Je suis sur un navire de la Marine. Un petit vaisseau de transport type corvette à trois mats appartenant à la 102ème division d'élite. Assez rapide, sans être un foudre de guerre, l’embarcation vogue sereinement sur Grand Line. Destination, North Blue où m'attend le Colonel Jakku Kattar. J'ai hâte d'y être! Histoire de montrer mes progrès! J'espère de tout cœur pouvoir être de nouveau utile en tant que parangonne de la Justice. Certes, je ne vais nulle part sans mon petit Sakazuki, mais après les trois mois d'entrainement, j'ai enfin coupé le cordon. J'ai moins de remords à m'éloigner de lui. Et même, d'une certaine façon, je pense que c'est bien qu'il voie d'autres personnes, qu'il se sociabilise. Même si ce serait quand même mieux qu'il côtoie d'autres enfants. De son âge, si possible.
Je suis sur le pont, accoudée au bastingage, laissant le vent me fouetter le visage et bercer mes cheveux. J'ai mis longtemps à apprivoiser la mer, à me sentir à l'aise sur un bateau. Avant, je souffrais du mal de mer, mais aujourd'hui, les embruns iodés ont pour moi la saveur des aventures passionnantes à venir. Oui, je suis impatiente de voir ce que l'avenir me réserve. Mon présent est relativement simple. Je me laisse porter par le Nidhogg, un navire de transport. A l'intérieur, des vivres, des armes et quelques troupes supplémentaires à l'attention du Colonel. Et moi. Qui avec mon grade de Lieutenant est la seconde plus gradée à bord derrière le capitaine, je fais aussi partie de la "cargaison". De ce fait, je suis considérée comme une invitée. Ce qui veut dire qu'ont m'invite poliment à ne rien faire. Le tout renforcé par mon statut de jeune maman et j'ai l'impression d'être considérée comme une poupée de sel qui pourrait se briser au moindre souffle de vent.
Enfin, je ne vais pas me plaindre d'avoir tout un équipage aux petits soins avec moi et mon enfant! Après les séances d'entrainements de malade que je venais de faire à Marie Joa avec le maître (dont j'ai fait le deuil de connaitre le nom ou le prénom) un peu de farniente était plus que bienvenu. C'est pour quoi lorsque la vigie se mit à beugler qu'il y avait un navire à l'horizon, la nouvelle me fit espérer qu'il ne s'agisse pas d'un bateau pirate. Et lorsque le capitaine Herman vient me voir et m'annonce d'une voix blanche qu'il s'agit d'un vaisseau ennemi, je ne peux que laisser échapper un juron. On est sur un navire de transport. Les seules armes à dispositions sont celles de la cargaison. Immédiatement, je prends les choses en main. Certes, je suis moins gradée que le capitaine, mais, contrairement à lui, j'ai une vraie expérience du combat. J'ordonne qu'on me communique au plus vite le détail de notre chargement. Ouf! Il y a bien des canons, de la poudre et des boulets! Si la situation tourne au vinaigre, on peut espérer riposter! Et puis, en plus de l'équipage, on a aussi quelques soldats à bord. Immédiatement, je réquisitionne tout ce beau monde.
"Les gars! Il y a un navire pirate à l'horizon. A l'heure actuelle, on ne peut pas savoir s'ils nous ont repérés où s'ils vont passer à l'attaque. Mais il va falloir se tenir prêts! Il nous faut absolument sortir les canons des containers et les monter sur le pont. Pour compenser le recul, on les attachera solidement au bastingage, et on clouera le maximum de planches! N'oubliez pas de monter la poudre et les boulets! Mais ce sera sans doute pas suffisant! Alors, montez et chargez des fusils, ce n'est pas lorsque les pirates nous aborderont qu'il faudra se demander si nos armes sont chargées, compris?"
Un oui sonore de la prat de ces hommes conclut mon discours. Puis ils se mirent en branle bas de combat/ Il y a donc plus qu'a espérer qu'une seule chose, que le navire pirate ne nous attaque pas!
Touché... coulé
Voilà maintenant deux ans que Shoma et son groupe les Red Spectres se trouvaient sur Grandline, deux ans qu'ils sillonnaient le monde en quête de gloire et de richesse, mais cela n'était toujours pas assez pour Shoma, il lui en fallait plus, il avait besoin d'autre chose et pour obtenir ce qu'il manquait à son existence le capitaine pirate devait se rendre plus loin, aller encore plus loin sur Grandline. Le nouveau monde, voilà la destination que souhaitait atteindre Shoma, ce n'est qu'une fois sur le nouveau monde qu'il pourrait se dresser comme un candidat au titre d'empereur des mers.
Pour prétendre à un tel rang dans ce monde de pirate Shoma avait vu grand, très grand même. Après avoir pris contact avec un charpentier qui comme lui avait de grandes ambitions, Shoma lui demanda de lui construire plusieurs navires. Sur Alvel, se trouvait les navires que le futur empereur des mers attendaient, sur Alvel se trouvait trois navires qui n'attendaient plus que lui pour défier les mers sauvages du Shin Sekai.
Quittant Alabasta avec la Lépreuse fraichement acheter à Mizukawa et son groupe au complet, Shoma se dirigeait d'un pas déterminer vers cette île qui tournerait la page à plus de deux ans de navigation sur cette première partie du monde. Abord du navire tous étaient au courant de ce qui allait suivre. Une fois sur Alvel l'équipage allait s'agrandir avant de se lancer à la conquête du monde. Il est sans doute encore trop tôt pour envisager le nouveau monde bien que cela risque de se passer plus vite qu'ils ne l'imaginent.
En attendant, les Spectres se retrouvèrent à mi-chemin entre Alabasta et Alvel voguant sur une mer calme porter par un vent puissant qui permettait à la Lépreuse d'utiliser tous son potentiel de vitesse. Avec une mer aussi accueillante, c'est un plaisir de naviguer, mais également un plaisir de se faire une petite bataille navale. Alors qu'ils n'avaient rencontrer personne jusqu'à présent, le navire pirate se retrouva face-à-face avec un navire portant le pavillon de la marine.
"Que faisons-nous capitaine ?"
"C'est un petit navire, il ne devrait pas nous résister bien longtemps, la logique voudrait qu'ils déposent les armes sans même combattre."
Il est vrai que sur Alabasta, hormis quelques coups individuels l'escale fut assez tranquille pour ne pas dire à mourir d'ennuie. Ce navire de la marine tombait à pic, rien de mieux qu'un bon combat à mort pour réveiller une bande de pirate commençant à se ramollir. Avec un tel navire comme adversaire la Lépreuse ne risquait pas de subir d'important dégât, mais comme le dit un vieux dicton, il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
"Ils se préparent au combat capitaine !"
"Oh, alors ils ont décidé de se battre jusqu'au bout plutôt que de se rendre, voilà un combat qui risque fort d'être distrayant."
Hishiji : "Nous sommes prêts au combat mon capitaine."
En face la marine venait de faire mentir Shoma, plutôt que de se résigner à tout perdre le capitaine à la tête du vaisseau ennemi avait décidé de jouer le tout pour le tout et préférait perdre avec honneur que de se rendre et voir ses hommes tués par des pirates sanguinaires. Quel que soit les intentions de ce navire, Shoma était preneur, la bataille n'est que meilleur si elle est disputée.
Voilà comment une belle journée devient rapidement une bataille navale. Avec le vent qui propulsait la Lépreuse à vive allure, il ne fallut pas très longtemps avant que les deux navires ne se croisent. Sur le pont seul Shoma était visible, le reste de l'équipage attendaient patiemment l'ordre de leur capitaine afin de faire rugir les canons encore cacher. Le plan de Shoma était simple, la Lépreuse allait longer le navire adverse comme s'il n'allait pas attaquer et au dernier moment ferait feu sans pitié.
Il fallait bien laisser croire à l'adversaire que leur navire était si petit, si insignifiant que cela ne les intéressaient pas, mais bien sûr ce n'était qu'une feinte. Les Spectres ont une image à respecter, alors petit ou gros un combat reste un combat et une occasion de se battre ne se laisse pas passer. Au moment où les deux navires se croisa les canon montra le bout de leur nez et l'enfer s'abattit sur le navire de la marine.
"Une fois que nous les avons dépassés, je veux que vous rentriez les voiles et jetiez l'ancre. Nous allons les prendre de côté, il ne faut tout de même pas que nous essuyons des tirs adverses."
"Tout de suite capitaine."
"Faites en sortes de détruire leur mât, je ne voudrais pas qu'ils profitent que notre ancre soit jetée pour tenter une manoeuvre de fuite."
Les dés étaient jetés, aujourd'hui, sur cette mer, il n'y aurait qu'un seul navire encore à flot. La bataille était inévitable et les Spectres comptaient bien mettre toutes leurs forces dans la bataille afin d'en sortir vainqueur.
"Allez mes frères, on se bouge les doigts du cul, ce n'est pas tous les jours que l'on peut aussi facilement botter le derrière de la marine. Profitez-en, aujourd'hui tout ce que vous prendrez sera à vous. Femme, objet, tout est bradé!"
Quoi de mieux pour motiver un groupe de pirate que de leur promettre que 100% de leur prise seront à eux et qu'ils n'auront pas besoin de le soumettre à la décision de leur capitaine. En voici une belle offre.
Pour prétendre à un tel rang dans ce monde de pirate Shoma avait vu grand, très grand même. Après avoir pris contact avec un charpentier qui comme lui avait de grandes ambitions, Shoma lui demanda de lui construire plusieurs navires. Sur Alvel, se trouvait les navires que le futur empereur des mers attendaient, sur Alvel se trouvait trois navires qui n'attendaient plus que lui pour défier les mers sauvages du Shin Sekai.
Quittant Alabasta avec la Lépreuse fraichement acheter à Mizukawa et son groupe au complet, Shoma se dirigeait d'un pas déterminer vers cette île qui tournerait la page à plus de deux ans de navigation sur cette première partie du monde. Abord du navire tous étaient au courant de ce qui allait suivre. Une fois sur Alvel l'équipage allait s'agrandir avant de se lancer à la conquête du monde. Il est sans doute encore trop tôt pour envisager le nouveau monde bien que cela risque de se passer plus vite qu'ils ne l'imaginent.
En attendant, les Spectres se retrouvèrent à mi-chemin entre Alabasta et Alvel voguant sur une mer calme porter par un vent puissant qui permettait à la Lépreuse d'utiliser tous son potentiel de vitesse. Avec une mer aussi accueillante, c'est un plaisir de naviguer, mais également un plaisir de se faire une petite bataille navale. Alors qu'ils n'avaient rencontrer personne jusqu'à présent, le navire pirate se retrouva face-à-face avec un navire portant le pavillon de la marine.
"Que faisons-nous capitaine ?"
"C'est un petit navire, il ne devrait pas nous résister bien longtemps, la logique voudrait qu'ils déposent les armes sans même combattre."
Il est vrai que sur Alabasta, hormis quelques coups individuels l'escale fut assez tranquille pour ne pas dire à mourir d'ennuie. Ce navire de la marine tombait à pic, rien de mieux qu'un bon combat à mort pour réveiller une bande de pirate commençant à se ramollir. Avec un tel navire comme adversaire la Lépreuse ne risquait pas de subir d'important dégât, mais comme le dit un vieux dicton, il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
"Ils se préparent au combat capitaine !"
"Oh, alors ils ont décidé de se battre jusqu'au bout plutôt que de se rendre, voilà un combat qui risque fort d'être distrayant."
Hishiji : "Nous sommes prêts au combat mon capitaine."
En face la marine venait de faire mentir Shoma, plutôt que de se résigner à tout perdre le capitaine à la tête du vaisseau ennemi avait décidé de jouer le tout pour le tout et préférait perdre avec honneur que de se rendre et voir ses hommes tués par des pirates sanguinaires. Quel que soit les intentions de ce navire, Shoma était preneur, la bataille n'est que meilleur si elle est disputée.
Voilà comment une belle journée devient rapidement une bataille navale. Avec le vent qui propulsait la Lépreuse à vive allure, il ne fallut pas très longtemps avant que les deux navires ne se croisent. Sur le pont seul Shoma était visible, le reste de l'équipage attendaient patiemment l'ordre de leur capitaine afin de faire rugir les canons encore cacher. Le plan de Shoma était simple, la Lépreuse allait longer le navire adverse comme s'il n'allait pas attaquer et au dernier moment ferait feu sans pitié.
