Allyta Demiangel
• Pseudonyme : Allyta.
• Age : 18
• Sexe : Jeune femme
• Race : Humaine
• Métier : Epéiste/Chanteuse
• Groupe : Pirate
• Age : 18
• Sexe : Jeune femme
• Race : Humaine
• Métier : Epéiste/Chanteuse
• Groupe : Pirate
• But : Trouver LA vraie liberté et vivre sans limite.
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Fruit de l'équidé, type cheval.
• Équipement : Un katana dont la lame est noire. Trois couteaux de jets à la cuisse. Bracelets de forces en cuir noir qui entourent le poignet et recouvrent le dos de la main. Deux petites dagues cachées en-dessous des bracelets de forces, au niveau des avant-bras.
• Parrain : Girukuza
• Ce compte est-il un DC ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
• Codes du règlement :
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Fruit de l'équidé, type cheval.
• Équipement : Un katana dont la lame est noire. Trois couteaux de jets à la cuisse. Bracelets de forces en cuir noir qui entourent le poignet et recouvrent le dos de la main. Deux petites dagues cachées en-dessous des bracelets de forces, au niveau des avant-bras.
• Parrain : Girukuza
• Ce compte est-il un DC ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
• Codes du règlement :
Description Physique
Allyta est une jeune fille aux traits fins. Elle possède une longue chevelure bonde qui chute jusqu'au-dessus de ses hanches. Ses yeux sont rouge rubis. Sa peau est assez pâle et douce, un peu comme celle d'une poupée. Cependant, le maquillage la dégoûte depuis toujours. Quel intérêt de se barbouiller le visage de couleurs tous sauf naturelles ? En parlant de couleur, elle adore le noir qui, soit dit en passant, n'est pas une couleur mais une absence de couleur. Cette dualité plait énormément à la demoiselle. "A mort le rose" serait sa manière de montrer son dégoût pour la dite couleur.
Elle complexe "légèrement" sur sa poitrine menue qui est pourtant mignonne. Ne faites jamais de remarque ou de blague sur son tour de buste car vous le paieriez de votre vie...
D'ailleurs, elle tente tant bien que mal de la mettre en valeur avec des vêtements un peu aguicheur mais sans aller dans les extrêmes. Si elle porte une jupe courte, soyez surs qu'il y aura un short en dessous. Les talons restent également un grand mystère féminin pour elle. Comment est-ce que les femmes font pour se déplacer sur ces trucs ?
Avec un poids d'environ 45kg et une taille d'environ 1m75, on peut la considérer comme bien proportionnée (mis à par la poitrine).
Elle a un caractère de garçon manqué qui s'est fortement renforcé depuis 《l'incident》.
Un peu brutale et sans pudeur, elle adore la baston mais elle conserve tout de même un coté élégant de par ses origines nobles. Par exemple, elle a gardé le port de la tête haute. Elle marche toujours d'un pas décidé et sur.
Sa voix est douce et agréable. C'est d'ailleurs ce qui l'a poussée à être chanteuse afin de se déplacer plus librement. Liberté s'accompagne souvent avec solitude, enfin c'est comme ça qu'elle le voit. Afin de ne pas trop attirer l'attention, elle porte de temps à autre une longue cape soit noire, soit marron et elle prend une voix grave. C'est devenu difficile pour une jeune fille de se balader en ville tranquillement...
Elle possède un fourreau pour son kanata noir. Il se situe dans son dos ce qui lui permet d'attaquer rapidement ses adversaires en abattant sa lame de haut en bas d'un seul geste. Oui, c'est une grande impatiente. Quand un ennemi commence à raconter sa vie, elle ne peut s’empêcher de l'imiter, comme une gamine, et de l'agacer en disant: "Bla bla bla...". Elle semble s'amuser en tournant en dérision ceux qui la défie
La jeune fille ne supporte pas l'injustice. Voir un enfant pleurer la mets hors d'elle.
Pour finir, c'est une grosse goinfre qui mange énormément sans grossir (elle-même ne saurait expliquer pourquoi).
Elles a deux tics de comportement:
Elle soupir "Tshh" quand elle est agacée et prend une voix enfantine quand on la pointe du doigt.
Elle complexe "légèrement" sur sa poitrine menue qui est pourtant mignonne. Ne faites jamais de remarque ou de blague sur son tour de buste car vous le paieriez de votre vie...
D'ailleurs, elle tente tant bien que mal de la mettre en valeur avec des vêtements un peu aguicheur mais sans aller dans les extrêmes. Si elle porte une jupe courte, soyez surs qu'il y aura un short en dessous. Les talons restent également un grand mystère féminin pour elle. Comment est-ce que les femmes font pour se déplacer sur ces trucs ?
Avec un poids d'environ 45kg et une taille d'environ 1m75, on peut la considérer comme bien proportionnée (mis à par la poitrine).
Elle a un caractère de garçon manqué qui s'est fortement renforcé depuis 《l'incident》.
Un peu brutale et sans pudeur, elle adore la baston mais elle conserve tout de même un coté élégant de par ses origines nobles. Par exemple, elle a gardé le port de la tête haute. Elle marche toujours d'un pas décidé et sur.
Sa voix est douce et agréable. C'est d'ailleurs ce qui l'a poussée à être chanteuse afin de se déplacer plus librement. Liberté s'accompagne souvent avec solitude, enfin c'est comme ça qu'elle le voit. Afin de ne pas trop attirer l'attention, elle porte de temps à autre une longue cape soit noire, soit marron et elle prend une voix grave. C'est devenu difficile pour une jeune fille de se balader en ville tranquillement...
Elle possède un fourreau pour son kanata noir. Il se situe dans son dos ce qui lui permet d'attaquer rapidement ses adversaires en abattant sa lame de haut en bas d'un seul geste. Oui, c'est une grande impatiente. Quand un ennemi commence à raconter sa vie, elle ne peut s’empêcher de l'imiter, comme une gamine, et de l'agacer en disant: "Bla bla bla...". Elle semble s'amuser en tournant en dérision ceux qui la défie
La jeune fille ne supporte pas l'injustice. Voir un enfant pleurer la mets hors d'elle.
Pour finir, c'est une grosse goinfre qui mange énormément sans grossir (elle-même ne saurait expliquer pourquoi).
Elles a deux tics de comportement:
Elle soupir "Tshh" quand elle est agacée et prend une voix enfantine quand on la pointe du doigt.
Description Psychologique
Allyta a une espèce de double-personnalité assez complexe. Elle balance entre jeune fille élégante, raffinée et garçon manqué violent. Depuis 《l'incident》, elle se cherche. Son esprit brisé s'est réparé comme il a pu, c'est ce qui a donné cet esprit contradictoire. Toutefois, la partie raffinée semble disparaître avec le temps. Elle s’efforce de garder le sourire pour cacher son passé douloureux mais ses yeux s'enflamment quand elle se met en colère.
Ainsi, elle enchaîne souvent des moment de grâce comme lorsqu'elle chante puis elle part se battre avec les hommes présents dans la pièce et bien souvent, c'est la seule encore debout à la fin de la bagarre. C'est relativement perturbant de voir la frêle jeune fille passer de "Je vous remercie infiniment de votre attention" à "Bande de boulets ! Tas de vermines insensibles devant mon art !". Elle sort facilement son arme pour menacer les gens qui l'approchent.
