Plus l’on se rapproche du port et moins les gens nous insultent, sans doute parce qu’ils ne savent pas ce qu’on a fait. En continuant sur le centre en tout cas ils ne vont pas tarder à le savoir.
Raiden s’enflamme à cause des insultes, de mon côté je m’en fiche totalement et je chuchote même à l’oreille de Raiden.
- Laisses, ils nous voient ainsi et alors ? Après tout nous sommes des pirates, des terreurs, ils n’ont pas tort d’un côté. Chacun sa vision sur les pirates, nous avons tous un passé qui nous est propre et qui nous oriente, sur ce qui est bon ou non etc… laissez-les dire leurs ramasseries de conneries, ne bronche pas, le meilleur mépris c’est le silence.
Ou, de temps en temps il m’arrive d’avoir des moments poétique même si c’est assez rare. La plupart du temps je suis un poétique pervers mais je change de registre dans certaines situations. Je fume ma clope tranquillement avec ma collaboratrice sur les épaules. Je regarde notre nouvel ami et je lui demande.
- Tu as réussi à soigner Aoi, tu n’es pas tellement un médecin charlatan.
Il me regarde avec ses yeux qu’on peut apercevoir à travers son masque et me répond avec sa voix étouffée.
- Bah vous savez, je suis vraiment un médecin mais lorsqu’on est à la rue et que beaucoup de personnes incurables croient en vous, j’ai envie de les faire espérer même si je sais que cela m’est impossible de les guérir alors je leur fais croire qu’ils vont bien mais en réalité j’injecte une seringue avec un produit mortel afin qu’ils ne souffrent plus.
Assez glauque et pas tellement rassurant comme médecin mais bon, j’avoue avoir un profond respect pour effectuer des telles tâches après tout je trouve ça assez noble, donner la mort à des gens condamner pour éviter qu’ils souffrent et qu’ils s’en aillent sans s’en apercevoir.
Après sa petite histoire inquiétante je me dis qu’il est peut-être temps de faire les présentations, je lève le doigt vers Aoi et je prends la parole de nouveau.
- Vois-tu la grande fille sur mes épaules ? C’est Aoi, ma navigatrice en second, elle ne le sait pas encore mais une fois le navire récupéré, je ne sais pas vraiment de quoi elle est capable à part de briser les noix des gens mais je vais la former à la navigation.
Tel un gentleman l’ami médecin fait une petite révérence qui m’arrache un léger sourire. Alors que je la montre du doigt Aoi me donne une tape sur la main, comme pour me dire de ne pas la montrer, je lui adresse une grimace assez triste pour rigoler.
J’enchaîne en pointant Raiden.
- Tu vois ce beau gosse ? Lui c’est mon second, Raiden. A vrai dire je sais qu’il sait bien utiliser son sabre après pareil, je ne connais pas vraiment ses compétences pour les tâches d’un navire et je verrai bien quel poste je lui attribuerai, en tout cas je le verrai bien à la vigie.
Raiden et Leornardo se répondent mutuellement d'un signe de tête ce qui j'avoue me donne envie de sourire. Je marque une très courte pause et je reprends au bout de quelques-secondes.
- En tout cas fait attention à ces deux-là car si tu en touches un des deux pour leur faire du mal t’en a une qui va te casser les noisettes, oui, je ne disais pas ça dans le sens qu’elle est chiante, elle sait vraiment très bien viser avec ses pieds, crois-moi j’en ai fait l’expérience. Après tu as le petit Raiden qui risque de venir tout trancher sur son passage et enfin tu as le droit à la patate du padre, moi-même. Enfin patate ou une balle dans la tête. Mais j’pense pas que tu es du genre à faire des coups bas. J’ai senti que tu avais tout de même un bon fond. M’enfin seul l’avenir nous le dira.
Sa gorge déglutine fortement, je crois que j’en ai trop fait. Je le comprends aussi, je lui parle de manière amicale mais le fond de ces paroles ne mettent à l'aise. Pour le rassurer je tapote son épaule amicalement en tirant mes lèvres à l’intérieur de ma bouche tout en hochant de la tête pour lui faire comprendre qu’il n’a pas à s’en faire.
