou pas-tata ♪☼♫

Parrain : /

>> Physique

Jinx est un vieil homme, ses nombreux printemps se sont martelés sur sa peau à grands coups de rides, cependant on ne peut que se souhaiter d’avoir de la même façon un physique ascétique arrivé à son âge. Pourvu d’un mètre soixante-dix, ou quatre-vingt si l’on est de ceux qui comptent les cheveux, les petits profs de bahuts ne sont pas tous trapus. En effet, les muscles fins qui bombent sa redingote d’enseignant en mettraient plus d’un sur le carreau. Il se plait à jouer d’un regard austère avec les gens auquel il fait face, les monocles solidement harnachés sur le bout de sa truffe blanchie par la craie. Son veston grisâtre et son nœud papillon blanc font de lui un notable distingué, resté aux prémices de la mode, si l’on s’attarde sur ses souliers tout de noir vernis, on est en droit de douter que la mode vient d’un autre monde. Ses sourcils broussailleux et sa tignasse d’argent au combien ébouriffée lui permet de monopoliser l’attention de ses interlocuteurs, plus un homme en impose, plus il en impose. Redondance ? Peut être, mais lui il s’en contrebalance. Un trèfle à quatre feuilles orne son veston, celui ci n’a jamais fané malgré les années, un mystère de plus. Les doubles mentons faisant tendance chez les retraités, Jinx en est pourvu d’un début, ce n’est certes pas simple pour se raser, mais il suffit de tirer la peau. Une odeur de chicorée l’accompagne dans chacun de ses déplacements d’air, un vieux en somme ! Que dire de plus de notre personnage, un système veineux à la limite de la thrombose, des varices et des chaussettes de contentions, malheureusement l’auditoire devra se frustrer en apprenant que les couches ne sont pas encore d’actualité. [minimum 10 lignes]


>> Psychologie

L’homme est de ceux qui privilégient la verve à la verge, son savoir sur le monde est grand, les superstitions sont son domaine et il demeure incollable sur celles-ci. Est-il superstitieux ? Il le fut dans ses jeunes années, il croit en leur influence sur les gens et les éléments, mais il ne prête plus attention à ses propres gestes vis-à-vis de ceux ci, avec le temps il perd surement un tantinet de sa prudence d’antan et se plait à mettre la vie des autres en danger, en mettant en avant l’impact des superstitions. Il adopte tous les réflexes de ceux qui vieillissent, privilégiant la réflexion à l’action, il n’aime pas relater le passé, car celui-ci est lourd et peu reluisant pour sa propre condition. L’humour est donc la force des vieux, notre professeur aime le sarcasme, l’ironie, le rabaissement, mais par-dessus tout : prouver que le professeur à toujours raison, pour cela le plus drôle est encore l’humiliation. Il est donc évident que l’homme devint vite un mutin face à la société, en marge du système pénal auquel il a toujours su palier, jusqu’au jour de sa retraite. Il ne croit pas au hasard et respecte les institutions, voilà pourquoi il est prêt à se lancer dans une quête peu enclin septuagénaires, bouleversons les mœurs que diable ! Concernant la mort, vous apprendrez par la suite, qu'elle est le cadet de ses soucis. L’homme a passé sa jeunesse reclus dans sa différence, il est maintenant bavard et sociable pour le malheur des mirettes locales. [minimum 10 lignes]


>> Biographie

Spoiler:



Les doigts du professeur replièrent soigneusement la lettre dans son enveloppe cachetée, ses mains présentaient une multitude de fossés s’apparentant à une armée de rides fières de lutter aux cotés de la vieillesse. Il envoya virevolter la missive dans l’âtre flambant de la cheminée, les flammes ne connaissaient rien à la législation et elles s’empressèrent d’avaler l’extrait du code pénal que le vieil homme leurs avait offert. La danse étincelante se reflétait sur le verre des monocles du professeur, il croisait ses jambes en direction du bois crépitant et ses coudes s’appuyaient sur le fauteuil sublimant son assise. Il resta un long moment avec un sourire en coin, la lettre s’était maintenant entièrement consumée et les flammes continuaient leur valse endiablée. Il monta sa main à ses monocles pour les laisser choir au bout de sa petite chainette, la tête bascula contre le dossier et après une minute le vieil homme sombra dans l’abyme de Morphée.

