L'idée de partir visiter la ville seule n'était pas une si mauvaise idée à vrai dire. Daemon est peut-être mon nouveau capitaine et Raiden son second je ne pense pas être obligée de les coller comme un bon toutou mais maintenant... je suis définitivement et officiellement perdue.
A force d'éviter au maximum l'autre Givrelame que j'ai eu le malheur de croiser ici, j'ai finis par oublier que je devais les rejoindre au port. Et à présent je n'ai strictement aucune idée de là où je me trouve.
- Quelle chance franchement, j'avais vraiment besoin de ça.
D'abord l'autre abruti, puis maintenant ça... Et dire que la journée ne fait que commencer ça me fatigue.
Je continue de vaguer dans la ville, essayant d'enregistrer les endroits que j'ai déjà visités et donc de savoir si je tourne en rond ou non. De l'extérieur je n'aurais jamais pensé que ça puisse être aussi grand.
Le bruit la neige crissant sous mes pas me détend et j'essaye de me concentrer dessus de façon à ne pas entendre les voix des personnes passants près de moi.
Je lève la tête vers le ciel et fixe les quelques maisons autour de moi. Leurs toits ne sont même pas blancs, la neige ne semble pas pouvoir s'accrocher dessus. Et pourquoi les maisons sont-elles si hautes ?
Mais oui les maisons ! Quelle abrutie...
Je regarde autour de moi un moyen quelconque de pouvoir grimper sur les toits et donc de pouvoir savoir vers ou me diriger mais, ne voyant rien de très intéressant, je décide de me lancer. Les maisons sont en pierre et certains endroits pourront me servir facilement de prise pour grimper.
Je commence à monter sur la fenêtre d'une petite maison et visualise mes différentes options. Le plus simple serait que j'arrive à grimper jusqu'à la deuxième fenêtre pour ensuite atteindre le toit, pas très compliqué et c'est ce que je m'active à faire. Cependant, je n'ai pas pris en compte le fait que les pierres puissent glisser et je tombe dès ma première tentative.
- J'en ai ras-le-bol, dis-je tout en me massant le bas du dos.
Je repars une deuxième fois, n'abandonnant pas si facilement et atteint la deuxième fenêtre après un effort surhumain pour ne pas m'exploser quelques mètres plus bas.
Une fois sur ma nouvelle plate-forme je continue de réfléchir mais soudainement je pense aux bruits que j'entends depuis tout à l'heure. Je regarde en contrebas et remarque qu'un petit attroupement c'est crée et qu'ils m'observent tous en discutant avec plus ou moins d'entrain, certains me disent de descendre tandis que d'autre me traite d'enfant totalement cinglée et inconsciente. Sûrement ce que je suis.
Je passe au-dessus d'eux, leur faisant au passage un petit geste très élégant avec mon majeur, et reprends ma monter. Je tombe presque à deux reprises mais je réussis finalement à me hisser sur le toit de la maison. Les muscles de mes jambes me tirent et je reste assise en haut quelques minutes le temps de profiter de la vue.
En effet la ville est incroyablement grande comparé à ce que je pensais. Ce paysage tout blanc me détend mais je ne peux pas l'observer sans fin. Je relève doucement, ne voulant pas glisser et observe aux alentours pour trouver la mer qui se situe à l'opposer dans la direction dont j'allais depuis le début.
- On peut savoir ce que tu fais la ?
Je sursaute en poussant un cri de surprise et manque de tomber mais je suis retenue de justesse par une main m'agrippant le bras. Je n'ai pas le vertige heureusement pour moi.
Je me retourne pour visualiser qui est donc cet abruti qui a manqué de me faire tuer et remarque que ce n'est personne d'autre que le Givrelame de tout à l'heure. Je vais finir par croire que c'est un pervers dégénéré à force.
Je libère mon bras, me stabilisant à nouveau et évitant tout risque de chute. Ses yeux gris en accord avec ses cheveux me donnent une l'impression d'avoir affaire à une prison de glace qui me fait frissonner. Non pas de peur mais de froid. Il n'a pas une carrure hyper athlétique, je ne pense donc pas avoir à craindre énormément de lui.
- Et toi, qu'est-ce que tu fous ici ? Je t'ai pas dit de me lâcher ?
Le débile me sourit de toutes ces dents et je me demande enfin comment il a pu faire pour grimper ici. Comme moi je suppose mais je ne l'ai même pas remarqué ce n'est donc pas possible.
- On a pas l'habitude des gamines qui grimpent sur les maisons des habitants ici vois-tu ? C'est considéré comme un crime alors tu crois vraiment que j'allais juste me contenter de t'observer sans rien faire ?
Je vais le tuer, l'égorger puis le lancer du haut du toit et danser autour de son corps si ça continue.
- On t'a rien demandé non ? Je veux juste rejoindre le port, alors tu vas gentiment me laisser partir et je vais disparaitre tranquillement ok ?
Je sais que je n'ai presque aucune chance qu'il ne m'écoute mais j'essaye d'être diplomatique. Un minimum au moins.
- Non désolée. Entre le grabuge que vous avez fait sur Kronz avec la mort de deux habitants et en plus ici le fait que tu fasses parler de toi je peux plus te laisser filer.
Il s'approche de moi et comprenant que je suis dans la panade je sors mon arc et lui tire dessus. Il évite la flèche en glissant, oui en glissant, sur le toit puis arrive jusqu'à moi sans que ne fasse rien. En observant ses pieds je remarque qu'il s'aide de la surface verglacé de l'endroit où nous nous trouvons pour arriver jusqu'à moi.
Lorsqu'il me touche je sais que je n'ai pas de moyen de m'enfuir, je ne suis pas sur une surface qui me permettrait de me débattre. Je commence à paniquer car je ne sais pas ce qui m’attend et pendant ce temps le débile me désarme.
