Mifune Aramuru

Mifune Aramuru, 24 ans, 1m86, originaire de la ville d’Orange. Une chevelure blonde et en bataille, voire dorée grâce à l’exposition fréquente au soleil souvent présent dans les alentours d’Orange. Mais Mifune possède une peau plutôt claire, ne prenant aucune trace de bronzage, s’expliquant par ses activités qui sont souvent résumés à dormir dans l’ombre d’un arbre. Ce visage fin et plutôt enfantin malgré la bonne vingtaine d’année du jeune homme, s’explique par son visage imberbe et n’ayant presque pas d’imperfections. Dessus se trouve de grands yeux de couleurs noisette, un nez fin et un léger sourire. Mifune possède un certain charme dû à sa jeunesse qui lui donne un air angélique par son visage presque toujours souriant et jovial. Une légère cicatrice arbore le bas de sa joue droite, un accident où il a malheureusement trébuché sur un bout de verre, un accident bête. Mifune n’est pas, dans l’ensemble, très musclé, ou du moins il n’en pas l’air. Toujours dans des vêtements trop larges pour lui, il ne laisse paraître que des avants bras et des poignets frêles pourtant Mifune dispose d’un torse légèrement musclé et laissant apparaître de légers muscles abdominaux. Mais Mifune compte sur sa vitesse et son agilité, disposant d’un corps souple et de jambes musclées. De sa posture, Mifune apparaît comme quelqu’un de fier, droit, les épaules relevés, le sourire présent, le jeune homme inspire la confiance autour de soi.

Aramuru, mélange de Arashi (tempète) et Nemuru (dormir). Un être endormi ? Mifune part à l’aventure pour arriver à ses fins, se fixer des objectifs, et bien sûr les réussir. Mifune pourra se découvrir et progresser au cours de ses prochaines aventures.
Tout d'abord Mifune est du genre rêveur, s’imaginant les aventures de Ketsuno Fuyang de par sa statue présente au village d’Orange. Puis s’imagine être à ses côtés afin d’accomplir monts et merveilles. Ses objectifs sont certes grands mais le jeune homme est caractérisé par sa détermination et son entêtement.
La volonté d’aider son prochain est chère à Mifune, trouvant le sourire lors d’un remerciement, il est prêt à aider tout le monde à n’importe quel moment, jusqu’à ce faire marcher sur les pieds. Mais cela n’empêche pas Mifune de continuer, et va vouloir aider les gens à travers le monde par l’intermédiaire de la Marine protectrice.
Cette envie d’aventure est certes grande, mais Mifune reste tout de même légèrement craintif et ne prendra jamais l’initiative d’un combat sans la menace du camp adverse ou ordre d’un supérieur. N’aimant pas le conflit direct, Mifune préfère rester sur l’arrière pour protéger les populations et engagera le combat si un pirate ou bandit menace les civils.
Mifune est avant tout défini par sa foi en la justice et la défense du plus faible. Mifune a été bercé pendant son enfance par les exploits de la gentille Marine face aux vils pirates, et ne porte pas pour autant le CP dans son cœur, la face, selon lui, sombre de la Marine car elle permer soi disant de rendre la justice en utilisant des méthodes des fois mauvaises, Mifune est donc un fervant défenseur des lois émises par le gouvernement mondial. Il admire les hauts gradés de la Marine, par les divers récits contés par sa famille, bien sûr, Mifune est naïf et il n’a pas conscience des autres faces sombres de la Marine, la lutte vers le pouvoirs et les conflits que cela engage et la voit comme une figure bienveillante.

-Dis Papa, tu me racontes une histoire ?
- Tu ne penses pas être un peu trop vieux pour les histoires fiston ?

C’était à l’ombre d’un arbre, adossés contre un tronc imposant que je me reposais avec mon père, comme à notre habitude. C’était notre coin à nous. C’était notamment à cet endroit que petit, il me racontait des histoires de la Marine qui défendait les faibles faces aux bandits et pirates, surtout dans son escadron à Shell’s Town en tant que soldat. Et oui mon père a été soldat, dans le bas de l’échelle. Il travaillait dans sa caserne, sans réelle ambition de carrière et cela lui plaisait.