♫ La poix était une colle fabriquée à partir de goudron de bois, elle fut notamment utilisée sur les pirates qui assiégeaient les forts de la Marine il ya de cela plusieurs siècles. En effet, la poix était chauffée à très haute température et se déversait sur les assaillants, ils ne pouvaient s’en défaire et subissaient les atroces brûlures allant même jusqu’à les communiquer aux autres. L’expression « avoir la poisse » est ainsi attribuée aux malchanceux qui subissaient les tares de la vie. Donor Jinx fut de ces hommes là.

♪ La veine est le nom de la zone où sont localisés les métaux rares tel que l’or ou les diamants, les mineurs creusent en quête de veine afin d’y trouver la fortune. L’expression « avoir de la veine » est ainsi attribuée aux chanceux qui jouissent des atouts de la vie. Donor Jinx est de ces hommes là.
Il est temps de raconter l’histoire d’un homme qui a su cligner plus vite que le mauvais œil.

East Blue, 75 années plus tôt.

La famille Donor vivait sur l’île d’Orange, sympathique terre où ni la Marine et ni les pirates n’imposaient leurs lois et cela d’autant plus depuis la grande guerre. Madame Donor, Takor de son nom de jeune fille, était le genre de femme qui souriait en toutes circonstances et cela qu’importe les malus qui se présentaient à elle, elle conjurait les mauvais sorts par sa bonne humeur, d’un physique bien en chair pour ne pas dire terriblement enrobé, elle aimait se savoir libre et aimante. Cette attitude ne changea qu’après treize années de mariage avec monsieur Donor, Plague Donor.

Il fut toujours un mystère sur l’île de savoir comment un homme comme Donor avait pu épouser une si pétillante femme qu’était miss Takor. Lui, un poissard de naissance, né sous une échelle le jour où le seigneur devint martyr, il avait vécu durant trente années les épaules baissées et la mine terne, lui qui n’osait sortir que par les temps de pluie par crainte des chats noirs, comment avait-il su plaire à cette si douce femme et pourquoi l’avait-elle épousé malgré la guigne qu’il trainait. Ensemble ils eurent douze enfants en douze printemps, le nombre parfait, celui des zodiaques et des mois dans une année, comme pour conjurer le mauvais œil dont le père s’était affublé. La tradition familiale voulait que l’on plante un clou dans le fer à cheval au-dessus de la porte d’entrée pour chaque naissance, ainsi la chance était fixée par l’ensemble des enfants. Durant ce temps qui passait, monsieur Donor subissait les affres de la poisse, il multipliait les chutes, licenciements, les reconstructions successives de l’habitât et les créances toujours plus pesantes. Parallèlement, madame Donor assurait le bon fonctionnement de l’entreprise familiale, aimante et rassurante, elle prenait tout sur elle et ne sourcillait que pour s’animer d’un sourire. Les enfants n’était point pourvus de la guigne paternelle sans pour autant jouir de la veine matriarche, l’alliance avait su forger des enfants capables d’avancer dans la vie avec un trèfle sous une semelle et une échelle au-dessus de la tête sans y prêter attention.

C’est alors que survint la treizième année, celle qui marqua le tournant fatidique de la famille Donor, la venue au monde d’un nouvel enfant, celui qui permit à la balance hésitante de trouver son point de chute, elle sombra en plein centre du treize. Le nombre qui fut celui de la perfection se vit composé d’un nouveau chiffre pour sombrer dans l’imperfection, celui du Judas et de l’indivisible, Jinx Donor venait de voir le jour et la poix trouva son accroche.

Le petit Jinx n’était pas le genre d’enfant que l’on pouvait souhaiter à une famille comme les Donor, victime du rachitisme et sensible aux maladies, il devint vite le clou de trop dans le fer à cheval familiale, si bien que celui-ci fracassa le crâne du père le soir de Noël. La veuve ne put trouver de réconfort que dans les bras de ses enfants, son sourire perdait en vigueur et les habitants d’Orange changeaient de trottoirs lorsqu’elle marchait avec sa peuplade de guigne-ol dans les rues pavées de la paisible bourgade. Durant sept années, la famille s’entacha d’un nouveau décès les soirs de noël, l’ainé mourut à la suite d’une chute d’échelle, le second en traversant la rue, puis se fut par étouffement et ainsi de suite, de malheur en malheur, si bien que l’on attribua l’idée de cette « malédiction » à « Donor Jinx, l’enfant de trop ».