En tout cas cette balade est plaisante mais j’aimerai bien arriver vite au port ! J’ai froid punaise !
Raiden s’enflamme à cause des insultes, de mon côté je m’en fiche totalement et je chuchote même à l’oreille de Raiden.
- Laisses, ils nous voient ainsi et alors ? Après tout nous sommes des pirates, des terreurs, ils n’ont pas tort d’un côté. Chacun sa vision sur les pirates, nous avons tous un passé qui nous est propre et qui nous oriente, sur ce qui est bon ou non etc… laissez-les dire leurs ramasseries de conneries, ne bronche pas, le meilleur mépris c’est le silence.
Ou, de temps en temps il m’arrive d’avoir des moments poétique même si c’est assez rare. La plupart du temps je suis un poétique pervers mais je change de registre dans certaines situations. Je fume ma clope tranquillement avec ma collaboratrice sur les épaules. Je regarde notre nouvel ami et je lui demande.
- Tu as réussi à soigner Aoi, tu n’es pas tellement un médecin charlatan.
Il me regarde avec ses yeux qu’on peut apercevoir à travers son masque et me répond avec sa voix étouffée.
- Bah vous savez, je suis vraiment un médecin mais lorsqu’on est à la rue et que beaucoup de personnes incurables croient en vous, j’ai envie de les faire espérer même si je sais que cela m’est impossible de les guérir alors je leur fais croire qu’ils vont bien mais en réalité j’injecte une seringue avec un produit mortel afin qu’ils ne souffrent plus.
Assez glauque et pas tellement rassurant comme médecin mais bon, j’avoue avoir un profond respect pour effectuer des telles tâches après tout je trouve ça assez noble, donner la mort à des gens condamner pour éviter qu’ils souffrent et qu’ils s’en aillent sans s’en apercevoir.
Après sa petite histoire inquiétante je me dis qu’il est peut-être temps de faire les présentations, je lève le doigt vers Aoi et je prends la parole de nouveau.
- Vois-tu la grande fille sur mes épaules ? C’est Aoi, ma navigatrice en second, elle ne le sait pas encore mais une fois le navire récupéré, je ne sais pas vraiment de quoi elle est capable à part de briser les noix des gens mais je vais la former à la navigation.
Tel un gentleman l’ami médecin fait une petite révérence qui m’arrache un léger sourire. Alors que je la montre du doigt Aoi me donne une tape sur la main, comme pour me dire de ne pas la montrer, je lui adresse une grimace assez triste pour rigoler.
J’enchaîne en pointant Raiden.
- Tu vois ce beau gosse ? Lui c’est mon second, Raiden. A vrai dire je sais qu’il sait bien utiliser son sabre après pareil, je ne connais pas vraiment ses compétences pour les tâches d’un navire et je verrai bien quel poste je lui attribuerai, en tout cas je le verrai bien à la vigie.
Raiden et Leornardo se répondent mutuellement d'un signe de tête ce qui j'avoue me donne envie de sourire. Je marque une très courte pause et je reprends au bout de quelques-secondes.
- En tout cas fait attention à ces deux-là car si tu en touches un des deux pour leur faire du mal t’en a une qui va te casser les noisettes, oui, je ne disais pas ça dans le sens qu’elle est chiante, elle sait vraiment très bien viser avec ses pieds, crois-moi j’en ai fait l’expérience. Après tu as le petit Raiden qui risque de venir tout trancher sur son passage et enfin tu as le droit à la patate du padre, moi-même. Enfin patate ou une balle dans la tête. Mais j’pense pas que tu es du genre à faire des coups bas. J’ai senti que tu avais tout de même un bon fond. M’enfin seul l’avenir nous le dira.
Sa gorge déglutine fortement, je crois que j’en ai trop fait. Je le comprends aussi, je lui parle de manière amicale mais le fond de ces paroles ne mettent à l'aise. Pour le rassurer je tapote son épaule amicalement en tirant mes lèvres à l’intérieur de ma bouche tout en hochant de la tête pour lui faire comprendre qu’il n’a pas à s’en faire.
En tout cas cette balade est plaisante mais j’aimerai bien arriver vite au port ! J’ai froid punaise !