- Paraitrait qu'on sombre au fond des océans comme un pauv' type quand on possède un fruit du démon.
- Bah ouais, c'est écrit dans les bouquins j'crois.
- C't'à dire que si Juusei ou l'capitaine Shoma ils tombent à l'eau c'est foutu, tu comprends ?
- C'pas pratique quand même ...
- Ouais, même plutôt bizarre. Mais à croire qu'il y a une justice dans c'monde. T'as beau avoir l'plus grand pouvoir du monde entre les mains, suffit qu'on t'balance un sceau d'eau à la gueule pour qu'tu crèves.
- Ç'doit être plus compliqué qu'ça quand même nan ?
Au sein du campement, les hommes discutent les uns avec les autres, tandis qu'une rousse, les lèvres en sang reste accrochée au poteau, ses forces la quittants peu à peu.
- Ouais mais bon, la mer et l'granit, les gens comme ça z'aiment pas.
- Et encore, faire exploser des trucs, se transformer en lave, être capable de créer des tremblements de terres c'est grave la classe ! Mais inverser les mouvements ...
- Ta gueule il arrive !
...
- Hum ?
Le bruit court que l'élégance d'un homme n'est pas trop au rendez-vous, étant donné les pouvoirs qu'il possède. Mais je sais ... Cette malédiction m'affecte de plus en plus et j'y pense un peu plus chaque jour. Si seulement on nous demandait pas de grailler cinq fruits et légumes par jour, ce serait peut être pas arrivé ... Système métrique ? J'pense pas. Laissons c'délire à Jules et Vincent. Ils s'y connaissent mieux.
- Vous savez, si j'pouvais revenir en arrière, j'le f'rais sans hésiter.
Dresser à moins d'un mètre derrière eux, je déguste un dernier saké avant de partir pour le KGB, face au lever du soleil.
- JUUSEI !!!
- Fermez-là bande d'abruti ... L'est encore tôt ... Et j'ai mal à la tête ...
- Sûrement l'alcool ça ...
- J'vous signale qu'on a tous le même problème ici. Alors les conseils d'un alcoolo à un alcoolo, j'm'en passerais bien.
- Excusez-nous ... !
- Tsss ... Baka ...
Le problème quand on mange un fruit du démon, c'est qu'on n'sait même pas que c'en est un. Et le pire dans toute cette merde, c'est que le goût est infecte. Comme ces putain de Twinkies ... Et l'pompon sur la biscotte, c'est qu'ça nous donne un pouvoir au hasard allant du simple fait de pouvoir pisser deux fois plus vite, au fait d'être dans la capacité de détruire ce monde en une fraction de seconde.
Bon dieu, c'que j'ferais pas pour ne plus avoir cette malédiction au-dessus de la tête.
-Capitaine ! Quelqu'un approche !
- Hum ?!
Saladin et les 40 voleurs
C'était une silhouette, rien de plus. Ni grande, ni petite, rien de bien significatif. On aurait pu passer à côté de lui sans le remarquer, sauf si tel était son désir. Or, les désirs de Saladin, c'était un peu comme le Saint Graal: on en causait beaucoup, on n'en voyait jamais le début d'une ombre. Il s'avançait, dans le campement pirate, comme s'il était en balade dans un vide-grenier. Il poussa d'ailleurs du pied un sac pour en éparpiller le contenu, avant de s'en détourner, complètement désintéressé.
- « Pfff. » Il soupira lourdement. « Il faudra m'expliquer un jour pourquoi les pirates confondent chaos et bordel... Juusei, aurais-tu une pensée à partager sur la question ? En quoi le manque d'hygiène personnelle semble être si indispensable pour être un bon pirate. Ou un mauvais pirate, ça dépend un peu des points de vue. »
Content de sa boutade, il s'assit sur un rocher à côté de la petite bande groupée autour des restes d'un feu de camp, et tira de sa poche une flasque dont il tira une grande rasade. Ça n'avait pas l'air d'être de l'alcool, mais qu'est-ce qu'on pouvait mettre dans une flasque, si ce n'était de l'alcool ?