La mère fit place net des on-dit, trop longtemps montrée du doigt et sans soutiens devant l’effondrement de ce qu’elle avait su bâtir par le sourire, elle décida de déménager vers les montagnes d’Orange. Jinx était âgé de sept hivers, car pour un enfant comme lui, on ne pouvait décemment pas parler de printemps, il tenait la main de sa bonne mère, un cache-gorge et un bonnet sur la tête pour ne pas attraper la mort. L’aspect de la petite tribu était féodale, un vent de peste semblait s’être abattu sur les vestiges de l’amour, Feu Donor n’y aurait rien changé, mais sans lui la pauvre veuve n’était plus capable du sourire bienveillant.

Cette transhumance permit à la famille de passer le premier des Noëls qui ne fut pas entaché du vent sinistre du trépas, la poix n’aime pas les voyages, mais elle avait su mettre parmi la famille son arme la plus efficace : la superstition. Jinx était considéré par ses frères et sœurs comme l’enfant maudit, celui qui avait basculé la famille du mauvais coté, les paroles de leur mère n’y faisaient rien, Jinx était repoussé perpétuellement. Il devait porter des gants afin de ne rien toucher par contact direct, de peur que la crampe se communique aux membres de la famille. Le pauvre enfant à qui le ciel ne s’était pas amouraché devint solitaire, il partait en exploration dans la montagne en quête de découvertes, son physique de gringalet l’empêchait de beaucoup s’éloigner, mais il revenait toujours comblé de bleus que sa mère soignait avec tristesse. La famille vivait de l’autosuffisance, elle produisait sa propre nourriture, seul le jeune poisseux, notre héros rappelons-le, ne pouvait travailler dans les champs de crainte que la tête de pioche se décroche perforant le crâne d’un des siens. Idée saugrenue qu’avait lancé un de ses frères sur un ton vindicatif après un mollard parfaitement ajusté sur le crâne de Jinx. Meurtri dans son faible amour propre, notre pestiféré décida durant une nuit d’aller travailler au champ pour montrer à tout le monde qu’il pouvait aussi être utile. Il passa la nuit entière à piocher, si bien qu’à l’aube il se présenta les mains en sang mais le sourire aux lèvres devant ses frères et sœur ainsi que sa mère. Ils constatèrent que le travail qui s’avérait d’une grosse semaine avait été fini en une nuit par le plus faible de tous, comme un vent d’apaisement dans le cœur de tous, on lui prépara un petit déjeuner de fête pendant que le frère qui l’avait injurié alla ranger la pioche. Une heure passa et le sourire de Jinx était arrivé à un stade jamais atteint, malgré trois étouffements avec des tartines, il demeurait heureux à voir sa famille reconnaissante. Malgré tout cela, le frère tardait dans l’établie, lorsque la mère se décida à aller voir ce qu’il se passait, elle revint en larme. Il s’était perforé le poitrail en rangeant la pioche, le sourire durement gagné sombra à nouveau vers les froideurs du malheur.

Ce nouvel accident marqua le retour de la malédiction de l’enfant de trop, confiné dans sa chambre, interdiction de sortir sans l’accord de sa mère endeuillée. Les quatre enfants restant, deux garçons et deux filles réussirent à atteindre la majorité et ne tardèrent pas à partir en quête d’argent pour venir en aide à leur mère, le jeune Jinx avait seize année et se permettait de fuir la maison pour rejoindre la ville et rencontrer la populace. Après plusieurs carambolages de charrettes et six bateaux coulaient dans le port d’Orange, il fut demandé à miss Donor de garder son fils dans les montagnes, on ne pouvait pas le condamner pour poisse, mais l’économie de l’île ne s’en remettrait pas s’il continuait ses escapades. Terriblement embarrassée que les malheurs s’étendent au-delà de sa famille, elle prit pour la première fois des mesures qui n’étaient pas dignes d’elle en frappant son fils à sang. La rage et la tristesse de cette famille qu’elle avait vu choir lamentablement, et cela à cause « d’un enfant de trop », donnait toujours plus d’impact à ses coups, ses mains étaient recouvertes du liquide de vie. C’est alors que Jinx lâcha les mots qui glacèrent le sang de celle qui le parjurait, stoppant net toutes attaques.


« Je voudrais vous voir mort, toi et les autres ! »

Sa réaction fut immédiate, elle prit son fils par le col et le traina vers le puits au centre du champ, l’entreprise était simple et aurait dû être faite il y a bien longtemps de cela, bien avant que le cimetière d’Orange compte neuf tombes au nom de Donor. Alors qu’elle soulevait par la force des fous son fils au-dessus du trou béant, elle senti une douleur à la poitrine, elle blêmit et tomba sur le flanc entrainant Jinx la face dans les plantations de navets. Elle était morte d’une attaque cardiaque selon le médecin qui était venu l’examiner et c’est par un courrier postale qu’il apprit deux jours plus tard que ses frères et sœurs avaient trouvé la mort à bord du bateau de transport, le chanvre avait été mangé par des lapins en pleine mer, il n’eu que quatre noyés.

