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Pas Loué


Pas Loué 791942leia- Ton matricule ?
- 12
- Tu sors.
- Pourquoi ??!
- Nan une vieille blague ...
- Ah ...
- Tiens, voilà ton ticket. Oublie pas, tu prends ta graille avant d'entrée dans la gymnase. Sinon pense pas qu'on te gardera ta place, les croulants d'la fosse feront tout pour l'avoir, ta précieuse place ...
- Euh ok ... !
- Suivant !

Dans le hall de la FCCorp, la populace afflue comme un jour d'exécution. Sauf que l'exécution du soir se transforme en un combat à mort opposant deux combattants réputés du quartier de Rainbase. Rien de tel pour exalter la foule. Le sang giclera et la rage des deux gladiateurs mettra en transe le public qui n'attend qu'une seule chose; le K.O. . Au guichet, Leia Kassim employée et responsable à mi-temps du club encaisse les matricules des individus, les troquant contre le numéro de leur place et une poignée de berry.

- Bonjour..
- M'emmerde pas ! Ton matricule ?!
- Le treize.
- Pas d'bol, tu t'retrouves dans la fosse.
- Mais pourquoi ??
- Ta gueule qui passe pas. On a un certain taux à respecter pour la bonne mise en vitrine des gradins. Après prend le comme une marque du destin. Si tu vois c'que j'veux dire ...
- Nan j'vois p..
- Suivant !

Elle a l'habitude de lire le journal tout en refilant les places des clients. Sauf qu'à cet instant, en première page, le destin vient peut être de bouleverser sa vie ... Ses yeux écarquillés, la croyance portée au texte sous ses derniers lui indiquent quelque chose que personne ne croyait possible, il y a encore de ça quelques jours.

- Bordel, il est toujours en vie ... !
 


Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Lun 4 Avr 2016 - 11:04, édité 3 fois
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- B'soir.
- Bonsoir !
- C'pour qu'faire ?
- Quoi ?
- C'pour qu'faire ?
- Vous pouvez répéter s'il vous plait ?
- C'pour qu'faire ?
- Nom de dieu, je comprends rien ...
- C'pô grôve ço. T'compl pô quand j'cause tu t'prend l'coup d'batte.
- On va rentrer ça sera mieux ...

A l'entrée du club, Roger. Dit "Knucles" Bane. L'gaillard à la fâcheuse réputation de tabasser les loustics qui le froissent. Et dieu sait qu'il y en a. Sa batte, son arme de prédilection, est certainement la chose la plus ancienne du quartier. De génération en génération, ce bout de bois se forge par je ne sais quel tour de magie, mais il semblerait que le bois qui l'arme soit indestructible. Du moins, fracasser des crânes reste du domaine du possible. Après le reste, on ne sait pas trop. Il a un problème de dialecte et ça s'remarque direct. Puis il s'exprime comme du n'importe quoi.

- B'soir.
- On est là pour le match.
- Z'entrez pô ou j'tire.
- T'as pas d'fusil.
- PAN qu'fais ma batte ! Et homerun !
- Putain il m'a exploser l'arcade !
- Faulé pô z'insté.
Pas Loué 865722roger


Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Lun 4 Avr 2016 - 11:08, édité 2 fois
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Une nouvelle journée de misère vient de commencer et le sang de mes victimes vient tout juste de sécher sous la chaleur de l'atmosphère pesante de ce pays. Ma première mission en cette terre est désormais terminée et la liberté s'offre à moi un peu plus chaque seconde. Je repense à retourner voir Shoma, mais le coeur me dit de suivre cette pulsion dantesque qui habite mon esprit, celle de la violence pure et dure. Le fight club que j'ai fondé dans les tréfonds de cette ville me manque. Le bois sec du mobilier, l'odeur de la liche s'y imbibant et les clients ... les clients. Si excités de voir les hommes se rouer de coups qu'ils en perdent leur vocabulaire.

D'un pas pressé, je me dirige alors sans plus attendre vers le club, espérant que le chaos n'y a pas fait son nid. Cruel de ma part de penser cela ? Très certainement. Abandonner son bébé est sans aucun doute la chose la plus horrible que l'on puisse faire. Le capitaine attendra donc; le devoir m'appelle.

C'est dans le quartier le plus malfamé de Rainbase que s'y trouve le FCCorp. Un p'tit conseil, si c'est les couilles qui te manquent, ne t'y aventure pas. Ici, la loi du plus fort règne et le plus fort, c'est moi. Passant entre la peuplade créant une foule aussi noire que le monde, j'aperçois l'enseigne scintillante de mon bien aimé. Je peux sentir d'ici l'émanation du sang jouissant entre mes narines. Quel putain de pied.

Mais un détail m'irrite cet amour propre. L'affiche de mon faciès, censé annoncer la couleur du propriétaire, est comme censuré par une croix de peinture rouge, laissant apparaitre en plus grand, celle du nouveau chef des lieux. Quelle misérable offense. Et puis c'est quoi l'délire, porter un scaphandre comme les dragons célestes ? S'il se croit supérieur aux autres, le nuage sur lequel il fait reposer son fessier impérial risque d'être violemment perturbé. Comment ose-t-il ...

