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Plus on est de fous plus on est dans la mouise

L'idée de partir visiter la ville seule n'était pas une si mauvaise idée à vrai dire. Daemon est peut-être mon nouveau capitaine et Raiden son second je ne pense pas être obligée de les coller comme un bon toutou mais maintenant... je suis définitivement et officiellement perdue.
A force d'éviter au maximum l'autre Givrelame que j'ai eu le malheur de croiser ici, j'ai finis par oublier que je devais les rejoindre au port. Et à présent je n'ai strictement aucune idée de là où je me trouve.

- Quelle chance franchement, j'avais vraiment besoin de ça.

D'abord l'autre abruti, puis maintenant ça... Et dire que la journée ne fait que commencer ça me fatigue.
Je continue de vaguer dans la ville, essayant d'enregistrer les endroits que j'ai déjà visités et donc de savoir si je tourne en rond ou non. De l'extérieur je n'aurais jamais pensé que ça puisse être aussi grand.
Le bruit la neige crissant sous mes pas me détend et j'essaye de me concentrer dessus de façon à ne pas entendre les voix des personnes passants près de moi.
Je lève la tête vers le ciel et fixe les quelques maisons autour de moi. Leurs toits ne sont même pas blancs, la neige ne semble pas pouvoir s'accrocher dessus. Et pourquoi les maisons sont-elles si hautes ?
Mais oui les maisons ! Quelle abrutie...

Je regarde autour de moi un moyen quelconque de pouvoir grimper sur les toits et donc de pouvoir savoir vers ou me diriger mais, ne voyant rien de très intéressant, je décide de me lancer. Les maisons sont en pierre et certains endroits pourront me servir facilement de prise pour grimper.
Je commence à monter sur la fenêtre d'une petite maison et visualise mes différentes options. Le plus simple serait que j'arrive à grimper jusqu'à la deuxième fenêtre pour ensuite atteindre le toit, pas très compliqué et c'est ce que je m'active à faire. Cependant, je n'ai pas pris en compte le fait que les pierres puissent glisser et je tombe dès ma première tentative.

- J'en ai ras-le-bol, dis-je tout en me massant le bas du dos.

Je repars une deuxième fois, n'abandonnant pas si facilement et atteint la deuxième fenêtre après un effort surhumain pour ne pas m'exploser quelques mètres plus bas.
Une fois sur ma nouvelle plate-forme je continue de réfléchir mais soudainement je pense aux bruits que j'entends depuis tout à l'heure. Je regarde en contrebas et remarque qu'un petit attroupement c'est crée et qu'ils m'observent tous en discutant avec plus ou moins d'entrain, certains me disent de descendre tandis que d'autre me traite d'enfant totalement cinglée et inconsciente. Sûrement ce que je suis.

Je passe au-dessus d'eux, leur faisant au passage un petit geste très élégant avec mon majeur, et reprends ma monter. Je tombe presque à deux reprises mais je réussis finalement à me hisser sur le toit de la maison. Les muscles de mes jambes me tirent et je reste assise en haut quelques minutes le temps de profiter de la vue.
En effet la ville est incroyablement grande comparé à ce que je pensais. Ce paysage tout blanc me détend mais je ne peux pas l'observer sans fin. Je relève doucement, ne voulant pas glisser et observe aux alentours pour trouver la mer qui se situe à l'opposer dans la direction dont j'allais depuis le début.

- On peut savoir ce que tu fais la ?

Je sursaute en poussant un cri de surprise et manque de tomber mais je suis retenue de justesse par une main m'agrippant le bras. Je n'ai pas le vertige heureusement pour moi.
Je me retourne pour visualiser qui est donc cet abruti qui a manqué de me faire tuer et remarque que ce n'est personne d'autre que le Givrelame de tout à l'heure. Je vais finir par croire que c'est un pervers dégénéré à force.

Je libère mon bras, me stabilisant à nouveau et évitant tout risque de chute. Ses yeux gris en accord avec ses cheveux me donnent une l'impression d'avoir affaire à une prison de glace qui me fait frissonner. Non pas de peur mais de froid. Il n'a pas une carrure hyper athlétique, je ne pense donc pas avoir à craindre énormément de lui.

- Et toi, qu'est-ce que tu fous ici ? Je t'ai pas dit de me lâcher ?

Le débile me sourit de toutes ces dents et je me demande enfin comment il a pu faire pour grimper ici. Comme moi je suppose mais je ne l'ai même pas remarqué ce n'est donc pas possible.

- On a pas l'habitude des gamines qui grimpent sur les maisons des habitants ici vois-tu ? C'est considéré comme un crime alors tu crois vraiment que j'allais juste me contenter de t'observer sans rien faire ?

Je vais le tuer, l'égorger puis le lancer du haut du toit et danser autour de son corps si ça continue.

