Mon adversaire du jour me lance un regard plein de défi et le temps semble soudain s'arrêter. Je sens presque la sueur perler sur mon front. Son regard est aussi féroce qu'à l'habitué et brûle d'une colère innommable. Il ne fera pas de quartier. Nous restons là, combien de temps? Deux secondes qui semblent durer deux heures. Je tente d'ouvrir mon haki au mieux, prêt à contre-attaquer dès qu'il fera le premier mouvement. Ce qu'il fait bien entendu, il est du genre impulsif. Sa bouche s'ouvre découvrant ses dents jaunies de féroce carnivore. Alors que mon bras s'allonge se transformant pour partie en sable, retirant le précieux saucisson hors de portée des babines avides de mon concurrent. Brandissant victorieux la cochonnaille je lance victorieux au crocodog (quel nom stupide).
Alors,c'est qui le patron l'clébard ?
La bestiole semble être aussi mauvais perdant que sa maîtresse. Voilà qu'il bondit gueule ouverte dans ma direction. Je le tiens. Laissant la bestiole traverser mon visage, je l'attrape par la queue, avant de l'enfermer prestement dans un tonneau. Cela devrait calmer un peu la bestiole. Pas du tout en fait, elle jappe, elle gratte, mais rien à faire elle est bloquée. Assis sur le couvercle de la prison du crocodog, je tire de mes poches une petite bouteille d'alcool.
Le navire était devenu le théâtre d'une sinistre guérilla m'opposant au capitaine, son fourbe de second et cette créature démoniaque de crocodog. Le reste des membres de l'équipage ayant vite déclaré sa neutralité, je me retrouvais seul dans le conflit. Enfin seul, mon fidèle Vautour était toujours juché sur mon épaule. L'horrible cabot enfermé, mon plus redoutable adversaire sur ce navire était définitivement neutralisé. Deux trois heures enfermés là dedans et je le lâcherais dans la cabine du capitaine, ça sera un beau carnage. Au début les petits tours de Fantine et Koorn m'avaient presque amusé, mais jour après jour le stade du bizutage d'entrée dans l'équipage s'éloignant leurs facéties à mon égard m'avaient de moins en moins amusé. J'avais décidé de mener victorieusement la résistance.
Pourquoi tu ne les as pas simplement tabassé crétin ?
Parce que c'est bien moins amusant que leur pourrir aussi la vie bien évidemment. Puis ça me rappelle ma jeunesse de petit fauteur de trouble à Goa.
J'avais mis du mien, cirer comme jamais les marches du navire, placer des seaux d'eau sur presque l'intégralité des portes du navire, le vinaigre dans l'eau, du sable dans les draps, vêtements et sous-vêtements et toutes la collection de costume qu'ils avaient emmagasiné dans la cale, inverser la garde robe du capitaine et de son second. Mais la réplique avait été impitoyable, ces types étaient d'une cruauté sans bornes. Maisje n'avais pas survécu à Whiskey Peak, Navaronne et à un nouvel an avec Lloyd Barrel pour abandonner face à une pisseuse et son mérou domestiqué. C'était sûrement un combat perdu d'avance, mais les causes perdues ont toujours eu ma sympathie.
Sinon tu pourrais toujours te barrer tu sais ?
C'est sûrement ce que je ferai quand j'en aurais marre …
Une bonne rasade et la précieuse bouteille était vide. Une des rares à avoir échappé à la cruauté de Fantine et de son âme damnée à branchies. Ou l'inverse d'ailleurs, ça m'étonnerait pas que ça soit la poiscaille le cerveau maléfique de cette opération.
Non mais je veux dire pourquoi t'es toujours là à jouer à qui sera le plus con avec des types qui te dominent aisément dans la discipline ? T'as pas mieux à foutre ?
Franchement Vautour ? Pas du tout.
Pathétique …
Pathétique ? C'est tout moi ça.
Et voilà le volatile qui se barre sans demander son reste. Je tire de mes affaires mon dernier paquet de cigarettes. Et je les entends murmurer. Qui ? Bah mes cigarettes. Le capitaine, car c'était elle et ses pouvoirs démoniaques qui rendaient à peu près tout vivant sur ce navire. Les premières s'étaient toutes échappées, elles étaient d'un naturel aventurier, rêvant d'explorer le monde après être resté enfermées dans leur paquet toute leur vie. Les pauvres, le crocodog les avaient massacrées sans aucune pitié. Celles-ci étaient du genre plus disciplinées. Voir carrément flippantes. Enfin surtout leur chef, une cigarette, une vraie vicieuse, convainquant ces sœurs de se sacrifier à sa place, espérant sans doute être épargnée.
"Réjouissons nous mes sœurs, car le grand Allumeur va aujourd'hui offrir à l'une de nous l'Illumination.
Que la chaleur de sa flamme, réchauffe nos cœurs à tous !"
C'est assez plaisant mine de rien. Même s'il ne s'agit que de cigarettes, être pris pour une sorte de Dieu ça fait toujours du bien au moral surtout si on peut fumer ses fidèles. Puis quand on voit ce que le Dieu des humains m'a fait, je suis assez décomplexé.
"Choisissez-moi !
Non moi ô grand allumeur ! Je n'ai vécu que pour ce jour."
Elle ne croyait pas si bien dire. Mais j'avais envie de jouer un peu. Il était temps qu'elles changent de grand prêtresse.
Attendez … Qu'est-ce que vous faites ?
Bah votre illumina ... machin là.
Non mais c'est avec les autres que vous faites ça, moi je vous les livre et vous me laissez tranquille. C'était notre accord.
Les voies du seigneur sont impénétrables.
Non attendez … Vous ne pouvez pas faire ….Aaaaaaaaah !
