L'équation d'un potentiel voyage au sein du futur "Rough Death" n'est possible sans la totale possession des biens. Shoma m'en avait offert la caution, prétextant qu'en tant que premier capitaine de flotte, mon devoir était de lui être fidèle. Chose que je ne me restreint aucunement, étant l'homme m'ayant accueillit comme un père au sein de sa famille. Mais l'objet de mes désirs reste quelque chose dont je n'ai eu besoin jusqu'à maintenant, me laissant porter au grès du vent sur les flots de la grande mer.
Le log pose est l'objet de ma quête et comme dirait l'autre, un chasseur sans fusil n'est pas un chasseur. Mes notions en navigation tout comme en météorologie ne sont oubliés, c'est comme le vélo. Mais le fait de posséder un tel objet me serait d'une grande utilité pour sillonner les mers du monde.
Le capitaine avait à faire tout comme le reste de l'équipage. Nous étions scinder en plusieurs groupe en ces terres aride aux airs improductifs en oxygen. Palpable et irrespirable, l'atmosphère tentait les visiteurs du monde à pousser les limites du corps humains en dehors de ses capacités basales. Ravalant un énième mollard, je me délecte de ma salive comme seule source aqueuse.
Sous l'autorité solaire, au milieu des ruelles de Rainbase, j'erre tel un mendiant vêtu de ma toile de jute. Scrutant le moindre fait et gestes des citadins, j'autorise la vie de ces derniers en leur épargnant la folie qui me ronge. Si ce n'est pas mon subconscient qui me fait devenir paranoïaque, c'est très certainement ce soleil de malheur qui s'en chargera. L'angoisse d'être reconnue en tant que pirate m'inquiète légèrement car j'ai beau devenir une certaine puissance, je reste cependant seule. Et si l'un d'entre eux tentent d'émettre le moindre appel de secours envers les autorités, alors je me devrais d'agir en conséquence.
Certaine personne ne pense pas aux conséquences de leurs actes, c'est triste.
GPS for Life
- Maria ? C'est Juusei.
- Salut Juu'. T'es où ?
- À Rainbase. Comme prévu, j'ai pu subir mon opération malgré quelques complications.
- Comment ça ?
- Le doc, c'était une poucave.
- La marine.
- Exacte. Je m'en suis chargés.
- ...
- Vous êtes où ? Shoma a fait ce qu'il devait faire ?
- Oui, il vient tout juste de finir.
- Et Mizukawa ?
- Il lui a rendu la Lépreuse. Contre 100 millions de berry.
- Quelle merde ...
- Le capitaine a eu aussi quelques complications de son côté, ce qui a rendu la négociation plus difficile que prévu.
- Tant qu'on a récupérer le navire, tout est en ordre pour la suite des opérations.
- On est à Yuba, à l'Ouest de ta position. Que comptes-tu faire maintenant ?
- J'ai quelques courses à faire puis je dois régler un truc en ville.
- Très bien, essaye de nous rejoindre quand tu auras terminé. Je met au courant le capitaine.
- Ça roule. On se retrouve bientôt.
CLAP.
Dans l'indifférence la plus totale, la militarisation d'un homme couplée à son inconscience faisait de sa position la plus discrète, celle de la proie la plus vulnérable. La communication terminée, un officier en couverture vient de se brûler les ailes, s'approchant trop proche du soleil.
- Tiens ... On dirait que j'vais avoir de la visite.
Apeuré est la proie, excité est le prédateur. Fuyant en se certifiant qu'il est repérer, le rat parcours les ruelles sombres et étroites de la ville pour fuir le désespoir. Mais le temps court plus vite que toi et la mort te rattrape. Galope aussi vite que tu peux, échapper à l'ultime sommeil est chimérique de pensée.
Son souffle s'obstrue d'angoisse et son regard anxieux balayant le chemin déjà parcouru, il s'assure que la grande faucheuse ne le talonne pas. Mais il est déjà trop tard, l'ennemi est proche et ne souhaite en aucuns cas s'attirer les foudres de tes petits amis. Tu as beau les contactés, lorsqu'ils arriveront jusqu'à toi, tu ne sera déjà plus de ce bas-monde.
Me hâtant sur les toits jaunis de poussière d'or, je poursuis le malheureux en quête d'une accalmie. Je l'observe, analyse les lieux et profite du moment propice pour tomber du ciel, mon ombre l'aveuglant.
