Ryôsuke Nishio
• Pseudonyme : Votre surnom s’il y a lieu.
• Age : 25 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Responsable du bar familial
• Groupe : Civil
• Age : 25 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Responsable du bar familial
• Groupe : Civil
• But : Protéger ses petits frères
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : La voie du Berseker (modifié)
• Équipement : Des sortes de poings américains.
• Parrain : /
• Ce compte est-il un DC ? Non.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
• Codes du règlement : sans les astérisques.)
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : La voie du Berseker (modifié)
• Équipement : Des sortes de poings américains.
• Parrain : /
• Ce compte est-il un DC ? Non.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
• Codes du règlement : sans les astérisques.)
Description Physique
Hé, salut ma jolie... Quoi ? Tu veux que je me décrive physiquement ? J'te plais hein...? J'sais bien, j'fais cet effet à toutes les minettes. Mais désolé ma belle, faudra attendre ton tour. Ce soir, mon lit est déjà pris.
J'fais un mètre quatre-vingt-sept pour quatre-vingt-treize kilos de muscles. Hé ouais poulette, ça t'impressionne ? J'ai les cheveux courts et noirs, un peu plus long sur le dessus mais j'prends pas vraiment le temps de les coiffer. Les hommes, ils perdent pas de temps avec ces conneries. Quand ils sont trop longs, j'fous un coup de ciseaux et c'est bon. Pour les fringues, c'pareil, j'prends c'que je choppe dans mes tiroirs. Souvent c'est un pantalon noir, des pompes noires, un haut noir pour bien faire ressortir mes abdos et ma veste sans manches. Pour voir mes bras musclés, ouais t'as compris.
J'ai les yeux sombres aussi, un peu comme mes cheveux. Il parait qu'ils ont des reflets rouges ou violets quand j'm'énerve, mais ça j'ai jamais pu le constater par moi-même. En même temps, vaut mieux pas pour la personne qui m'a énervé que j'aie un truc dans les mains, parce que ça arrivera inévitablement dans sa tronche.
J'ai une mâchoire carrée. Un nez normal, un nez d'mec quoi. Une bouche normale aussi. Mais on me dit souvent que j'ai un air malsain quand je souris. C'pas ma faute si ma face fait flipper. C'est plutôt d'mes poings qu'il faudrait avoir la trouille.
Pour ce qui est de mon corps, j'suis typiquement le mec que t'as pas envie d'avoir pour ennemi. Chaque partie de mon corps est musclée, d'mon cou jusqu'à mon p'tit orteil. J'suis bien baraqué avec des bras énormes, ça plaît aux femmes et ça évite que des imbéciles viennent me chercher des noises. J'ai aussi des grosses mains qui pourraient t'arracher la tête d'une seule torgnole (mais pas la tienne hein mignonne, j'frappe pas les demoiselles. J'voudrais pas abîmer un si joli minois.) Pour ce qui est de mes autres atouts... J'te laisse découvrir ça par toi-même un d'ces soirs.
J'ai 25 ans, l'âge d'aller en tôle depuis un bon moment. Quand j'marche, j'me tiens bien droit, j'sors mes épaules carrées et j'contracte mes bras, histoire que personne oublie qui c'est qui fait la loi dans l'coin. J'suis d'accord, j'ai l'air assez terrifiant quand on me voit comme ça, mais promis ; j'suis toujours doux le premier soir. Toujours partante ?
J'fais un mètre quatre-vingt-sept pour quatre-vingt-treize kilos de muscles. Hé ouais poulette, ça t'impressionne ? J'ai les cheveux courts et noirs, un peu plus long sur le dessus mais j'prends pas vraiment le temps de les coiffer. Les hommes, ils perdent pas de temps avec ces conneries. Quand ils sont trop longs, j'fous un coup de ciseaux et c'est bon. Pour les fringues, c'pareil, j'prends c'que je choppe dans mes tiroirs. Souvent c'est un pantalon noir, des pompes noires, un haut noir pour bien faire ressortir mes abdos et ma veste sans manches. Pour voir mes bras musclés, ouais t'as compris.
J'ai les yeux sombres aussi, un peu comme mes cheveux. Il parait qu'ils ont des reflets rouges ou violets quand j'm'énerve, mais ça j'ai jamais pu le constater par moi-même. En même temps, vaut mieux pas pour la personne qui m'a énervé que j'aie un truc dans les mains, parce que ça arrivera inévitablement dans sa tronche.
J'ai une mâchoire carrée. Un nez normal, un nez d'mec quoi. Une bouche normale aussi. Mais on me dit souvent que j'ai un air malsain quand je souris. C'pas ma faute si ma face fait flipper. C'est plutôt d'mes poings qu'il faudrait avoir la trouille.