- On t'a rien demandé non ? Je veux juste rejoindre le port, alors tu vas gentiment me laisser partir et je vais disparaitre tranquillement ok ?

Je sais que je n'ai presque aucune chance qu'il ne m'écoute mais j'essaye d'être diplomatique. Un minimum au moins.

- Non désolée. Entre le grabuge que vous avez fait sur Kronz avec la mort de deux habitants et en plus ici le fait que tu fasses parler de toi je peux plus te laisser filer.

Il s'approche de moi et comprenant que je suis dans la panade je sors mon arc et lui tire dessus. Il évite la flèche en glissant, oui en glissant, sur le toit puis arrive jusqu'à moi sans que ne fasse rien. En observant ses pieds je remarque qu'il s'aide de la surface verglacé de l'endroit où nous nous trouvons pour arriver jusqu'à moi.
Lorsqu'il me touche je sais que je n'ai pas de moyen de m'enfuir, je ne suis pas sur une surface qui me permettrait de me débattre. Je commence à paniquer car je ne sais pas ce qui m’attend et pendant ce temps le débile me désarme.

Non vraiment ! Je n'aurais pas pu rêver meilleure journée...
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Je lance un regard circulaire, je peux apercevoir à mes côtés Raiden et… où est la gamine ? Bordel, elle devait nous rejoindre au port ! Je voulais piquer un navire mais si elle n’est pas là on ne va pas partir sans elle !

Je fais un signe à Raiden qui était resté avec moi durant tout le temps qu’on est resté dans cette ville. Nous allons partir à sa recherche, pas le choix. Nous nous enfonçons dans cette foutue ville d’esquimaux. Il fait un froid de canard et décidément je n’arrive vraiment pas à me réhabituer à ces températures basses.

La neige s’enfonce à chaque pas, j’accélère légèrement le pas, je m’inquiète un peu pour elle à vrai dire, comme je sais qu’ils ont eu quelques mésaventures et du coup ils ne sont pas très appréciés sur cet archipel je commence à imaginer le pire.

Je me résonne et me rassure en me disant qu’elle était bien débrouillarde, en me baladant tout à l’heure en compagnie de mon nouveau second on a parlé et m’a avoué qu’elle était assez autonome. Même si c’est rassurant d’un côté je me dis toujours que c’est une enfant… je suis tiré entre deux avis.

Lheure en tout cas n’est pas à penser mais à agir rapidement, je n’ai guère l’envie de me peller les miches une journée de plus ici sauf si ils tiennent à ce que je finisse en glaçon humain. Je m’allume une clope pour me décontracter un peu, je tends le paquet à mon ami et lui demande.

- Tu fumes amigo ?

Un peu hésitant il approche sa main doucement, je vois clairement son regard douteux s’orienter sur le paquet et à la fin il finit par en prendre une. Je lui passe mon paquet d’allumettes et du coin de l’œil je peux l’observer en train de galérer à allumer cette fichue clope. Cette cigarette semble être sa première vu latte de pompier qu’il vient de tirer soudainement en arrivant à allumer sa cigarette, même-moi j’en tire pas des comme ça. Suite à cette énorme taffe une crise de toux fit vite son apparition, le faisant tousser du plus profonds de ces tripes, je ris un peu et le tapote légèrement dans le dos. Maintenant, c’est un homme, un vrai !

Menfin, trêve de plaisanterie.

Pressé et paresseux de farfouiller l’île entière, nous commençons à demander aux habitants si ils n’ont pas vu une petite fille avec une cape rouge, pendant que nous demandions, un homme habillé d’un drôle de façon et portant un masque ressemblant à une tête d’oiseau, enfin c’est le bec de son masque qui me fait penser à ça. Il est menotté par des cordes et passe en charmante compagnie de ce qui se rapproche d’un garde, à côté de nous.

Je l’ai remarqué du coin de l’œil, lorsqu’il nous a entendu pour savoir où était Aoi il paraissait particulièrement intéressé.

Il nous interpelle, nous disant.

- Je sais où est la petite fille que tu recherches ! Elle était sur un toit tout à l'heure !

Le garde quant à lui, d’un geste brusque et de manière gratuite envoie son poing dans la tempe de l’homme qui l’envoie au sol.

Aux vues des réponses toutes similaires des villageois qui étaient négatives je me suis vite décidé pour la réponse de l’homme.

Jappelle le garde en lui criant.

- Hola doucement mon brave, je voudrais parler deux petites secondes à cet homme !

Il nous rigole au nez et nous dit.

- Croyez-moi ce gars-là n’à rien à vous dire et la plupart de ces propos ne sont que mensonges ! Tout comme son métier. Il disait à ses patients qu’il pouvait les soigner mais que nenni !

Lhomme souffrant sur le sol attrape le pied du soldat et lui dit d’un ton étouffé et assez furieux.