- « Pfff. » Il soupira lourdement. « Il faudra m'expliquer un jour pourquoi les pirates confondent chaos et bordel... Juusei, aurais-tu une pensée à partager sur la question ? En quoi le manque d'hygiène personnelle semble être si indispensable pour être un bon pirate. Ou un mauvais pirate, ça dépend un peu des points de vue. »
Content de sa boutade, il s'assit sur un rocher à côté de la petite bande groupée autour des restes d'un feu de camp, et tira de sa poche une flasque dont il tira une grande rasade. Ça n'avait pas l'air d'être de l'alcool, mais qu'est-ce qu'on pouvait mettre dans une flasque, si ce n'était de l'alcool ?
Une flasque à la main, il cuve sa liqueur. Laissant les gars baver devant lui. pas étonnant venant d'une bande d'ivrogne. Un air moqueur, malin ou tout bonnement sadique, il démontre un potentiel risque pour nous autre, enfin, c'est ce qu'il laisse transparaitre.
Comment j'le sais pas ? Bah des mecs qui me connaissent alors que moi pas du tout, à chaque fois ça se termine mal. Et les gars le savent bien.
Au sein du camp, certains se préparent, rangeant les armes qu'ils viennent de nettoyer dans leur fourreau, tout en gardant bien sagement la main dessus. L'individu est grand, l'individu est calme mais surtout, l'individu semble vouloir quelque chose.
Je le sais, je le sens. C'louche tout ça ...
Alors d'un air anodin, j'apprends à le connaitre, laissant les gars s'accorder avec moi.
- T'bois quoi ?
- CAPITAIIIINE NE VOUS LAISSEZ PAS DISTRAIIIIIRE !, crient-ils dans un élan de fureur.
- KKKK-HH ! Oui, c'est vrai ... !
J'réfléchis donc. Pas longtemps. Comme d'hab' quoi.
- J'peux t'aider à trouver ce que tu cherches ? Tu pourras peut-être retourner téter le sein de ta maman plus vite comme ça nope ?
Que j'dis, la main dans les cheveux, un oeil fermé à cause du vent, une clope au bec.
L'homme soupira avant de lever un sourcil avec un air moqueur.
- « Ah, la traditionnelle petite pique sur la mère, dans le but de me faire douter de ma propre virilité, je n'en doute pas. Ou peut-être une tentative d'impressionner, en jouant les « durs ». Honnêtement, de toi à moi ? Ce genre de remarque est d'un cliché. Donc à moins que tu ne veuilles être un cliché vivant, Juusei, mon conseil serait de faire preuve d'originalité. De trouver ta propre voie. Peut-être que là, tu aurais des choses à dire. »
Il but une dernière gorgée avant de ranger sa flasque, et d'ajouter, comme s'il n'y avait eu aucun silence.
- « … ou à faire. Tu m'as l'air bien désœuvré, Juusei. Un type de ta trempe, pourtant, ça devrait avoir des projets. » Il hocha de la tête, comme convaincu par ses propres propos. « Je veux la fille. »
- « Ah, la traditionnelle petite pique sur la mère, dans le but de me faire douter de ma propre virilité, je n'en doute pas. Ou peut-être une tentative d'impressionner, en jouant les « durs ». Honnêtement, de toi à moi ? Ce genre de remarque est d'un cliché. Donc à moins que tu ne veuilles être un cliché vivant, Juusei, mon conseil serait de faire preuve d'originalité. De trouver ta propre voie. Peut-être que là, tu aurais des choses à dire. »
Il but une dernière gorgée avant de ranger sa flasque, et d'ajouter, comme s'il n'y avait eu aucun silence.
- « … ou à faire. Tu m'as l'air bien désœuvré, Juusei. Un type de ta trempe, pourtant, ça devrait avoir des projets. » Il hocha de la tête, comme convaincu par ses propres propos. « Je veux la fille. »
Blablabla ...
« En jouant les "durs"... », mais oui c'est ça ...
Blablabla ...
Cliché ? Boarf, j'aime bien faire dans l'cliché. Ça rappelle qu'on a tous une partie de nous sans personnalité.
