Eikichi Suzuki (Reboot)

Pour mon âge je trouve que j’ai encore un corps bien entretenu, vous savez, ce n’est pas facile de s’exercer tous les jours, avec l’âge on devient de plus en plus fragile et c’est normal que je ne sois pas aussi souple qu’avant.

Autrefois alors que je n’étais qu’un garnement je passais mon temps à me bagarrer avec d’autres jeunes du coin, c’était une sorte de passe-temps mais elle m’a valu d’aller en maison de redressement, du coup quel autre choix que le sport pour raccourcir le temps qui paraît si long pendant l’ennui ?
Eh oui, déjà à 16 ans je m’entraînais dur et les amis que j’ai réussi à me faire là-bas m’apprirent le combat, la boxe, le kung-fu, le karaté et j’en passe !

Autant vous dire que le corps devenait de plus en plus solide, aussi dur que de l’acier ! Je peux vous dire que les minettes à l’école déjà qu’elles me prenaient pour un « bad boy » je les faisais toutes craqués ! Fufufufu !

Un beau jeune homme comme moi, blond aux yeux bleus… une gueule d’ange avec un caractère de diablotin, ahahahah !

Au fur et à mesure des années j’ai fini par rejoindre les forces armées de la Marine, ce qui explique pourquoi encore j’entretenais mon corps, de plus je n’étais plus une brute épaisse comme à mes 16 ans, j’étais devenu un jeune adulte de 18 ans avec un esprit sain dans un corps sain.

Bon je vous avoue que le seul défaut que je trouve sur mon corps ce sont mes oreilles qui pour moi sont trop grosses et étirées, je trouve que ça ne fait pas beau ! Beurk ! J’ai l’impression de ressembler à un éléphant à cause de ça !

C’est vrai que maintenant je m’accepte comme je suis, mais avant, c’était traumatisant !
Pour mes cheveux ? J’ai eu plusieurs périodes, dans ma jeunesse, avant 18 ans je les gardais court, très court puis entre mes 18 ans jusqu’à 35 ans je les gardais assez long.

Spoiler:

Maintenant ils sont mi longs et je me les attache. En même temps je n’ai que peu de cheveux comparé à avant pour le coup je préfère garder ce rond de cheveux qu’il me reste au milieu du crâne que de les raser et devenir chauve !

Passons sur ma taille désormais, j’ai commencé à peu près comme tout le monde à 40-50 centimètres, ensuite lors de mon adolescence je connus avancée plutôt lente de croissance. A 10 ans je faisais 1 mètre 40 pour finir à 21 ans à 1 mètre 60, 20 centimètres en 11 ans autant dire que ce n’est pas très glorieux ! Eheh !

Boah après je préfère que ce soit ainsi, je suis trapu mais solide, je ne suis pas ce genre de grande asperge qui casse sous le moindre coup de vent mais plutôt un buffle. Ma foi je le suis encore mais comme je l’expliquais au début, je n’ai plus cette facilité de bouger comme avant. Maintenant mon dos bloque à certains moment, je ne suis plus aussi vif qu’avant, mes réflexes s’atténue… tout comme ma force qui n’est plus aussi herculéenne qu’avant. Je frappe fort encore ! Mais… j’ai pris un peu de mou… .

Mes muscles sont encore bien sculptés… mais plus aussi tonic. Je fatigue, à vrai dire avec le boulot que j’ai il est normal que je sois fatigué physiquement surtout lorsqu’on pratique un boulot hyper physique depuis son plus jeune âge.

Je suis charpentier et cela depuis mes 10 ans, j’allais aider mon père sur les chantiers dans lesquels il travaillait à Bliss. Bien que j’aie été soldat durant de nombreuses années cela ne m’a pas empêché d’exercer ce métier, au contraire ! Et lorsque je me suis reconverti dans le civil je reprenais la suite de mon père et je bossais sur les chantiers navaux de Bliss à mon tour.

Enfin pour ce qui est de mes habits je ne me suis jamais vraiment pris la tête, pour le travail je prenais l’habituelle salopette des ouvriers bleue, soldat j’utilisais mon uniforme et civil je porte un kimono blanc avec quelques motifs et décorations de couleur bleu.

Dans ma jeunesse je passais mon temps à toujours être en désaccord avec la société et à me rebeller. Puis plus on grandit et plus on prend de la jugeote.

