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Le repaire du Lion

Nanohana. Comme convenu on doit rester sage, pas faire de dégâts, ne pas briser de règle à la con. C'est pas comme si on faisait tout le temps non plus, faut arrêter d'exagérer. J'ai enfilé une nouvelle cape avec une nouvelle capuche pour ne pas qu'on me reconnaisse de trop et qu'on évite de s'enfuir à mon passage. Le Révacier avec une partie de l'équipage est accosté dans le port. Dès qu'on met le pied en ville, on en prend plein les yeux. On m'avait dit que c'était beau, mais alors à ce point là, beau est un euphémisme. C'est magique, magnifique, sublime, incroyable, une pure beauté, un régal pour les yeux comme pour l'âme. Je ne sais pas comment j'ai pu faire pour ne pas voir ça tout à l'heure. Il y a des couleurs partout, elles tranchent les unes avec les autres, et pourtant elles s'accordent à la perfection. Pas un bâtiment ne ressemble à son voisin. Ils sont ronds, carrés, rectangle ou un mélange. C'est exotique, rafraichissant. J'ai un coup de cœur pour cette ville, alors que ça ne fait que quelques minutes que je la parcours. Un homme surgit devant nous. La vingtaine, peau mate et bronzée, cheveux bruns. Pas mal à regarder.

« B'soin d'un coup d'main m'sieur ?
Non, ça ira, merci.
Z'êtes sûr ? L'est facile d'râter des trucs quand on connait pas.
Oui, mais non, c'est bon. »

Il insiste. Il me tape sur le système direct. J'ai envie de frapper. Mais je me retiens pour plusieurs raisons. Déjà, c'est pas mon genre. Ensuite, ça pourrait être un piège du gouverneur local pour pouvoir nous tomber dessus et nous remettre à la marine. Et voilà que je revois des théories du complot partout. Pourtant j'ai bien pris mes gouttes ce matin, j'ai pas raté ma dose. La fatigue peut-être. Je m'accorde quelques minutes pour parcourir la ville et la découvrir. Le type me suit partout, m'offre encore et encore ses services. Il devient vraiment irritant. J'ai alors une idée pour m'en débarrasser pacifiquement. Je le laisse m'approcher, et quand il est à portée, je l'attrape par le col et le plaque contre le mur, ne laissant qu'une distance intime entre nos corps.

« La chaleur de ton pays fait monter la mienne. Ton coup d'main tient toujours ?
B'sûr m'sieur. »

… Je m'attendais à ce qu'il me repousse, qu'il s'enfuie, m'insulte, m'attaque, me frappe. Mais alors ça, je ne l'ai pas vu venir. Ses lèvres se posent contre les miennes et ses mains me caressent et font tomber ma capuche. Ça ne dure qu'une seconde, puis je recule comme s'il était fait en lave. Non, ça n'aurait pas du se passer comme ça. Il m'a eu. Il se rapproche de moi, je recule. Je suis troublé, je l'admets. Je ne m'attendais pas à ce qu'il … enfin qu'il soit … Vous comprenez quoi. Je suis marié. Même si Franck n'est pas avec moi physiquement, on s'aime toujours autant. Hors de question que je le trompe. Surtout pour un gamin. Comme d'habitude quand je suis mis face au mur dans une situation qui me mets mal à l'aise, je fuis. Un soru plus tard, j'apparais bien plus loin. En plein milieu d'un zouk visiblement.

C'est comme un marché immense. Des gens tiennent des stands, qu'il soit verticaux, sur le sol, horizontaux ou dans des échoppes. Ils vendent de tout et n'importe quoi. Des ceintures, des vestes, crème solaire, lunettes de soleil, répulsif moustiques, anti venin pour créatures venimeuses (araignées, scorpions, serpents, chats …). Chat ? Ils ont des chats venimeux chez eux ? Je préfère arrêter de lire l'étiquette, qui sait sur quoi je vais tomber. Je me retrouve, pour la première fois depuis des années, comme le gamin qui a quitté son île pour découvrir le monde. J'ai des étoiles plein les yeux. Je n'ai jamais vu pareille ville depuis que j'ai quitté Troop Erdu. C'est magnifique. C'est une ville dans laquelle je pourrais parfaitement m'installer.