Il fallait bien laisser croire à l'adversaire que leur navire était si petit, si insignifiant que cela ne les intéressaient pas, mais bien sûr ce n'était qu'une feinte. Les Spectres ont une image à respecter, alors petit ou gros un combat reste un combat et une occasion de se battre ne se laisse pas passer. Au moment où les deux navires se croisa les canon montra le bout de leur nez et l'enfer s'abattit sur le navire de la marine.
"Une fois que nous les avons dépassés, je veux que vous rentriez les voiles et jetiez l'ancre. Nous allons les prendre de côté, il ne faut tout de même pas que nous essuyons des tirs adverses."
"Tout de suite capitaine."
"Faites en sortes de détruire leur mât, je ne voudrais pas qu'ils profitent que notre ancre soit jetée pour tenter une manoeuvre de fuite."
Les dés étaient jetés, aujourd'hui, sur cette mer, il n'y aurait qu'un seul navire encore à flot. La bataille était inévitable et les Spectres comptaient bien mettre toutes leurs forces dans la bataille afin d'en sortir vainqueur.
"Allez mes frères, on se bouge les doigts du cul, ce n'est pas tous les jours que l'on peut aussi facilement botter le derrière de la marine. Profitez-en, aujourd'hui tout ce que vous prendrez sera à vous. Femme, objet, tout est bradé!"
Quoi de mieux pour motiver un groupe de pirate que de leur promettre que 100% de leur prise seront à eux et qu'ils n'auront pas besoin de le soumettre à la décision de leur capitaine. En voici une belle offre.
Dans la vie, il y a cinq types de combats. Ceux qu'on sait qu'on va gagner. Ceux qu'on pense gagner, mais qu'on finit par perdre. Ceux où on ne sait pas si on va gagner ou si on va perdre. Ceux qu'on pense perdre, mais qu'on gagne. Et enfin, ceux qu'on sait qu'on va perdre. Et, depuis que la vigie a repéré le navire pirate, je suis passé de l'optimisme de la première option, à la cruelle réalité de la cinquième. Déjà, parce que le soldat dans le nid de pie annonce que le vaisseau à notre poursuite est la Lépreuse. Bateau pirate de Flist feu bras droit du Malvoulant. Et quand on sait que maintenant il est la propriété du cruel pirate Mantle Shoma, les espoirs fondent comme neige au soleil.
Malgré tous les manœuvres d'évitement que j'ordonne, je dois me faire à l'idée que notre embarcation est moins maniable et bien moins rapide que celle qui nous a pris en chasse. Quant à l'équipage, je sens bien qu'il comprend la situation, et qu'il se démoralise. Et ce spleen contamine tout le monde comme une mauvaise grippe. Et je ne peux pas laisser faire ça. Car oui, l'abordage est devenu une inéluctable fatalité, mais on s'y était préparé dès le début. Là, ils ont juste peur d'affronter des pirates. Surtout les Red Spectres. Parce que ces derniers ne sont pas rouges sans raison. Alors je prends une grande inspiration, il va falloir que je les remotive.
"Messieurs un peu de tenue! Vous êtes des hommes de Justice ou bien des fillettes apeurées? Ces fichus forbans vont nous aborder dans peu de temps, et nous n'allons pas nous laisser faire! Alors oui, c'est vrai, on va tous mourir ici! Mais ce n'est pas une raison pour leur faciliter la tâche! Il faut qu'on se batte, pas pour la victoire, la Justice, ou un quelconque gloire. Non! On va se battre pour voler à la mort quelques secondes de plus et... mais... attendez!"
J'en crois pas mes yeux d'aveugle! Les pleutres! Malgré mon discours super stimulant, ils fuient comme des robinets et préfèrent s'entasser dans une chaloupe et se tirer! J'ai mal à ma Marine quand je vois ça. Enfin, je ne le vois pas vraiment, c'est une façon de parler, mais, j'ai honte du triste spectacle qu'ils offrent à mon fils. Mais je n'ai pas vraiment le temps de tergiverser que déjà, je sens l'ombre de la Lépreuse me masquer le soleil. Je déglutis avec peine, pas le temps de me cacher, il va falloir que je vende chèrement ma peau.
J'entends les coups de canons pulvériser le mat qui s'effondre avec fracas du la proue. Je perçois clairement la sinistre mélodie des grappins qui viennent unir les deux navires. Les moqueries des pirates qui s'étonnent et se réjouissent qu'il n'y ait juste qu'une femme sur le pont arrive à mes oreilles et me fait grincer les dents. Je vais leur faire passer le goût du pain à ces fichus vauriens! S'ils croient que je vais me rendre sans combattre, c'est mal me connaître! La première vague saute sur le pont. Je les y accueille avec une vague de poison tranchant qui les fauche immédiatement. Quelques exclamations stupéfaites accompagnent ma prestation. Quelques esprits brillants s'avancent même à parler de fruit du démon. Je profite de la micro confusion que je viens de créer pour vaporiser un beau gros nuage de poison qui va me masquer à leurs yeux avant qu'ils se décident à sortir des fusils.
Malgré que je sois cachée dans les vapeurs toxiques que j'ai exhalé, j'entends des coups de feu. Je sens les balles siffler près de moi. Par réflexe, je serre mon bébé plus fort et je presse ma course. Ils visent à l'aveugle, ils n'ont donc pas grand chance de m'atteindre. Pourtant, je sens la douleur caractéristique d'un projectile pénétrant les chairs de mon bras gauche. J'étouffe un cri de douleur, mais je n'ai pas le droit de flancher. Je sais mon Sakazuki condamné si jamais je péris. Je décide donc d'éviter l'affrontement et de me cacher. De toutes façons, je sais bien que si Mantle se joint à la partie, c'en est fini de moi.
Seulement, si je disparais comme ça, ils vont me chercher, dans le Nidhogg dans un premier temps. Puis, ils font le couler, pour m'assurer que je ne sois pas dedans. Du coup, si j'arrive à me glisser en catimini à bord de la Lépreuse, il se peux que je survive. C'est un plan fou, idiot même, mais, à l'heure actuelle, le meilleur dont je dispose au vu des mes capacités intellectuelles. Alors j'envoie plus de gaz! Le plus que je peux. Il y a encore des tirs. Mais cette fois, je cours le plus accroupi possible pour passer sous les balles. J'entends des pirates tousser en inhalant mon poison, tant mieux! Ça veut dire que la Lépreuse est en partie enfumée par ma faute! Je peux donc sauter à bord de la Lépreuse et passer entre mes ennemis ni vu ni connu. Je continue à cracher des volutes toxiques afin de me couvrir, et finalement, j'arrive à l'intérieur du navire! Victoire!
Par contre, malgré le changement de propriétaire, la Lépreuse sent Flist. Peut être parce que j'ai connu bibliquement le Crochet, mais je sens encore son odeur, et même, sa présence. Un peu distraite par cette troublante sensation, je percute quelque chose...
ou quelqu'un.
Un combat qui semblait si facile sur le papier se transforma en véritable hécatombe pour les hommes de Shoma. Cette histoire d'affrontement aurait dû être fini presque aussitôt qu'elle avait commencé, mais un élément perturbateur entra en scène. Quand, Shoma entendit de la bouche de ses hommes que l'équipage avait décidé de plier bagarre et qu'une seule femme avait décidé de rester afin de se battre, Shoma avait quelques peux perdu de son entrain, mais était toujours confiant en la capacité de ses hommes à en sortir victorieux.
La victoire devait être acquise en sachant qu'il ne restait personne sur le navire, alors comment, comment autant de pirates tombèrent les uns après les autres en ne faisant face qu'à un seul et unique adversaire ? C'était presque de la mauvaise foi que d'être aussi nul et faible à ce point. Devant les cris de ses hommes qui tombaient un à un, Shoma décida de prêter une oreille attentive à ce qui se passait sur l'autre navire.
Lui qui depuis son discours attendait tranquillement la fin du combat et le départ de son navire pour Alvel décida d'y prêter une attention particulière. Qui pouvait bien être cette femme ? Visiblement, pas une faible, pas une lâche, pas n'importe qui. En voyant de ses propres yeux que du poison venait de recouvrir le navire de la marine, Shoma se rappela une jeune femme qu'il avait rencontré sur Jaya. Oui, oui, cette jeune femme qui avait infiltré son équipage et qui avait mangé un fruit du démon. S'il ne se trompait pas, il s'agissait du fruit du poison.
Alors qu'il cherchait le nom de cette jeune femme qu'il souhaitait revoir, notamment afin de lui rappeler de bons vieux souvenirs, le nuage de gaz toxique s'amplifia et commença à approcher dangereusement de la Lépreuse et de ses occupants. Plus le temps d'attendre, il fallait vite entrer en action au risque de voir son équipage et lui-même subir le contre coups de leur attaque. Fonçant jusqu'à la barre, Shoma récupéra ses sabres et ne perdit pas une seconde avant de lancer une attaque qui marcherait à coup sûr contre ce genre de nuage de fumée.
#Dragon Crush
Rien de tel qu'une bourrasque de vent puissante pour éviter l'empoissonnement, mais voilà lancer une telle attaque en mer n'était pas sans conséquence. Si Shoma avait décider de soulever le nuage de poison à plusieurs mètres au-dessus de son navire, les hommes abords de la Lépreuse et du navire de la marine s'en retrouvèrent chavirer dans tous les sens. Les plus chanceux se retrouvaient à l'eau, les autres projetés à terre où contre un objet plus ou moins dur et avec quelques blessures.
Pendant que ces hommes se plaignaient d'avoir mal partout suite à la violente secousse, que d'autre remontaient leurs compagnons sur la Lépreuse, Shoma quant à lui restait focalisé sur le navire de la marine. Il ne fallait pas oublier qu'ils n'étaient pas tombés sur un navire fantôme, il y avait encore cette femme et elle en avait profité pour ce faire la malle et après ce qu'elle venait de faire, il n'était pas question de la laisser filer.
"Trouvez la. Fouillez ce navire de fond en comble."
Attrapant une longue vue Shoma regarda sans la direction de la chaloupe utilisée par la marine pour déserter leur navire, mais n'y trouva aucune femme.
Regarder dans l'eau si personne ne nage, hors de question de la laisser filer!
Alors que les pirates s'activaient à sauter sur le navire de la marine afin de débusquer la femme responsable de ce nuage de poison, un cri de nourrisson se fit entendre. Le cri était faible, mais facilement perceptible tant il n'était pas commun. Shoma n'était pas le seul à entendre ce bébé pleurer, plusieurs pirates encore sur la Lépreuse se stoppèrent afin de comprendre d'où cela pouvait venir.
"Capitaine!"
"J'ai entendu!"
Pas de doute possible, il y avait un bébé abord d'un des navires, maintenant il fallait déterminer sur qu'elle navire il se trouvait. Si la femme en question était la mère de ce bébé, elle ne ferait rien qui puisse atteindre à la vie de son enfant. Ce qui emmena Shoma à une conclusion, l'extension du nuage de fumée était une parade afin de conduire son enfant loin de la violence des combats. Une décision tout à fait normal pour une mère.
Criant de toutes ses forces Shoma s'adressa la jeune femme !
"Sort de ton trou, si je ne me trompe pas tu as avec toi un bébé où un enfant en bas âge. Sort de ta cachette et aucun mal ne te seras fait. Je garantis ta sécurité sur mon nom et mon honneur."
Shoma n'était pas un tueur d'enfant et ne mentait pas en disant qu'aucun mal ne serait fait ni à la mère, ni à son enfant. Pourquoi agir de la sorte ? Tout bonnement parce qu'il n'est pas ce genre de monstre.
Si la décision du capitaine ne semblait pas satisfaire tout le monde, elle restait absolu et personne n'en démordrait. Le chef à parler et sa décision allait être respecté, maintenant il était dans l'intérêt de la jeune femme de se montrer, car si elle venait à faire attendre Shoma trop longtemps son offre ne tiendrait plus et ses hommes se feraient un plaisir de jouer avec elle jusqu'à mort s'en suit.
La victoire devait être acquise en sachant qu'il ne restait personne sur le navire, alors comment, comment autant de pirates tombèrent les uns après les autres en ne faisant face qu'à un seul et unique adversaire ? C'était presque de la mauvaise foi que d'être aussi nul et faible à ce point. Devant les cris de ses hommes qui tombaient un à un, Shoma décida de prêter une oreille attentive à ce qui se passait sur l'autre navire.