Non vraiment ! Je n'aurais pas pu rêver meilleure journée...
A force d'éviter au maximum l'autre Givrelame que j'ai eu le malheur de croiser ici, j'ai finis par oublier que je devais les rejoindre au port. Et à présent je n'ai strictement aucune idée de là où je me trouve.
- Quelle chance franchement, j'avais vraiment besoin de ça.
D'abord l'autre abruti, puis maintenant ça... Et dire que la journée ne fait que commencer ça me fatigue.
Je continue de vaguer dans la ville, essayant d'enregistrer les endroits que j'ai déjà visités et donc de savoir si je tourne en rond ou non. De l'extérieur je n'aurais jamais pensé que ça puisse être aussi grand.
Le bruit la neige crissant sous mes pas me détend et j'essaye de me concentrer dessus de façon à ne pas entendre les voix des personnes passants près de moi.
Je lève la tête vers le ciel et fixe les quelques maisons autour de moi. Leurs toits ne sont même pas blancs, la neige ne semble pas pouvoir s'accrocher dessus. Et pourquoi les maisons sont-elles si hautes ?
Mais oui les maisons ! Quelle abrutie...
Je regarde autour de moi un moyen quelconque de pouvoir grimper sur les toits et donc de pouvoir savoir vers ou me diriger mais, ne voyant rien de très intéressant, je décide de me lancer. Les maisons sont en pierre et certains endroits pourront me servir facilement de prise pour grimper.
Je commence à monter sur la fenêtre d'une petite maison et visualise mes différentes options. Le plus simple serait que j'arrive à grimper jusqu'à la deuxième fenêtre pour ensuite atteindre le toit, pas très compliqué et c'est ce que je m'active à faire. Cependant, je n'ai pas pris en compte le fait que les pierres puissent glisser et je tombe dès ma première tentative.
- J'en ai ras-le-bol, dis-je tout en me massant le bas du dos.
Je repars une deuxième fois, n'abandonnant pas si facilement et atteint la deuxième fenêtre après un effort surhumain pour ne pas m'exploser quelques mètres plus bas.
Une fois sur ma nouvelle plate-forme je continue de réfléchir mais soudainement je pense aux bruits que j'entends depuis tout à l'heure. Je regarde en contrebas et remarque qu'un petit attroupement c'est crée et qu'ils m'observent tous en discutant avec plus ou moins d'entrain, certains me disent de descendre tandis que d'autre me traite d'enfant totalement cinglée et inconsciente. Sûrement ce que je suis.
Je passe au-dessus d'eux, leur faisant au passage un petit geste très élégant avec mon majeur, et reprends ma monter. Je tombe presque à deux reprises mais je réussis finalement à me hisser sur le toit de la maison. Les muscles de mes jambes me tirent et je reste assise en haut quelques minutes le temps de profiter de la vue.
En effet la ville est incroyablement grande comparé à ce que je pensais. Ce paysage tout blanc me détend mais je ne peux pas l'observer sans fin. Je relève doucement, ne voulant pas glisser et observe aux alentours pour trouver la mer qui se situe à l'opposer dans la direction dont j'allais depuis le début.
- On peut savoir ce que tu fais la ?
Je sursaute en poussant un cri de surprise et manque de tomber mais je suis retenue de justesse par une main m'agrippant le bras. Je n'ai pas le vertige heureusement pour moi.
Je me retourne pour visualiser qui est donc cet abruti qui a manqué de me faire tuer et remarque que ce n'est personne d'autre que le Givrelame de tout à l'heure. Je vais finir par croire que c'est un pervers dégénéré à force.
Je libère mon bras, me stabilisant à nouveau et évitant tout risque de chute. Ses yeux gris en accord avec ses cheveux me donnent une l'impression d'avoir affaire à une prison de glace qui me fait frissonner. Non pas de peur mais de froid. Il n'a pas une carrure hyper athlétique, je ne pense donc pas avoir à craindre énormément de lui.
- Et toi, qu'est-ce que tu fous ici ? Je t'ai pas dit de me lâcher ?
Le débile me sourit de toutes ces dents et je me demande enfin comment il a pu faire pour grimper ici. Comme moi je suppose mais je ne l'ai même pas remarqué ce n'est donc pas possible.
- On a pas l'habitude des gamines qui grimpent sur les maisons des habitants ici vois-tu ? C'est considéré comme un crime alors tu crois vraiment que j'allais juste me contenter de t'observer sans rien faire ?
Je vais le tuer, l'égorger puis le lancer du haut du toit et danser autour de son corps si ça continue.
- On t'a rien demandé non ? Je veux juste rejoindre le port, alors tu vas gentiment me laisser partir et je vais disparaitre tranquillement ok ?
Je sais que je n'ai presque aucune chance qu'il ne m'écoute mais j'essaye d'être diplomatique. Un minimum au moins.
- Non désolée. Entre le grabuge que vous avez fait sur Kronz avec la mort de deux habitants et en plus ici le fait que tu fasses parler de toi je peux plus te laisser filer.
Il s'approche de moi et comprenant que je suis dans la panade je sors mon arc et lui tire dessus. Il évite la flèche en glissant, oui en glissant, sur le toit puis arrive jusqu'à moi sans que ne fasse rien. En observant ses pieds je remarque qu'il s'aide de la surface verglacé de l'endroit où nous nous trouvons pour arriver jusqu'à moi.
Lorsqu'il me touche je sais que je n'ai pas de moyen de m'enfuir, je ne suis pas sur une surface qui me permettrait de me débattre. Je commence à paniquer car je ne sais pas ce qui m’attend et pendant ce temps le débile me désarme.
Non vraiment ! Je n'aurais pas pu rêver meilleure journée...