Du coin de l’œil j'aperçois des types de l'armée. Ils me surveillent. Ils n'ont pas confiance. C'est normal, avec la réputation que me colle le GM … Du coup, la retraite c'est pas pour aujourd'hui, ni même demain. Je continue mon exploration de la ville, parcourant le zouk. Je ne pensais pas que c'était aussi grand. A force de regarder les couleurs et les échoppes, je ne pense pas forcément à faire attention où je vais. Je bouscule maladroitement certaines personnes et finit par me retrouver je ne sais où. Impossible de dire d'où je viens. Par contre, je sais où je vais. L'odeur de grillades me chatouilles les narines. Mon estomac crie famine. J'avance vers une petite rue où il n'y a personne, fermant les yeux pour mieux repérer d'où vient cette fabuleuse fragrance.

Je me laisse guider par mon nez. Je finis pas ne plus marcher, faisant rouler la terre sous mes pieds. Je lui fais former un cercle autour de moi, juste assez pour me supporter. Puis avec ma technique de détection, je parviens à savoir s'il y a un mur ou quelqu'un sur mon chemin. Ceci dit, ça ne m'empêche aucunement de me prendre les dits objets. J'avance trop vite et m'écrase plusieurs fois, tombant en morceaux. Je me reforme avant qu'on ne puisse voir mon état et reprends ma route comme si de rien n'était. L'odeur devient plus forte, j'approche du but. J'ouvre les yeux et me retrouve devant un restaurant spécialisé dans les grillades.

« Bonjour. Bienvenue chez Néfertari. Aujourd'hui en spécialité on a des grillades crocodile avec une sauce au poulet. Vous en voulez trois ou quatre ? Un grand gars comme vous, ça doit manger pour rester en forme ! »

La serveuse me parle avant même que je ne puisse dire un mot. Elle enchaîne, comme l'ange au Repos des Cieux. Je m'assois à une table et commande. Elle revient me voir après quelques secondes et me demande de retirer ma capuche, c'est mal vu ici. Je lui explique que je la porte à cause d'une maladie que j'ai qui rend mon visage horrible. Elle insiste. Je change ma tête en terre, puis retire ma capuche. Elle pousse un cri avant de se reprendre. Elle s'excuse, mais le mal est fait. Elle part en cuisine et ramène ma commande. L'odeur me fait baver d'avance. L'assiette m'en met plein la vue également. Et sachant que le visuel c'est 50%, que l'odeur c'est 25%, le cuistot a déjà gagné. J'inverse mes couverts, puis commence à manger. DI-VIN. J'interpelle la serveuse quand elle passe.

« Comment ça se fait que vous n'ayez pas plus de clients que ça ? C'est extra cette grillade.
On est concurrencé par le gros restaurant et les zouks. Pas beaucoup de monde passe par ici.
Ils savent pas ce qu'ils ratent. J'ai pas mal voyagé, mais j'ai jamais mangé un truc aussi bon. »

Elle rougit et va passer le compliment en cuisine. Je vais pour commander autre chose quand je me rends compte que j'ai pas mon porte feuille sur moi. Je l'ai laissé sur ma table dans ma cabine. Ô le con, merde. J'ai du le laisser avec son à dos sur le bateau en me changeant. J'ai juste ce qu'il y a dans mes poches donc. Soit pas d'argent. Bon, je fais quoi ? Pas trente six solutions. J'écris un mot que je laisse sur la table, me lève et prends la direction de la sortie. Quand la serveuse est à ma table, elle lit le mot. Je cours pour sortir d'ici, puis utilise un soru pour dégager avant qu'elle finisse de lire le mot 'Merci, c'était très bon, Lloyd Barrel'. Je disparais avant qu'elle ne sorte armée de son balais. Je devrais me sentir coupable. Ouais, devrais. Mais comme beaucoup de choses, je me rends compte que j'ai changé. Depuis que j'ai mangé mon logia, je suis différent. Arrogant, égocentrique, hautain parfois, prétentieux, violent, impatient. Tout ce que je déteste et que je n'étais pas avant. Je me retrouve sur un toit. Là, je peux admirer encore plus la beauté de la ville et oublier un instant ce qui se passe autour de moi. Il n'y a aucun mot pour décrire le spectacle que je vois. Mon cœur s'emballe devant une telle merveille.