Pour ce qui est de mon corps, j'suis typiquement le mec que t'as pas envie d'avoir pour ennemi. Chaque partie de mon corps est musclée, d'mon cou jusqu'à mon p'tit orteil. J'suis bien baraqué avec des bras énormes, ça plaît aux femmes et ça évite que des imbéciles viennent me chercher des noises. J'ai aussi des grosses mains qui pourraient t'arracher la tête d'une seule torgnole (mais pas la tienne hein mignonne, j'frappe pas les demoiselles. J'voudrais pas abîmer un si joli minois.) Pour ce qui est de mes autres atouts... J'te laisse découvrir ça par toi-même un d'ces soirs.
J'ai 25 ans, l'âge d'aller en tôle depuis un bon moment. Quand j'marche, j'me tiens bien droit, j'sors mes épaules carrées et j'contracte mes bras, histoire que personne oublie qui c'est qui fait la loi dans l'coin. J'suis d'accord, j'ai l'air assez terrifiant quand on me voit comme ça, mais promis ; j'suis toujours doux le premier soir. Toujours partante ?
Description Psychologique
Côté psychologique, c'comme mon physique : brut. J'm'énerve assez rapidement et quand ça arrive vaut mieux pas être sur mon chemin. Les excès de colère, ça arrive souvent et c'est pas beau à voir. De la violence pure, tout c'qui me tombe sous la main se transforme en bouillie.
C'est le plus important à retenir : faut pas m'énerver. Règle numéro une : on touche pas à mes p'tits frères. T'as des embrouilles avec un des gamins, t'en a forcément avec moi aussi. J'fais pas dans la dentelle, j'pense que tu l'as compris. J'suis leur grand-frère, c'est à moi de les protéger, t'as pigé ? J'te conseille de pas leur faire du tort si tu veux pas te retrouver la tronche éclatée entre deux cailloux.
Règle numéro deux : cherche pas à faire du tort à ma famille en général. Pour les p'tits j'pense que t'as compris, pour mon père c'est pareil. Ce sale déchet est le pire ivrogne de tous les temps et je le déteste au plus haut point, mais si c'est toi qui le dit, tu vas te retrouver avec mon poing dans la gueule. Pour le bar, c'est la même chose. Ce bar familial, c'moi qui en ait la responsabilité, c'est la deuxième et dernière chose importante dans ma vie après mes p'tits frères. Si tu fous le bordel dedans, t'es pas sûr de rentrer entier chez toi. Et n'ose même pas évoquer la mémoire de ma mère. Compris ?
Règle numéro trois : si j'te vois lever la main sur une femme, j't'arrache tous les doigts. Si tu la blesses avec autre chose, j't'arrache "l'autre chose". C'pas plus compliqué que ça. Si t'es à la recherche de sensations fortes ou que t'as envie de cogner sur quelqu'un, viens me voir, j'te refais le portrait gratuitement.
J'dis pas que moi j'ai jamais blessé une dame... Mais j'ai pas plus à leur offrir qu'une nuit de folie. Elles savent pour la plupart qu'la seule femme dans mon coeur s'est éteinte il y a douze ans. J'suis l'amant parfait mais j'serais jamais un bon mari. J'aime pas vraiment jouer avec leurs sentiments, j'préfère jouer avec autre chose si tu vois c'que j'veux dire. En tout cas, jamais j'lèverais la main sur une fille. Aucune d'elle a déjà essayé de me pousser à bout, mais j'en suis aussi sûr qu'le fait que j'frapperais jamais mes frères. Dans tous les cas, si t'as un truc qui pend entre les jambes, essaye pas d'me provoquer.
J'ai toujours été violent, mais la mort de maman ç'ma vraiment fait un truc. Il m'a fallu un bon moment pour m'en remettre, j'étais en train de devenir fou. J'suis revenu les pieds sur terre quand j'ai capté que les gamins étaient encore plus perdus que moi et que ce s'rait à moi de les élever maintenant. Hors de question d'les laisser à l'autre trou. Mais depuis ce jour, j'pète un câble encore plus facilement qu'avant. J'pense que la nouvelle m'a explosé un fusible dans la tête ou j'sais pas quoi. C'comme si j'me contrôlais plus, tu vois ?
C'est le plus important à retenir : faut pas m'énerver. Règle numéro une : on touche pas à mes p'tits frères. T'as des embrouilles avec un des gamins, t'en a forcément avec moi aussi. J'fais pas dans la dentelle, j'pense que tu l'as compris. J'suis leur grand-frère, c'est à moi de les protéger, t'as pigé ? J'te conseille de pas leur faire du tort si tu veux pas te retrouver la tronche éclatée entre deux cailloux.