Lui qui depuis son discours attendait tranquillement la fin du combat et le départ de son navire pour Alvel décida d'y prêter une attention particulière. Qui pouvait bien être cette femme ? Visiblement, pas une faible, pas une lâche, pas n'importe qui. En voyant de ses propres yeux que du poison venait de recouvrir le navire de la marine, Shoma se rappela une jeune femme qu'il avait rencontré sur Jaya. Oui, oui, cette jeune femme qui avait infiltré son équipage et qui avait mangé un fruit du démon. S'il ne se trompait pas, il s'agissait du fruit du poison.
Alors qu'il cherchait le nom de cette jeune femme qu'il souhaitait revoir, notamment afin de lui rappeler de bons vieux souvenirs, le nuage de gaz toxique s'amplifia et commença à approcher dangereusement de la Lépreuse et de ses occupants. Plus le temps d'attendre, il fallait vite entrer en action au risque de voir son équipage et lui-même subir le contre coups de leur attaque. Fonçant jusqu'à la barre, Shoma récupéra ses sabres et ne perdit pas une seconde avant de lancer une attaque qui marcherait à coup sûr contre ce genre de nuage de fumée.
#Dragon Crush
Rien de tel qu'une bourrasque de vent puissante pour éviter l'empoissonnement, mais voilà lancer une telle attaque en mer n'était pas sans conséquence. Si Shoma avait décider de soulever le nuage de poison à plusieurs mètres au-dessus de son navire, les hommes abords de la Lépreuse et du navire de la marine s'en retrouvèrent chavirer dans tous les sens. Les plus chanceux se retrouvaient à l'eau, les autres projetés à terre où contre un objet plus ou moins dur et avec quelques blessures.
Pendant que ces hommes se plaignaient d'avoir mal partout suite à la violente secousse, que d'autre remontaient leurs compagnons sur la Lépreuse, Shoma quant à lui restait focalisé sur le navire de la marine. Il ne fallait pas oublier qu'ils n'étaient pas tombés sur un navire fantôme, il y avait encore cette femme et elle en avait profité pour ce faire la malle et après ce qu'elle venait de faire, il n'était pas question de la laisser filer.
"Trouvez la. Fouillez ce navire de fond en comble."
Attrapant une longue vue Shoma regarda sans la direction de la chaloupe utilisée par la marine pour déserter leur navire, mais n'y trouva aucune femme.
Regarder dans l'eau si personne ne nage, hors de question de la laisser filer!
Alors que les pirates s'activaient à sauter sur le navire de la marine afin de débusquer la femme responsable de ce nuage de poison, un cri de nourrisson se fit entendre. Le cri était faible, mais facilement perceptible tant il n'était pas commun. Shoma n'était pas le seul à entendre ce bébé pleurer, plusieurs pirates encore sur la Lépreuse se stoppèrent afin de comprendre d'où cela pouvait venir.
"Capitaine!"
"J'ai entendu!"
Pas de doute possible, il y avait un bébé abord d'un des navires, maintenant il fallait déterminer sur qu'elle navire il se trouvait. Si la femme en question était la mère de ce bébé, elle ne ferait rien qui puisse atteindre à la vie de son enfant. Ce qui emmena Shoma à une conclusion, l'extension du nuage de fumée était une parade afin de conduire son enfant loin de la violence des combats. Une décision tout à fait normal pour une mère.
Criant de toutes ses forces Shoma s'adressa la jeune femme !
"Sort de ton trou, si je ne me trompe pas tu as avec toi un bébé où un enfant en bas âge. Sort de ta cachette et aucun mal ne te seras fait. Je garantis ta sécurité sur mon nom et mon honneur."
Shoma n'était pas un tueur d'enfant et ne mentait pas en disant qu'aucun mal ne serait fait ni à la mère, ni à son enfant. Pourquoi agir de la sorte ? Tout bonnement parce qu'il n'est pas ce genre de monstre.
Si la décision du capitaine ne semblait pas satisfaire tout le monde, elle restait absolu et personne n'en démordrait. Le chef à parler et sa décision allait être respecté, maintenant il était dans l'intérêt de la jeune femme de se montrer, car si elle venait à faire attendre Shoma trop longtemps son offre ne tiendrait plus et ses hommes se feraient un plaisir de jouer avec elle jusqu'à mort s'en suit.
#Dragon Crush
- Spoiler:
- Shoma passe sa main droite au-dessus de son épaule gauche la lame est en direction du sol, tandis que sa main gauche se trouve sous le bras droit la lame en direction du sol. Dans un mouvement rapide, il retourne les deux lame créant ainsi une puissante vague de vent. S'en suit, un mouvement des deux mains consistants à viser l'adversaire voulu. Ainsi la puissante bourrasque de vent se dirige dans la direction voulue. Le bout de l'attaque ressemble à une tête de dragon ouvert qui repousse tout ce qui entre dans son sillon.
Je suis donc nez à nez avec un type. Le croisement improbable entre une armoire à glace et un être humain. Malheureusement pour lui, c'est sur moi qu'il tombe. Enfin, c'est plus moi qui lui suis rentrée dedans, mais tout ça, c'est que de la sémantique. Je ne lui laisse pas le temps de m'attaquer, ou pire, de donner l'alerte. Un premier jet de poison l'envoie contre un mur, et un second le plaque au plafond. Il finit donc par retomber lourdement au sol, et alors que je me prépare à mettre un terme à la vie de ce larbin tout en réfléchissant à comment je pourrais me débarrasser du corps, mon petit Sakazuki se met à pleurer!
Fort en plus.
J'aime mon petit, mais là, je suis dans un état d'esprit où la première idée qui me traverse la tête est celle d'étouffer mon braillard. Cependant, très vite, la mère reprends le dessus sur la tueuse et je berce mon loupiot en chantonnant doucement une petite berceuse. J'espère, au fonds de moi que personne ne l'a entendu, mais très vite, une voix que j'aurais préféré ne jamais réentendre parvient à mes oreilles. Mantle Shoma est bel et bien là, et le pire dans l'histoire, il sait que je suis là. Il me promets la vie sauve à moi et à mon fils. Comme si j'allais croire un pirate sanguinaire comme cette brute!
Seulement voilà, je ne pouvais penser qu'à moi. Il y a aussi mon enfant. Et surtout, je suis une utilisatrice de fruit du démon, seule dans un navire ennemi, au beau milieu de la mer. Bref, je suis dans la mouise. Jusqu'au cou. Ils savent que je suis sur la Lépreuse. Et avec un trou dans le bras gauche et mon enfant qui m'accapare le droit, je ne pourrais offrir qu'une résistance de principe. De toutes façons, ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils me trouvent. La mort dans l'âme, je dois m’avouer vaincue sans même avoir combattu.
Je sors donc de ma "cachette" et j'avance sur le pont. Je n'ai pas besoin de les voir, mais je sens les regards de ces maudits pirates braqués sur moi. Je suis de moins en moins à l'aise. J'entends qu'ils discutent, qu'ils parlent de moi, de façon pas très élogieuses dans le meilleur des cas. J'essaie de faire de mon mieux pour rester droite et digne jusqu'au bout. Mais j'ai peur, pour moi, et pour mon enfant. Je n'ai plus le contrôle de mon destin. Si l’Étoile du Sud décidait de lâcher sur moi ces chiens, je... je n'ose l'imaginer en fait. Plus j'avance et plus je suis convaincue de me jeter dans la gueule du loup. Chaque cellule de mon être me le hurle. Mais je continue de me mouvoir en direction de ce pirate, guidée par son odeur. Et c'est seulement quand j'arrive à une paire de mètres de lui que je m'arrête. Je pense être assez proche de lui, surtout si je dois m'esquiver en vitesse.
"Tu as promis qu'on ne nous ferait rien à mon fils et à moi si je me présentais à toi. Me voilà."
Et, alors que je m'attends à ce que ce soit Shoma qui réponde, il se fait griller la politesse par une personne que je connaissais bien.
"Cette femme! Je la reconnais, capitaine! C'est Njut, enfin, si c'est là son véritable nom! C'est la traitresse de la Marine qui a infiltré notre équipage. A Jaya, elle nous a planté un couteau dans le dos! Elle nous a blessé Maria et moi! Il faut la tuer!"
Il s'agit d'Opacho. Et sa tirade semble remporter l'adhésion du reste de l'équipage.
Quand les rats sont acculés, ils finissent par sortir de leur cachette et se montrent au grand jour. Voilà qu'avec la perche que venait de lancer le capitaine pirate, que le poisson morde à l'hameçon. Quittant les entrailles de la Lépreuse, celle qui avait attaqué les pirates décida de montrer le bout de son nez. La voici au beau milieu de l'équipage, seul contre tous. Seul face à son destin, seul face à une bonne centaine de pirates qui ne souhaitent qu'une chose : sa mort.
Avec son apparition, voilà une bonne chose de faite, maintenant il n'y avait plus besoin de jouer à cache-cache, elle se présenta avec son enfant en espérant que Shoma tiendrait parole. C'est une chose que d'avoir confiance en Shoma, il n'est pas dit qu'une autre personne que lui aurait été aussi indulgent où tiendrait tout simplement parole. Une promesse, n'a guerre de valeur au sein de la piraterie.
Quoi qu'il en soit, elle se trouvait devant eux. D'un côté il y avait Shoma et ses lieutenants, qui en tant que partisans de la puissance ne voyaient aucun inconvénient à garder la jeune femme en vie, mais voilà ils n'étaient pas seuls, car de l'autre côté il y avait les hommes d'équipage qui n'étaient pas très ouverts. Il faut dire que la jeune femme venait de blesser plusieurs de leurs compagnons. Shoma avait tranché et grâce à cela la jeune femme pouvait être certaine qu'aucun mal ne lui serait fait.
Si au départ la balance penchait pour la sauvegarde de la jeune femme, c'était sans compter sur l'intervention du jeune Opacho. Membre des lieutenants des Spectres et considérer comme son petit frère, le jeune garçon avait l'oreille de son capitaine pour acquis. Sur le navire c'était une certitude, quiconque fais du mal à Opacho se voit infliger la peine de mort. Devant la rancoeur du jeune garçon, Shoma se retrouva devant un dilemme.
Jamais il n'avait fait passer une personne devant celui qu'il considérait comme étant membre de sa famille proche. S'il venait à choisir celle qui s'était infiltré dans son équipage au lieu de l'un de ses plus proches compagnons, nul doute qu'il perdrait non seulement en crédibilité, mais également la confiance de ses hommes. C'est sans doute dans ce genre de circonstance qu'un pirate peut décider de ne pas tenir parole et d'agir comme si sa parole ne valait rien. Après tout elle est de la marine, il est pirate, quoi de plus normal ?
"Bon bah!"
L'intervention du petit Opacho venait d'acter le destin de la jeune femme. Shoma n'avait pas oublié ce qu'il s'était passé sur l'île de Jaya, mais n'avait que faire de laisser un vieil ennemi en vie s'il avait donné sa parole. Ce ne sont pas les occasions qui manquent pour se débarrasser d'une épine dans le pied et de toutes celles et ceux s'étant opposé à lui, Njut si ce nom était bien le sien, n'était pas une priorité pour lui.
Quand on choisi d'être pirate, on accepte les problèmes qui vont avec, c'est le jeu comme qui dirait, mais la vengeance fait également partie du jeu et Opacho n'était pas encore prêt à fermer les yeux sur cela et réclamait une vengeance. La mort ne pouvait être évité. La jeune femme allait y laisser la vie et son enfant serait laissé à des habitants à leur prochaine escale.
"Capturez cette femme!"
Au moment où les pirates commençaient à approcher de Njut, Phoénix montra à son tour le bout de son nez. Qu'il était loin le temps où il était présent, actif et encore concerné par ce qui se passait sur le pont. Depuis sa nomination en tant que capitaine de flotte et l'annonce de la création de son navire, Phoénix agissait avec une certaine désinvolture, mais son apparition venait de sauver les fesses de cette jeune femme.
En voyant Njut entourer par ses compagnons, le lieutenant des Spectres chargea tel un buffle à son secours. Personne ne comprenait ce qui avait poussé le pirate à agir de la sorte, puis quand il s'exprima, la confusion régna sur le navire.