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Merveille, oui. C'est le mot adéquat pour décrire cette jolie serveuse bien pulpeuse qui pousse un cri de terreur lorsqu'elle aperçoit le visage du gars. Moi je suis au comptoir, j'ai pu subtiliser une entrecôte en cuisine et bouffe à ma faim, tranquillement et je note bien que le type, c'est pas n'importe quoi/qui... C'est un Logia, de la terre plus exactement. Je l'ai vu à sa peau argileuse. Et là il part en trombe, démarre au quart de tour et en profite pour filer à l'anglaise laissant une petite note. La jeune femme hurle au voleur après avoir clairement lu à haute voix la feuille. ''Lloyd Barrel'' !

Humph !

Impossible ! Ce gringalet de Barrel aurait mangé un Logia de la terre ? Ce petit con est sur Alabasta ? Non, je veux pas y croire et puis c'est pas la manière de faire du Grand Lloyd Barrel, il aurait sauté la serveuse, lui aurait fait un compliment personnel et ce serait vanté de son équipage sans égal... Ce n'est pas le genre à laisser un bout de papelard comme excuse bidon. Je sors de ma poche ma besace invisible qui se matérialise peu à peu et prends la porte à la poursuite de l'individu mystère.

Je fais appel à Matilda. Je sonde l'environnement, des couleurs me viennent à l'esprit, un récif tumultueux, des pages blanches, encre bleu, dunes qui se déplacent et le vent qui se faufile dans mes mèches argentées. Légèreté me permet d'avancer au rythme de la main gauche métallique qui grince, notes détachées qui ont laissé mes traces de pas tenir contre le sable en un dessin régulier que je contemple lors d’une brève pause. Mon cœur me guide vers les toits... J'entame mon ascension et insoucieux désormais du passé, j'ai la récompense des sommets où j'ai erré jusqu'au bout du jour. Porté par les folles mélodies inventées au cru du présent déclinant.

J'apparais !

- Lloyd Barrel ! Mon cul ouais ! T'es qui pauv' con ! Car t'es mal barré...

Finis-je de dire avant de sortir ma lame de son fourreau...

C'pas possible de tomber sur des idiots pendant la pause ! J'étais tranquille, j'étais pénard au comptoir de ce bar et voilà que je tombe sur un péquenaud qui se fait passer pour cet abruti de Barrel !

    Quelqu'un apparaît devant moi, comme par magie. Je sursaute. Il me parle et je reconnais sa voix aussitôt. Le visage en face de moi est bien le sien, oui. Ce pouvoir si unique me conforte dans l'idée que je suis mal tombé. Je peste intérieurement de tomber sur un type de son calibre. La dernière fois que nos routes se sont croisées, il m'a nargué, échappé puis bombarder avec un de nos navires. Il m'a infligé une défaite que je n'ai toujours pas digéré. Pourtant, je suis aussi content de tomber sur un type de son calibre. Je connais son pouvoir, je connais sa réputation, sa ténacité. Il s'agit sans aucun doute d'un des types les plus redouté de Grand Line. J'ai peur. Je suis excité. Je tremble. Je souris. Tant de réactions contradictoires.

    « Mizukawa Sutero … » Plus qu'une question, une affirmation à moi même. Oui, cette tignasse, cette voix je les reconnaîtrait en mille. Il s'agit bien du pirate pouvant devenir invisible à cause de son fruit du démon. Il sort son sabre de son fourreau et n'a pas spécialement l'air content. S'il a utilisé le nom que j'ai donné à la serveuse, ça veut dire qu'il était dans le restaurant aussi. « Tu viens me narguer encore une fois ? »

    Il ne se rappelle pas de moi visiblement. Après tout, je n'étais pas connu, je n'étais personne quand on s'est croisé. Désormais, je suis une autre paire de manche, un tout autre niveau. Malheureusement, lui aussi sans doute. Mon corps reprend son apparence habituelle et je retire ma capuche. Longs cheveux bleus flottant au vent brillant sous le soleil, yeux azur. Peut-être ne me reconnaîtra-t-il toujours pas, aucune importance. Je sais que c'est un criminel recherché activement par la marine pour ses nombreux crimes. Un meurtrier de masse, un assassin, un traître. Que vient-il faire ici, je m'en fou. Pourquoi il m'a suivit aussi à vrai dire.

