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Bonjour, ce serait pour un navire s'il vous plaît !

Plus l’on se rapproche du port et moins les gens nous insultent, sans doute parce qu’ils ne savent pas ce qu’on a fait. En continuant sur le centre en tout cas ils ne vont pas tarder à le savoir.

Raiden s’enflamme à cause des insultes, de mon côté je m’en fiche totalement et je chuchote même à l’oreille de Raiden.

- Laisses, ils nous voient ainsi et alors ? Après tout nous sommes des pirates, des terreurs, ils n’ont pas tort d’un côté. Chacun sa vision sur les pirates, nous avons tous un passé qui nous est propre et qui nous oriente, sur ce qui est bon ou non etc… laissez-les dire leurs ramasseries de conneries, ne bronche pas, le meilleur mépris c’est le silence.

Ou, de temps en temps il m’arrive d’avoir des moments poétique même si c’est assez rare. La plupart du temps je suis un poétique pervers mais je change de registre dans certaines situations. Je fume ma clope tranquillement avec ma collaboratrice sur les épaules. Je regarde notre nouvel ami et je lui demande.

- Tu as réussi à soigner Aoi, tu n’es pas tellement un médecin charlatan.

Il me regarde avec ses yeux qu’on peut apercevoir à travers son masque et me répond avec sa voix étouffée.

- Bah vous savez, je suis vraiment un médecin mais lorsqu’on est à la rue et que beaucoup de personnes incurables croient en vous, j’ai envie de les faire espérer même si je sais que cela m’est impossible de les guérir alors je leur fais croire qu’ils vont bien mais en réalité j’injecte une seringue avec un produit mortel afin qu’ils ne souffrent plus.

Assez glauque et pas tellement rassurant comme médecin mais bon, j’avoue avoir un profond respect pour effectuer des telles tâches après tout je trouve ça assez noble, donner la mort à des gens condamner pour éviter qu’ils souffrent et qu’ils s’en aillent sans s’en apercevoir.

Après sa petite histoire inquiétante je me dis qu’il est peut-être temps de faire les présentations, je lève le doigt vers Aoi et je prends la parole de nouveau.

- Vois-tu la grande fille sur mes épaules ? C’est Aoi, ma navigatrice en second, elle ne le sait pas encore mais une fois le navire récupéré, je ne sais pas vraiment de quoi elle est capable à part de briser les noix des gens mais je vais la former à la navigation.

Tel un gentleman l’ami médecin fait une petite révérence qui m’arrache un léger sourire. Alors que je la montre du doigt Aoi me donne une tape sur la main, comme pour me dire de ne pas la montrer, je lui adresse une grimace assez triste pour rigoler.

Jenchaîne en pointant Raiden.

- Tu vois ce beau gosse ? Lui c’est mon second, Raiden. A vrai dire je sais qu’il sait bien utiliser son sabre après pareil, je ne connais pas vraiment ses compétences pour les tâches d’un navire et je verrai bien quel poste je lui attribuerai, en tout cas je le verrai bien à la vigie.

Raiden et Leornardo se répondent mutuellement d'un signe de tête ce qui j'avoue me donne envie de sourire. Je marque une très courte pause et je reprends au bout de quelques-secondes.

-    En tout cas fait attention à ces deux-là car si tu en touches un des deux pour leur faire du mal t’en a une qui va te casser les noisettes, oui, je ne disais pas ça dans le sens qu’elle est chiante, elle sait vraiment très bien viser avec ses pieds, crois-moi j’en ai fait l’expérience. Après tu as le petit Raiden qui risque de venir tout trancher sur son passage et enfin tu as le droit à la patate du padre, moi-même. Enfin patate ou une balle dans la tête. Mais j’pense pas que tu es du genre à faire des coups bas. J’ai senti que tu avais tout de même un bon fond. M’enfin seul l’avenir nous le dira.

Sa gorge déglutine fortement, je crois que j’en ai trop fait. Je le comprends aussi, je lui parle de manière amicale mais le fond de ces paroles ne mettent à l'aise. Pour le rassurer je tapote son épaule amicalement en tirant mes lèvres à l’intérieur de ma bouche tout en hochant de la tête pour lui faire comprendre qu’il n’a pas à s’en faire.

En tout cas cette balade est plaisante mais j’aimerai bien arriver vite au port ! J’ai froid punaise !
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Les mots de Daemon font du bien à entendre. Un poste de vigie ? Mh pourquoi pas après tout, ça pourrait me changer des cuisines dans mon ancien équipage.

Je ne sais pas où est le port mais je ne me souviens pas que la route soit si longue ? On se serait perdus ? Plus le temps passe et plus le froid se fait sentir, je commence vraiment à avoir les mains qui gèle. Et en plus le temps commence a sérieusement se couvrir. Il ne manquerait vraiment plus que ça, une tempête au moment du départ.
Le médecin nous le fait d'ailleurs remarquer.

- Le temps craint un peu là. On pourra partir en cas de tempête ?

- Naviguer pendant une tempête j'ai déjà fait, mais partir d'un Archipel... il faudrait mieux se grouiller de trouver le port.

Tout le monde garde alors la tête levé vers le ciel quelques secondes et on commence à presser le pas. Espérons qu'on trouve un bateau rapidement et qu'on puisse quitter le porte, j'en ai vraiment ras le bol de cette île.

J'entends alors des bruits, comme quelqu'un qui court dans la ruelle. Je m'arrête pour surveiller autour, inquiet, mais mes compagnons ne s'en rendent pas compte, trop occuper a chercher le port. Quelque chose me tilte alors... pourquoi il n'y a pas de civils dans les rues ? Où ils sont tous passés ?

- Hé les gars, attendez moi !

Je vois alors qu'ils s'arrêtent mais rien de plus, le temps que je commence à reprendre ma course un avant-bras que je reçois me stop directement et m'envois au sol.
J'entends alors un sabre se dégainer et mes amis qui me crie attention. Je me jette sur le côté et je vois le sabre se planté au sol, rapidement je me relève sors mon sabre et frappe d'un coup mon adversaire qui tombe au sol. Je frappe alors un grand coups dans son torse pour l'achever.

- Un Givrelame ?

- Tout seul ?

- On devrait peut être se bouger d'y aller.

- J'approuve, je n'ai pas vraiment envie de me faire attaquer avec quelqu'un sur les épaules.

On repart alors au pas de courses.

- Hé Aoi, tu peux faire la vigie de là haut !

Elle me lance un regard mais elle sait malgré tout que ce n'est pas un si mauvaise idée.
Bordel, je me doutais bien que le vol du bateau serait pas simple mais je me doutais pas qu'on se ferait attaquer si vite... Il faut très très vite qu'on arrive au port.

    L'idée de devenir une navigatrice est quelque chose de très intéressant pour moi. On ne sait jamais ce que l'avenir nous, réserve, si je dois un jour me retrouver seule, savoir me débrouiller pour me diriger sur les océans me sera très certainement plus que profitable. Et puis, d'une certaine façon ça me permettra d'ajouter une corde à mon arc  et je pourrais être utile à l'équipage parce que même si je ne le montre pas, le fait de ne savoir que tirer à l'arc et me battre au corps-à-corps me donne l'impression d'être loin d'eux tous, en plus de mon caractère exécrable il faut l'avouer.
    Daemon a déjà énormément d'expérience, tout comme Raiden. Le corbeau, parce que je risque d'avoir du mal à l'appeler par son nom, est un médecin. Mais moi ? Je n'ai finalement presque rien. Leur montrer que je suis douée dans plusieurs domaines m'enchante assez je dois le dire.

    Mais je n'ai pas vraiment le temps de continuer à penser à cela et à mon évolution dans l'équipage que nous nous faisons une nouvelle fois attaquer. J'aurais préféré récupérer de ma blessure à la cheville tranquillement sans avoir à me battre. De toute façon nous devons à tout prix partir avant l'arrivée des autres Givrelames alors nous ne pouvons pas nous permettre de nous arrêter une nouvelle fois pour combattre.
    Même si je n'aime pas vraiment ça, la fuite est en effet notre meilleure option. Alors nous courons. Ou plutôt ils courent tandis que je reste confortablement installée sur le dos de Daemon. Je devrais penser à prendre sur moi et à le remercier quand nous serons aux calmes. Ou pas... Je verrais.