C’est ainsi que, rejeté par la société et isolé dans les montagnes d’Orange, le vice l’emporta sur la vertu, qu’une femme si douce devint l’outil du diable et qu’un enfant innocent s’enticha du poids des maudits.

Jinx avait dix-huit années et le plus triste des passés. L’avenir se devait d’être meilleur ou sinon c’est pas de bol.

~~~~~~~~~~~~

La maison résonnait des pas sourd du jeune Jinx, sa poisse ne l’avait pas quitté mais elle ne l’atteignait plus comme avant, il s’obligeait à ne mettre la vie de personne d’autre en jeu, suffisamment de personnes en avaient fait les frais. Il passait ses journées à piocher le sol, il ne comptait plus les bosses qu’il se prenait sur le crâne à mesure que la pioche se décrochait ni les intoxications alimentaires, mais contre toute attentes, il n’avait jamais autant était heureux que maintenant. Seul, il en avait l’habitude, mais autonome c’était autre chose, il profitait de la vie pour la première fois depuis dix-huit ans. Cela aurait pu continuer durant de nombreuses années, mais le destin en voulu autrement.

Un matin où le soleil hésitait de se parfaire de son voile de nuage où de sa robe bleutée, un homme tout de blanc vêtu, pourvu d’une carrure forte et d’un sourire bienveillant, frappa à la porte de la chaumière. Le jeune Donor le questionna, sans lui ouvrir, sur le motif de sa venue, l’étranger se présenta comme pèlerin assoiffé voulu s’abreuver au puits ainsi que profiter d’un repas chaud. Méfiant, Jinx lui indiqua qu’il pouvait aller y boire et qu’il lui apporterait un repas chaud, mais surtout qu’il n’entre pas dans la maison. L’homme s’exécuta et une fois désaltéré, sans se noyer, se fit servir le repas dans l’étable, il avala tout d’une traite, sans s’étouffer, puis s’autorisa une sieste dans le foin que son hôte lui avait préparé, sans attraper de rhume. Notre poisseux demeurait perplexe devant le seul homme à qui le mauvais œil sembler faire mine basse, l’étranger resta un mois aux cotés de Jinx, il apprit tous les malheurs du jeune homme, des décès à la poisse dont il était victime. Le jeune Donor apprit en retour que l’homme était professeur au royaume de Goa, qu’il n’était pas venu là par hasard et que la « malédiction de l’enfant de trop » avait parcouru tout East Blue. Layton, car c’était son nom, se ventait d’être le plus grand professeur de superstitions au monde, mais aussi le seul, ce qui devait certainement être la cause à sa première qualité. Il proposa à Jinx de devenir son sujet d’étude et de l’aider en contrepartie à lutter contre la poix par le savoir. Un mois plus tard, il était auprès de Layton à l’éminente institution Paplard, université des élites, élève financé par son maître à penser.

Jinx suivi la doctrine de son professeur à la lettre, lorsque l’on perd tout, on prend vite modèle sur les personnes qui vous porte de l’attention, le jeune Donor était un sujet d’étude pour renverser les mœurs. La philosophie du professeur était des plus simples, un régime spirituel et physique des plus strictes, les lois de l’ascétisme, c'est-à-dire une lutte perpétuelle contre soi-même, le renoncement face à sa propre condition et cette frustration face à son état, Donor Junior était prêt à y faire face.
Durant plusieurs années, le jeune homme gagnait en connaissance sur les superstitions en suivant les cours de Layton au sein de l’université ainsi qu’en richesse philosophique au sein des autres cours. Sa guigne ne l’avait pas quitté pour autant dans les premières années, il avait réduit le laboratoire de chimie en cendre et les nombreux accidents dû à des étouffements ou jambes cassés se comptaient en centaine. Cependant, personne ne put établir que le jeune homme en était l’investigateur, de simples accidents de la vie, un bon moyen de rendre les cours de Layton d’autant plus attractifs.
A l’âge de vingt-cinq ans, le physique et l’état d’esprit de « Feu Jinx chétif » avait sombré dans le trou du cul du diable, par force de motivation et de lutte contre sa propre condition, on lui attribua un certificat d’enseignant en superstition, rien de plus facile pour lui qui avait dû essuyer les affres des malédictions. Sa poisse naturelle, il en avait fait une force et prenait soin de ne point prononcer « lapin » sur un navire, d’allumer les bougies avec un feu nouveau, de scier les barreaux des échelles afin qu’ils n’en eussent que treize … Il était incollable sur les mythes et légendes de tout pays, sa poisse devint sa chance et sa verve un atout.