La capuche assombrissant ma mimine, je bouscule la foule tout en essuyant les insultes de certains. Quelle bande de chanceux, je me suis trouvé une cible juste avant eux ...


Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Lun 4 Avr 2016 - 11:16, édité 2 fois
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- B'soir.
- Oi.
- D'solé, t'peux pô rentrer.

C'est un arriéré mesurant pas plus haut que trois pommes la gueule ravagé de balafre qui se refuse devant moi. Une batte de base-ball en main, il donne le ton et fait passer le message. Gras du bide semble bien téméraire et tire une pleine confiance dans les ordres qui lui ont été donnés. Quel fidèle clébard. Du haut de mes deux mètres et quelques, ma rétine le perce transmettant ma pensée la plus profonde; il y a un hic et il faut le régler de suite.

- Comment ça "j'peux pô rentrer." Y a des règles maintenant ? J'me souviens pas avoir ordonné le triage des clients.
- J'sé pô c'que tu cherches mé c'pô lô. Fiche la camp maintenant où j'te lô r'fait ta beauté.
- Bordel tu t'écoutes quand tu parles ? On dirait qu't'as la gueule pleine de merde et que tu nous fais un avc en même temps ... J'pige que dalle.
- C'pô grôve çô, c'que j'tô d'mande c'd'dégarpire.
- Désolé mais j'suis pas de cet avis.

Forçant le passage à poids de corps, il élance la batte qui lui semble si chère à ses yeux en direction de ma cuisse. Possibilités qu'il me brise la jambe ? Zéro, nada, que dalle. La simple injection du fluide qui m'habite rend cette bonne guibole incassable. Son jouet par contre, en racheter un autre semble une bien belle idée. Craquant sur mon membre, son bâton se brise en deux, laissant parsemer le sol de ses épines. Et durant quelques secondes, le pauvre gamin reste figé face au désespoir.

- Oups. Désolé Bôbô. J'pas fais exprès.

Mais est-ce que ça suffit à calmer ses ardeurs pour qu'il m'accorde le passage ? Aucunement. Les yeux bercés de larmes, il fixe mon minot et montre les dents tel un chien que l'on vient de déranger durant son repas. Qu'il est mignon, il ressent le danger et souhaite se défendre, mais que peut-il face à un fantôme ? Est-ce qu'il prétend avoir la capacité de me toucher avec le droit qu'il vient tout juste de me décrocher ? Hum, pas tellement. Et son gauche alors, il est meilleur ? Mon esquive en dit long. Comme si cela ne suffisait pas, il réitère sa chance avec le droit, histoire d'être sûr m'voyez. Mais malheureusement, c'est ma main droite qui accueille son coup gentiment dans le creux de la paume. Serrant alors de toutes mes forces le membre du récalcitrant, la symbiose que fait ressurgir la salle fait battre mes pulsions dans un tourbillon de violence. Quel sentiment divin ... que d'avoir la vie de quelqu'un entre ses mains ... Cours petite fourmi, cours ... Ton bourreau approche de sa botte pour t'enlever la vie ...

- T'aurais dû me laisser entrer. Dommage pour toi.

Calme et tempéré, la voix que j'use ne laisse rien transparaitre. Mais mes émotions sont bien présentes, tout comme mes intentions. Craquelé s'est faite sa batte, fracturé sa main vient d'être. Crie petite fourmi, crie, personne ne viendra te sauver ...

- Roger ?? Mais vous êtes ... ?!


Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Lun 4 Avr 2016 - 11:23, édité 2 fois
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C'est un cigare à la main, qu'une minette nous trouve moi et Bôbô à l'entrée du club, la main de son tendre et chère en charpie. Les deux semblent bien complice et s'avèrent être liés à mon bien. Mais aucun d'entre eux n'a la tête du guignol qui orne l'enseigne du club. Alors, d'un regard méfiant, je me tourne vers la petite, son copain agenouillé devant moi les larmes aux yeux. Mes lèvres s'écartent l'une de l'autre, signe de ma futur prise de parole, mais avant que je puisse l'ouvrir, elle m'interrompe, le regard éberlué de ma présence.

- Roger dis moi que t'as pas reconnu ce type ??!
- Kuuh ??
- C'est Phoenix D. Juusei ! Le créateur du fight club et membre des Red Spectres de Mantle Shoma !
- C'ment ??
- Abruti, il est primé à 80 millions de berrys ! Tu pensais faire quoi contre lui hein ??! C'est pas possible ... !

Et alors que l'idée de lui régler son sort vient de me traverser l'esprit, cette chose intéressante se produit.

