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Vassili " Barje " Levitch

Vassili B. Levitch

Pseudonyme : Le Barje, ou Barje pour les intimes
Age : 25 ans et des poussières
Sexe : Homme
Race : Humain
Métier : Chasseur de Prime
Groupe : Chasseur de Prime

But : Devenir l'Homme le plus fort du Monde

Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation :
Équipement : Des gants en cuir. Juste ? Non, il y des plaques en fer dessus. Pratique. 
Parrain : 

Ce compte est-il un DC ?
Si oui, quel @ l'a autorisé ? 

Codes du règlement :  


Description Physique


     Tu sais ce qui fait plus mal qu’un coup de pied dans la gueule ? Une barre de fer dans les côtes. C’est sûr cas force de foutre la merde, j’ai quelques belles marques par-ci par-là. Les bras, les jambes, les pectoraux, les côtes et d'autres encore insoupçonnées. Les blessures de guerre sont toujours les meilleurs. Outre ses cicatrises et hématomes permanents, j’ai un tatouage parsemant une partie du corps. Enfin voir une bonne partie. Tu sais, dans le genre fresque old school tiré par les cheveux. Avec des crânes, des roses, des encres et tout le bordel formant un dessin plutôt condensé. Ça part des épaules, puis ça descend jusqu’aux poignets des deux bras. J’te mens pas qu’une fois torse-poil, ça a son p’tit effet. Car en plus, j’ai l’corps adéquat, s’harmonisant parfaitement avec les tatouages. 2m50 de haut bien perchés pour 130kg de muscle bien pesés. Une carrure svelte et athlétique parfaitement proportionnée, pas comme celle d’un bodybuilder sous stéroïde. C’est sûr que j’ne suis pas le plus musclé du globe, mais j’en ai assez pour plus être emmerdé avec des poignets d’amours pendant quelques décennies. Du coup, ça m’donne une stature droite et imposante quand je débarque dans une pièce. Doublé à une démarche décontractée et assurée, qui fait ressortir toute la confiance, presque arrogante, que j'ai en moi. Au passage, même si j’n’ai pas eu une enfance ensoleillée qui t’encre un goût pour le style et la mode dans la caboche, j’aime avoir la classe. Quoi de mieux qu’un costard noir, sobre et épuré, une chemise blanche et une cravate rouge ? La mode est temporelle, la classe elle, est intemporelle. Retient bien cette phrase mon couillon, car c'est presque un mode de vie pour ma part. Je suis peut-être un voyou dans l'âme, mais j'le fait avec du style. Tout ce que j'entreprend, j'le fait dans cette optique. Surement pour pas ressembler à celui que j'était avant, et ça, ça change tout. Enfin, comme les mains c’est toujours bon de les avoirs en bon état, si j’vois que j’dois frapper sur un trou duc dans ton genre, j’enfile une paire de gants. C’est déjà plus propre, pour moi comme pour ta gueule. 

Une chose récurrente chez moi, c’est que j’n’ai pas d’cheveux. Ce n’est pas le fait qu’une calvitie ait réduit à néant mes rêves d’avoir des cheveux doux et lisses, mais à force d’attraper des poux et d’autres conneries en vagabondant dans Las Camp, tu comprends vite qu’avoir la boule à zéro ce n’est pas plus mal. Et avec le temps c’est resté. Ensuite, ça permet de mettre en évidence ma p’tite trogne de bad boy. Dans l’genre imperméable comme un rocher. Qu’il neige, pleuve ou je ne sais quoi d’autre, j’reste aussi stoïque qu’un caillou devant un précipice. Mais n’t’inquiète pas, je sais agiter ma bougne quand l’moment s’fait sentir. Bon par contre j’ai le nez à peine courbé à force de m’le fracturer et des dents, bien que blanche, asymétrique. Ça a au moins l’avantage de faire ressortir une atmosphère d’bête sauvage à chaque fois que je zieute un type sérieusement. Tu sais l’genre iris jaunâtre et sourcil épais. Si j’n’avais pas été chasseur de primes, on pourrait penser que j’suis un ex-taulard. Et quand j’me mets à parler, que tu sens que ma gorge subit son paquet de clope par jour, ça fait que renforcer ce caractère de loubard. Non pas qu’je parle comme con assisté. J’parle même très bien, sujet verbe complément pour te dire. Juste qu’une tête de criminel, accompagné d’une voix rauque, ça peut porter à confusion. C’est véridique. D’où le fais d'agir avec un certain style.