    Nous ne nous faisons pas arrêter durant de longues minutes qui me semblent interminables et je scrute les environs avec application, préférant prévenir tout risque. Tête de mule peut-être, stupide quand même pas. Je suis donc le conseil de Raiden avec application et nous arrivons au port sans soucis très étrangement.

    - Maintenant qu'on est là, qu'est-ce qu'on fait ?


    - Un navire, il nous faut un navire.

    Tout l'équipage observe les alentours et nous finissons par apercevoir un magnifique bateau. Cependant, il semble être loin d'être abandonné, au contraire. A la vue du drapeau sur le mât j'en déduis que nous ne sommes pas les seuls pirates sur cette île.

    - Il nous le faut , dit Raiden en pointant du doigt le navire, exprimant à voix haute la pensée de tous. Ou de moi seule.

    De là où nous sommes nous voyons bien que l'équipage est encore à l'intérieur, ou une partie de l'équipage du moins. Et ils semblent tout de même plus nombreux que nous.

    - Donc, si je résume, on va voler un navire à un groupe de pirate. J'aime bien l'idée, dis-je tout en souriant.

    Nous discutons d'un plan d'attaque à l'abri des regards et très vite quelque chose devient évident. Je vais devoir rester en retrait car je suis soumise à trop de risques. Je dois donc me placer dans un arbre non loin du navire de manière très discrète et les couvrir de ma position. Le fait que je tire à l'arc et donc ici très utile car je peux tirer de très loin. Et il ne neige plus. Il fait donc assez sombre car le ciel est couvert mais la visibilité est tout de même très bonne.
    Après cela Daemon m'emmène au pied de l'arbre et m'y dépose.

    - Au fait... Merci. De m'avoir porté. Et de m'avoir proposé de faire partie de ton équipage.

    Je suis assez gênée mais  j'essaye de surmonter mes appréhensions. Je me suis engagée dans cet équipage et je ne pense finalement pas que m'enfermer sur moi-même comme je le fais depuis le début m'aidera. Cependant, il est hors de question que je change sur certain point mais je vais essayer d'être plus...accessible. Essayer. Ça me gonfle déjà rien que d'y penser...

    Il me fixe d'un air extrêmement surpris avant de me faire un grand sourire.

    - Pas de quoi ! Nous sommes une famille à présent n'est-ce pas ? Te protéger, toi comme les autres membres, est quelque chose de tout à fait logique.

    Une famille... Je n'ai plus le souvenir de ce que ça peut être mais pourquoi ne pas essayer.

    Il part retrouver sa position, me laissant seule sur le bas de l'arbre que je ne tarde pas à commencer à grimper. Tout me semble bien trop facile. Nous nous sommes tout de même fait attaquer et en y réfléchissant cela ne m'étonnerait pas que cela ait été en réalité un des pirates du navire. Ce serait logique. Alors pourquoi ne pas nous s'en prendre à nous maintenant ?

    Je continue mon ascension tout en continuant de réfléchir et m'arrête assez haut. Je n'ai pas eu à me servir de ma cheville blessée pour monter, les branches étant très épaisses et assez rapprochées pour que j'y grimpe à la force de mes bras. Maintenant j'ai une vision parfaite du navire et de ses occupants. J'arme donc mon arc, attendant les premiers mouvements de mes coéquipiers.


    Dernière édition par Aoi Fujita le Ven 6 Mai 2016 - 14:52, édité 1 fois
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    Je m’avance accompagné de Raiden et du Corbeau, clope au bec, je réfléchis à quelques petites stratégies avant de forcément foncer dans le tas, le navire qu’a montré Raiden ce n’est pas rien, il me plait bien aussi !

    Avant d’aller devant et que j’évalue un peu la situation, je fais un signe de la tête à notre nouveau compagnon qui approche son oreille.

    - Je ne connais pas tes compétences en combat mais vu ton état de passivité de tout à l’heure ça me laisse penser que le combat c’est pas trop ton truc alors je te confie une seule mission, retourne auprès d’Aoi et protège-là durant notre assaut.

    Il acquiesce en penchant légèrement sa tête.

    - A vos ordres… capitaine.

    Il finit par se retirer, pendant ce temps avec Raiden nous finissons de se rapprocher du navire, c’est une Bisquine, sa taille ? Environs trente mètres de longueur, trois mâts présents sur le navire ainsi qu’une proue représentant une tête de mort, pour sûr, ce navire sera parfait !

    Je chuchote à l’oreille de Raiden une petite idée de plan.

    - Faisons comme-ci nous recherchions un équipage, une fois qu’ils nous acceptent sur le navire tuons-les.

    Suite à mon début de plan un peu improvisé je l’avoue, je crie.

    - Hoy ! Capitaine du navire de pirate ! Ne rechercherais-tu pas d’autres braves matelots ?!

    Un silence inhabituel règne sur le port, la zone semble déserte. Durant quelques-secondes nous n’avons pas eu le droit à un bruit jusqu’à pouvoir entendre résonner des bruits de pas lourds faisant craqueler le bois sans doute du pont.

    Un gros lourdaud s’appuie sur le rebord du navire en pointant son flingue sur nous. Dans son autre main il a une bouteille qu’il soulève pour boire au goulot. Il enlève la bouteille tel un biberon et soupir de soulagement. Suite à ça, sa voix rauque et grasse épicé d’un léger accent étranger nous atteint.

    - Qu’êtes-vous ?! Que voulez-vous à mon frère ?

    Je fais un pas en avant et réponds assez fortement pour qu’il m’entende.

    - Je suis un pirate et mon ami aussi, tout comme vous. Nous souhaitons intégrer votre équipage afin de devenir riche tout comme bons pirates ! Fufu ! Je suis Daemon Wall et lui c’est Raiden un ami depuis peu.

    Il nous regarde d’un air méfiant. Il boit une nouvelle fois dans sa bouteille.

    Je n’aime pas trop quand on pointe un flingue sur moi et à vrai dire j’ai presque envie de dégainer le mien et lui flanquer une balle dans la tête.

    En même temps qu’il boit il semble réfléchir. Une fois qu’il a fini, il dépose la bouteille à côté de lui et hurle.

    - NUUUUUUUUUUUUUUUUUUÑOOOOOOOOOOOOOO !!!!

    Une voix à peu près similaire à la sienne répond.

    - Quoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ?!

    Il reprend son souffle et recommence à hurler, j’ai l’impression d’assister à une scène comique ou je ne sais quoi mais rien de bien sérieux et digne des pirates. J’ai l’impression qu’ils se foutent de notre gueule légèrement, alors que je commence à m’impatienter et à plonger ma main délicatement dans ma poche intérieure l’homme devant nous m’a remarquer et commence à vouloir appuyer sur la gâchette du moins c’est ce qu’il semblait vouloir faire jusqu’au moment où une flèche se plante dans sa tête et qu’il tombe raide dans la mer laissant une tâche rougeâtre et son dos flotter sur la surface de l’eau. C’est à ce moment-là que je déclenche l’assaut avec Raiden vu qu’apparemment il n’était pas seul sur le pont et que des hommes d’équipages ont vu la mort de leur ami.

    A l’assaut ! Je saute sur le navire et je tire avec mon flingue sans hésiter.

    - Ce bateau est maintenant la propriété des pirates du Borgne !
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    La subtilité de notre Capitaine est à discuter, mais après tout... c'est peut-être ce que je voulais. A quoi bon s'embêter avec un quelconque si de toute façon on va devoir mettre ces types par dessus bord. Tous se tiennent prêt à se jeter sur nous.
    Je jette un regard au loin, sur l'arbre où se trouve Aoi et Face de Piaf. Je les vois en tout petit mais je distingue assez pour voir qu'Aoi bande son arc. Mais elle ne tire pas.

