Ce n'était pas la première fois que je venais sur Orange... Un coin tranquille, un mignon petit village et la caserne de la 473e Division. La raison de ma présence est la même, escorter et superviser la livraison d'armes pour ladite unité. Ce n'est pas cela qui va me faire gagner le respect de mes supérieurs et monter en grade... Remarque, c'est peut-être mon manque de patience et ma soif d'action qui fait que le commandant ne m’envoie pas dans des zones de danger ses temps-ci... Et puis, n’aies-je pas totalement foiré ma mission sur Cocoyashi quelques mois plus tôt ?
Enfin bref, je suis de retour sur l'île où j'ai démontré que je ne suis pas naïve, l'île où pour la première fois j'ai rencontrer une pirate du nom d'Izumi, l'île ou j'ai entendu parler de "Menteuse". Enfin, des détails tout cela. Revenons donc au chargement que je suis censé superviser. Il s'agit d'une vingtaines de caisses de fusils, le même nombre de sabre et quelques canons tout neufs. Le tout, pour les nouvelles recrues de la 473e ou rééquiper les navires.
En arrivant sur l'île, je remarque aussitôt l'absence de la quasi totalité des navires divisionnaires... La première fois, il y avait trois ou quatre croiseur et une dizaine de patrouilleur. Aujourd'hui il n'y a aucun des premiers et seulement deux patrouilleurs dans le port auquel s'ajoute le mien et le "Royal", ancien croiseur reconverti en navire-courrier.
Tout ce passe bien, rien a faire d'autre que de compter les caisses qui passent sous mon nez en restant debout sur les quais de déchargement. Rien a dire, rien a faire d'autre. Je me suis mis a point d'arriver, à l'entrée de la caserne alors que Sistérion dirige le déchargement et que Caporla effectue un compte intermédiaire. Je ne peux m'empêcher, quand même, de me demander où sont allez le gros des forces de la garnison, et, sans que n'ai eu a poser la question :
"Vous vous étonnez ne pas voire autant de marine que la dernière fois, n'est-ce pas lieutenant Blamoka ?"
J'aimais bien la lieutenante Kaplan, la dernière fois elle m'avais aider pour mes recherches sur "menteuse" et alors que j'avais accordé du temps libre a mes hommes, je m'étais joint a une de ses patrouilles pour qu'elle me fasse visiter le coin. Mon intention était la même, terminer la livraison, accorder du temps libre a mes hommes et passer un peu de temps sur Orange et son village tout a fait agréable pour prendre un repos, plus ou moins mérité...
"Tout a fait lieutenant Kaplan... Pouvez-vous me dire où ils sont tous partie ?"
"Ils sont en exercice de combat maritime avec le lieutenant-colonel, au large de Logue-Town."
Je pensais à une autre possibilité avant la réponse de ma compagne. Je pensais que la division avait été réquisitionnée pour une interception de marchandise de contrebande ou autre... Enfin, tout va bien et rien ne semble vouloir apporter de l'aventure dans cette histoire... Pas même cette explosion au milieu du port civil... Une explosion ? Ce devait-être mon imagination... A voire la tête de Jane, je me dis que ça devais être réel en fin de compte... Mais pourquoi n'agis-t-elle pas ? serait-ce la première fois que l'île doit faire face à des problèmes ?
Quoi qu'il en soit, je prends les chose en main pour le moment, vu que Kaplan semble incapable de lever le petit doigt pour l'instant. Par chance, pour moi, toute les caisses étaient arrivé a destination.
"5e SECTION AVEC MOI !"
Ce furent vingt-sept soldats et deux sergents qui n’emboîtèrent le pas. Bien sur, je n'allais pas lentement, je courais sans dépasser mes limites pour être capable de combattre au cas où... Tout autour de nous, les civils s’amassaient autour de l'objectif... Au point de faire tirer mes hommes en l'air pour pouvoir nous frayer un chemin et découvrir des bouts de bois et de pierres éparpillés sur les quais autour de la zone de l'explosion.
"Caporla, Sistérions, sécurisez la zone ! Je ne veux voire aucun civil a moins de vingt mètres !"
Il y a un trou dans les pavés, pas très grand, mais das une foule, les dégâts humains auraient été dramatique. Tandis que mes hommes travaillaient, j'attends l'arrivée de troupes de la 473e. Heureusement, ils ne tardent pas et ce que je ne peut faire avec trente hommes, Jane Kaplan le fit avec deux cent, c'est a dire sécuriser le petit port. Bientôt renforcé par une autre section, le périmètre se trouve totalement vidé des civils curieux. C'est a ce moment qu'une autre explosion se fit entendre dans le centre du village.