Description Psychologique


     J’accorde mon respect à ceux qui le gagnent, je donne ma confiance à ceux qui la méritent, et je rends de l’amour à ceux qui m’en donnent. Cette phrase mon coco, pourrait être la parfaite affiche de propagande pour me définir en tant que personne. Mais dans l’fond c’est un peu plus complexe. Hédoniste à temps plein, la pauvreté et la misère de ma jeunesse m’ont permis d’apprécier la vie dans tous ses aspects. Un cigare et un bon verre de vin, le beau temps et le chants des oiseaux, quoi de mieux ? J’aime le luxe quand je peux me permettre d’en avoir. Les petites choses de la vie sont souvent les meilleurs, et je fais mon possible pour en profiter dans tout ce que j’entreprends. Plus qu’un principe, c’est un mode de vie. Mais, viens pas m’emmerder quand c’est le cas, car j’ne passerai pas par quat’ chemins pour te dire ta gueule. Car oui, profiter de ses instants subtile est précieux, alors venir m'emmerder est certainement pas la meilleure chose à faire dans ses moments là. 
Même si je peux paraître rustre et vulgaire par moment, et avoir une humeur de chien fou, j’reste un type d’honneur. Je respect le courage et la force des autres quad j'ai l'occasion d'en croiser.. Trop de cafards et de lopettes de nos jours, alors rencontrer des types qui en ont sous le pantalon, c’est toujours un plaisir. Et pour peux qu’ils me cassent pas les burnes, j’pourrai être sympa avec eux, vue que j'deviens rigolard et sociale quand je suis content. Mais faut pas non plus croire que je suis un ange en tutu, je peux vite devenir quelqu’un d’arrogant voir provocateur quand l’envie me prend. Car je suis un connard prétentieux tu penses? Non, enfin un peu, mais j’aime surtout me moquer des ceux qui pètent plus haut que leur cul, et encore plus envers les gens haut placés. Du coup, j’me mets souvent dans la merde quand le type en face est susceptible. C’est encore plus tripant quand tu vois sa gueule. 
 

L’adrénaline, voilà c’que j’ai aussi. Non pas qu’je sois mou comme t’es partie génitale, mais j’aime les sensations fortes. J’adore ce frisson de plaisir qui te parcourt l’échine. C’est principalement la recherche de cette excitation qui me pousse à aller de l’avant, sauter dans l’inconnu les yeux bandés. Tête brûlée avec le sang chaud sur les bords, et tu as là un cocktail véritablement explosif. Mais le pire ? C’est que j’adore ça. Presque une drogue. Cette accumulation me pousse à rechercher les situations et les aventures les plus dangereuses possibles. Pourquoi ? Assouvir un désir de supériorité suicidaire ? Non, tu n’y es pas du tout, enfin en théorie. Juste pour le plaisir que ça procure. Le bien, le mal, la mort, la vie, c’est de la merde. Ce qui compte c’est de savoir que tu peux crever d'une seconde à l'autre, alors profite. Tu vas me dire que c'est une belle philosophie de vie n'est-ce pas ? T'aurais pas tord, sauf que le hic c'est que je pousse le bouchon loin parfois. La peur, la pression, la douleurs et tous ce qui fait palpiter ton cœur, c'est ma motivation tu l'auras compris. Mais des fois j'en deviens limite sadomaso, dans l'genre ou j'en redemande plus, et toujours plus. A mes risques et périls.
 

