La mer était plutôt calme dans ce coin d'Est Blue, chose très courante en cette mer. Petit bémol, je ne savais pas où j'étais comme d'habitude. Mon légendaire sens de la navigation faisait que je me perdais absolument tout le temps sur les vastes étendues d'eau salées. J'étais bien plus à l'aise pour me repérer sur la terre ferme, mais c'était la vie que j'avais choisi. Des mœurs ô combien critiqués et combattu par le gouvernement mondial. Puis de toute manière, je ne pouvais pas me plaindre, j'étais moi même un un flibustier capable de nombreuses atrocités.
C'était donc libre comme le vent mais perdu au milieu de l'océan que je tentais malgré tout de diriger ma petit embarcation vétuste. Je l'avais volé au nez et à la barbe d'un paysan et n'avait même pas dû tuer pour l'avoir cette fois-ci. Un soleil agréable irradiait toute l'immensité bleue autour de moi et le vent soufflait un petit peu. Mes provisions étaient quasiment à sec et mes réserves d'eaux aussi. Souffrant légèrement de la température estivale malgré les quelques brises qui étaient présentes, mes vêtements me portaient trop chaud. Du coup, pour faire une exception je décidais de retirer mes couches de tissus et mon masque. De toute manière, si je le faisais c'est uniquement car je savais que personne ne pouvait me voir en ce lieu. Du coup, posant tout mon attirail à coté de moi, je pouvais maintenant apprécier à sa juste valeur la météo clémente. Machinalement je prenais ma gourde qui se trouvait sur ma droite et la porta à ma bouche. J'avala par sécurité qu'une seule gorgée afin de survivre ici le plus longtemps possible, et une presque la moitié de fluide s'échappa et fini sur le bois via ma joue meurtrie.
Effectivement, cette particularité que j'avais n'étais pas un luxe lorsqu'il s'agissait d'économie d'eau. Seulement, je vivais avec depuis si longtemps que j'en avais l'habitude et n'y faisait même plus attention. Aussi, j'arborais mes blessures et mes cicatrices liées à l'acide sur mon corps lui aussi peu ménagé. C'était là mon physique -laid certes- mais le mien et je ne m'en plaignais absolument pas.
Ainsi, je tentais de faire passer le temps comme je le pouvais totalement seul au monde en espérant trouver rapidement une terre. Les heures passaient et une sieste sous mon chapeau traditionnel de Wano me requinqua comme jamais. Ce fut un sommeil des plus agréables avec vraiment toutes les conditions réunies pour un repos optimal.
Or, le soleil commençait à fuir vers l'ouest et le crépuscule prenait place. La température baissait doucement avec la disparition de l'astre solaire et j'espérais plus que jamais trouver une île pour faire escale. Je mangeais quelques gâteaux de céréales trouvés sur l'embarcation quand pour mon plus grand bonheur, une silhouette sombre trônait à l'horizon. Plus je m'approchais, plus je la trouvais grande et me réjouissais. Nul en navigation, je savais tout de même aller tout droit et pas plus bête qu'un autre, je maintenant comme je le pouvais le cap sur cette masse sortie de l'océan.
Finissant mon biscuit rassi et pas très bon, je décidais de me rhabiller. Enfilant tous mes vêtements assez rapidement, je termina par positionner mon masque et pu définitivement me concentrer sur ma destination.
Dans la précipitation de ma dernière escapade, j'avais oublié de récupérer une longue-vue et ainsi, je ne pouvais prendre des informations avant d'arriver au contact direct de l'archipel qui se dessinait. Au fil des minutes, je pu mieux apercevoir ma destination et pu confirmer que l'île la plus en avant n'était autre qu'un îlot volcanique. Ne connaissant pas vraiment la géographie de ce monde, si bien que je ne savais ni où se trouvait Shimotsuki mon île natale ni même Wano Kuni terre de mes ancêtre, je ne savais absolument pas quel lieu se présentait devant moi.