Les mots : "ma" et "femme" ne semblaient pas aller dans cette phrase que venait de prononcer Phoénix. Que voullait-il dire par cette femme est sa femme. Phoénix semblait plus que déterminer à sauver cette personne qu'il considérait comme sa compagne au risque même de se mettre à dos tous les Red Spectres.
Phoénix avait prouvé à mainte et mainte reprise qu'il était un pirate, un pur et dur, un sanguinaire comme on n'en faisait pas, alors comment pouvait-il être marié à un soldat de la marine ? Devant tant d'interrogation qui venait troubler la capture de la jeune femme Shoma décida d'agir une fois de plus.
"Stop! Que personne ne bouge!"
Quittant ses positions pour aller rejoindre Phoénix et Jeska du véritable nom qu'elle donna sur Jaya, Shoma souhaitait obtenir la vérité sur ce qui se passait sur son navire. Devant l'intervention de leur capitaine, les pirates reculèrent tous d'un pas et laissa le chef réglé cette histoire.
"Vous deux en bas dans mes quartier tous de suite !"
Cette affaire allait être réglé en interne.
Hishiji tu t'occupes de charger les blessés sur le navire, je veux le navire en route toute voile dehors d'ici vingt minutes.
Le message était clair, il n'y avait plus rien à voir sur le pont principal.
"Maria et Opacho vous aussi, venez avec moi."
Avec son apparition, voilà une bonne chose de faite, maintenant il n'y avait plus besoin de jouer à cache-cache, elle se présenta avec son enfant en espérant que Shoma tiendrait parole. C'est une chose que d'avoir confiance en Shoma, il n'est pas dit qu'une autre personne que lui aurait été aussi indulgent où tiendrait tout simplement parole. Une promesse, n'a guerre de valeur au sein de la piraterie.
Quoi qu'il en soit, elle se trouvait devant eux. D'un côté il y avait Shoma et ses lieutenants, qui en tant que partisans de la puissance ne voyaient aucun inconvénient à garder la jeune femme en vie, mais voilà ils n'étaient pas seuls, car de l'autre côté il y avait les hommes d'équipage qui n'étaient pas très ouverts. Il faut dire que la jeune femme venait de blesser plusieurs de leurs compagnons. Shoma avait tranché et grâce à cela la jeune femme pouvait être certaine qu'aucun mal ne lui serait fait.
Si au départ la balance penchait pour la sauvegarde de la jeune femme, c'était sans compter sur l'intervention du jeune Opacho. Membre des lieutenants des Spectres et considérer comme son petit frère, le jeune garçon avait l'oreille de son capitaine pour acquis. Sur le navire c'était une certitude, quiconque fais du mal à Opacho se voit infliger la peine de mort. Devant la rancoeur du jeune garçon, Shoma se retrouva devant un dilemme.
Jamais il n'avait fait passer une personne devant celui qu'il considérait comme étant membre de sa famille proche. S'il venait à choisir celle qui s'était infiltré dans son équipage au lieu de l'un de ses plus proches compagnons, nul doute qu'il perdrait non seulement en crédibilité, mais également la confiance de ses hommes. C'est sans doute dans ce genre de circonstance qu'un pirate peut décider de ne pas tenir parole et d'agir comme si sa parole ne valait rien. Après tout elle est de la marine, il est pirate, quoi de plus normal ?
"Bon bah!"
L'intervention du petit Opacho venait d'acter le destin de la jeune femme. Shoma n'avait pas oublié ce qu'il s'était passé sur l'île de Jaya, mais n'avait que faire de laisser un vieil ennemi en vie s'il avait donné sa parole. Ce ne sont pas les occasions qui manquent pour se débarrasser d'une épine dans le pied et de toutes celles et ceux s'étant opposé à lui, Njut si ce nom était bien le sien, n'était pas une priorité pour lui.
Quand on choisi d'être pirate, on accepte les problèmes qui vont avec, c'est le jeu comme qui dirait, mais la vengeance fait également partie du jeu et Opacho n'était pas encore prêt à fermer les yeux sur cela et réclamait une vengeance. La mort ne pouvait être évité. La jeune femme allait y laisser la vie et son enfant serait laissé à des habitants à leur prochaine escale.
"Capturez cette femme!"
Au moment où les pirates commençaient à approcher de Njut, Phoénix montra à son tour le bout de son nez. Qu'il était loin le temps où il était présent, actif et encore concerné par ce qui se passait sur le pont. Depuis sa nomination en tant que capitaine de flotte et l'annonce de la création de son navire, Phoénix agissait avec une certaine désinvolture, mais son apparition venait de sauver les fesses de cette jeune femme.
En voyant Njut entourer par ses compagnons, le lieutenant des Spectres chargea tel un buffle à son secours. Personne ne comprenait ce qui avait poussé le pirate à agir de la sorte, puis quand il s'exprima, la confusion régna sur le navire.
Les mots : "ma" et "femme" ne semblaient pas aller dans cette phrase que venait de prononcer Phoénix. Que voullait-il dire par cette femme est sa femme. Phoénix semblait plus que déterminer à sauver cette personne qu'il considérait comme sa compagne au risque même de se mettre à dos tous les Red Spectres.
Phoénix avait prouvé à mainte et mainte reprise qu'il était un pirate, un pur et dur, un sanguinaire comme on n'en faisait pas, alors comment pouvait-il être marié à un soldat de la marine ? Devant tant d'interrogation qui venait troubler la capture de la jeune femme Shoma décida d'agir une fois de plus.
"Stop! Que personne ne bouge!"
Quittant ses positions pour aller rejoindre Phoénix et Jeska du véritable nom qu'elle donna sur Jaya, Shoma souhaitait obtenir la vérité sur ce qui se passait sur son navire. Devant l'intervention de leur capitaine, les pirates reculèrent tous d'un pas et laissa le chef réglé cette histoire.
"Vous deux en bas dans mes quartier tous de suite !"
Cette affaire allait être réglé en interne.
Hishiji tu t'occupes de charger les blessés sur le navire, je veux le navire en route toute voile dehors d'ici vingt minutes.
Le message était clair, il n'y avait plus rien à voir sur le pont principal.
"Maria et Opacho vous aussi, venez avec moi."
- T'y vas pas ?
- Où ça ?
- Bah, sur le navire qu'on vient d'accoster. T'as pas remarqué tout le borde qu'il y avait sur le pont ??!
- Désolé. J'étais dans mes pensées.
- Du coup, t'y vas ou pas ?
- Où ça ? Désolé, j'pensais à un truc ... Comment les oiseaux font pour voler ?
- AVEC LEURS AILES QUELLE QUESTION !
- Ah ouais ... Tu m'disais quoi du coup ... ?
- Putain ...
- J'rigole. Qu'est-c'qu'on a ?
- Tu fais chier ...
Un navire de transport appartenant à la bonne marine du monde. Alléchant. Si je devais y faire un tour, ce serait très probablement pour y prendre un maximum d'oseille. En ce moment mes poches sont vides et j'commence à avoir les crocs. Même si à côté c'est Shoma qui paye, mais j'ai pas envie d'être la biatch du pont encore très longtemps.
- Ok, on y va.
Si peu de temps après, les Red Spectres ont déjà fait fuir la plupart des soldats sur le bateau. Un vrai bordel. J'arrive donc trop tard pour la petite fête. Dommage.
- Tu f'rais mieux de venir voir plus loin sur le pont.
Il m'interpelle. Qu'est-c'qui doit bien faire, pour que je le suive ? Mais sans poser de question, je m'exécute, moi qui suis toujours dans mes pensées. J'suis mal réveiller putain ...
- Regarde cette femme et son gosse héhé. Le Capitaine va en faire qu'une bouchée. héhéhé
Sous le ciel s'assombrissant, le soleil nous éclaire une dernière fois, faisant danser nos ombres tout en éclairant partiellement le visage de chacun d'entre nous. Y comprit ceux des otages fait par Shoma et le reste de l'équipage. Leurs visages me semble familier ... Surtout celui de Jeska, qui se tient là, devant moi. Derrière la foule, elle ne peut me voir tandis que je reste figé sur place, les poils hérissés et le sang ne faisant qu'un tour dans ma tête. Qu'est-c'qu'elle peut bien faire dans cette zone ? Simple coïncidence ? Très certainement. Mais face aux Red Spectres, elle n'allait pas faire long-feu.
Et ce qui arriva, arriva. L'un des subordonnées lève son glaive pour l'abattre sur son doux visage que j'ai toujours tant aimé. Glissant alors entre les silhouettes, je dégaine Hyakujuunoou pour fendre sa lame et me dresser face à mes compagnons d'armes, protégeant celle qui est ...
- ... ma femme ...
Shoma semble bien choquée par cette annonce mais mon regard ne trompe pas. Haineux et protecteur, je ferais tout pour la protéger. Moi qui semblait fainéant et un peu trop taquin aux yeux du capitaine, aujourd'hui je lui dévoile mon vrai visage.
Certes je suis marié à une officier de la marine, mais qui sont-ils pour juger ? S'ils veulent se battre, alors je suis leur homme. Mais le shoma en décide autrement et ordonne la retraite, me conviant moi et Jeska au sein du bureau qui était sa forteresse.
Sur le chemin, le silence est d'or. Seuls nos regards ne se trompent pas et suffisent à communiquer l'un avec l'autre. Malheureusement, je ne me fais pas une grande joie de la retrouver. Car l'enfant qu'elle porte dans ses bras, semblent être le sien, ce qui est quasi-certain, et est bien trop jeune pour m'appartenir. Elle a donc trompé l'engagement que l'on s'était fait il y a de ça quelques années. Quelle sal....
- Expliquez-moi et vite.
Ma pensée coupée par les paroles de Shoma, je ne laisse pas la chance à Jeska de s'exprimer que j'enboite le pas.
- Elle est ma femme. On se connait de puis tout petit puis après plusieurs années après s'être perdu de vue, on s'est revu sur une île et on a officialisé notre relation. Y'a rien de plus à savoir. Maintenant, son enfant ... Je n'en suis pas le père. Et ça croit moi, ça pose vraiment un problème ...
Le poing serré, je reste dans un état de colère, prêt à éclater le premier enculé qui me gavera.
Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Jeu 19 Mai 2016 - 17:49, édité 1 fois
"Hein?"
Voilà quelle fut ma réaction lorsque brusquement, Shoma changea d'avis et ordonna qu'on se saisisse de moi. Quelle idiote j'étais, les promesses n'engagent que ceux qui y croient. Et je venais de démontrer à quel point j'étais crédule.
Instinctivement, je plaque mon petit contre moi et je me roule en boule pour le protéger de mon corps. Je les entends s'approcher de moi, je sens leur odeur, je sais ce qu'ils veulent me faire et j'en tremble déjà. Évidemment, je pourrais lutter. Après tout, je suis une utilisatrice d'un fruit du démon des plus dévastateurs, et récemment, j'ai appris à me servir du Rokushiki. Autant dire que je suis une arme humaine. Mais je sais aussi que plus je résiste, plus leur sentiment de vengeance sera exacerbé. Et plus j'en souffrirai. Et je n'ose imaginer ce que ces crapules pourraient faire à mon fils. Juste pour m'atteindre moi. Alors... je me laisse faire. Après tout, l'étoile du Sud a juste demandé à ce qu'on me capture. Pour le moment, je n'avais rien à craindre.
Et alors que je pensais mon destin scellé qu'il arrive. Je le reconnais de suite. Au son de sa voix, à la rythmique de sa démarche, à son odeur. Phoenix! Si je m'attendais à le retrouver ici. Dans ces circonstances. Avec dans les bras, un enfant qui n'est pas de lui. Là, c'est une myriade d'émotions qui explose en moi. Je suis ravie de retrouver l'homme que j'aime. Je suis surprise qu'il soit acoquiné avec un criminel de la trempe de Mantle Shoma. Je suis soulagée qu'il vienne à mon aide. Et je suis horriblement gênée qu'il voie mon petit Sakazuki. Et de tous ces sentiments qui se bousculent, le plus fort, c'est celui qui est désagréable. Je sens le sang s'en aller de mon visage au fur et à mesure que je blêmis. J'en arrive même au point où je pense que j'aurais préféré qu'il ne vole pas à mon secours. Il me considère encore comme sa femme, mais... pour combien de temps? J'ai dans les bras la preuve de mon infidélité, je sais qu'il ne va pas bien le prendre.