    Je tremble un peu. Impossible de dire si c'est de la peur ou de l'excitation. Je pose la main sur mon sabre, posé du côté gauche de ma ceinture. Je récapitule ce que je sais sur lui. Fruit de l'invisibilité, sûrement l'armement, vu son niveau présumé et sa réputation. Combat au corps à corps d'après les rumeurs qui circulent dans la marine. Manque de pot, c'est pas mon point fort. Je vais donc devoir le garder à distance. J'avance d'un pas vers lui, et lorsque mon pied touche le sol, une couche de terre recouvre le toit aussitôt. Excepté pour l'endroit où se trouvent les pieds du pirate.

    « J'ai plus le droit de dire que tu es en état d'arrestation. Mais je peux toujours t'y mettre et te livrer à l'armée locale. Je suis sûr qu'ils seront ravis d'un tel cadeau. »

    Prétention, sans aucun doute. Il était largement plus fort que moi auparavant. Mais j'ai mangé un logia et j'ai bien progressé depuis. L'écart qui nous sépare ne doit pas être aussi important que je l'imagine dans le pire des cas. Non, il ne peut lui suffire d'une attaque pour me terrasser, impossible. Remarque, c'est aussi ce que se disaient les types qui se sont fait décapiter. S'il est là, sabre sorti, juste devant, c'est qu'il veut un combat. Je doute de faire le poids. Mais ça ne va pas m'empêcher d'essayer quand même. Il tue des gens, rien que pour ça, il mérite d'être arrêté. Soru. # 1 Great Hammer & # 19 Tekkai Kenpo.

    Je disparais de sa vue pour arriver droit dans son nez. Mon poing gauche grossit par ma terre compressée, le tout rendu plus solide que le métal grâce à la technique du cipher pol. Un instant plus tard, mon épée fonce vers lui pour le trancher diagonalement de bas en haut, gauche vers la droite. # 4 Tiger claws /// Griffes du tigre. Coup porté juste tout en sortant de son fourreau la prisonnière. En principe, j'ai du le surprendre. Mais avec un type de son niveau, je m'attends à quelques surprises. Et la réciproque sera surement vraie aussi.
    Techniques:


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    - Hahaha ! Les gardes me mangent dans la main, je suis un allié du Prince de cette ville... Affirmé-je avec une grande conviction dans la voix, puis l'action s'est mis en place. Tu étais donc marine ? Non, je n'ai vraiment aucun souvenir de lui... Se pourrait-il qu'on se soit déjà rencontré ? En tout cas, une chose est sûr, tu n'es pas Lloyd Barrel...

    Tout à coup !

    Son membre supérieur double de volume, de la terre en masse qui se propulse à une vitesse folle, durcit par un Tekkai que j'ai l'habitude de combattre, je ressens sa peur qui envahit son esprit fragile et nue de toute #Envy. Ma lame croise la sienne et un tintement métallique surprend, je pare aisément sa diagonale même si je me suis pris son coup de poing qui m'a fait reculer en arrière. Peu déstabilisé mais agréablement surpris de cette force hors du commun.

    Osé me foncer dessus avec un caractère pareil, peu de personne en avait l'audace. Il doit être étrangement stupide ou ne doit pas connaître la réputation qui me précède. Ah... Ça y'est ! Je me souviens de sa tête de gland ! T'étais à Logue Town, le pitoyable Lieutenant ?!

    - C'est toi le Lieutenant de Logue Town, y'a un an et demi ? J'm en souviens maintenant ! Tu t'es vachement amélioré, mais c'est une preuve de faiblesse que de se croire invincible en étant un logia. Et d'un coup d’œil, mon sabre devient totalement noire et en plus de cette couche ténébreuse, un voile recouvre l'épée comme un bouclier et avant qu'il ne termine sa respiration, je disparais totalement et m'éclipse dans les airs avec un saut brutal...

    Je pointe mon arme vers la cible et une balle d'air esquisse le ciel ! Pratiquement imparable...
      « Un allié du prince ? Et puis quoi encore. Tu m'en veux pas si j'te crois pas, hein ? »

      Un pirate comme lui ?! Dans c'cas, j'suis ami avec Ike Basara. D'ailleurs, il faut que je l'appelle pour qu'on se refasse une soirée barbecue un de ces jours. Être invincible, qui n'a jamais cru l'être après avoir mangé un fruit du démon, un logia qui plus est ? Mais depuis que j'ai affronté le contre amiral Posta boosté au haki intégral, que j'ai découvert que les température extrêmes neutralisent mon pouvoir, que je suis un engrais sur patte, je sais que je suis très loin d'être invincible. Si ça me donne un avantage sur les masses, ça peut être un gros handicap contre l'élite. J'ai tendance à créer un maximum de terre et à me mouvoir à l'intérieur. Or, avec leur haki, ils peuvent me frapper, me blesser et même me tuer.