Les gens changent, beaucoup de facteurs rendent ce changement soit bien ou mal. Pour ma part je changeais en bien, je devenais de plus en plus réfléchit et moins impulsif. Je gardais cette vivacité qu’on tous les jeunes, cette soif d’aventure et de découvrir le monde mais… une fois que nous sommes confrontés en face de la réalité et non de nos rêves nous réalisons seulement dans ces moments que la vie est dure et qu’il faut toujours se donner à fond si l’on veut vraiment que nos rêves se réalise.

Les années passent et je devenais un Marine exemplaire ! J’avais même réussi à atteindre le rang le Lieutenant-Colonel, je m’étais fondé une famille et c’est là que vous prenez encore plus de maturité qu’avant, lorsque vous avez un gosse et une femme je peux vous dire que vous ne foncez plus autant tête baissée qu’avant, vous calmez le jeu et essayez une toute autre approche lors des missions périlleuse. Soit je savais tout même les risques de ce métier mais laissez un gosse et une femme derrière moi ça ne me ressemblait pas. Je ne suis pas du genre à abandonner les gens facilement. Il a fallu d’ailleurs attendre un petit moment avant que je ne quitte la Marine.

Le plus difficile c’était être veuf. J’ai quitté la Marine pour prendre soin de mon seul et unique fils, il est ma perle la plus précieuse, ma seule famille. Pour lui je donnerai tout pour pouvoir voir son sourire.
Je passais ma vie d’arrache-pied à travailler au chantier naval à Bliss pour qu’il puisse avoir ce qu’il désire et qu’un jour il ne connaisse pas le manque comme certains pauvres enfants. Oui je suis du genre papa poule.

Les années sont passées si vites… je voyais mon fils encore comme un au premier jour qu’il est né, un petit bébé alors qu’il s’était marié et a eu à son tour un fils et une fille. J’étais devenu grand-père et l’un des plus heureux ! Maintenant j’avais encore plus de personne à protéger.

Je devenais un papy gâteux et en plus de ça je donnais beaucoup d’argent à ma famille et l’autre partie je la donnais à des associations, oui je ne gardais pas grand-chose pour moi, juste de quoi vivre.

La charpenterie est une vraie passion et je souhaitais ouvrir mon propre chantier naval, je cotisais tout le temps un peu, je me suis promis de le crée avant ma mort.

Comme ça je sais qu’on pourrait croire que ma vie n’a été que d’amour et d’eau fraîche mais le moment vraiment le plus pénible de ma vie et celui que je cherche encore à résoudre et qui me pousse à parcourir le monde c’est l’enlèvement de mon petit-fils… un membre de la famille disparu, ses parents qui se déchirent et ma petite-fille au beau milieu de tout ça qui ne comprend rien… afin d’apaiser les tensions j’ai promis de ramener mon petit-fils à la maison, d’ailleurs tout l’argent que j’avais économisé je l’ai passé dans la recherche, je me fiche de sacrifier mon rêve ! C’était pour retrouver une de ces perles que j’ai égaré. Ma détermination était à son beau fixe et j’allais absolument tout faire pour le ramener à la maison !

Sans mon petit-fils, c’était comme si j’avais bâti un monde dans lequel on ne pouvait pas respirer. Je vais retrouver ces ordures et je les ferai payer, parole d’un ancien membre de la maison de redressement.

Aller en prison ou me faire exécuter ne me fait pas peur, je suis prêt à tout, même à crever pour lui !

Je vais vous résumer ma vie du mieux que je le peux, avec 79 ans d’histoires j’en ai des choses à conter comme on pourrait le croire mais je n’ai rien fait d’extraordinaire dans ma vie à part la vivre.

Toute mon enfance je l’ai vécu auprès de mes parents au Royaume de Bliss, mon père était charpentier et un ancien soldat de la Marine, ma mère vendait des broderies qu’elle faisait elle-même.

Je suis né d’un amour puissant, à vrai dire je n’ai jamais vu mes parents s’engueuler, ils étaient toujours heureux et très sereins. Mon père m’avait très bien éduqué avec ma mère. Ils étaient tous les deux strictes et droits. Ils marchaient droits dans leurs chaussures et savaient parfaitement où ils allaient.

Je sais, certains douteront de ce que je dis car je suis allé en maison de redressement mais ça, c’est parce que personne ne connaît vraiment l’histoire, même encore aujourd’hui seuls trois personnes savent vraiment la vérité. La victime, son agresseur et moi. Je me rappellerais toujours de cette histoire, c’était en été 1623, je venais de finir la classe, je devais aller aider mon père sur ses chantiers, j’avais 16 ans.