Les mémoires de Layton touchèrent à leur fin, mais avant cela Jinx se devait de partir en voyage initiatique durant cinq années avant de devenir professeur comme il en avant formulé le vœu auprès de son maitre à penser. Il avait le savoir, il lui manquer l’expérience du terrain. Les mythes se doivent d’être vérifiés, en route.

Durant une peuplade de journées, l’apprenti se prouva à lui-même que la chance et la malchance ne sont affaire que de superstitions, la religion se targuant d’un dieu pour effrayer les descendants de la tour de Babel, les mères cherchant à effrayer leurs enfants à la venue du croquemitaine et les revendeurs de misères promettant des miracles à qui boira tel ou tel breuvage. Fier de son savoir, il prit soin de noter l’ensemble des superstitions marines, d’utiliser les mots qui ne fâchent aucune doctrine et n’attire le mauvais œil sur aucune personne qui ne le mérite pas, il recensa un carnet entier de légendes à vérifier un jour, quand le temps le lui permettrait, de All-Blue au One piece, ce fabuleux trésors qui mis le monde à feu pour une simple promesse de chance. Au bout de cinq années, il revint à Goa, un trèfle à quatre feuilles sur sa redingote, il était prêt.

Il s’installa à Harpard, grande école de Goa, sur lettre de recommandation signé par un certain Layton, son maître avait prit la mer en direction de la route de tout les périls, il lui restait des sujets d’études à expérimenter, l’élève n’avait de toute manière plus besoin de maître. Il enseigna durant quarante-cinq années au sein de l’université, multipliant les exubérances et encourageant la marginalité, il réduisit Harpard au rang de cendre après avoir fait passer toute sa classe sous une échelle juste pour montrer la force du mauvais œil, il ouvrit un parapluie à l’intérieur de la salle de classe avant de sortir dehors où il failli mourir foudroyé et là aussi ce n’était que dans un but pédagogique. A mesure que les années passées, il faisait frémir de plus en plus d’élèves, ce qui ne l’empêchait pas d’être encore plus exubérant, il se permettait de longs congés pour voyager en quête de malédictions à exorciser par le savoir comme l’aurait fait son illustre professeur. Puis vint les nombreux rappels à l’ordre que l’état formula, il envoya valser les créanciers à coup de fer à cheval et de verve théâtrale, si bien qu’il jouissait d’un statut d’intouchable dans son institution. Survint la tuile, ce licenciement et cette retraite, fléau qui ne vous prévient pas ! Une dette à la retraite, c’est bête ! Il faudra noter cette phrase de fin.







Une braise sauta au pied du vieil homme, il ouvrit les yeux et lorgna sur les aiguilles de son horloge, l’heure du souper approchait à grand pas, il valait mieux ne pas trainer, la soupe on ne la mange pas lorsque les poules dorment ou bien elles pondront des œufs carrés, même si ce n’est pas vrai, il faut bien trouver des prétextes pour se coucher tôt lorsque l’on est jeune retraité. Alors qu’il portait une lampée à sa bouche, il feuilleta les pages de la gazette, il lui fallait un petit boulot susceptible de lui faire gagner 350 millions de Berrys en une année et cela à 75 ans, tranquille. Une page lui sauta aux yeux, un certain Vladimir Koptf, nom qui fait lâcher des parpaings à qui ose le prononcer, un pirate recherché pour 25 000 Berrys. Notre professeur échappa un sourire en finissant sa soupe. De l’argent bien vite gagné.

« Mon très cher Jinx, une profession nouvelle s’ouvre à toi, quelle veine ! »







Le Test rp est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation.
Faire un test rp avant l'intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.


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Informations IRL

    Prénom : do

    Age : 19

    Aime : les méres de familles

    N'aime pas : Les pères

    Personnage préféré de One Piece : boarf

    Caractère : (définissez vous en quelques mots) Boarf

    Fais du RP depuis : Boarf

    Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif)Boarf

    Comment avez vous connu le forum ?
Boarf


Dernière édition par Pr Donor Jinx le Mer 11 Mai 2011 - 13:04, édité 6 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t1772-fiche-de-dettes
  • https://www.onepiece-requiem.net/t6781-scab-tournebroche-a-l-ancienne
Bonjour et bienvenue, il va falloir compléter tout cela, bonne chance ^^ !
