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Walk Like An Alabastian.


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AVANT TOUT ;
Il y aura deux sortes de musiques, celles juste mentionnées (sous la forme suivante :"Écris sur et inspiré par") et les musiques que je jugerais plus importantes (qui seront sous la forme du lecteur Youtube). Si je ne force personne à bien entendu les écouter, je demanderai aux éventuels correcteurs d'essayer de le faire pour les musiques jugées importantes, car j'essaie de les choisir minutieusement et cela peut permettre parfois de faire comprendre des choses seulement effleurés dans le texte ou au contraire, les démultiplier. Bref, je vous enjoins à le faire, mais vous êtes seuls maîtres à bord.


[Ce topic fait suite directe à Robb, seul.]

Les Voies de GrandLine étaient le fruit d'un Âge Oublié d'explorateurs chevronnés. Risquant leur vie tous les jours pour documenter et cartographier siphons, côtes et îles, ils avaient permis de délimiter l'étrangeté et le chaos du monde dans des grilles, des noms et des dessins de plus en plus précis. Les courants marins, les créatures récurrentes d'une partie du monde, les récits ou autres joyeusetés géographiques, dans leurs esprits, avaient crée des zones. Et dans ces zones, chaque population sur chacune des îles qui l'avait vu naître ou arriver, des légendes locales.

Ces légendes s'étaient tissés aussi autour de ces hommes et ces femmes qui, intrépides devant l'inconnu, avaient autant triomphé des dangers de GrandLine que les Pirates et autres Marines. Un Explorateur c'était un être qui transformait la chance d'un voyage exceptionnel en opportunités pour le futur. Envoyés par leurs gouvernements, braves qui s'étaient fait émissaires de leur façon de vivre et qui s'intéressaient, eux, à toutes les façons de vivre, ils avaient parfois été un bouclier contre l'esclavage ou au contraire sa plus fidèle lance. Vivant de leurs sens et de leurs vies leurs découverte, laissant leur empreinte pour des siècles et des siècles, leurs histoires ravissaient les cœurs et la tranquillité des peuples.

En bien ou en mal donc, pour la science ou l'appât du gain, l'Explorateur avait dessiné le monde ; l'Aventurier, son héritier, lui, l'avait annoté.

Le soutien des royaumes avait laissé place aux mécénats ou à la folie des grandeurs. Là où l'Explorateur découvrait, l'Aventurier expérimentait. Là où l'Explorateur s'arrêtait pour prendre des échantillons, l'Aventurier se frayait un chemin à travers de nouvelles espèces dangereuses. Lorsque le premier regardait la mer, il soupirait, dans l'expectative d'un nouveau retour, tandis que le second lui, laissait l'horizon lui montrait la voie, son sourire caressé par le vent.

Et ce sourire Riccardo Robert Baleize le comprenait très bien.

Le suroît et l'iode caressait doucement sa moustache verte et imprimer chaque centimètre de sa peau.

Il était un de ces hommes, toujours en quête d'eux-même et du monde. Ou plutôt, en corollaire avec les fentes rougeâtres qu'il arborait sous ses chemises à fleurs, un de ces Homme-Poissons.


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Il y a quelques années un homme obsédé par les mangoustes et la Destinomancie, le brillant charpentier Cheese Tray lui avait un jour, après un concours gagné d'énigmes, proposé de lui construire un bateau qui siérait ses aventures pour se faire pardonner. Riccardo avait répondu en s'esclaffant qu'il avait besoin d'un navire pouvant fendre flots et glace, à la fois léger, mais solide et grand sans prendre trop de place. Avec le même sourire qu'il avait eu lors de leur final, l'homme lui avait dit qu'il résoudrai son énigme. Trois ans plus tard, le concept de son Bateau-Sabre était né et il était parfait.

Comme s'il l'avait connu toute sa vie, l'extravagance de son navire était au sonar de ses convictions, de la barre en forme d'arrête qu'il tenait fermement avec ses mains bleus et palmés à l'apparence générale de sabre Wanokunien - pommeau compris. "La Larme d'Otohime" (qu'il avait utilisé pour sillonner les Mers Bleues et Blanches et, après avoir visité complètement ce que ses prédécesseurs appelait la Voie 1, comptait employer pour partir vers l'affreusement célèbre Triangle Florian) était une sorte de pirogue géante / sous-marin à la forme si effilée qu'elle était capable de réellement trancher les obstacles qu'elle rencontrait, au point où le Meitou des Océans n'avait pas connu les ports pendant une longue période d'apprentissage.