- S'il vous plait me faites pas de mal !
- Le mal est déjà fait, je le crains ...
D'un pas furtif face à lui, je me rapproche, le pétoire au creux de son abdomen. Crachant le malheur à travers son être, je lui hôte la vie pour ses méfaits.
Dors bien petite souris, dors, le lion en a terminé avec toi.
Mais la tempête vient-elle après le calme éternel de l'océan ? Le royaume d'Alabasta semble être loin de toutes ces règles. Encerclés dans cette rue aussi petite qu'une chambre d'étudiante en manque d'affection paternel, les renforts se présentent à moi. À croire que le bougre se croyant condamné de toute façon, gagnait simplement du temps pour se faire repérer par ses précieux collègues. Quelle erreur je fais encore une fois. Mais eux aussi, témoignent de la plus grande erreur, en se dressant face à moi.
- Phoenix D. Juusei ! Vous êtes en état d'arrestation ! s'esclaffe monsieur l'officier supérieur de sa voix rocailleuse et autoritaire.
Muet comme leurs futures tombes, je tais mes pensées détrônées par ce côté bestiale engendrant ma présente réputation. Tombant dans l'obscurité mes yeux ne se discernent plus et tombant sous mes coups, cette patrouille ne gémis plus. Par le sang, cette rue piétonne délaissé de tout passage devient une fausse aux soldats de la marine. Entre les nuages de fumées et l'odeur de la poudre, le plomb vient de transpercer bon nombre de ces fous.
Et j'en compte pas plus de dix, avant de repartir calmement me consacrer à mes affaires. La discorde des uns fait le bonheur des autres dirait-on. Par tous ces évènements, je ne me rappelle même plus ce que je suis venu chercher ici ...
Ah oui, un log pose.
Entre les corps gisants dans une mare de sang, je m'éclipse.
Au sein du marché noir, les hommes se taisent quant à mon arrivée sur les lieux. Le silence des individus confirme ce que le monde à l'air de crier ces derniers. Oui, je suis bel et bien vivant. Primé au point d'être de l'importance d'un "Super-nova", ma présence en étonne plus d'un. Certains se frottent les yeux, croyant véritablement au fantôme et d'autres, murmurent de nouvelles rumeurs aux oreilles de leurs confrères. Piailler ne sert à rien si c'est pour transmettre de fausses informations. j'en suis la preuve vivante.
Pendant que beaucoup me fixent, j'arpente les étalages du marché et recherche les précieux log.
- Excusez moi, les log pose vous en vendez ?
Mais les réponses n'atteignent en aucun cas mes esgourdes. La peuplade semble froide et distance. Rien d'inhabituel dans un marché noir très clairement mais là c'est différemment. Parce que je suis de retour, les hommes du coins refusent de me parler ? Que c'est délicat ... Je sens déjà le sang de ces scélérats couler le long de me mon bras.
- Personne ne veut m'répondre ?
Et suite à un silence de mort, quelques-uns se manifestent pour ainsi m'éclaircir sur le pourquoi du comment.
- Désolé mais on veut pas d'emmerde.
- Ouais, semblerait qu'tu sois un vrai aimant à emmerde. Notamment à marine. Et ici, on veut pas de ça !
- Vous pensez qu'ils peuvent vous attendre à la sortie ? Peut-être bien. Mais vous ne le saurez jamais si vous ne m'indiquez pas la vente de log. Plus vite je serais partis, plus vite les emmerdes vous fuiront. Du moins, si c'est réellement comme ça que vous concevez la chose ... Hum ?
Le virus infecte le bulbe de chacun d'entre eux et c'est alors que les questions se posent. Ai-je raison ? Est-ce que je tente de les tromper ? Très vite, les avis divergent et l'un d'entre eux ne tarde pas à venir vers moi. Sous son tricorne, il m'invite à le suivre discrètement jusqu'à son étale. Les autres perçoivent cela comme un affront mais retournent vaquer à leurs occupations.
Arrivé au lieu dit, proposant toute sorte de log, il me fixe d'un regard méfiant et abjecte. Un couteau au guise de cure-dent, il se racle les ongles à grands coups de lame.
- C'est tout ce que j'ai, fais ton choix. dit-il rechignant le glaire lui trottant au fond de la gorge.
- Je n'ai besoin que d'un seul log pose. Neuf si possible. Ne me refourgue pas une daube.