Règle numéro deux : cherche pas à faire du tort à ma famille en général. Pour les p'tits j'pense que t'as compris, pour mon père c'est pareil. Ce sale déchet est le pire ivrogne de tous les temps et je le déteste au plus haut point, mais si c'est toi qui le dit, tu vas te retrouver avec mon poing dans la gueule. Pour le bar, c'est la même chose. Ce bar familial, c'moi qui en ait la responsabilité, c'est la deuxième et dernière chose importante dans ma vie après mes p'tits frères. Si tu fous le bordel dedans, t'es pas sûr de rentrer entier chez toi. Et n'ose même pas évoquer la mémoire de ma mère. Compris ?
Règle numéro trois : si j'te vois lever la main sur une femme, j't'arrache tous les doigts. Si tu la blesses avec autre chose, j't'arrache "l'autre chose". C'pas plus compliqué que ça. Si t'es à la recherche de sensations fortes ou que t'as envie de cogner sur quelqu'un, viens me voir, j'te refais le portrait gratuitement.
J'dis pas que moi j'ai jamais blessé une dame... Mais j'ai pas plus à leur offrir qu'une nuit de folie. Elles savent pour la plupart qu'la seule femme dans mon coeur s'est éteinte il y a douze ans. J'suis l'amant parfait mais j'serais jamais un bon mari. J'aime pas vraiment jouer avec leurs sentiments, j'préfère jouer avec autre chose si tu vois c'que j'veux dire. En tout cas, jamais j'lèverais la main sur une fille. Aucune d'elle a déjà essayé de me pousser à bout, mais j'en suis aussi sûr qu'le fait que j'frapperais jamais mes frères. Dans tous les cas, si t'as un truc qui pend entre les jambes, essaye pas d'me provoquer.
J'ai toujours été violent, mais la mort de maman ç'ma vraiment fait un truc. Il m'a fallu un bon moment pour m'en remettre, j'étais en train de devenir fou. J'suis revenu les pieds sur terre quand j'ai capté que les gamins étaient encore plus perdus que moi et que ce s'rait à moi de les élever maintenant. Hors de question d'les laisser à l'autre trou. Mais depuis ce jour, j'pète un câble encore plus facilement qu'avant. J'pense que la nouvelle m'a explosé un fusible dans la tête ou j'sais pas quoi. C'comme si j'me contrôlais plus, tu vois ?
Biographie
An 1601 : naissance du p'tit premier de la famille Nishio. Ouais, c'moi. Un beau bambin, bien en forme, plutôt grand et fort pour son âge, prêt à écrabouiller tout ce qui lui passe entre les mains. Enfin j'sais pas hein, j'imagine, j'm'en souviens pas. Mais j'pense pas qu'il existe une période de ma vie où j'créais à la place de détruire.
Puis en 1605 en né mon premier p'tit frère, Ketsuryū. J'ai pas beaucoup de souvenirs de quand il est né, j'avais que quatre ans hein. C'que j'faisais à cet âge là c'était sûrement bouffer d'la terre et écraser les fourmis. Depuis aussi loin que j'me souviens, j'ai toujours inquiété maman : même en ce temps-là j'cassais la figure aux plus grands qui m'embêtaient. Du coup bah, j'avais pas d'copains comme les autres gamins.
Quoi, tu t'demandes pourquoi j'te raconte ma vie ? Bah mon pote, parce qu'j'en ai envie, donc t'as intérêt à bien m'écouter.
Mais c'était pas grave parce que j'avais mon p'tit frère toujours avec moi. Lui non plus il avait pas de copains : même sans rien faire les autres gosses avaient peur de lui. Des fois j'me dis qu'c'est un peu ma faute. J'sais pas si maman m'en voulait d'entraîner son deuxième fils dans les conneries. J'réalisais pas quand j'étais gamin.
Maman, elle souriait toujours. Même quand les mères des autres gamins venaient s'plaindre d'notre "mauvaise éducation". S'ils se retrouvaient avec l'nez cassé ou les vêtements déchirés c'était leur faute. C'était sûrement qu'ils embêtaient Ketsuryū. Jamais elle nous criait dessus, même quand elle devait gérer nos conneries et l'bar en même temps.