La demoiselle est très têtue et elle vas toujours jusqu'au bout des choses même si on lui prouve par A+B qu'elle a tort de le faire. C'est à la fois sa plus grande qualité et son plus grand défaut. Elle est aussi très courageuse et ne recule devant rien ni personne. Elle vas toujours au combat même si celui-ci est perdu d'avance. Elle ne fait confiance à personne. Nul ne sait quels sont ses vrais sentiments car elle les cache tout au fond d'elle même et ne les laisse que très rarement prendre le dessus sur elle. Néanmoins, lorsqu'elle ne parvient plus à les contenir, elle devient très dangereuse que ce soit envers ses ennemis ou ses alliés. Dans cet état second, elle est capable de tuer ses plus proches amis sans aucune hésitation ni remord. Ces épisodes de cruautés intenses, elle préfère les ignorer et oublier ce qu'elle a fait. C'est sans doute ce qui la pousse à rester solitaire.
La jeune fille est une combattante sure d'elle, un peu trop parfois... Elle a un léger complexe de supériorité mais elle peut aussi bien être adorable avec certaines personnes. Elle ne supporte pas qu'on lui dicte sa conduite et ne s'incline que devant une puissance écrasante.
Niveau mentalité elle garde la tête froide. En combat, tous les adversaires ont un point faible, il suffit de le trouver. C'est en tout cas ce qu'elle pense.
Sa vision du monde est assez négative, notamment à cause de son passé. Ce monde est une bouffonnerie. Il est corrompu par toute forme de pouvoir, que se soit la marine ou les dirigeants du monde. Elle est assez anarchiste. Son but est de se libérer de toute forme d'entrave afin de pouvoir commencer à vivre comme elle l'entend.
Ainsi, elle enchaîne souvent des moment de grâce comme lorsqu'elle chante puis elle part se battre avec les hommes présents dans la pièce et bien souvent, c'est la seule encore debout à la fin de la bagarre. C'est relativement perturbant de voir la frêle jeune fille passer de "Je vous remercie infiniment de votre attention" à "Bande de boulets ! Tas de vermines insensibles devant mon art !". Elle sort facilement son arme pour menacer les gens qui l'approchent.
La demoiselle est très têtue et elle vas toujours jusqu'au bout des choses même si on lui prouve par A+B qu'elle a tort de le faire. C'est à la fois sa plus grande qualité et son plus grand défaut. Elle est aussi très courageuse et ne recule devant rien ni personne. Elle vas toujours au combat même si celui-ci est perdu d'avance. Elle ne fait confiance à personne. Nul ne sait quels sont ses vrais sentiments car elle les cache tout au fond d'elle même et ne les laisse que très rarement prendre le dessus sur elle. Néanmoins, lorsqu'elle ne parvient plus à les contenir, elle devient très dangereuse que ce soit envers ses ennemis ou ses alliés. Dans cet état second, elle est capable de tuer ses plus proches amis sans aucune hésitation ni remord. Ces épisodes de cruautés intenses, elle préfère les ignorer et oublier ce qu'elle a fait. C'est sans doute ce qui la pousse à rester solitaire.
La jeune fille est une combattante sure d'elle, un peu trop parfois... Elle a un léger complexe de supériorité mais elle peut aussi bien être adorable avec certaines personnes. Elle ne supporte pas qu'on lui dicte sa conduite et ne s'incline que devant une puissance écrasante.
Niveau mentalité elle garde la tête froide. En combat, tous les adversaires ont un point faible, il suffit de le trouver. C'est en tout cas ce qu'elle pense.
Sa vision du monde est assez négative, notamment à cause de son passé. Ce monde est une bouffonnerie. Il est corrompu par toute forme de pouvoir, que se soit la marine ou les dirigeants du monde. Elle est assez anarchiste. Son but est de se libérer de toute forme d'entrave afin de pouvoir commencer à vivre comme elle l'entend.
Biographie
Née dans une famille noble, Allyta a eu une enfance agréable. Fille de l’un des nobles les plus importants de l’ile, elle été promise a une vie luxueuse.
Sa mère mourut peu après sa naissance. La douleur de son père fut telle qu’il ordonna que l’on brule chaque gravure, chaque portrait, chaque image représentant la disparue. Ainsi la petite fille grandit sans présence maternelle. Profitant de son pouvoir parental total, le noble décida de se rapprocher de la monarchie en place par le biais de sa fille.
Ainsi, toute l’éducation d’Allyta fut centrée sur l’art de l’élégance et de la séduction. Mais un imprévu s’imposait aux plans de ce père manipulateur : un esprit fort. Sa fille ne pliait que très rarement à ses demandes. Le reste du temps, elle prenait un malin plaisir à contrecarrer ses magouilles envers les honnêtes citoyens. Sans vraie famille, elle a perdu une partie de son enfance et est devenue rapidement mature. Elle restait froide et distante envers lui, s’arrangeant pour ne jamais rester près de lui. Cet homme la dégoutait. Et cela ne s’arrangea pas avec les années.
Rêvant de grands espaces et de liberté, elle se procura un petit poignard aux environs de ses 10 ans. Chaque jour elle s’entrainait seule, en cachette, dans sa chambre. Le fond de son armoire subissait son ardeur au combat. A un point tel qu’elle devait souvent la faire changer. Les termites furent terribles cette année-là. Elles dévoraient le bois, laissant de grands trous béants laissant voir l’intérieur du meuble…
La veille de ses 12 ans, la petite noble décide de faire une énième fugue. Elle se faufile hors du manoir à la lueur du clair de lune. Discrète comme une ombre, une silhouette rase les murs. Le visage caché sous la large capuche brune de sa cape, Allyta traverse les terres nues environnantes d’un pas léger et rapide. Elle atteint finalement la forêt au bout de longues minutes. Après avoir bondit derrière le tronc d’un arbre, la petite fille se laisse glisser au sol en poussant un soupir de soulagement. En marchant toute la nuit, elle arrivera au port le plus proche à l’aube. De là, elle pourra embarquer sur la première caravelle venue et quitter l’ile. Sa bourse bien gonflée lui facilitera grandement le voyage. Mais avant de sentir les embruns de la liberté, il lui faut traverser l’épaisse forêt. Elle s’enfonça donc dans les ténèbres, d’un pas sûr.
Alors qu’elle marchait depuis moins d’une heure, un bruissement de feuille la fit frémir.
« Ce n’est qu’un animal… Calme-toi Allyta… » Tentait-elle de se rassurer.
Une branche craqua quelques mètres derrière elle.
« Un gros animal… »
Soudain, une main jaillit des ténèbres et lui saisit l’épaule. Réprimant un cri, la petite fille empoigna sa dague et la planta dans la jambe de son agresseur. Un grognement se fit entendre. La main lâcha prise l’espace d’un instant ce qui lui permit de fuir dans les buissons. Elle courut aussi vite que ses jambes le lui permettaient, jetant fréquemment un regard inquiet derrière elle. Son ennemi l’avait prise en chasse et malgré sa blessure à la cuisse, il la rattrapait. Tout à coup, une masse surgit sur sa droite et l’immobilisa. Elle essaya de lui assener un coup mais son adversaire fut plus rapide. Il lui plaqua le visage contre le sol. A bout de souffle, son partenaire arriva au bout de quelques secondes.
« Quelle petite peste ! Regarde ce qu’elle m’a fait ! S’insurgea-t-il.
- Tu n’avais qu’à te méfier, lui cracha méchamment l’homme qui continuait de maintenir la fille face contre terre.