Blablabla ...
Des plans ? T'inquiète pas, j'en ai. Mais c'est secret, alors tu ne les connaitras pas !
Blablabla ...
« Je veux la fille. »
La fille ? Mais il a un sérieux problème ou quoi ? Il voit pas que c'est une propriété privée ? Ses intentions deviennent de plus en plus louche et mon instinct m'dit qu'c'est pas super top.
- La fille ? Désolé, mais elle n'est pas échangeable, ni achetable. Quoi que ... Tu veux en faire quoi ? personnellement, elle est ma prisonnière. Tu te doute bien qu'un bon pirate ne peut laisser s'échapper une chasseuse de prime ... Ce serait donner le bâton pour se faire battre, ou un truc du genre nope ? Héhéhé
Ce rictus sur mon visage, j'm'allume une nouvelle blonde, envoyant un épais nuage de fumée dans les cieux. La main sur le manche de mon arme, j'm'attends au pire.
- « Je la veux parce qu'elle a de la valeur à tes yeux, bien entendu. » te répond-il, en se mettant en l'aise. Appuyé contre une caisse en bois, il étend les jambes vers le feu, comme s'il était ici entre amis, à prendre du bon temps. Ses yeux parcourent l'assemblée et ils notent ta main sur son arme, mais il ne dit rien. « Mais je n'avais pas l'intention de la remettre en position de t'embêter. Après, si elle arrête d'autres pirates, ça te va, n'est-ce pas ? De la concurrence en moins. Ne viens pas me dire que tu souffres pour tes... ben, vous n'êtes même pas des collègues, vous les pirates. Bref, ton capitaine et sa flotte ne seraient pas mis en danger par la miss. »
Il se doute bien que sa parole ne vaut pas grand chose à tes yeux. Mais il a tout de même un sacré cran pour se pointer comme ça dans ton camp. Tu te doutes qu'il a les moyens de sa politique, qu'il n'est pas juste une grande gueule. Et vu la façon dont il te fixe, il est clair qu'il attend quelque chose de toi. Autre chose que tes grands airs et ton attitude légère. Il ne fait peut-être pas sérieux, tu ne le prends peut-être pas au sérieux, mais lui, il l'est.
Il se doute bien que sa parole ne vaut pas grand chose à tes yeux. Mais il a tout de même un sacré cran pour se pointer comme ça dans ton camp. Tu te doutes qu'il a les moyens de sa politique, qu'il n'est pas juste une grande gueule. Et vu la façon dont il te fixe, il est clair qu'il attend quelque chose de toi. Autre chose que tes grands airs et ton attitude légère. Il ne fait peut-être pas sérieux, tu ne le prends peut-être pas au sérieux, mais lui, il l'est.
De ... la valeur ? Ce n'est juste qu'une piètre chasseuse de prime. Une menace pour mon capitaine et sa flotte ? Si j'ai réussis à la neutraliser, Shoma n'en fait qu'une bouchée. Alors me faire peur avec ce genre de chose, ça ne prend pas.
Mais vas-y, crois toi plus malin et fait comme chez toi. J'espère que le feu te réchauffe assez.
- La concurrence des autres pirates j'm'en tamponne un peu en fait ... Moi c'qui m'emmerde c'est le gouvernement tu vois ...
Histoire qu'on mette les choses au claire, les nana dans son genre sont toutes les mêmes. Elles attirent les rats que nous sommes avec le fromage et quand on apprécie le doux met qu'elles nous donnent, elles en profitent pour rabattre ce putain de piège pour nous briser le cou. Malheureusement, elle, est tombée chez la mauvaise personne. Et puis, les chasseurs de prime font officieusement partis du gouvernement. Du moins, ils travaillent avec alors elle représente une menace. Alors plus j'y pense et plus j'suis d'accord avec lui. Cette fille a de l'importance à mes yeux. Du coup, j'vais la garder. Mais lui, il commence à faire bouillir ses pulsions faisant ma réputation. Je me méfie de plus en plus et mon regard sombre peu à peu à travers cette tignasse venant me recouvrir le visage.