J'me souviens particulièrement d'une fois, j'devais avoir dix ans. Maman était de nouveau enceinte. J'sais plus exactement, mais j'me souviens qu'un gamin m'a dit : "Fils de...". Il a pas eu l'temps de finir sa phrase. C'la première fois d'ma vie que j'faisais une d'ces crises de rage. Rien qu'd'en parler j'sens mes mains qui tremblent. J'ai failli massacrer ce gosse. C'est quand j'ai vu le p'tit Ketsuryū, qui m'regardait faire que j'ai compris que j'allais trop loin. J'avais peur qu'il devienne comme moi.
Un peu plus tard cette année là, en 1611, notre mère a accouché : un p'tit garçon, de nouveau. Un nouveau p'tit frère. Aritsune. J'pense que maman aurait bien aimé avoir une fille, mais moi j'étais bien content d'avoir encore un frère. À trois, on est plus fort, une fille ça sait pas se battre.
C'est aussi cette année-là que j'ai compris que mon père était le dernier des salauds. J'savais bien c'que c'était un ivrogne hein, j'avais grandi dans un bar. J'savais bien que mon père était pas un modèle ni un père aimant. Mais quand j'l'ai vu frapper maman... J'suis devenu fou. J'me suis jeté sur lui en hurlant, j'voulais le tuer. Mais bon, un gamin de dix-onze ans, c'fait pas l'poids contre un vrai homme et j'me suis pris la raclée de ma vie.
Après ça, j'supportais pas d'le savoir seul à la maison avec notre mère. Et dès que je l'entendais crier, j'me jetais sur lui les poings en avant. J'me recevais une dérouillée à chaque fois et ça faisait pleurer maman. Mais j'm'en foutais, c'était mon devoir d'homme de la protéger. Des fois j'me dis que c'est ça qui l'a tuée.
C'est en 1614 que s'est produit le plus grand drame de ma vie. Maman a été emportée par une maladie foudroyante. J'avais treize ans, Ketsuryū neuf et Aritsune trois ans. C'est le p'tit dernier que je plains le plus : lui n'a jamais grandi avec sa mère.
Moi j'ai totalement pété un câble en apprenant la nouvelle. Littéralement, j'suis devenu fou. J'savais plus qui j'étais, où j'étais, en quelle année on était. J'savais juste que la femme de ma vie était partie. Ma mère. J'brûlais des trucs et j'me frappais moi-même pour plus y penser. J'ai même pensé à me jeter dans le port, un soir qu'la mer était déchaînée. J'me tenais là, au bout d'la digue, les bras écartés. J'm'en souviens comme si j'm'y tenais en c'moment-même. J'pensais à maman, son visage que j'allais bientôt revoir. Puis j'me suis souvenu des deux gamins, tous seuls à la maison depuis j'sais pas combien de temps. Alors, j'ai couru jusqu'à la maison. J'ai couru aussi vite que je le pouvais, comme j'avais jamais encore couru d'ma vie.
Ouais, j'suis sentimental aussi des fois. Essaye même pas de t'foutre d'ma gueule.
J'me suis occupé de ces deux gosses comme s'ils étaient la seule chose qui m'restait, et c'était le cas. C'était pas facile, s'occuper d'gamins à juste treize ans. Surtout le p'tit dernier, c'était encore un bébé. Ils ont été élevés à la dure, mais aujourd'hui c'sont des vrais hommes.
Le p'tit Aritsune suit bien sûr l'exemple d'ses grands-frères, essayant d'casser la gueule à tous ceux sur son chemin. J'suis pas vraiment fier, mais c'la loi du plus fort ici. Ketsuryū est un adulte aussi. J'ai l'impression qu'il traîne dans des affaires pas vraiment légales. Et moi, j'ai repris le bar familial. Les gamins m'aident aussi, pendant qu'le vieux boit comme s'il avait un trou dans l'foie. Après la mort de maman, c'moi qui lui ai mis la dérouillée d'sa vie. Maintenant, il nous emmerde plus.
J'passe ma vie entre casser la gueule aux soûlards qui payent pas leur ardoise et sortir le plus p'tit des emmerdes qu'il provoque. Ah, et dans le lit des jolies filles aussi, faut pas l'oublier.
Puis en 1605 en né mon premier p'tit frère, Ketsuryū. J'ai pas beaucoup de souvenirs de quand il est né, j'avais que quatre ans hein. C'que j'faisais à cet âge là c'était sûrement bouffer d'la terre et écraser les fourmis. Depuis aussi loin que j'me souviens, j'ai toujours inquiété maman : même en ce temps-là j'cassais la figure aux plus grands qui m'embêtaient. Du coup bah, j'avais pas d'copains comme les autres gamins.