- Je suis un digne médecin ! Et je sais ce que j’ai vu !

Erreur pour le garde, il l’a frappé de nouveau d’un coup de pied dans le ventre lui déblatérant des choses ignobles. N’aimant pas du tout ce genre de scène et désirant croire ce que nous disait cet homme je percute d’un violent coup de poing cette raclure en plein dans la pommette, le choc fut d’une telle violente qu’il en saignait et s’est ramassé sur le sol tel un poivrot ne tenant plus l’équilibre. Il rampe un peu en arrière encore un peu sonné et tout à fait abasourdi.

- Que… que… .

Je me retourne vers l’homme, lui accordant un coup de main pour se relever de la part de Raiden et moi.

- Très bien l’ami, si tu dis vrai alors mène nous à notre ami et on te libéra de tes liens.
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Je viens de finir la cigarette de Daemon tant bien que mal. C'est qu'on y prendrait presque goût.

Je réalise alors ce qu'a dit ce type qu'on vient d'aider... Aoi se fait remarquer sur les toits... mais qu'es-ce qu'elle fiche sur les toits ! Déjà la manière qu'a eu Daemon de l'aider... niveau discrétion avec les Givrelames c'est pas gagné. Je commence a vraiment m'inquiéter.

- Je vous le dirai si vous me détachez d'abord de ces liens !

- Qu'es-ce qui nous dit que tu va pas vouloir nous arnaquer !

- Je n'ai pas envie de mourir.

Je vois cependant au regard de Daemon qu'il ne veut pas le détacher si il ne nous dit pas où est Aoi. Et je ne veux pas perdre de temps. Je dégaine alors mon sabre, niveau discrétion on est plus a ça près de toute manière... et je le place sous son menton.

Ok, très bien je vais vous y emmener... Mais détachez moi au milieu du chemin alors ?

Daemon me demande mon avis sur ça. J'acquiesce sans vraiment réfléchir. Cette ville ne semble pas des plus petites et encore moins des plus sûrs pour nous on se met alors en route.

Le froid est aussi présent sur cette île, moins que sur Kronz, mais assez pour faire tenir la neige. La ville semble paisible mais d'apparence seulement... On sent qu'il y a une ambiance lourde, quelque chose d'oppressant... quelque chose est en train de se passer ici.

Si cette ville blesse Aoi, je jure de la foutre à feu et à sang ! Des gens courent dans le sens opposé à nous. Il fuit quelqu'un ? Aoi ? Mais qu'es-ce qu'elle est en train de nous faire ?! Je trouve alors que notre nouvel inconnu avance a un rythme un peu trop mollasson. Je le presse alors en le poussant légèrement.

- Tu va te bouger oui !

- Je tiens à signaler qu'on a déjà dépassé la moitié du chemin... N'est-ce pas ?

Mon visage se crispe alors, Aoi me tapait pas mal sur les nerfs mais lui il bat encore des records, il cherche à crever ou quoi ? Je le détache alors.

- On peut accélérer maintenant ?

- Suivez moi, vite !

Il accélère alors le pas, Daemon et moi le suivons de près. On arrive a un endroit ou beaucoup de monde est rassemblé devant un point.

- Ca ce passait sur ce toit, et vu le rassemblement, je n'ai pas l'impression qu'elle soit descendu toute seule...

Je me jettent alors dans la foule sans attendre Daemon, je parviens a la dépasser et je vois enfin ce qui se passe. Ce type... le Givrelame de Kronz.. Aoi semble blesser, mais rien de grave a première vue.

Je me jette alors dans la mêlée, j'envois un coup d'épée pour paré celui que le Givrelame allait envoyer sur Aoi. Je jette un coup d'oeil rapide vers Aoi et je me rends qu'elle semble souffrir a la jambe, elle aurait chuter du toit ? A cette hauteur ?!

- Oh mon autre ami, tu tombes bien !

- Toi ! Je t'interdis de la toucher ! Tu va morlfer.

J'envois un nouveau coups d'épée qu'il parvient a parer, je suis sur un coups de genou bien placer qu'il, à son grand regret, ne parviens pas a paré.

- Je connais ça. Moi c'est la petite qui me l'a fait. Ça picote hein ?

- Toi, tu les avait arrêtés... tu étais de mèche avec eux ?

- Non il est simplement devenu capitaine. Et avec Aoi nous sommes son équipage.

Daemon tire alors un énorme sourire. Le Givrelame lui... il sourit beaucoup moins.

- Mais que ce soit bien clair, personne ne touche à Aoi, équipage ou non et maintenant qu'on est un équipage encore moins. Aucun de nous trois ne laissera tomber quitte a devoir raser cette ville. Tu ferai mieux d'aller prévenir tes petits copains.