Biographie



     Mon père m’a toujours dit : Soit t'es un connard qui finira dans les fonds marins, ou tu deviens le connard qui balance les autres au fond de l'océan. La loi du plus fort, la jungle quoi. Pas celle où tu trouves des fruits dans les arbres, plutôt celle où tu manges des tartes sans crèmes dans la gueule.
M’enfin, avant que mon paternel ne me balance cette devise chère à mon cœur, j’ai dû naître dans les bas-fonds de West Blue, plus précisément dans le trou du cul de ses bas-fonds que j’ai nommé Las Camp. Magnifique île par le passé, maison close pour criminel de nos jours. Il faut croire qu’il n’en faut pas beaucoup pour changer la facette d’une île. Quelques criminels, quelques armes, un peu d’huile de coude, et tu as là un magnifique trou à rat. Et moi dans l’histoire j’suis entre l’ancien marine alcoolique qui attend son prochain chèque d’invalidité pour le dépenser dans un bistrot. Papa. Et la femme de ménage traîné par son mari car elle avait une trop belle paire de meules pour la laisser aux autres. Maman. RIP, ou qu’tu sois. Non, elle n’est pas morte t’inquiète pas, c’est juste qu’elle a pris ses cliques et ses claques quand mon père lui a demandé de faire le tapin pour arrondir les fins de mois, ou les fonds d’bouteille. J’te laisse le choix. Du coup, me voilà, jeune et con, au beau milieu d’un merdier qui s’appelle « Ma Jeunesse ».
Je pourrai te dire que j’ai eu une enfance malheureuse, beaucoup de soucis et d’emmerde plus merdique les unes que les autres. C’est le cas. J’ai passé mes dix premières années à vagabonder dans Las Camp à trouver de l’argent pour les fins de moi « fonds d’bouteille » de mon père ; ton paternel c’est ton super-héros quand t’es jeunes ; et essayer d’avoir une éducation scolaire au-dessus de la norme des manges merdes autour de moi. Au final, papa m’foutait des coups d’ceinturons quand j’n’avais plus d’argent, ou que lui n’en avait plus assez pour picoler. J’rackettais le premier venu et je frappais le premier venu. Mais comme la devise dans les bas fond c'est œil pour œil, dent pour dent, je revenais à la maison avec des chicos en moins. Et comme la vie c’est une boucle à sens unique, tous les jours j’me repointais au bercail avec le nez en dents de scie. Çà forge le caractère pour sûr, et le corps en passant. N’empêche, si on compte pas les poivrots, les mafieux, les ripoux et le reste, c'était plutôt pas mal comme endroit. J'avais mes potes; c'était surtout pour pas s'faire emmerder en marchant tout seul; et j'connaissais l'île comme ma poche. Du coup, j'ai passé toute cette période à rentrer et sortir dans les emmerdes. La boucle à sens unique, j't'en ai parlé ? 
Passé ce premier chapitre monotone du jeune délinquant essayant de n’pas crever, comme mon voisin du 6ème étage passé par-dessus le balcon, nous passons au chapitre où j’essaie de réussir ma vie. C’est qu’en plus d’être dans un merdier de base, c’est là que t’aperçoit les bonnes vieilles mouches à merde à qui tu dois tout. Les pirates. Car oui j’ai sûrement passé outre se détaille. Mais à l’époque, Las Camp, c’était assez chic d’après les histoire ;journées sobres; de mon père. Paisible même ! Mais quand un vieux de trois mètres à la barbe blanche est mort dans une guerre d’exhibition à la virilité, tous les lascars des environs ont posé leur cul sur mon île. Z’auraient pas pu aller sur un autre coin paumé aux alentours. M’enfin. Du coup, 15 ans, la puberté, le torse bombé, me voilà à fréquenter toute la racaille des bas-fonds de l’île. Pourquoi ? Vaut mieux frapper qu'être frappé non ? Quand toi tu regardais le Livre de la Jungle devant ton escargo’téléviseur, moi j’y étais en plein dedans. Du coup, j’me suis rapproché des pires loubards du coin et on a monté notre petite bande. Au début, c’était de la merde en boîte, on faisait la chose pour laquelle personne ne pouvait nous concurrencer: voler ta bourse. Ça a bien marché quelque