      Quand son sabre est devenu noir, j'ai eu un frisson de peur. Mais il a reculé et a disparut. Si ça avait été quelqu'un d'ordinaire, je n'aurais pas trop eu peur. Mais là, on parle de Muzikawa putain de Sutero ! Non mais allô, le type devient invisible, utilise le geppou et maîtrise l'armement. S'il n'y avait pas le geppou, ça ira, je pourrais me démerder sans trop de soucis. Ma terre peut localiser n'importe quoi qui est en contact avec, donc s'il marche dessus, je le localise précisément et presque instantanément. Par contre, dans les airs, j'ai aucun moyen de le repérer. Je me concentre pour entendre le bruit si particulier du geppou. Mais aucun son. Juste une sensat*/

      « Ahhhhhhhhhhhhhhhhhh ! » Un truc m'a percuté. Je n'ai rien vu venir, rien senti ou entendu. Par contre, là, je le sens. Mon sang coule de mon épaule gauche. J'ai un trou de la taille d'un balle. Il maîtrise aussi le shigan à distance ? Mais c'est qui ce type putain ?! La douleur alliée à la surprise me fait poser un genou sur le sol. Mais je me relève bien vite, sur mes gardes. Mes yeux parcourent la zone, mais le ciel aussi. Il peut être n'importe où. Et dans l'immensité bleutée, je n'ai aucun moyen de le repérer. A moins que … Non, pas possible. Et pourtant …

      Tu vois pas où je veux en venir ? Un type du calibre du criminel doit avoir un den den pour être joignable par son équipage. Tu vas comprendre mon gars. Je me dépêche de sortir mon localiso den den. Je ne peux peut-être pas localiser l'homme invisible, mais je peux trouver son escargot. Dès que j'active le mien, ses antennes pointent une direction précise. Et oui, ce den den a la faculté de repérer son camarade le plus proche, peu importe qu'il soit actif ou pas. Dès qu'il trouve, je balance un poing d'air droit sur l'endroit. Puis comme une mitraillette, j'en balance plusieurs autour. Je serre les dents et encaisse la douleur de mon épaule tant bien que mal. Pas sûr que ce soit efficace, mais au moins ça devrait lui montrer que même si je ne peux pas l'atteindre, je peux le suivre à la trace. Par contre, c'est sûr que s'il balance son animal au loin, je suis dans la merde. J'espère avoir réussit à le surprendre un peu au moins, faute de lui faire mal.

      Dès que j'arrête les mouvements, mon épaule me lance. J'arrache un bout de ma cape pour faire pression comme je peux et réduire le flot sanguin. Malgré la douleur, j'affiche un sourire. J'ai ptet pas tes capacités au combat, mais je ne suis pas seul. Je possède mes inventions, des alliés, mes capacités et un tas autres choses qui peuvent bien te pourrir la vie. Je ne suis plus sans défense mon gars. Tu peux sans doute me ridiculiser, mais je peux te rendre la vie vraiment difficile. Tu veux tenter le coup ? D'ailleurs, j'ai une idée que tu vas détester. Mais je la garde en réserve, on ne sait jamais. Bien entendu, je protège mon den den d'un dôme de terre. Ça serait con qu'il se fasse exploser. Je balance un tas de terre sur chaque toit plat autour de moi, et je fais sortir des pics du sol. Une trentaine de centimètres, aussi tranchants qu'un sabre. Soit il reste dans les airs, soit il dégage, soit il les tranche et je le localise aussitôt.
      Localiso den den :


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      Ne pas me croire, ça ne regarde que toi. Je dis la vérité et l'envy soudaine agrippe mon cœur noir, palpite les origines où fleurissent les mondes en sourdines comme dirait un vieux Taré. Et je ne sais avec quel stratagème ce gosse émérite me balance du haut de ce toit, une flopée de poings d'airs avec une puissance presque phénoménale, j'ai beau bouger, il prévient le moindre de mes faits et gestes et j'oscille dans le vide en faisant un vol plané ; i believe more, i fly more ! Et je me reprends avec un bond vers lui quand il se mure de terre qui se dégagent en pics mortels et l'éternel mire l'œuvre d'art et monte le plus haut possible. Mon sabre se fissure quand j'agis et comme dans un éclat de tonnerre, je sonne le glas et tranche l'air successivement comme un fou. Et la folie s'empare de mes yeux qui deviennent d'un rouge écarlate. #The Devil Dragon

      Je ne supporterai plus un écart de trop. J'abas alors le glaive d'une terrible colère, furie effroyable sur la horde de pics et bientôt sur ton cadavre. La bâtisse ne tient pas et manque de s'écrouler par la force et la pression subit. Je ne ressens plus rien comme une poupée martelée dans le feu des impies.