Il ne faisait pas trop chaud, j’étais en débardeur blanc, accompagné d’un pantalon noir avec des souliers de la même couleur. Je portais un béret vert kaki, c’était un peu ma tenue d’écolier. Le professeur durant le cours avait demandé à une élève de rester à la fin de la journée afin qu’il lui donne des cours particuliers.

Je connaissais bien la fille, c’était une bonne élève, ceci me mit la mouche à l’oreille, quelque chose n’allait pas, surtout en voyant comment la fille devenait pâle lorsqu’il lui avait dit. Ceci durait depuis une bonne semaine déjà et ce soir-là je comptais rester un peu.

Pour vous décrire un peu la fille, elle était totalement magnifique, avec ses cheveux châtains bouclés, son fin visage innocent et ses yeux de couleurs verts. Une très belle fille, si un garçon lors de la récré lui parlait, il s’attirait sans aucune pitié la foudre des prétendants qu’elle avait.

Le soir du coup comme je l’avais dit, je suis resté un peu, caché. Je m’amusais à faire le tour de l’école pour trouver une fenêtre, une porte ou quelque chose qui me permettrait d’écouter à travers ou de voir.

Par chance, la chaleur était insolente ce jour-là et nous avions ouverts une fenêtre pour aérer et il s’avérait qu’elle était restée entrouverte. Je glissais mon œil curieux dans la fente, je vis une petite partie de la salle de classe et j’entendais le maître parler à la fille mais je ne les voyais pas. Les paroles n’étaient pas très audibles mais la voix du professeur n’était clairement pas celle habituelle, quelque chose de plus malsain c’était initié dans sa voix, bougeant un peu la fente de la fenêtre, c’est là que je vis le pire ! Le maître déshabillait la petite fille et il l’a forçait à le déshabiller.

A 16 ans, j’étais assez mature pour comprendre ce qu’il se passait et ce qui allait suivre. Mes parents m’ont toujours appris d’aider les personnes dans le besoin et c’était le cas.

La pression monta d’un coup et je n’arrivais plus à me contrôler. Je courus pour atteindre la porte d’entrée et avec un élan dévastateur et grâce à ma carrure bien bâtie je finis par enfoncer la porte. Voyant rouge je me suis jeté tout de suite après sur ce pervers écœurant et dégoutant ! Il n’eut pas le temps de réagir vu mon entrée fracassante et très rapide. En un coup d’éclair je m’étais retrouvé sur lui en train de le frapper au visage l’écrasant de tout mon poids accompagné de ma frustration. J’avais compris sur le coup que cela durait depuis une semaine et qu’en 7 jours chaque soir elle devait tripoter ce vieux vicelard ! J’étais furieux et inarrêtable, tel un taureau lancé dans un corridor courant après son drap rouge.

Lorsque je sortis de cet élan je me retrouvais sur le corps inconscient du vieux, sa mâchoire défoncée, son visage enflé, le sol taché de sang et mes poings imprégnés de son sang. La fille pendant ce temps avait appelé les forces de l’ordre.

A peine j’eus le temps de prendre conscience de ce que j’avais fait que je me retrouvais menotté et embarqué par les soldats.

Je fus emmené en maison d’arrêt. Le juge voulait savoir pourquoi j’avais cela mais je ne dis rien. Je sais, vous allez me dire que je suis bête et que j’ai pris deux ans là-bas pour rien mais réfléchissez deux secondes.

La fille a été interrogée avant moi, le juge me l’avait dit et elle n’a rien dit elle aussi. Si elle n’a rien dit avec un minimum de jugeote c’est qu’elle avait honte et qu’elle ne voulait pas que ça se sache car elle n’était pas prête. C’est avec ce raisonnement que j’en ai conclu de fermer ma gueule sur cette affaire et d’assumer de mes actes.

De plus je n’étais pas fier d’un côté d’avoir fait ça car j’avais clairement vu en mes parents que je les avais déçus. J’avais tellement envie de leur dire la vérité… hélas il ne m’était impossible vis-à-vis de la fille.

Pour finir je n’ai pas purgé 2 ans mais 1 an, oui monsieur, je m’étais dévoué à 17 ans pour reprendre ma liberté de servir parmi la Marine et du coup de « reprendre le droit chemin ».

C’est là que ma carrière dans la Marine débuta, à 17 ans, dans la section des jeunes délinquants, une brigade fait exprès pour les jeunes sortants de la maison de redressement. Nourri, logé et blanchi !

