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Starrk I. Jon

Starrk I. Jon
Pseudonyme : Starrk (Et d'autres qui viendront plus tard)
Age : 18 ans
Sexe : Homme
Race : Humain

Métier : Aucun.
Groupe : Chasseur de Prime

But : Pas encore pour le moment.

Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Giro Giro no Mi – Fruit de Clairvoyance. (S)
Équipement : Ce qui est dans la Description physique et (Le katana Starrk qui n'est pas un Meitou non plus).

Parrain : Je vous laisse choisir.

Ce compte est-il un DC ? Non.
Si oui, quel @ l'a autorisé ? ~

Codes du règlement :


# Description Physique


(Hello Lecteur & Lectrice ! Mon apparence tu veux imaginer mentalement comment je suis ? Ok je commence.)

Mon physique, ce beau corps que j'admire chaque matin en me levant. La beauté est selon moi importante, surtout quand on vit dans un Monde pourri comme celui-ci. Certaines personnes me trouvent beau, d'autres laids, tout dépend de la façon dont pensent les gens. Mesurant 1m97 je ne peux mesurer la chance que j'ai d'être grand quand d'autres sont petits. Une description de haut en bas pour que vous puissiez vous imaginer qui je suis. Ma coupe de cheveux est assez particulière : Une grande crête (Mohawk) violette-rose. Une couleur de cheveux que j'ai depuis ma naissance. Non je blague, un coiffeur s'était trompé. Je voulais qu'elles soient jaunes, mais finalement elles me plaisent.

Je suis unique ainsi. Mes sourcils eux sont noirs comme les plumes d'un corbeau. Sombres et fines, je peux froncer pour effrayer les plus faibles. Des yeux marrons noisette et des lèvres roses qui font rêver les demoiselles. Des boucles d'oreilles sont également visibles. Grâce à mon apparence, je possède de longues jambes et de longs bras (bien moins qu'un géant). Plutôt bien fait, mince et grand j'ai un physique normal. Ma tenue elle compte plus que le reste. Les gens se font une opinion de l'autre en regardant ses habits. Elle peut dès lors apprécier ou détester la personne qu'elle ausculté. Ayant dix-huit ans, j'aime la mode. Le blanc qui était et est ma couleur fétiche m'oblige à porter du blanc sur tout le corps.

Les chaussure, le long pantalon, le t-shirt (avec le col levé) sont blancs. Tel une grande colombe ma veste qui possède une capuche est également blanche. Sur mes bras sont attachés des brassards, noirs avec des têtes de mort. La chaîne qui pend sur mon cou elle appartenait à ma mère, avant de me choisir comme nouveau propriétaire. Décédée quelques minutes après ma naissance, elle n'avait pu me dire pourquoi cet objet avait une telle couleur. Elle ne ressemblait pas à une chaîne métallique banale et sans intérêt. Avec sa couleur encre, j'aime penser qu'elle était spéciale. Qu'un jour elle me guiderait. Ou peut-être que je délire tout simplement.

Autour de cet objet se trouve une étoile à cinq branches qui elle semble diamantée. À nos yeux, rien n'est plus important qu'un objet ayant appartenu à un proche emporté par la faucheuse. Autour de ma taille, sur ma fesse droite dort mon arme qui elle venait de mon père. Un katana forgé je ne sais où qui avait belle allure depuis le temps... Elle devait être aussi vieille que le Monde lui-même à présent. Le sabre est plutôt grand et a sur son côté, ancré dans le métal un nom : I.STARRK. Et comme la plupart des sabreurs, mon père trouva à son tour la faux de la Mort, ou de l'alcool peut-être.



# Description Psychologique


(L'heure tourne et tu meurs d'impatience. Tu ne pouvais t'empêcher de chercher à  savoir ce que j'ai dans le crâne ? C'est plus fort que toi, alors inspire lentement et lis la suite.)