Quoi, tu t'demandes pourquoi j'te raconte ma vie ? Bah mon pote, parce qu'j'en ai envie, donc t'as intérêt à bien m'écouter.
Mais c'était pas grave parce que j'avais mon p'tit frère toujours avec moi. Lui non plus il avait pas de copains : même sans rien faire les autres gosses avaient peur de lui. Des fois j'me dis qu'c'est un peu ma faute. J'sais pas si maman m'en voulait d'entraîner son deuxième fils dans les conneries. J'réalisais pas quand j'étais gamin.
Maman, elle souriait toujours. Même quand les mères des autres gamins venaient s'plaindre d'notre "mauvaise éducation". S'ils se retrouvaient avec l'nez cassé ou les vêtements déchirés c'était leur faute. C'était sûrement qu'ils embêtaient Ketsuryū. Jamais elle nous criait dessus, même quand elle devait gérer nos conneries et l'bar en même temps.
J'me souviens particulièrement d'une fois, j'devais avoir dix ans. Maman était de nouveau enceinte. J'sais plus exactement, mais j'me souviens qu'un gamin m'a dit : "Fils de...". Il a pas eu l'temps de finir sa phrase. C'la première fois d'ma vie que j'faisais une d'ces crises de rage. Rien qu'd'en parler j'sens mes mains qui tremblent. J'ai failli massacrer ce gosse. C'est quand j'ai vu le p'tit Ketsuryū, qui m'regardait faire que j'ai compris que j'allais trop loin. J'avais peur qu'il devienne comme moi.
Un peu plus tard cette année là, en 1611, notre mère a accouché : un p'tit garçon, de nouveau. Un nouveau p'tit frère. Aritsune. J'pense que maman aurait bien aimé avoir une fille, mais moi j'étais bien content d'avoir encore un frère. À trois, on est plus fort, une fille ça sait pas se battre.
C'est aussi cette année-là que j'ai compris que mon père était le dernier des salauds. J'savais bien c'que c'était un ivrogne hein, j'avais grandi dans un bar. J'savais bien que mon père était pas un modèle ni un père aimant. Mais quand j'l'ai vu frapper maman... J'suis devenu fou. J'me suis jeté sur lui en hurlant, j'voulais le tuer. Mais bon, un gamin de dix-onze ans, c'fait pas l'poids contre un vrai homme et j'me suis pris la raclée de ma vie.
Après ça, j'supportais pas d'le savoir seul à la maison avec notre mère. Et dès que je l'entendais crier, j'me jetais sur lui les poings en avant. J'me recevais une dérouillée à chaque fois et ça faisait pleurer maman. Mais j'm'en foutais, c'était mon devoir d'homme de la protéger. Des fois j'me dis que c'est ça qui l'a tuée.
C'est en 1614 que s'est produit le plus grand drame de ma vie. Maman a été emportée par une maladie foudroyante. J'avais treize ans, Ketsuryū neuf et Aritsune trois ans. C'est le p'tit dernier que je plains le plus : lui n'a jamais grandi avec sa mère.
Moi j'ai totalement pété un câble en apprenant la nouvelle. Littéralement, j'suis devenu fou. J'savais plus qui j'étais, où j'étais, en quelle année on était. J'savais juste que la femme de ma vie était partie. Ma mère. J'brûlais des trucs et j'me frappais moi-même pour plus y penser. J'ai même pensé à me jeter dans le port, un soir qu'la mer était déchaînée. J'me tenais là, au bout d'la digue, les bras écartés. J'm'en souviens comme si j'm'y tenais en c'moment-même. J'pensais à maman, son visage que j'allais bientôt revoir. Puis j'me suis souvenu des deux gamins, tous seuls à la maison depuis j'sais pas combien de temps. Alors, j'ai couru jusqu'à la maison. J'ai couru aussi vite que je le pouvais, comme j'avais jamais encore couru d'ma vie.
Ouais, j'suis sentimental aussi des fois. Essaye même pas de t'foutre d'ma gueule.
J'me suis occupé de ces deux gosses comme s'ils étaient la seule chose qui m'restait, et c'était le cas. C'était pas facile, s'occuper d'gamins à juste treize ans. Surtout le p'tit dernier, c'était encore un bébé. Ils ont été élevés à la dure, mais aujourd'hui c'sont des vrais hommes.
Le p'tit Aritsune suit bien sûr l'exemple d'ses grands-frères, essayant d'casser la gueule à tous ceux sur son chemin. J'suis pas vraiment fier, mais c'la loi du plus fort ici. Ketsuryū est un adulte aussi. J'ai l'impression qu'il traîne dans des affaires pas vraiment légales. Et moi, j'ai repris le bar familial. Les gamins m'aident aussi, pendant qu'le vieux boit comme s'il avait un trou dans l'foie. Après la mort de maman, c'moi qui lui ai mis la dérouillée d'sa vie. Maintenant, il nous emmerde plus.