- J’espère qu’on en tirera un bon prix. »
Affolée, Allyta se débattait toujours afin de se dégager, en vain. Ils allaient la vendre. Envolés ses rêves de liberté… Elle se rendit compte de sa faiblesse. Elle n’est qu’une petite fille, faible. Elle sourit en s’imaginant affronter le monde avec une simple dague. Autant se résoudre à une vie d’esclave plutôt que de vivre avec des remords.
C’est à ce moment-là qu’une ombre surgit de la cime des arbres et s’abattit sur le brigand qui reprenait son souffle. Un bruit métallique se fit entendre. Du coin de l’œil, la jeune noble aperçu un éclat dirigé vers son agresseur.
« Lâche-la, ordonna une voix autoritaire. »
La pression sur son crane disparue et Allyta put se relever. Un bruissement de feuille indiquait que ses attaquants fuyaient à toute jambe dans les fourrées.
« Est-ce que ça va ? Demanda la voix. »
Elle appartenait à un jeune homme svelte. Il observait l’enfant d’un air soucieux. Ses yeux bleus contrastaient avec sa chevelure d’ébène. Il était rassurant et impressionnant à la fois. Il rangea son katana noir dans son dos avant de tendre la main. De petits doigts se refermèrent sur les siens et d’un geste assuré, il releva la petite noble.
« Ils t’ont blessée ? Demanda-t-il.
- …
- Ils t’ont fait peur ? Continua-t-il perplexe.
- …
- Ils t’ont menacée ? Insistait-il.
- …
- Bon… Je vais te ramener chez toi. C’est trop dangereux pour toi d’être seule par ici.
- Non ! S’écria la fillette. Non… Chez moi c’est pire… »
Interloqué, le jeune homme s’assit pour écouter la cause de cette réaction soudaine.
Ils discutèrent jusqu’aux premières lueurs du jour. Le garçon lui raconta son passé de marine et Allyta accepta de lui parler d’elle. Lypso, son sauveur, lui expliqua que le monde ne ferait qu’une bouchée d’elle et qu’il fallait qu’elle devienne forte. Face au caractère inflexible de la petite fille, il lui promit de l’entrainer si elle retournait chez elle. C’est ainsi qu’elle apprit le maniement des armes et les arts du combat. Chaque semaine, ils se retrouvaient dans la forêt. Allyta ne ratait aucun entrainement, qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige.
Son père commença à s’inquiéter de ces absences fréquentes à l’orée de ses 17 ans. Si le souverain apprenait que sa promise disparait de temps à autre sans fournir de raison, il l’accuserait de libertinage… Un autre homme ? Cette idée fit pâlir le riche homme. Un plan élaboré sur plusieures années gâché par une simple gamine ? Intolérable !
Une idée diabolique lui vint à l’idée.
Ce même jour , il lui annonça qu'elle allait rencontrer le nouveau roi et devenir son épouse. Ma dernière étape de son éducation était finalement arrivée. Déboussolée, la jeune fille sortit de table précocement avant de partir s'enfoncer dans les bois à la recherche de son seul ami. Elle voulait fuguer avec lui pour de bon. Partir loin de ce destin qu'elle n'avait pas choisi. Elle arriva en larme au campement de son sauveur et s'effondra dans ses bras, épuisée. Après de longs débats, Lypso lui conseilla de ne pas agir précipitamment.《La nuit porte conseil, retourne chez toi et reviens demain, j'aurais trouvé un moyen de te sauver.》Les yeux embués, Allyta retourna auprès de son père. Elle avait confiance en Lypso. Il ne l'avait jamais déçue.
Le lendemain soir, n'ayant eu aucune nouvelle de son preux chevalier, elle décida de fuir pour de bon, avec ou sans lui. Une lettre d'adieu à la main, en retourna une dernière fois au campement de son ami pour la lui donner. Elle le retrouva baignant dans une mare de sang, sa propre épée dans le torse.
《Non ! Hurla-t-elle.》
Des soldats portant l'emblème de sa famille gisaient morts, tout autours. En la voyant pénétrer dans la clairière, Lypso souria faiblement. La jeune fille le prit dans ses bras, tachant ses vétements de pourpre. La seule personne qui l'appréciait pour ce qu'elle est, la seule personne en qui elle avait confiance, la seule personne qui la connaissait vraiment... Cette seule personne au monde à laquelle est s'était accrochée gisait à moitié morte sous ses yeux.
La main du jeune homme caressa délicatement la joue d'Allyta.
《Je t'ai appris tout ce dont tu as besoin pour affronter le monde. Maintenant, vit.》
Puis il rendit son dernier soupir.
La noble resta interdite de longues minute devant le corps inerte de son ami. Dans sa tête, tout se brisait et explosait comme un miroir qui se détruit pour laissait place à ce qu'il y a derrière le reflet de l'âme. Les larmes s’arrêtèrent. Dans un calme oppressant, Allyta se releva, les cheveux poisseux de sang, et sans hésitation, elle retira le katana à la lame noire du corps de son protecteur.
Possédée par toute la rage qu'elle avait accumulée depuis toujours, elle se dirigea vers celui qui avait brisé le miroir. D'un pas saccadé et sur, une aura noire emmanant d'elle, elle tuait sans pitié tout ce qu'elle croisait. Son esprit était détruit, ravagé. Le fragile équilibre venait de se rompre.
On retrouva la tête de son père sur une pique le lendemain. L'immense demeure derrière lui dispaissait dans les flammes. Toutes les personnes présentent dans le manoir avaient étés exécutés de sang froid dans distinction. Soldats, majordomes, dames de chambres, ...
Seule la jeune Allyta manquait à cette macabre liste.
Personne ne savait ce qu'il était advenu d'elle.
*** Un an plus tard ***
Deux pirates qui se baladaient dans le port d'xxx profitaient des plaisirs de la terre ferme.
《Fichu rafiot ! Il était temps qu'on accoste, soupira un homme barbu.
- Comme tu dis, on a failli manquer de vivre, s'exclama un garçon roux d'une vingtaine d'années.
- En parlant de vivre, j'aimerais bien me faire plaisir.
- Tu sais ce que pense le capitaine de ça... S'inquieta le frêle individu.
- Il n'en saura jamais rien ! Allez, allons prendre du bon temps.
- ...
- Tiens, regarde par là. Exactement ce qu'il nous faut.》
Il pointa du doigt un silhouette fluette assise sur une caisse. De longues jambes aguicheuses dépassaient de la cape qui la recouvrait. La capuche masquait son visage.
Les deux pirates approchèrent et le plus agé lança:
《Salut Mam'zelle. Ça te dis de gagner quelques berrys facilement ? Tu n'auras rien à faire.
- Tshh, soupira-t-elle.
- Allez, laisse-toi faire, ordonna l'homme en entourant la jeune fille de ses bras.
- Ne me touche pas, gros tas.》
L'homme s'arreta de bouger net, avant même que ses bras ne se soient refermés sur sa proie. Une lame noire était apparue à quelques millimètres de sa gorge.
Le gars potelé tomba sur son son sied, choqué.
Une main gracieuse sortit de la cape et abaissa la tissu qui recouvrait la tête de la demoiselle. Une longue chevelure blonde en profita pour se sauver et voleter dans le vent marin. Un grand sourire parcourait le visage d'Allyta.