-Oui mais il y a tellement d’histoires dont je ne me souviens plus. Bon et puis j’ai grandi tu peux rentrer dans les détails les plus croustillants maintenant.
-Et pourquoi ne pourrais-je pas raconter ton histoire plutôt, t’as envie d’être marine non ?
- Oui, mais…
-C’est l’histoire d’un jeune homme, né en 1602 par l’amour de son père et de sa mère dans la petite ville d’Orange. Un petit garçon qui deviendrait grand. La tempête ne c’était certes, pas réveillé en moi, mais j’avais de l’espoir pour mon fils. Ce petit garçon était passionné par la Marine et adorait les aventures de ces officiers contre les vils pirates ! Aventures qu’il vivra ensuite pour les raconter à sa descendance, comme l’a fait son père
-Alors c’est super, le truc c’est que c’est un bon début pour les héros, ceux qui ont fait des trucs cool. Moi je ne suis rien.
-Et pour cela, le garçon bénéficiait d’un certain talent : la météo et la cartographie !
-Oui, enfin, un bon officier n’est pas reconnu pour ses talents de navigation, il est plus connu pour ses aptitudes au combat et ces grandes batailles.

De plus, les amiraux et officiers ont souvent une enfance tragique avec une terrible envie de vengeance envers les pirates, mais qui arrivent à rester juste à l’heure de la sentence. Ce n’est pas avec mon enfance paisible que je deviendrais ce brun ténébreux énigmatique mené par la vengeance. En plus je suis blond…

-Réfléchis mon garçon, si tu ne peux pas devenir amiral, même si cela est ton souhait le plus cher, tu pourrais les guider à travers les mers pour atteindre leurs objectifs !
-Ce que j’aimerais, c’est avoir un fruit du démon, pour devenir puissant et pouvoir faire régner la justice… Là j’en suis incapable lorsqu’on voit les monstres qu’il peut y avoir chez les pirates… Regarde les carnages qu’ont laissés les pirates Yukiji et Mizukawa en 1623…
-Il ne faut pas partir défaitiste. Déjà tu manies très bien le Bisento, tu as déjà fait tes preuves plusieurs fois, notamment par cette attaque de bandit l’année dernière.

Les souvenirs me revinrent petit à petit, j’étais de retour un an en arrière.

Je n’avais qu’un but, rendre service à la Marine. Ma mission était de surveiller le port, pendant que les soldats s’occupaient d’une urgence je ne sais où. Je m’étais clairement fait avoir, une simple surveillance, mais j’étais heureux de ne pas être inutile à la protection de mon village.

J’étais fidèle à mon poste au port, non sans espoir que quelque chose de trépidant se passe. Je scrutais le moindre recoin pour être sûr de ne rien rater. Je regardais chaque groupe de personne afin de retrouver une quelconque trace de malfrats. Puis, un groupe de quatre jeunes énergumènes que je n’avais pas l’habitude de voir se dirigea vers la taverne. J’allais passer à autre chose, quand je remarquai du coin de l’œil une arme. Tous possédaient un sabre à leur ceinture, qu’ils avaient fini par dégainer avant d’entrer.

- Bah alors, ils sont pas là vos copain de la Marine ? Et ben tant pis, on s’amusera sans eux ! hurla l’un d’entre eux après avoir enfoncé la porte en bois avec son pied.

Mon cœur battait à toute vitesse, un mélange de peur et d’excitation. En tant que marin, j’allais pouvoir punir ces fauteurs de troubles et rendre justice. C’était sans sureté que j’essayais de m’avancer vers les bandits, mais mes jambes étaient paralysées, comme si mon corps refusait d’y aller. Par cette hésitation, je pouvais entendre des contestations, après tout le patron était un dur à cuire et il ne se laissait pas faire. Le courage m’étant revenu, je me précipitai vers la taverne et rentrai sans m’arrêter. Fier de mon geste, je lançai l’une des terribles répliques de mon répertoire.

- Halte Bandits, si vous essayez de faire du mal aux civils, je vais devoir vous corriger, et justice sera rendue.

De mon point de vue, cela était du plus bel effet, mais je n’essuyai que d’un rire de l’homme qui semblait être le chef. Un rire gras qui montrait tout le mépris qu’il avait envers ma personne. Ces compagnons le rejoignirent, m’humiliant publiquement devant les pauvres clients qui me fixaient désespérément.
Mon sang ne fit qu’un tour, je le sentais bouillonnait dans mes tempes. Il allait payer leur affront et subir la justice de la Marine. Il était hors de question que je me laisse faire.