L'Homme-Poisson de la race des Requins Pèlerins se réjouissait donc d'autant plus de pouvoir enfin accoster sur une île - et pas n'importe quelle île de surcroît, mais Sandy Island, un des seuls endroits après El Jezada abritant l'un des plus grands déserts naturels et une des civilisations les plus anciennes du globe. Les villes immémoriales, les pyramides et autres mastubah, toute la culture millénaire d'Alabasta l'attendait ses hommes et lui. Plusieurs fois, l'équipage avait serré les dents et opiner du chef quand il avait refusé d'accoster. Comprenant que leur mission passait en premier. Sachant qu'ils n'avaient pas encore assez rodés le navire pour s'arrêter. Ils avaient tous tenus bons pendant plusieurs mois.

Riccardo offrit de nouveau l'un de ses rares sourires. Leurs efforts étaient enfin récompensés.


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Il parcourut du regard les courbes sableuses de l'île, puis son équipage qui depuis plusieurs minutes déjà attendait l'ordre qui confirmerait que leur grand périple avait finalement une escale. Marrant ça, les escales. Si on en croyait la définition, ce n'était supposément qu'un bref arrêt dans un parcours, pour récupérer ce dont on avait besoin avant de repartir.
Pourtant, pour celui qui a connu tempêtes et déferlantes, monstres marins et aventures, il était toujours bon de s'arrêter un moment, prendre le temps de se redécouvrir à terre, de s'émanciper de l'isolation qu'accompagnait le voyage en mer. Une escale, ce n'était peut être pas une pause dans un voyage, mais un nouveau chapitre dans un livre, un carrefour où, si on prenait le temps de regarder autour de soi, on apercevrait de nombreuses directions avec laquelle la Destinée tentait de nous confronter.

A nous donc lorsqu'on pose pied à terre de décider si nous ferons de nouvelles rencontres ou si nous ne serons que les esclaves endormis du Sort, se contentant de la simple chance d'arpenter un chemin tortueux...


D'un mouvement de bras, Riccardo orienta le navire vers l'île. Les sourires naquirent sur les visages.
Ouvrant sa mâchoire aussi grand que sa race le lui permettait -c'est à dire assez large pour engouffrer une barque- il beugla enfin :

« FAITES LES PRÉPARATIFS POUR L'ACCOSTAGE LES GARS, ON S'ARRÊTE ! »

Et mille hurlements de joie lui répondirent.

Sandy Island, Royaume d'Alabasta, Port de Nanohana.

Le bout du pont-lame, vigoureusement aspergé de mucus, glissa doucement sur la paroi du quai (plutôt que l'embrocher ou pire), l'ancre-soleil fut balancé par-dessus bord et l'échelle de coupée déployée sur le bois du rivage. Tous trépignaient d'impatience. Riccardo s'avança sur le pont, le mât de son ancien navire ciselé en une massue solidement attaché dans son dos -son arme de prédilection- et attendit leur docker.

Après seulement deux minutes, un homme se détacha du va-et-vient incessant d'un port en bonne santé pour venir vers eux. L'homme qu'il avait en face de lui, musclé, une barbe de trois jours, la voix semblable au roulis de la mer -profonde, parfois aigu, souvent douce- s'empressa de saisir quatre caisses d'un seul geste, puis, se tournant vers lui, l'œil pétillant, hocha sa tête affublée d'un turban avant de disparaître vers le quai. Une entraînante chanson l'accompagnait.

« Les sirènes des ports d'Alabastaaaa !
Chantent encore la même lambaadaaaa ! Wowoooo !
Les lumières des phares d'Alabastaaaa !
Font préserver les voyageurs des meeeereuuuh !~~♪ »


D'un geste de la tête, le Capitaine donna l'ordre à tous ceux qui n'étaient pas de garde aujourd'hui d'y aller. Un tonnerre de hourras et de projets fleurirent en un instant et d'un autre hochement satisfait de tête, Riccardo enjoignit l'homme entrain de chanter à continuer son travail. Celui-ci esquiva habilement le flot excité de marins -la plupart des Homme-Poissons ou des humains intégrés sans problèmes- en sautant sur une des rambardes, puis se mit à faire son travail de débardeur, c'est-à-dire d'ouvrier portuaire procédant au débardage (ou à la débarde) et continua à décharger sur le quai les marchandises que le capitaine de la Larme d'Otohime lui indiquait, tandis qu'un de ses collègues procédait aux manœuvres d'amarrage.

« Hah ! Haaaah !
Ah ! Aaaaah !
Voiles sur les mers !
Babioles sur les terres !
Je suis dans ta vie !
Je suis dans tes bras !
Alabastaaaa Alabastiiii !~~♫ »


Quand il eut fini -et ce en un temps record- Riccardo le vit échanger une bonne paire de claques dans le dos avec son camarade de quai.