Avec autorité, Shoma éteint le début d'incendie et nous ordonne de le suivre dans ses quartier. Pendant le trajet, la tension est palpable. Entre le calibre que Maria me cale au creux des reins, comme une promesse de sort funeste si je tentais quoi que ce soit, et le silence glacial de mon mari que je sais meurtri par ce qu'il vient de découvrir, je me sens comme une bête qu'on mène à abattoir. Pour moi, le pire reste à venir. Alors lorsque j'arrive dans la cabine du maître des lieux, accompagné de trois de ses Lieutenant que j'ai tous blessés d'une façon où d'une autre, je sais que je vais passer un sale quart d'heure.
Le capitaine demande des explications et c'est Phoenix qui répond. Sa voix est froide et dure. Je baisse la tête comme une gosse qu'aurais honte de ses draps mouillés. Je déglutis difficilement. Et c'est comme si une main invisible me serrait la poitrine. Je n'arrive pas à parler. Pour dire quoi, au juste? Je ne veux pas mentir à l'homme que j'aime et lui raconter des cracks. Mais la vérité lui fera mal. Mon Dieu que c'est dur! Ne sachant pas quoi dire, je me présente.
"Je suis la Lieutenant Jeska Kamahlsson. Actuellement affectée à la 102ème division de la Marine d'élite."
Un silence froid accueille la révélation de ma véritable identité. Visiblement, ils s'en tamponnent de qui je suis. Je prends une profonde inspiration. La suite ne va pas être facile à dire et je sais très bien qu'elle sera bien plus dure à entendre par l'homme que j'aime.
"Je suis navrée Phoenix. Je t'ai trahi. Il y a un peu plus d'un an alors que je faisais partie des Rhinos Storms d'Oswald Jenkins, j'ai été infiltrée sur Jaya. Le but était d'abattre un des Lieutenants du Malvoulant, Flist Gonz. C'est là que j'ai fait la connaissance de Mantle et de ses Red Spectres. Après quelques péripéties, on m'a ordonné de rejoindre son équipage. Quelques aventures plus tard, mes supérieurs lancèrent l'assaut contre les pirates de Jaya. Et même si les journaux racontent que ce fut une victoire éclatante, la vérité est tout autre. Les Rhinos se sont fait déculotter, et une bonne partie d'entre eux fut capturée alors que l'autre prenait lâchement la fuite. C'est lors de cette attaque ratée que j'ai décidé de retourner ma veste. Seulement, ce que j'ignorais c'est que la Marine avait perdu. Du coup, je me suis retrouvée parmi les pirates du Crochet, seule. Très vite j'ai compris ce qu'il retournait et... je me suis rapprochée de Flist. Puis, pour le convaincre de me laisser approcher les prisonniers, j'ai... je suis navrée Phoenix. Je ne voulais pas que tu l'apprennes comme ça. Je t'aime, de tout mon être. Tu es le seul homme avec qui je veux être. Et je te fais ça."
Je pleure. Et je tombe à genoux. Parce que ça me fait mal d'avoir à l'admettre.
"Tu te souviens, Féfé? Quand on était petits, je t'ai dit que je me demandais si je suis vraiment une bonne personne avec juste quelques moments d'égarements haineux, ou si je ne suis pas au fond, une sale fille, avec juste un glaçage de gentillesse par dessus. Je le sais maintenant. Je pensais être une bonne personne, mais ce n'est pas le cas. Je suis une traîtresse et une trainée, voilà ce que je suis. Je vous ai tous blessés, et, bien que je ne mérite pas votre pardon, je m'en excuse. Mais lui, mon enfant, il n'a rien fait. Faites de moi ce que vous voulez, mais, je vous en supplie, ne faites rien au petit!"
Voilà ma supplique terminée. Je sais qu'ils ne me pardonneront pas si facilement. Et je ne compte pas fuir leur vengeance. En fait, je prends plus ça comme un châtiment que j'accepte. J'espère juste les émouvoir assez pour qu'ils laissent mon bébé en vie.
La tension était plus que palpable et Shoma en ressentait ces effets, c'était le genre de situation qu'il arrivait difficilement à contrôler, non pas à cause du lien qui lie Phoénix à la jeune femme, non pas parce qu'il avait annoncé haut et fort qu'il allait faire en sorte de régler cette affaire, mais parce qu'à ce moment précis il voulait également être cette lame qui retire la vie de la jeune femme. Retournement de situation pour Shoma qui voulait voler la vedette au nez et à la barde ses hommes, oui, oui, il voulait en finir avec elle au fur et à mesure qu'ils approchaient de ses quartiers.
En entant à l'intérieur de sa zone de confort, les vérités fusèrent de la part des deux protagonistes. Phoénix confirma qu'il était bien le mari de cet agent de la marine et que l'enfant n'était pas le sien. La jeune femme expliqua son histoire, confirmant les dire du lieutenant de Shoma. Cette histoire était à mourir de rire, mais Shoma retenait son envie afin de ne pas envenimer cette situation de folie. Comment cela pouvait-il bien finir pour cette femme après tout ce qu'elle venait de déballer, c'était impossible qu'elle quitte la Lépreuse en vie.
En entendant que cet enfant était le fruit d'une relation avec l'un des hommes de Teach, Shoma ne put s'empêcher de lâcher un pouf de rire, cette révélation était celle de trop. Le fils d'un de ses ennemis se trouvait sur son navire à la mercie de sa volonté. La vie de ce garçon ne dépendait que du jugement de Shoma et il n'allait pas se priver pour profiter de cette situation.
En entendant le rire de son capitaine, Maria pointa avec encore plus d'insistance son arme sur la jeune femme. Elle le savait aussi bien que son capitaine, cette enfant n'aurait pas la belle vie et après ce qui venait de se dire, Shoma n'aurait aucunement l'intention de les laisser quitter ce navire. Deux options s'offraient à eux. Devenir des prisonniers à vie de l'équipage où mourir. La vérité n'est pas forcément bonne à dire et Jeska de son nom allait sans doute en faire les frais.
Certes on ne tue pas un enfant, mais quand celui-ci peut être utile à la cause on ne néglige pas cette option. Le gamin de Flist pouvait devenir une arme entre les mains de Shoma, il fallait simplement pouvoir être en mesure de jouer les bonnes cartes. Au jeu de la manipulation, Shoma était un fin stratège et devant l'énormité de ce qu'il venait de trouver il allait pouvoir essayer de porter un coup dans sa partie d'échec contre l'empereur Teach.
"Nous voici donc dans une situation des plus jouissifs! Mon premier commandant de flotte est marié à un soldat, soldat ayant un enfant avec un homme appartenant à un équipage que je souhaite éradiquer."
Avant toute chose, Shoma devait s'assurer de la fiabilité de son compagnon. Phoénix était reconnu par l'équipage et est un membre estimé par son capitaine, mais avait-il la froideur et le cran nécessaire afin de faire passer l'ambition du groupe au-dessus de son estime personnelle, sans compter qu'il venait de recevoir un véritable couteau dans le dos de la part de celle qu'il "aime".
"Phoénix, toi qui es directement impliqué dis-moi ! Que dois-je faire ?"
Question piège poser au commandant de flotte au moment où sa crédibilité et la confiance qu'on lui accorde est remit en cause. Phoénix devait le savoir, l'homme qu'il suit n'est pas tout blanc et il n'hésite pas à se servir sans demander, il n'hésiterait pas une seconde à tuer sa femme et son enfant devant ses yeux si l'envie lui prenait. Il suffit de voir ce qu'il venait de se passer pour le comprendre, en moins de cinq minutes Shoma accorda une grâce à la jeune femme avant de revenir sur sa décision.
Shoma ne se déchargeait pas de son pouvoir de décision, ni même de ses responsabilités, mais il voulait savoir si l'homme qu'il estimait comme son frère d'arme était toujours digne de confiance. Non, il avait toujours confiance en lui, mais il voulait savoir s'il avait les épaules prêtes pour ce qui pouvait advenir de sa femme s'il venait à décider d'en finir ici-même.
En entant à l'intérieur de sa zone de confort, les vérités fusèrent de la part des deux protagonistes. Phoénix confirma qu'il était bien le mari de cet agent de la marine et que l'enfant n'était pas le sien. La jeune femme expliqua son histoire, confirmant les dire du lieutenant de Shoma. Cette histoire était à mourir de rire, mais Shoma retenait son envie afin de ne pas envenimer cette situation de folie. Comment cela pouvait-il bien finir pour cette femme après tout ce qu'elle venait de déballer, c'était impossible qu'elle quitte la Lépreuse en vie.
En entendant que cet enfant était le fruit d'une relation avec l'un des hommes de Teach, Shoma ne put s'empêcher de lâcher un pouf de rire, cette révélation était celle de trop. Le fils d'un de ses ennemis se trouvait sur son navire à la mercie de sa volonté. La vie de ce garçon ne dépendait que du jugement de Shoma et il n'allait pas se priver pour profiter de cette situation.
En entendant le rire de son capitaine, Maria pointa avec encore plus d'insistance son arme sur la jeune femme. Elle le savait aussi bien que son capitaine, cette enfant n'aurait pas la belle vie et après ce qui venait de se dire, Shoma n'aurait aucunement l'intention de les laisser quitter ce navire. Deux options s'offraient à eux. Devenir des prisonniers à vie de l'équipage où mourir. La vérité n'est pas forcément bonne à dire et Jeska de son nom allait sans doute en faire les frais.
Certes on ne tue pas un enfant, mais quand celui-ci peut être utile à la cause on ne néglige pas cette option. Le gamin de Flist pouvait devenir une arme entre les mains de Shoma, il fallait simplement pouvoir être en mesure de jouer les bonnes cartes. Au jeu de la manipulation, Shoma était un fin stratège et devant l'énormité de ce qu'il venait de trouver il allait pouvoir essayer de porter un coup dans sa partie d'échec contre l'empereur Teach.
"Nous voici donc dans une situation des plus jouissifs! Mon premier commandant de flotte est marié à un soldat, soldat ayant un enfant avec un homme appartenant à un équipage que je souhaite éradiquer."
Avant toute chose, Shoma devait s'assurer de la fiabilité de son compagnon. Phoénix était reconnu par l'équipage et est un membre estimé par son capitaine, mais avait-il la froideur et le cran nécessaire afin de faire passer l'ambition du groupe au-dessus de son estime personnelle, sans compter qu'il venait de recevoir un véritable couteau dans le dos de la part de celle qu'il "aime".
"Phoénix, toi qui es directement impliqué dis-moi ! Que dois-je faire ?"
Question piège poser au commandant de flotte au moment où sa crédibilité et la confiance qu'on lui accorde est remit en cause. Phoénix devait le savoir, l'homme qu'il suit n'est pas tout blanc et il n'hésite pas à se servir sans demander, il n'hésiterait pas une seconde à tuer sa femme et son enfant devant ses yeux si l'envie lui prenait. Il suffit de voir ce qu'il venait de se passer pour le comprendre, en moins de cinq minutes Shoma accorda une grâce à la jeune femme avant de revenir sur sa décision.
Shoma ne se déchargeait pas de son pouvoir de décision, ni même de ses responsabilités, mais il voulait savoir si l'homme qu'il estimait comme son frère d'arme était toujours digne de confiance. Non, il avait toujours confiance en lui, mais il voulait savoir s'il avait les épaules prêtes pour ce qui pouvait advenir de sa femme s'il venait à décider d'en finir ici-même.
Putain de dilemme. J'le vois bien dans les yeux du capitaine, cette traitrise qui nous lie moi et Jes', lui racle la gorge. Mais le fait qu'elle soit marine et moi pirate n'est en rien la plus absurde des choses sur ce navire. Le gamin qu'elle porte et défend appartient à l'ennemi. Et moi, de mon côté, alors que Shoma tente désespérément de se retenir de pouffer de rire, j'encaisse une humiliation totale.
Celle que je considère depuis toujours comme ma femme, a eu un enfant avec un autre, pirate et ennemi qui plus ai. Entouré de tous, je m'assois sur un baril de poudre, le silence en bouche. Mon crâne me fait mal. Les tambours résonnent et les voies s'exclament tout autour de moi. Une goutte de sueur dégouline sur ma joue, je ne sais que faire.
