Posté Mer 4 Mai 2016 - 9:44 par Invité
Allons nous battre quand la cime des océans nous nargue d'un jet de sel qui parfume l'atmosphère ? Quand ton sabre quel qu'il soit rencontre ma chair enveloppée d'une couche noire, j'y résiste et je dévie ton attaque au flanc par une parade à la verticale. Tu ressens alors une énième secousse interprété par mon haki du roi. Tu te mesures à plus fort et t'en prends conscience petit à petit... Mon gars, la mort t'ouvre les bras !
Les actions s'enchaînent, une salve d'air chaud tiré sur le côté par tes soins défie une onde d'un rouge larmoyant. Je respire un coup fort et je développe de la main gauche un bouclier qui vient percuter ton corps lorsque nous sommes à deux pas l'un de l'autre. Malgré ton flair de chien, tu crèveras comme un chien, je te laisserai moisir sous un pont et ma révérence ne sera encore plus belle. L'orage éclate et je fonce sur toi comme un missile de Sloth. J'ai combattu bien plus grand et plus puissant que les maigres portées de sabre à mon égard. J'ai un sourire vicieux qui se colle aux lèvres et ne s'effacera pas comme le reste de mon corps que tu vois disparaître. C'est donc cela ? A cause de mon pouvoir que tu prétends à ta manière, le fait est de ne pas être un pur bretteur... Alors de tout mon style hors du commun, je ré-apparais sous tes yeux... Cette fois derrière toi, la lame au dessus de moi, berçant une musique et chantonnant presque, tu m'as entendu effleurer à tes oreilles : ''Hanauto Sancho...
J'entends ton meitou qui m'appelle, je l'entends clairement...
Je distingue des choses que les êtres humains normaux n'ont pas. Ce n'est pas de l'empathie, c'est bien au delà. L'effroyable se produit quand tu regardes derrière toi, tentant un dernier coup de maître de la part d'un bretteur expérimenté... Tu tournes sur toi même et je bloque d'un pied salvateur ta prise du dragon des airs...
JE SUIS LE VÉRITABLE MAÎTRE DES DRAGONS !
Ma voix résonne comme un glas perché haut sur la plus grande des îles de Jaya ! Le son percutant d'une cloche qu'on entend de la-haut. ''Yahazu Giri !'' Prononcé-je clairement dans un regard foudroyant en déposant ma lame sur son fourreau... Et tu tombes à genou, défait de tout part, défait par ton attitude.
- On juge les qualités d'un sabreur par son sang-froid, non pas par les autres pouvoirs qu'il obtient au cours de sa légende personnelle.
Ce sont mes derniers mots avant de retirer le sabre à nouveau pour t'achever d'une mort rapide, car c'est bien cela... Tout ce que tu mérites... Mais ma lame s'arrête net à ton cou, perlant quelques gouttes de sang ; j'entends ton meitou me supplier de t'épargner et de le prendre en guise de bonne foi.
J'exécute en m'éclipsant de là et avant cela, je te chuchote à l'oreille. ''Remercie ta lame de t'avoir sauvé, plus jamais je ne veux te recroiser ou la mort sera la seule échappatoire que tu me suppliera de te laisser entre tes mains vides...''