Calme mais avec une idée en tête, il me reste une chose importante à savoir.
- Dis-moi, tu ne t'es toujours pas présenté et tu poses un peu trop de question... Alors je te le demande gentiment ...
Mon fourreau se vide de son contenu, laissant apparaitre le fer pointé en contre bas vers son minois. Les hommes autour de nous s'exécutent juste après, dégainant chacun à leur tour l'arme qu'ils ont en leur possession.
- C'est quoi ton nom ? Et qu'est-c'que tu veux ??!
Un regard haineux envers notre ami, je suis prêt à déverser ma rage sur sa face si enjoué de la situation.
Le rat est cerné mais sommes-nous les chats ou de vulgaires morceaux de fromage ?
La menace ne l'impressionne pas. Ce n'est pas qu'il s'en fiche, loin de là. Son regard circule d'un homme à l'autre, évaluant, comptabilisant, dressant des prognostiques, et à la fin, quelque chose en lui te dit qu'il conclut sur le fait qu'il est capable de tous les prendre et de s'en sortir. Toi, par contre, il te dédie un sourire en coin, comme si tu avais donné la bonne réponse.
D'une main lente, mais ferme, il repousse ta lame, et vient se gratter le menton d'un geste songeur.
- « Mon nom n'a pas grand intérêt, tu n'as jamais entendu parler de moi. Tu n'as qu'à m'appeler... Aladin. Oui, j'aime bien ça, Aladin. » Il hoche la tête, convaincu par ses propres paroles. « Et je ne te veux rien, c'est plutôt toi qui veut quelque chose de moi. Sauf que je ne bosse pas gratuitement, ainsi je cherche quelque chose qui pourrait faire office de paiement. Je pense que la Miss pouvait faire office, mais puisqu'elle ne vaut que tripette pour toi...
On devrait peut-être le faire à l'envers. Je sais ce que tu veux. Ce que tu veux plus que tout autre chose au monde, plus que la richesse, la gloire. Je peux t'aider à t'approcher de ce but. Donc... qu'est-ce que tu es prêt à me donner en l'échange de... la clé des champs ? »
D'une main lente, mais ferme, il repousse ta lame, et vient se gratter le menton d'un geste songeur.
- « Mon nom n'a pas grand intérêt, tu n'as jamais entendu parler de moi. Tu n'as qu'à m'appeler... Aladin. Oui, j'aime bien ça, Aladin. » Il hoche la tête, convaincu par ses propres paroles. « Et je ne te veux rien, c'est plutôt toi qui veut quelque chose de moi. Sauf que je ne bosse pas gratuitement, ainsi je cherche quelque chose qui pourrait faire office de paiement. Je pense que la Miss pouvait faire office, mais puisqu'elle ne vaut que tripette pour toi...
On devrait peut-être le faire à l'envers. Je sais ce que tu veux. Ce que tu veux plus que tout autre chose au monde, plus que la richesse, la gloire. Je peux t'aider à t'approcher de ce but. Donc... qu'est-ce que tu es prêt à me donner en l'échange de... la clé des champs ? »
- Aladin ? Connait pas.
- NORMALE ! TU VIENS D'LE RENCONTRER !
C'est vrai les gars ont raison ... Et l'homme que je ne connais pas, s'appelant donc Tartatin, ne souhaites rien de moi. D'après sa folle théorie, c'est plutôt moi qui souhaites quelque chose de lui. Étrange. Ce quelque chose dont je rêve depuis plusieurs nuits, mieux que la gloire, la richesse, le pouvoir ...
- UNE LICORNE ARC-EN-CIEL ???!!
- C'EST ÇA VOS RÊVES ??????!!!! C'EST COMPLÈTEMENT DÉBILE !!!!
- Vous avez raisons les gars. Encore une fois ...
Mais de quoi je peux bien rêver depuis quelques te...
- Putain !
Si c'est bien ce que je penses, alors cet homme est sans doute l'homme le plus puissant du monde. Mais si quelqu'un comme lui existe, je ne vois pas ce que l'on fait encore ici ... C'est une goutte de sueur qui me coule sur la tempe qui indique à ce bon vieux Aladin mes craintes quant au potentiel pouvoirs qu'il possède. Mais avant toute chose, une question me traverse l'esprit.