- Alors comme ça, tu me connais ?
- Bien évidemment, quelle question ! T'as la tronche placardé dans tous les journaux et sur tous les murs en compagnie de tous tes petits copains ! Comme si tout le bordel que vous avez fais à Navarone allait passé inaperçue ...
- Hahahaha ! C'est vrai, on y est pas allé de main morte. Après tu sais, on ne fait que suivre cette animosité qui bouillonne en chacun de nous ! Héhéhé
- Ouais bah évite de venir ici. Si le boss a des emmerdes avec la marine parce que "Monsieur" est recherché, alors c'est toi qu'il viendra trouver et là je pourrais plus rien pour toi ! me dit-elle, crachant un épais de fumée entre nos deux personnes.
- Héhéhéhé ... Non mais regarde toi. Ton patron se fout littéralement de ta gueule ! Il te paye combien par mois ? Hein ?
- Ça te regarde pas !
- Je t'offre le double. Voir même plus. Histoire de t'acheter des habits un minimum potable. Tu crois que tu attires les clients comme ça. A croire qu'on n'vous a rien apprit ...

Et on peut lire la vérité dans son regard. Le fumier m'ayant reprit l'affaire semble être un escroc de première. Ses employés ? Ils graillaient seulement les miettes qu'il faisait tomber de la table. Mais désormais, c'est terminé. En leur offrant un salaire plus que convenable, je m'assure la confiance de ces deux marmots et m'offre leur garantie quant à la reprise du fight club.

- Si j'vous rendais riche. Vous seriez prêt à faire quoi pour moi ?
- Qu-Quoi ?
- Si j'vous rendais riche... Vous seriez prêt à faire quoi pour moi ?!
- J-Je comprend pas ...
- S'il nô rend riche, t'fré que por sa tétine ?
- Ça va j'ai compris c'qu'il voulait dire ... Mais c'est-à-dire ? Explique ...
- C'est-à-dire que j'suis embêter. Le club qui se trouve derrière toi, c'est l'mien. Comme tu peux le voir avec l'affiche que vous avez barrés derrière toi. Mais ça, je pense que t'es un minimum intelligente pour le savoir ... Le truc. C'est que j'ai horreur qu'on me vole mes trucs. Surtout mon saké. Mais ça c'est autre chose ... Alors deux choix s'offrent à vous. Soit vous me rendez le club et là vous êtes intelligent. Soit vous mourrez et là, bah vous êtes morts. Pas bête la bête hein ?

Proposez de l'argent à des pauvres et vous pouvez être sûr qu'ils feront le bon choix. S'ils sont un minimum humain et conscient. Comme tartiner le sol avec leurs tripes n'est pas trop d'mon goût. J'viens de manger et du coup, ma digestion risque de se faire difficilement. J'ai pas envie d'être constipé ...


Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Lun 4 Avr 2016 - 11:32, édité 2 fois
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Autour d'une bonne rasade faite de saké, notre hydratation au nectar se fait non loin du club alors que la salle enchaîne les combats. Le bar est vide, normal. La plupart des croulants vivant ici adhèrent aux combats, alors quoi de plus normal qu'ils y passent le plus clair de leur temps à mâter des types se foutent sur la gueule... Quelques minutes passent et après un long silence, les deux sbires se montrent à ma table, le regard fuyant. Ma proposition était-elle trop floue pour qu'ils me donnent une réponse ? Le gros Bôbô s'assoit, un bandage à la main et sa maitresse pose ses fesses en face de moi.

Une table en chêne nous sert de lieu neutre quant à nos affiliations respectives et l'odeur de l'alcool imbibé dans le mobilier de cette taverne révèle la folie des ultras du quartier. Alors, les jambes sur la table, le dos confortablement dans le creux de l'assise, je commande un cigare et un énième godet dont le breuvage m'exalte au plus haut point. Puis l'heure concernée quant à la réflexion retentit, laissant place désormais au verdict. En espérant qu'ils aient la conscience moins folle que moi en faisant le choix qui leur est le plus favorable ...


- On accepte.

Quelle fraîche idée. Ma joie s'affiche sur mon faciès, mon légendaire sourire carnassier aux yeux de mes invités.

- Quelle bonne nouvelle ... Tu as fais le bon choix petite.
- Une petite chose par contre.
- Je t'écoute ...
- Le type qui a prit ta place est un vrai connard. Il tue pour faire prospérer la loi et fait entendre qu'il est plus riche que nous tous.
- Ça tombe bien, moi aussi. On devrait s'entendre alors.
- Alors tu vas pas le tuer ?
- Bien-sûr que si Ziwhahahaha ! Un voleur doit être punis et je m'en chargerais personnellement. Mais on est bien d'accord, vous m'aidez à récupérer ce qui me revient de droit et je vous offre la possibilité de diriger cette affaire durant mon absence.
- Oui.
- Après si je ne reçois pas mon salaire mensuel, je risque de venir refaire un tour ici tu comprends ? Et ça m'embêterais de devoir refaire un aller retour inutile ...
- Ça on avait compris ...
- Bien ... Très bien héhéhé ... dis-je, le cigare au bout des lèvres fraichement allumé, relâchant un épais nuage de fumée au sein de cette taverne crasseuse.