Le capitaine voit très certainement en moi un traitre, mais devais-je cacher ma relation avec elle comme je l'ai fais depuis le début, ou aurais-je dû dire la vérité dès le début ? Pour moi, là n'est pas le problème. La réelle source d'ennuis se trouve dans les bras de Jeska ... Mais j'ai beau être cruel et massacrer les marines qui m'entourent, je ne suis en rien un tueur d'enfant. Chose que je trouve inacceptable au côté de l'esclavagisme.
Alors que faire ?
Le patriarche me demande conseille et souhaite une réponse au plus vite. Je peux ressentir l'impatience dans sa voix et encore plus dans son regard. L'atmosphère devient de plus en plus lourd et j'observe, chacun des membres des spectres tendants sa lame vers elle, une envie de meurtre au bout du poignet.
Mais cet enfant n'est pas de moi. Alors à quoi bon ? Mais l'idée de mettre fin à ses jours m'est inacceptable. D'un côté, je mettrais très certainement fin à ma relation avec elle et par malheur, Shoma l'exécutera. De l'autre, je serais sûrement désapprouvé par mes frères d'armes et perdrais très certainement mon statue de capitaine de flotte, chose qu'en tant que pirate, je n'ose même pas imaginer. Et ensuite, Shoma risque très certainement de me faire la peau.
Putain de dilemme.
Tandis que le silence règne dans la salle, tous attendent ma réponse. Le problème, c'est que j'en ai pas. Perde ma femme, perdre les gens que j'aime, mes amis ... Ils commencent vraiment tous à me faire chier. Mais je connais le tempérament du capitaine et je sais, qu'on ai pas devenu frère d'arme pour rien; il est pareille que moi. Si la situation s'y prête, je sais que l'enfant de l'ennemi qu'il convoite, il n'en fera qu'une bouchée. Et après tout, cet enfant a beau n'avoir aucun lien de sang avec moi, je me sens proche d'une certaine manière de lui. Mais il est l'humiliation de ma vie, celle qui fera de moi un loser auprès des autres de l'équipage et du monde entier.
Alors après réflexion ...
- Fais ce qui te plait. Je ne suis pas un tueur d'enfant, alors je ne lui ferais aucun mal. Tu le sais très bien.
Je regarde alors Jeska,
- Mais il est la descendance de l'ennemi et il est inacceptable de l'avoir à bord de l'un de nos navires. Jeska ... Je suis devenu capitaine de flotte et d'ici quelques jours, j'aurais mon propre équipage. En te voyant ici, je me faisais une joie de t'emmener avec moi. Et ça, Shoma l'aurait très certainement comprit. Mais cet enfant ... ta soit disante mission pour t'intégrer à un groupe de pirate ... surtout chez le Malvoulant ... TU SAIS PAS QUE CE MEC EST TRES CERTAINEMENT LE PIRE MONSTRE DU MONDE ?????!!!!! TU N'EST QU'UNE INCONSCIENTE PUTAIN !
Les larmes me montent au yeux, mais d'un simple clignotement, je les fais disparaitre. Reniflant la muqueuse s'échappant de mes narines, je me lève et propose un deal au capitaine.
- Tu sais tout comme moi, qu'elle peut nous être utile. Ça fait un bail que je ne l'ai pas vu, mais je sais qu'elle se débrouille au combat. Je peux la prendre avec moi à bord du Rough Death, une fois qu'on sera à Alvel. Pour l'enfant, vois ça avec elle. Je n'ai pas envie d'avoir le moindre lien avec lui. Ce que je veux, c'est que tu ne fasse de mal à Jeska.
Un dernier regard à ma tendre, puis je quitte la pièce, regagnant le pont afin de prendre une bouffée d'air frais. J'aime pas les problèmes.
Rappelez-moi quand tout ça sera fini ...
Je ne sais pas quoi faire. Entre Mantle qui jubile et Phoenix qui saigne en silence, je suis perdue. Je réalise seulement maintenant dans quelle panade je suis. L’Étoile du Sud est en guerre contre le Malvoulant et de ce que je comprends, il compte se servir de mon enfant comme d'un pion. Quant à mon aimé, il va être promu capitaine sous peu. Et porter une paire de cornes n'est pas l'idéal quand son souhaite se faire respecter dans le milieu. Bref, si ma situation est mauvaise, celle de mon petit est catastrophique.
Et pourtant il faut que je trouve une solution. Moi, la Lieutenant aveugle, avec le canon d'un revolver calé dans le creux des reins. Avec un trou dans le bras gauche. Avec un enfant en bas age à protéger à tout prix. Mais bon, je suis déjà dans une position idéale pour supplier, vu que je suis déjà à genoux.
"Mantle, je ne vais pas implorer pour que tu épargnes ma vie. Je t'ai trahi, je t'ai attaqué toi, et ton équipage. J'ai même été un épouse infidèle. Je... je mérite amplement d'être punie. C'est pour mon fils que je me mets à genoux devant toi. Je te supplie de ne pas lui faire de mal. Tue-moi! Torture-moi si le cœur t'en dit! Mais, par pitié, épargne mon enfant!"
"Moi, je suis pour qu'on tue le petit devant elle et le reste de l'équipage. Après tout, elle nous a trahi, il faut que son châtiment soit exemplaire, sinon, tu risque de perdre la confiance de tes hommes." coupe Maria.
J'entends Opacho approuver. Et je ne peux que frémir d'horreur. Mon tressaillement effraie un tantinet Maria qui appuie d'avantage le canon de son arme dans le dos pour me dissuader de tenter quoi que ce soit.
"On attend vos ordres, capitaine." conclut Opacho froidement.
"C'est pas fini ce numéro de gros durs ?"
Bah oé quoi c'est bien la première fois que Maria et Opacho jouent les gros bras encore plus que Shoma, non pas qu'il joue souvent la comédie, mais là ils poussent le bouchon un peu loin les deux gugus. Aussi pirate qu'elle soit Maria n'en reste pas moins une femme de conviction et d'église et c'est bien la première fois qu'elle semble avoir un avis en contradiction avec celui de son capitaine. Quant à Opacho du haut de sa petite expérience de pirate il commençait à prendre un peu trop de galon en si peu de temps. Il ne faut pas aller plus vite que la musique, mais au contraire prendre son temps.
Shoma aussi redescendit de ses grands chevaux en voyant Phoénix partir sans se soucier de ce qui pouvait arriver à l'enfant. Une indifférence qui gâcha presque totalement la joie de son capitaine. C'est qu'il est pas drôle quand il est comme ça Phoénix, vivement qu'il récupère son navire si c'est pour être ennuyeux à mourir. Les jeunes d'aujourd'hui sont vraiment incorrigibles, quel qu'ils soient.
"Tu en as du bol "Jeska"!"
Malgré sa trahison, la jeune femme gardait toute la confiance de son homme. Cela devait être difficile pour Phoénix d'encaisser ce qu'il venait d'apprendre et encore plus quand ce secret était maintenant révélé au grand jour. En y réfléchissant Shoma n'avait aucune raison bonne ou mauvaise de gracier la jeune femme ce qui pesait encore plus pour Phoénix qui devait se dire qu'il était responsable de sa "femme" à partir de maintenant et qu'elle n'avait d'autre choix que d'accepter son statut de femme prisonnière sans doute à vie.
"Le silence n'est pas un oubli retient bien cela..."
Tant qu'elle restait sur leur navire, la jeune femme ne risquerait rien, mais si elle devait passer outre la maigre liberté offert par le sacrifice de son homme, alors Shoma laisserait ses hommes exprimer leur désir de vengeance comme ils l'entendaient. En cas de manquement, Phoénix se retrouverait également pris pour cible. Chez les Spectres il n'est nul personne qui ne saurait être remplacé, l'histoire la déjà démontrer à de nombreuses reprises.
"Maria tu fais circuler l'information que Jeska est une prisonnière de guerre et que Phoénix est son geôlier personnel."
Jeska n'avait plus à craindre pour sa vie dans un avenir proche, du moins jusqu'au prochain coup de sang de Shoma.
"Maintenant que tu fais partie des meubles, je te conseille vivement de rejoindre ton tendre et de faire en sorte de soigner mes hommes au plus vite."
Dans la tête de Shoma les intérêts de l'équipage ou du moins ses intérêts furent très vite trouver. Si Phoénix voulait garder sa femme auprès de lui, Shoma n'avait pas oublié l'arme qu'elle représentait. Déjà sur Jaya il espérait faire du fruit du poison sien et c'était retrouvé sans rien, retrouver cette femme une fois de plus pouvait jouer en sa faveur maintenant qu'il avait quelque chose qu'elle ne pouvait laisser derrière elle.
"Opacho si elle tente de fuir où d'attaquer une personne de l'équipage je t'autorise à tuer son fils et je t'offrirais sa tête en plus d'une montagne de bonbon."
Comment soudoyer un des hommes les plus écouter de l'équipage, vraiment Shoma maîtrisait tous les aspects concernant la cohésion de son groupe.
"Ton fils restera sous la surveillance de mes hommes et ce n'est pas discutable!"
Bah oé quoi c'est bien la première fois que Maria et Opacho jouent les gros bras encore plus que Shoma, non pas qu'il joue souvent la comédie, mais là ils poussent le bouchon un peu loin les deux gugus. Aussi pirate qu'elle soit Maria n'en reste pas moins une femme de conviction et d'église et c'est bien la première fois qu'elle semble avoir un avis en contradiction avec celui de son capitaine. Quant à Opacho du haut de sa petite expérience de pirate il commençait à prendre un peu trop de galon en si peu de temps. Il ne faut pas aller plus vite que la musique, mais au contraire prendre son temps.
Shoma aussi redescendit de ses grands chevaux en voyant Phoénix partir sans se soucier de ce qui pouvait arriver à l'enfant. Une indifférence qui gâcha presque totalement la joie de son capitaine. C'est qu'il est pas drôle quand il est comme ça Phoénix, vivement qu'il récupère son navire si c'est pour être ennuyeux à mourir. Les jeunes d'aujourd'hui sont vraiment incorrigibles, quel qu'ils soient.
"Tu en as du bol "Jeska"!"
Malgré sa trahison, la jeune femme gardait toute la confiance de son homme. Cela devait être difficile pour Phoénix d'encaisser ce qu'il venait d'apprendre et encore plus quand ce secret était maintenant révélé au grand jour. En y réfléchissant Shoma n'avait aucune raison bonne ou mauvaise de gracier la jeune femme ce qui pesait encore plus pour Phoénix qui devait se dire qu'il était responsable de sa "femme" à partir de maintenant et qu'elle n'avait d'autre choix que d'accepter son statut de femme prisonnière sans doute à vie.
"Le silence n'est pas un oubli retient bien cela..."
Tant qu'elle restait sur leur navire, la jeune femme ne risquerait rien, mais si elle devait passer outre la maigre liberté offert par le sacrifice de son homme, alors Shoma laisserait ses hommes exprimer leur désir de vengeance comme ils l'entendaient. En cas de manquement, Phoénix se retrouverait également pris pour cible. Chez les Spectres il n'est nul personne qui ne saurait être remplacé, l'histoire la déjà démontrer à de nombreuses reprises.
"Maria tu fais circuler l'information que Jeska est une prisonnière de guerre et que Phoénix est son geôlier personnel."
Jeska n'avait plus à craindre pour sa vie dans un avenir proche, du moins jusqu'au prochain coup de sang de Shoma.
"Maintenant que tu fais partie des meubles, je te conseille vivement de rejoindre ton tendre et de faire en sorte de soigner mes hommes au plus vite."
Dans la tête de Shoma les intérêts de l'équipage ou du moins ses intérêts furent très vite trouver. Si Phoénix voulait garder sa femme auprès de lui, Shoma n'avait pas oublié l'arme qu'elle représentait. Déjà sur Jaya il espérait faire du fruit du poison sien et c'était retrouvé sans rien, retrouver cette femme une fois de plus pouvait jouer en sa faveur maintenant qu'il avait quelque chose qu'elle ne pouvait laisser derrière elle.
"Opacho si elle tente de fuir où d'attaquer une personne de l'équipage je t'autorise à tuer son fils et je t'offrirais sa tête en plus d'une montagne de bonbon."
Comment soudoyer un des hommes les plus écouter de l'équipage, vraiment Shoma maîtrisait tous les aspects concernant la cohésion de son groupe.