Mentalement tout le monde peut croire que je suis un homme ordinaire, dont l'esprit ne peut être hanté par la démence. Celui qui sourit sans arrêt est peut-être malade un aliéné, penserait ils néanmoins. Beaucoup le pensent, mais ne le disent pas. L'esprit de chacun ne peut imaginer ce que j'ai en moi. La première chose qui me vient en tête est : La souffrance. Les gens aiment voir les autres souffrir. C'est dans leur nature. Dans la mienne également. Faire souffrir les autre a toujours été un moyen de me sentir mieux. De ne plus ressentir cette haine, cette rage qui ne demande qu'à être libérée de sa cage.

Enfant déjà, j'aimais répandre le mal autour de moi. Ce sont ces petits moments, que les grands appelaient des bêtises qui me procuraient cette sensation, d'être libre. Mais ces moments sont éphémères et de courtes durées. Pour cela je préfère choisir ma cible, étudier ses faiblesses pour ensuite lui faire du mal. Un fou. Peut-être le suis-je finalement. Mais d'où me vient ce désir que je garde secrètement en moi ? Peut-être du passé. De mon enfance et de tous ces malheurs que je n'ai su surmonter qu'avec la haine et le malheur des autres. C'est comme lire un livre et s'intéresser au mal qui hante chaque personnage. Le malheur que le protagoniste aura dans sa vie et surtout voir qui est son opposé. L'Antagoniste. Je ne suis pas si mauvais que ça !

Il m'arrive souvent de penser à mes parents, mon père pour qui j'ai de la haine et ma mère pour qui je peux qu'éprouver de la peine. Je me déteste. Parce que je suis un monstre depuis ma naissance. Me mettre le katana dans la gorge ne serait que trop simple. Le temps est l'unique arme capable de me faire souffrir. Car elle me tue petit-à-petit.

Ceci n'est qu'un bref aperçu de ce qui est en moi. J'aime rire. Des autres souvent, de tout en fait. J'aime mes blagues. Car comme le disait mon père autrefois « Femme qui rit, ça n'a pas de prix !». Je doute encore sur cette phrase d'ailleurs. Il parlait rarement le langage humain à cette époque. Et ce que les gens aiment montrer à leurs voisins, qu'ils sont intelligents ! L'intelligence, je pense en avoir suffisamment. Comprendre est facile pour moi, apprendre aussi. Comme quoi même un fou peut être intelligent. Deux choses rarement réunies, qui s'opposent normalement.

~ Je pliais la feuille et la jetais en mer. Ces écrits provenaient d'une ancienne lettre que j'avais écrit pour une fille, qui voulait savoir un peu plus sur moi disait-elle. Qui me trouvait beau et qui était très belle. Cette même  lettre qui était étrangement revenue, sans réponse ! La fille ? Envolée dans la nature. Peut-être était-elle déjà morte.



# Biographie


Ma biographie, foutue biographie. Que puis-je raconter sur moi pour faire passer le temps. «Le temps c'est de l'argent !», seulement pour ceux qui travaillent. Pas pour les chômeurs dans mon genre. Mais bon, essayons de remonter dans le temps. De quitter le présent pour un court instant. L'histoire de ma vie et de toute cette poisse que j'ai depuis petit. Mon enfance, j'ai très peu de souvenirs joyeux de cette époque-là.

Tout avait commencé après une relation entre deux personnes, une femme et un homme qui s'aimaient. Ils n'étaient pas riches. Ils ne commandaient personne. Ils s'aimaient et c'était tout ce qui comptait. Pourtant deux années plus tard, je respirais pour la première fois de ma vie. Sans même m'en rendre compte j'avais perdu le plus grand amour de toute une existence, ma mère. Ce jour-là. Mon père faisait la fête. Il hurlait de joie. Ma naissance était selon lui une bénédiction. Je devais nous unir à jamais. Il apprit à la fin de la journée que nous n'étions plus que deux dans la famille. Que pouvait-il m'arriver de pire dans la vie ? Être un tueur dès sa naissance, il n'y avait rien de pire.

Les années passaient et mon père qui s'occupait de moi jusqu'à l'âge de cinq ans avait alors trouvé du réconfort dans le sake. L'alcool des durs-à-cuir. Rester seul et être indépendant à un tel âge, c'était impossible. Je passais mes journées, isolé de tout. J'entendais sans cesse des voix dans ma tête qui me murmuraient que je ne méritais pas cette vie. Mon père pleurait souvent la nuit. Il demandait de l'aide et maudissait le jour de mon arrivée sur l'île.