"Encore ? Lieutenant Kaplan, suivez-nous je vous pris... 5e SECTION AVEC MOI !"
Une fois sur la grand place, Kaplan prend l'initiative et sécurise la zone avec ses hommes. Mais que se passe-t-il donc dans le village ? Nous ne devons pas exclure la possibilité qu'il y aient d'autre explosions... Et si j'ai bien compris, il ne reste qu'une seule section en réserve à la caserne avec le commandant Groend. Il nous faut mettre les civil en sécurité, veiller à ce qu'ils restent chez eux, en sécurité. Car pour l'heure ils sont amassés autour deux périmètres. Que faire donc ? Temps de réflexion assez cours car le temps presse.
"Lieutenant ! Il faut mettre les civils en sécurité vite ! J'ai un mauvais pressentiment ..."
Je ne vois que ça. Des brigands ou des pirates et un traitre dans les effectifs de la 473e. Sinon comment expliquer des attaques alors que la présence de la marine sur l'île est plus faible que d'ordinaire ? ... Une attaque pirate ? ... Qu'elle peut bien être leurs cible et... Oh bon sang... La caserne est peu défendu et... Des cris venant de la rue devant moi... Des tirs et des cris.
"5e SECTION ! ON Y VA !"
Je m'élance vers ce qui me parait la menace immédiate. Une vingtaine de mètres plus loin, une colonne de quelques centaines de brigands dont certains on bifurqué dans les allées perpendiculaires. Les civils refluent vers la section de Kaplan mais mes hommes et moi, scindons la foule sans ralentir d'un pas, jusqu'à ce que mes sabres entrent en action face à l'ennemie.
"Caporla prenez la rue de droite et tenez vos position ! Sistérion, rue de gauche, même ordres ! Exécution !"
Pour Caporla, se mettre en position signifie de trouver un positionnement stratégique et de s'y installer en mode sniper. D'ici là, je devais gagner du temps pour que les civils soient tous en sécurité hors de la zone qui deviendra d'ici peu une zone de combat. Jugeant le moment opportun par l'hésitation visible chez le brigands qui me font face. Me concentrer en fixant mes ennemis qui se décident enfin a charger. Les rues sont larges sauf aux abord même de la place où mes hommes avec les sergents prennent position alors que je me retrouve seules face à un groupe d'ennemis.
Ce que je ne sais pas, c'est que les trois autres accès à la place sont aussi bloqué par les brigands et défendu par les hommes de Kaplan. Le port, un peu à l'écart du village se retrouve dans une posture plus complexe car n'ayant que peu de possibilité de tenir des positions fortes, la section du lieutenant Granger se retrouve assaillie de toute part tandis que le gros des brigands se dirige vers la caserne. Tout, ça, je l'ignore.
Alors que la moitié des hommes de la section allié dans le centre se mettent en position défensive solide autour et dans la mairie, pour protéger les civils. Quant au reste, ils défendent âprement la place dirigé par leur lieutenante. Mes hommes et moi, nous tenons trois rues, Caporla et Sistérion sont déjà en action, tandis que face a moi, l'ennemi hésite. Pourtant, je suis seule...
Je comprend assez-vite pourquoi l'attente fut si longue... Un gaillard semblant fort fend le groupe en deux et se précipite vers moi sans se rendre compte que je n'étais déjà plus face à lui, mais dans son dos grâce à une pirouette. Bien sur, pas le temps de penser, juste le temps d'agir. Il ne comprend probablement qu'il est maintenant mort, un katana planté dans le dos au niveau cœur. Enfin, le katana ne reste là que brièvement car il me faut le ressortir pour tournoyer au milieu des ennemis et en abattre une bonne trentaine couverte de sang... pas le mien, le leur. La rue est donc maintenant dégagée, je peux rejoindre les autres...
D'abord a droite où Caporla affronte au corps a corps un ennemis qui mène le combat face à la sergente qui n'est réellement efficace qu'en sniper. J'interviens pour la protéger, l'autre est mort en peu de temps et une autre rue de libre, tandis qu'à gauche, l'affaire se corse, Sistérion fait face à une sabreuse efficace et recule avec ses hommes. Sa ligne est sur le point de céder. C'est pourquoi je redonne de moi-même, mais l’épéiste est clairement plus forte que ce que je pense être des chef de groupe. Un bon échauffement, parade, contre, piqué, saut de coté ou se baisser. Le combat dure plusieurs deux bonnes minutes d'une manière assez équilibrée mais au final je lui transperce une cuisse, puis l'épaule, plaçant vite la pointe de mon katana de droite sur son cou, la faisant se rendre.