    Tu es dans une forêt et étrangement,, nous sommes un vendredi 13 février. Tu suis un chemin tracé et dans celui ci tu rencontrera des tas de ''superstition'' à commencer par un chat noir...c'est alors que tu es entraîné dans un labyrinthe... Réussit donc à en sortir.

    Que la chance soit avec toi ;)
    • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t296-
    Bonne chance pour ton test, up quand tu as fini ^^
      « Voyez-vous très cher, je ne pense pas être à l’âge de raison alors que j’approche de mon siècle de vie, non non. En effet, les choses de la vie font, qu’à tord ou à raison d’ailleurs, on ne peut se considérer comme raisonnable à partir du moment où l’on … Vous m’écoutez jeune homme ? Hmm ? »

      Cela faisait bientôt une heure que cette vieille taupe de Jinx tenait la jambe d’un gamin haut comme trois poires, il lui avait demandé le chemin de la forêt d’Ortense et le petit avait répondu qu’il n’avait pas de raisons de la lui indiquer. La boulette terrible, Donor était parti dans une tirade interminable sur le besoin d’aider les autres, digressant sur les bornes de la raison et du hasard, si bien que le bambin avait trouvé le sommeil sur une souche d’arbre. Les rides du retraité se creusèrent un peu plus, il était pas plus avancé dans son étude de terrain. Il cherchait une forêt aux tendances paranormales, selon les légendes locales, elle renfermerait un étalage de bizarrerie digne d’un roman de sciences mystiques. Jinx sortit un petit mouchoir de soir pour retirer la buée sur ses verres de vue, la chainette raccrochait aux branches émit un petit cliquetis devenu habituel pour le septuagénaire. Il inspira mollement en fronçant sa mine rabougrie, il allait devoir marcher droit devant et avec un peu de chance, c’etait peu dire, il trouverait bien ce qu’il cherche. Pour ne pas arranger son malheur, il avait été débarqué un jour saint, un vendredi 13, autant dire qu’il était en pleine bourre niveau paranormal. Tout comme l'auteur de ce post qui regarde son agenda et voit la date.

      Ses souliers vernis foulaient la poussière de l’île d’Ortense avec toute la grâce de son grand âge, le vent ne soufflait que par intermittences le long de son échine fripée et el soleil martelait son front en sueur. La journée parfaite en somme pour faire sortir un vieux à la recherche de superstitions.
      Le paysage qui s’offrait à ses yeux n’était pas pour le revigorer, il ne voyait que des montagnes à des lieux à la ronde, pas la moindre cime susceptible d’abriter quelques mystères, la guigne. Aucun arbre aurait peut être était un peu exagéré, il y avait bien un gros chêne au centre d’une prairie, mais loin d’être assez large pour cacher une forêt derrière son tronc. La chaleur et l’irritation hémorroïdale provoquée par son pantalon en velours étant, Jinx objecta qu’une pause sous l’arbre de la connaissance n’était pas une futilité passagère. Quelle fut sa surprise quand il vit qu’un chat au pelage charbon siégeait fièrement à sa base avec le regard belliqueux des choses de son espèce, marquant un temps d’arrêt professionnel, Donor replaça ses monocles déjà embuées.

      « Boudiou ! Viens-là petit, viens voir papy Donor ! »

      Leader de la SADCN, Société d’Atomisation Des Chats Noirs, notre vieillard avait tous les réflexes que son rang supposait, il se courbait amicalement vers la bestiole et tendait ses doigts qu’il frottait entre-eux en signe d’appât, chose qui ne marche jamais comme vous le savez, son second bras armé d’un crayon à papier sur-taillé prêt à perforer la membrane féline. Le chat miaula tendrement vers Jinx avant de lui tourner le dos et de s’engouffrer dans un trou près du tronc, salopard. Donor se précipita pour choper la queue du fuyard, mais la poisse avait déjà frappé et le trou s’avéra plus large que prévu, notre bon vieux était passé au-dedans en un clin d’œil.

      « Boudiou ! »