temps. Ouai, quelque temps. Mais quand tu voles le mauvais type bein… bein tu ramasses. Big Joe qui s’appelait l’artiste. Le genre poche à bière à la place du bide, une barbe de hipster dégueulasse, et surtout une main plate et rugueuse qui te faisait passer l’envie d’aller manger du gravier par pack de douze. Le Joe du coup, il a flingué un d’nos potes pour le principe ; on a tous pleuré quand on a su que c’était le seul qui allait crever, ouf ; et nous a fait travailler pour lui. Quel job ? Le même que l’ancien avec le supplément j'te casse un bras. C'est là que j’ai vraiment commencé à aimer mettre des pains dans la gueule. J’crois même que c’est pile à cette période que mon envie de dégager pour voir du pays est arrivé. Mais passons. Ensuite, après avoir passé quelques années à la botte de Big Joe, j’ai essayé de décrocher. Mais il n'faut pas être con pour savoir que la retraite n'existe que pour les morts dans ce milieu. Alors j’ai eu à faire une seconde fois à la main rugueuse de Big Joe. Cette fois-ci, j’lui aie mis en travers du nez. Il n’a pas dû aimer. Et ma tête a été mise à prix par tous les malfrats du coin. Super…
Ça fait du bien d’être libre à mi-temps tu sais. Tu t’lèves le matin en espérant que personne te reconnaisse, tu te débarbouille dans la flaque d'eau longeant la rue où t'as pioncé. T’arrives jusqu’à l’après-midi après avoir bien mangé au fond d’une poubelle. Et la boum ! Des types tombent sur ta gueule, car ils pensent pouvoir récupérer du fric avec la prime sur ta tronche. Dommage, ils repartent avec la queue entre les jambes… ou la queue DANS la jambe, ça dépend où tu frappes. Cette routine quotidienne, j’en ai bouffé pendant quelque temps, je ne vais pas t’mentir. Même trop longtemps. J’avais quoi ? 20 ans à tout péter à cette époque, et j’passais mon temps à fracasser des gens à longueur de journée pour sauver ma peau. Heureusement que je connaissais Las Camp comme ma poche, et que j'avais certaines connaissances digne de confiance. Mais au final, c'est mon paternel qui m'illumina de sa sagesse légendaire après sa tournée des bars. La devise qui changea le cours de ma vie. Je suis devenu le connard qui balance les autres à l’eau. Au début, je prenais la phrase au pied de la lettre, vraiment. Mais j’ai compris une chose, ça servait à rien. Se battre pour se battre, c'était certes existant, mais ça m'foutait dans la merde plus qu'autres choses. Du coup, comme je n’étais pas plus con qu’un autre, que je n’avais pas fini alcoolique, drogué, amputé, j’suis devenu Chasseur de Primes. Et la suite ? J'ai réglé les affaires en cours avec ceux de l'île une bonne fois pour toute. J’ai pris la clique de Big Joe et j’ai fait la chose avec laquelle j’avais le plus de doigter. Phalange, rotule, tibia. Dans cet ordre. Et dans la gueule. Plus personne est venu me les briser après ça, car ils étaient a fond de l'eau.
La liberté, c'est agréable comme sensation quand c’n’est pas à mi-temps. Il faut avouer qu’une fois débarrassée des bouffons qui te cherchent des noises, tu profites de la vie de bien des façons. Mais… je ne sais pas. Las Camp, j’avais mes p’tites habitudes. J’avais quelques types de confiance à qui parler. Mon père, même si j’lui en veux plus d'être un ivrogne. Mais il m’en fallait plus. Comme si cette putain d’adrénaline me montait au cerveau pour me dire : Dégage d’ici, dégage d’ici. Alors, j’ai fait quoi ? J’me suis barré. Loin, très très très loin. Et j’ai compris que quoi que je fasse, partout où que j’aille, il y aurait toujours deux catégories de personne. Alors j’me suis dit : Okay mon p’tit Vassili, maintenant t’es un putain de mercenaire, chasseur de primes qui vend ses poings ? Pourquoi pas les vendre pour être le plus fort ? Le plus fort, pourquoi faire ? Pour que personne ne puisse balancer ton cadavre au fond de l'océan. Pas faux, va pour ça.
Et voilà comment, une longue aventure à travers le globe débuta. 