      Ma gloire renaissante sera le fruit de ta perdition. Et je m'élance vers toi en plongeant, je l'ai vu ! Cet outil qui permet de me localiser... Je te vois et t'envoie valser avec un coup de pied nommé Kick Of Water Dragon. Tel le dragon majestueux, je t'envoie paitre avec ma technique ancestrale fluidifié au haki vers le bout de la ville, dans la frontière du désert aride et te dis : ''Lève-toi !''

      - Debout esclave de la vengeance ! Lève-toi et affronte moi !

      Dans le choc que tu viens d'endurer, ma lame a croisé ton den-den ou cette boule de terre avec ces antennes qui dépassent et elle a explosé à mon atteinte. Soudain le ciel se lève et le sable s'écarte à ma venue, une étreinte colorée resserre ta poitrine et le vide semble une évidence... Le petit prince joue de son temps et apprivoise les lions d'Alabasta. Une lourde charge dans une vague de sanglots apparaît comme un grondement à la fatalité.

      #Nise Jiku

      Je disparais un moment en délivrant le roi et apparais derrière-lui pour lui porter un coup avec la garde de mon katana dans le dos, comme si je m'étais téléporter, au plus près de lui... Qu'a tu en réserves maintenant ? Tu es foutu !
        Je ne sais pas ce qui se passe. Je vois juste des lames d'air me foncer dessus. Je voudrais bien ériger un mur, mais je sens que ça ne sera pas assez. Alors soru, et pouf, j'atterris sur un autre toit. Le premier s'effondre purement et simplement. Il a pas supporté la pression je crois. Tilt. Un truc cloche. Mon instinct se met en alerte. Un truc arrive. Un gros truc qui va me tomber dessus. Où ? Je cherche mais sans trouver. A peine je pose le pied sur le sol qu'un truc me percute violemment. Violemment est un euphémisme cette fois. En comparaison, ma blessure à l'épaule ne m'a pas fait mal du tout sur le coup, c'était comme se faire toucher par une guimauve lancée à 1km/h. Mon corps réagit aussitôt, produisant des ondes liées au Hasshoken. Je vole à travers la ville sans me contrôle. Il frappe fort. Il frappe avec le haki cet enfoiré. Murs, plafonds, sols, je traverse tout sans m'arrêter. Le coup m'a presque fait perdre conscience, malgré ma protection.

        J'arrive dans le désert. Il est déjà lu, visiblement. Je m'enfonce dans le sol et explose en plusieurs tas de terre. Mon den den gis sur le sol, éclaté, tranché. Il m'ordonne de me mettre debout. Il veut que je me relève. On dirait qu'il a perdu la raison. Kof kof. Je tousse et c'est du sang qui sort. Mon épaule me fait mal, mais pas autant que mes côtes. Il a du m'en casser plusieurs l'enfoiré, parce que ça me fait un mal de chien. Je m'apprête à tenter de me relever après m'être regroupé quand ça arrive. Je … Je ne peux pas. Je ne peux plus. Je ne sais plus comment faire. Cette sensation. Ça m'étrangle ! Ça m'empêche de respirer ! Je suffoque ! Mes poumons, je les sens se vider de tout l'air qu'il contiennent. Je … Je. Juste avant le noir, je me fais la réflexion que ce n'est pas un homme. Mizukawa Sutero est un monstre.

