Encore peu acclimaté à cette nouvelle vie de serveuse je faisais encore pas mal d'erreurs. Des plats qui arrivaient aux mauvais endroits, des petites chutes les mains chargées d'assiettes sales, des commandes oubliés... D'une certaine façon je me faisais honte à moi-même.
Qui aurait pu me dire que le métier de serveuse était si compliqué ? De plus, mes entraînements quasi militaire avec Lazare, le chef du restaurant où je travaille, n'arrange absolument pas les choses. Et surtout, n'énerver jamais un vieux aigri de la vie, jamais.
Ramenant une nouvelle plâtré d'assiettes, de verres et de couverts plus ou moins rempli je vidais tout dans l'évier puis soufflais quelques secondes. Le mouvement automatique des allées et retours entre la cuisine et la salle commençait à me lasser alors que cela ne faisait que deux semaines que j'avais enfin ce boulot. Comment allais-je tenir sans exploser ? D'autant plus que le fort taux de phéromone ici atteignait des sommets que je n'aurais jamais espérés atteindre.
- Aoi tu veux que je te fasse un massage? Et pourquoi pas une manucure tant qu'on y est ? Vas bosser ! Et évite de casser quoi que ce soit, sinon ça sera retiré de ta paye ! Et si tu es si fatigué tu n'as cas...
Lazare, le vieux rabat-joie de service, me faisait une nouvelle fois des reproches que je n'écoutais pas en me rendant lasse vers la salle du restaurant où une nouvelle fournée de personne venait de faire son apparition. Avec toute la joie du monde, ce qui veut donc dire aucune, je les installais et leur tandis la carte du menu.
Que c'était ennuyant et ingrat... Imaginez une jeune fille ayant déjà tué sans aucune pitié, surement plus forte que les gens de cette salle, en train de les servir comme un vulgaire toutou...
Depuis mon embauche je ne m'étais pas battu à nouveau, enfin sauf durant mes entraînements avec le patron mais à n'avait rien à voir avec mon envie, et je devais avouer que cela me manquait. L'envie de combattre brulait en moi comme un feu hardant détruisant tout sur son passage. J'étais une cocotte minute prête à exploser à tout moment, et par la même occasion à exploser toutes les personnes à proximité.
- Aoi ! Table 9 !
Je retournais, pour ne pas changer, en cuisine récupérer les différents plats posés sur le comptoir et retournais à mon service tout en ruminant très profondément mon envie d'en foutre une à un bon nombre des clients.
Je me devais d'être au moins pacifiste ici car ma vie était en jeu. Le patron n'hésiterait pas à me mettre à terre si je faisais quoi que ce soit et je n'étais pas suicidaire à ce point là. En voyant son niveau en combat je faisais profil bas. Mais que c'était dur. Alors, pour me détendre j'imaginais différent scénario rocambolesque dans lesquelles les clients finissaient par souffrir et où cela me faisait un bien fou.
Comme quoi l'imagination peut parfois être votre meilleure allié.
Qui aurait pu me dire que le métier de serveuse était si compliqué ? De plus, mes entraînements quasi militaire avec Lazare, le chef du restaurant où je travaille, n'arrange absolument pas les choses. Et surtout, n'énerver jamais un vieux aigri de la vie, jamais.
Ramenant une nouvelle plâtré d'assiettes, de verres et de couverts plus ou moins rempli je vidais tout dans l'évier puis soufflais quelques secondes. Le mouvement automatique des allées et retours entre la cuisine et la salle commençait à me lasser alors que cela ne faisait que deux semaines que j'avais enfin ce boulot. Comment allais-je tenir sans exploser ? D'autant plus que le fort taux de phéromone ici atteignait des sommets que je n'aurais jamais espérés atteindre.
- Aoi tu veux que je te fasse un massage? Et pourquoi pas une manucure tant qu'on y est ? Vas bosser ! Et évite de casser quoi que ce soit, sinon ça sera retiré de ta paye ! Et si tu es si fatigué tu n'as cas...
Lazare, le vieux rabat-joie de service, me faisait une nouvelle fois des reproches que je n'écoutais pas en me rendant lasse vers la salle du restaurant où une nouvelle fournée de personne venait de faire son apparition. Avec toute la joie du monde, ce qui veut donc dire aucune, je les installais et leur tandis la carte du menu.
Que c'était ennuyant et ingrat... Imaginez une jeune fille ayant déjà tué sans aucune pitié, surement plus forte que les gens de cette salle, en train de les servir comme un vulgaire toutou...
Depuis mon embauche je ne m'étais pas battu à nouveau, enfin sauf durant mes entraînements avec le patron mais à n'avait rien à voir avec mon envie, et je devais avouer que cela me manquait. L'envie de combattre brulait en moi comme un feu hardant détruisant tout sur son passage. J'étais une cocotte minute prête à exploser à tout moment, et par la même occasion à exploser toutes les personnes à proximité.
- Aoi ! Table 9 !
Je retournais, pour ne pas changer, en cuisine récupérer les différents plats posés sur le comptoir et retournais à mon service tout en ruminant très profondément mon envie d'en foutre une à un bon nombre des clients.
Je me devais d'être au moins pacifiste ici car ma vie était en jeu. Le patron n'hésiterait pas à me mettre à terre si je faisais quoi que ce soit et je n'étais pas suicidaire à ce point là. En voyant son niveau en combat je faisais profil bas. Mais que c'était dur. Alors, pour me détendre j'imaginais différent scénario rocambolesque dans lesquelles les clients finissaient par souffrir et où cela me faisait un bien fou.
Comme quoi l'imagination peut parfois être votre meilleure allié.