« Bwo ho ho, et un autre, un !
- Dohohoho, si tu continues comme ça, tu finiras encore tôt aujourd'hui Robb.
- Zagazig, j'finirai toujours à temps pour ma 'tite Perinne. Un vrai petit papa, dès qui l'peut, y finit l'boulot pour aller faire les quat' cent coups avec la marmaille.
- Dohahaha ! 'Me souviens que les premières fois t'essayais d'tout faire sous prétexte qu'on était censé pas travailler à nos âges. J'suis pourtant plus vieux qu'toi, triple moule !
- Bwo ho, c'juste que j'avais mal vu. J'croyais qu'vous étiez des gosses, mais ces biscotos, c'forcément la marque des adolescents, surtout l'bras droit, j'étais con aussi. C'est l'époque où j'dois vous lâcher du leste et vous laissez du mou.
- ... p'tain, j'bite toujours rien d'ce que tu baves, mais dohéhéhé, c'serait mentir d'dire que c'pas le cas des choses en général pour ma part.
- Roooh, contrairement à c'qu'on dit, z'êtes pas cons les dockers, hein. Te dénigres pas. Et même si vous l'étiez tous, 'serait pas graves. Pas besoin d'êt' un gars intelligent pour êt' un gars bien !
- Dohaha ! Arrêt't'vas m'faire pleurer, vieux chacalot ! Allez, 'faut qu'on arrête de palabrer comme des gonzesses et qu'on continue, j'veux mériter mon salaire moi, hoy !

Accoudé sur son navire, Riccardo renifla bruyamment pour capter leur attention et leur envoya sur le coin du museau une gourde d'eau à chacun.

- Pour les travailleurs !
- Merci, chef ! A charge d'revanche !
- Sympa mon p'tit gars ! Allez, on y va Zag', c'navire de comerçouzes nous fait d'l'oeil bwéhé. »

Le Capitaine Baleize les regarda vaquer à leur travail, puis satisfait, ordonna à son second de veiller sur le navire, pendant qu'il allait effectuer une petite promenade d'une ou deux heures. Deux autres membres d'équipages, exténués, furent ordonnés de prendre congé également, le bateau étant bien assez protégé pour l'heure.

Le soleil était haut dans le ciel, le ciel azur, l'air frais et plein de promesses. C'est pour ça qu'une fois le trio parti, le Second demanda qu'on sorte les transat' et le rhum du Capitaine avec la liesse de l'employé qui sait qu'il ne va pas se faire prendre.

Plus loin et sans savoir que son Rhum Captain Kidd trente ans d'âge se faisait copieusement entamer, Riccardo tourna à l'angle d'un panneau vers Petit-Ryugu, un ersatz de chez eux qui avait vu le jour il y a dix ans.
Crée par une famille d'homme-poissons qui avaient été sauvés par des Alabastiens au cours d'un conflit avec des Pirates racistes, le quartier était devenu une fenêtre sur l'univers sous-marin des gens qui l'habitaient. Reconnaissable à ses maisons aux toits semblables à des coquillages et aux couleurs plus marines dont il les peignaient, il avait été surnommé le Quartier Bleu par les locaux qui avaient fini par se prendre d'affection pour l'endroit. L'artisanat et la cuisine culturelle faisaient sa spécificité et les Homme-Poissons y vivant avaient fini par obtenir leur place dans la communauté grâce à un mélange de gratitude et d'aide bien venu puisqu'avec leurs talents naturels, ils avaient récupéré nombre de trésors et de vestiges enfouis dans le canal de Sandora ou dans les eaux environnantes qu'ils avaient offert à la ville. Fort de cette symbiose, Petit-Ryugu fleurissait et Riccardo Robert Baleize pouvait manger de la cuisine de chez lui bien loin de RedLine ; il atteignit après quelques minutes un restaurant dont on lui avait dit des merveilles : la Perle de Shirahoshi.
Spécialisé dans la cuisine Ryugaise et autres mets fins de et en rapport avec la mer (l'un des rares endroits où l'on pouvait manger de l'aqua-viande hormis Water Seven) la devanture bleu aux motifs d'écailles appelait le visiteur ou l'habitué à s'asseoir pour déguster un délicieux repas. S'asseyant sur une chaise renforcée pour Homme-Poisson (leurs corps étant généralement plus lourd ou glissant que les autres et leurs nageoires dorsales pas franchement agréables à plier, il était parfois difficile pour eux de trouver siège à leur fessier), un jeune Triton (soit un Homme-Sirène) ne tarda pas à prendre sa commande après avoir amené celle d'un des rares autochtones présents. L'Alabastien, d'une complexion noire, plus foncée qu'ordinairement pour un local fit hausser un sourcil broussailleux à l'Homme-Poisson aventurier. Il portait des lunettes à monture orange qui s'avançait sur l'arrête de son nez en trompette -un modèle reconnu pour faire face aux vents endémiques de l'île- un sourire d'autant plus grand qu'il avait sa commande fumante devant lui et un océan de cheveux, moustache et barbe d'un blond glacé qui renforçait l'étrangeté sympathique qui émanait de tout son être.
Enfin, étrange.
Lui, se dit-il, avec les poils de trois verts différents qui se battait en duel sur son crâne bleu ne devait pas payer d'mine. Le gus sembla comprendre qu'on le regardait et relâcha son attention de son hareng frit au pâté d'algues et de piment pour offrir un sourire engageant à l'Homme-Poisson.
« C'est délicieux la cuisine d'chez vous !
- Merci.
- Beh de rien. J'suis Petit Fennec et vous ?
- Riccardo R. Baleize.
- Bon appétit mon cher Baleize ! »
Hochant la tête poliment en réponse, Baleize sentit frétiller les poissons avec qui il vivait en symbiose dans son ventre lorsque son plat arriva enfin. Un fumanlicieux riz aux sardines, aux anchois, aux crevettes grises aillés accompagné de steaks de planctons au pesto. Remerciant le serveur Triton, Riccardo (et sa moustache verte) commencèrent leur repas.