Au même moment il se passe plusieurs chose. La première, je remarque Daemon qui se tient prêt a se battre, la deuxième je me rends compte que notre "guide" nous regarde d'un air bien curieux et enfin d'autres Givrelames semblant déjà bien moins doués que celui là arrivent. Maintenant je réalise que pour ce que je lui ai dis je mérite la médaille du roi des crétins.

Je pense qu'on va bien s'amuser mais il vaut mieux pas s'éterniser, alors autant vite se débarrasser d'eux.
    Enfin libérée je viens me ranger au côté de mes nouveaux compagnons, très légèrement heureuse de leurs arriver n'exagérons rien, en boitant de manière aussi discrète que possible. La chute ne m'a pas fait du bien du tout je dois dire, et heureusement que j'ai réussi à me retenir au bord du toit avant de lâcher et de me réceptionner sur la fenêtre du deuxième étage d'où je suis tombée.
    Si je ne me suis pas cassée quelque chose c'est que je suis extrêmement chanceuse mais pour l'instant je ne peux pas me permettre de m'apitoyer sur mon sort. Avec leur arriver en fanfare et la cavalerie qui a débarqué je sens que nous sommes quelques peu dans la panade. D'ailleurs, qui est cet homme très louche avec eux ?

    - Vous voulez jouer à ça, dit mon agresseur. Vous savez que vous êtes en tord j'espère quand même.

    - Agresser une fille perdue c'est pas fairplay non plus, chacun ses tords.

    Le Givrelame semble avoir envie de m'en coller une mais je sais qu'entourée de Daemon et de Raiden je ne crains presque rien. C'est assez réconfortant d'une certaine façon mais en même temps c'est agaçant. D'ailleurs... où est mon arc ?
    Je me remémore la scène et comprends avec effroi que mon adversaire a encore mon arme avec lui. Et il ne semble pas près à me le donner gentiment. Il faut que je le récupère, c'est mon objectif principal. Je sors le petit couteau que j'ai avec moi depuis Saint Urea et que je n'utilise habituellement jamais et je le pointe dans sa direction. Bon, un petit couteau comme ça dans les mains de quelqu'un d'inexpérimenté ne doit pas être très impressionnant...

    Les autres Givrelames s'approchent de lui et nous nous retrouvons à un trois contre dix. Dix Givrelames habiles dans cette univers gelé et donc dans leurs éléments. Mais de notre côté nous avons une tireuse sans son arc, exceptionnel, un homme très franc avec un trop grand coeur et un fumeur possédant un fruit du démon. Un bon petit trio pour leur fermer leur clapper.

    Les quelques petits curieux qui semblaient nous observer au début ont rapidement désertés nous laissant donc seuls. Il n’y a que ce drôle de personnage qui reste assez en retrait qui nous observe avec son masque de corbeau. On dirait la mort d’une certaine façon et je frissonne à cette idée. J’aimerais mieux mourir plus tard à vrai dire.

    - Il fait quoi ici lui ? dis-je à Daemon tout en montrant avec ma tête l’inconnu corbeau.

    - Il nous a aidé à te retrouver, il est-

    Il n’a pas le temps de finir sa phrase que les Givrelames nous foncent dessus. Ils peuvent pas nous laisser discuter de manière civilisé ? C'est agaçant ce manque de politesse...
    J’avoue qu'à trois contre dix, qui plus est des hommes entraînés c’est légèrement moins facile que juste quelques larbins. Surtout quand on a qu’un couteau. Raiden et Daemon semblent très bien se débrouiller de leur côté, ayant le plus grand nombre d’ennemi sur eux mais moi, avec juste deux guignols je galère.
    J’évite au mieux les coups, faisant taire la douleur dans ma jambe droite du mieux que je puisse et je réussis à en toucher un au visage. Vilaine cicatrice qu’il aura en souvenir je dois dire. Je donne des coups de poings, de coude et de tête et me sers de ma petite taille pour me faufiler entre eux.

    - Aoi ! Attrape !

    Je me retourne vers Raiden et attrape ce qu’il vient de me lancer sans même savoir ce que c’est. A peine entre mes main je comprends et je me retourne avec un grand sourire vers mes deux opposants qui sont en trains de se jeter une nouvelle fois sur moi.
    Je me sers des bords coupant de mon arc pour leurs ouvrir les genoux et donc ralentir leurs mouvements, et j’ai juste le temps de remettre mon couteau à ça place qu’ils reviennent à la charge.

    Je donne une droite avec l’aide de mon arc dans la tête d’un des deux opposants dont le nez craque d’une horrible façon avant qu’il ne se mette à saigner mais le deuxième en a profité pour me donner un coup dans ma jambe handicapée.
    Je pousse un cri de douleur et, passablement énervée, j’arme mon arc et tire une flèche en plein dans le cœur du sadique qui n’a pas le temps de l’éviter, étant trop près. Il s’affale sur le sol et je me retourne vers son ami pour finir le travail. Je mets un peu plus de temps, devant parer ses coups mais réussi à en venir à bout de manière moins propre tout de même. C'est sûr que c'est bien plus simple de ce battre lorsque l'on a son arme.