      Jinx s’était mis en position fœtal, cette fameuse position instinctive de protection, manœuvre inutile lorsqu’on est habillé d’un costume de satin « feu au plancher » empêchant à quiconque de toucher son menton avec ses genoux sans finir sans-culotte. Il se faisait balloter contre les parois d’un tunnel interminable, il roulait boulé entre les racines et autres supercheries de l’obscurité sous-terrestre puis, après une grosse minute de cascades, il se stoppa net dans une botte de terre. Il avait la face enfoncée d’un bon pied dans le sol, après une lutte épuisante de six secondes et des miettes, il sortit sa trogne terreuse en prenant une large inspiration. Mentalement, il compta dix-huit milles sept cent quarante, c’était le nombre de fois où il avait échappé à la mort par étouffement, à quoi bon avoir la poisse si c’était pour en ressortir toujours plus vivant, m’enfin. Il se redressa et empoussiéra ses habits, après un rapide chiffonnage de lunettes, il s’aperçut que trou était bien plus éclairé que le cul d’une dinde un soir de farce. Les racines du chêne couraient sur des kilomètres de parois, elles renvoyaient une lumière semblable au rayonnement du soleil. La voûte abritait une forêt immense aux cimes perforantes, un chemin serpentait à travers les troncs, une faune discrète semblait épier le nouveau venu. Fièrement dressé à l’entrée du passage, le chat noir regardait Jinx d’un regard fourbe, il le provoquait assurément.

      « Tu perds rien pour attendre mauvaise graine féline ! Didjou ! »

      Rassemblant le peu de prestance qui lui restait, Donor entama sa démarche aguichante pour chopper cette peste noire sur patte. Nouvelle tentative et nouvel échec, le félin pris la poudre de litière à travers les arbres.

      « Boarf ! Files canaille ! … La forêt d’Ortense n’est-ce pas ? Intéressant… »

      Il s’engagea dans le chemin en mâchouillant son dentier, il tenait son veston comme un bureaucrate marchant dans ses bureaux, ses gros yeux vitreux scrutaient le paysage qui se répétait à mesure de son avancée. Soudain, il aperçut une étoffe verte qui pendait inerte au milieu du chemin, après un rapide regard aux alentours, il l’enfila autour de son cou, la soie c’est classe, même à la retraite ! Fier de sa rapine, il s’engagea dans un virage où il un large rideau de lierre tombant cachait la suite des aventures. Dans le même élan qui rythmait sa marche, il fendit le mur de verdure pour débouler en plein sur une estrade de bois vernis, un petit écriteau « scène » était planté en plein centre, une tribune de gradins vides en face.

      « Heum … Me revoilà au-devant de la scène héhé… »

      Le rictus naissant sur sa poire ridée laissa place à un sifflement presque imperceptible, le genre de sifflement qui voulait dire « crotte ». En effet, il fit tomber son regard sur le morceau d’étoffe vert qui ornait son poitrail, du vert tout ce qui était de plus vert, tout ce qui était de plus poisseux sur scène. Il arracha le tissu d’autour de son cou et entreprit de descendre par l’estrade, pour rejoindre la suite du chemin à travers cette foutue forêt. C’était sans compter sur le linge verdâtre qui entrava son pas, Jinx dévala les marches jusqu’au sol sur le menton. Après une dizaine de minutes de remise en question, il reprit sa marche titubante, dépassant les gradins, il arrivait maintenant devant une grande table dressée au milieu de la verdure.

      « C’est une bonne idée ma foi, il commençait à faire faim mon petit Donor ! »

      Sans plus de questionnement, Jinx s’installa à la tête de la grande table, il passa son mouchoir à lunettes autour de son cou et chercha du regard de quoi se subvenir. Devant lui, un énorme morceau de pain, du vin, une salière, un chat noir, une belle tranche de jambon et … Un chat noir ?

      « Boudiou ! »

      Le vieil homme effectua un superbe saut en direction du chat qui ronronnait au centre de la table, l’entreprise échoua une nouvelle fois. Donor était l’heureux propriétaire d’une bosse sur son front calvitieux, il lâcha un de ses « Didju » fétiche avant de se remettre à sa place pour entreprendre son repas. Un nouveau sifflement de découragement mugit d’entre ses lèvres, son vol plané avait eu le démérite d’envoyer valser la salière et de retourner le pain face verso. Il se précipita alors vers le sel tombé afin d’en conjurer le mauvais œil dont il avait trop souvent fait les frais, les grains blancs fuyaient ses doigts à mesure qu’il tentait de les saisir, impossible pour lui de les faire passer par-dessus l’épaule gauche, il se mit alors à rouler sur la table pour s’en recouvrir. C’est alors qu’il se redressa pour avoir un regard objectif de la scène, il ne voyait strictement rien tant la buée sur ses verres était forte. D’un revers de manche, il dégagea son champ de vision, il n’eut qu’un court instant pour se maudire d’avoir oublié le coup du pain retourné. Il fallait faire encore plus vite pour conjurer le mauvais sort, il retournait la grande table sur ses dix mètres de longs pour mettre le doigt sur un couteau susceptible de tracer une croix sur l’envers de la brioche. A sa droite, il aperçut le divin couvert, il s’empressa de le saisir et de marquer le pain d’une large entaille, avant de relâcher son outil sur la table.