"Ton fils restera sous la surveillance de mes hommes et ce n'est pas discutable!"
Pendant un court instant, je reste bouche bée, ne sachant pas trop quoi dire. En fait, je dois bien avouer que j'en m'en tire très bien, trop, même. Certes, mon petit Sakazuki sera en compagnie permanente d'ordures de pirates, mais, il demeure en vie. Et moi, je suis libre de faire ce que Mantle m'ordonne. Je suis donc prisonnière. Dans une cellule sans barreaux. Et comme geôlier, j'ai l'homme que j'aime le plus au monde mais aussi, paradoxalement, celui que j'ai fait le plus souffrir.
Je sens que mon séjour sur la Lépreuse va être des plus agréables.
Je suis donc Phoenix, mais je n'arrive pas à le rejoindre avant qu'il ne soit sur le pont. Et là, je n'ose lui parler. Sans doute parce que ce que j'ai à lui dire est privé et donc que je ne souhaite m'étendre devant tout ce "beau" monde. C'est un crève-cœur, mais je me résous à aller soigner mes nouveaux amis. Cependant, si je suis capable de produire du poison, l'extraire est bien au delà de mes capacités actuelles. Du coup, hormis donner le meilleur de moi-même pour apaiser leur calvaire, je ne suis pas des plus utiles.
Et pendant ce temps, les hommes de Shoma s'occupent de mettre à sac le navire de la Marine. Ils font main basse sur les armes, la poudre à canon, et les vivres. Ce n'est pas un butin de grande valeur pécuniaire, mais l'intérêt stratégique de s’approprier une telle cargaison est certain. Je les entends donc, telles des fourmis ouvrières, aller et venir entre la Lépreuse et le Nidhogg via des passerelles posées à la hâte. J'en entends même qui parlent de moi en portant ce qui doit être mes affaires. Et de ce que je saisis de leurs commentaires, ils ont fouillé dans mon stock de lingerie. Génial! Déjà que je suis une ancienne marine traitresse de l'équipage, mariée à un de ses membres mais qui lui fait un gosse dans le dos, mon stock de dessous sexy va faire jaser...
Enfin, après une bonne heure, le gros des blessés est soigné (et pas par moi, vu que je suis nulle en médecine), et le navire "ennemi" est vide. C'est au moment où les sbires de l'Etoile du Sud replient les grappins que je le sens. Un léger vent, certes, mais excessivement rapide! Je comprends vite qu'il s'agit d'un grain blanc.
Je pensais ce genre de phénomène légendaire. Un truc qu'on nous apprend en cours mais qu'on ne verra jamais de nos propres yeux. Mais là, je comprends qu'on est dans une situation désespérée. Parce que si j'arrive à en sentir physiquement les signes annonciateurs, ça signifie que l'amplitude de la chose va être dantesque! Des vents à plus de trois cent kilomètres heure vont souffler, et nous faire chavirer.
Sauf si je fais quelque chose.
"Phoenix, il faut absolument lier les deux bateaux ensemble!"
C'est la première fois que je lui parle depuis notre entrevue chef le capitaine, et je lui crie un ordre. Mais, je n'ai pas le choix, il est le seul être à bord qui daignera m'écouter. Sans l'attendre, je bouscule les types qui rangent les grappins et les cordes qui vont avec et je récupère le tout. Usant de soru et de geppou, je couds les navire ensemble. Ainsi, j'augmente leur portance sur l'eau et donc, je diminue le risque de chavirement à cause des vents qui vont pas tarder! Dès que j'ai fini, je crie à l'attention de tous.
"Accrochez vous bien, ça va secouer!"
"Foutaises, le ciel est parfaitement cl..."
Le malheureux n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'une rafale de vent le souffla au loin. Ca allait commencer...
Dernière édition par Jeska Kamahlsson le Dim 5 Juin 2016 - 19:44, édité 1 fois
Le gardien de Jeska ? Je l'étais déjà bien avant aujourd'hui. Mais si elle cause du tord à l'équipage, je serais le seul et unique responsable. Ma place au sein des Red Spectres est donc de mise. C'est à contre-coeur que je m'attèle à la tâche qui m'est demandé, car sans trop de conviction, je reste aux côtés de celle qui m'a trahi. Ce n'est pas un sentiment de dégout que j'éprouve pour elle mais plutôt ... de la pitié. Tout ça pour s'infiltrer, mettre à mal un équipage de pirate ? Et qui nous dit qu'elle ne fait pas la même chose avec nous en ce moment ? Qu'elle se sert de moi pendant tout ce temps ?
Mes idées divaguent alors que la tempête approche.
Le vent chaud se lève, tandis que la bourrasque fraiche s'abat du ciel provoquant bon nombre de cumulus. Quelque chose de vraiment violent approche et tout comme moi, Jeska l'a ressentit. En voilà une chose que je ne savais pas d'elle? Maitriser la météorologie est une chose des plus ardues mais elle le maitrise. Un autre point commun dirons nous.
Le temps des grands discours n'est pas apte à la situation et tandis que Shoma reste dans son bureau, la tempête se lève.
- Pliez les voiles et ne laissez rien trainer sur le pont ! On va avoir droit à quelque chose de moche !
C'est alors que Jeska se tourne vers moi, pendant les vagues commencent à prendre de l'ampleur et le vent, commence à souffler à une vitesse rarement vue. Lier les deux bateaux ensemble ? C'est brillant. Grâce à ça, nous aurons assez de masse pour limiter les dégâts lorsqu'on sera au coeur de la tempête. Je lui fais alors un bref signe de la tête en accord avec sa proposition et la voilà volant entre les deux navires et les coudre l'un à l'autre grâce aux techniques du Cipher Pol.
Mais la tempête ne se déclare pas si rapidement et certains hommes ne s'inquiètent de rien. Malheureusement, les ennuis arrivent plus vite que prévu.
D'un cri saillant, j'ordonne que ses putains de voiles soient repliés, ce que beaucoup, voyant le ciel se dégradé au dessus de nos têtes, s'empressent de faire.
Les vagues nous emportent et le vent fait craquer les mâts des deux navires. Tout le monde s'accroche, priant des dieux n'existant pas tout en pensant à leur propre vie, leur famille. Mais si l'on reste là à ne rien faire, c'est comme ça qu'on se retrouvera au fond de la mer, noyés comme de stupide novice en navigation.
Et c'est alors qu'une vague titanesque nous fait sombrer dans son creux, menaçant de s'abattre sur nous d'ici quelques secondes.
Grimpant alors sur la rambarde sur navire, je dégaine Hyakujuunoou tout en provoquant une lame d'air de plusieurs mètres à l'horizontale puis à la verticale afin de stopper ce monstre aqueux nous menaçant. La vitesse de mon attaque est efficace et sa puissance, dévastatrice. Le choc se fait ressentir et les millions de litres d'eau fulminant sur nous, disparaissent dans une explosion de goutte d'eau. Le pont s'en retrouve inondé, mais heureusement, on s'en sort indemne.
- Tendez les cordages et tenez position ! Ça ne sert à rien de se battre contre une telle tempête, on risque d'y laisser la vie, alors faites tout votre possible pour survivre !
La tempête fait rage, et tandis que l'équipage s'affaire à monter les voiles, moi, je me dépêche de m'accrocher à quelque chose. Parce que je me doute bien que ça va secouer. Et je ne suis pas déçue. Le vent fait tanguer les navires comme de malheureux fétus de paille. Et les vagues manquent de nous faire chavirer à plusieurs reprise! Et maintenant que les flots déchaînés nous ont bien secoués, le pont de la Lépreuse est devenu une vraie patinoire à cause des trombes d'eau qui se sont déversées sur le pont. J'entends les hommes hurler, mais même moi je n'arrive pas à saisir ce qu'ils crient tant le mugissement du vent couvre tout. C'est véritablement terrible, des craquements sinistres arrivent malgré tout à ce faire entendre, et le roulis est si si important que je crois bien que j'ai les dents du fond qui baignent.
Et alors que je nous sens parti dans un creux bien plus profond que les autres, je sais que cette fois, malgré tous nos efforts, c'en est fini de nous. Une vague de cette amplitude va briser la Lépreuse en deux. Bref, pour moi, utilisatrice de fruit du démon ça sent la fin. C'est alors que mon mec prends les choses en main et nous débarrasse momentanément de la menace. Mais très vite, les éléments se déchainent à nouveau. Je l'entends bien crier un truc, mais, encore une fois, ce satané vent emporte ses paroles au loin. Pendant une heure qui semble être une éternité, je m'accroche comme une huitre à son rocher, et je tiens bon.
Et puis, finalement, la tempête part comme elle était venue, sans prévenir. On se retrouve soudain dans un calme presque irréel. Et je suis rincée, à cause des abats d'eau que je me suis pris, mais aussi physiquement. Cette épreuve m'a exténuée, et je ne suis pas la seule dans ce cas. Beaucoup des matelots sur le pont n'ont pu tenir leur positon jusqu'au bout et sont allés rejoindre Davy Jones. Je titube, essayant de trouver Phoenix où une autres personne connue. Pour avoir des nouvelles de mon petit. Mais mes sens sont comptablement brouillés. Je ne sais pas du tout où je suis. Ni où je vais. Pourtant, je sens bien qu'on s'affaire autour de moi, mais la priorité semble être de rabaisser la voilure et de partir de cet endroit maudit au plus vite. Pas de s'occuper de moi. Même si je leur ai sauvé la vie, nom d'une biscotte! Je me décide donc d’appeler à l'aide. Parce que là, je ne suis vraiment pas bien.
"Phoenix!"
Mais j'ai l'impression que le nom de mon aimé ne dépasse pas le bout de mes lèvres. C'est comme si je n'arrivais plus à parler! A bout de forces, je me traine encore sur une paire de mètres avant de tomber. Je suis très inquiète pour mon bout de chou. Et c'est ce qui me redonne un coup de fouet. Je me redresse. Je me fais aussi du mauvais sang pour mon époux, mais je sais qu'il a la peau dure. Petit à petit, je reprends mes esprits et je sens l'odeur de mon homme. Lentement, je me dirige donc vers Phoenix. Et cette fois-çi, j'arrive à articuler.
"Phoenix, tu vas bien?"
La tempête est très vite passée mais les dégâts sont conséquents. Le navire marchand de la marine n'est plus en état de naviguer, ses mats lui ont été arrachés. Tandis que la lépreuse, on peut dire qu'elle est chanceuse. Des rambardes de brisées, une vigie d'annihilée mais rien empêchant à cette bonne grosse barque de prendre la mer.
Les hommes blessés par les débris lors de la tempête se font soignés par les médecins sur place, d'autres se mettent à déblayer le pont du navire. Et moi ? J'm'en grille une à l'avant, loin de toute cette merde. Merci à Moustik pour la tige, ça fait tellement longtemps. Mais avec tous ces derniers évènements, j'sais plus où j'en suis, alors je fais le point.
Ce gamin ... Jeska ... Qu'est-ce que je suis censé faire ?
L'avenir nous le dira ...
Mais alors que j'me questionne bêtement, Jeska vient à moi, se soucient de mon état après la tempête. Comment je vais ? Bien physiquement, mais à l'intérieur mon coeur saigne toujours. Je sens qu'elle comprend mon énervement par rapport à la situation mais je ne sais pas faire semblant. Alors regardant le large, tandis que les hommes s'affairent à la bonne remise en forme du navire, je lui glisse un simple rehaussement des épaules, affirmant ma bonne condition physique.
Mais je reste froid, toujours vexé par la trahison.
Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Dim 12 Juin 2016 - 11:40, édité 1 fois
Tout va bien dans le meilleur des mondes ! Avec ce qui venait de se passer, avec la décision du capitaine tout semblait rentrer dans l'ordre, mais en était-il vraiment ainsi ? Alors qu'il referma la porte de sa chambre et qu'il posait son regard sur le jeune nourrisson de Flist Shoma se retrouva prit de vertige. Avait-il lui aussi inhaler du poison et les effets commençaient à se faire sentir sur son organisme ? Non, Shoma était certain d'avoir agit assez rapidement pour ne être victime de l'attaque de la jeune femme.