« Pourquoi m'as-tu quitté mon amour ? J'aurais préféré t'avoir à mes côtés plutôt que de devoir regarder chaque jour ton meurtrier dans les yeux !»

De telles paroles ne faisaient qu'accentuer la haine que je ressentais envers lui. Envers un père qui n'aimait pas son fils. Tandis que lui fréquentait les bars les plus proches, je passais mon temps à faire des bêtises. Je me battais bien trop souvent avec les gosses de mon âge. Sentir que le pouvoir reposait entre mes mains. Que je pouvais me faire respecter grâce aux poings me donnait envie de grandir. De faire souffrir les autres. Puis cinq ans plus tard, quand mes dix ans arrivèrent, mon père mourut.

On a beau se dire qu'on désire plus que tout que ceux qu'on déteste meurent. Hélas, je ne pouvais m'empêcher de pleurer. Un sentiment de culpabilité enchaîna peu-à-peu chaque jour mon cœur, jusqu'à tourmenter mon âme. Commettre des crimes ! Ces mots me hantaient. Je me battais de plus en plus. Avec les plus grands cette fois-ci. Sachant que je n'avais aucune chance contre eux, je continuais et essayais de devenir plus fort. Le cliché de l'orphelin qui devient la racaille qui damme les plus forts, dirais-tu. Non, ils n'étaient pas forts. Ils étaient juste plus grands.

Le temps passa si vite. Pour mes quinze ans, guidé par un des bandits de l'île, un jeune adulte de vingt-cinq ans, Ed qui avec le temps avait obtenu le surnom de «Mains fantômes». Pourquoi ce surnom ? Parce qu'il parvenait à voler sans se faire prendre. Tous se doutaient qu'il était derrière de nombreux vols. Tellement de vols que les gens mettaient sur son dos. Il m'apprit à voler (pas dans le ciel.). Il m'apprit à draguer, chose que je croyais inutile avant de grandir et de comprendre l'importance que ses techniques avaient. J'étais assez chanceux.

Mains Fantômes lui avait plusieurs maîtresses. Il aimait les avoir autour de chaque bras, quatre demoiselles. Deux de chaque côté lorsque nous sortions pour boire. Je me demandais même comment il arrivait à gérer ce genre de relation...  Il était un «bon vivant». Assez pervers, alcoolique, voleur compétent et très intelligent. Ce surnom qu'il avait eu était également lié à autre chose. À tous ses combats qu'il avait eu dans sa vie. Beaucoup disaient que les histoires mentaient. Pourtant j'avais assisté à un seul de ses combats. À dix-sept ans.

Les mains positionnées sous ses yeux, sautillant sur la pointe de ses pieds, un style de combat que je n'arrivais à comprendre. Face à lui un homme muscles saillants et grand comme un arbre, dans les deux mètres, Le Briseur avait-il eu comme surnom. Les coups fusaient, surtout ceux du Briseur qui tentait de toucher mon sensei. Il était plus lourd et donc plus lent, ce qui permit à Ed de parer chacune de ses attaques, prévoyant chaque coup sans problème. Mains Fantômes ? Ses mains étaient si rapides que je n'arrivais pas à les voir. Il frappa plusieurs fois les abdomens de l'homme, plongeant chaque poing plus profondément dans son estomac pour terminer leur combat en sautant trois-mètres dans les airs pour briser la gueule du Briseur.

Il avait cassé cette même jambe qui l'avait aidé à gagner ce même combat. Il boitait et eut plus de temps pour m'apprendre ce qu'il savait. Notamment sur les sabres. Puis il mourut à son tour, m'abandonnant comme mes parents l'avaient fait, mort dans une fusillade. À croire que les balles étaient plus rapides que les poings. Ironique non ? Main Fantôme, Père et Mère n'étaient plus. J'étais seul, sans but particulier. Je voulais quitter ma terre natale et devenir quelqu'un d'autre. Plus l'orphelin ou l'élève d'un maître déchu... Être connu dans le Monde ? Peut-être. Faire du mal aux autres ? Évidemment !