      « On l’a échappé belle vieille branche ! Héhé »

      De grosses gouttes de sueurs perlaient sur sa face septuagénaire, après un bon croc mérité dans le mélange de farine et de blés, il observa l’état de la scène. Les chandelles avait valsé et les assiettes étaient brisées, rien de grave dans le domaine de la superstition, il se permit un nouveau croc de soulagement. Cependant, à mesure que son regard se baladait, il prenait conscience de l’ampleur du désastre, tous les couverts étaient croisés les uns contre les autres, parjure finale d’un repas fatal. Sa face devint bleu et il porta ses mains à la gorge, le guignon de pain voulait mettre fin à dix-huit mille et cætera tentatives d’étouffements avortées. Il tomba sur le dos en plein centre de la table et à mesure que sa vue devenait floue, il se cherchait du soutien auprès de son trèfle à quatre feuilles fixé à sa redingote d’enseignant. Rien n’y faisait, il voyait le fil de la vie se coupait, c’est au pire moment que le chat noir choisit de marcher vers sa futur dépouille de retraité. Le félin ouvrit tout large la gueule et lâcha une phrase entrecoupé de ronronnements.

      « Tu étais le treizième convive du repas Jinx Donor, Judas. »



      --(Silence)--


      « Monsieur ? T’es mort ? »

      « Gniou ! Qu’est-ce que ?… »

      Les lunettes toutes de travers, le vieil homme ouvrit les yeux en balayant d’un revers de main sa bouille endormie. Lui faisant face, le petit bonhomme du départ, la morve au nez et une pomme dans la gueule, il le titillait le front avec un bâton comme un apprenti scout le ferait avec une chenille. Jinx avait une grosse bosse bleuâtre d’où l’on pouvait voir les nervures du bois qui l’avait frappé en ayant voulu attraper le félin contre le chêne du départ.

      « Vous v’z’êtes endormi cont’ l’arbre m’sieur. »

      « Endormi ? Moi ? Je méditais voyons, je méditais ! Dis voir, je suis bien sur Ortense hein ? »

      « Nan, ici c’est Orgence m’sieur. Ortense, c’est l’île dl’aut’ coté des récifs. »

      « Quelle poisse… »
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      Yop, c'est fini ?
        C'est finito à grand coup de Wonderland ouep
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        Bon, commentaire express :
        je donne ma voix évidemment, et j'ai apprécié ta présentation, tant au niveau longueur (sauf pour les descriptions) que qualité d'écriture. Je trouve le personnage original, je propose donc 650 dorikis !
          Je viens dire que j'ai pas fini de lire, mais je suis pas d'accord (pas du tout) avec toi pour les dorikis GM. Son texte est parfait, moi je lui mettrais (de ce que j'ai déjà lu) 800. En plus, il est trop drôle.
          • https://www.onepiece-requiem.net/t146-ryuuku-no-fiche
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          Je veux bien monter à 750 mais il aurait quand même fallu quelque chose de plus long pour 800 !
            C'est la saint Bernardin aujourd'hui.

            Voici le temps en France à 14h :

            Beau

            Le proverbe du jour pour les Gémeaux :

            Maudit soit ce monde éphémère où les plus grandes tortures vont aux âmes les plus grandes ! (proverbe arabe).

            Le plus beau, c'est que tout cela, Donor Jinx s'en moque bien. Il paye avec Mastercard.

            Up'
            (juste une présence, Wash est en attente donc j'relance le Jinx)
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            Je suis alors moi aussi pour 750 dorikis. Plus qu'une voix et on te validera alors.
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            Bon bah j'étais d'accord aussi avec Ryuu pour les 800, parce que quand même, vu la qualité de la fiche, ça les mérite, mais si GM y tient, je peux aussi dire 750. En tout cas, perso super original, bio et test rp à mourir de rire, d'autant plus quand on se rend compte que t'as posté ça le vendredi 13, grande classe \o/

            Bref, même si c'pas mon boulot, je te donne ma voix x)