C'était donc complètement dans l'inconnu que je me lançais vers ce lopin de terre, ressemblant à un pic sortie de nul part. Au fur et à mesure que le temps passait, la nuit prenait place dans le ciel, et des étoiles d'abord timides naissaient un peu partout. Quelques rares lumières s'échappaient de l'île, signifiant qu'elle était habitée et ce n'était pas pour me déplaire.
En tout cas, j'avançais surement vers ma destination quand, je perdais petit à petit le cap. Mon navire se déportait sur la droite lentement sans que je ne sache pourquoi. Non pas qu'un quelconque phénomène étrange agissait sur mon embarcation, mais c'était uniquement mon désastreux don de la navigation. Pour un pirate c'était plus que ridicule, comme un idiot je ne pouvais même pas aller droit sans au final tout faire foiré. C'était lamentable mais je ne m'en faisais pas pour autant. La nuit tombant, le distinguait de moins en moins les alentours et il est vrai que les abords de l'île volcanique étaient semés d'embûches. Des masses sombres sortaient de l'eau, mais je ne pouvais pas distinguer toute leur étendue.
C'est alors qu'une petite barque assez simple vint à moi. A son bord, un homme en tenu de pêcheur tenait son gouvernail afin de se diriger. Il était plutôt bien portant mais pas extrêmement gros, son t-shirt était sale et il portait de grosses bottes noirs. Une forte pilosité au niveau des bras et un bouc surement noir, c'est tout ce que je percevait. Puis, il alluma une torche qu'il plaça à l'avant de son embarcation et m'interpella.
> Oh l'ami !! Tu veux de l'aide ? Contre quelques sous je te fais arriver sur l'île !
Les requins ont déjà commencés leur chasse nocturne il faut être prudent.
Piqué dans ma fierté, j'étais frustré par les quelques mots de ce matelot. Ce pauvre fou pensait que je n'étais pas capable de rejoindre sa foutue île, je ne pouvais accepter ça.
> Dégage de là, je me débrouille seul !
L'homme rigola fort et toussa de manière crasseuse pour finalement craché un mollards répugnant dans l'eau.
> A tes risques et périls !
Tranquillement, l'homme repartit dans la direction opposée afin de rejoindre la terre ferme. Pas plus bête qu'un autre, je me dis alors que je n'avais qu'à le suivre pour éviter tous les obstacles soit disant si dangereux.
C'était donc libre comme le vent mais perdu au milieu de l'océan que je tentais malgré tout de diriger ma petit embarcation vétuste. Je l'avais volé au nez et à la barbe d'un paysan et n'avait même pas dû tuer pour l'avoir cette fois-ci. Un soleil agréable irradiait toute l'immensité bleue autour de moi et le vent soufflait un petit peu. Mes provisions étaient quasiment à sec et mes réserves d'eaux aussi. Souffrant légèrement de la température estivale malgré les quelques brises qui étaient présentes, mes vêtements me portaient trop chaud. Du coup, pour faire une exception je décidais de retirer mes couches de tissus et mon masque. De toute manière, si je le faisais c'est uniquement car je savais que personne ne pouvait me voir en ce lieu. Du coup, posant tout mon attirail à coté de moi, je pouvais maintenant apprécier à sa juste valeur la météo clémente. Machinalement je prenais ma gourde qui se trouvait sur ma droite et la porta à ma bouche. J'avala par sécurité qu'une seule gorgée afin de survivre ici le plus longtemps possible, et une presque la moitié de fluide s'échappa et fini sur le bois via ma joue meurtrie.
Effectivement, cette particularité que j'avais n'étais pas un luxe lorsqu'il s'agissait d'économie d'eau. Seulement, je vivais avec depuis si longtemps que j'en avais l'habitude et n'y faisait même plus attention. Aussi, j'arborais mes blessures et mes cicatrices liées à l'acide sur mon corps lui aussi peu ménagé. C'était là mon physique -laid certes- mais le mien et je ne m'en plaignais absolument pas.