    Un type encore plus imposant que le premier que Daemon à éliminé se montre alors devant nous.

    - Vous.... vous avez tué mon frère... et vous voulez alors maintenant mon navire !!! Et que pensez-vous faire à deux ?!

    - Tu es leur Capitaine ? Nuuuuuuuuuuuuunoooooooooo c'est ça ?

    - C'est méchant de se moquer des gens comme ça. dit-il notre Capitaine avec son grand sourire et son fou rire à peine retenu.

    Le gros sac s'énerve tellement qu'une veine est alors visible sur son front. Bon déjà on peut se dire qu'ils ne se rendront pas. Et c'est tant mieux ! Ca aurait été beaucoup trop facile.

    -Je te laisse leur Capitaine, Capitaine ?

    - Je vais vous tuer !!!

    Le gros monsieur se jette alors seul sur nous. Et il attaque Daemon en premier. Grosse erreur, le pauvre il ne sait pas ce qui l'attends. D'ailleurs c'est sans problème que Daemon arrête son coups.
    Bon faut donc que je me fasse l'équipage seul en attendant Daemon. Quoi que il y en a une qui peut entamer le combat, une fois dans la mêlée ce sera plus dur de viser.

    Je pointe alors l'un de ces types tout souriant et beaucoup trop confiant en mettant mes doigts en forme de pistolet. J'espère qu'elle me voit, je cris un énorme "PAN" et lève bien haut le bras. Tous commence a rire...
    Je décale alors rapidement ma tête sur le côté et j'entends la flèche siffler juste à côté de mon oreille. Elle va se loger directement dans la tête du type juste en face de moi.

    Je dégaine et mon épée et jette un dernier regard vers l'arbre pour crier un dernier message.

    - Bien joué Aoi !!!!

    Aucune idée de si elle m'a entendu. J'espère. Mais pour le moment revenons à ce qui m'attends. Ces types ont tous l'air aussi faibles les uns que les autres mais il ne faut pas que je me laisse submerger.
    Pas le temps de voir si Daemon s'en sort où si il à déjà finit.

    Je me jette dans le tas de nazes regroupés devant, bloque ma course net juste devant les premiers qui se tenaient devant moi et envois un énorme coups horizontal devant moi.
    Pendant que je pare le coups des suivants d'autres me contournent aussi bien par la gauche que par la droite. Bêtement j'éjecte ceux devant d'un simple coups pour attaquer ceux de gauche sans vraiment faire attention à ma garde et ça ne loupe pas. A peine retourner que je vois un sabre m'arrivé dessus, j'essaye d'esquiver mais il m'effleure le visage me laissant une petite coupure sur la joue.

    Pour le moment ça va mais il faut vraiment que je fasse attention à ça.
    Quelque chose interrompt mon combat... un cri !

    CAPITAINE, RAIDEN !!!!!

    Je reconnais la voix de Léo l'oiseau et je me retourne vite, je constate que Daemon aussi. Aoi et Léo ne sont plus sur l'arbre ?! Je les vois alors en train de courir, Aoi sur le dos de l'oiseau et derrière eux... et merde les Givrelames sont déjà là. Là par contre ça va être la merde !

    - Je vais les aider !!!

    - Raiden !

    Je sais que je laisse mon capitaine seul avec les problèmes sur les bateaux, mais il est bien plus fort que nous je ne doute pas qu'il s'en sortira. Juste avant de sauter, j'attrape le sabre d'un des pirates mort.
    Je saute maintenant du navire et cours aussi vite que possible en direction de Léo et Aoi. Hors de question qu'on perde quelqu'un ! Je ne les laisserai pas tomber !

    J'arrive à l'heure niveau et m'arrête net. Doc, reste assez éloigné sans trop t'approcher du navire, en lui disant ça je lui donne le sabre que j'ai ramassé.

    A ce moment les Givrelames s'arrêtent a une bonne distance de nous, mais une partie d'entre eux s'avancent sans se mettre trop près de nous quand même. Parmi eux un type très imposant avec une bonne musculature bien mise en évidence malgré le froid... Dans son dos il à une espèce de masses.

    - Tout les Givrelames et même la Marine sont prévenus de vos agissements, pirates ! Vous n'irez pas plus loin ! Alors rendez-vous maintenant et tout finira bien.

    Je me met alors en garde, c'est hors de question qu'on se rende. Le navire sur lequel Daemon s'en sort... j'espère... est notre seul espoir.

    - Doc, avec le sabre que je t'ai filé... protège bien Aoi elle est blessé ce serait con qu'elle le soit encore plus et aussi... protège-toi toi, on risque d'avoir besoin d'être retapé une fois sur le navire.

    Léo me lance alors un petit sourire en coin.

    - Juste parce que c'est la première fois que tu ne m'envois pas une insulte et bien je peux te garantir qu'on ressortira sans mal et qu'au pire je soignerai toutes vos blessures a vous tous !


      Poster sur le dos du corbeau il m’est difficile de tirer à l'arc et donc de servir durant le combat dans cette position. Cependant, il est hors de question que je sois inutile. Je me mets à bouger et mon porteur finit par me lâcher contre son grès.

      - Mais enfin, pourquoi descends-tu ? Tu ne dois pas trop forcer sur ta cheville pour éviter toute aggravation.

      - Très certainement. Mais j'ai un assez bon équilibre donc je peux tenir sur une jambe. Tant qu'il ne s'agit pas de courir je pense pouvoir me débrouiller seule. Etre un boulet pour vous ne m'enchante guère alors je préfèrerais vous aider.

      Les garçons n'essayent pas de me faire changer d'avis, comprenant certainement que cela ne servira de toute façon à rien car j'ai bien l'intention de combattre avec eux. Cependant, Raiden me met en garde.

      - Aoi, tu restes quand même en arrière. Evite de prendre des risques inconsidérés.

      Et c'est lui qui me dit ça ? Je ne réponds rien, gardant mes petits pics glaçants pour moi sachant que le moment n'est pas vraiment opportun et je reporte mon attention sur nos opposants.
      Vu leur nombre, je ne pense pas que cela soit un soucis de les mettre KO. Seul celui possédant la massue me pose soucis puisque je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Un abruti facile à mettre à terre ou un réel danger ?

      Nos petites discutions ont duré à peine quelques secondes, le temps qu'il a fallu pour les Givrelames de bien nous toiser et de se jeter sur nous.
      Comme me l'a demandé Raiden, je me mets en arrière en sautillant  et il se retrouve ainsi en première ligne. Une fois assez loin, mais pas trop, je bande mon arc et vise le troupeau présent autour de lui. Ils bougent tous en même temps, compliquant donc ma possibilité de visé efficacement en évitant tout dommage collatéraux, mais je sais où tirer pour être sûr de ne pas le toucher.

      Je vise tout d'abord les jambes de deux ennemis très proches l'un de l'autre et ma flèche s'enfonce profondément dans leurs tibia, les liants ainsi et leurs empêchant de se mouvoir séparément. Ensuite, je réussis à mettre un opposant au sol en le visant au dos et j'en handicapes un autre en lui enfonçant  une flèche dans l'omoplate. Maintenant débarrasser de quelques détritus, Raiden semble se débrouiller seul d'autant plus qu'il se retrouve contre le mastodonte. Je lui fais confiance et me retourne vers le corbeau pour lui venir en aide.
      Entouré de trois Givrelames il essaye de se débrouiller au mieux mais ce n'est pas un combattant, il a donc beaucoup de mal. J'attrape une de mes flèches et en vise un mais je le rate de très peu. M'ayant enfin remarqué, l'un d'eux se dirige vers moi en glissant sur les parties du sol verglacé. Il va falloir que l'on m'explique comment ils font parce qu'à part pour me ramasser sur le sol en me cassant deux dents je ne m'y risquerais pas.

      - On avait fini par t'oublier la gosse, dit-il tout en essayant de m'asséner un coup avec son katana.