    Comment vont Daemon et Raiden ?


    Dernière édition par Aoi Fujita le Mar 26 Avr 2016 - 21:18, édité 1 fois
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    Avant de commencer à répondre à Aoi comme à mon habitude, je me suis allumé une clope. Alors que j’ai entamé ma phrase ces satanés soldats se sont jetés sur nous, furieux de m’être fait interrompre sans aucune hésitation je sortis mon flingue caché de ma poche intérieure, je l’ai pointé dans leur direction et j’ai appuyé sur la gâchette, sur les 4 un est tombé sur le sol souffrant comme jamais. Les trois autres dans leurs courses se sont arrêtés et mon regardés.

    - Ce n’est pas équitable !

    Je souris niaisement comme toujours.

    - D’un, j’suis un pirate et je pisse sur ton équitabilité et de deux dix contre trois c’est peut-être juste ?! Ou encore dois-je évoquer le fait qu’un de vos hommes adultes je précise veuille s’en prendre à une adolescente ?! On attaque pas MES MEMBRES D'ÉQUIPAGE COMME CA ! OU EST VOTRE EQUITABILITE LA DEDANS ?!!!!

    Sur la fin je me suis laissé porter par mes sentiments, je me jette à mon tour sur eux, toujours le flingue à la main et préparant mon autre poing à frapper.

    Ils veulent ma peau, maintenant c’est sûr, vu la haine que j’ai provoqué avec mon discours et mon tir mais à vrai dire je m’en fichais totalement. Les trois finirent par m’entourer, ils forment un triangle autour de moi tout ça grâce à des glissades et des pirouettes tsss… que des frimeurs !

    Je tire sur ma cigarette tranquillement, ils me regardent un peu, pensant sans doute que je prépare un truc mais lorsque j’ai vu leur formation autour de moi je me suis stoppé net dans ma lancée. De plus que j’ai un désavantage, je suis borgne merde ! Je ne vois qu’à 90° et non 180 ! Ces raclures, ils veulent profiter de cet avantage. Pour essayer de contrer je me base dorénavant sur mon écoute, la neige qui s’accroche sur le sol va être mon unique alliée dans ce combat. Enfin j’ai d’ailleurs un petit problème avec l’écoute… dans cette baston je ne suis pas le seul à me battre, mes compagnons aussi, le bruit des armes et des coups et des autres Givrelames se déplaçant me faussaire  compagnie.

    Je braque mon flingue sur l’ennemi que je vois, pour me faciliter le tout j’entends ma Chambre Noire assez vite autour de mon combat, de sorte à ne pas entraver le combat de mes alliés. Je me retourne rapidement dans le noir pour tirer sur le gars derrière moi, comme je l’ai prévu c’est celui que je visais avant qui esquiva mais faux ! Ma nouvelle cible est tombée comme une mouche, une balle dans le cœur et c’en est fini.

    Certes mes ennemis auparavant avaient un certes avantages mais maintenant il est impossible pour eux d’échapper à leurs tristes destin.

    Les deux autres pour le coup se retrouvent déboussolés et ne savent pas vraiment ce qui se passe et dans quel pétrin ils sont. Sans attendre je tire une autre balle sur l’homme de l’autre côté qui à son tour a gouté le sol avant de périr. Pour le dernier qui avait  d’esquiver ma balle qui ne lui était pas destinée, j’enlève cette zone noire qui le rendait aveugle. Il sue à grosse goutte, son regard est rempli de peur en voyant ses camarades laissant leurs sang s’étendre sur le sol.

    Je lui lance un regard franc et je décide de faire preuve de clémence pour ce jeunot qui ne doit être guère plus vieux que Raiden. Je pointe mon pistolet sur sa gueule et lui envoie un petit pique.

    - Là vois-tu ce serait un combat équitable. Mais, je vais être bon avec toi aujourd’hui, prends ton pote blessé et cassez-vous, retournez jouer aux gentils justiciers si vous le voulez en tout cas, nous, nous devons partir.

    Le combat de mon côté est fini et Aoi semble avoir finie un peu avant en plus j'ai fini ma cigarette en même temps. Je me retourne du coup vers le côté de Raiden qui semble plutôt bien se débrouiller. Du moins je l’espère !

    Comment se débrouille mon petit pote ?!
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    Eh bien quelle courage de la part des Givrelames. Se mettre a autant sur à peine trois pirates, et encore... à la base il ne venait que pour Aoi qui n'a que 14 ans !
    Je regarde les 3 Givrelames qui se tiennent devant moi parmi lesquels notre meilleur ami..

    - Alors les filles, ça vous fait quoi de vous dire que vous avez moins de cran qu'une gamine ?