Elle a quand même réussi à m'entailler la joue et le bras gauche sans que ce ne soit très profond et très gênant pour la suite. L'assaut sur le centre cesse rapidement, la marine ayant perdu sept hommes, une trentaine de blessée et fait deux douzaines de prisonniers, dont la meneuse de l'attaque. Mais sur le port, l'histoire prend une tournure tout autre, le lieutenant et ses hommes après un bref mais intense combat, se retrouve prisonniers ou mort.
C'est assez simple, tout en maintenant une sécurité d'une cinquantaine de marins autour de la mairie pour la sécurité des civils, Kaplan et moi donnons l'assaut l'assaut pour libérer les prisonnier. La surprise pour les brigands est total et hormis un noyau autour de l'homme qui dirigeait l'assaut sur le port, les autres se rendent et Kaplan élimine leur chef après un intense combat... Mais c'est là que les chose se gâtent car le chef lui a dit qui était le traitre dans les rangs de la 473e... Le lieutenant Frank... Commandant la section qui défend la caserne avec l'unique commandant sur place.
La situation est donc encore plus grave que je ne le pensais... De plus, j'avais commis l'erreur de laisser mon navire sans défense a coté des deux autres patrouilleurs. Les brigands en ont vraisemblablement pris possession car des coups de canons se font entendre créant le désordre sur le port et causant de lourdes pertes dans les rang de la marine, blessant Sistérion dans le lot. Laissant quelques hommes pour mettre les blessés a l’abri, Kaplan et moi décidons de lancer une attaque frontale sur les ennemis par centaines entre nous et la caserne... Le choc est rude, d'une grande violence mais si de mon coté je m'enfonce dans les lignes, ce n'est pas le cas des autres. Encerclés et sans soutient, je combats avec l'envie de vivre, tuant les ennemis qui s'approche de trop, mais rattrapée par la fatigue d'une journée fatigante en fin de compte, mes gestes se font plus lent et j'allais être prise... Si la flotte du lieutenant-colonel n'était pas de retour a ce moment là...
Sans attendre d'avoir le gros de la 473e sur le dos, les brigands refluent vers l'intérieur de l'île laissant derrière eux, le cadavre du commandant et le traitre que Caporla met hors combat et fait prisonnier. Au total, la marine aura perdu soixante-douze soldats, avec presque deux-cents blessés... Mais reste a sécurisé le reste de l'île... Ce qui ne sera pas de mon ressort car après une bonne nuit de repos, je reprend la mer avec ma section pour retourner au G-2 avec pas mal de chose a dire au commandant Ramsteil.
Enfin bref, je suis de retour sur l'île où j'ai démontré que je ne suis pas naïve, l'île où pour la première fois j'ai rencontrer une pirate du nom d'Izumi, l'île ou j'ai entendu parler de "Menteuse". Enfin, des détails tout cela. Revenons donc au chargement que je suis censé superviser. Il s'agit d'une vingtaines de caisses de fusils, le même nombre de sabre et quelques canons tout neufs. Le tout, pour les nouvelles recrues de la 473e ou rééquiper les navires.
En arrivant sur l'île, je remarque aussitôt l'absence de la quasi totalité des navires divisionnaires... La première fois, il y avait trois ou quatre croiseur et une dizaine de patrouilleur. Aujourd'hui il n'y a aucun des premiers et seulement deux patrouilleurs dans le port auquel s'ajoute le mien et le "Royal", ancien croiseur reconverti en navire-courrier.
Tout ce passe bien, rien a faire d'autre que de compter les caisses qui passent sous mon nez en restant debout sur les quais de déchargement. Rien a dire, rien a faire d'autre. Je me suis mis a point d'arriver, à l'entrée de la caserne alors que Sistérion dirige le déchargement et que Caporla effectue un compte intermédiaire. Je ne peux m'empêcher, quand même, de me demander où sont allez le gros des forces de la garnison, et, sans que n'ai eu a poser la question :
"Vous vous étonnez ne pas voire autant de marine que la dernière fois, n'est-ce pas lieutenant Blamoka ?"
J'aimais bien la lieutenante Kaplan, la dernière fois elle m'avais aider pour mes recherches sur "menteuse" et alors que j'avais accordé du temps libre a mes hommes, je m'étais joint a une de ses patrouilles pour qu'elle me fasse visiter le coin. Mon intention était la même, terminer la livraison, accorder du temps libre a mes hommes et passer un peu de temps sur Orange et son village tout a fait agréable pour prendre un repos, plus ou moins mérité...
"Tout a fait lieutenant Kaplan... Pouvez-vous me dire où ils sont tous partie ?"