      J'évite de justesse, manquant de tomber car je ne tenais que sur une jambe et, passablement énervée, je passe outre la douleur pour pouvoir me mouvoir normalement. Avec mon arc je fais tout comme lui et le touche au niveau du flanc gauche. Il n'est absolument pas de taille face à moi...
      J'esquive une nouvelle tentative de sa part et lui donne un coup de pied dans l'abdomen avec mon pied épargné. Mettre tout mon poids sur ma cheville ne me fait pas du tout du bien mais je surmonte la douleur et, une fois le Givrelame au sol, je le finis en lui enfonçant une flèche dans le crâne.
      Son sang macule le sol blanc le colorant d'un joli rouge. Avec ses yeux exorbités par la surprise on dirait un poisson rouge. Sans doute a-t-il été surprit qu'une "gosse" le mette à terre.

      Je la récupère rapidement et en lance une nouvelle en direction du corbeau en mauvaise posture, blessé, légèrement j'espère, mais ayant réussi à se débarrasser de l'un de ses deux opposants et je m'occupe du dernier. Il se retourne vers moi en me remerciant mais je n'ai pas le temps. Je regarde alors comment s'en sort Raiden.
      Il est en duel contre Monsieur muscle, je bande donc mon arc, prête à intervenir à n'importe quel moment si la situation dégénère. Lui venir en aide maintenant ne servirait à rien car il semble s'en sortir et surtout car cela nous mettrait en danger tout les deux. Je suis donc obligée de lui faire confiance en couvrant ses arrières. On ne sait jamais, d'autres Givrelames pourraient débarquer...
      Et puis, il faut que ce combat ce termine le plus rapidement possible pour que l'on retourne auprès du capitaine qui se débrouille seul sur le navire.
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      Bon comment dire, je suis seul sur ce navire et actuellement quelques gars sont à terre. J’arrive à tenir l’équipage à distance mais là une difficulté se présente devant moi et elle est d’envergure. Non seulement j’ai un ennemi qui je sens me surpasse légèrement de ce qui est pour la force brute et en plus de ça une femme s’est rajoutée à ce duel, apparemment c’est sa femme et en plus la seconde du navire d’après les dire de leurs hommes. Enfin le dernier obstacle c’est un autre gusse qui s’est pointé pleurant l’homme que j’ai tué il y a quelques minutes, de ce que je vois beaucoup de monde tenait à lui eheh.

      Alors que j’essaie de réfléchir pour trouver une situation pour me sortir de ce pétrin je suis contraint d’arrêter de le faire vu que l’autre babouin n’arrête pas de tenter des assauts qu’à mon tour j’esquive ou que je pare à l’aide de mes avant-bras.

      Dun autre côté je suis obligé non seulement de reculer et de ne pas rester immobile car la femme armée de poêles à frire… oui… comme arme elle utilise des poêles à frire !

      Je l’observe en reculant faire sa majorette avec ses casseroles, elle fonce frénétiquement sur moi hurlant jusqu’à la mort.

      - Je vais te faire goûter à l’amour éternel de mon mari et moi !!!!

      Je m’en sors pas mal pour n’avoir pas trop d’égratignure, lors que je recule je bouscule des membres de leur équipages, les gênants pour m’attaquer. Jusqu’au moment où un membre d’équipage m’a fait un croche-patte. Sa sens le brûler pour moi ! Comme seule solution de secours qu’il me reste en pour éviter d’être condamné à finir dans la soupe j’attrape un de leur camarade juste à côté et je l’utilise comme bouclier.

      Comme prévu, l’autre folle s’est acharné fanatiquement dessus, j’entends même des craquements suite aux coups, le pauvre, il se retrouver avec beaucoup de fracture et d’os cassés mais c’est la vie, du moment que je ne suis pas à sa place ! Eheh !

      En tout cas je ne compte m’éterniser ici, sinon je signe mon arrêt de mort, alors que je me prépare à contre attaquer la femme pendant qu’elle est occupée avec mon bouclier, j’ai eu juste le temps de pointer mon flingue sur elle qu’une vive douleur s’enclenche au niveau de mon dos, je sens ma chair se faire déchiqueter, quelques-secondes qui paraissent des heures pour moi passent, la douleur s’étale du haut à droite de mon dos jusqu’à l’opposé. Je tombe sur les genoux sur les planches du pont. Des sueurs froides et chaudes me font transpirer, ma respiration se fait plus lourde.

      Je grimace sous la douleur et j’essaie de me retourner pour voir à qui j’ai à faire sauf qu’une voix s’immisce dans mon oreille droite.

      - Tu ne lèveras plus ton pistolet contre quelques soit d’autres de cet équipage. Déjà que tu as pris mon frère tu ne prendras pas la femme de mon autre frère ! Laisses-moi finir mon travail, je t’assure que mon crochet t’aimes bien.

      Il me faut vite autre chose, il ne me reste d’ailleurs qu’une unique et dernière option.

      Une immense brume noire entoure le navire, ma vue ne se résume qu’en noir et blanc et celle de tous ceux sur le pont est nulle.

      Je profite de ce moment de trouble que j’ai provoqué pour me relever malgré que mes jambes soient lourdes, je me retourne grâce un l’élan et en suivant le mouvement je referme mon poing et l’abats de toutes mes forces contre la pommette de mon agresseur. Avec ce coup, je lui ai arraché quelques dents et il se retrouve propulsé plusieurs mètres plus loin, contre la paroi du navire.

      Je marche à travers le navire, dégainant mon katana dans l’autre main, découpant les membres d’équipages confus et les transperçant à coup de balle. Des cris s’élèvent, la peur gagne l’équipage ennemi. Je fais ça de sang-froid, tel un diable. La femme semble perdue, alors que je m’apprête à lui tirer dessus, lorsque je pointe mon canon à une dizaine de centimètres de sa tempe, alors que je charge le chien de mon flingue elle a tourné la tête d’un coup dans ma direction et j’ai eu le droit à un sacré coup de poêle dans le ventre qui en me faisant plier le ventre me provoque une plus grande douleur dans le dos.

      Sous la douleur je n’arrive pas à plus me concentrer sur mon pouvoir, la brume épaisse et noire commence peu à peu à s’évaporer, son diamètre diminue à chaque seconde et elle perd en obscurité. Je dois faire vite, elle ne sait pas encore où je suis.

      En tout cas j’espère que du côté de mes compagnons leurs combats se passent mieux. J’ai peut-être tuer sur une trentaine de péquenaud une quinzaine mais trois les trois m’en font voir de toutes les couleurs !


      Dernière édition par Daemon Wall le Lun 16 Mai 2016 - 1:48, édité 1 fois
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      Le golgot des Givrelames se tient debout, planté devant moi. Un regard et un sourire sadique qui me fait clairement comprendre qu'on ne pourra partir avec mon équipage tant que ce gros sac se tient debout. Pas le choix, il va donc falloir le faire s'écrouler.

      Un de ces fumiers cherche a m'attaquer par le côté. J'ai à peine le temps de réagir qu'il se reçoit une flèche en plein torse et s'écroule lamentablement. Et la montage qui se tient devant moi... se met à rire ? Il explose de rire alors qu'un de ces hommes vient de mourir ?

      - Le prochain d'entre vous qui attaque, c'est moi qui m'en occupe c'est clair ? Ce petit épéiste est à moi !

      Il me défit ?

      - Et qu'es-ce qui me prouve que tu ne va pas appeler tes petits copains à l'aide ?

      A nouveau ce petit sourire en coin ? Mais qu'es-ce que... je n'ai même pas le temps qu'il me fonce dessus à toute vitesse, je ne le vois pas arriver et je reçois un énorme coups de masse en plein dans la cage thoracique. Je sens quelques craquements... bordel j'espère que j'ai rien de cassé.

      Je fais un petit vol de quelques mètres avant de m'écraser au sol au pied de tête de piaf. Je galère vraiment a me relever mais je vois Aoi prête à tirer. Je l'arrête tout de suite en tachant de me relever.

      - Aoi ne tire pas !

      - Quoi ? Et je peux savoir pourquoi ?

      - Tu m'a assez sauvé comme ça, maintenant tu es blessé alors c'est mon tour de te sauver la mise, et surtout, ce gros tas est à moi !