- Mon pouvoir ... Il est vrai que je rêve de ne plus être maudit par ce fruit ... Mais, comment t'y prends-tu ? Et as-tu réellement la force de faire ça ? Je ne te crois même pas ... Et puis en échange, tu souhaites quoi ? La fille ? Tu sais très bien que tu ne l'auras pas. Et là tout de suite, je ne vois rien qui me vient à l'esprit. T'acceptes les tickets resto ?
Il a lu en toi comme dans un livre ouvert. Ce n'était pas difficile, vu que tu ne caches rien de tes émotions. Le moment où tu le « reconnais » est le moment où un fin sourire se dessine sur ses lèvres. Il y a quelque chose de dérangeant, dans ce sourire. On dirait un chat se pourléchant les babines. Assis comme ça, on dirait un gros félin avachi sur son canapé, en train de se limer les griffes. No, pas limer, affûter.
- « Comment je m'y prends ne regarde que moi. Si tu décides de ne pas me croire, ça ne regarde que toi. » Il hausse les épaules et se redresse, époussetant son pantalon, réajustant son manteau. « Je t'ai dit qu'en échange, je voulais quelque chose qui ait de la valeur pour toi. Une valeur équivalente à ce que représente la perte de ton Fruit. Comme tu as décidé de ne pas réfléchir et d'être sérieux, je ne vais pas perdre mon temps. » Aladin regarde le feu, le campement, la fille et fait la moue. « Fais-moi signe si tu décides de franchir le pas. Mais ne tarde pas trop, je ne reste jamais bien longtemps au même endroit. Il faut apprendre à saisir la chance quand elle passe, et il faut aussi apprendre à lui faire confiance. A toi de voir à quel point tu veux garder ou pas ce fruit, et ce que tu penses que sa suppression vaut. Ce n'est pas bien compliqué, je trouve... »
Et il s'en va, comme il est venu. Homme de l'ombre, homme des ombres.
- « Comment je m'y prends ne regarde que moi. Si tu décides de ne pas me croire, ça ne regarde que toi. » Il hausse les épaules et se redresse, époussetant son pantalon, réajustant son manteau. « Je t'ai dit qu'en échange, je voulais quelque chose qui ait de la valeur pour toi. Une valeur équivalente à ce que représente la perte de ton Fruit. Comme tu as décidé de ne pas réfléchir et d'être sérieux, je ne vais pas perdre mon temps. » Aladin regarde le feu, le campement, la fille et fait la moue. « Fais-moi signe si tu décides de franchir le pas. Mais ne tarde pas trop, je ne reste jamais bien longtemps au même endroit. Il faut apprendre à saisir la chance quand elle passe, et il faut aussi apprendre à lui faire confiance. A toi de voir à quel point tu veux garder ou pas ce fruit, et ce que tu penses que sa suppression vaut. Ce n'est pas bien compliqué, je trouve... »
Et il s'en va, comme il est venu. Homme de l'ombre, homme des ombres.
- De l'argent t'intéressait-il ? Même si je ne pense pas qu'un homme comme toi en ai besoin. Du moins, c'est l'image que tu reflètes. Quelque chose me tenant à coeur ? Je n'ai rien à proposé malheureusement sauf de belle parole. J'ai compris la leçon et je ne demanderais plus de fruit ! Bon, si ce dernier me donne un pouvoir considérable peut être ... Mais je divague. J'aime nager et cela me procure un avantage de taille face à mes ennemis alors je ferais tout pour ne plus avoir cette malédiction en moi ! Dis moi quoi faire ! Je t'en supplie !
Sans m'en rendre compte, les larmes me montent aux yeux. De la tristesse ? Non, de la haine. Cette malédiction m'empêche de vivre correctement et je suis au bord du gouffre pour essayer de ne plus la posséder. Et cet homme vient ici pour m'en débarrasser ... Je suis perdu.
- Cette vie n'est pas celle que j'ai voulu ... Dis moi ce que tu veux, je ferais tout pour ne plus posséder cette chose en moi ...