Ainsi, je tentais de faire passer le temps comme je le pouvais totalement seul au monde en espérant trouver rapidement une terre. Les heures passaient et une sieste sous mon chapeau traditionnel de Wano me requinqua comme jamais. Ce fut un sommeil des plus agréables avec vraiment toutes les conditions réunies pour un repos optimal.
Or, le soleil commençait à fuir vers l'ouest et le crépuscule prenait place. La température baissait doucement avec la disparition de l'astre solaire et j'espérais plus que jamais trouver une île pour faire escale. Je mangeais quelques gâteaux de céréales trouvés sur l'embarcation quand pour mon plus grand bonheur, une silhouette sombre trônait à l'horizon. Plus je m'approchais, plus je la trouvais grande et me réjouissais. Nul en navigation, je savais tout de même aller tout droit et pas plus bête qu'un autre, je maintenant comme je le pouvais le cap sur cette masse sortie de l'océan.
Finissant mon biscuit rassi et pas très bon, je décidais de me rhabiller. Enfilant tous mes vêtements assez rapidement, je termina par positionner mon masque et pu définitivement me concentrer sur ma destination.
Dans la précipitation de ma dernière escapade, j'avais oublié de récupérer une longue-vue et ainsi, je ne pouvais prendre des informations avant d'arriver au contact direct de l'archipel qui se dessinait. Au fil des minutes, je pu mieux apercevoir ma destination et pu confirmer que l'île la plus en avant n'était autre qu'un îlot volcanique. Ne connaissant pas vraiment la géographie de ce monde, si bien que je ne savais ni où se trouvait Shimotsuki mon île natale ni même Wano Kuni terre de mes ancêtre, je ne savais absolument pas quel lieu se présentait devant moi.
C'était donc complètement dans l'inconnu que je me lançais vers ce lopin de terre, ressemblant à un pic sortie de nul part. Au fur et à mesure que le temps passait, la nuit prenait place dans le ciel, et des étoiles d'abord timides naissaient un peu partout. Quelques rares lumières s'échappaient de l'île, signifiant qu'elle était habitée et ce n'était pas pour me déplaire.
En tout cas, j'avançais surement vers ma destination quand, je perdais petit à petit le cap. Mon navire se déportait sur la droite lentement sans que je ne sache pourquoi. Non pas qu'un quelconque phénomène étrange agissait sur mon embarcation, mais c'était uniquement mon désastreux don de la navigation. Pour un pirate c'était plus que ridicule, comme un idiot je ne pouvais même pas aller droit sans au final tout faire foiré. C'était lamentable mais je ne m'en faisais pas pour autant. La nuit tombant, le distinguait de moins en moins les alentours et il est vrai que les abords de l'île volcanique étaient semés d'embûches. Des masses sombres sortaient de l'eau, mais je ne pouvais pas distinguer toute leur étendue.
C'est alors qu'une petite barque assez simple vint à moi. A son bord, un homme en tenu de pêcheur tenait son gouvernail afin de se diriger. Il était plutôt bien portant mais pas extrêmement gros, son t-shirt était sale et il portait de grosses bottes noirs. Une forte pilosité au niveau des bras et un bouc surement noir, c'est tout ce que je percevait. Puis, il alluma une torche qu'il plaça à l'avant de son embarcation et m'interpella.
> Oh l'ami !! Tu veux de l'aide ? Contre quelques sous je te fais arriver sur l'île !
Les requins ont déjà commencés leur chasse nocturne il faut être prudent.
Piqué dans ma fierté, j'étais frustré par les quelques mots de ce matelot. Ce pauvre fou pensait que je n'étais pas capable de rejoindre sa foutue île, je ne pouvais accepter ça.
> Dégage de là, je me débrouille seul !
L'homme rigola fort et toussa de manière crasseuse pour finalement craché un mollards répugnant dans l'eau.
> A tes risques et périls !
Tranquillement, l'homme repartit dans la direction opposée afin de rejoindre la terre ferme. Pas plus bête qu'un autre, je me dis alors que je n'avais qu'à le suivre pour éviter tous les obstacles soit disant si dangereux.