《La bourse ou la vie.》
Sa mère mourut peu après sa naissance. La douleur de son père fut telle qu’il ordonna que l’on brule chaque gravure, chaque portrait, chaque image représentant la disparue. Ainsi la petite fille grandit sans présence maternelle. Profitant de son pouvoir parental total, le noble décida de se rapprocher de la monarchie en place par le biais de sa fille.
Ainsi, toute l’éducation d’Allyta fut centrée sur l’art de l’élégance et de la séduction. Mais un imprévu s’imposait aux plans de ce père manipulateur : un esprit fort. Sa fille ne pliait que très rarement à ses demandes. Le reste du temps, elle prenait un malin plaisir à contrecarrer ses magouilles envers les honnêtes citoyens. Sans vraie famille, elle a perdu une partie de son enfance et est devenue rapidement mature. Elle restait froide et distante envers lui, s’arrangeant pour ne jamais rester près de lui. Cet homme la dégoutait. Et cela ne s’arrangea pas avec les années.
Rêvant de grands espaces et de liberté, elle se procura un petit poignard aux environs de ses 10 ans. Chaque jour elle s’entrainait seule, en cachette, dans sa chambre. Le fond de son armoire subissait son ardeur au combat. A un point tel qu’elle devait souvent la faire changer. Les termites furent terribles cette année-là. Elles dévoraient le bois, laissant de grands trous béants laissant voir l’intérieur du meuble…
La veille de ses 12 ans, la petite noble décide de faire une énième fugue. Elle se faufile hors du manoir à la lueur du clair de lune. Discrète comme une ombre, une silhouette rase les murs. Le visage caché sous la large capuche brune de sa cape, Allyta traverse les terres nues environnantes d’un pas léger et rapide. Elle atteint finalement la forêt au bout de longues minutes. Après avoir bondit derrière le tronc d’un arbre, la petite fille se laisse glisser au sol en poussant un soupir de soulagement. En marchant toute la nuit, elle arrivera au port le plus proche à l’aube. De là, elle pourra embarquer sur la première caravelle venue et quitter l’ile. Sa bourse bien gonflée lui facilitera grandement le voyage. Mais avant de sentir les embruns de la liberté, il lui faut traverser l’épaisse forêt. Elle s’enfonça donc dans les ténèbres, d’un pas sûr.
Alors qu’elle marchait depuis moins d’une heure, un bruissement de feuille la fit frémir.
« Ce n’est qu’un animal… Calme-toi Allyta… » Tentait-elle de se rassurer.
Une branche craqua quelques mètres derrière elle.
« Un gros animal… »
Soudain, une main jaillit des ténèbres et lui saisit l’épaule. Réprimant un cri, la petite fille empoigna sa dague et la planta dans la jambe de son agresseur. Un grognement se fit entendre. La main lâcha prise l’espace d’un instant ce qui lui permit de fuir dans les buissons. Elle courut aussi vite que ses jambes le lui permettaient, jetant fréquemment un regard inquiet derrière elle. Son ennemi l’avait prise en chasse et malgré sa blessure à la cuisse, il la rattrapait. Tout à coup, une masse surgit sur sa droite et l’immobilisa. Elle essaya de lui assener un coup mais son adversaire fut plus rapide. Il lui plaqua le visage contre le sol. A bout de souffle, son partenaire arriva au bout de quelques secondes.
« Quelle petite peste ! Regarde ce qu’elle m’a fait ! S’insurgea-t-il.
- Tu n’avais qu’à te méfier, lui cracha méchamment l’homme qui continuait de maintenir la fille face contre terre.
- J’espère qu’on en tirera un bon prix. »
Affolée, Allyta se débattait toujours afin de se dégager, en vain. Ils allaient la vendre. Envolés ses rêves de liberté… Elle se rendit compte de sa faiblesse. Elle n’est qu’une petite fille, faible. Elle sourit en s’imaginant affronter le monde avec une simple dague. Autant se résoudre à une vie d’esclave plutôt que de vivre avec des remords.
C’est à ce moment-là qu’une ombre surgit de la cime des arbres et s’abattit sur le brigand qui reprenait son souffle. Un bruit métallique se fit entendre. Du coin de l’œil, la jeune noble aperçu un éclat dirigé vers son agresseur.
« Lâche-la, ordonna une voix autoritaire. »
La pression sur son crane disparue et Allyta put se relever. Un bruissement de feuille indiquait que ses attaquants fuyaient à toute jambe dans les fourrées.
« Est-ce que ça va ? Demanda la voix. »
Elle appartenait à un jeune homme svelte. Il observait l’enfant d’un air soucieux. Ses yeux bleus contrastaient avec sa chevelure d’ébène. Il était rassurant et impressionnant à la fois. Il rangea son katana noir dans son dos avant de tendre la main. De petits doigts se refermèrent sur les siens et d’un geste assuré, il releva la petite noble.
« Ils t’ont blessée ? Demanda-t-il.
- …
- Ils t’ont fait peur ? Continua-t-il perplexe.
- …
- Ils t’ont menacée ? Insistait-il.
- …
- Bon… Je vais te ramener chez toi. C’est trop dangereux pour toi d’être seule par ici.
- Non ! S’écria la fillette. Non… Chez moi c’est pire… »
Interloqué, le jeune homme s’assit pour écouter la cause de cette réaction soudaine.
Ils discutèrent jusqu’aux premières lueurs du jour. Le garçon lui raconta son passé de marine et Allyta accepta de lui parler d’elle. Lypso, son sauveur, lui expliqua que le monde ne ferait qu’une bouchée d’elle et qu’il fallait qu’elle devienne forte. Face au caractère inflexible de la petite fille, il lui promit de l’entrainer si elle retournait chez elle. C’est ainsi qu’elle apprit le maniement des armes et les arts du combat. Chaque semaine, ils se retrouvaient dans la forêt. Allyta ne ratait aucun entrainement, qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige.
Son père commença à s’inquiéter de ces absences fréquentes à l’orée de ses 17 ans. Si le souverain apprenait que sa promise disparait de temps à autre sans fournir de raison, il l’accuserait de libertinage… Un autre homme ? Cette idée fit pâlir le riche homme. Un plan élaboré sur plusieures années gâché par une simple gamine ? Intolérable !
Une idée diabolique lui vint à l’idée.
Ce même jour , il lui annonça qu'elle allait rencontrer le nouveau roi et devenir son épouse. Ma dernière étape de son éducation était finalement arrivée. Déboussolée, la jeune fille sortit de table précocement avant de partir s'enfoncer dans les bois à la recherche de son seul ami. Elle voulait fuguer avec lui pour de bon. Partir loin de ce destin qu'elle n'avait pas choisi. Elle arriva en larme au campement de son sauveur et s'effondra dans ses bras, épuisée. Après de longs débats, Lypso lui conseilla de ne pas agir précipitamment.《La nuit porte conseil, retourne chez toi et reviens demain, j'aurais trouvé un moyen de te sauver.》Les yeux embués, Allyta retourna auprès de son père. Elle avait confiance en Lypso. Il ne l'avait jamais déçue.
Le lendemain soir, n'ayant eu aucune nouvelle de son preux chevalier, elle décida de fuir pour de bon, avec ou sans lui. Une lettre d'adieu à la main, en retourna une dernière fois au campement de son ami pour la lui donner. Elle le retrouva baignant dans une mare de sang, sa propre épée dans le torse.