Et comme tout bon contrat qui se respecte, ce dernier se conclut par le choc de nos coupelles, témoignant de l'accord passé. Et que dieu nous en soit témoin, ils ont signé ... La méfiance reste de marbre en attendant la mise en oeuvre de leurs belles paroles. Si toutefois ils venaient à me poignarder dans le dos, je me verrais obliger de leur faire regretter leur geste. Les murs sont moches ici, ils auraient très certainement besoin d'un coup de neuf ...

- Et je vois que tu portes un sabre. Intéressant ... me coupe t-elle dans mes pensées psychopathes.
- Ce qui fait ?
- Que lui aussi, est amateur de bonne lame. Et il le fait savoir sur tous les toits.
- Tiens,tiens ... Et se pourrait-il qu'il possède quelque chose que je puisse un tantinet convoité ?
- Comme une des douze lames légendaires du monde ? Très certainement. Je suis pas la plus forte mais je sais lire dans le coeur des gens. Et tu sens clairement le genre de pirate possèdent une aura de violence incommensurable. Et pour se faire quoi de mieux qu'une lame des plus reconnues mondialement quant aux meurtres de tes ennemis, hum ?  
- Et moi qui te croyait bête comme mes pieds ...

C'est à cet instant que la partie qui se jouait devint intéressante. Une lame légendaire ? J'en rêve depuis ma plus tendre enfance et savoir que cet enfoiré en possède une me laisse entendre que ce bon vieux pays ne verra pas mes fesses déguerpir tant qu'elle ne sera pas mienne. Levant de ma prestance, cette armoire qui me sert de corps, j'approche mon visage au ras du sien et tente de lui soutirer l'information. Ce qu'elle fit, sans trop de mal, tout en sachant qu'elle y gagnerait.

- Hyakujuunoou, autrement dit la lame du lion. On raconte que son propriétaire contrôlerait la faune l'entourant et que traverser Calm Belt n'est pas un problème. Car toutes les espèces du monde lui viennent en aide, même les monstres marins.

La rétine s'exfoliant, le sourire ivre de folie, je viens de trouver l'arme qui fera de ma renaissance, une calamité pour tous.


- Ziwhahahahahahaha ! Tu es bien bonne comme petite ! Aller je paye la prochaine tournée ! Bôbô réveille toi !


Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Lun 4 Avr 2016 - 11:39, édité 2 fois
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L'accord passé, il est maintenant temps d'entrer en scène. Foulant le sol poussiéreux du club, la nostalgie me gagne et le sentiment de renouveau me picote la truffe. L'alcool coule à flot et la beuverie fait des hommes, des êtres surexcités par les évènements. En contre-fond, j'observe et attend le bon moment. La cage centrale accueille son neuvième match de la soirée et l'organisation se prépare pour l'ultime confrontation.

D'après cette petite, le dixième combat est mis en place par le propriétaire lui-même. Quoi de mieux que de lui lancer le défi de me combattre ?

Nettoyant le sol de la cage, les cireurs épongent le sang des guerriers. D'un simple regard, j'ordonne la bonne position à Bôbô. Quant à la petite, elle tiendra le rôle qu'elle a comme habitude de tenir. Rien ne doit sembler louche aux yeux des habitués.

Soudain, les cris persans des clients résonnent dans la salle prétendant à la bonne arrivée du maître des lieux. Minime par sa taille, arrogant par son comportement, l'homme avance tel le messie entre les fans tentant de toucher l'homme qu'ils considèrent comme un dieu. Si dieu il est, le diable je suis.


- MES AMIS ! Bienvenue au Fiiiiiiiiight In a Ceeeeeeeell ! Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis le Grand Jim ! Maitre des lieux ! Et en tant que dixième combat, j'ai le grand honneur de vous annoncer ma participation contre ... l'un d'entre vous !!!! Alors qui sera le grand élu ???

La théâtralité qu'il orne est pitoyable, le scaphandre qu'il porte inutile et la vie qu'il mène touche bientôt à sa fin. Et je le regarde, si beau, ornée de toute part, si majestueux. Le sabre de mes phantasmes émaille le dos du mouchard.

Il souhaite un volontaire ... ? Il va l'avoir. Prenant ma voix la plus roque, les yeux cachés par ma crinière, je m'avance dans la foule et scande ma participation.


- MOI ! Je suis volontaire !

Une main retirant le capuchon de ma tête, je me tiens fièrement devant lui, en toute puissance. Naturellement, les regards se tournent devant moi et la foule murmure les rumeurs de ma mort. Les désolants par ma présence, ces fanatiques du Tenryubito en carton semblent bien apeurés sur les rumeurs qui jasent à mon égard. Suis-je dangereux ? Un vrai démon, capable des pires folies ? Très certainement et je vais leur en donner la preuve en montant sur le ring.

Devant tous, j'offre ma présence. Devant tous, je promets ma vengeance.


- Non je ne suis pas mort ! Et je suis venu récupérer ce qui m'appartient ! Alors je suis ton homme pour ce round final gamin ... Si je gagne, le fight club me revient de droit. Tout comme ta lame ... !