***
« A LA BOUFFE ! »

Les mots du maître coq de l'équipage du Chanceux et la cloche qui retentit arrachèrent à leurs occupations les marins pour les rassembler en un cercle sur le pont.
Les yeux brillants et la bave aux babines, leurs gamelles fermement présentées devant eux, ils suivaient du regard la tranquille avancée du cuisinier. Léto Ferrari savait qu'il était le véritable maître à bord, contrôlant la santé mentale de l'équipage et son bon fonctionnement. Un sourire supérieur fendit son faciès.
Les marins, leurs estomacs à l'unisson, déglutirent. Il portait une grosse marmite. Léto portait une grosse marmite putain ! C'était le signe d'un bon jour ça. C'était même le signe d'un excellent jour ça ; un concert de de bruits d'gorges commencèrent à chanter sur le pont.

Les hommes de mains, peuple sans nom ni grande ambition qui composait les équipages commencèrent à former des groupes, puis des meutes, avant d'aboutir à une foule braillarde. Les "Pousse-toi" et autres "c'est ma place" retentirent, tandis que quelques voix perçaient le flot d'hommes et de femmes pour avertir leurs compagnons de venir se joindre à eux pour la curée. Et dans cette masse en mouvement se tortillait une petite silhouette.
La petite, dans l'ombre, les yeux pleins d'étoiles, la bouche pleine de bave, commença de se frayer un chemin vers son repas. A travers la forêt de gambettes, l'espiègle bouscula, trébucha, mordilla - fit sursauter.

Les mines avides se firent suspicieuses et on comprit vite que c'était l'apprentie navigatrice jouant à "l'Aventure". Perinne apparaissait toujours dans un coin de votre regard, généralement dans un moment gênant ou après avoir entendu des conversations qui ne devaient pas l'être. Véritable fantômette, chaton au sourire éternel, elle multipliait les coups pendables en s'en tirant toujours et les seules limites qu'elle semblait se destiner étaient celles de son imagination. Robb présent, le sourire jusqu'aux oreilles, il eut expliqué que si l'adulte était un être fini, l'enfant, lui, était un être en progression constante, qui était et se voulait infini. L'équipage se mit à chercher, à fureter du regard, de peur de perdre sa place dans la foule, à rire sous bave d'une grimace de Perinne chopée à la dérobée d'une éclaircie jambière et celle-ci, à toujours s'amuser, à toujours écouter, progressait lentement, mais sûrement entre les jambes des adultes.

Lui s'appelait ainsi et murmurait le nom d'Elle.
Un Tel essayait de cacher qu'il avait piqué dans la réserve.
Une Autre avait viré coquelicot quand elle avait surpris deux officiers à se bécoter.
Celui-là parlait du Capitaine Dios Xoïs et disait que c'était l'une des rares occasions où il pouvait enfin manger sans craindre la Gamine - même si Perinne comptait bien avoir son croc à dire.
Celui-ci disait d'Eks Buto, la vigie, avec son air patibulaire et son crâne luisant, les pieds bien espacés, qu'il comptait après manger courir la goule et qu'il voulait venir avec lui - la petite roulait des yeux, tout le monde savait que les Djinn étaient mille fois plus intéressants.
Mashina Métélis -la seconde- échangeait des regards noirs avec Eks - mais Perinne savait que c'était des bêtises pour les autres grands, parce qu'ils faisaient dodo dans la même chambre quand personne ne regardait.