      - Il à déjà commencé à te démolir je te signale...

      - Justement, il faut que je le corrige, et puis notre Doc' sera là pour me soigner au pire ?

      Léo acquiesce et je me rends alors vite compte que mon nouvel ami est impatient.

      - J'en ai marre de vous entendre parler ! J'arrive !

      Le type se lance de nouveau, cette fois je parviens a paré son coups mais avec beaucoup de difficultés, il me fait même reculé ce con là.

      - Pas mal...

      - Et tu n'as encore rien vu...

      Je retire mon épée en la faisant glisser et envois un coup sur son flanc gauche, il le pare sans problème. Mais je vois bien qu'il ne s'attendait pas à la suite. Surtout quand je vois sa face une fois mon genou placé bien violemment contre ses parties. Ses yeux sont a la limite de se décrocher de son visage.

      J'en profite pour envoyer un gros coups de mon épée, il l'esquive de justesse mais obtient une bonne grosse entaille tout le long de son torse.

      - Espèce de fumier...

      Il est maintenant un peu perdu, mais un sursaut de douleur me bloque totalement et il en profite pour me décocher un nouveau coup de masse qui me casse en deux. Je m'écrase par terre et j'entends qu'il m'arrive dessus pendant que je relève.

      Je me jette sur le côté pour éviter le coup et remarque que Aoi a très envie de tirer mais que Léo l'en empêche, on dirait même qu'il s'engueule mais je n'ai pas le temps de me concentrer sur ça. Je me relève rapidement en serrant les dents mais sans pouvoir m'empêcher de hurler un cri qui croise entre cri de guerre et de douleurs.
      Je me retourne en envoyant un coup d'épée, au même moment je vois la masse de la montagne qui m'arrive dessus, ma lame se plante sur son flanc et je reçois de nouveau sa masse dans mon ventre. Cependant mon épée à trancher son torse jusqu'au nombril et pourtant... il tremble, m'attrape par le visage...

      - Sale petit...

      ... et il s'écroule, il succombe à ses blessures. A mon tour je me retrouve au sol, j'essaye de forcer autant que possible mais rien n'y fait, je parviens a me tenir à quattres pattes mais la douleur est horrible et je ne peux pas tenir debout.

      Merde... et il reste encore trop de Givrelames pour baisser les bras... J'entends le médecin qui vient vers moi, sûrement avec Aoi sur son dos mais je vois sur le bateau que notre Capitaine a utilisé son pouvoir... Bordel es-ce qu'il s'en sort. Je m'appuis sur mon épée pour essaye de me relever mais tout ce que j'arrive à faire, c'est cracher un giclée de sang. Là je sens qu'on est légèrement dans la merde...
        Etre forcée d'être inutile lorsque l'un de mes compagnons est en mauvaise posture alors que j'ai l'occasion de lui venir en aide me met hors de moi. Je n'ai qu'une envie, enfoncer des flèches bien profondément dans chaque parcelle de son corps en le faisant souffrir mais je ne peux pas parce que ce stupide médecin m'en empêche.

        - Lâche-moi !

        - Je pense que tu risques plus de les mettre en danger tous les deux vu l'état dans lequel tu es !

        Je me retourne vers le corbeau, reportant toute ma haine sur lui et extirpant mon regard de la vision de Raiden souffrant.

        - Parce que tu crois que je suis incapable au point de ne pas pouvoir tuer ce gros lard ?! Que je ne peux pas le protéger ?!

        Je hurle, folle de ne rien pouvoir faire dans la situation actuelle. Je vise une nouvelle fois le loubard mais le Doc' abaisse mon arc au moment où je lâche la corde, envoyant valser ma flèche contre le sol.

        - Aoi ! Il a dit qu'il ne voulait pas de ton aide ! Accepte au moins ça !

        Je suis sur le point d'enfoncer une flèche dans le torse du volatile quand il crie le nom de Raiden en courant vers lui. Je me tourne dans sa direction, prête à tuer quoi que ce soit sans hésiter mais je vois qu'il s'en est déjà chargé. Le mastodonte est à terre mais lui aussi. Le Doc' est déjà à ses côtés, l'obligeant à ne pas se relever et, alors que je m'apprête à m'avancer vers lui une nouvelle vague de Givrelames apparaît. Aucun ne semble être de la puissance de l'Homme à la massue et je dois avouer que cela m'arrange.

        Je me débarrasse au mieux de mes pauvres opposants, les tuant directement ou les laissant agoniser sans aucune pitié. Je vois rouge lorsque un groupe s'approche de Raiden et du Doc'. J'en mets trois à terre à une distance considérable d'eux tout en sautillant dans leur direction. Le temps que j'en tue un autre peu de temps avant qu'il ne touche le corbeau dans le dos lui-même s'occupe d'un ennemi venant de face. J'ai à peine le temps de les rejoindre qu'un nouvel assaut nous fait face. Mes flèches commencent à s'épuiser même si j'essaye de les récupérer le plus possible sur le corps de mes victimes et si ça continue comme ça j'ai peur de l'issue du combat.

        - On doit retourner sur le navire et rejoindre Dae.

        J'ai remarqué qu'il avait lancé son espèce de cage aveuglante, à l'intérieur Raiden sera en sécurité et les Givrelames ne nous pourrons plus rien.
        Tout en attendant la réponse du Doc' qui examine l'état de Raiden je nous débarrasse d'un maximum d'indésirable, évitant au mieux les projectiles que de rares opposants peuvent me lancer.

        - Il est en très mauvais état. Il lui faut des soins d'urgence.

        - Alors on bouge ! Tu peux le porter ? dis-je tout en me prenant quelque chose dans le bras gauche me faisant jurer.

        - Oui. Mais on doit faire vite.

        - Ok. Pars devant, je vous rejoins.

        - Tu vas t'en sortir ?

        J'ai envie de lui montrer les corps de mes victimes s'agrandissant de seconde en seconde mais je n'en ai pas le temps.

        - Oui ! Maintenant dépêche ! Va dans la zone noir que Daemon a créé il sera en sécurité ! Pour les soins il va falloir qu'il tienne.

        Il ne me répond pas, aidant Raiden à se relever et le forçant à marcher le plus vite possible, autant dire pas très vite vers le bateau. Une fois derrière moi je les couvre en les suivants et en éliminant un maximum d'insectes. Certains arrivent à mon niveau et se retrouve avec un nez cassé, des côtes fêlés, des progénitures endommagées ou autre. De mon côté je me suis prise plusieurs coups au niveau du torse et des bras mais rien de bien important en comparaison de Raiden.

        Soudainement, alors que nous arrivons presque au navire nous sommes happé dans un univers entièrement noir. Je ne vois plus rien et, au vu des voix qui commencent à s’élever devant moi, les Givrelames aussi.

        - Aoi ?

        Je reconnais la voix du piaf et j’essaye au mieux de m’approcher de la source du son.

        - Oui ?

        - C’est normal ça ?

        Je cherche à tâtons et finis par toucher une épaule. En entendant le cri aigu que le Doc’ lâche j’ai presque envie de rire mais la situation le permet moyennement.

        - C’est moi, Aoi. Oui, c’est normal. Enfin je pense. Daemon a s’en doute agrandit la portée de sa cage aveuglante.

        D’ailleurs, est-ce qu’il s’en sort de son côté ?
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        Jentends dans mon dos des voix qui me sont familières, je crois reconnaître celle d’Aoi et de notre nouvel ami le corbeau. Les sachant à mes côtés me remet du baume au cœur, j’arrive à stabiliser mon pouvoir, je roule sur le côté, j’ai mal mais je fais avec.

        Je finis par me relever difficilement, mes jambes sont de plus en plus lourdes, mes halètements sont de plus en plus rapides et profonds.

        Je m’arme de beaucoup de volonté, j’essuie mon front d’un coup de manche, je regarde en arrière et j’aperçois mes amis perdus dans ma brume, je vois que nos ennemis sont dans le même cas, je profite de ce moment de confusion pour le rejoindre en titubant.