Approchant son miroir pour voir si des signes d'infections étaient apparents, mais il n'y avait rien ce qui confirmait sa thèse. S'il n'était pas empoisonné d'où pouvait provenir ce malaise qu'il avait ressenti ? D'un coup voilà Shoma où plutôt son image que lui renvoyait le miroir qui se mit à bouger et à parler. Ce n'était pas une hallucination, son lui de l'autre côté du miroir se mit à lui parler comme s'il s'agissait d'une personne à part entière.
Miroir : "Tu joues a quoi ?"
Devant une telle réaction inattendu de son miroir Shoma fit un bon pas en arrière. Au départ le capitaine pirate pensa à une mauvaise blague, il en était certain cela ne pouvait être vrai, c'est scientifiquement prouvé, un miroir ne peut pas parler.
Miroir : "Je sais pas ce qu'il t'arrive, mais nous ne sommes plus nous-même, enfin tu n'es plus toi-même."
Devant son miroir qui continuait de lui parler, Shoma attrapa un verre, se versa de l'eau avant d'avaler le tout rapidement et de jeter le reste de la bouteille sur son visage. Maintenant il était certain d'être bien réveillé, de ne pas être victime d'un mauvais coup.
Miroir : "L'eau ne changera rien, je suis toi et tant que tu es en vie je le suis également."
Comprennant qu'il ne pouvait faire taire le miroir Shoma s'approcha et se mit à parler avec son double de l'autre côté du miroir.
Miroir : "Tu comprends enfin que toi et moi sommes la même personne."
"Je comprends simplement que je commence à perdre la tête."
Miroir : "Perdre la tête ? Nous ? Laisse-moi rire."
Devant cette conversation qui ne semblait mêner nulle part et qui n'atteste que de la folie du capitaine, ce dernier tourna les talons et commença à se diriger vers la porte.
Miroir : "Depuis quand nous sommes devenus aussi gentil ?"
Rien que cette phrase interpella Shoma. Ce n'était pas faux depuis peu un changement commençait à opéré à l'intérieur du capitaine pirate. Depuis qu'il avait commencé comme pirate Shoma s'était forger une réputation à en faire trembler les cieux, mais force est de constater que depuis peu il commençait à perdre ce côté terreur qui était depuis le départ sa marque de fabrique. Le démon est-il en train de perdre ce qui le rendait terrifiant ? Devenait-il trop tendre, à n'en pas douter la réponse est "oui".
"Tu parles de l'enfant ?"
Miroir : "L'enfant? Humm... Tu oublies sa mère, Phoénix, Mizu, Luka, Keel et tous ceux que tu as pardonné !"
Il est vrai que le nombre de personne pardonnée par Shoma grandissait de plus en plus faisant du capitaine sombre un homme laxiste et vulnérable. Si aujourd'hui aucune de ses personnes n'est en mesure de profiter des nombreuses failles du capitaine, un jour où l'autre ce genre d'erreur lui sera fatale.
Miroir : "Nous n'avons pas fait tout cela pour être trahi. On doit arrêter de pardonner ceux qui nous plantent des couteaux dans le dos."
D'un coup comme si le miroir était vivant celui-ci se brisa devant l'énervement du double du pirate.
"Tuer cet enfant peu nous nuire plus que nous apporter d'avantage."
Miroir : "C'est ce genre de raisonnement qui nous rend faible et vulnérable. Depuis quand on se souci des conséquences ? On à toujours fait comme bon nous semble."
Les paroles crues et direct de son subconscient plongea Shoma dans ses plus sombres souvenirs. Les attaques où sous son impulsion ses hommes avaient tué, voler, pillé, violer sans se soucier de quiconque. L'une des images marquantes qui figea le renvoya sur South Blue durant une attaque où Shoma brûla volontairement plusieurs maisons, alors qu'il savait pertinemment qu'à l'intérieur se trouvaient femmes et enfants et qu'ils n'avaient aucun moyen de fuir cet enfer de flamme.
Alors qu'il revivait un épisode très loin de sa funestre carrière de pirate Shoma se retrouva projeter contre le mur la tête la première. Alors qu'on avait besoin de lui sur le pont supérieur Shoma n'était plus apte à prendre le commandement du navire, alors que tout allait mal pour ses hommes, il ne pouvait pas dicter ses consignes et devait s'en remettre aux autres pour la suite des évènements.
Approchant son miroir pour voir si des signes d'infections étaient apparents, mais il n'y avait rien ce qui confirmait sa thèse. S'il n'était pas empoisonné d'où pouvait provenir ce malaise qu'il avait ressenti ? D'un coup voilà Shoma où plutôt son image que lui renvoyait le miroir qui se mit à bouger et à parler. Ce n'était pas une hallucination, son lui de l'autre côté du miroir se mit à lui parler comme s'il s'agissait d'une personne à part entière.
Miroir : "Tu joues a quoi ?"
Devant une telle réaction inattendu de son miroir Shoma fit un bon pas en arrière. Au départ le capitaine pirate pensa à une mauvaise blague, il en était certain cela ne pouvait être vrai, c'est scientifiquement prouvé, un miroir ne peut pas parler.
Miroir : "Je sais pas ce qu'il t'arrive, mais nous ne sommes plus nous-même, enfin tu n'es plus toi-même."
Devant son miroir qui continuait de lui parler, Shoma attrapa un verre, se versa de l'eau avant d'avaler le tout rapidement et de jeter le reste de la bouteille sur son visage. Maintenant il était certain d'être bien réveillé, de ne pas être victime d'un mauvais coup.
Miroir : "L'eau ne changera rien, je suis toi et tant que tu es en vie je le suis également."
Comprennant qu'il ne pouvait faire taire le miroir Shoma s'approcha et se mit à parler avec son double de l'autre côté du miroir.
Miroir : "Tu comprends enfin que toi et moi sommes la même personne."
"Je comprends simplement que je commence à perdre la tête."
Miroir : "Perdre la tête ? Nous ? Laisse-moi rire."
Devant cette conversation qui ne semblait mêner nulle part et qui n'atteste que de la folie du capitaine, ce dernier tourna les talons et commença à se diriger vers la porte.
Miroir : "Depuis quand nous sommes devenus aussi gentil ?"
Rien que cette phrase interpella Shoma. Ce n'était pas faux depuis peu un changement commençait à opéré à l'intérieur du capitaine pirate. Depuis qu'il avait commencé comme pirate Shoma s'était forger une réputation à en faire trembler les cieux, mais force est de constater que depuis peu il commençait à perdre ce côté terreur qui était depuis le départ sa marque de fabrique. Le démon est-il en train de perdre ce qui le rendait terrifiant ? Devenait-il trop tendre, à n'en pas douter la réponse est "oui".
"Tu parles de l'enfant ?"
Miroir : "L'enfant? Humm... Tu oublies sa mère, Phoénix, Mizu, Luka, Keel et tous ceux que tu as pardonné !"
Il est vrai que le nombre de personne pardonnée par Shoma grandissait de plus en plus faisant du capitaine sombre un homme laxiste et vulnérable. Si aujourd'hui aucune de ses personnes n'est en mesure de profiter des nombreuses failles du capitaine, un jour où l'autre ce genre d'erreur lui sera fatale.
Miroir : "Nous n'avons pas fait tout cela pour être trahi. On doit arrêter de pardonner ceux qui nous plantent des couteaux dans le dos."
D'un coup comme si le miroir était vivant celui-ci se brisa devant l'énervement du double du pirate.
"Tuer cet enfant peu nous nuire plus que nous apporter d'avantage."
Miroir : "C'est ce genre de raisonnement qui nous rend faible et vulnérable. Depuis quand on se souci des conséquences ? On à toujours fait comme bon nous semble."
Les paroles crues et direct de son subconscient plongea Shoma dans ses plus sombres souvenirs. Les attaques où sous son impulsion ses hommes avaient tué, voler, pillé, violer sans se soucier de quiconque. L'une des images marquantes qui figea le renvoya sur South Blue durant une attaque où Shoma brûla volontairement plusieurs maisons, alors qu'il savait pertinemment qu'à l'intérieur se trouvaient femmes et enfants et qu'ils n'avaient aucun moyen de fuir cet enfer de flamme.
Alors qu'il revivait un épisode très loin de sa funestre carrière de pirate Shoma se retrouva projeter contre le mur la tête la première. Alors qu'on avait besoin de lui sur le pont supérieur Shoma n'était plus apte à prendre le commandement du navire, alors que tout allait mal pour ses hommes, il ne pouvait pas dicter ses consignes et devait s'en remettre aux autres pour la suite des évènements.
Phoenix n'est pas des plus loquaces. Je comprends donc que c'est mieux de m'en aller. Mais vers où? Je ne connais personne ici hormis Mantle, mon homme, Opacho et Maria. Et je doute de pouvoir trouver ici une bonne âme pour me guider vers mes quartiers. Et surtout, le plus important, je suis inquiète pour mon petit bout de chou. La tempête à certainement du le secouer aussi, et je suis convaincue qu'il va avoir besoin de sa maman pour le rassurer. Usant de mon ouïe pour repérer ses pleurs, et de mon odorat pour sentir son odeur, je finis pas le retrouver en compagnie de deux des personnes que j'ai précédemment citées. Et ce ne sont ni mon mari, ni le capitaine de la Lépreuse.
J'entre dans la pièce sans même me donner la peine de frapper. Comme je le supposais, Sakazuki pleure et rien ne pourra le calmer hormis un gros câlin de sa maman. Les deux nounous de fortune sont bien surprises de me voir là. Maria dirige même le canon d'un revolver sur moi. Je n'en ai cure. Je berce doucement la chair de ma chair, chantonnant un petit air doux pour l'apaiser. Très vite le garçonnet se calme et même, trouve le sommeil. Quant à moi, de sentir une arme pointée sur moi m'exaspère.
"Maria, tu comptes tirer?"
A entendre leur réaction de surprise non contenue, ils sont stupéfaits de mon calme. Il faut bien dire que ces deux-là ne me font pas grand peur. J'ai largement les capacités de les tuer avant même qu’ils ne puissent esquisser le moindre geste. S'ils peuvent se montrer aussi arrogants envers moi, c'est uniquement parce qu'ils sont sous la protection de Mantle Shoma. Et je commence à en avoir marre de tout ça.
"Vous deux, vous savez ce dont je suis capable. Que je sois votre prisonnière ne change rien au fait que si l'envie m'en prenait, je pourrais vous tuer ici et maintenant."
"Mantle ne te laissera pas faire!" couina Opacho. Je souris.
"Mantle n'est pas là. Et il est même bien trop loin pour faire quoi que ce soit. Vous avez été naïfs de croire que j'allais bêtement obéir, maintenant que j'ai récupéré mon enfant, vous n'avez plus de moyen de pression."
Je sens que Maria est prête à faire feu. Mais je ne lui en laisse pas le temps. D'un soru je disparais de leur champ de vision, juste un instant. Cependant, ce laps de temps est amplement suffisant pour que je désarme la jeune femme. J'entends Opacho glapir et se précipiter son mon enfant. Un soru plus tard, je me retrouve entre lui et mon petit.
"N'y pense même pas."
Je n'ai pas besoin de faire étalage de violence, cette démonstration de force à suffi à faire détaler les deux zigotos qui sont sans doute aller rapporter tout ça à leur capitaine. Moi, j'en profite pour inspecter la pièce. C'est une petite cabine, il y a un coin couchette et je percute enfin que mes affaires y ont été entreposées. Pas de sanitaires, ni de salle de bain privative. Ouais, c'est pas le grand luxe, mais d'une certaine façon, je m'y attendais. J’enlève mes habits détrempés et je les mets sur cintre pour qu'ils sèchent, je m'essuie ensuite le corps avec une serviette et ensuite j'enfile une tenue plus décontractée.
Me voilà allongée, mon bout de chou lové contre moi. Je réfléchis à mon petit pétage de câble de tout à l'heure, ça ne me ressemble tellement pas d'agir ainsi. Mais, je ne sais pas comme dire ça... j'ai l'impression que j'en ai eu marre d'être une victime. Seulement, je pense que Mantle ne laissera pas passer ça. A moins qu'au contraire, c'était ce qu'il attendait de moi. Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue. Et je me sens si seule. Alors que pourtant, l'homme que j'aime est si près de moi. Mais... je sens bien que je l'ai blessé. Et je n'ose crever l'abcès avec Phoenix, parce que j'ai toujours détesté les conflits humains. Seulement, plus j'attends plus je sais que ce sera difficile. Ha là là, dans quelle panade suis-je encore aller me fourrer?