《Non ! Hurla-t-elle.》
Des soldats portant l'emblème de sa famille gisaient morts, tout autours. En la voyant pénétrer dans la clairière, Lypso souria faiblement. La jeune fille le prit dans ses bras, tachant ses vétements de pourpre. La seule personne qui l'appréciait pour ce qu'elle est, la seule personne en qui elle avait confiance, la seule personne qui la connaissait vraiment... Cette seule personne au monde à laquelle est s'était accrochée gisait à moitié morte sous ses yeux.
La main du jeune homme caressa délicatement la joue d'Allyta.
《Je t'ai appris tout ce dont tu as besoin pour affronter le monde. Maintenant, vit.》
Puis il rendit son dernier soupir.
La noble resta interdite de longues minute devant le corps inerte de son ami. Dans sa tête, tout se brisait et explosait comme un miroir qui se détruit pour laissait place à ce qu'il y a derrière le reflet de l'âme. Les larmes s’arrêtèrent. Dans un calme oppressant, Allyta se releva, les cheveux poisseux de sang, et sans hésitation, elle retira le katana à la lame noire du corps de son protecteur.
Possédée par toute la rage qu'elle avait accumulée depuis toujours, elle se dirigea vers celui qui avait brisé le miroir. D'un pas saccadé et sur, une aura noire emmanant d'elle, elle tuait sans pitié tout ce qu'elle croisait. Son esprit était détruit, ravagé. Le fragile équilibre venait de se rompre.
On retrouva la tête de son père sur une pique le lendemain. L'immense demeure derrière lui dispaissait dans les flammes. Toutes les personnes présentent dans le manoir avaient étés exécutés de sang froid dans distinction. Soldats, majordomes, dames de chambres, ...
Seule la jeune Allyta manquait à cette macabre liste.
Personne ne savait ce qu'il était advenu d'elle.
*** Un an plus tard ***
Deux pirates qui se baladaient dans le port d'xxx profitaient des plaisirs de la terre ferme.
《Fichu rafiot ! Il était temps qu'on accoste, soupira un homme barbu.
- Comme tu dis, on a failli manquer de vivre, s'exclama un garçon roux d'une vingtaine d'années.
- En parlant de vivre, j'aimerais bien me faire plaisir.
- Tu sais ce que pense le capitaine de ça... S'inquieta le frêle individu.
- Il n'en saura jamais rien ! Allez, allons prendre du bon temps.
- ...
- Tiens, regarde par là. Exactement ce qu'il nous faut.》
Il pointa du doigt un silhouette fluette assise sur une caisse. De longues jambes aguicheuses dépassaient de la cape qui la recouvrait. La capuche masquait son visage.
Les deux pirates approchèrent et le plus agé lança:
《Salut Mam'zelle. Ça te dis de gagner quelques berrys facilement ? Tu n'auras rien à faire.
- Tshh, soupira-t-elle.
- Allez, laisse-toi faire, ordonna l'homme en entourant la jeune fille de ses bras.
- Ne me touche pas, gros tas.》
L'homme s'arreta de bouger net, avant même que ses bras ne se soient refermés sur sa proie. Une lame noire était apparue à quelques millimètres de sa gorge.
Le gars potelé tomba sur son son sied, choqué.
Une main gracieuse sortit de la cape et abaissa la tissu qui recouvrait la tête de la demoiselle. Une longue chevelure blonde en profita pour se sauver et voleter dans le vent marin. Un grand sourire parcourait le visage d'Allyta.
《La bourse ou la vie.》
Test RP
Ton bienfaiteur a été éliminé. Poussée par une haine corrosive, tu te venges de ses meurtriers que tu massacres. Mais pas seulement. De parfaits inconnus et innocents figurent également sur ta macabre liste. Au lever du jour, tu retrouves seule au milieu d'innombrables cadavres.
Raconte-nous le jour d'après. Comment tu as refait ta vie ? Comment tu as échappé aux forces de l'ordre ? Comment t'en es tu sortie seule ?
L'odeur de Lypso l'enivrait. Elle se sentait bien à ses cotés. Elle pouvait se laisser aller contre lui, profiter de sa chaleur. Sa chaleur... Quelle chaleur ? Le corps de son sauveur n'émettait aucune chaleur... Il était même froid. Froid comme un mort !
En ouvrant les yeux, son sang se glaça. Lypso était bien là, contre elle, cependant une large tache rouge foncée maculait son torse. Les événements de la veille n'étaient pas un cauchemar. Elle est vraiment seule à présent. Sa gorge se serra. Elle voulait pleurer mais impossible... Comme si elle n'avait plus de larme à verser... Elle était désemparée. Son esprit était totalement brisé. Elle resta de longues minutes ainsi, collée au corps inerte de son ami.
« Mais qu'est-ce que j'ai fais ?! »
Il lui fallu du temps pour réussir à se relever, seule.
Oui , il faut qu'elle se reprenne en main. Elle ne peut pas continuer à pleurer toute sa vie.
Calmement, elle attrapa le corps sans vie par les épaules et le traîna vers le lac situé à quelques pas du camp. Elle le déposa au pied d'un arbre massif qui se trouvait sur la rive. Une cascade se déversait dans ce même point d'eau. Elle glissait de long d'une paroi rocheuse haute d'une vingtaine de mètres. La jeune fille retourna sur le lieu du crime et y ramassa un bouclier. Il appartenait à l'un des soldats de son défunt père.
Elle commença à creuser la terre avec la plaque de métal, à l'ombre du grand arbre. A chaque gerbe de terre qu'elle soulevait, elle sentait un poids s'envoler en elle.
Elle s'était simplement vengée. Oui, le tueur de son ami était bel et bien mort ! OUI, il l'avait mérité. Ils l'avaient tous mérités ! Tous autant qu'ils sont !
Elle se souvint avoir prononcé une phrase similaire dans sa folie meurtrière, quelque chose comme:
« Meurs ! Meurs ! Crevez tous ! »
Leurs morts sont justifiées. Un sourire malsain trahissait ses sentiments.
Elle en voulait à tout le monde. Personne n'avait agit contre son père. Ils étaient tous coupables !
Coupables...
Une gerbe de terre vola en face d'elle. Le trou s'approfondissait au fil du temps. Le soleil était haut dans le ciel. Midi.
Coupables...
Coupables de quoi ? Coupables d'avoir été faibles ? Coupables d'avoir eut peur ?
La peur est humaine... Est-ce qu'elle peut vraiment leur en vouloir d'avoir eut peur ?
Elle s'arrêta de creuser.
Mort méritée ? Peur ? Vengeance ?
Elle soupira. Impossible de mettre de l'ordre dans ses idées.
Elle se releva, les jambes engourdies par tout ce temps passé assise. Elle ramena le corps de son ami et le glissa délicatement dans le trou. Elle posa un regard tendre sur l'homme inerte.
Doucement, elle fit glisser la terre du tas qu'elle avait formé. Ses mains ne tremblaient plus. Au fur et à mesure que le corps disparaissait, les battements de son cœur se calmaient.
Elle se sentait en paix avec ses sentiments. Tout était calme dans son esprit.
En enterrant Lypso, elle enterrait le passé, elle enterrait sa haine, sa peur et même sa tristesse.
Dorénavant, le corps de son protecteur reposera entre les racines du grand chêne, dans ce lieux calme.
Après cette journée de dur labeur, elle était couverte de boue et de sang. La blancheur de ses vêtements avait quasiment disparue. Qu'importe. Elle ne se préoccupait nullement de son apparence.