- Ne t'inquiète pas, tout est certifié. Ce qui te fera 5 millions de berry.
- Plus ta ceinture de mousquet. ajoute un autre cafard, positionner derrière moi en compagnie de quatre de ses copains.
Reniflant l'air au gout amer d'antagonisme, je tire la gueule ne souhaitant qu'une seule chose, ce log pose. Mais il semblerait que les blattes du coin semblent m'en vouloir, pour une raison que j'ignore. Alors fixant le revendeur, je m'adresse à tous les hommes persuader de faire le bon choix.
- On dirait que j'vais pas avoir besoin de payer ...
Tap ...
Tap ...
Tap ...
Que fait le son des battes en bois dans le creux de leur main. Je les sens résonner derrière moi trépignant d'impatience. Malheureusement pour eux, je n'ai de compte à rendre à personne, encore moins à des inconnus. Le mal qui les ronge je n'en suis pas responsable mais si leur angoisse de voir débarquer les forces de la marine grandit de plus en plus, il est de mon devoir de les arrêter. Car toute rumeur possède sa part de vérité et il est vrai que la justice aime me coller des bâtons dans les roues.
Dans un silence de mort, le vendeur me fixe tout comme les cinq hommes dans mon dos. Le reste des personnes présentes regarde, sans porter un certain taux de favoritisme à l'un des parties. Je m'en vois soulager; tuer tous ces hommes risques d'être fort long et pénible.
J'observe calmement l'individu en face de moi, guettant lui même ceux poster à mon derche. Comme s'il y avait un choix à faire, je ressens la peur l'envahir, ne savant pas quoi faire. Mais il est un marchand d'ici alors en toute logique, les cinq gus restant tenteront de l'aider quoi qu'il fasse. Du coup ...
A toute vitesse, je descelle l'un de mes cracheurs de feu pour plomber le pauvre et néanmoins triste commerçant. Comme un coup de départ, les autres voient en cette attaque la raison parfaite pour me porter un coup. Dira t-on qu'ils prêchent la règle du c'est lui qui a commencer. Pauvre d'eux.
La crosse du plombeur vient trouver la tempe du premier besogneux, le fixant à terre. Dommage que je n'ai pas remarqué celui qui s'est glissé derrière moi, en profitant pour m'exploser sous bout de bois sur le dos. Éclatant par des centaines d'épines, ce dernier se brise m'envoyant au tapis avec un mal de chien dans l'épine dorsale. C'est bien ma veine tiens ... M'agrippant à ce que je trouve le plus proche de moi, je lui renvois une pincée de sable dans les yeux, avant qu'il ne me porte un autre coup. Criant de douleur, les yeux brulés par le granit, le saturne trouve sa cible en éparpillant sa cervelle un peu partout aux alentours.
Craignant le même sort, deux d'entre eux fuient, puis le dernier reste face à moi me relevant avec difficultés. Quelle bravoure faut-il pour dédaigner rester après un tel massacre. Mais je respecte le geste. Je le respecte tellement, que je me ferais un plaisir de lui montrer une fois tous les minuscules petits os formant son corps en miettes.
Alors, les yeux dans les yeux ...
- T'es sûr de vouloir faire ça ?
- Tu vas payer pour c'que t'as fais aux gars !
- C'est eux qui m'ont attaqués, je n'ai fais que de me défendre ...
- Et Bobby, le vendeur, c'était de la légitime défense peut être hein ??!
- Ah ça ! C'est un choix personnel. Si je ne le faisais pas, ça allait me faire un autre gars sur le dos. Et je t'avouerais qu'en ce moment, j'ai pas trop envie d'me battre. J'dois économiser mes forces tu comprends ... lui adresse-je ironiquement, le sourire aux lèvres.
Sans même lui laisser la moindre chance, j'apparais devant lui tel l'éclair embrasant le ciel une nuit d'orage et lui porte un coup de poing baigné d'effluve combattive en pleine face. Craquant sous ma force, je peux sentir sa carcasse se fendre en mille morceau, l'abandonnant au porte de son ultime sommeil. Traversant divers étalage, il emporte avec lui la bêtise dont il a fait preuve, dans la tombe qu'il trouve au pied d'un mur fissurer par l'impact.
- Et moi qui ne voulait pas me battre aujourd'hui ...
Ramassant le log pose, je m'échappe de l'affaire avant que les enquêteurs ne se pointent, un premier objectif acquis.
Désormais, direction le fight club.