Test RP


    Encore ce bruit métallique. Il allait tellement vite que le son résonnait dans tout le bâtiment, comme une averse sur de la taule. Bordel… il m’cassait les oreilles. Il accéléra soudainement le long du tuyau d’aération, comme pris de peur. Il se rapprocha de plus en plus. Je sentis ses bruits de pas longer le long du poteau en acier formant le pilier central du bâtiment. En levant la tête, laissant la fumée de ma clope se dissiper dans l’air, je remarquai qu’il y en avait trois, soutenant le toit de l’entrepôt rectangulaire. Lugubre endroit pour faire une transaction, comme dans un mauvais nanar policier. Encore ce bruit. Cette fois j’allais m'le faire. Il apparut soudainement dans l’ombre, à côté de mon pied droit. Il me zieutait, je le zieutais. C’était un putain de duel du regard. Sans qu’il ait le temps de dire ouf, mon talon l’aplatît sèchement au sol.

    -- Vassili arrête de tuer des rats et ramène ton cul, j’ne te paie pas pour glander !

Gros porc va. Le type en question, c’était Luigi Meyer. Le genre coupe gominé, gros pif, grosse bedaine, grosse cuisse. Tout était surdimensionné chez lui, sauf son cerveau. La par contre, il y avait du progrès à faire. J’me demandais même comment j’avais fini par travailler pour un cafard de seconde zone comme lui. Le manque d’argent peut-être ? Ou le talent inavoué pour me mettre dans la merde quand j’m’étais promis d’en décrocher. M’enfin. Garde du corps qu’il voulait le Gros Meyer, avec la panoplie tête de méchant, gros muscle, qui ne parle pas plus que c’qui là à dire. Jackpot, c’était moi. Vu le trafic qu’il était en train de faire, il aurait eu besoin de plus de type. Faire du commerce avec des pirates, c’est soit, tu t’fais dépouiller, sois tu les dépouilles. Parole d’expert.
   
    -- Enfin ! Ils arrivent. J’espère qu’ils ne vont pas m’la faire à l’envers. Garde l’œil ouvert, j’ne voudrais pas tacher mon Louis Buiton. Ça vaut une fortune une merde comme ça.

J’ne répondais pas. J’n’avais pas envie d’lui répondre. Trop occupé à regarder le type traversant la brume presque morbide envahissant l’entrepôt désaffecté. Lui par contre, il avait une drôle de dégaine. Short, t-shirt, lunette. Plus plagiste que criminel. Plus stressé que sûr de lui. C’était louche. Sans même ouvrir sa gueule, il posa lourdement la mallette sur la table improvisée au centre du bâtiment. Cette scène aurait pour être dans une putain d’film de gangster, c’est une certitude maintenant. Ses yeux se dirigèrent à droite à et gauche, comme s’il attendait quelqu’un, puis, il observa le Gros Meyer.

    -- Alors Meyer t’a la came ?

    -- Bien sûr, bien sûr. Plus vite notre arrangement sera terminé, plus vite on pourra rentrer chez nous. Comme convenu, une caisse de fusils, balles et poudres. Trois pièces d’artillerie, et les boulets qui vont avec. Et car t’a l'air d’un bon client. J’t’offre le porte clé. Cadeau d’la maison. Ramène la came Vassili.