Fixant l'ambition de mes désirs, j'offre mon sourire le plus aliéné et me lèche les crocs comme un lion s'apprêtant à dévorer la bonne petite gazelle.

Ce soir, je t'offre la possibilité de respirer l'air du monde !


Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Lun 4 Avr 2016 - 11:45, édité 2 fois
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Trop arrogant, trop fier de lui, trop con, Jim était un homme de tous les excès. L'ancien propriétaire des lieux, pourtant réputé pour ne pas être un tendre venait de se dévoiler. Il y eut des "ooooh" puis des "aaaaah" dans l'assistance. En bon gamin égocentrique qu'il était, Jim haïssait déjà cet homme qui se permettait d'attirer l'attention sur lui. Le Fight Club c'était son jouet, c'était lui le maître à bord, lui et personne d'autre.
Il aurait sans doute dû s'inquiéter quelques instants du colosse qui relevait son défi. S'assurer qu'il avait quelques soutiens au cas où l'affaire tournerait mal. Mais non. Il était "le grand Jim", il ne voyait pas pourquoi il aurait besoin de l'aide de qui que ce soit. Il était invincible, en tout cas, jusqu'à preuve du contraire.

- Regardez le celui là ! D'où il sort l'inconscient qui veut se castagner avec moi ?!

Ruant dans les brancards, il chercha à se réapproprier le soutien des tribunes. Plus on l'acclamerait, plus il se saurait imbattable.

- Viens voir pépère ! Je vais te montrer qui est le chef. Le Fight Club appartient à une nouvelle génération ! Les vieux cons de ta race ça appartient au passé, on s'en fout !

Discours typique de jeune con. La tribune, une bande de demeurés avide de castagne et qui ne s'étaient jamais battus de sa vie, le soutinrent évidemment. En effet, Phoenix appartenait au passé. Mais le passé resurgissait parfois comme un violent coup de pied au cul capable de remettre les idées en place. Jim n'avait pas subit assez de claques de la part de son pôpa, qu'à cela ne tienne, ses aînés s'en chargeraient.

Trônant au milieu du ring, le gosse de riche se tambourina la poitrine pour faire le malin en hurlant. Le son résonnait dans son scaphandre, et le souffle fit même de la buée au point où il ne voyait plus rien.
S'agitant comme l'être pitoyable qu'il était en attendant que la buée s'enlève, Phoenix entra sur le ring, il avait l'intention d'en terminer rapidement, et ce, de manière définitive.

- Filez voir un sabre au gugusse ! On va lui montrer ce que c'est le Fight Club à la mode de chez Jim !

Oui, l'affrontement serait décisif. Jim paradait avec son Meitou rare espérant briller au combat au sabre qu'il maîtrisait mieux que l'affrontement aux poings.

- Attaques moi bonhomme ! Je mords pas.... J'annihile !

Aussi idiot pouvait-il être, il roulait sa bosse en combat. Ce n'était pas une sinécure qui attendait le pirate. La castagne serait rude, il n'en réchapperait pas sans la moindre cicatrice. Mais il fallait au moins ça pour récupérer ce qui était sien.
    La réputation d'un homme ne s'invente pas, elle est le reflet de l'âme. Lui ne me connait pas et moi non plus. Mais le peu de chose que j'ai pu entendre à son sujet m'exaspère déjà. Il se croit beau, fort, intouchable, sans se douter que le pire reste à venir. Si sa langue n'a jamais goûté le bitume, alors sa chance lui offre la meilleure perspective d'avenir.

    Gonflé à bloque, il tambourine ses pecs guettant les airs d'un macaque assoiffé de baston. Ne parle pas de ce que tu ne connais pas est très certainement le proverbe que j'devrais lui sortir. Mais la foule semble entrer dans un état de transe, n'attendant qu'une seule chose, que cette putain de cloche retentisse le début du combat.

    Je fais parti du passé ? J'écrirais alors l'avenir. Tu penses être l'homme du présent ? Je ferai de ta vie pleine de charisme, l'oeuvre du démon. Exister ? Ce mot sera inexistant dans ta sale petite bouche. Prend une grande bouffée d'air frais car ton cauchemar ne fait que commencer.

    Une lame pourfend l'air en ma direction, les items du combat sont désormais attribués. Ne manquant plus que la sueur de nos corps et le sang de chacun de nous au sol, la cloche fait résonner l'heure du duel.

    Attentif à ses moindres gestes, ma rétine guette et analyse ce qu'il pense pouvoir faire. Mais mes pensées sont bien trop occupées à fixer ce qui orne sa main, Hyakujuunoou. Les poils de mes avant-bras se dressent rien qu'en prétendant l'idée de posséder une telle lame, renommée dans le monde entier. Mais pour ce faire, il me faut accomplir qu'une seule chose, la mise à mort de ce misérable insecte.