J'passe ma vie entre casser la gueule aux soûlards qui payent pas leur ardoise et sortir le plus p'tit des emmerdes qu'il provoque. Ah, et dans le lit des jolies filles aussi, faut pas l'oublier.
Test RP
Samedi soir, vingt-trois heures. Un samedi comme les autres. Y'a les piliers d'bar, les habitués et ceux qui sont contents d'avoir fini la semaine. D'mon côté et de celui d'mes frangins, y'a la bière à servir et l'fric à encaisser. Pas encore de gerbe à nettoyer, on va p'têtre passer une soirée sympa nous aussi. Même que j'bois pas. Déjà, interdit d'boire pendant l'service, puis j'suis pas très porté sur l'alcool. J'm'efforce tellement d'être le contraire d'mon géniteur, qu'certains trouverait ça mignon.
« Hé patron ! Une autre tournée ! »
Assez chiante comme soirée en fait. Y'a pas une seule jolie fille ce soir. Pas d'filles tout court en fait, j'suis pas difficile. Faut juste qu'elle ait pas l'double d'mon âge. Ou qu'elle sente pas le poisson resté au soleil pendant une s'maine. Qu'elle soit pas déformée et qu'elle ait plus de quatre dents aussi, ce s'rait pas mal. Ouais enfin voilà quoi, j'suis pas difficile. L'frangin a l'air de s'emmerder aussi, m'enfin on a connu pire. J'me demande où est l'gamin d'ailleurs.
« MAIS... NAN ! MON GAMIN... MON GAMIN, L'EST PLUS FORT QU'LE TIEN ! »
« OUAIS MAIS TON GOSSE... L'EST PLUS BÊTE QU'SES PIEDS ! »
« PAS B'SOIN... PAS B'SOIN D'ÊTRE INTELLIGENT POUR T'CASSER TA GRANDE GUEULE ! »
« AH OUAIS... AH OUAIS ?! T'VEUX QUE J'TE MONTRE QUI A UNE GRANDE GUEULE ICI ?! Hips ! »
Ah, de l'animation... J'vois déjà le p'tit Ketsuryū qui s'avance vers le groupe d'imbibés. Désolé bro', j'vais pas t'laisser t'amuser.
« Hé, Ketsu' ! Laisse, j'm'en charge. T'vas voir, moi aussi j'suis capable d'garder mon sang-froid. »
C'pas vrai, bien sûr. J'suis tout son contraire. Lui, il peut faire péter un câble aux gens sans rien faire. Moi, j'pète un câble rien qu'en voyant la sale gueule d'certains. C'la vie hein, on va pas refaire les gens, moi j'leur refait juste l'portrait. Ketsuryū, j'peux même pas dire si ça l'énerve que j'vole son divertissement. T'peux jamais savoir c'qu'il pense ou c'qu'il ressent. Donc me voilà, j'm'avance vers les éméchés, démarche assurée comme d'hab'. J'pose mes poings violemment sur la table, c'fait trembler les verres et trembler les ivrognes. Tout l'monde s'la ferme, j'ai encore frappé personne.
« Messieurs, un peu moins fort s'vous plaît... Vous voudriez pas qu'je... vous foute dehors. »
C'plutôt "que j'vous casse la gueule" que j'avais en tête, mais j'ai dit que j'les frapperais pas.
J'retourne donc derrière mon bar, tout souriant, montrant mes dents d'requin. J'sais pas pourquoi elles sont comme ça en fait, mais on s'en fout.
« Faut pas leur en vouloir, chef... Il parait qu'z'ont fait d'belles prises aujourd'hui. Y'en a même qu'disent qu'ils ont vu une sirène, mais s'tu veux mon avis, z'en avaient déjà quelques-uns dans l'pif, hahaha ! »
Ouais ouais, tant mieux. Plus de poissons, c'veut dire plus d'fric à venir dépenser dans mon bar. Puis les sirènes, c'sert à rien. T'peux rien faire avec une sirène. Enfin j'veux dire, elle est poisson à cet endroit-là, faut être cinglé pour faire des trucs à une sirène. Ou alors, faut s'occuper que du haut et pas r'garder en bas. Ouais puis non, t'peux pas la ramener dans ton lit, faut s'baigner dans la mer, j'passe mon tour.