Toutefois, si elle voulait passer inaperçue, il lui faudrait tout de même se débarbouiller un peu...
Elle retourna au camp de Lypso dans l'espoir de trouver des vêtements propres, quitte à porter ceux de son ami.
Dans la tente, elle trouva un sac qui semblait avoir été préparé récemment. Il contenait assez d'argent et de nourriture pour une semaine. Allyta eut un sourire discret. Il avait donc préparé la fugue de la jeune fille. Il lui était resté fidèle jusqu'au bout.
Un paquet attira son regard. Le ruban rouge qui l'entourait prouvait que c'était un cadeau, mais à qui était-il destiné ?
Curieuse, elle tira légèrement l'une des extrémités et le papier s'ouvrit de lui-même. Il contenait un tissu noir. En le dépliant, des touches de rouge et de blanc apparurent également. C'était un ensemble assez mignon qui ressemblait à une armure légère, notamment grâce aux bracelets de force et à l'arrière de la jupe qui étaient fait dans une matière rigide. Des rubans rouges rendait le tout un peu féminin.
« Idiot... Tu es vraiment trop gentil...» Murmura la jeune fille.
Elle emmena le sac et son cadeau à l'extérieur. D'un pas léger, elle retourna au lac. Sans pudeur, elle fit glisser sa robe poisseuse au sol et entra dans l'eau avec son katana. Le liquide bleuté lui arriva rapidement à mi-poitrine. Une sensation de fraicheur l'envahit. Elle prit ses cheveux d'une main et les souleva. D'un geste vif, elle trancha sa longue chevelure. Celle-ci retomba le long de son dos. Elle venait de perdre une bonne longueur de cheveux. Ils ne lui arrivaient plus qu'au bassin. Dans sa folie meurtrière, elle avait évité chacun des coups de ses assaillants mais elle y avait perdu quelques mèches. Les longs fils d'or tachés de sang tombèrent sur l'eau et disparurent tels des algues, emportés par les flots.
Après avoir reposé sa lame sur le bord, elle retourna profiter de l'eau. La chaleur du soleil réchauffait son corps nu. Bien qu'elle soit à la merci du premier venu, elle n'avait aucune crainte. Elle sentait l'aura de Lypso autour d'elle, comme s'il la surveillait de son regard protecteur.
Après avoir laissé sa crinière blonde sécher, elle enfila l'ultime cadeau de son bienfaiteur. La taille était parfaite, le tissu épousait parfaitement les courbes de son corps. L'a-t-il fait faire sur mesure ? Un sourire éclairait le visage d'Allyta. Il la suivra jusqu'au bout.
Elle s'agenouilla devant la tombe de son ami. Sans dire un mot, elle passa une cape noire sur ses épaules et se releva, confiante. L'odeur du jeune homme était présente autour d'elle. Il avait dû porter cette cape souvent.
Rêveuse, elle jeta le sac sur son épaule droite et s'enfonça dans la forêt après avoir jeté un dernier regard chaleureux au tas de terre retournée.
«Direction le port !» S'écria-t-elle enjouée.
*** Deux jours plus tard ***
Allyta était recroquevillée dans un petit espace. Il faisait noir et seules quelques raies de lumière filtraient entre les planches. Un objet dur s'enfonçait légèrement dans son dos. C'était assez désagréable pourtant elle ne bougeait pas. Dehors, un brouhaha naturel se faisait entendre. Le port était très animé ce matin. En effet, un bateau de la marine allait bientôt arriver sur l’île. Après l'horrible massacre de la famille noble Demiangel, un appel urgent était parvenu au QG de la Marine. Mais ce n'était pas la cause du remue-ménage qui se déroulait sur les quais. Depuis quelques mois, de nombreux pirates avaient élus domicile dans le coin. Avec l'arrivée prochaines des forces de l'ordre, il leur fallait disparaître rapidement de la zone.
Profitant de leur fuite précipitée, la jeune fille s'était glissée aux aurores dans l'une des caisses entreposées face à un bateau au pavillon noir. Ils ne risquaient pas de vérifier le contenue de la boite avant le départ. Et hop ! Un aller simple loin des ennuis.
La demoiselle avait peu dormit dernièrement. Et ce qui devait arriver, arriva. Elle s'endormit, la tête contre la paroi de la caisse. Elle ne sentit pas les mouvements de son "berceau" lors du chargement à bord du navire. Les cris des hommes ne la gênèrent pas le moins du monde. Les amarres furent larguées et les pirates prirent la mer avec, à leur bord, une demoiselle endormie. Le temps passa et la côte disparue de l'horizon.
Après un long sommeil réparateur, Allyta ouvrit enfin les yeux. Le roulement de la coque sur les vagues l'informa sur la position du bateau. Ils étaient en pleine mer, loin de la terre ferme, loin des problèmes. Elle se décida à sortir de sa cachette pour aller saluer son escorte. Elle poussa le lourd couvercle avec ses pieds afin de se dégager. Une fois extirpée de là, elle tata le fond de la boite à la recherche de son sac. Sa main se posa sur un petit objet cubique. Le même objet qui la gênait plus tôt, sur les quais. Sa main de referma sur l'une de ses parois et elle le sortit de l'ombre. C'était un petit coffret en bois. Il semblait contenir un objet arrondi. Une serrure indiquait qu'il serait difficile de l'ouvrir. Elle haussa les épaule et replongea à la recherche de ses effets personnels. Elle glissa la petite boite mystérieuse à l'intérieur de son propre sac avant de le jeter nonchalamment sur son épaule droite. Après quelques étirements, elle avisa l'escalier qui menait au pont principal et sortit d'un pas léger.
Sans aucune gêne, elle se dirigea vers la rambarde qui bordait le navire et s'y assit. Des grands yeux surpris l'observaient. Elle semblait attendre quelque chose. Les hommes présents à bord se mirent à chuchoter entre eux. Au bout d'un long moment, un homme au regard sévère arriva. Tous s'écartèrent sur son passage. Un sourire naquit sur les lèvres de la passagère clandestine.
«Vous êtes le capitaine je présume, lança-t-elle d'un air moqueur.
- Et vous, vous n'êtes pas la bienvenue, répondit-il sèchement.»
La jeune fille haussa les épaules avant de saisir une bourse cachée dans un pli de sa cape. Elle la lança au pied de l'homme d'un geste provocateur. Il n'y posa même pas son regard.
«Je ne transporte pas les donzelles en détresse moi.
- Qui dit que je suis en détresse ? S'amusa-t-elle.
- Dans tous les cas, tu es inutile à bord. Ceux qui ne servent à rien sont un poids en mer.
- Dites-moi ce dont vous avez besoin dans ce cas.»
L'homme eut un sourire pervers avant de reprendre un air sérieux. Les hommes derrières lui avaient eut la même idée. Mais ils semblaient être assez respectables pour ne pas s'abaisser à un tel acte.
Agacée, la jeune fille sortir son katana et pointa sa lame vers le chef des pirates. D'abord surpris, il accepta le duel en riant déjà devant le spectacle qui s'annonçait. Une pauvre petite bourgeoise qui le menaçait avec une épée bien trop coupante pour elle.