Le regard dans l'ombre mais l'oeil bel et bien rivé sur toi, à demi-retourné, il jubile. C'est peut-être ce qu'il voulait, te pousser aux supplications. Le but de toute cette grotesque machination, de ce blabla sans pareil. Juste une scène de théâtre, encore une autre, pour faire se courber l'odieux second des Red Spectres. Ce rookie qui est promu à faire de grandes choses.
Peut-être pas avec ce pouvoir en tout cas.
- Je n'en demandais pas moins. ricane-t-il, décidément.
Aussitôt, le dénommé Aladdin claque des doigts et un bruit sourd interrompt le silence. C'est le corps de la chasseuse de primes qui vient de tomber au sol, mystérieusement libéré des liens qui la retenaient à son poteau. Libre comme l'air, elle n'a pas la force de bouger. Alors il se déplace pour la récupérer. Et tu es sur son chemin.
Malgré la méfiance que tu peux lui vouer, malgré son côté ténébreux et agressif, tu n'y peux décidément rien. Tu n'es pas de force à lutter contre le personnage qui t'a alpagué de façon si désinvolte, presque ridiculisé. Tu es à sa merci autant que lui semble contrôler le monde, sinon plus. Cet homme que l'on ne désire jamais rencontrer plus d'une fois dans sa vie.
Il te touche l'épaule.
Comme il l'a fait avec d'autres, comme il continuera de le faire. Sa main vient s'appuyer sur ta clavicule, pesante et pourtant si libératrice. Quand elle se soulève, c'est pour emmener avec elle ton fardeau, pour te dédouaner d'un poids surhumain qui te pesait jusque là. L'estomac léger, tu manques de dégobiller suite à ce passage du bon côté de la barrière.
Et quand enfin tu parviens à te retourner après une bonne minute de vertiges, le voilà déjà loin. Et encore, tu n'es pas sûr que c'est lui. Juste sa silhouette, large, grande, armée d'un corps innocent sur l'épaule qui se balance comme un sac à patates. Il s'en va avec son butin qui, tu en es sûr, ne devrait plus courir de grand danger désormais. Car ce n'était pas pour elle qu'il a fait tout cela, qu'il a fait ce long chemin.
C'était pour toi.
Peut-être pas avec ce pouvoir en tout cas.
- Je n'en demandais pas moins. ricane-t-il, décidément.
Aussitôt, le dénommé Aladdin claque des doigts et un bruit sourd interrompt le silence. C'est le corps de la chasseuse de primes qui vient de tomber au sol, mystérieusement libéré des liens qui la retenaient à son poteau. Libre comme l'air, elle n'a pas la force de bouger. Alors il se déplace pour la récupérer. Et tu es sur son chemin.
Malgré la méfiance que tu peux lui vouer, malgré son côté ténébreux et agressif, tu n'y peux décidément rien. Tu n'es pas de force à lutter contre le personnage qui t'a alpagué de façon si désinvolte, presque ridiculisé. Tu es à sa merci autant que lui semble contrôler le monde, sinon plus. Cet homme que l'on ne désire jamais rencontrer plus d'une fois dans sa vie.
Il te touche l'épaule.
Comme il l'a fait avec d'autres, comme il continuera de le faire. Sa main vient s'appuyer sur ta clavicule, pesante et pourtant si libératrice. Quand elle se soulève, c'est pour emmener avec elle ton fardeau, pour te dédouaner d'un poids surhumain qui te pesait jusque là. L'estomac léger, tu manques de dégobiller suite à ce passage du bon côté de la barrière.
Et quand enfin tu parviens à te retourner après une bonne minute de vertiges, le voilà déjà loin. Et encore, tu n'es pas sûr que c'est lui. Juste sa silhouette, large, grande, armée d'un corps innocent sur l'épaule qui se balance comme un sac à patates. Il s'en va avec son butin qui, tu en es sûr, ne devrait plus courir de grand danger désormais. Car ce n'était pas pour elle qu'il a fait tout cela, qu'il a fait ce long chemin.
C'était pour toi.