        Je finis par rouvrir les yeux quelques secondes plus tard. Mizukawa Sutero est un monstre, oui. C'est la raison pour laquelle il doit être stoppé. C'est ma raison de me battre. C'est ma mission dans ce monde, enchaîner les êtres dans son genre. ALORS SECOUE TON CUL DE MERDE CLOTHO ET BOUGE DE LA ! T'es pas une sous merde comme lui. Tu vaux mieux. Tu ouvres la bouche et tu respire. C'EST UN PUTAIN D'ORDRE ! Je m'exécute. L'air revient dans mes poumons rapidement. Ça fait du bien. Mais ça fait du mal à chaque respiration. M'en fou. Ça veut dire que je suis vivant. Je remonte mes bras, prends appuis sur mes mains et tente de me remettre debout. C'est long, laborieux, douloureux. Ma tête me lance. Sûrement un mal de crâne comme c'est pas permis. Je cumule les handicaps juste LE jour où mieux vaut éviter si je veux survivre. Ô cruel Destin, pourquoi aimes-tu tant te jouer de moi ?

        « Tu veux me soumettre ? Essayes toujours. Je viens de Troop Erdu. Je ne suis le fils de personne. Même toi tu ne pourras me soumettre. Je ne me cache ni dans l'ombre, ni dans le mensonge. Et c'est ça qui va causer ta perte, Mizukawa Sutero. Parce que je ne suis pas ton ennemi.Tu l'es. »

        Un sourire sur mon visage m'arrache vite un élan de douleur. Je parviens à être debout entièrement, mais je souffre le martyre. Je ne suis debout que parce que je ne PEUX PAS céder. Si j'abandonne, s'il gagne, alors tout ce en quoi je crois ne vaut pas le coup, tous mes idéaux partent en fumée, mes préceptes transformés en poussière. Non, je ne le permettrai pas, je ne l'accepterai pas. Je suis Clotho, celui allait devenir amiral en chef de la marine. J'ai aidé à défaire Mogaba alors que je sortais tout juste de l'académie. J'ai affronté un contre-amiral et suis encore là pour en parler. Je ne tomberais pas face à un pirate sanguinaire qui tue pour son bon plaisir.

        Les monstres sont créées pour être enfermés. On raconte qu'ils aiment l'ombre. Et toi, Mizukawa, aimes-tu l'ombre ? Je ne suis pas en état de faire grand chose. Mais je te promets que tu vas regretter de m'avoir rencontré. Cette fois, pas de défaite pour moi. C'est un match nul que je vise. Tu te demandes pourquoi je souris malgré mes blessures, et tu ne comprends pas. Tu ne réfléchis peut-être plus, remarque. Je n'ai clairement pas ta puissance, ton talent ou … merde, comment ça s'appelle ?! Rah, son truc me fou mal de crâne et m'empêche de ré... ré … réfléchir. Je dois me concentrer plus qu'avant. Je ne bouge pas. Pas besoin pour ce qui va suivre.

        En une seconde, ma terre jaillit de mon corps, formant un dôme. Une protection qui grandit pour prendre des proportions insoupçonnées. Plus grandes que je n'aurais pu le faire en temps normal. Parce que cette fois, je mets tout ce que j'ai. Ma volonté, mon corps, mon esprit, mon âme. Tout ce qui fait de moi qui je suis. Je ne peux pas te battre, c'est clair. Mais je n'ai pas besoin. J'ai juste à faire en sorte que tu sois ton propre ennemi. Je ne peux pas te voir, mais lorsque ton corps passe à travers ma terre pas solide du tout, tu es repéré. Aussitôt, je sors un certain flacon de Vendredi 13 en plastique de ma poche. Un que je gardais pour une occasion comme celle-ci. Un flacon qui ne m'a pas quitté depuis que je l'ai acheté. J'ai juste changé l'emballage en verre pour du plastique pour éviter qu'il ne se casse sur moi lorsque je combat.

        J'ai utilisé son frère sur Whikey Peak. Soru pour arriver juste devant toi. Du pot jaillissent trois chats noirs transparents qui foncent vers toi. ESQUIVE CA, CONNARD DE PIRATE ! Je suis le billot et la hache, le fourreau et l'épée, l'air et l'océan. Je suis … LA TERRE. Tu ne peux me stopper. Les ondes vont porter ta malchance à un niveau inimaginable. Désormais, ton adversaire, c'est toi. Ma terre s'effondre en petite morceaux sur le sol. Je peux entendre le grondement qui arrive au loin. Celui d'une vague. Mais la portée est hors de perception. Elle sera là d'ici peu. Le tempête de sable arrive. Tu l'attires, Mizukawa. Le sens-tu ? Sens-tu tes perceptions être changées, ton âme être perturbée ? Ce que tu vas faire est entre tes mains désormais. Vas-tu tenter de me tuer pour échouer lamentablement et te faire tuer par le tempête ou vas-tu tenter de fuir malgré ton handicap ?