    La bouche remontée, les muscles saillants, je retire mon haut, profitant d'une agilité augmentée. Tournant alors autour du ring, plongeant mon regard dans celui du minot, le besoin de lui fermer son caquet est une évidence. Moi, un fantôme du passé ? Je serai l'homme qui changera le monde et personne ne pourra m'en empêcher. Certainement pas un gamin, se prenant pour un dieu. Une divinité volerait-elle le bien d'autrui certainement pas.

    La salle scande au combat, voyant qu'aucun de nous deux ne se hasarde quant à la décision de faire le premier pas. Alors, étant l'invité du sournois, j'entame le premier échange en pensant l'air d'un coup direct. Trop grand par rapport à lui et beaucoup plus massif, m'a force est un atout. Mon fer vient s'écraser sur le sien et les vibrations de nos deux métaux chassent le bruit mélodieux de la rareté de sa lame. Le doute n'y ai pas, c'est bel et bien l'une des douze légendes.

    Reculant alors, une question m'obsède; comment a-t-il pu prendre possession d'une telle ressource ? Inconscient comme il est ...

    Voyant qu'il ne bougera pas, j'opte pour l'offensive pure et dure; sa défense se brisera.

    Coup après coup, le fer que j'arpente s'abîme peu à peu. Quelle poisse. Si seulement je possédais le moyen de le lui voler ... Alors, je frappe encore et encore, tentant de l'épuiser.


    - Quand comptes-tu m'attaquer ? Personnellement ... Je peux continuer à te marteler toute la sainte journée Ziwhahahahaha !


    Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Lun 4 Avr 2016 - 11:54, édité 2 fois
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    Pour le moment, tout va bien. Jim se balade, il a le dessus. Il a surtout une lame qui lui sauve la vie. À plus d'une reprise, si ils avaient combattus à armes égales, Phoenix lui aurait fendu le crâne par cent fois. La différence de niveau était palpable, pour autant, Jim compensait sa faiblesse sur le brutal pirate grâce à son meitou légendaire.

    - Regardez regardez ! Estoc mortelle !

    Comme un gosse soucieux d'attirer l'attention de ses contemporains, il suscitait sans cesse les spectateurs qui le regardaient gigoter sur le ring face à l'imposant Phoenix le surplombant d'une tête au moins.
    Estoc il y eut, et mortelle elle ne fut pas. Puissant mais aussi véloce, l'ancien propriétaire des lieux se baladait, esquivant à tout va. Une contre attaque ne tarda pas à s'abattre sur le scaphandrier rouillé qui trônait sur le crâne du brave Jim. C'en était fini de lui.
    Mais les vermines ont la vie dure. À peine le sabre de Juusei s'écrasa contre le casque de plongeur, que la lame se brisa.

    - Y'a de la chance que pour la racaille...

    Sans arrêt depuis le début du combat, il avait frappé comme un sourd avec ce sabre qui s'était très rapidement émoussé et fragilisé contre un meitou légendaire suffisamment aiguisé pour trancher de la chair et des os sans forcer.
    Jim en fit d'ailleur la démonstration. Si son casque n'avait pas été fendu par le coup de Phoenix, la puissance de ce dernier fit que le jeune frimeur était quelque peu sonné. Agitant au hasard son épée devant lui, il réussit à entailler profondément la cuisse du pirate, échappant de peu à une artère tranchée en bondissant en arrière.

    De rage, Phoenix jeta ce qu'il restait de son sabre dans les tribunes. Il n'avait de toutes manières pas besoin d'être armé pour s'occuper d'un merdeux de cette engeance. Montrant les dents, visiblement contrarié le pirate sanguinaire essuya les moqueries du gosse de riche qui retrouvait seulement ses esprits.

    - C'est... C'est tout ce que t'as vieux ?! Je fais qu'm'échauffer moi !

    Dit-il en haletant, clairement essoufflé par les passes d'armes qu'il venait d'échanger ces dernières minutes. Son seul atout, c'était son sabre. Il comptait dessus en toutes circonstances. Seulement, Phoenix allai lui enseigner qu'il ne fallait pas se reposer uniquement sur ses capacités de bretteur. Faisant craquer ses doigts bruyamment, le pirate passait aux choses sérieuses.
    S'approchant des tribunes, il se saisit d'un des badauds qui hurlaient à la mort, rendu extatique devant cette confrontation, et il arracha une manche de son sous pull pour en faire un garot autour de sa cuisse.

    - J'avais dans l'idée de faire durer tout ça, juste histoire que tu sentes bien passer ta punition. Mais pour les trous du cul d'ton genre, une simple fessée ne suffit pas.

    Bondissant, échappant du regard de Jim un instant, ce dernier vit au dernier moment que son adversaire s'était posté dans un angle mort à droite.

    - Laisse moi me présenter conv'nablement !

    Armé de son haki, Phoenix fit pleuvoir les mandales, écrasant ses phallanges rougies contre l'armure du malheureux ayant osé lui piquer son commerce. Le scaphandrier qui recouvrait Jim se brisa en mille morceaux après que ce dernier ait été projeté dix mètres plus loin par la violence des coups.
    Sûr de lui, le pirate s'avança vers lui échauffant ses poignets jusqu'à se percher au dessus du malheureux Jim ne s'étant pas attendu à tant de résistance.

