Rappel du premier message :
Un bateau nommé Alcatraz. Il vogue sur grandline aussi lentement qu'un cortège funéraire, pour bien des raisons. À l'intérieur, cela fait des mois que je suis dans ma cellule à me demander si ce navire n'est pas plus ma prison que tout autre. Je ne saurais dire si on a stationné longtemps ou pas à un endroit, bien évidemment je n'ai pas de vue sur l'extérieur. Je n'ai conscience du nom de ce navire que parce que j'ai tendu l'oreille et écouté une conversation.
S'il y a un avantage a tout cela, c'est que j'ai eu largement le temps de me sevrer de mes cigares spéciaux vu que je n'ai pas touché a quoi que ce soit qui ai de près ou de loin du tabac ou toute autre chose de combustible depuis un nombre de jours que je ne saurais définir. D'un autre, ça ne m'empêchera pas de recommencer à fumer une fois sortie pour fêter celle-ci, si ça arrive un jour bien évidemment. Je vais aussi me forcer aussi à reprendre du poids, c'est vrai quand on dit que la première chose que l'on perd, c'est le fessier et la poitrine... Pas que cela me gêne réellement, mais au moins quand j'avais un bustier bien serré ça donnait autre chose à regarder que mes bras et mes jambes mécanisés. Ils auraient pu au moins avoir la décence de me laisser faire réellement du sport d'ailleurs... J'en suis arrivée à un point ou j'accepterai n'importe quoi, même les propositions les plus vulgaires ou humiliant rien que pour sentir mes muscles revirent.
Cela ne veut pas dire que les conditions de détention sont mauvaises, je ne suis en rien maltraité. Mais quand même, ce n’est pas un peu de marche de temps en temps qui va remplacer mes habitudes de marine, le sport régulier et surtout qui vont entretenir mon corps. En plus, j'ai pris du ventre, à moins que ce soit mon imagination ? Enfin bref, je pense que je pourrais difficilement tomber plus bas... Enfin si, mais j'espère juste que ça n'arrivera pas.
Enfin soit, dans le calme le plus absolu, on passe à une autre journée qui s'annonce sans aucune saveur. Le temps semble calme et la mer suit donc... Enfin pour une journée sur la route de tous les périls j'entends. Un tour aux toilettes obéir à la nature et rendre une fois encore mon petit déjeuné... Oui j'ai le droit d'être malade. Personne n'est immunisé à ces horreurs qui rôdent dans l'air et bien que je sois bien moins maniaque qu'à l’époque, j'ai déjà dû compter plusieurs fois toutes les taches, éraflures et autres choses du même acabit dans ma cellule. Je profite qu'un garde vienne m'apporter mon repas pour lui demander finalement, on ne sait jamais.
"Je peux savoir pourquoi je ne fais pas d'exercices physiques plus intenses ?"
"Parce que vous n'avez pas demandé à en faire."
"..."
Si j'avais le contrôle de mes bras à ce moment-là, ils se seraient inexorablement mis sur mon visage dans un geste significatif. Dans un sens, c'est ma faute quand même... Un petit soupire plus tard.
"Donc, je le demande."
"Bien, mangez maintenant."
Il vient réactiver un de mes deux bras, tout en restant par la suite hors de la portée de celui-ci ce qui est inutile vu que je ne compte pas en profiter pour tenter de l'étrangler. Quelques heures plus tard, j'ai enfin le droit d'aller à la salle de musculation en principe réservé à l'équipage, sous bonne garde évidemment. Si je pensais que ça pouvait autant me manquer... Enfin soit, je profite du temps qui m'est imparti. Des heures à suer dans une ambiance tout ce qu'il y a de moins féminin et où je me rends compte que j'ai effectivement beaucoup d'heures d'exercices à rattraper. Finalement, je me mets à avoir un petit sentiment de nostalgie et vais au hublot contempler un peu la mer... Tient c'est drôle, c'est une idée où ? J'ai l'impression de voir une petite embarcation avec une certaine rousse dessus... Du coup je fais la chose la plus idiote que mon esprit arrive à concevoir dans l'instant, s'il est intervenu ce qui n'est pas encore sûr.
"Qu'est-ce que vous faites ?!"
"Je fais coucou à une hallucination..."
"Comment ça ?!"
Et c'est ainsi qu'il va voir ce que c'est que ce délire... Allez savoir si ça en est un d'ailleurs.