Elle se rapprochait. La lutte devenait plus dure. Les brouhahas broussaillaient de toutes parts en belles rumeurs. Eks était un forçat repenti qui dans sa jeunesse était membre d'un équipage pirate local semant la zizanie au sein du canal de Sandora. Ou un ancien garde du palais. Qu'il couchait avec Métélis (Perinne ne comprenait pas l'intérêt d'un autre lit que le sien). Malheureusement pour lui, une rencontre inopportune avec une meute ultra-bourrine de Kung-Fu Dugongs dotés de chapeaux de pailles, puis une fuite vers les troupes de Thoutankanon Nefertari avait mis fin à sa carrière. Sa carrière de chanteur de baryton à Rainbase évidemment. Bien sûr que si, j'y étais ! Non mais Léto il a pas dit ça. C'est lui qui l'a recruté dans l'équipage, il doit savoir. Perinne roula entre deux jambes pour se retrouver bringuebalée. Mashina c'est une ancienne du Théâtre je te
Ouille, ouille.
Elle a été vendue par les autres malfrats de sa bande et laissée pour morte.
Aïeuh.
Non c'tait une danseuse.
C'toi la danseuse, héhéhéhé.
Allez, hoo- Outch hihi, ça y est.
L'aut', hé.
C'est l'Captaine qui l'a ramené. S'réveillé dans sa barbe même y parait.
C'te chanceuse, elle est toute douce la barbe de Didi !
Haha, tu voudrais plutôt pas dire qu'elle taquine la barbe de Dios c'est ça ?
Coquin va !
Elle est pas du genre à faire ça : elle travaillait sur un autre navire, mais Xoïs lui offrait plus, voilà tout. Mashina s'efforce de repayer la gentillesse de Dios.

Et c'était vrai : à partir de son entrée dans l'équipage, les permis de pêche, les approvisionnements ou encore les réparations s'étaient trouvés facilités. Une plus grande place au port leur avait été alloué. Perinne l'aimait beaucoup, car c'était grâce à elle qu'elle avait pu venir plus souvent sur le navire.

J'y pense, qui va avec Perinne ce coup-ci ?
Euh... J'crois que c'est Timotheo non ?
Mazette, ça va bientôt être ses Anniversaires aussi.
Vrai que ça fait quatre ans qu'elle a rejoint l'équipage et perdu-  
L'un deux vit une masse blonde passer entre eux.
Tais-toi crétin !
Une moue indignée se tourna en une rangée d'quenottes se refermant sur sa jambe.
AIEUH ! Viens ici, sale pe-
Un soupir amusé fit relever la blondeur de Perinne.
Dios Xoïs.
Au milieu des siens, presque incognito. Les gens autour de lui ne parlaient pas, calmes. Lui avait simplement un doigt devant ses lèvres. Vivace comme le cobra, il souleva celle qui essayait de s'enfuir par jeu, la rattrapant sans efforts et la cala sur ses épaules. L'aventurière s'agrippa fermement à ses cheveux, essayant de ne pas tomber, bougonne.
Le Capitaine se rappela la blondeur synonyme de ses parents il y a bien des années. Leur rire, tous ensemble, quand la petite encore plus petite à l'époque, lui avez boulotté pour la première fois sa pitance.
Il lui semblait que c'était tout une vie déjà qu'elle était comme ça sur ses épaules ; elle cala doucement son petit menton sur le crâne de Xoïs pour ne pas lui faire mal. Elle pensait à papi. L'anniversaire approchait, c'était vrai. Elle leva son regard, c'était bientôt leur tour.
Elle commença à s'agiter, excitée. Cette fois-ci au moins, elle serait avec Robb.
Dios lui demanda : tu iras avec Robb sur la tombe ? tandis que l'homme devant eux s'éloignait.
Perinne lui répondit : p't'être, alors que la nourriture était enfin devant eux.

Elle se laissa glisser sur le sol depuis son dos comme elle l'avait fait tant de fois. Bien, répondit-il.
L'odeur délicieuse du plat de Léto monta à ses narines.
Dios lui tendit un deuxième bol qu'il retira de sa manche sans mot dire.
Perinne le regarda, puis elle s'approcha de la marmite fumante et inspira.


***

Né dans l'ordure et l'horreur, toute sa vie, on l'avait harcelé sur son odeur. Comme le stigmate de la ville infâme dont il venait, sa fragrance le marquait au fer rouge. En sueur, il fendait la foule, repoussant par son apparence et son odeur les badauds. Quand il passait dans une allée de bazars, les parfumeurs et les habiles marchands, surtout simples humains, s'empressaient de lui proposer leurs produits.
Beuglant ! Poussant ! Crachant ! Archibald passait partout sans rien acheter.

Quand on est détesté pour quelque chose pendant des années, soit on prend sur soi et on efface du mieux qu'on peut ce qui nous tuait à petits feux... soit on le revendique et on fait payer aux autres le centuple de leurs brimades.

Archibald avait vite choisi.
Et la colère et le combat et la rage ne faisait qu'enfler sa puanteur.