    - Gamin fais moi plaisir, essaie d'résister un peu sinon c'est pas drôle.

    Teigneux, le sale gosse, blessé dans son estime lui donna du répondant.

    - Comme tu veux !

    Sans crier gare, il planta ses doigts dans la blessure de son adversaire qui plia le genou du fait de la douleur. De sa main droite, le jeune con se saisit de son Meitou qu'il avait fait tomber.

    - Cette fois, mon estoc va viser juste ha-ha !

    Il prit son élan avec le sabre, prêt à lui percer le coeur.
      Le fer de ma lame fait écho dans cette salle bondé de criminels désireux de spectaculaire. C'est un divertissement qu'ils souhaitaient ? Alors, leur requête allait être pleine. Assis dans le coin, marteler par mon fer, le petit Jimmy palpe a mainte reprise le courroux s'abattant sur lui. Espère t-il la moindre chance d'avoir la fenêtre appropriée pour s'enfuir ? Même dans ses rêves les plus fous, on ne lui permet pas cette option. Un voleur doit être punit et dans son cas, le jugement adéquat n'est autre que la mort.

      Mais c'est alors que j'use de ma plus grande force sur le sommet de son crâne, que le couteau qu'ils m'ont offert se brise sur le cuivre de son scaphandre. Une goutte de sueur froide me glisse alors le long de la colonne vertébrale, ma défense réduite en morceau. Les yeux bondés d'injustice, aucune solution ne me vient, laissant au chien le moment propice pour me mordre.

      Le fer du meitou vient me percuter la cuisse grâce à la chance du débutant. Trop fier pour lever la tête, c'est en agitant son sabre au hasard dans le vide qu'il trouve ma jambe. Décidément, son sort se confirme devient de plus précis; pas de pitié pour la charogne.

      Me retirant de justesse avant qu'il ne m'arrache la jambe, le gamin use une nouvelle fois de son arrogance débordante pour s'attirer l'aumône de l'assistance. Profitant de son moment de gloire, je profite de l'occasion pour attraper l'un des ignares du public et déchire l'un de ses vêtements pour m'en faire un garrot. Si mon sang coagulait, il fallait stopper l'hémorragie au plus vite avant de perdre connaissance. Et une fois sur pied, le petit allait pouvoir retrouver les seins de sa mère. Bonne tété l'ami ...


      - J'avais dans l'idée de faire durer tout ça, juste histoire que tu sentes bien passer ta punition. Mais pour les trous du cul d'ton genre, une simple fessée ne suffit pas.

      Le haut de mon corps nu, décidant de lui montrer la pleine puissance qu'un merdeux de son espèce ne pourra jamais être pourvu, mes bras endeuillent sa défaite par la présence du fluide. Il souhaitait défier les personnes dépassant la folie de ses rêves les plus absurdes; il en payera les conséquences.

      Pleurant ma haine sur l'acier de son armure, c'est après quelques secondes seulement que ce dernier cède sous la puissance de mes coups, son hôte impuissant. Le pauvre oiseau était malheureusement tombé du nid bien trop tôt. Armant la dernière frappe qui allait le clouer au sol une bonne fois pour toute, le fourbe en profite pour planter son doigt au sein de ma plaie, me faisant crier à l'horreur la sensation de picotement ressentit sur le moment. Moi à terre et lui débout, il lève son glaive et l'abat en direction de ma poitrine aussitôt. Crier au malheur, je ne peux bouger trop rapidement alors mes solutions se restreignent à chaque centimètre que sa lame avance vers moi. Les yeux haineux au plus haut point, mon corps se charbonne entièrement de fluide, en tant qu'ultime solution.

      Mais alors que l'espoir disparait peu à peu, une bouteille pénètre l'enceinte du ring, s'éclatant en mille morceau sur le visage du merdeux, le faisant lâcher l'objet de mes fantasmes.

      Crie de toutes tes forces, cela ne changera rien. Le verre incruster sur la moitié du visage, il tente de se débarrasser au plus vite des débris, mais la chance n'allait pas être avec lui. Juste avant, je guette le public remarquant l'adresse de la petite. Comme un instant de compréhension télépathique, je la remercie et lui attire toute ma confiance.

      Genoux à terre, mon poing imprégné de fluide vient trouver son abdomen, éclatant le reste de son scaphandrier. Nos rôles s'échangent de nouveau et me voilà grandissant face à lui, ses bras soutenant son estomac de toutes ses forces de peur qu'il ne le vomisse. Ses yeux pâles d'émotions, la bouche salivant à tout va, je profite de l'instant pour porter le coup de grâce. Bondissant légèrement, mon poing droit trouve le sommet de son crâne, anéantissant la folie du pharamineux petit Jimmy.

      Le ring se fend en deux sous la puissance de l'impact, laissant s'échapper la poussière du stade. La foule excitée par l'évènement faisait preuve de son premier moment de silence, laissant place à la douce mélodie qu'exprime la victoire.