Et voilà. Cette histoire vous a plu ? C'est la mienne. Qu'elle vous plaise ou non, je ne peux rien y changer. Puis j'ai la flemme aussi d'inventer une histoire qui ne serait pas mienne. J'ai perdu des gens importants pour moi, comme la plupart des autres. La seule différence, c'est que je ne m'imagine pas un futur glorieux comme tous les autres. Tuer et faire souffrir quelques personnes avant de crever à mon tour, c'est ce que j'ai en tête pour le moment ! Je ne suis pas un psychopathe non plus, juste un gars de dix-huit ans prêt à liquider quelques personnes. Parce que c'est un métier aussi !    

Des tombes, c'est tout ce qui reste de mon ancienne vie.



# Test RP


(Yosh, l'épisode de mon enfance, je ne peux être sûr de ces souvenirs. Le temps est le pire ennemi des souvenirs, comme le dirait un écrivain que j'apprécie. Mais je n'ai jamais pu oublier, la souffrance et toutes ces choses négatives que je ressens aujourd'hui en y repensant. Laissez-moi vous montrer pourquoi.)

C'est difficile de se sentir libre lorsqu'on a une telle vie. Mon cinquième anniversaire venait de passer. Les voisins contrairement à nous adoraient faire la fête lorsque celui de leur fils arrivait. Et comme chaque année, je me reposais devant l'une des vieilles fenêtres cassées du salon afin de rêver. D'imaginer ce qu'aurait été ma vie si j'étais à la place de ce gosse-là. L'instituteur disait souvent que désirer avoir ce que les autres avaient c'était mal. Qu'il ne fallait jamais être envieux, jaloux, car on finirait par être des tueurs sans âme, ou peut-être était-ce sans état-d'âme ? Je ne m'en souvenais plus. Était-ce mal de vouloir être heureux ? De désirer ce que l'autre avait parce qu'on était malheureux, parce qu'on avait rien ? Je n'avais que cinq ans. Et pourtant je paraissais déjà en avoir dix.

Ma petite figure maigrichonne et des yeux curieux. Une minceur qui montrait l'état dans lequel j'étais. Lorsqu'on est petit et qu'on meurt de faim, on est prêt à manger n'importe quoi. À voler même. J'avais à mes côtés un homme qui ne me donnait à manquer que deux à trois fois par semaine. Le matin surtout, parce quand il semblait vouloir se faire pardonner de toutes les punitions qu'il me donnait inutilement. Un pardon que je ne pouvais lui donner. Les grands pensent souvent que les enfants pardonnent dès qu'on leur tend ce qu'ils désirent le plus. La vie ne se résumait pas qu'à ça ! Les erreurs ne disparaissaient jamais. Elles hantaient chaque homme sur l'île, peut-être même partout dans le Monde.

Mon père qui n'était pas encore rentré à la maison ce matin-ci m'avait puni, une fois de plus. Rasant entièrement ma tête, je donnais l'impression d'être un prisonnier, seul et triste dans cette maison sans vie. Pourquoi avais-je été puni ? Je l'ignorais. Père était rentré chez nous et m'avait frappé la joue. Il disait que je n'étais pas son fils, qu'il ne m'aimerait jamais. Cette affection que j'avais pour lui disparaissait déjà. Les premières voix fantomatiques étaient venues me hanter la nuit précédente.

« T'es qu'un sale gosse ! Un miroir sans reflet ! Tu es la créature qui a tué une femme innocente et qui respire à sa place... Deviens-le ! Il ne pourra plus te blesser avec ses paroles si tu deviens le Monstre qu'il décrit !»

(Cette voix parlait beaucoup.)

Je ne savais d'où elles pouvaient provenir. Peut-être était-ce mon père qui chuchotait ces paroles lugubres pendant mon sommeil ? Ou était-ce mon esprit qui mélangeait les horribles paroles d'un ivrogne sans cœur ? Cette voix avait raison. Je ne pouvais le nier. Maman était morte en me donnant sa vie. Selon père, elle ne me l'avait pas donné. Je m'étais emparé de sa vie et je devais le payer jusqu'à ma mort. Être chauve à cinq ans c'était être le bouc-émissaire des autres enfants. Le souffre-douleur de tout le monde. Ils aimaient se moquer des gens différents, des chauves, des enrobés, des malades. Sans comprendre pourquoi, je m'étais décidé à ne plus être timide et renfermé. Je sortais de plus en plus de la maison pour voler et même me battre avec tous ceux qui se dressaient sur mon chemin. Hormis les grands que je fuyais.