Illumination terminée. C'est vrai ce qu'on dit, la peur ça rend tout dégueulasse. Tu me diras après avoir fumé du papier ... Soudain la voix de Parabole retentit. Clock Work est en vue. Prenant garde à ne pas glisser, je gravis les escaliers. Et pendant que la brise marine caresse mon visage, je regarde l'île se dessiner à l'horizon mon haki déployé, prêt à subir une fourberie dont mes deux comparses ont le secret.
Alors,c'est qui le patron l'clébard ?
La bestiole semble être aussi mauvais perdant que sa maîtresse. Voilà qu'il bondit gueule ouverte dans ma direction. Je le tiens. Laissant la bestiole traverser mon visage, je l'attrape par la queue, avant de l'enfermer prestement dans un tonneau. Cela devrait calmer un peu la bestiole. Pas du tout en fait, elle jappe, elle gratte, mais rien à faire elle est bloquée. Assis sur le couvercle de la prison du crocodog, je tire de mes poches une petite bouteille d'alcool.
Le navire était devenu le théâtre d'une sinistre guérilla m'opposant au capitaine, son fourbe de second et cette créature démoniaque de crocodog. Le reste des membres de l'équipage ayant vite déclaré sa neutralité, je me retrouvais seul dans le conflit. Enfin seul, mon fidèle Vautour était toujours juché sur mon épaule. L'horrible cabot enfermé, mon plus redoutable adversaire sur ce navire était définitivement neutralisé. Deux trois heures enfermés là dedans et je le lâcherais dans la cabine du capitaine, ça sera un beau carnage. Au début les petits tours de Fantine et Koorn m'avaient presque amusé, mais jour après jour le stade du bizutage d'entrée dans l'équipage s'éloignant leurs facéties à mon égard m'avaient de moins en moins amusé. J'avais décidé de mener victorieusement la résistance.
Pourquoi tu ne les as pas simplement tabassé crétin ?
Parce que c'est bien moins amusant que leur pourrir aussi la vie bien évidemment. Puis ça me rappelle ma jeunesse de petit fauteur de trouble à Goa.
J'avais mis du mien, cirer comme jamais les marches du navire, placer des seaux d'eau sur presque l'intégralité des portes du navire, le vinaigre dans l'eau, du sable dans les draps, vêtements et sous-vêtements et toutes la collection de costume qu'ils avaient emmagasiné dans la cale, inverser la garde robe du capitaine et de son second. Mais la réplique avait été impitoyable, ces types étaient d'une cruauté sans bornes. Maisje n'avais pas survécu à Whiskey Peak, Navaronne et à un nouvel an avec Lloyd Barrel pour abandonner face à une pisseuse et son mérou domestiqué. C'était sûrement un combat perdu d'avance, mais les causes perdues ont toujours eu ma sympathie.
Sinon tu pourrais toujours te barrer tu sais ?
C'est sûrement ce que je ferai quand j'en aurais marre …
Une bonne rasade et la précieuse bouteille était vide. Une des rares à avoir échappé à la cruauté de Fantine et de son âme damnée à branchies. Ou l'inverse d'ailleurs, ça m'étonnerait pas que ça soit la poiscaille le cerveau maléfique de cette opération.
Non mais je veux dire pourquoi t'es toujours là à jouer à qui sera le plus con avec des types qui te dominent aisément dans la discipline ? T'as pas mieux à foutre ?
Franchement Vautour ? Pas du tout.
Pathétique …
Pathétique ? C'est tout moi ça.
Et voilà le volatile qui se barre sans demander son reste. Je tire de mes affaires mon dernier paquet de cigarettes. Et je les entends murmurer. Qui ? Bah mes cigarettes. Le capitaine, car c'était elle et ses pouvoirs démoniaques qui rendaient à peu près tout vivant sur ce navire. Les premières s'étaient toutes échappées, elles étaient d'un naturel aventurier, rêvant d'explorer le monde après être resté enfermées dans leur paquet toute leur vie. Les pauvres, le crocodog les avaient massacrées sans aucune pitié. Celles-ci étaient du genre plus disciplinées. Voir carrément flippantes. Enfin surtout leur chef, une cigarette, une vraie vicieuse, convainquant ces sœurs de se sacrifier à sa place, espérant sans doute être épargnée.
"Réjouissons nous mes sœurs, car le grand Allumeur va aujourd'hui offrir à l'une de nous l'Illumination.
Que la chaleur de sa flamme, réchauffe nos cœurs à tous !"
C'est assez plaisant mine de rien. Même s'il ne s'agit que de cigarettes, être pris pour une sorte de Dieu ça fait toujours du bien au moral surtout si on peut fumer ses fidèles. Puis quand on voit ce que le Dieu des humains m'a fait, je suis assez décomplexé.
"Choisissez-moi !
Non moi ô grand allumeur ! Je n'ai vécu que pour ce jour."
Elle ne croyait pas si bien dire. Mais j'avais envie de jouer un peu. Il était temps qu'elles changent de grand prêtresse.
Attendez … Qu'est-ce que vous faites ?
Bah votre illumina ... machin là.
Non mais c'est avec les autres que vous faites ça, moi je vous les livre et vous me laissez tranquille. C'était notre accord.
Les voies du seigneur sont impénétrables.
Non attendez … Vous ne pouvez pas faire ….Aaaaaaaaah !
Illumination terminée. C'est vrai ce qu'on dit, la peur ça rend tout dégueulasse. Tu me diras après avoir fumé du papier ... Soudain la voix de Parabole retentit. Clock Work est en vue. Prenant garde à ne pas glisser, je gravis les escaliers. Et pendant que la brise marine caresse mon visage, je regarde l'île se dessiner à l'horizon mon haki déployé, prêt à subir une fourberie dont mes deux comparses ont le secret.