        Je sais comment nous allons prendre l’avantage, je me rapproche d’eux, je vois que le corbeau porte Raiden sur ses épaules, le bougre… il y est allé trop fort ! Histoire de les rassurer je murmure en les saisissants.

        - Renversons la tendance les amis, retrouvez la vue !

        Tous me touchent et peuvent dorénavant voir dans la brume que j’ai créée, je profite de ce silence tout à fait agaçant pour m’allumer une clope, oui je sais, je choisis toujours les bons moments pour ce genre de chose.

        Je tire une taffe dessus.

        Je regarde nos ennemis droit devant, ils ne savent pas où donner de la tête. Plus question de perdre de temps ou d’hésiter. Je pointe mon flingue sur la femme, à peine je vise que la détention résonne à travers tout le port. Un bruit lourd faisant craqueler le plancher fait écho aussi. Il s’agit tout bonnement du corps de cette poufiasse qui ne m’a pas facilité la tâche. Une balle à côté du cœur ça l’a refroidie, c’en ai fini pour elle dans ce combat, elle reprendra conscience d’ici quelques jours ou jamais si elle n’est pas traitée rapidement.

        Au suivant maintenant. Je m’avance, écoutant le plancher craquer sous mon poids. Je n’ai pas encore tout à fait retrouvé l’équilibre mais je fais tant bien que mal. Je sens que je peux encore tenir un petit moment avant de m’écrouler.

        Lors de mon avancée je tire une nouvelle taffe, visant cette fois-ci l’homme dérangeant qui m’a bien esquinté le dos. Je le vise à son tour, ne pouvant pas bouger à cause de son inconscience je le crible de balle, je suis furieux en repensant qu’il m’a mis dans la panade à cause de son coup.

        Je finis seulement de le cribler lorsque mon flingue s’est arrêté de cracher ses balles. Malgré toutes les balles j’ai observé qu’il respire encore ! Soit il est extrêmement chanceux ou alors hyper coriace !

        Enfin, je range le pistolet, dégainant mon katana fraîchement acquis, je le tiens à deux pas qu’il est lourd mais à mon stade tout me paraît d’un poids écrasant. Je peine à lever le katana même au-dessus de mon épaule.

        Je transperce un pirate, proche d’un autre de ses collègues lorsqu’il entend son ami s’abattre lourdement sur le pont il a commencé à supplier dans l’obscurité qui l’entoure, il implore sa vie, ses autres collègues commence à faire pareils, tous me craignent comme un démon. Saisis d’un élan de pitié et surtout de fatigue je décide de les épargner. En revanche le Capitaine ne souhaite pas s’en arrêter là, il cri à travers ce nuage agaçant le nom de sa femme et de son frère mais personne ne lui répond.

        Chaque secondes qui passent et qu’il reste sans réponse l’agace encore plus. Il se montre de plus en plus nerveux et je vois même ses yeux briller malgré que j’y vois en noir et blanc tout comme mes amis.

        Plus je m’approche de lui et mieux j’arrive à distinguer les larmes glisser sur ses joues, sa bouche se déformer à cause d’une immense tristesse. J’ai limite pitié de lui après tout je connais ce sentiment de tout perdre… je l’ai bien connu.

        Cependant, je souhaite l’achever mais je n’ai pas pu le faire vu que des satanés Givrelames font leurs apparitions sur le navire, je regarde en arrière, il faut que je me dépêche de les rejoindre, ils voient seulement que durant une minute comme moi, une fois ce temps passé il faut qu’ils me retouchent pour de cette façon retrouver de nouveau la vue.

        Voyant les Givrelames se jeter dans la gueule du loup j’hurle grâce à une force venant d’ailleurs.

        - Ceux qui s’en prennent aux Pirate du Borgne périront de ma main ! AOIII ! Je compte sur toi pour protéger Raiden ! Tête de Piaf je te confie Raiden aussi mais pour le remettre en état !

        A peine le temps de souffler que j’attrape un sabre sur le sol, l’attrapant par la lame je le lance sur cette satané milice, j’en embroche un grâce à ce lancé, la lame est venue directement se planter dans son cœur.

        Lissue de ce combat est pour bientôt ! Je commence enfin à sentir une force enivrante m’entourer, celle de la détermination !
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        J'entends les ordres de Daemon... me protéger. Je ne peux pas m'empêcher de m'énerver pas envers mon équipage, loin de là, mais envers moi-même. Aoi se tient devant moi avec le médecin à côté qui cherche autant que possible à savoir ce qui est cassé ou pas.

        Je serre mon poing... autant que possible... je ne veux pas encore me reposer sur un équipage. Je ne veux pas encore perdre des amis.
        J'attrape la main de tête de piaf qui comprends de suite mes intentions.

        - Raiden tu ne dois pas...

        - Je ne dois pas quoi ? Aider mes amis ?

        Je me tire sur son bras en serrant fort les dents. La douleur est presque insupportable mais pas le choix il faut que je tienne. Je parviens finalement à me lever mais pas à me tenir droit. Mon épée que je tâche de tenir du mieux que je peux n'a jamais été aussi lourde.

        - Hé Capitaine... alors comme ça on veut m'écarter de la fête ?!!!

        - Raiden ! Repose-toi c'est un ordre !

        - Et puis quoi encore...

        Quelques givrelames avancent vers moi. J'envois des coups de mon épée, les coups sont lourds et lents et mon corps suit presque beaucoup trop les mouvements de mes attaques mais je parviens a atteindre les Givrelames qui semblent surpris que je bouge encore.
        Mais soudain je me sens comme paralysé... la douleurest beaucoup trop forte, je tombe genou à terre.
        La douleur est atroce et je crache un nouvelle giclée de sang. Un Givrelame se tient alors devant moi prêt à frapper. A ce moment là je vois une flèche qui vient se loger en plein dans son coeur. Au moins je ne crèverai pas maintenant... mais là je suis hors combat.
        Tête de piaf me rattrape juste avant que je ne m'écroule de tête au sol.

        - Je t'avais pourtant prévenu...

        Au même moment je remarque des caisses... de poudres ? Sur les quais au niveau des Givrelames pas encore sur le navire. Un bon tir... dans un dernier mouvement j'attrape un pistolet et le fait glisse le plus près possible d'Aoi.

        - Aoi regarde bien les quais !!!
          C’est un idiot doublé d’un inconscient. Vouloir faire son bonhomme alors qu’il est dans un état pareil me paraît plus que débile. Voir en noir et blanc me perturbe énormément mais j’essaye de faire avec et de me servir de cette vision pour mettre à terre un maximum de Givrelames et de marines –car eux aussi ont finis par arriver-.
          Alors que je suis concentrée quelque chose touche mon pied. Je m’accorde quelques secondes de distractions pour regarder ce qui vient de me toucher. Un pistolet ? Alors que je le ramasse j’entends Raiden me dire d’observer les quais ce que je fais sans poser plus de question, n’ayant pas forcément le luxe de me le permettre.

          Que veut-il que je remarque ? J’essaye d’observer le plus vite possible tout en tuant des personnes réussissant à s’approcher de nous à l’aide du bruit. Je ne vois rien d’autre que des corps, des maisons, des caisses, des ennemis approchants,… Des caisses ! Leur forme est très particulière et correspond aux caisses de poudres à canon. Raiden veut s’en doute que je les vise avec le pistolet. Cependant, je ne sais pas comment me servir d’une telle arme !

          Je mets à terre encore deux marines un peu trop près de nous avant de ranger mon arc pour avoir plus de mobilité avec le pistolet. Je le porte à bout de bras, ferme un oeil et essaye de viser au mieux les barils mais lorsque j’appuie sur la gâchette rien ne se passe.
          Il y a donc une sécurité mais où ?!

          - Comment on se sert de ce truc ? dis-je tout en le tournant sous toutes les coutures essayant de comprendre son fonctionnement.

          Le Doc’, ayant sans doute vu mon manque de connaissance, m’interpelle.

          - Aoi ! Derrière ! Appuie sur la sécurité derrière ! L’espèce de petit morceau de métal qui ressort.