La seule personne qui m'effrayait c'était lui. Cet homme à qui je ne voulais jamais ressembler. Lui maudissait le jour où il était devenu père d'un meurtrier. Moi le jour où j'ai commencé à comprendre ce que les grands racontaient. Pour un gamin de cinq ans j'étais déjà dans la rue. Pourquoi étais-je devenu un voleur ? Car une fois, en marchant, une personne était parvenue à attirer mon attention. Une personne dont le visage était couvert d'un grand tissu noir. Du monde était à ses trousses, les enfants de mon âge eux étaient impressionnés tout comme moi de ce don qu'il avait de disparaître tel un fantôme.

« Tu es comme lui ! Un gosse qui n'a pas sa place sur cette foutue île perdue. L'autre minable dit que tu n'es qu'un monstre, une créature démoniaque, alors pourquoi ne pas le devenir p'tit crétin ? »

Cette voix ne voulait pas me lâcher. Elle me collait à la peau comme une sangsue  et voulait me prendre mon âme. Un enfant avait l'habitude d'écouter ce qu'on lui disait, d'écouter son instinct. Et ils lui murmuraient à l'oreille chaque nuit, chaque matin. Choisir le mauvais chemin, comme leur disait sans arrêt l'instituteur. Lui qui aimait deux femmes. Lui qui jouait avec l'une et l'autre. Qui était le pire entre nous deux finalement ? Très jeune, je pouvais différencier le bien du mal. Cet homme qui nous sermonnait tous les jours était  bien pire.

J'étais décidé à devenir le monstre que mon père décrivait chaque nuit avant de s'endormir sur le même lit depuis plus de quatre ans. Un enfant avait l'habitude de tout dire à ses parents, aussi détestable pouvaient-ils l'être. La nuit était le moment de la journée que j'aimais le plus. Car c'était le moment où mon ivrogne de père s'apprêtait à dormir. Son ventre vibrait au rythme de sa respiration. Ses joues enflées toutes rouges et dans l'une de ses mains une bouteille d'alcool.

- Papa !, avais-je soufflé timidement.

" Quoi ?, rugissait-il aussitôt, à moitié endormi. Tu vois pas que je vais dormir ? Mon...stre", rajouta-t-il dans un hoquet terrifiant.

Debout près de la porte de sa chambre, en face de lui, choisissant avec précaution les mots que je comptais employer pour lui faire part de ma décision. De ce que je désirais être une fois adulte.

- Je suis un monstre … Alors je voulais te dire que moi et la voix on a décidé de devenir un pickpocket et tueur reconnu dans le Monde.

Père se mit à rire, les lèvres colorées par ce qui ressemblait à un mélange de saké et d'autre chose.

"Tu vas … Sors d'ici, ta mère doit avoir honte de toi, monstre".

Une invisible flamme se réveilla en moi. La voix qui aimait me conseiller depuis quelques temps avait fini par me dire,

« Butte-le Starrk. Qu'il finisse au fond de l'Océan dans la gueule d'un requin. Ou ligotons-le simplement, faisons-le baigner dans de l'essence et brûlons-le Monstre. »

Je fis un «non» de la tête et pris enfin parole,

- Si j'étais le Monstre que tu crois, je t'aurais étouffé avec ce qui te sert d'oreiller.

Malchance ! Il avait tout entendu !

"Tu … veux tuer, moi aussi ? Sale créa... monstre. Dégage de ma chambre" !, hurla-t-il sans attendre.