- La Marine saura vous punir ! Vous serez jugé pour vos crimes !
- Mais ferme-là ! Ta Marine ne contient que des incapables, des faibles, des lâches ! Nous allons en faire qu’une bouchée !

Ce fut le mot de trop. Je le menaçai clairement avec mon arme, sans pour autant m’approcher. J’essayai de me calmer, de reprendre mes esprits et de réfléchir, pendant que le chef rassura ses confrères, en assurant que d’ici quelques minutes il serait de retour.
Le temps semblait se figer autour de moi, il s’agissait de mon premier vrai combat et l’adrénaline commençait à se faire sentir dans mon organisme. Le bandit chargea, l’esquive fut facile par un bond sur le côté. Je profitai de son manque d’équilibre pour lui donner un violent coup de pied dans le torse qui le fit reculer. Ce Bisento, dont je ne m’étais jamais servi sur quelqu’un devait être ravageur et je ne voulais pas trop l’amocher pour le moment.
Piégés dans mes pensées, le bandit en profita pour m’attaquer et une entaille me parcourra le torse, de chance très légère, celle-ci ne fut pas d’une très grande douleur, mais me fit tout de même faire quelques pas en arrière.
Ce léger instant de répit me permis de préparer mon coup. Je prends appui et m’apprête à m’élancer.

- Panchi ! criais-je en faisant un bond en avant, tout droit sur mon adversaire.

Celle-ci me permit d’augmenter l’allonge de mon arme et percer la défense de l’ennemi. Il se prit le coup de plein fouet. J’enfonçai légèrement la lame dans sa chair, mais pas assez pour lui faire de sérieux dommage, et en profita pour le désarmer tout en le mettant à terre par une balayette, grâce à mon long manche.
Apparemment j’ai dû surprendre les autres, qui furent secoués par les clients de la taverne qui profitèrent du moment de surprise pour les désarmer, et optionnellement les rouer de coups. Je n’aimais pas ça mais le bruit des insultes et des lamentations, m’empêchait de dire quoi que ce soit.

-Oui c’est vrai, tu as raison papa, mais le bandit était loin d’être du niveau des pirates de l’Hyène.
-Chaque légende a eu ses débuts, ne t’en fais pas, mais il faut encore débuter… Pourquoi tu ne t’inscris pas dans l’escadron, ils te connaissent et sont prêts à t’accepter.
-Je ne sais pas… j’ai peur. J’ai envie de partir à l’aventure mais ce serait quitter mon confort de vie actuel, et peut être que je resterais dans la même escouade toute ma vie sans avoir l’occasion de voyager. Je ne me sens pas prêt à prendre le risque.
-Et au pire des cas, si tu restes à Orange tu auras la même vie. Alors pourquoi ne pas tenter ? Fais toi remarquer et devient fort. Sois courageux et sois vainqueur et tu monteras vite en grade. Ton père ne l’a pas fait, alors s’il-te-plaît, fais-le ! Tu en es capable

Comme quoi, mon père est fort pour raconter des histoires, il a raison, je ne dois pas avoir peur. Je me dirigeai alors vers la base de la Marine, 2 soldats m’accueillirent, et je criai :
« C’est Maintenant et Aujourd’hui que je veux commencer mon aventure dans la Marine !»
Une larme de satisfaction coula sur ma joue… Je commençais enfin à entreprendre mon rêve.

TEST RP MIFUNE ARAMURU
- Attrapez-les ! Il ne faut surtout pas qu’il s’échappe avec l’otage ! cria Jane Kaplan de tous ses poumons
-Oui Lieutenant ! Lâchai-je, enthousiaste

Et oui, j’avais réussi à rentrer dans la Marine, enfin pris le courage de me lancer. Nous étions avec mes camarades dans le feu de l’action et nous avions l’occasion d’attraper des bandits, mais mon entrée n’avait pas commencé comme cela, en plein d’action…Ô non loin de ça…

2 semaines auparavant, 2 jours après l’inscription dans la 473ème division.

-Bon Mifune t’as fini de passer la serpillère ? Ça va être notre tour de patrouille. Me prévint Jack
- Ouais bah aide-moi, je ne peux pas tout faire tout seul ! Lui répondis-je
-Fais pas le malin Mifune, tu sais que j’ai plus d’ancienneté que toi, ce sont les petits nouveaux qui s’occupent des tâches ménagères !
-Hmph, t’es énervant quand tu veux !
-Tu sais que Jean t’es absolument reconnaissant de l’avoir sauvé de ça, et mon pauvre, t’en as encore pour longtemps avec le peu de personnes qui nous rejoignent.