"Ils sont en exercice de combat maritime avec le lieutenant-colonel, au large de Logue-Town."
Je pensais à une autre possibilité avant la réponse de ma compagne. Je pensais que la division avait été réquisitionnée pour une interception de marchandise de contrebande ou autre... Enfin, tout va bien et rien ne semble vouloir apporter de l'aventure dans cette histoire... Pas même cette explosion au milieu du port civil... Une explosion ? Ce devait-être mon imagination... A voire la tête de Jane, je me dis que ça devais être réel en fin de compte... Mais pourquoi n'agis-t-elle pas ? serait-ce la première fois que l'île doit faire face à des problèmes ?
Quoi qu'il en soit, je prends les chose en main pour le moment, vu que Kaplan semble incapable de lever le petit doigt pour l'instant. Par chance, pour moi, toute les caisses étaient arrivé a destination.
"5e SECTION AVEC MOI !"
Ce furent vingt-sept soldats et deux sergents qui n’emboîtèrent le pas. Bien sur, je n'allais pas lentement, je courais sans dépasser mes limites pour être capable de combattre au cas où... Tout autour de nous, les civils s’amassaient autour de l'objectif... Au point de faire tirer mes hommes en l'air pour pouvoir nous frayer un chemin et découvrir des bouts de bois et de pierres éparpillés sur les quais autour de la zone de l'explosion.
"Caporla, Sistérions, sécurisez la zone ! Je ne veux voire aucun civil a moins de vingt mètres !"
Il y a un trou dans les pavés, pas très grand, mais das une foule, les dégâts humains auraient été dramatique. Tandis que mes hommes travaillaient, j'attends l'arrivée de troupes de la 473e. Heureusement, ils ne tardent pas et ce que je ne peut faire avec trente hommes, Jane Kaplan le fit avec deux cent, c'est a dire sécuriser le petit port. Bientôt renforcé par une autre section, le périmètre se trouve totalement vidé des civils curieux. C'est a ce moment qu'une autre explosion se fit entendre dans le centre du village.
"Encore ? Lieutenant Kaplan, suivez-nous je vous pris... 5e SECTION AVEC MOI !"
Une fois sur la grand place, Kaplan prend l'initiative et sécurise la zone avec ses hommes. Mais que se passe-t-il donc dans le village ? Nous ne devons pas exclure la possibilité qu'il y aient d'autre explosions... Et si j'ai bien compris, il ne reste qu'une seule section en réserve à la caserne avec le commandant Groend. Il nous faut mettre les civil en sécurité, veiller à ce qu'ils restent chez eux, en sécurité. Car pour l'heure ils sont amassés autour deux périmètres. Que faire donc ? Temps de réflexion assez cours car le temps presse.
"Lieutenant ! Il faut mettre les civils en sécurité vite ! J'ai un mauvais pressentiment ..."
Je ne vois que ça. Des brigands ou des pirates et un traitre dans les effectifs de la 473e. Sinon comment expliquer des attaques alors que la présence de la marine sur l'île est plus faible que d'ordinaire ? ... Une attaque pirate ? ... Qu'elle peut bien être leurs cible et... Oh bon sang... La caserne est peu défendu et... Des cris venant de la rue devant moi... Des tirs et des cris.
"5e SECTION ! ON Y VA !"
Je m'élance vers ce qui me parait la menace immédiate. Une vingtaine de mètres plus loin, une colonne de quelques centaines de brigands dont certains on bifurqué dans les allées perpendiculaires. Les civils refluent vers la section de Kaplan mais mes hommes et moi, scindons la foule sans ralentir d'un pas, jusqu'à ce que mes sabres entrent en action face à l'ennemie.
"Caporla prenez la rue de droite et tenez vos position ! Sistérion, rue de gauche, même ordres ! Exécution !"
Pour Caporla, se mettre en position signifie de trouver un positionnement stratégique et de s'y installer en mode sniper. D'ici là, je devais gagner du temps pour que les civils soient tous en sécurité hors de la zone qui deviendra d'ici peu une zone de combat. Jugeant le moment opportun par l'hésitation visible chez le brigands qui me font face. Me concentrer en fixant mes ennemis qui se décident enfin a charger. Les rues sont larges sauf aux abord même de la place où mes hommes avec les sergents prennent position alors que je me retrouve seules face à un groupe d'ennemis.
Ce que je ne sais pas, c'est que les trois autres accès à la place sont aussi bloqué par les brigands et défendu par les hommes de Kaplan. Le port, un peu à l'écart du village se retrouve dans une posture plus complexe car n'ayant que peu de possibilité de tenir des positions fortes, la section du lieutenant Granger se retrouve assaillie de toute part tandis que le gros des brigands se dirige vers la caserne. Tout, ça, je l'ignore.