« T'FAÇON, TON FILS, ET BAH C'UN DÉGONFLÉ ! »
Merde, pendant que j'étais perdu dans mes fantasmes avec les sirènes, y'a d'nouveau les autres qu'ont foutu l'bordel. À c'que j'vois, Ketsu' est déjà sur l'coup. Il a pas perdu son temps, l'coquin. Sauf que, ces types sont tellement bourrés qu'ils l'ont même pas vu. Tant pis, j'vais devoir écraser mes bonnes résolutions.
« TON FILS, L'EST P'TÊTRE PLUS INTELLIGENT, MAIS L'MIEN, L'EST PLUS FORT ! »
« ABRUTI ! C'EST RYÔSUKE QU'EST L'PLUS FORT ! Hips ! »
« NON... NON, J'SUIS PAS D'ACCORD ! C'EST KETSURYU, L'PLUS FORT ! »
« BAH MOI, J'PARIE 1.000 BERRIES SUR RYÔSUKE ! »
« 1.500 BERRIES SUR KETSURYU ! »
Putain, mais qu'est-ce qu'ils disent ces cons ? Y'a tout l'bar qui vient parier maintenant ! Putain ! Putain, PUTAIN ! Les paris, ça s'fait pas comme ça ! Pas moyen que j'aille me battre avec mon p'tit frère ! J'ai croisé son r'gard, j'sais qu'il pense comme moi. Mais là, on est sacrément dans LA MERDE ! CA M'ÉNERVE ! ILS M'ÉNERVENT ! J'peux pas casser la gueule à tout le monde, j'nous foutrais encore plus profondément dans les problèmes. Ils nous regardent tous, avec leurs sales gueules, j'ai l'impression d'être dans un combat d'coqs ! Respire mon p'tit Ryôsuke, respire. T'vas pas péter un câble pour ça, hein ? Réfléchis. Ferme les yeux. La fille du boulanger, la p'tite blonde, elle est mignonne hein ? Ouais, pense à ça. Ouaaaaais, voilà, ça va mieux ? Maintenant, faut qu'tu trouves une solution pour calmer ces ordures.
J'm'avance vers la table, calmement. J'ramasse le paquet d'fric, j'compte, tout l'monde retient son souffle. J'me retourne, j'fais durer le suspens.
« TOURNÉE GÉNÉRALE DU PATRON ! DÉPÊCHEZ-VOUS, RENDEZ-VOUS DEVANT L'BAR ! »
J'entends des cris d'joie et j'vois la foule se précipiter vers le bar. Demain, j'devrais p'têtre nettoyer plusieurs vomis, mais personne se souviendra d'ce p'tit moment. Un homme bourré, c'vraiment con.
« Hé patron ! Une autre tournée ! »
Assez chiante comme soirée en fait. Y'a pas une seule jolie fille ce soir. Pas d'filles tout court en fait, j'suis pas difficile. Faut juste qu'elle ait pas l'double d'mon âge. Ou qu'elle sente pas le poisson resté au soleil pendant une s'maine. Qu'elle soit pas déformée et qu'elle ait plus de quatre dents aussi, ce s'rait pas mal. Ouais enfin voilà quoi, j'suis pas difficile. L'frangin a l'air de s'emmerder aussi, m'enfin on a connu pire. J'me demande où est l'gamin d'ailleurs.
« MAIS... NAN ! MON GAMIN... MON GAMIN, L'EST PLUS FORT QU'LE TIEN ! »
« OUAIS MAIS TON GOSSE... L'EST PLUS BÊTE QU'SES PIEDS ! »
« PAS B'SOIN... PAS B'SOIN D'ÊTRE INTELLIGENT POUR T'CASSER TA GRANDE GUEULE ! »
« AH OUAIS... AH OUAIS ?! T'VEUX QUE J'TE MONTRE QUI A UNE GRANDE GUEULE ICI ?! Hips ! »
Ah, de l'animation... J'vois déjà le p'tit Ketsuryū qui s'avance vers le groupe d'imbibés. Désolé bro', j'vais pas t'laisser t'amuser.
« Hé, Ketsu' ! Laisse, j'm'en charge. T'vas voir, moi aussi j'suis capable d'garder mon sang-froid. »
C'pas vrai, bien sûr. J'suis tout son contraire. Lui, il peut faire péter un câble aux gens sans rien faire. Moi, j'pète un câble rien qu'en voyant la sale gueule d'certains. C'la vie hein, on va pas refaire les gens, moi j'leur refait juste l'portrait. Ketsuryū, j'peux même pas dire si ça l'énerve que j'vole son divertissement. T'peux jamais savoir c'qu'il pense ou c'qu'il ressent. Donc me voilà, j'm'avance vers les éméchés, démarche assurée comme d'hab'. J'pose mes poings violemment sur la table, c'fait trembler les verres et trembler les ivrognes. Tout l'monde s'la ferme, j'ai encore frappé personne.