Alabasta lui rappelait les jours horribles de canicule du Grey Terminal. Si on le sentait et s'éloignait comme brûlé, lui, par défi, reniflait toujours à pleins naseaux sa propre odeur et l'odeur des autres. Alors il les sentait : l'odeur des étoffes et du muscle à l'effort qui l'imprégnait, les peaux rougies s'agitant fébriles sous les toges, et dès qu'une bouche s'ouvrait, les restes des plats de la semaine passée. Une mer infâme de poubelles parlantes. Des fragrances revenants pêle-mêle se balançant dans l'air chaud de l'île et de ses parfums. Ils étaient aussi horribles les uns que les autres, mais pas elle.
Non pas elle pensa-t-il les yeux voilés. C'était peut être pour ça qu'il l'aimait tant.
Il regarda à nouveau l'avis de recherche que lui avait confié leur chef. Grogna. Fit tressaillir les cicatrices qui lui barraient le haut du visage.

Et reprit sa marche dans cette parfumerie qu'était Nanohana.


***

Sa silhouette faisait lever les yeux et les cœurs des autochtones, ébahis de découvrir ses longues jambes moulés dans un pantalon de marque AMAZONE. Elle attirait toujours l'œil. Sa taille de deux mètres, énorme pour une femme, sa coiffure atypique -de longs cheveux blonds en pagaille descendant jusqu'aux épaules d'un côté et de l'autre une crête Jeliev- ses sourcils en éclairs, mais surtout ses mains. Très grandes, elles étaient protégés par des gants étranges en latex affublés aux extrémités de petites boules rigides, leur donnant une apparence de pattes de grenouilles.

Pourtant, loin d'être laides, c'était avec une grâce lente, qu'à chaque nouvel angle qu'elle parcourait, la jeune femme flattait de ses mains gantées les aspérités de Nanohana. S'imprégnant, ersatz par ersatz, des contours de la ville, de ses murs, de sa texture, de chacune de ses brèches.

Chaque granulé, chaque crevasse du sol.
La terre unie, désunie, pierreuse, dallée, jachère.
Sous ses pieds.
Sous ses mains.
Sous sa peau.
Ville. Quartiers. Rues.
Etablissements.
Immeubles, maisons, mosquées, mastabahs, souks, bazars, obélisques.
Doux, rugueux, friables, solides.

Et dans la terre, des traces.
Pas ; poids ; taille ; inclinaison.

Par ici. Elle s'arrêta ; ferma les yeux et vit dans son esprit la carte sculptée durant ses parcours.

Une carte qu'aurait salué son père.

Elle sentit la radiance du soleil lorsqu'elle ouvrit les yeux et le poids de ses paupières.
La sécheresse du pays sur sa peau.
Sa vieille cicatrice au bras la lança, puis, une fois qu'elle eut fini, une fois qu'elle eut bien tout écrit en elle, qu'elle fit rouler entre ses doigts couverts l'affiche du recherché, Velours, Longue-Jambe chasseuse de prime, rejoignit les siens.


***
Quelques heures auparavant.
Il les voyait. Les imaginait. Se remémorer.

Les bruits de la ville, le souffle du vent, la voix granuleuse du sable s’immisçant dans les interstices.

L'exilé d'un univers entier.

La ville sans musique. La rue sans âme. Les gens sans mensonges. Bob de Tanuki sourit doucement. Aussi doux qu'était le souffle du vent ; aussi doux que cette conversation entre le jeune couple qu'il venait de passer ; aussi doux que le sable sous ses pieds.
Il s'appuyait sur un bâton, pourtant large d'épaules et vigoureux comme l'arbre de Torino auprès duquel il s'était révélé.
Il repensa aux Oiseaux Géants et soupira d'une étrange nostalgie.
Stoppa son bâton et toqua sur un pan de mur, faisant sauter les affiches dans ses mains.
Deux criminels. André "Goodnight" Niks et "Black Caesar", un natif.
Deux cibles.

Autour de lui, ses compagnons.

Naga Azuralgue tomba lourdement du perchoir qu'il occupait, sa boucle d'oreille cliquetant suite au choc avec le sol.

« Naga, fils de Jaga, attend, chef.
Archibald, faisant craquer son cou émergea de l'ombre rafraîchissante d'une ruelle adjacente, ébranlant par ses pas pesants son propre bijou. En même temps Velours sortit de celle d'en face, se triturant les cheveux.
- Prêt à déglinguer des connards, Bob ! On va la reconstruire, nous, la B.N.A. !
- ça ça reste à voir.
Un éclair passa dans les yeux d'Archibald.
Avant que les deux partenaires se mettent à se chamailler comme d'habitude, la voix posé de Bob Tanuki calma les cœurs.