L'alcool venait lui donnait une force et une rage incontrôlable une fois libérée. Et j'avais réveillé le démon qui sommeillait en lui. La bouteille se mit à voleter de sa main. Elle était sur le point de m'atteindre. Afin de ne pas perdre un œil ou une oreille, ce qui semblait plus important pour moi, je m'étais recroquevillé le dos tourné vers lui. Les verres se dispersèrent  dans sa chambre et sur mon dos. Des morceaux avaient pénétré ma peau. J'hurlais au fond de mon esprit, libérant toutes les larmes que j'avais gardé en moi depuis tout ce temps.

Les fragments de verres avaient laissé des cicatrices encore visible aujourd'hui sur mon dos. La voix et mon père ! Tous deux étaient mes ennemis. Pourtant je les écoutais et j'obéissais à chacun de leurs caprices. Que me reste-t-il à présent ? Les fragments d'une vie qui avaient fait de moi celui que j'étais. Un Monstre pour certains, un petit merdeux pour d'autres. Ou un chasseur de prime, sans foi ni loi. Les murmures de la voix intérieure étaient semblables à celle que vous entendez sans doute. Quand une décision doit être prise, ou que vous réfléchissez. Priez pour qu'elle ne vous ait pas aussi. Elle bosse pour la Mort et elle vous fera souffrir avant de vous embarquer.





  
Informations IRL

• Prénom : Starrk (Je sais c'pas le vrai) Ce sera plus un surnom pour le forum.
• Age : 18 ans
• Aime : Le Rp, lire les livres, ne rien faire.
• N'aime pas : Bosser. J'aime pas les cacahuètes.
• Personnage préféré de One Piece : Pas regardé beaucoup d'épisodes, mais Trafalgar Law, je trouve qu'il a la classe.
• Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? Je crois que je peux faire une page pour parler de moi. Je suis assez renfermé, introverti (ça se voit pas quand on rp ^^)
• Fait du RP depuis : Depuis que je suis adolescent jusqu'à maintenant.
• Disponibilité approximative : ça dépend (je me connecterai le plus souvent possible.)
• Comment avez-vous connu le forum ? Top-Site.


ONE PIECE REQUIEM ©



Dernière édition par Starrk I. Jon le Mer 17 Fév 2016 - 6:46, édité 2 fois
    Je reposte juste pour signaler que j'ai fini. Je suis prêt pour le Test si c'est ok ;)
      Hello Starrk & bienvenue dans le coin,

      Un Test RP qui va revenir sur l'un des aspects de ta bio, à savoir plus précisément celui-ci:


      Les années passaient et mon père qui s'occupait de moi jusqu'à l'âge de cinq ans avait alors trouvé du réconfort dans le sake. L'alcool des durs-à-cuir. Rester seul et être indépendant à un tel âge, c'était impossible. Je passais mes journées, isolé de tout. J'entendais sans cesse des voix dans ma tête qui me murmuraient que je ne méritais pas cette vie. Mon père pleurait souvent la nuit. Il demandait de l'aide et maudissait le jour de mon arrivée sur l'île.


      Narre-nous l'un de ces épisodes où tu étais totalement livré à toi-même tout en devant jongler à la fois avec ces voix qui ne te quittaient jamais et ce père qui te détestait, toi, la créature qui avait assassiné sa chère et tendre.

      Si besoin, on te donnera un autre test RP si d'aventure celui-ci ne te revenait pas.

      Bon courage.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t12861-wade
      Terminé
        Bonjour

        Je commence par préciser que c'est toujours plus sympa de dire bonjour, svp, merci, même pour signaler une fiche terminée. C'est tout de même plus sympa ^^

        Passée cette considération, je viens pour ton premier avis ^^

        Point forme : tu as une plume plutôt bien formée. Un certain sens du rythme, un bon vocabulaire varié, tu sais utiliser la ponctuation. Par contre... Il t'arrive d'employer un mot pour un autre, l'exemple le plus frappant étant « ausculté » pour observé (ou similaire).