    - Attends un peu avant de faire le mariole ! Enfoiré !

    Il vient sur moi tout seul. En plus d'être extrêmement courageux, il est extrêmement débile. C'est pas mal ça mérite d'être récompensé !
    Il envoit bêtement un premier coups qu'il prépare un peu trop à l'avance, je l'esquive assez facile et envois un grand coup du plat de mon sabre avant de suivre par un coups de poings placé en plein du milieu du visage pour l'envoyer. Ce serait dommage notre meilleur ami si tôt après tout.

    Les deux autres tremblotent. Ils semblent assez perdus et ne regardent pas que moi, ils regardent dans mon dos. Je jette alors un rapide coup d'oeil et je me rends compte que Aoi et Daemon ont finit. Merde je suis en retard ? Ou alors ils ne veulent vraiment pas savourer leur nouveaux copains. Dommage.

    - Bon les trouillards, c'est votre tour ou vous prenez vos jambes a vos cou, j'ai pas que ça a faire moi.

    Les deux givrelames tentent de reprendre un peu de courage, mais ne parviennent à se lancer. Il faut les aider ou quoi ? Ok, ben pas de soucis !
    Je me lance sur le premier tout en faisant en sorte qu'il se trouve entre le second et moi, ce serait dommage que je prenne un mauvais coups en traître. J'envois un rapide coups d'épée très sec qui va trancher le torse du Givrelame, il s'écroule sur le coups.
    Le deuxième panique alors, il me supplie de ne pas le tuer, qu'il va partir et nous laisser tranquille.

    - Toi tu nous laissera mais je ne suis pas sûr que les autres nous laisse vraiment tranquille, et puis... je l'ai déjà dis, je ne supporte pas qu'on s'en prenne à mes amis.

    Je venais vraiment de dire ça ? Oui... je sais que cet équipages, ces compagnons, ce sont des amis, et je peux compter sur eux, autant qu'ils peuvent compter sur moi.
    Sur ces mots j'envois un coups qu'il part, je suis sur un coups de genou pour le déstabiliser et envois un coups directement sur sa tête. Le résultat n'est pas beau à voir.
    Je me retourne vers celui que j'ai laissé en vie et place mon sabre sur son torse.

    - Capitaine, je peux...

    Sans hésiter Daemon accepte, je suis vraiment content qu'il me fasse confiance.

    - Toi, tu va retourner et sagement, tu va prévenir tes copains de la situations en leur précisant que si il ne nous laisse pas le temps qu'on parte on rase tout. Ok ? Et promis on fera pas trop de grabuge d'ici là.

    Le Givrelame fait un rapide oui de la tête et part en courant mais on sait tous très bien que ce oui est totalement faux.

    - Très subtil comme approche.

    Je n'arrive pas à savoir si il est fier de moi mais j'ai l'impression qui me fait content alors ça me fait assez plaisir, je me rends compte aussi que le type étrange de tout à l'heure est toujours là. On l'intrigue ?
    Je me retourne maintenant vers Aoi, je vois qu'elle a mal a la jambe et qu'elle se retient de boiter pour de bon, je lui attrape le bras pour la tenir et qu'elle puisse reposer sa jambe. Je sens qu'elle n'est pas super réceptive a ça mais je ne tiens pas à la laisser se démerder.

    - Es-ce que ça va ? Tu as rien de cassé ?
      Au final je n'ai pas eu à les observer bien longtemps puisque nous avons finis presque tous en même temps. Je suis franchement déçue par cette faciliter que nous avons eu à les mettre à terre bien que cela m'ait apporté une bonne dose d'adrénaline.
      D'ailleurs, maintenant que mon excitation est retombée je me rends compte que poser mon pied sur le sol me semble encore plus compliqué qu'avant. Je ne pense pas mettre cassé quoi que ce soit, heureusement je ne suis tombée que d'un peu plus de 2 mètres, mais j'ai forcément quelque chose.

      Lorsque Raiden m'attrape le bras j'ai une forte envie de le repousser mais j'essaye de prendre sur moi, me disant que je devrais sans doute être plus lâche juste pour le moment.

      - Hum... Non, je ne pense pas. Ca ne me fait pas assez mal pour que ce soit cassé.

      Lorsque je remarque une caisse où je peux m'asseoir je m'écarte vivement et part m'installer dessus en étendant le pied. Il faut que je retire ma chaussure pour voir en détail les symptômes et, en serrant les dents, je l'enlève aussi vite que possible. Je soulève aussi mon pantalon et remarque que ma cheville a bien gonflée  et que la partie sous l'os est bien rouge, sans doute une futur ecchymose ?

      Mes compagnons s'approchent de moi mais aucun d'eux n'est médecin, je ne le suis pas non plus, alors il est impossible de savoir exactement ce que je peux avoir. Cependant, Daemon se retourne vers l'homme corbeau qui n'a pas bougé d'un pouce.