Tu vas voir où j’vais t’la mettre ta came. Si t’avais pas la graisse des paupières qui t'obstruait la vue, t’aurais remarqué que des types commençaient à encercler le bâtiment en longeant les murs. La merde, ça attire les mouches à merde. Ils n’étaient pas plus de cinq, et ils ne prirent pas longtemps à sortir, couteau et batte en main, quand j’eus fini de ramener le chargement. Des pirates comme on en voyait souvent. Puant le sel marin, portant des vêtements en lambeau, et une haleine digne des recoins de Las Camp. Même pas assez de pognons pour s’acheter un flingue

     -- C’est quoi ce bordel ?! Tu veux m’la mettre à l’envers du con !? TU SAIS QUI J’SUIS ?! ON M’ANARQUE PAS MOI ! J’suis LUIGI MEYER ! LUIGI MEYER !

     -- Ta gueule le gros. C’n’était pas une question. Passe la came et tire-toi avant qu’on change d’avis.


Enfin une personne qui me comprend. Ta gueule Luigi. Mais le gros ne l’voyait pas de cette œil. Sous le stress, ou la connerie, il prit ses jambes à son cou avec la mallette. Le seul bruit audible fut la barre de fer de l’un des gus’ nous encerclant, le percutant dans sa course. Il chuta lourdement sur le dos, laissant des tonnes de billets s’envoler de la mallette. Puis, dans la logique des choses, ils commencèrent à me zieuter avec leur globuleux imbibés de sang. L’odeur de leur haleine parfumée au rhum les rendant plus pittoresque que dangereux. Pas angoissé, je commençai à enfiler ma paire de gants en cuir, afin de n’pas me salir les mains dans les secondes à suivre.

    -- Écoute le chauve. Tu vas gentiment dégager avant qu’on te trou la peau. T’as rien vu, rien entendu. Et si t’es cool, t’auras ton p’tit billet pour arriver à bien fermer ta gueule. Pigé ?

Parle pour toi. La seule réponse face au plagiste, fut mon poing dans sa caboche. Simple et efficace. Un en moins. Sans attendre, les autres bondirent comme des chiens en cages sur ma carcasse, m’enchaînant de coup dans tous les sens. Pendant une dizaine de secondes, je subis les bisous et les attouchements de leurs barres de fer dans les côtes. Pas agréable comme sensation. Mais entre deux mouvements, l’un d'eux mangea ma fameuse main plate sous le menton. Il fut propulsé sur son pote qui, dans sa lucidité perdue au fond d’une bouteille le matin même, atomisa la mâchoire de celui-ci avec un swing à en faire frémir les plus grands golfeurs. Deux en moins. Le troisième, sur ma gauche, me plaqua lourdement pour m’envoyer valdinguer contre l’une des caisses de marchandises derrière. Le cul au sol, son pied s’enfonça dans mon ventre. Heureusement que j’n’avais pas mangé à midi, car il tapait fort ce con. Dommage pour lui que mes mains immobilisèrent sa jambe après coup. Le craquement de son tibia se perdit dans son hurlement soudain, se propageant dans tout l’entrepôt. Trois en moins. Je pris le temps de me lever et resserrer ma cravate. Pas le meilleur moment pour ce genre de connerie, tu me diras. Il n’en restait plus que deux une fois sur mes deux jambes. J’les voyais trembler et chuchoter. Z’avaient pas prévu que le garde du corps casse la gueule à tout le monde. Normal, on ne fait jamais attention au garde du corps dans ce genre de situation. L’un des pouilleux sprinta sans réfléchir vers moi, pour repartir en arrière quand mon pied lui enfonça le nez dans le crâne. Il se coucha devant les pieds de l’unique survivant. Qui, en bon camarade avec ses potes au sol, courut dans le sens inverse pour fuir le bâtiment. Ça devait être le moins con du lot. Lui il avait compris qu’il ne fallait pas faire chier le garde du corps.

    -- B…bien… bien joué Vassili. J’savais que j’pouvais compter sur toi mon gars. J’avais presque failli l’oublier ce con. Il se releva, donnant un coup de pied dans les burnes du plagiste. Œil pour œil, dent pour dent. Quelle bande de connards ! Ça leur apprendra à toucher Luigi Meyer ! Maintenant, ramasse le fric et la marchandise, on décolle.