Il s'avança vers son adversaire d'un pas mou quand soudain, la jeune fille courut à l'opposé et d'un bond sur la balustrade, elle se projeta dans les airs. Dans un mouvement gracieux, elle s'envola par dessus l'homme bourru avant d'atterrir dans son dos. La pointe de sa lame piquant la nuque du gaillard mis fin au combat. Impressionné, le public resta silencieux, attendant les ordres.
« Pas mal pour une gamine, plaisanta finalement leur chef.
- Ça veut dire que je reste ?
- Tu sais te battre, certes, mais tu ne nous est pas utile pour autant.
Après une courte réflexion, Allyta annonça:
- Je chante aussi.
- Ah ? »
Les stupides cours de chants que son éducation lui imposait allaient peut être lui servir finalement. Sa voix n'était pas désagréables d'après ses tuteurs. Elle avait un bon coffre et un sens du rythme plus que correct.
Après avoir demandé quelque chose à l'un de ses sous-fifres, le capitaine ramassa la bourse au sol et repartit vers ses quartiers. Un petit gars chétif s'approcha de la demoiselle et lui demanda de le suivre. Il la conduisit vers une porte qui donnait sur un couloir sous le pont supérieur. La foule se dissipait derrière elle tandis qu'ils pénétraient dans les entrailles du navire.
Une seconde porte s'ouvrit, donnant sur une chambre constituée d'un lit, d'une armoire et d'une minuscule bibliothèque contenant une dizaines de livres. Après que son guide ne se soit retiré, Allyta se jeta sur le lit, les bras écartés.
«Ça y est, je pars à l'aventure, Lypso.»
Raconte-nous le jour d'après. Comment tu as refait ta vie ? Comment tu as échappé aux forces de l'ordre ? Comment t'en es tu sortie seule ?
L'odeur de Lypso l'enivrait. Elle se sentait bien à ses cotés. Elle pouvait se laisser aller contre lui, profiter de sa chaleur. Sa chaleur... Quelle chaleur ? Le corps de son sauveur n'émettait aucune chaleur... Il était même froid. Froid comme un mort !
En ouvrant les yeux, son sang se glaça. Lypso était bien là, contre elle, cependant une large tache rouge foncée maculait son torse. Les événements de la veille n'étaient pas un cauchemar. Elle est vraiment seule à présent. Sa gorge se serra. Elle voulait pleurer mais impossible... Comme si elle n'avait plus de larme à verser... Elle était désemparée. Son esprit était totalement brisé. Elle resta de longues minutes ainsi, collée au corps inerte de son ami.
« Mais qu'est-ce que j'ai fais ?! »
Il lui fallu du temps pour réussir à se relever, seule.
Oui , il faut qu'elle se reprenne en main. Elle ne peut pas continuer à pleurer toute sa vie.
Calmement, elle attrapa le corps sans vie par les épaules et le traîna vers le lac situé à quelques pas du camp. Elle le déposa au pied d'un arbre massif qui se trouvait sur la rive. Une cascade se déversait dans ce même point d'eau. Elle glissait de long d'une paroi rocheuse haute d'une vingtaine de mètres. La jeune fille retourna sur le lieu du crime et y ramassa un bouclier. Il appartenait à l'un des soldats de son défunt père.
Elle commença à creuser la terre avec la plaque de métal, à l'ombre du grand arbre. A chaque gerbe de terre qu'elle soulevait, elle sentait un poids s'envoler en elle.
Elle s'était simplement vengée. Oui, le tueur de son ami était bel et bien mort ! OUI, il l'avait mérité. Ils l'avaient tous mérités ! Tous autant qu'ils sont !
Elle se souvint avoir prononcé une phrase similaire dans sa folie meurtrière, quelque chose comme:
« Meurs ! Meurs ! Crevez tous ! »
Leurs morts sont justifiées. Un sourire malsain trahissait ses sentiments.
Elle en voulait à tout le monde. Personne n'avait agit contre son père. Ils étaient tous coupables !
Coupables...
Une gerbe de terre vola en face d'elle. Le trou s'approfondissait au fil du temps. Le soleil était haut dans le ciel. Midi.
Coupables...
Coupables de quoi ? Coupables d'avoir été faibles ? Coupables d'avoir eut peur ?
La peur est humaine... Est-ce qu'elle peut vraiment leur en vouloir d'avoir eut peur ?
Elle s'arrêta de creuser.
Mort méritée ? Peur ? Vengeance ?
Elle soupira. Impossible de mettre de l'ordre dans ses idées.
Elle se releva, les jambes engourdies par tout ce temps passé assise. Elle ramena le corps de son ami et le glissa délicatement dans le trou. Elle posa un regard tendre sur l'homme inerte.
Doucement, elle fit glisser la terre du tas qu'elle avait formé. Ses mains ne tremblaient plus. Au fur et à mesure que le corps disparaissait, les battements de son cœur se calmaient.
Elle se sentait en paix avec ses sentiments. Tout était calme dans son esprit.
En enterrant Lypso, elle enterrait le passé, elle enterrait sa haine, sa peur et même sa tristesse.
Dorénavant, le corps de son protecteur reposera entre les racines du grand chêne, dans ce lieux calme.
Après cette journée de dur labeur, elle était couverte de boue et de sang. La blancheur de ses vêtements avait quasiment disparue. Qu'importe. Elle ne se préoccupait nullement de son apparence.
Toutefois, si elle voulait passer inaperçue, il lui faudrait tout de même se débarbouiller un peu...
Elle retourna au camp de Lypso dans l'espoir de trouver des vêtements propres, quitte à porter ceux de son ami.
Dans la tente, elle trouva un sac qui semblait avoir été préparé récemment. Il contenait assez d'argent et de nourriture pour une semaine. Allyta eut un sourire discret. Il avait donc préparé la fugue de la jeune fille. Il lui était resté fidèle jusqu'au bout.
Un paquet attira son regard. Le ruban rouge qui l'entourait prouvait que c'était un cadeau, mais à qui était-il destiné ?
Curieuse, elle tira légèrement l'une des extrémités et le papier s'ouvrit de lui-même. Il contenait un tissu noir. En le dépliant, des touches de rouge et de blanc apparurent également. C'était un ensemble assez mignon qui ressemblait à une armure légère, notamment grâce aux bracelets de force et à l'arrière de la jupe qui étaient fait dans une matière rigide. Des rubans rouges rendait le tout un peu féminin.
« Idiot... Tu es vraiment trop gentil...» Murmura la jeune fille.
Elle emmena le sac et son cadeau à l'extérieur. D'un pas léger, elle retourna au lac. Sans pudeur, elle fit glisser sa robe poisseuse au sol et entra dans l'eau avec son katana. Le liquide bleuté lui arriva rapidement à mi-poitrine. Une sensation de fraicheur l'envahit. Elle prit ses cheveux d'une main et les souleva. D'un geste vif, elle trancha sa longue chevelure. Celle-ci retomba le long de son dos. Elle venait de perdre une bonne longueur de cheveux. Ils ne lui arrivaient plus qu'au bassin. Dans sa folie meurtrière, elle avait évité chacun des coups de ses assaillants mais elle y avait perdu quelques mèches. Les longs fils d'or tachés de sang tombèrent sur l'eau et disparurent tels des algues, emportés par les flots.
Après avoir reposé sa lame sur le bord, elle retourna profiter de l'eau. La chaleur du soleil réchauffait son corps nu. Bien qu'elle soit à la merci du premier venu, elle n'avait aucune crainte. Elle sentait l'aura de Lypso autour d'elle, comme s'il la surveillait de son regard protecteur.