        Appelle ça comme tu veux, mais pour moi, te faire fuir c'est une victoire. Je partais perdant à trois cent mille contre un. Je n'avais aucune chance. Mais je te l'ai dit, je peux te rendre la vie extrêmement désagréable et difficile. Si je dois tomber, j'emporte mon adversaire avec moi. Œil pour œil, dent pour dent. « On se reverra. » Dans un dernier sourire, je tombe sur le sol. Le sable me réchauffe. Mais pas assez. Je m'évanouis, sombrant dans les méandres de ma vie.

        Vendredi 13:


        Le repaire du Lion Drapea11
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        Je suis paralysé par une malchance qui contamine mon esprit insensible par #The Devil Dragon. Cette technique assez particulière embrume mon être d'une aura sanguinaire, colère extrême qui me permet d'agir quelque soit les circonstances et quand la tempête fait face, cette bourrasque de sable, ces grains qui s'envolent et brouille ma vue de cet homme de terre. Mais le sable n'est pas terre et la terre n'est pas sable. Tu n'es pas entièrement dans ton élément, faut le dire et tu te protèges du mieux que tu peux, ne ressens-tu pas la chaleur qui fait craquer ta chair ?

        Et quand violemment, le cyclone traverse les portes de la ville et s'abat vers moi, je reste impassible et un large sourire se dessine sur mon visage. J'en appelle au Titan Oretus Awakuzim, full-haki d'une couleur fuligineuse qui ne tient pas une seconde comme coincé dans une impasse.

        Comme des bouts de verre qui me déchirent la peau, malgré l'absence de mon armement, je ne tombe pas. Je veux laisser à mon ennemi, une effrayante sensation. Le sang coule mais il est invisible et quand l'ouragon passe enfin, je suis là, debout sans une goutte de liquide rouge visible à l’œil nu, comme si je n'étais pas blessé. Sourire figé. Ténacité extrême.

        Tu vois l’aventure des pas plaît encore malgré l’éclair relatif d’autrefois ; lilas et porte s’envoient des marchandages, cliquetis et effluves, tournis peu clairs de chaleur filée puis la mer en allée des épices bleuis que la brise assassine contre la terre en grinçant.

        La terre sera défaite !

        Ironie légère, fausse candeur, allegro Bradstonien pour chanter l’insouciance qui suit l’impatience de vivre, et la dépasse, formant une heureuse transparence qui berne le clotho trop pressé.

        - Je suis invincible ! Pauvre fou !

        Mais où est-il donc passé ? ...
          Le sable est chaud. Le sable est grand. Le sable est indulgent. Mais dire que tu es malchanceux revient au même. A bout de force, le sable m'a balayé de sa force incommensurable. Il m'a transporté aux grès des grains, frappé contre les bâtiments, giflé contre le sol. De ta vue j'ai disparut. De ton radar tu ne parviens à me repérer. Parce que je suis trop loin. On pourrait croire sain et sauf, excepté que le sang coule de mon corps par plusieurs endroits. J'ai atterris au beau milieu ville, juste dans la zone où le bâtiment s'est écroulé plus tôt. Un retour au point de départ. Un symbole ? Un signe du destin ? Tu m'as battu, pas vaincu. Je t'ai vaincu avec mes ruses et mes coups tordus, pas battu puisque on peut dire que j'ai fuis. La réciprocité de ces mots n'auront jamais été aussi empli de sens. Des personnes s'approchent de moi. Des mains me soulèvent, on me transporte.

          " Comment il peut être dans cet état ?
          J'sais pas et j'm'en fou. J'veux pas avoir ce qui a bien pu lui faire ça. Mais on doit dégager avant que ça ne revienne. "

          Sans un mot de plus, mon équipage accours vers notre navire. Une partie de la ville a entendu et vue la bâtisse s'effondrer. Ils ont vu de la terre. L'armée royale sait que je suis dans le coin depuis tout l'heure. Additionnant un et un, mon équipe m'a trouvé avant les autres. Elle me ramène au Révacier pour soigner mes blessures. Toujours rien dans mon esprit, aucune pensée, aucun son. Comme si le petit prince avait eu d'autres conséquences que d'essayer de me soumettre physiquement. Comme si une partie me hantait toujours ... Petit prince, on se retrouvera.


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