Effectivement, je pris l’argent et la mallette.

    -- Quoi ? Qu'est-ce que t'as ?

    -- T’as un truc sur la tronche. Mon poing gauche traversa les quelques centimètres nous séparant pour se loger dans sa joue. À non, c’est juste ta gueule qui me reviens pas.

J’allumai ma dernière clope, en la savourant tranquillement au centre de l’entrepôt, sans un bruit, sans un casse-couille pour venir m’emmerder. Je marchai paisiblement vers la sortie, avant qu’un rat ne pointe le bout de son nez devant moi, les yeux insouciants.

    -- Des rats. Observant les types au sol derrière moi. Avec des rats. Quoi d'plus logique mon pote ?




 
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Informations IRL
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• Disponibilité approximative : Irrégulier, mais plus de deux fois par semaine
• Comment avez-vous connu le forum ?


ONE PIECE REQUIEM ©



Dernière édition par Vassili B. Levitch le Ven 15 Avr 2016 - 15:03, édité 20 fois
    Salut Vassili.

    Avant de te donner ton test RP, il faudrait que tu mettes les codes du règlement en entier, tu n'as mis que la première moitié.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t16440-fiche-technique-joe-biut
    • https://www.onepiece-requiem.net/t16405-presentation-joe-biutag
    Normalement, c'est réglé.
      Bien bien.

      Me revoilà pour ton test RP.

      Si il ne te convient pas, je t'en filerais un autre.

      Vassili est engagé comme mercenaire par un homme d'affaire d'East Blue. Son travail, une simple tâche de garde du corps pour une transaction qui promet d'être intéressante, puisque son employeur va vendre des armes aux pirates.
      À qui ira l'allégeance de Vassili ? À son employeur, ou à son mépris de pirates pitoyables ?

      À toi de jouer.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t16440-fiche-technique-joe-biut
      • https://www.onepiece-requiem.net/t16405-presentation-joe-biutag
      Yo !

      Finish, à vous les studios !
        Salut Vassili, revoilà Big Joe qui vient pour ton premier avis.

        Point forme:

        Point fond :


        Des descriptions qui crachent de la gouaille à la tronche du lecteur, un bon roublard, bien décrit. C'est du castagneur vilain et gras sans prétention, mais c'est joliment manié.

        Petite biographie pépère tranquille qui se lit toute seule. Très fluide, et ça fait plaisir crois moi. On retrouve du Jack Callughan dans la plume, et je suis un inconditionnel de ses RP.
        Tu aurais pu insister sur la relation avec le paternel. Y'a un manque d'interaction dans cette bio. On sait que ton personnage roulait des mécaniques à droite à gauche, mais c'est approfondi nulle part, on connait pas ses amis, ni vraiment la relation qu'il a entretenu avec Big Joe, c'est trop centralisé autour de ton personnage.
        Aussi le père, ancien marine, une pension d'invalidité, tu aurais pu nous éclaircir là dessus, c'était un contenu prometteur qui est resté inexploité.

        Le fait que Vassili ait viré sa cutie aussi n'a pas mené à beaucoup de représailles. À la rigueur si il avait été marine, ça aurait pu se comprendre, il aurait eu du soutien, pas facile de s'en prendre à lui. Mais une île entière de criminels, il devient chasseur de prime, et il se fait pas castagner, juste conspuer ? Pas trop crédible, à Las Camp avant la loi martiale, ça rigolait pas quand on cassait du criminel.

        Pour le test RP :

        comment j’avais fini par travailler pour un cafard de seconde zone


        Mais enfin, qu'est-ce que t'as contre les cafards ?!

        La merde, ça attire les mouches à merde
        Vassili « Barje » Levitch – Philosophe bastonneur - 2016
        Si ce n'est ça, l'intrigue est très classique et prévisible. On connaît à l'avance tous les détails et modalités de ce qui va se passer. Le scénario n'a pas été tortueux ou autre, juste direct ( ce qui va à merveille avec Vassili ). Néanmoins, si le style fait plaisir à lire, le fond reste assez plat, c'était linéaire et on ne peut plus facile à prédire.