      - Hey ! Auscultes la !

      - Tout travail mérite salaire...

      Daemon, passablement énervé s'approche de lui et l'attrape par le col. Ils s'échangent quelques mots que je n'entends pas et le corbeau se libère de la poigne de Daemon en se dirigeant vers moi, l'air pas tellement content.

      - Bon. Montre moi ça.

      Cependant, il y a un léger soucis. Je n'aime pas que l'on touche mes blessures. Pas du tout.
      Alors, de manière très naturelle et incontrôlé je le repousse de mon pied libre lorsqu'il s'accroupit devant moi, le faisant tomber lourdement sur le sol. Par la même occasion je tape sans le faire exprès mon pied blessé contre la caisse en bois et le choc provoque une onde de douleur dans tout mon corps. Je me retiens d'injurier puis essaye de respirer calmement.

      - Tu regardes mais tu ne touches pas.

      - Je suis un médecin, il faut bien que je touche autour de ta blessure pour savoir ce que tu as, me répond-il plus qu'agacé par sa chute.

      - Même pas en rêve.

      Il soupire derrière son masque et finit par regarder fixement ma cheville.

      - Entorse. Et très vilaine d'ailleurs. Tu as eu de la chance de ne rien te casser.

      Une entorse ? Quelque chose de si banal ? J'en rigolerais presque tellement je me trouve pathétique d'avoir mal pour si peu !

      L'homme corbeau regarde autour de lui et ramasse deux morceaux de bois assez épais.

      - Il me faudrait du tissu.

      Daemon ne se fait pas prier et retire son poncho rose pour le tendre au... médecin ? Il l'attrape sans même le regarder et déchire deux grandes bandes puis il reporte son regard sur moi.

      - Je dois te faire une attelle, donc je dois toucher ta blessure.

      - Donnes moi tout ça et dis moi comment ça se place, je vais me débrouiller toute seule, j'ai pas besoin de toi.

      Il me tend les morceaux de bois et le tissu que je lui arrache des mains et je suis ses indications pour me faire mon attelle de fortune. A la fin, elle ne ressemble pas à grand chose, j'ai l'impression d'avoir une moumoute rose sur le pied, mais je sens que je suis bien maintenue à l'intérieur et que, par la même occasion, la douleur se fait moins dense.
      J'attrape un balai qui trainait près de nous et arrache le bout pour m'en servir de béquille et ne pas avoir à poser mon pied sur le sol. Plus vite je serais guérie, mieux se sera.
      Je porte mon regard sur Daemon et Raiden, ayant à présent besoin d'une réponse.

      - C'est qui lui à la fin ? dis-je en pointant du doigt le corbeau.
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      Aoi se demandait qui était le corbeau, je vais lui répondre de suite. Un large sourire fend mon visage, je pense déjà aux têtes qu’ils vont faire lorsque je vais leur dire que j’ai choisi de le recruter, à vrai dire cette idée m’est passée dans la tête depuis tout à l’heure et n’est pas ressortie de mon crâne.

      - Lui ? C’est notre nouveau médecin de bord.

      Un grand silence s’installe, tous ont l’air confus, Raiden ainsi que le corbeau en chœur commence tous les deux leurs phrases par le même mot.

      - Mais… .

      Je ne leur laisse pas le temps de continuer que je me mis à parler plus fort qu’eux d’un air déterminé.

      - Pas de mais qui tienne, nous avons besoin d’un médecin, si il n’aurait pas été là Aoi aurait peut-être dû se faire amputé si ça se serait empiré. Puis toi le nouveau médic’ tu es dans un merdier pas possible, tu as plongé avec nous du moment qu’on t’a libéré alors tu continueras avec nous, ce n’est pas une proposition mais une affirmation messieurs. Bien compris ?

      Ils opinent tous les deux, ils ont un petit air boudeur mais c’est bon de mon côté pour le coup, ils s'en remettront.

      - Bon maintenant qu’on a un nouveau membre, cela veut dire que la famille s’agrandit. On va aller se trouver un joli petit navire au port, il est temps pour nous de partir avant que ces satanés soldats reviennent nous faire chier. On pourrait les combattre mais croyez-moi que je préfère vite me casser de là. De plus qu’Aoi ne peut plus faire grand-chose avec cette vilaine blessure. Veuillez me suivre. La famille que nous formons doit se trouver un véhicule digne de ce nom.

      Je soulève Aoi doucement histoire de lui faire le moins de mal possible, elle essaie de se débattre pour je ne sais qu’elle raison.

      - Ma petite Aoi, calmes-toi. J’doute que tu puisses marcher alors je vais te mettre sur mes épaules.

