Allongée sur le sol froid de ma cellule j'essayais de me réchauffer comme je le pouvais tout en sanglotant. La robe que je portais était déchirée à bien des endroits et était tout aussi humide que la pièce où je me trouvais. Moi même je devais faire peur à voir avec mon visage épuisé et mes yeux rouges.
J'entendis des bruits de pas et courrai vers ma porte en fer criant pour que l'on me délivre de manière incompréhensible car entrecoupé de pleure. Les bruits de pas s'arrêtèrent brusquement et un son puissant résonna alors me faisant sursauter. On venait de donner un grand coup dans ma porte.
- C'est pas bientôt fini ces pleurnicheries ?! Si tu continues tu sauras pourquoi tu pleures !
Et la voix s'éloigna me laissant ici, seule et désemparée.
Ne comprenant pas ce qui se passait je me mis en boule dans un coin de la cellule en continuant à pleurer à chaude larme.
J'étais arrivée ici il y a plusieurs jours mais je ne saurais dire combien puisque je n'avais pas conscience du temps qui passait. Le fait de m'endormir et de me réveiller réglaient mes journées. Après avoir était vendu j'avais pris un bateau mais je n'avais aucune idée de l'endroit où je me rendais. Personne ne venait me voir et j'avais terriblement peur. Une fois arrivée à destination on m'endormit et je me réveillais dans cette cellule.
Je n'avais toujours pas pu manger, boire ou même aller aux toilettes. De cette façon un coin de ma cellule avait fini par me servir de toilette et je me sentais comme la petite fille la plus sale de cette terre.
- Ma... maman...
Je voulais partir et j'espérais vainement qu'une de mes grandes-soeurs allait venir me délivrer de ce cauchemar mais cela était un espoir d'enfant qui ne se réaliserait jamais.
J'étais tellement absorbé par mes pleures que je n'entendis pas ma porte s'ouvrir. Lorsqu'une main se posa violemment sur mon épaule, me faisant lâcher un cri strident, je relevais la tête pensant que l'on venait me chercher. Mais non c'était une personne inconnue.
- Je t'ai dis de te taire non ?!
Il criait et je reconnus la voix qui m'avait parlé derrière la porte tout à l'heure.
Il m'attrapa par les cheveux et me traîna sur le sol en pierre sans aucune gêne malgré le fait que je puisse crier, lui supplier d'arrêter. N'avait-il donc pas pitié d'une gamine de 5 ans ?
J'avais l'impression que mes cheveux allaient s'arracher de mon crâne, l'emportant par la même occasion. Nous passions à travers un dédale de couloirs en pierre gris dans le même style que ma cellule et je me prenais des coins de murs ou encore des pierres dans le dos mais j'avais si peur que je ne pensais à rien d'autre que me délivrer. J'essayais de le griffer, de me retenir à tout ce que je trouvais mais il était bien plus fort que moi malgré l'entrainement que j'avais reçu sur Amazon Lily. Je devais être la honte de ma famille...
Lorsqu'il me lâcha enfin au bout d'un trajet interminable je me mis à marcher à quatre pattes pour tenter de m'enfuir mais il attrapa ma robe dans le dos et me ramena à lui. Je tirais aussi fort que je le pouvais pour me délivrer et je finis même par déchirer mon seul vêtement mais ce ne fut pas assez rapide.
Alors que j'étais enfin libre de partir il attrapa mes poignets et accrocha dessus des chaines après les avoir mis autour d'un poteau en bois. Ces chaînes étaient si lourde que faire un mouvement avec se révélait de l'impossible.
Comprenant que je n'avais plus de possibilité de m'échapper je me mis une nouvelle fois à pleurer de peur en criant. Un claquement assourdissant retentit juste à côté de mon oreille et je tournais la tête pour voir d'où provenait ce bruit. Mon bourreau tenait un fouet dans ses mains et me regardait avec une profonde haine.
- Je t'ai dit de la fermer !
Un deuxième claquement retenti mais cette fois ci il toucha mon dos et une douleur cuisante fit son apparition. Je poussais un grand cri et tentais de me libérer de mes chaînes mais rien à faire. Un troisième, puis un quatrième et encore un cinquième, les coups pleuvaient et je sentais que je perdais peu à peu conscience. Je n'avais même plus la force de faire quoi que ce soit, ni de crier, ni de pleurer, ni de m'enfuir, rien.