        Tu as aussi un problème récurent dans la construction de tes phrases. La règle est que « il » « elle » se rapporte au dernier sujet cité ; en ne respectant pas ça, déjà tu perds un peu le lecteur, et tu casses le rythme de lecture :
        « Une couleur de cheveux que j'ai depuis ma naissance. Non je blague, un coiffeur s'était trompé. Je voulais qu'elles soient jaunes, mais finalement elles me plaisent. » ==> à qui « elles » (qui devaient être jaunes » fait référence ?
        « La chaîne qui pend sur mon cou elle appartenait à ma mère, avant de me choisir comme nouveau propriétaire. Décédée quelques minutes après ma naissance, elle n'avait pu me dire pourquoi cet objet avait une telle couleur. » ==> ici le « elle n'avait pu me dire » et le « décédée » se rapporte au dernier sujet, soit, la chaîne. Oo.
        Sur ce passage aussi, je note un ordre des phrases méli-mélo. Tu dis « pourquoi elle avait une telle couleur », mais ce n'est qu'après que tu précises qu'elle a un aspect différent. C'est très déroutant.

        Tu fais aussi une erreur en répétant le sujet «  La chaîne qui pend sur mon cou elle appartenait à ma mère » ==> la chaîne qui pend à mon cou (et non sur) appartenait à ma mère.
        « Autour de cet objet se trouve une étoile à cinq branches qui elle semble diamantée. » ==> qui semble diamantée.
        «  sur ma fesse droite dort mon arme qui elle venait de mon père » ==> pareil
        Je me dis que c'est peut-être un effet de style, mais cet effet est là pour accentuer, porté l'attention sur le détail... or tu ne développes rien après ça ^^' Dommage.

        Dernier point, tu as parfois des phrases qui n'ont aucun sens immédiat. Je penche sur l'option « il manque des bouts » qui permettent de passer de l'idée 1 à l'idée 2.
        « Il parlait rarement le langage humain à cette époque. Et ce que les gens aiment montrer à leurs voisins, qu'ils sont intelligents ! »
        « Pour mes quinze ans, guidé par un des bandits de l'île, un jeune adulte de vingt-cinq ans, Ed qui avec le temps avait obtenu le surnom de «Mains fantômes». »

        Bref, rien de grave en soi, rien qu'une bonne relecture attentive et critique ne pourrait changer. Ça gêne à la lecture, surtout avec ton style, je le redis, est très immersif. Du coup, ça coince ^^

        Pour le fond du personnage, je suis un peu perplexe.
        Tu poses un personnage bien noir, et extrêmement bien équilibré, cohérent et expliqué. Le test RP permet vraiment de comprendre comment on passe d'un enfant mal aimé, à un monstre qui s'assume. Quand tu as parlé de voix qui te susurraient des choses « dark », j'ai eu peur de tomber sur un perso stéréotypé, mais tu t'en sors vraiment bien. Je regrette juste que tu n'ai pas plus développer le côté ambivalent de ton personnage ; là, nous savons sa nature profonde, mais tu laisses à penser que même s'il l'assume entièrement, il affiche autre chose que ce masque de cruauté. Clairement, ce n'est pas le type qui arrive en ville en ricanant comme un dément, en se frottant les mains et qui tente de nuire à tout ce qui bouge. J'ai même l'impression que c'est un beau mec, un beau parleur, un gros drageur, un mec plaisant de prime abord, mais avec une langue très ironique, acérée même. Or, cette face « publique de prime abord » est totalement zappée.

        Bon, je relève après une petite incohérence. Ton personnage est chômeur, pourtant, tu l'inscris comme chasseur de primes. Je peux comprendre l'idée, mais tout de même, chasseur de primes, c'est du boulot.
        En plus, cf le manque expliqué plus haut. J'interprète ce choix de carrière comme étant l'excuse parfaite d'aller se fritter contre autrui, de faire du mal aux autres, tout en plus, se faire payer grassement. Mais tu n'expliques pas comment ton personnage se comporte en tant que chasseur de primes : est-il indolent et ne profitant que des occasions qui se présentent à lui ? Est-il un limier intraitable qui se pâme, à en baver, pendant la traque, en anticipant un bon combat bien en traître dans le dos ?

        Bref, il y a des zones à développer, mais pour une prise en main, c'est un très bon début. Je suis sur du 650 D de mon côté.

        Je laisse la main aux collègues, en cas de question, je suis là (ou par MP).