        Néanmoins, dans l'ensemble, c'est tout bon.

        680 dorikis pour cette présentation.

        Re-bienvenue parmi nous, et bon jeu.

        Si il y a quoi que ce soit, MP moi.
        • https://www.onepiece-requiem.net/t16440-fiche-technique-joe-biut
        • https://www.onepiece-requiem.net/t16405-presentation-joe-biutag
        Yop !

        Merci pour cette p'tite note appréciable Cafard'Man !

        Le fait d'avoir laissé des vides dans la biographie, c'était pour faire des FB et donc vraiment approfondir la jeunesse d'mon petit Vassili. Et pour les représailles à cause de Big Joe, il a dû se cacher pas mal de temps dans Las Camp comme un sans abri en tapant des gus pour sauver sa peau, d'où le fait qu'il soit Chasseur de Prime maintenant. Peut-être que j'ai mal exprimé cette partie à l'écrit.



          Pilou

          Je passe pour un second avis.

          Je note de nombreuses fautes d'accords, féminin/masculin surtout, et de conjugaison de verbes. A force, sur la longueur, c'est assez gênant. Surtout que tu pratiques un style d'écriture qui est de base, 'incorrect', donc pour ne pas faire couche sur couche et pour que ça coule bien, il faut que l'orthographe et la grammaire soient impeccables.
          Ton style, justement, je suis beaucoup moins fan, dans sa déclinaison. C'est assez mal dosé, et ça alourdit le texte. J'aurais tendance à te conseiller d'éviter les contractions pour favoriser des tournures de phrases, un champ sémantique et du vocabulaire spécifique. Une ou deux, de temps à autre, oui, mais trop, c'est trop.

          Une fois ce point forme fini, on passe au fond.
          Si je devais résumer, je devrais très malheureusement conclure que ton personnage est assez stéréotypés. Le grand fort qui aime taper avec un passé tumultueux et qui flirte avec la ligne de conduite/morale. Il est chasseur de prime par défaut plus que par conviction, mais son boulot, il le fait bien. Radicalement bien ^^
          En soi, ce n'est absolument pas un problème. C'est juste que tu n'as pas mis en valeur tout ce qui différencie ton Vassili d'un autre type dans son genre. Ton test RP justement met en avant le fait qu'il ne se soucie pas de son employeur, du mot donné. C'est un égoïste. Mais égoïste jusqu'à quel point? Pour un hédoniste, c'est logique, mais... Du coup, c'est un "salaud" ou un "gentil"? Devant la jeune demoiselle en détresse, il la sauve ou il la culbute à la place du pirate qu'il vient de dégommer?

          Bref, il y a de l'approfondissement à faire, pour bien mettre en valeur ton personnage. Surtout ne te contente pas de rester dans le genre "bagarres et confrontations" dans tes RP et aventures, car tu te limiterais (à mon sens) dans les possibilités de jeu.

          Le boulot est fait, je suis sur du 650 D, donc ça te fait du 665 D

          Bon jeu! N'oublie pas de faire recenser ton perso, d'aller faire ta fiche technique et de demandes des pouvoirs et équipements si nécessaire. A ta dispo pour tout échange complémentaire.
          • https://www.onepiece-requiem.net/t1165-l-agent-double-s-habille-e
          • https://www.onepiece-requiem.net/t1127-shainess-raven-cooper-termine
          Yop !

          Merci pour la note et ton avis sur la présentation.

          Pour le style, c'est comme les goûts et les couleurs, tu me diras. Pour les fautes, j'effectuerai une meilleure relecture de mes futures postes. Après pour Vassili, j'voulais pas un personnage à mettre dans une case du gentil, méchant, neutre. C'est plus un électron libre, du coup, ça me permettrait d'encore mieux le développer dans les futures RP'.