Après avoir laissé sa crinière blonde sécher, elle enfila l'ultime cadeau de son bienfaiteur. La taille était parfaite, le tissu épousait parfaitement les courbes de son corps. L'a-t-il fait faire sur mesure ? Un sourire éclairait le visage d'Allyta. Il la suivra jusqu'au bout.
Elle s'agenouilla devant la tombe de son ami. Sans dire un mot, elle passa une cape noire sur ses épaules et se releva, confiante. L'odeur du jeune homme était présente autour d'elle. Il avait dû porter cette cape souvent.
Rêveuse, elle jeta le sac sur son épaule droite et s'enfonça dans la forêt après avoir jeté un dernier regard chaleureux au tas de terre retournée.
«Direction le port !» S'écria-t-elle enjouée.
*** Deux jours plus tard ***
Allyta était recroquevillée dans un petit espace. Il faisait noir et seules quelques raies de lumière filtraient entre les planches. Un objet dur s'enfonçait légèrement dans son dos. C'était assez désagréable pourtant elle ne bougeait pas. Dehors, un brouhaha naturel se faisait entendre. Le port était très animé ce matin. En effet, un bateau de la marine allait bientôt arriver sur l’île. Après l'horrible massacre de la famille noble Demiangel, un appel urgent était parvenu au QG de la Marine. Mais ce n'était pas la cause du remue-ménage qui se déroulait sur les quais. Depuis quelques mois, de nombreux pirates avaient élus domicile dans le coin. Avec l'arrivée prochaines des forces de l'ordre, il leur fallait disparaître rapidement de la zone.
Profitant de leur fuite précipitée, la jeune fille s'était glissée aux aurores dans l'une des caisses entreposées face à un bateau au pavillon noir. Ils ne risquaient pas de vérifier le contenue de la boite avant le départ. Et hop ! Un aller simple loin des ennuis.
La demoiselle avait peu dormit dernièrement. Et ce qui devait arriver, arriva. Elle s'endormit, la tête contre la paroi de la caisse. Elle ne sentit pas les mouvements de son "berceau" lors du chargement à bord du navire. Les cris des hommes ne la gênèrent pas le moins du monde. Les amarres furent larguées et les pirates prirent la mer avec, à leur bord, une demoiselle endormie. Le temps passa et la côte disparue de l'horizon.
Après un long sommeil réparateur, Allyta ouvrit enfin les yeux. Le roulement de la coque sur les vagues l'informa sur la position du bateau. Ils étaient en pleine mer, loin de la terre ferme, loin des problèmes. Elle se décida à sortir de sa cachette pour aller saluer son escorte. Elle poussa le lourd couvercle avec ses pieds afin de se dégager. Une fois extirpée de là, elle tata le fond de la boite à la recherche de son sac. Sa main se posa sur un petit objet cubique. Le même objet qui la gênait plus tôt, sur les quais. Sa main de referma sur l'une de ses parois et elle le sortit de l'ombre. C'était un petit coffret en bois. Il semblait contenir un objet arrondi. Une serrure indiquait qu'il serait difficile de l'ouvrir. Elle haussa les épaule et replongea à la recherche de ses effets personnels. Elle glissa la petite boite mystérieuse à l'intérieur de son propre sac avant de le jeter nonchalamment sur son épaule droite. Après quelques étirements, elle avisa l'escalier qui menait au pont principal et sortit d'un pas léger.
Sans aucune gêne, elle se dirigea vers la rambarde qui bordait le navire et s'y assit. Des grands yeux surpris l'observaient. Elle semblait attendre quelque chose. Les hommes présents à bord se mirent à chuchoter entre eux. Au bout d'un long moment, un homme au regard sévère arriva. Tous s'écartèrent sur son passage. Un sourire naquit sur les lèvres de la passagère clandestine.
«Vous êtes le capitaine je présume, lança-t-elle d'un air moqueur.
- Et vous, vous n'êtes pas la bienvenue, répondit-il sèchement.»
La jeune fille haussa les épaules avant de saisir une bourse cachée dans un pli de sa cape. Elle la lança au pied de l'homme d'un geste provocateur. Il n'y posa même pas son regard.
«Je ne transporte pas les donzelles en détresse moi.
- Qui dit que je suis en détresse ? S'amusa-t-elle.
- Dans tous les cas, tu es inutile à bord. Ceux qui ne servent à rien sont un poids en mer.
- Dites-moi ce dont vous avez besoin dans ce cas.»
L'homme eut un sourire pervers avant de reprendre un air sérieux. Les hommes derrières lui avaient eut la même idée. Mais ils semblaient être assez respectables pour ne pas s'abaisser à un tel acte.
Agacée, la jeune fille sortir son katana et pointa sa lame vers le chef des pirates. D'abord surpris, il accepta le duel en riant déjà devant le spectacle qui s'annonçait. Une pauvre petite bourgeoise qui le menaçait avec une épée bien trop coupante pour elle.
Il s'avança vers son adversaire d'un pas mou quand soudain, la jeune fille courut à l'opposé et d'un bond sur la balustrade, elle se projeta dans les airs. Dans un mouvement gracieux, elle s'envola par dessus l'homme bourru avant d'atterrir dans son dos. La pointe de sa lame piquant la nuque du gaillard mis fin au combat. Impressionné, le public resta silencieux, attendant les ordres.
« Pas mal pour une gamine, plaisanta finalement leur chef.
- Ça veut dire que je reste ?
- Tu sais te battre, certes, mais tu ne nous est pas utile pour autant.
Après une courte réflexion, Allyta annonça:
- Je chante aussi.
- Ah ? »
Les stupides cours de chants que son éducation lui imposait allaient peut être lui servir finalement. Sa voix n'était pas désagréables d'après ses tuteurs. Elle avait un bon coffre et un sens du rythme plus que correct.
Après avoir demandé quelque chose à l'un de ses sous-fifres, le capitaine ramassa la bourse au sol et repartit vers ses quartiers. Un petit gars chétif s'approcha de la demoiselle et lui demanda de le suivre. Il la conduisit vers une porte qui donnait sur un couloir sous le pont supérieur. La foule se dissipait derrière elle tandis qu'ils pénétraient dans les entrailles du navire.
Une seconde porte s'ouvrit, donnant sur une chambre constituée d'un lit, d'une armoire et d'une minuscule bibliothèque contenant une dizaines de livres. Après que son guide ne se soit retiré, Allyta se jeta sur le lit, les bras écartés.
«Ça y est, je pars à l'aventure, Lypso.»
Informations IRL
• Prénom : Philippine
• Age : 18 ans
• Aime : Les chevaux, les mangas, les JdR, le tir à l'arc, l'escalade, le Japon, tout ce qui est Kawaii !
• N'aime pas : Les personnes fausses, le maquillage, le parfum (les filles, quoi), les robes, les princesses gniangians.
• Personnage préféré de One Piece : Trafalgar Law
• Caractère : Têtue, courageuse, rêveuse, gourmande, bagarreuse, garçon manqué et parfois gentille si on l'est en retour.
• Fait du RP depuis : Mes 12 ans. J'ai fais du RP furry, fantasy et guerre.
• Disponibilité approximative : WE et vacances.
• Comment avez-vous connu le forum ? Camarade de classe, Benjamin (parrain).
ONE PIECE REQUIEM ©
Dernière édition par Allyta le Lun 30 Mai 2016 - 21:03, édité 20 fois