      Je lui lance un regard franc et plutôt chaleureux, elle se calme et se laisse faire, comprenant la situation. Je la dépose lentement sur mes épaules. Je me retourne en direction du port, commençant à m’allumer une cigarette je regarde les rues désertes, je n’aime guère ce silence. Il me fait penser à ce fameux dicton « Après le calme vient la tempête ». J’active le pas et d’un signe de main je demande à mes compagnons de me suivre.

      - Aller mauvaise troupe il est temps d’y aller, on a un peu de route avant d’arriver au port.

      Je garde mon flingue en main au cas où une attaque quelconque survient, nous ne sommes pas à l’abri des Givrelames encore, je serai plus rassuré une fois sur la mer car ici c’est leur territoire et ils le connaissent beaucoup mieux que nous. En plus, depuis que j’ai dû me débarrasser de mon poncho j’ai un peu plus froid, ça me fait une couche en moins ! Mais bon, cela en valait la peine.

      Durant la route j’impose une règle à tous mes équipiers.

      - Vous savez dans l’équipage, vous êtes libres, sauf, je vous impose une règle, celle de ne pas mourir. Compris ? J’ai déjà perdu des personnes qui me sont chères, deux fois ! Je n’ai pas envie que ça se reproduise une troisième fois sinon je crois que je vais finir à Impel Down pour Génocide envers le Gouvernement Mondial.

      Ces mots viennent du fond de mon âme, je ne désire vraiment pas perdre de nouveau des amis.
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      Les mots de Daemon sont vraiment sincères et je sens qu'il n'a vraiment pas l'intention de nous laisser tomber. Pourtant quand on y repense tout n'est pas parti sur de très bons termes. En revanche la présence de l'autre, je vais avoir du mal a m'y habituer, bien qu'il ait permis de soigner Aoi...

      - Pour nous tu n'as pas à t'en faire Capitaine. Par contre pour face de piaf là je peux rien garantir...

      - Rappel toi bien de ce que tu viens de dire quand tu auras besoin de soins, et je te signale que ce n'est pas comme-ci j'avais vraiment le choix de vous suivre !

      - Si c'est ça le problème je peux m'occuper de le régler de suite !

      Daemon s'arrête alors et nous lance le genre de regard noir qui vous fait savoir que vous feriez mieux de vous calmer.

      - Maintenant, serrez vous la main et excusez vous tout les deux.

      On se lance des regards désapprobateurs. Ce sera pas simple qu'on s'entende avec ce nouveau mais après tout si on est dans le même équipage, il va falloir qu'on se force un peu.
      J'avance alors ma main vers lui.

      - Je ne me souviens pas que tu te sois présenté...

      Il attrape ma main.

      Leonardo Gato.

      Daemon recommence a sourire. Ce qui est rassurant, d'autant que je n'ai pas spécialement envie qu'il s'énerve car Aoi est sur ses épaules, il ne manquerait plus qu'elle fasse une nouvelle chute. Certes ce sera moins haut mais bon, ça commencerait a faire beaucoup.

      Daemon reprends alors la route et on le suit avec face de... Leo... Leo la face de piaf.
      Les habitants nous lance des regards aussi bien terrifiés qu'haineux. On n'a pas été discret au moins c'est clair mais tant que personne d'autres ne vient nous chercher des ennuis moi ça me va.

      Un des civils commence alors a nous hurler.

      - Bandes de monstres !! Vous méritez de...

      Rapidement je le coupe et place mon sabre au niveau de son visage.

      - Pardon je t'ai coupé ? Continue je t'en pris.

      C'est vrai que je commence a prendre un peu trop confiance, mais je ne pense pas que les Givrelames nous retombent dessus tout de suite alors a près tout, autant calmer l'hardeur des villageois du coin maintenant.
      Le "protestant se bloque alors quelques secondes prends une grande respiration et recommence à hurler.

      - Vous méritez de mourir !! Les pirates ne sont que des montres, un jour vous regretterez vos actions ! Croyez moi les Givrelames vont vous retomber dessus, la Marine sera prévenu...

      De nouveau je le coupe en envoyant doucement mon épée sur sa joue, je lui fais un entaille très légère.

      - Par contre tu parles trop... Regarde nous bien. Est-ce qu'on a l'air d'être effrayé ? Et vas-y fais nous connaitre de toute façon on compte bien se faire connaitre. Et il faut bien commencer quelques parts. Et pour ce qui est de tes Givrelames, je ne sais pas si tu as vu, mais ils se sont montrer bien ridicules. Maintenant si tu permet, on a un bateau à aller récupérer.

      Je range alors mon sabre et reprends la route aux côtés de mes compagnons. C'est une certitude, la prise du bateau ne se fera pas de manière tranquille et on peut dire que Aoi est pour le moment hors combat, en tout cas elle ne pourra pas vraiment bouger.
      L'équipage s’agrandit, on a bientôt un bateau, et je pense qu'un bordel sans nom se prépare...