      - Et moi qui croyait avoir affaire à un véritable champion ... Je suis déçu Jimmy ...

      Mais crier victoire trop vite est malheureusement, l'erreur humaine la plus fréquente.


      Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Lun 4 Avr 2016 - 12:00, édité 2 fois
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      Briser un ring d'un bête coup. En un instant, Phoenix avait maîtrisé le meitou indomptable mieux que Jim n'aurait pu le faire en mille ans. Seulement, il ne lui restait pas mille années devant lui, pas même mille secondes d'ailleurs. Pour lui la situation se présentait mal. Le visage remplit de bouts de verres, désarmé face à un monstre de puissance qui lui savait non seulement agiter une lame, mais avant tout perforer de la chair humaine comme il se devait avec.

      Jim avait de la chance dans son malheur, aveuglé par les morceaux de verre, il ne pouvait pas apercevoir la mort qui s'approchait de lui. Seulement, chacun de ses autres sens étaient lourdement sollicités, en particulier le toucher et l'ouï. Car même aveugle, il ne put ne pas remarquer que le terrain avait été réduit à néant, ni entendre les bruits de pas accompagnés du tranchant de la lame frottant au sol s'approchant de lui.

      À genoux, il cherchait du soutien, un héro qui viendrait intervenir. Mais la plèbe était à son image, veule et puérile. C'était cette même foule d'ahuris qui lui avaient jeté la bouteille à la gueule, et maintenant, c'était les mêmes qui une minute avant le soutenaient qui en venaient à souhaiter un lynchage en règle.

      Forte avec les faible, faible avec les forte. Vox Populi, vox dei disait on. Jamais un proverbe ne s'était autant gouré.
      Acclamant Phoenix en choeur, soutenant celui qui tenait l'épée à défaut de mieux, le foule fit comprendre à Jim qu'il était seul. Désespérément seul.

      - Je.... Tu sais quoi ? Vu que t'y tiens tellement, je te le laisse le Fight Club, c'est cadea hein ? haha... Qui sait on sera peut-être même partenaires.

      Du pouce, Phoenix testa le tranchant de sa nouvelle acquisition. Jamais il n'avait tenu entre ses mains pareille merveille. C'eut été un crime que de gâcher une telle beauté sur un sac à merde comme le gosse de riche qui le suppliait maladroitement de l'épargner. Oui, c'eut été criminel. Cela tombait bien, Phoenix était justement pirate.

      Ne voulant pas décevoir les spectateurs, il brandit l'épée et fendit littéralement en deux le pauvre Jim qui ne vit rien venir.

      - Incroyable, je pensais que je fendrais juste son crâne avec la force que j'ai mis.

      Une telle lame, il allait la faire sienne sans hésiter. Mais pour honorer cette merveille, il se devait de faire couler plus que le sang d'une simple victime. Ce meitou ne buvait du sang que par kilolitres, une fois dégainé, il fallait un massacre en règle. L'arme et son maître s'étaient bien trouvés.
        Bon, inutile de préciser que le malheureux est désormais hors d'état de nuire. Le ring totalement détruit sous l'impact de mon Haki, Jimmy ne peut voir l'étendue de ma force par sa perte visuelle précoce. Que c'est dommage ...

        Et la foule scande la fin du combat, mon nom est célébré dans l'ensemble du stade, mais tous n'attendent qu'une seule chose, que j'y mette un terme.

        Rampant sur le sol, le verre de terre accepte sa défaite et me supplie à genoux de l'épargner. Se rend-il compte de sa défaite ? Très certainement,du moins je l'espère. Me cédant le fight club, il me propose de rester bon ami, comme deux copines à la coure de récrée. N'est-ce pas merveilleux ... ? Un voleur pris la main dans le sac, à deux doigts de la mort, qui tente tout pour rester en vie, ça me plait.

        Supplie moi et peut-être, je dis bien peut-être, que je te laisserais la vie sauve.

        Malheureusement, le temps joue contre moi. Il me reste tant de choses à faire ... Ramassant alors la lame mythique, je ressens les vibrations de chaos traversés mon être. Ce fer ... je peux accomplir de grandes choses avec.

        Tel le sceptre d'un dieu, je l'appose au-dessus du crâne du déplorable et d'un brin de force,le jugement fend son âme en deux.

        Si peu d'élan, si peu de force et je me retrouve sur le tatami segmenter face à la carcasse du petit Jimmy.

        Triste ... mais tellement jouissif.

        Arborant mon rictus des plus légendaires, l'arme au-dessus de ma tête tel le trophée de ma victoire, j'exprime la palme de mon retour aux affaires. Et c'est une foule submergée du sang appartenant à l'illégitime qui martèle mon nom dans la salle.

        L'écho est fascinant, ma résurrection magistrale.


        - Petite, Bôbô, je vous confis la boutique comme convenu. Je dois partir malheureusement. que j'affirme aux deux acolytes encore sous le choc du combat.

        ...


        - Et nettoyez moi ce bordel !
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