Un bateau nommé Alcatraz. Il vogue sur grandline aussi lentement qu'un cortège funéraire, pour bien des raisons. À l'intérieur, cela fait des mois que je suis dans ma cellule à me demander si ce navire n'est pas plus ma prison que tout autre. Je ne saurais dire si on a stationné longtemps ou pas à un endroit, bien évidemment je n'ai pas de vue sur l'extérieur. Je n'ai conscience du nom de ce navire que parce que j'ai tendu l'oreille et écouté une conversation.
S'il y a un avantage a tout cela, c'est que j'ai eu largement le temps de me sevrer de mes cigares spéciaux vu que je n'ai pas touché a quoi que ce soit qui ai de près ou de loin du tabac ou toute autre chose de combustible depuis un nombre de jours que je ne saurais définir. D'un autre, ça ne m'empêchera pas de recommencer à fumer une fois sortie pour fêter celle-ci, si ça arrive un jour bien évidemment. Je vais aussi me forcer aussi à reprendre du poids, c'est vrai quand on dit que la première chose que l'on perd, c'est le fessier et la poitrine... Pas que cela me gêne réellement, mais au moins quand j'avais un bustier bien serré ça donnait autre chose à regarder que mes bras et mes jambes mécanisés. Ils auraient pu au moins avoir la décence de me laisser faire réellement du sport d'ailleurs... J'en suis arrivée à un point ou j'accepterai n'importe quoi, même les propositions les plus vulgaires ou humiliant rien que pour sentir mes muscles revirent.
Cela ne veut pas dire que les conditions de détention sont mauvaises, je ne suis en rien maltraité. Mais quand même, ce n’est pas un peu de marche de temps en temps qui va remplacer mes habitudes de marine, le sport régulier et surtout qui vont entretenir mon corps. En plus, j'ai pris du ventre, à moins que ce soit mon imagination ? Enfin bref, je pense que je pourrais difficilement tomber plus bas... Enfin si, mais j'espère juste que ça n'arrivera pas.
Enfin soit, dans le calme le plus absolu, on passe à une autre journée qui s'annonce sans aucune saveur. Le temps semble calme et la mer suit donc... Enfin pour une journée sur la route de tous les périls j'entends. Un tour aux toilettes obéir à la nature et rendre une fois encore mon petit déjeuné... Oui j'ai le droit d'être malade. Personne n'est immunisé à ces horreurs qui rôdent dans l'air et bien que je sois bien moins maniaque qu'à l’époque, j'ai déjà dû compter plusieurs fois toutes les taches, éraflures et autres choses du même acabit dans ma cellule. Je profite qu'un garde vienne m'apporter mon repas pour lui demander finalement, on ne sait jamais.
"Je peux savoir pourquoi je ne fais pas d'exercices physiques plus intenses ?"
"Parce que vous n'avez pas demandé à en faire."
"..."
Si j'avais le contrôle de mes bras à ce moment-là, ils se seraient inexorablement mis sur mon visage dans un geste significatif. Dans un sens, c'est ma faute quand même... Un petit soupire plus tard.
"Donc, je le demande."
"Bien, mangez maintenant."
Il vient réactiver un de mes deux bras, tout en restant par la suite hors de la portée de celui-ci ce qui est inutile vu que je ne compte pas en profiter pour tenter de l'étrangler. Quelques heures plus tard, j'ai enfin le droit d'aller à la salle de musculation en principe réservé à l'équipage, sous bonne garde évidemment. Si je pensais que ça pouvait autant me manquer... Enfin soit, je profite du temps qui m'est imparti. Des heures à suer dans une ambiance tout ce qu'il y a de moins féminin et où je me rends compte que j'ai effectivement beaucoup d'heures d'exercices à rattraper. Finalement, je me mets à avoir un petit sentiment de nostalgie et vais au hublot contempler un peu la mer... Tient c'est drôle, c'est une idée où ? J'ai l'impression de voir une petite embarcation avec une certaine rousse dessus... Du coup je fais la chose la plus idiote que mon esprit arrive à concevoir dans l'instant, s'il est intervenu ce qui n'est pas encore sûr.
"Qu'est-ce que vous faites ?!"
"Je fais coucou à une hallucination..."
"Comment ça ?!"
Et c'est ainsi qu'il va voir ce que c'est que ce délire... Allez savoir si ça en est un d'ailleurs.