Lui c’est Jack Roihoshi, mon « parrain », il a été choisi pour veiller sur moi et m’apprendre les ficelles du métier. Bon surtout pour veiller à ce que je fasse mes tâches de débutant mais bon, je vais plus le considérer comme mon mentor. Effectivement cela fait 2 jours que j’étais rentré dans la garnison, et je pouvais voir à quoi ressemblait une journée type de Marine : Tâches ménagères, patrouilles, entrainement… Une bonne journée en somme, mais mes journées étaient plus remplis de corvées qu’autre chose, mais bon, on a chacun ses débuts…

-Je finis rapidement cette partie, tu peux m’attendre dehors, ne t’inquiète pas !
-Ouais, ouais je veux surtout voir que tu nettoies bien ! Et fait gaffe, ou sinon tu recommences tout cette nuit !
-Qui aime bien châtie bien… On va dire comme cela ?
-Dans ce cas-là, je t’adore mon p’tit.

Jack me mit une petite claque derrière la tête, et je finis mon ménage. Se suivait le tour de garde, je pouvais patrouiller avec lui, comme toujours, ses balades consistaient à faire le tour du village, recoin par recoin. Les sujets de discussions étaient hélas moindres, et Jack m’envoyait souvent faire pour que je me concentre sur ma patrouille. Lors de ces patrouilles on surveillait le village en faisant les mêmes tours en boucle, alors que je connaissais déjà tout d’Orange, en effet, enfant je m’amusais à cartographier le village, je commençais à connaître Orange par cœur. Et ces tours répétés étaient une des choses que je redoutais le plus, mais je me devais d’être patient, et un jour j’aurais la possibilité de voyager.
Durant ces patrouilles nous aidions la population, calmions les ivrognes, dissuadions les bandits de faire quoi que ce soit, et réprimandions les enfants qui faisaient des bêtises. Cela nous valait des remarques des parents qui ne nous faisaient pas du tout confiance, le fait que j’étais né ici calmait les tensions, mais je pouvais comprendre le calvaire qu’avait pu vivre le régiment dans ses premières années.
Cela faisait presque 2 semaines que j’avais réalisé les même tâches toute la semaine, cela n’était pas de tout repos, et l’avis de la population restait le même et ma position m’était de loin confortable. Je pouvais essuyer des remarques d’anciennes connaissances, je m’en rappelais d’une particulièrement.
C’était un jeudi, une semaine et demi après mon inscription, alors que nous voyions 2 citoyens en train de réparer un pont difficilement, je me proposais de les aider afin de leur faciliter la tâche. Je me fis attacher par Jack à une corde et celui-ci me descendit au niveau des supports pour que je puisse les renforcer à l’aide de planches et de clous. Pendant que nous faisions notre boulot je pu entendre les 2 ouvriers :

-N’empêche, ils ont bien changé la Marine, je les croyais plus impressionnant !
-Ahah c’est sûr. Et ce n’est pas le fils de l’autre blaireau qui rabâche que la Marine est super ?
-Ouais t’as raison ! Mais bon, on ne va pas les virer, c’est bien ils réparent les ponts !

Un moment de rage m’avait emporté, et je donnai un grand coup de marteau dans la faible armature du pont. Cela n’aidait pas dans sa réparation, mais cette colère envahissante m’empêchait de faire autrement. La marine ne méritait pas de se faire insulter de la sorte.  Jack l’avait vu, il me fit signe, me remonta, m’indiqua clairement de me taire et dit aux ouvriers que nous avions terminé. Une fois éloigné, Jack me prit à part :

-Qu’est ce qui t’es passé par la tête ? Leurs paroles étaient déplacées, je l’avoue mais pas besoin de dégrader leur travail non plus, je ne dis rien pour cette fois, mais la prochaine fois, je devrais sévir… Bon allez, viens à la taverne pour me raconter tout ça