C’était très dur au début parce que les supérieurs directs de cette unité n’hésitaient pas à nous rappeler que nous venions d’une maison de redressement et que nous ne valions pas mieux que des merdes.
Après c’était une question d’habitude et de routine, ils nous en faisaient voir de toutes les couleurs mais pour les habitués c’était beaucoup moins rude que les nouveaux eheh !

Dans cette section ils nous gardent 1 an et après libre à nous de reprendre le civil ou de continuer dans la Marine mais dans des manières plus « conventionnelles ».

J’ai continué dans la Marine, oui monsieur, la régulière. J’étais 1ère classe après mes un an de service dans cette unité de redressement.

En tout j’ai fait 43 ans de service ! Eh oui ! Jusqu’à mes 59 ans soit jusqu’à l’an 1606 ! Je suis monté jusqu’au grade Lieutenant-Colonel ! Oui on m’appelait Lieutenant-Colonel Suzuki ! Eheh ! J’ai rendu beaucoup de service à la Marine et je ne regrette pas ces années.

Même si pendant ces 43 ans j’ai connu beaucoup de périodes plus ou moins agitées. En 1570, à 23 ans je suis sorti avec la première et dernière copine, vu que par la suite je l’ai épousé et en plus de cela j’ai été promu au rang de caporal.

En 1577 j’ai connu la pire année de ma vie, mes parents m’ont quitté tous les deux durant cette année… le seul bon point c’est qu’ils aient connu une mort naturelle.

En 1578 j’ai été promu Sergent et en plus j’ai eu mon fils ! Ce fut le moment le plus heureux de ma vie après mon mariage !

En 1580 j’ai connu une nouvelle promotion mais doublée, je suis passé de Sergent à Adjudant directement pour mes fiers services rendus à la Marine.

Après jusqu’à que je pris ma retraite, mon ascension fut assez lente et progressive jusqu’au rang de Lieutenant-Colonel là où j’ai décidé de tout arrêter, en 1606 pour pouvoir prendre du temps avec mon fils suite au décès naturel de ma femme.

Pourquoi avoir attendu ce moment-là spécialement pour quitter la Marine qui prenait tant de mon temps libre ? Parce que mon fils était désormais ma seule famille. Je ne voulais pas être seul, je ne souhaitais pas mourir seul et je voulais tout de même profiter un maximum de mon fils avant de mourir à mon tour, je me disais que si ma femme est morte à 59 ans comme ça, il peut m’arriver la même chose ! Lui à 28 ans il avait déjà baigné dans les chantiers navals et maintenant il plongeait avec moi dedans. Il m’en voulait de les avoir tout de même négligé pour ma carrière militaire mais au fur et à mesure des années nous nous étions rapprochés.

Je m’étais réintégré à la vie de civile assez difficilement mais rapidement tout de même.
Ma vie à partir de ce moment connu un petit moment de calme et de vide.

C’est en 1610 qu’un autre événement vint bouleverser ma vie, le mariage de mon fils et l’événement d’être grand-père d’un petit fils, en repensant à ça j’en ai les larmes aux yeux !

A partir de là je me promis de bien m’occuper de ma famille et de ne pas la négliger comme du temps que ma femme était en vie.

J’étais vraiment le genre de papi à faire n’importe quoi pour voir le sourire de son petit-fils… mais un dernier événement a surgit dans nos vies et les a chamboulés.

L’enlèvement de mon petit-fils alors qu’il n’avait que 4 ans. En 1614, j’avais décidé de nous payer un voyage en famille sur Suna Land alors que nous nous éclations tous ensemble il fallut un millième de seconde de relâchement de nous tous pour que mon petit-fils se soit fait enlever par un esclavagiste qui était de passage sur l’île incongnito. Je ne sais pas qui il est, ni où il est, mais depuis ce jour je me suis juré de le retrouver et de lui faire les pires misères du monde pour retrouver mon petit-fils !

Depuis déjà deux ans que je le recherche ! Deux ans que j’enquête et j’ai peut-être enfin trouvé une piste d’un esclavagiste qui rôde depuis quelques années sur South Blue et je ne vais pas me louper, je vais aller lui rendre visite sans doute dans pas longtemps. Mon fils est en train de se déchirer avec sa femme depuis deux ans et je veux que ça s’arrête aussi, je leur ai promis de ramener Jimmy vivant et je tiendrai cette promesse coûte que coûte. Jimmy attend sagement papy, j’arrive.

Deux ans que j'ère à ta recherche sur les 4 Blues, je compte bien en finir.

Cher petit-fils,

Je rédige cette lettre afin qu’un jour, lorsque que je mourrai tu puisses lire mes mémoires, pour que tu saches ce que ton grand-père fait pour toi et que tes parents mettent en œuvre pour te retrouver.