Alors que la moitié des hommes de la section allié dans le centre se mettent en position défensive solide autour et dans la mairie, pour protéger les civils. Quant au reste, ils défendent âprement la place dirigé par leur lieutenante. Mes hommes et moi, nous tenons trois rues, Caporla et Sistérion sont déjà en action, tandis que face a moi, l'ennemi hésite. Pourtant, je suis seule...
Je comprend assez-vite pourquoi l'attente fut si longue... Un gaillard semblant fort fend le groupe en deux et se précipite vers moi sans se rendre compte que je n'étais déjà plus face à lui, mais dans son dos grâce à une pirouette. Bien sur, pas le temps de penser, juste le temps d'agir. Il ne comprend probablement qu'il est maintenant mort, un katana planté dans le dos au niveau cœur. Enfin, le katana ne reste là que brièvement car il me faut le ressortir pour tournoyer au milieu des ennemis et en abattre une bonne trentaine couverte de sang... pas le mien, le leur. La rue est donc maintenant dégagée, je peux rejoindre les autres...
D'abord a droite où Caporla affronte au corps a corps un ennemis qui mène le combat face à la sergente qui n'est réellement efficace qu'en sniper. J'interviens pour la protéger, l'autre est mort en peu de temps et une autre rue de libre, tandis qu'à gauche, l'affaire se corse, Sistérion fait face à une sabreuse efficace et recule avec ses hommes. Sa ligne est sur le point de céder. C'est pourquoi je redonne de moi-même, mais l’épéiste est clairement plus forte que ce que je pense être des chef de groupe. Un bon échauffement, parade, contre, piqué, saut de coté ou se baisser. Le combat dure plusieurs deux bonnes minutes d'une manière assez équilibrée mais au final je lui transperce une cuisse, puis l'épaule, plaçant vite la pointe de mon katana de droite sur son cou, la faisant se rendre.
Elle a quand même réussi à m'entailler la joue et le bras gauche sans que ce ne soit très profond et très gênant pour la suite. L'assaut sur le centre cesse rapidement, la marine ayant perdu sept hommes, une trentaine de blessée et fait deux douzaines de prisonniers, dont la meneuse de l'attaque. Mais sur le port, l'histoire prend une tournure tout autre, le lieutenant et ses hommes après un bref mais intense combat, se retrouve prisonniers ou mort.
C'est assez simple, tout en maintenant une sécurité d'une cinquantaine de marins autour de la mairie pour la sécurité des civils, Kaplan et moi donnons l'assaut l'assaut pour libérer les prisonnier. La surprise pour les brigands est total et hormis un noyau autour de l'homme qui dirigeait l'assaut sur le port, les autres se rendent et Kaplan élimine leur chef après un intense combat... Mais c'est là que les chose se gâtent car le chef lui a dit qui était le traitre dans les rangs de la 473e... Le lieutenant Frank... Commandant la section qui défend la caserne avec l'unique commandant sur place.
La situation est donc encore plus grave que je ne le pensais... De plus, j'avais commis l'erreur de laisser mon navire sans défense a coté des deux autres patrouilleurs. Les brigands en ont vraisemblablement pris possession car des coups de canons se font entendre créant le désordre sur le port et causant de lourdes pertes dans les rang de la marine, blessant Sistérion dans le lot. Laissant quelques hommes pour mettre les blessés a l’abri, Kaplan et moi décidons de lancer une attaque frontale sur les ennemis par centaines entre nous et la caserne... Le choc est rude, d'une grande violence mais si de mon coté je m'enfonce dans les lignes, ce n'est pas le cas des autres. Encerclés et sans soutient, je combats avec l'envie de vivre, tuant les ennemis qui s'approche de trop, mais rattrapée par la fatigue d'une journée fatigante en fin de compte, mes gestes se font plus lent et j'allais être prise... Si la flotte du lieutenant-colonel n'était pas de retour a ce moment là...
Sans attendre d'avoir le gros de la 473e sur le dos, les brigands refluent vers l'intérieur de l'île laissant derrière eux, le cadavre du commandant et le traitre que Caporla met hors combat et fait prisonnier. Au total, la marine aura perdu soixante-douze soldats, avec presque deux-cents blessés... Mais reste a sécurisé le reste de l'île... Ce qui ne sera pas de mon ressort car après une bonne nuit de repos, je reprend la mer avec ma section pour retourner au G-2 avec pas mal de chose a dire au commandant Ramsteil.