          Je suis ses conseils et trouve vite se dont il me parle. Je tire donc dessus et, en entendant un déclic je n’attends pas une seconde de plus pour viser une nouvelle fois les barils en priant pour les toucher.
          Mais, comme je pouvais m’y attendre je me foire totalement. La visé entre le pistolet et l’arc est totalement différent. Cependant, je ne me laisse pas aller et j’appuie une nouvelle fois sur la sécurité à l’arrière. J’approche l’arme de moi, place mon œil de façon à viser correctement et j’arrête de respirer pour éviter de faire tout mauvais mouvements.

          Cette fois-ci je réussis à toucher l’un des barils qui explose, entraînant ainsi ces quelques voisins dans l’explosion. La maison présente non loin des barils s’écroule en grande partie, les marines et Givrelames présent tout autour tombent comme des mouches, entiers ou en morceaux, et un énorme nuage de fumée s’échappe du cœur de l’explosion.

          - Bien visé Aoi !

          Je ne réponds rien, à présent débarrasser de nos ennemis et légèrement choquée de la puissance de l’explosion. Je n’ai pas eu l’occasion de créer de nombreuses expositions et celles que j’ai pu faire n’étaient pas aussi puissantes que cette dernière.
          Je garde le pistolet avec moi, préférant avoir une nouvelle arme à mes côtés. Bien entendu, je ne vais pas remplacer mon arc par une arme à feu. Je n’ai jamais réellement apprécié ce genre d’outil, je les trouve trop impersonnel. On peut les faire passer de mains en mains sans soucis alors qu’un arc est défini pour une personne. La taille, la force, tout est pris en compte et c'est ce qui fait cette unicité et c'est particularité que j'apprécie.

          Je range donc ma nouvelle arme derrière ma ceinture, caché par ma cape, heureuse de ne plus avoir ce le dos tous ces moustiques. Tout en pensant cela je finis par perdre ma vision en noir et blanc et replonge dans un univers totalement noir mais je suis moins surprise que la première fois et moins stressée car je sais que nous ne sommes plus en danger immédiat avec les Givrelames et les marines.
          Il ne nous reste désormais plus qu’une chose à faire : voler le navire. Et pour cela, nous devons avoir confiance en Daemon qui se bat plus haut.
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          Je me crois hors de la réalité, des explosions, un grand ennemi accompagné de ses larbins, mes amis combattants de leurs côtés et moi du mien.

          Les pirates ont peur de moi, ils reculent tous me suppliant. Seul le capitaine se dresse devant moi dans cette obscurité. Je décide de l’enlever afin de l’affronter à la loyal.

          Jai encore quelques ressources ! Je fais craquer ma nuque, mon adversaire me lance un regard franc et je ne le lâche pas. Croit-il vraiment que je vais me rabaisser ? Je lis en lui que ça le démange de m’attaquer. Je n’attends que ça ! Qu’il passe à l’attaque ! Je le transformerai en sushi !

          Je commence à lever mon katana et il se jette sur moi avec le sien, prêt à m’embrocher, par pur réflexe je me déporte sur le côté. Dans sa course, inarrêtable, je profite d’avoir son flanc gauche en vue pour lui asséner un coup, ainsi je lui tranche la chair. Du haut de l’épaule jusqu’au bassin. Trop fier, il contient sa douleur et se contente de grimacer.

          Immédiatement il s’est retourné histoire que je n’ai pas d’autres ouvertures sur son dos, il souffle comme un buffle et féroce tel un taureau souhaitant empaler ses ennemis sur ses cornes.

          Il pue la haine, il semble enrager, sans doute à t-il vu le corps inconscient de ses compagnons et frères.

          Je lui adresse un sourire provocateur, j’espère qu’il me foncera dessus de nouveau et c’est ce qu’il se passe ! Sauf que cette fois, j’ai vu qu’il préparait un truc, je décide pas le trancher mais seulement de le pousser sur le sol à l’aide d’un coup de pied à l’avant. Affaibli et fatigué aussi, il ne manque pas de s’effondrer sur le plancher du navire. La tension est palpable. Je sais qu’il possède une plus grande force que moi et je me demande pourquoi il ne l’utilise pas intelligemment.

          Il se relève, prend un grande inspiration et vient m’attaquer frontalement comme il vient de le faire en revanche je sens qu’il est plus rapide ! Ou j’ai peut-être moins de réflexe je ne sais pas. En tout cas ce qui est sûr c’est qu’heureusement j’ai paré avec mon arme. Sous la puissance et la rapidité de son coup il a envoyé tout de même ma lame valsé plus loin sur le pont où se trouvent mes compagnons. Bordel ! Je suis désarmé mais encore en vie. J’observe le grand sourire carnassier qui se dessine sur son visage de démon. Il rigole d’une manière qui ne me plaît pas du tout. Le genre de rire essoufflé mais qui te dit que tu es dans un beau caca.

          Il retente une attaque ! J’esquive de justesse, regardant mes vêtements se faire déchiqueter hélas, dans cette action je n’ai pas vu qu’il avait préparé son poing qui vient me heurter dans les côtes me faisant glisser quelques mètres en arrières, sous la puissance du coup je n’arrive pas à me stabiliser et effectue plusieurs roulades pas du tout volontaires contre la rambarde du navire qui me stoppe. Heureusement d’ailleurs car sinon je serai à l’heure actuelle à l’eau.

          Jai mal aux côtes, mon dos me fait affreusement souffrir, j’ai énormément de mal à respirer et comme ça ne suffisait pas ma vue commence à faire des siennes.

          Je sens mon corps tout engourdi, mes bras sont lourds, je peine à me relever.

          Il se tient debout devant moi, je n’ai même pas remarqué qu’il était déjà si près. Il me touche le menton avec sa lame.

          - Croyais-tu vraiment pouvoir me battre ?

          Je suis un incapable… ma vie n’est fait que d’échec, de A à Z j’ai enchaîné échec sur échec, autant crever maintenant et arrêter de vivre cette vie de merde… . Alors que je me prépare à mourir et que mon adversaire brandit son sabre pour m’achever une flèche venue d’ailleurs vient se planter dans jambe l’obligeant à plier le genou. C’est le bon moment !

          Saisissant cette occasion et enivré par un élan de volonté je me relève tant bien que mal assez vite, je lève ma jambe droite trop lourde et je l’abats violemment sur le côté du genou pour le briser. Le genou se fracasse sur le sol emportant dans l’élan mon ennemi, un énorme « CRAC » résonna. Son genou devient violet, mon ennemi au sol hurle de douleur jusqu’à la mort prenant sa jambe avec ses deux bras.

          Je profite qu’il ait lâché son arme pour lui prendre et de taper avec toutes mes forces qu’il me reste dans sa mâchoire avec l’aide du pommeau qui d’ailleurs le mit K.O.

          Suite à ça je me rassis tout de suite, j’ai la tête qui tourne et je n’en peux plus.

          Je regarde à gauche, je vois Aoi avec son arc débandé, je compris de suite que c’était elle à l’instant qui me permis de finir ce monstre. Je lui montre un pouce qui pointe vers le ciel.

          Enfin je prends une grande inspiration qui me fait grimacer, j’ai oublié que mes côtes me font souffrir tout comme mon dos.

          Je finis par donner les ordres tel un vrai capitaine en piteux état.

          - Tête de piaf ! Envoie-moi ce gusse avec ses amis au fer ! Vous les larbins ! Si vous ne voulez pas finir par-dessus bord vous allez nous aider à bouger le rafiot ! Ouvrez les voiles ! Toi Aoi, vient prendre le gouvernail s’il te plaît… . Et Raiden... il est où ?

          Tout ça ne sera pas vraiment fini du moment que nous ne quittons pas ce port. Et je commence à m’inquiéter pour Raiden où il est ?!
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          Bordel... qu'es-ce qui se passe sur ce bateau...
          Ils m'ont laissé appuyé là, en bas, contre une caisse... je me sens comme un boulet.