Je veux que tu saches en tout cas que ton papa et ta maman depuis deux ans, lors de ta disparition ils ne cessent pas de te chercher de partout. Il n’hésite pas à dépenser sans compter pour te retrouver. Détective privé, la Marine, les villageois du village, tout le monde est à ta recherche ! Pourquoi nous ne te trouvons pas ?! Pourquoi… .

Mes os me font mal, plus ça va et plus je me fais tellement vieux… . Mes vieux os me jouent des tours par moment, mon dos se bloque, mes reins me font souffrir le martyr de temps à autre. Cela encore pire depuis ta disparition. Ma joie de vivre a été enlevée, ma santé ne cesse de se dégrader. Mais ne t’en fais pas, je ne te lâcherai.

Je te sauverai des griffes de ton kidnappeur et je l’écrabouillerai de mes mains ! J’ai été un Marine à une époque le sais-tu ? Pas le meilleur mais ça m’a permis d’apprendre à me battre et maîtriser les autres.

Ne t’en fais, ne pleure plus, papy sera bientôt-là, le détective privé engagé par papa et maman a une piste.

Une fois confirmée, super-papy arrivera ! Une fois qu’il te retrouvera il mettra le méchant au tapis et sa première action sera de te serrer fort dans ses bras, tu nous manques.
Tu as dû grandir et devenir plus fort et robuste qu’avant… je suis déjà si impatient de te voir, mes os sont peut-être vieux mais souhaitant te revoir j’ai l’impression de rajeunir.
Deux ans que je suis à ta recherche… j’ai parcouru les 4 Blues tu sais ? Oui, j’ai parcouru East Blue, North Blue, South Blue et West Blue !

J’ai fait des rencontres formidables, j’ai mis des raclées à des méchants, je me suis retrouvé dans pleins de situations plus hilarantes et burlesques autant les unes que les autres eheh ! Mais je ne t’en dis pas plus, je te les raconterai à ton chevet, pour que tu t’endormes sous les incroyables histoires de papy.

Ensuite quand tu seras de retour à la maison pas question de se reposer ! Tu viendras avec papa, maman et moi on fera le tour du monde ensemble, avant que la maladie m’emporte.
Pendant tout le voyage je ferai le pitre comme j’avais l’habitude de faire avant ton enlèvement… papy sera toujours aussi gâteux qu’avant eheh !

Tu auras le droit à des grosses et mêmes énoooooooooooooormes barbes à papas, tu auras le droit aussi tout ce que tu veux ! Du moment que tu prends le meilleur et le plus gros possible !

Oui ton papy t’aimes et tu lui manques horriblement… c’est sûrement pour ça qu’il va te gâter autant.
Surement lorsque tu vas lire cette lettre tu ne seras pas encore en âge de comprendre comment ton papy t’aimes fort mais lorsque tu auras la majorité révolue tu comprendras ! D’ailleurs le sais-tu que dans des pays la majorité c’est toi qui décide quand tu la souhaites à partir de 18 ans ?! C’est formidable ! Tu verras comment notre monde est vaste et riche ! Il y a beaucoup de personnes vraiment incroyables ! Et je pense que tu en feras partie !

J’espère être encore à tes côtés pour voir quel homme extraordinaire tu seras devenu… en tout cas j’espère et je souhaite du plus profond de mon cœur que ce monde ne te corrompras pas ou qu’encore tu ne feras pas de mauvaise rencontre dans le futur, deviens un homme fort, brave et honnête.

Tu sais mon rêve le plus cher est d’avoir mon propre chantier naval et de travailler avec ton papa et toi ! Je le souhaite au plus profond de mon âme.

Je désire que tu sois heureux à l’avenir et que tu ne connaisses plus la souffrance ! Que tu ne sois plus confronté face à ces sentiments douloureux de solitudes ou encore de tristesse. Promets-moi que tu ne te laisseras jamais emporté dans le côté sombre de ce monde car oui ce monde à un côté obscur aussi. Et comme dans chaque humain on a une part en nous sombre et bienveillante. Certains ont développé beaucoup ce côté bienveillant tandis que d’autres n’ont pas eu la chance de grandir avec les bonnes personnes et font du mal aux autres car ils n’ont connu que ça hélas.

J’espère que tu feras partie des personnes souhaitant faire évoluer ce monde dans ce côté de bienveillance.

Ton papy qui t’aime fort et à qui tu manques.

Testament partie I, un vieil homme s’adressant à son petit-fils.