J'étais entièrement à sa merci et je finis par m'évanouir lorsque un nouveau coup me fut assené.
Maman...
J'entendis des bruits de pas et courrai vers ma porte en fer criant pour que l'on me délivre de manière incompréhensible car entrecoupé de pleure. Les bruits de pas s'arrêtèrent brusquement et un son puissant résonna alors me faisant sursauter. On venait de donner un grand coup dans ma porte.
- C'est pas bientôt fini ces pleurnicheries ?! Si tu continues tu sauras pourquoi tu pleures !
Et la voix s'éloigna me laissant ici, seule et désemparée.
Ne comprenant pas ce qui se passait je me mis en boule dans un coin de la cellule en continuant à pleurer à chaude larme.
J'étais arrivée ici il y a plusieurs jours mais je ne saurais dire combien puisque je n'avais pas conscience du temps qui passait. Le fait de m'endormir et de me réveiller réglaient mes journées. Après avoir était vendu j'avais pris un bateau mais je n'avais aucune idée de l'endroit où je me rendais. Personne ne venait me voir et j'avais terriblement peur. Une fois arrivée à destination on m'endormit et je me réveillais dans cette cellule.
Je n'avais toujours pas pu manger, boire ou même aller aux toilettes. De cette façon un coin de ma cellule avait fini par me servir de toilette et je me sentais comme la petite fille la plus sale de cette terre.
- Ma... maman...
Je voulais partir et j'espérais vainement qu'une de mes grandes-soeurs allait venir me délivrer de ce cauchemar mais cela était un espoir d'enfant qui ne se réaliserait jamais.
J'étais tellement absorbé par mes pleures que je n'entendis pas ma porte s'ouvrir. Lorsqu'une main se posa violemment sur mon épaule, me faisant lâcher un cri strident, je relevais la tête pensant que l'on venait me chercher. Mais non c'était une personne inconnue.
- Je t'ai dis de te taire non ?!
Il criait et je reconnus la voix qui m'avait parlé derrière la porte tout à l'heure.
Il m'attrapa par les cheveux et me traîna sur le sol en pierre sans aucune gêne malgré le fait que je puisse crier, lui supplier d'arrêter. N'avait-il donc pas pitié d'une gamine de 5 ans ?
J'avais l'impression que mes cheveux allaient s'arracher de mon crâne, l'emportant par la même occasion. Nous passions à travers un dédale de couloirs en pierre gris dans le même style que ma cellule et je me prenais des coins de murs ou encore des pierres dans le dos mais j'avais si peur que je ne pensais à rien d'autre que me délivrer. J'essayais de le griffer, de me retenir à tout ce que je trouvais mais il était bien plus fort que moi malgré l'entrainement que j'avais reçu sur Amazon Lily. Je devais être la honte de ma famille...
Lorsqu'il me lâcha enfin au bout d'un trajet interminable je me mis à marcher à quatre pattes pour tenter de m'enfuir mais il attrapa ma robe dans le dos et me ramena à lui. Je tirais aussi fort que je le pouvais pour me délivrer et je finis même par déchirer mon seul vêtement mais ce ne fut pas assez rapide.
Alors que j'étais enfin libre de partir il attrapa mes poignets et accrocha dessus des chaines après les avoir mis autour d'un poteau en bois. Ces chaînes étaient si lourde que faire un mouvement avec se révélait de l'impossible.
Comprenant que je n'avais plus de possibilité de m'échapper je me mis une nouvelle fois à pleurer de peur en criant. Un claquement assourdissant retentit juste à côté de mon oreille et je tournais la tête pour voir d'où provenait ce bruit. Mon bourreau tenait un fouet dans ses mains et me regardait avec une profonde haine.
- Je t'ai dit de la fermer !
Un deuxième claquement retenti mais cette fois ci il toucha mon dos et une douleur cuisante fit son apparition. Je poussais un grand cri et tentais de me libérer de mes chaînes mais rien à faire. Un troisième, puis un quatrième et encore un cinquième, les coups pleuvaient et je sentais que je perdais peu à peu conscience. Je n'avais même plus la force de faire quoi que ce soit, ni de crier, ni de pleurer, ni de m'enfuir, rien.
J'étais entièrement à sa merci et je finis par m'évanouir lorsque un nouveau coup me fut assené.
Maman...
Dernière édition par Aoi Fujita le Mer 16 Mar 2016 - 23:43, édité 1 fois