        Pluche !
        • https://www.onepiece-requiem.net/t1165-l-agent-double-s-habille-e
        • https://www.onepiece-requiem.net/t1127-shainess-raven-cooper-termine
        Salut Staark et désolé du petit délai,

        Passage pour le second avis.

        Un avis qui comme de juste va se recouper plus ou moins avec le premier tout au moins au niveau de la forme.  Ta prose est sympathique, un peu bancale tantôt comme souligné par Shaïness, mais on se laisse porter assez vite par le flot des évènements.

        De mon côté, j'ai trouvé un peu dommage que le physique soit une description littérale et un peu trop conventionnelle des fringues que porte Staark. Qu'il aime porter/arborer du blanc en toutes occasions et aime la mode vestimentaire, pas de souci, mais que t'y reviennes dessus tout du long (notamment aussi via les accessoires, l'étoile de David diamantée, la chaine métallique et sa teinte encre) comme une voix off sur un podium de la fashion week, ca donne cette impression de redite et d'illusion de vide derrière qui n'est pas contrebalancé par plus de matière ou des aspects portant davantage sur ce que le physique (via la silhouette/la dégaine/ la façon d'être/de se tenir/ des gestuelles caractéristique peut-être) peut évoquer sur tout le pan psychologique de ton personnage. Je peux bien évidemment comprendre que les fringues revêtent une importance singulière pour Staark mais il aurait été intéressant de toucher 2-3 mots au niveau de ces à-côtés qui eux, donnent un peu plus de profondeur et font la transition vers la psycho et la bio.

        La psycho en elle-même, je l'ai trouvé intéressante bien qu'un peu superficielle dans la mesure où en effet, elle fait le taff et pose les bases de ta bio ( à savoir ta nécessité de faire/répandre le mal méthodiquement pour purger ta propre douleur, souffrance qui te vient du trépas de la mère morte en couche et de ce paternel qui t'en veut depuis lors) mais elle se cantonne à cela et je suis certain qu'il y aurait eu une nébuleuse d'autres traits en adéquation avec cette haine latente/ambiante qu'il aurait été intéressant d'aborder en sus. Qu'on se comprenne bien, je n'attendais pas quelque chose d'exhaustif (personne ne l'est à la création du personnage) mais qu'on ait un peu plus de matière derrière les grands traits principaux pour les ancrer davantage.

        La bio est classique, le Bully mal aimé qui se place sous la houlette d'un plus grand loubard pour castagner/apprendre la vie et répondre au leitmotiv de son existence. L'idée du paternel qui t'en veut à mourir est sympathique, elle tient un rôle central dans l'existence de Staark et elle est vraiment patente pour le coup, j'aurais bien voulu que tu la déclines un peu plus d'où la trame du test RP que je t'avais donné pour voir comment t'allais l'aborder. Petit point sur la bio et plus particulièrement sur Mains fantômes et son combat avec le briseur, j'ai pas trop cerné l'intérêt de la phase martiale où tu narres l'épisode sans empathie aucune de la part de Staark. Je pensais initialement que t'allais distiller des pensées/commentaires de Staark par rapport à l'évènement et tirer des leçons/un bonheur inouï/ quelque chose qui peut-être aurait pu étancher ta soif de castagne/mal de voir ainsi mains fantômes coller pareille correction au briseur. T'adoptes un point de vue totalement externe pour aboutir à la spirale funeste du compagnon qui t'abandonne malgré lui, un peu dommage.

        Le Test RP était bien, l'épilogue surtout qui atteste davantage d'un vrai boulot de fond (les deux derniers paragraphes surtout) , je m'attendais sur le papier pas à quelque chose d'aussi rapide, d'aussi diligent, mais davantage à un tableau " tranche de vie " que de véritablement aborder le point de bascule de ton histoire. Pas une critique en soi, ca m'a juste étonné en réalité. J'ai apprécie le portrait que tu nous as fais de ton personnage, pt'et un tout un petit peu moins celui de ton père que j'ai trouvé un peu trop caricatural bien que ce soit, j'imagine, intentionnel de ta part.

        575 D de mon côté, soit une validation effective à 613 D, qu'on va arrondir à 615 Dorikis.

        Bienvenue parmi nous et bon jeu à toi sur OPR.
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