          Pour le moment les Givrelames se sont tirés, mais pour combien de temps ? Je ferme les yeux et j'essaye de ne plus me concentrer sur la douleur. Je me concentre sur à peu près tout ce qui m'entoure et... j'ai froid. Ca commençait à faire un moment aujourd'hui que je n'avais pas eu si froid.

          Tout est si calme d'un coup, peut-être même trop calme... le vent souffle et est comme... enragé contre nous, tout est allé si vite... je réalise alors que ce qui s'est passé ressemble étrangement à ce qui m'est arrivé dans mon ancien équipage. Au détail près... que cette fois on est encore tous là. Je ne peux pas m'empêcher de sourire, plein d'une certaine joie même si pour le moment tout n'est pas encore tout à fait finit.

          - Qu'es-ce qui te fait sourire comme ça l'amoché ?

          Je ne l'avais même pas vu venir.

          - Je te signale quand même que c'est aussi pour sauver ton cul que je me suis retrouvé dans cet état.

          Il tire alors un sourire amusé et soulagé.

          - Bon je te porte, le Capitaine s'inquiète pour toi à bord. On s'apprête à mettre les voiles.

          Je pense que rien ne peut plus me déranger... Il me prends sur son dos et... ET BON DIEU QUE J'AI MAL !! C'est comme si j'étais entièrement broyé.
          On passe par une rampe qui nous permet à bord, je vois le Capitaine très inquiet avec Aoi à ses côtés.

          - Raiden !! Es-ce que tu va bien ?

          - Disons que j'ai connu beaucoup mieux, mais au moins on est tous à bord et c'est l'essentiel.

          - Il faudrait qu'on l'amène dans un lit pour que je puisse l'allonger et voir ce qu'il a.

          Daemon acquiesce, et ouvre la première porte derrière lui, ça semble être la cabine du Capitaine, tout le monde entre et le Doc m'allonge sur le lit et commence a tripatouiller un peu partout.
          Après un moment qui semble avoir duré toute une éternité, il finit par enfin faire son verdict.

          - Bon... tu ne semble pas avoir de grosses fractures, mais tu va devoir te reposer un peu, si tu fais trop d'effort ton corps pourrait lacher.

          Sa nouvelle ne me réjouis pas plus que ça, mais au moins je ne suis pas une grosse bouillis. Daemon semble aussi soulagé. Après un petit instant à contempler la Cabine, je réalise qu'on à notre navire, que l'aventure va enfin commencer pour ce nouvel équipage.

          - J'aimerai parler à Aoi un instant...

          Tout le monde, Aoi compris, semble surpris, le Capitaine fait un rapide geste de la tête et montre le chemin vers la sortie au Doc. Aoi reste dans la pièce, et me regarde avec le genre de regards qui pose un tas de question...

          - Qu'es-ce qu'il ya ?

          - Aoi... ce navire va démarrer notre route qui sera sûrement longue et tu te doutes que nos voyages ne se limiteront pas aux blues...

          - Et alors ?...

          - On à fait une promesse à Redinia tu te souviens... mais tu comprends qu'on ne la tiendra pas de si tôt ? Mais avant que tu ne réponde, nos voyages peuvent nous amener loin, très loin... jusqu'à une certaine île, d'où tu es partis...
            Je suis plus que surprise par son intérêt pour moi. Je sais qu'il est très prévenant mais à ce point-là...

            - Pour Redinia ne t'en fais pas, je pense que tant que nous revenons la voir un jour cela suffira. Et ensuite concernant l'île, tu parles de Amazon Lily ?

            En voyant son visage tout à fait sérieux j'en conclu que oui et je pars dans un grand fou rire. Je ne veux pas le qu'il croit que je le prends pour un imbécile, son geste me touche, mais le fait qu'il s'inquiète pour moi me fait juste rire.
            Une fois calmée je le regarde en souriant.

            - Ne t'inquiète pas pour moi. Ca serait plutôt pour vous que ça sera dangereux je pense. Si vous trouvez que mon caractère est difficile à vivre alors je vous souhaite beaucoup de courage avec les amazones !

            Je suis entièrement sincère dans mes propos. L'idée de retourner sur Amazon Lily ne me gène pas, au contraire j'en serais ravie. Mais le fait d'être accompagné d'homme risque d'être un souci, pour eux comme pour moi. Je pense que je ne serais pas la bienvenue, je les aurais en quelque sorte trahie.
            En pensant à ça mon sourire disparaît. Si je trahis mes semblables alors que suis-je ?

            En y réfléchissant, cela fait maintenant 9 ans que j'ai été enlevé. Sur mes 14 années d'existence j'ai plus été une esclave qu'une amazone. Mais à présent je suis une pirate, j'ai de nouveau compagnon et il est tant que j'oublie tout cela. Pas totalement bien sûr, chaque partie de mon passé fait partie de moi, jamais je ne pourrais les effacer mais je peux tout de même m'en accommoder.

            - Ca va Aoi ?

            Il a bien remarqué que mon humeur a changé en à peine quelques secondes et je me lève en commençant à me diriger vers la sortie.

            - Merci Raiden.

            Il est très franchement surprit par mes propos, ne comprenant pas la raison soudaine de ma reconnaissance et je ne lui laisse pas le temps de me poser une quelconque question en quittant la pièce.
            Une fois dehors je retrouve Daemon et le corbeau en train de se préparer pour partir. Nous ne pouvons pas rester ici c'est sûr.

            - Doc' ! C'est bon j'ai fini, tu peux continuer de t'occuper de lui, je vais te remplacer.

            Il ne se fait pas prier, les tâches qu'il a à faire ne semblant pas franchement l'enchanter et il entre sans attendre dans la cabine. Je prends sa place à l'ouverture des voiles mais je ne suis pas franchement doué. Je ne sais pas du tout comment faire même.

            Daemon, remarquant ma détresse me rejoint et commence à m'expliquer comment faire. J'exécute chacun de ses dires et finis par ouvrir l'une des deux voiles encore fermées.

            - Encore une et nous pourrons partir.

            Je ne lui laisse pas le temps de faire quoi que ce soit que je m'occupe déjà de notre dernière barrière nous empêchant de fuir. Pendant ce temps il s'est déjà mit derrière le gouvernail et une fois ma bataille contre le voile terminée il ne nous reste que l'ancre.

            - Leo ! Ramène toi !

            La tête du corbeau finit par apparaître après plusieurs longues secondes et je commence à prendre place pour remonter l'ancre.

            - Va aider Aoi ! Vous irez plus vite à deux et j'ai besoin de rester ici pour diriger le navire avec ce temps !

            En effet, le vent est particulièrement fort, accompagné en plus de gros flocons de neige. La chaleur dégagée par l'explosion étant toujours très présente je ne ressens cependant pas la fraicheur ambiante.
            Quand le Doc' est enfin en place nous commençons à pousser et contrairement à ce que je pensais l'ancre remontre assez facilement. Une fois cette corvée finit le navire quitte le port très rapidement, abandonnant donc une ville bien marquée par notre passage. Aucun marine n'y Givrelame à l'horizon, nous sommes donc libre de quitter cette archipel.
            Le corbeau retourne auprès de Raiden tandis que je rejoins Daemon doucement étant ballotté par les vagues et me boitant toujours pas mal.

            - On va où ? Tu as bien une idée non ?

            Il m'offre se sourire dont il a le secret, celui qui signifie que nous nous aventurons dans un fameux fumier et pointe l'horizon du doigt.

            - On doit recruter quelques personnes avant de nous diriger vers Grand Line alors direction l'île offrant le plus gros choix de recrutement. L'île aux esclaves !

            Je sens mon sang se glacer dans mes veines et j'ai soudainement l'impression que la température extérieure a chuté de plusieurs dizaines de degrés. N'étant absolument pas frileuse je me mets cependant à trembler de la tête au pied.

            - L'île aux esclaves ?

            Daemon acquiesce et j'ai soudainement envie de m'enfuir.
            S'il a bien un endroit où je ne veux pas retourner c'est là-bas mais je n'ai pas trop le choix. Mais je suis entourée et je ne suis plus la même qu'il y a un an. J'ai changé et je vais le montrer.
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