- Vous allez continuer de rassembler des informations dans la ville aujourd'hui, chacun de votre côté. Si vous tombez sur un des individus que la Gazette des CDP indique, vous le filez. Oubliez pas que les cibles prioritaires pour cette fois sont Niks et Zulficar, car le premier a été aperçu dans les environs et le deuxième est un natif qui n'a jamais tellement bougé. Méfiez-vous de Black Caesar surtout, il a une sacrée réputation. Engagez-la cible si vous avez l'effet de surprise et même là, n'hésitez à utiliser des tactiques de guerilla, plutôt qu'un combat frontal. Rappelez-vous : on est pas des mercenaires, on est des professionnels. »

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Ils disparurent sans perdre un instant. Bob se demanda ce que Paul Lours aurait pensé de sa façon d'opérer ; il ne voulait pas que ce que Paul avait bâti s'effondre avec la tragédie de Whisky Peak. Cette équipe était la sienne, c'était lui qui les avait rassemblé pour leurs sens sur-développés, qui avait pensé à cette stratégie. Et maintenant qu'il n'était plus là, c'était à Bob, son second, celui avec le plus d'expérience, que revenait la position de leader des Rings of Fire.

Ses mains parcoururent les liasses de Wanted que le groupe possédait. Après les avoir recoupé au maximum entre les Pirates opérant sur la Voie numéro 1, les natifs de celle-ci et les autres, le Chef des Chasseurs de primes passa en dernier sans qu'il ne puisse vraiment la voir celle d'un certain Robb Lochon, 14 millions de Berry, enfant du pays de Drum, mais qui possédait une prime et une localisation trop peu actualisée pour ne pas être périmée.


***
Plusieurs heures plus tard.
Il se réveilla, frais comme un gardon. L'humidité naturelle de sa peau bleue contrebalançait la chaleur de l'île. Volontiers discret, capuchon anonyme au sein des rues noir de monde, Naga distinguait -sans jamais être venu à Nanohana- par les couleurs et les fioritures des vêtements d'où provenait chacune des personnes qu'il croisait. Qui suivre, avec qui parler, qui marcher, qui trinquer.

Voir sans être vu.
Reconnaître sans être connu.

Là, sa cible. Il portait une tenue ridicule parsemée d'étoiles et montrait une arme à la forme insolite à sa ceinture - intéressante, éventuel butin. Niks était borgne - angle mort utilisable. Naga Azuralgue leva les yeux, trouvant rapidement un point d'observation où garder sa proie en vue. Il attendit que les passants ne suivent plus sa silhouette des yeux et d'une série de bonds experts, il parvint à sauter de mur en mur pour atteindre le toit d'une de ces maisons basses et colorées qui peuplaient la ville portuaire. Parfait angle pour lui. Cela lui rappelait le moment où il avait gagné sa place chez les siens et eut le droit de quitter le Quartier des Homme-Poissons pour commencer à utiliser ses talents.
Son futur butin s'arrêta, il attendait sans doute un complice ; lui aussi s'arrêta. D'une carte deux trésors. L'Homme-Poisson de la race des Makaire bleus en profita pour vérifier son arsenal.


♦ Un carquois gigantesque fait en bois finement ouvragée, décorée de vagues immenses et des phases de la Lune. Bois précieux ; d'ébène.
♦ Dedans, des flèches non conventionnelles : des espadons (les épées) maquillé, ciselé, changé pour ressembler aux espadons (les poissons). A moins de s'approcher suffisamment près, 'pas moyen de le découvrir. Utilisable au corps à corps également.
♦ A sa ceinture, l'entourant, des flèches plus normales, polis. L'ombre de sa veste rendant invisible leur éclat.

Le tireur commença à pratiquer quelques exercices de respiration pour se préparer.
Ses muscles se tendirent et se relâchèrent, faisant bringuebaler doucement un arc énorme dans son dos. Il changea de position pour être plus à l'aise, mettant sa main en-dessous de son arbalète pour éviter qu'elle s'échappe de ses liens.

La cible se remit à bouger. Et avec lui l'Homme-Poisson.

Bientôt, il rejoignit, comme il l'avait deviné un second individu, lui aussi présent dans les liasses d'avis de recherches.

Naga Azuralgue ferma les yeux, dans l'expectative. Il n'avait pas besoin d'entendre ou de voir leurs petites conversations de malfrats. Il les connaissait déjà trop bien pour y avoir assisté du temps où il faisait partie de l'organisation familiale. Non, pendant ce temps-là, silencieux, l'Archer encocha deux espadons d'espadons sur son arc, prêt.


- Ou je pourrais simplement te buter ici, t'prendre le papelard que j't'ai vu mettre dans ta poche y a pas cinq minutes et t'dire "bonne nuit".
- Ou tu pourrais simplement mourir dans cette ruelle.