« Messieurs, un peu moins fort s'vous plaît... Vous voudriez pas qu'je... vous foute dehors. »
C'plutôt "que j'vous casse la gueule" que j'avais en tête, mais j'ai dit que j'les frapperais pas.
J'retourne donc derrière mon bar, tout souriant, montrant mes dents d'requin. J'sais pas pourquoi elles sont comme ça en fait, mais on s'en fout.
« Faut pas leur en vouloir, chef... Il parait qu'z'ont fait d'belles prises aujourd'hui. Y'en a même qu'disent qu'ils ont vu une sirène, mais s'tu veux mon avis, z'en avaient déjà quelques-uns dans l'pif, hahaha ! »
Ouais ouais, tant mieux. Plus de poissons, c'veut dire plus d'fric à venir dépenser dans mon bar. Puis les sirènes, c'sert à rien. T'peux rien faire avec une sirène. Enfin j'veux dire, elle est poisson à cet endroit-là, faut être cinglé pour faire des trucs à une sirène. Ou alors, faut s'occuper que du haut et pas r'garder en bas. Ouais puis non, t'peux pas la ramener dans ton lit, faut s'baigner dans la mer, j'passe mon tour.
« T'FAÇON, TON FILS, ET BAH C'UN DÉGONFLÉ ! »
Merde, pendant que j'étais perdu dans mes fantasmes avec les sirènes, y'a d'nouveau les autres qu'ont foutu l'bordel. À c'que j'vois, Ketsu' est déjà sur l'coup. Il a pas perdu son temps, l'coquin. Sauf que, ces types sont tellement bourrés qu'ils l'ont même pas vu. Tant pis, j'vais devoir écraser mes bonnes résolutions.
« TON FILS, L'EST P'TÊTRE PLUS INTELLIGENT, MAIS L'MIEN, L'EST PLUS FORT ! »
« ABRUTI ! C'EST RYÔSUKE QU'EST L'PLUS FORT ! Hips ! »
« NON... NON, J'SUIS PAS D'ACCORD ! C'EST KETSURYU, L'PLUS FORT ! »
« BAH MOI, J'PARIE 1.000 BERRIES SUR RYÔSUKE ! »
« 1.500 BERRIES SUR KETSURYU ! »
Putain, mais qu'est-ce qu'ils disent ces cons ? Y'a tout l'bar qui vient parier maintenant ! Putain ! Putain, PUTAIN ! Les paris, ça s'fait pas comme ça ! Pas moyen que j'aille me battre avec mon p'tit frère ! J'ai croisé son r'gard, j'sais qu'il pense comme moi. Mais là, on est sacrément dans LA MERDE ! CA M'ÉNERVE ! ILS M'ÉNERVENT ! J'peux pas casser la gueule à tout le monde, j'nous foutrais encore plus profondément dans les problèmes. Ils nous regardent tous, avec leurs sales gueules, j'ai l'impression d'être dans un combat d'coqs ! Respire mon p'tit Ryôsuke, respire. T'vas pas péter un câble pour ça, hein ? Réfléchis. Ferme les yeux. La fille du boulanger, la p'tite blonde, elle est mignonne hein ? Ouais, pense à ça. Ouaaaaais, voilà, ça va mieux ? Maintenant, faut qu'tu trouves une solution pour calmer ces ordures.
J'm'avance vers la table, calmement. J'ramasse le paquet d'fric, j'compte, tout l'monde retient son souffle. J'me retourne, j'fais durer le suspens.
« TOURNÉE GÉNÉRALE DU PATRON ! DÉPÊCHEZ-VOUS, RENDEZ-VOUS DEVANT L'BAR ! »
J'entends des cris d'joie et j'vois la foule se précipiter vers le bar. Demain, j'devrais p'têtre nettoyer plusieurs vomis, mais personne se souviendra d'ce p'tit moment. Un homme bourré, c'vraiment con.
Informations IRL
• Prénom : Victor
• Age : 19 ans
• Aime : Les animes, le cosplay, le rock/metal alternatif
• N'aime pas :
• Personnage préféré de One Piece : Portgas D. Ace
• Caractère : J'aime bien rire de tout
• Fait du RP depuis : six mois
• Disponibilité approximative : Quelques jours par semaine
• Comment avez-vous connu le forum ? SnH
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Ryôsuke Nishio le Ven 13 Mai 2016 - 19:21, édité 7 fois