J’étais étonné, Jack me semblait bien compréhensif pour une fois, et le voir sous cet angle-là était fortement agréable, il pouvait alors effectivement être un vrai mentor et non un bourreau comme je pouvais le percevoir parfois. Je lui parlai alors de ma volonté d’être Marine, des histoires que me racontait mon père, de mes premiers jours en tant que soldat, comme quoi je me sentais piégé… Toutes ces discussions étaient accompagnés de boissons, ce n’était pas une ni deux ni trois bouteilles que nous vidions. Jack devenait un vrai ami et j’apprenais alors plus de choses sur lui et ses envies d’aventure qu’il avait comme moi, et c’était à ce moment-là que je compris que je devais me démarquer pour pouvoir monter. Finalement nous n’étions pas si différents l’un de l’autre.
Nous rentrions donc tardivement à la caserne, pendant que j’allais me coucher, Jack partit s’expliquer avec nos supérieurs. En tout cas j’avais vraiment aimé ce qu’il avait fait pour moi aujourd’hui. Cela me remontait le moral et me redonnait du courage pour les tâches de la Marine. Avec les aventures voilà la principale raison à devenir soldat : Le travail d’équipe et la coopération… et aussi les coups dans la taverne


M’enfin, tout ça c’est du passé maintenant. Pour le moment je devais me dépêcher pour rattraper les bandits, c’était le moment de me démarquer et emmener Jack avec moi dans mon périple au sommet. Alors que je courrais je pu remarquer que nous étions sur le chemin qui menait au fameux pont, un éclair de lucidité me venait à l’esprit :

-Jack! On arrive sur un certain pont si tu vois ce que je veux dire ! criais-je
-Oh, petit malin va ! Colonel Kaplan, il faut trouver un moyen de détruire un petit pont à 100m environ dont l’un des supports est déjà fragilisé, il suffirait que quelqu’un tire dessus ou quelque chose comme ça ! dit Jack essoufflé

Jane Kaplan sortit alors un escargophone et prévenait une certaine Ghost, j’en avais déjà entendu parler, une certaine tireuse d’élite. La tâche de détruire le pont avait été confié, et je pouvais alors m’élancer. Je courrais à toute vitesse et je pouvais alors distancer les autres et pouvais rattraper les bandits, l’écart entre nous se raccourcissait sans qu’ils s’en rendent compte, mais nous rapprochions du pont sans qu’il se détruise et cela devenait inquiétant. Je me rapprochais de plus en plus et entendit une détonation et le pont s’écroulait, je bondis alors et attrapa l’otage en plongeant. Pendant cette action, je fermais les yeux, j’avais peur de ce qui pouvait arriver et je priais pour que cela fonctionne sans subir les représailles directes des 4 bandits énervés.
Alors que mes yeux étaient fermés, je me sentis attraper un corps et chuter, mais pendant un bon temps jusqu’à tomber dans l’eau…

Je rouvris les yeux, et remarqua que j’avais attrapé la bonne personne qui ne savait d’ailleurs pas nager, je ne pris le temps de réfléchir et me dépêcha de rejoindre la côte la plus proche et entendis les bandits me poursuivre, j’étais en mauvaise posture et porter mon bisento, l’otage et nager en même temps était compliqué, la situation devenait vraiment corsée et la Marine ne pouvait intervenir. Mais n’est-ce pas cela ce que je cherchais ? L’aventure, les défis, le risque… Je me donnais alors à fond pour arriver à sauver l’otage, tiraillé entre le froid et la fatigue, je remontais difficilement le corps inanimé de la personne et essaya de le réveiller, tout en faisant attention aux bandits furieux derrière, ma vision devenait trouble, je n’avais pas encore diné ce soir et….
Je me pris un coup derrière la tête, c’était jack qui attendait de pied ferme les bandits, je chutai et respirai un grand coup, j’étais fier de moi et ce que je venais d’accomplir et m’endormi aux cris et râles des différents personnes.

Un moment passa et Jane et Jack vinrent s’installer à côté de moi.

-Bon boulot ça mon cher Mifune, je sens que tu vas vite progresser dans la Marine ! me dit Jane d’une voix douce
-Content d’avoir rendu service, mais il faut aussi remercier Jack, un grand mentor pour sûr ! Lui dis-je d’une voix rassuré
-Arrête de fayoter gamin ! Me dit Jack en rigolant
-En tout cas, vous allez passer à la vitesse supérieure vous deux… Mais vous allez surtout réparer le pont ! Rigola Jane
J’avais réussi mon objectif, me faire remarquer et me faire un grand ami, je ne pouvais pas mieux faire dans un si petit intervalle. J’étais heureux, tout se passait bien pour le moment !