Son signal.
Naga osa un sourire carnassier.
Attendant qu'ils s'approchent.
Rouvrant les paupières doucement.
Ses yeux se mettant au travail, calculant avec précision la distance ; le sens et la force du vent ; tendant son bras.


- Nighthohoho...
- Tscht.


Et soudain...

***

Walk Like An Alabastian. 855862wantedandrniks

Il arracha son image et essuya d'un revers de son autre main la bave au coin de sa bouche.

Depuis sa dernière attaque sur des navires marchands de St-Urea, sa visibilité avait trop augmenté à son goût et sa prime avait doublé. Foutue vieille. Elle l'avait engagé pour couler les navires d'un clan qui devenait "de plus en plus arrogant" pour reprendre ses termes et dès qu'elle l'avait pu, elle avait joué de son influence pour en faire une proie bien juteuse. Hah ! Mais cette morue ne s'attendait certainement pas à la destruction de Whiskey Peak. Il faudrait un bon moment à ces connards de chasseurs pour se remettre sur pied. M'enfin, 'valait mieux être prudent. André "Goodnight" Niks cracha un glaviot, laissa sa manche éponger sa bave et disparut dans la ruelle où son partenaire l'attendait.

Haut comme un vieil arbre, de la même couleur qu'un sol dur et deux yeux verts affûtés ; là se tenait celui qu'on avait surnommé "Black Caesar". De sa couleur de peau disait les uns. De la couleur de son âme les autres. Avec le nom d'un général d'un empire lointain et déchu pour prénom et celle d'une arme légendaire, Zulficar, pour patronyme. Personnellement, André le surnommait d'autres noms moins glorieux. Caesar Zulficar lâcha l'une des grandes pattes de sa moustache tressée, laissant sa chevelure blonde glacée -toujours aussi bizarre- battre en même temps qu'il s'approchait, lui et sa damnée cape couleur sorgue, puis, sans ciller -il ne l'avait jamais vu cillé-  demanda son dû.



Walk Like An Alabastian. 782184blackcaesar


« Le quart de l'or du navire, Niks. Tu l'as mis en lieu sûr ?
- Ouais, j'l'ai, ouais.
- Où ?
- En lieu sûr.  

L'émeraude des yeux de Caesar se fendit de l'ombre de la colère.

- Te fous pas d'ma gueule, Niks. J'ai donné les infos. Je reçois le quart. C'est ce qui était convenu.
- Aye, c'est ce qui était convenu... mais tu connais l'itinéraire des navires marchands du mois pour Nanohana, mon gars. Tout ça m'dit que tu sais plus. Que tu cherches plus. Et tu vois, j'me suis mis à m'creuser ma caboche. Pourquoi l'équipage des Caesars n'serait pas allé attaquer eux-mêmes les navires. Plutôt bizarre, nan ?
- Non. Simple logique. Mon équipage est bon, mais pas assez bon pour m'occuper de tous les navires. Il me fallait plus d'hommes. Difficile d'en recruter ici ou d'piller tous les bateaux du coin moi-même sans ameuter la Famille Royale et les milices du royaume. Une alliance momentanée est plus simple. Moins d'risques et toujours du profit.
- Ouais...
- Alors ?
- Quoi ?
- Le trésor. Ma part. Maintenant.
- Il est à un des entrepôts. Je connais un type qui m'garde des trucs de temps en temps.
- Le numéro ?
- ...Quarante-deux.
- Bien. Je te recontacte après-demain pour la prochaine attaque.

Il fit volte-face en grognant, seulement pour entendre derrière lui un chuintement. Caesar afficha un rictus, tout en mettant la main sur ses propres lames, puis pivota, félin.

- Ou je pourrais simplement te buter ici, t'prendre le papelard que j't'ai vu mettre dans ta poche y a pas cinq minutes et t'dire "bonne nuit".
- Ou tu pourrais simplement mourir dans cette ruelle.

Tournoyant ses étranges lames, une sorte de bâton avec à chaque extrémité une lame en croissant de lune dans chaque main de plus en plus vite, le fer et le vent sifflant de plus en plus fort, les armes d'André apparaissaient brillantes dans le soleil couchant et un contraste saisissant avec la babine toujours baveuse et torve de leur propriétaire. Il s'approcha, jaugeant, son pantalon sale rongé de symboles lunaires et d'étoiles claquant sur ses chevilles à chaque mouvement.  

- Nighthohohoho...
- Tscht.

Caesar dégaina ses deux sabres d'un geste fluide et s'avança lentement, les talons libres du sol et la pointe des pieds prêtes à bondir.

Leste et mortel.

Et soudain... alors que les deux ennemis s'avançaient de plus en plus, une voix rauque trancha l'air électrique.


- Ou Naga, fils de Jaga, va arrêter ce duel de pisseuses et vous tuer tous les deux. »

Et avec cette voix rauque, vint deux sifflements stridents.

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