Allez, on vient de quitter le cap des jumeaux et on se dirige droit vers la Flaque. Mon dernier passage ici ne me laisse pas que des bons souvenirs. Mais si on veut rattraper le retard qu'on a sur le bateau pirate de la WWC, on doit prendre des raccourcis. Même s'ils sont dangereux. Après tout, il y les courants, les récifs, les monstres, la marines, et puis c'est un labyrinthe. On pourrait utiliser la Translinéenne, mais pas sûr qu'ils acceptent. Puis payer dix millions pour transporter un bateau et cinquante personnes, ça fait cher. Je ne veux pas dépenser mon argent comme ça.
On suit le courant, et nous voilà officiellement entré sous la montagne. Jamais pris ce passage. Il y en a tellement aussi il faut dire. Dès le départ, le chemin se sépare en deux. Droite ou gauche, au choix, mais faut se décider rapidement. On prends par la droite. Les hommes allument les torches pour qu'on puisse voir même dans le noir de la grotte dont l'obscurité grandit plus on avance. Maintenant, on regarder les parois autour de nous. Elles sont verticales, pas trop droite, aiguisées. Ce qui m'inquiète, c'est que certaines portent la trace de morsures. Et d'après la taille des dents, j'ai pas trop envie de rencontrer le monstre qui a fait ça. Une dent doit faire dans les deux mètres de long. Donc la bestiole doit mesurer environ deux cent fois ça, soit quatre cent mètres. Un peu trop gros pour moi.
Tandis qu'on avance, le courant augmente. J'espère juste qu'on ne va pas rencontrer de cascade, ça ferait mal. L'eau continue de nous faire accélérer, alors pour ralentir on déploie toutes les voiles. Comme ça, on a le temps de voir venir. Et on fait bien car juste en face c'est un mur. Le courant en surface s'écrase dessus tandis que sous la surface, il passe sous la roche. Le chemin bifurque et on a tout juste le temps d'ajuster le gouvernail que le chemin tourne. On passe à peine, la coque touche un peu les rochers. C'est comme ça plusieurs fois. Parfois, on a plusieurs courants en même temps, sortant de nul part. On manque de chavirer une fois ou deux. Heureusement, on se jette tous pour faire contre poids, et ainsi rester la tête à l'air.
Ça à l'air plus facile que la dernière fois. C'est ce que je pense. Enfin, du moins jusqu'à ce que je vois le tunnel dans lequel on navigue se rétrécir drastiquement. Pour l'instant, on peut naviguer à deux bateaux de petits taille collés l'un à l'autre. Mais plus loin, ça forme un entonnoir. C'est trop loin et pas assez éclairé pour voir si on peut passer ou non. Alors sans réfléchir, je prends une torche et saute dans les airs avec quelques geppou pour m'approcher de l'endroit. Au premier coup d’œil, avec la lumière, je constate qu'on ne passera pas. Le couloir est trop étroit pour le bateau, malgré sa petite taille. Je dois élargir le passage, alors je crée un sabre et tranche la roche qui tombe dans l'eau. Je fais attention à ne pas en faire des trop gros pour que les vagues ne retournent pas le Révacier.
Par chance, l'entonnoir n'est pas trop long, juste une dizaine de mètres. Je ne coupe que ce qu'il faut pour qu'on passe, pas plus. Les autres navires se démerderont. On atterrit sur un espèce de lac sans aucun courant. Ça change drastiquement. On sort les pagaies pour avancer et on rame. Enfin, je dis on, mais c'est plutôt mes hommes. Moi je branle rien à part surveiller. Un bateau marchand avance plus loin, on se dirige vers lui. Ils doivent croire à un abordage car ils sortent leurs fusils. Je prends alors un den den haut parleur et explique la situation.
« Bonjour. Ne vous inquiétez pas, on veut juste des renseignements. On voudrait sortir d'ici pour retourner sur les Blues, mais … le chemin est pas clair du tout. Je crois qu'on est perdu. Vous savez où il faut aller ?
… heu … quelle blue ?
Heu … Bonne question en fait. West Blue.
Il y a plusieurs chemin pour aller n'importe où, suffit de trouver le bon. On est allé au contrevent des murmures, et on a payé pour avoir l'info qu'on voulait. Vous devriez faire pareil.
Le contrevent ? C'est par où ?
D'où on vient, troisième à droite, deuxième à gauche, puis toujours tout droit. Mais les informations valent chères. Très chères. Demandez Victor.
C'est pas un soucis. Merci, et bonne route. »
On prend donc la direction indiquée. Le chemin est navigable sans soucis. Au troisième embranchement, on tourne à droite, comme on nous l'a dit. Sauf qu'on tombe face à face avec un navire plus gros que nous.
« Heu capitaine. On fait quoi ?
Dégagez de là bande de bons à rien.
On passe.
Vous voyez bien qu'on ne peut, il y a un gros bateau en plein milieu.
Un bateau ? Moi je ne vois rien. Alors droit devant.
A vos ordres. »
Je vais sur la figure de proue. Nos bateaux se touchent, le mien commence à reculer à cause de sa petite taille. Même s'il est classée dans la catégorie moyenne, c'est un poids léger comparé à l'autre. C'est con quand même. S'ils avaient demandés poliment, on aurait surement trouvé un compromis. Mais là, ça ne passe pas, dans tous les sens. Je crée un sabre, le place au dessus de ma tête, puis je tranche verticalement l'air en face de moi. Le bateau se fait tranché en partie. Les hommes dessus sont pris de court. D'un geppou, je saute en l'air, atterrit tranquillement sur le pont, attirant les regards. Je plante ensuite ma lame dans le pont supérieur, puis tranche le navire entièrement en soulevant mon sabre, propageant la lame d'air à l'intérieur même du navire. Leur bateau se scinde en deux parties pas du tout égale, mais j'en ai rien à faire. Les pirates me crient dessus, m'insultent, je retourne sur mon bateau. Ils sombrent tous avec leur navire, puis remontent à la surface en me maudissant.
« Grand Line n'est pas pour les gamins. Vous n'avez pas ce qu'il faut. Vous devriez me remercier, je vous évite de mourir bêtement et vous offre l'occasion de tourner progresser sur les Blues. »
Je me retourne, ignore leurs réponses et on reprend notre avancée. On arrive au dit contrevent des murmures. Alors là, je ne m'attendais pas à ça du tout. Une architecture de type asiatique, un petit village dans la roche, aménagé en fonction du décor. Je suis sûr qu'ils doivent avoir tout ce qu'ils veulent. C'est presque une autarcie. Franchement, je suis scié. Je ne m'attendais pas à ça. Des gens sont chez eux, en train de se promener, de pêcher … Ils ne sont nullement inquiets de notre présence. Ils doivent avoir l'habitude de voir des criminels. On s'amarre au ''port'', puis on descend. Je vais vers la première personne que je vois. Même pas le temps de poser la question qu'elle me dit que les bureaux de monsieur De Saint-Louis sont sur notre gauche, mais de l'autre côté du gros rocher. Je la remercie, et je prends la direction pendant que les gars restent sur la bateau, sait-on jamais.
Tout est si calme, il n'y a presque pas un bruit, hormis les cascades et les poissons qui sautent hors de l'eau. Les gens vivent leur vie calmement, paisiblement il semblerait. Si je n'avais pas un tel besoin de lumière naturelle, je pourrais très bien vivre ici. Le ciel vibre, le tonnerre gronde. Le tonnerre, ici ?! C'est bizarre ça. Puis ça recommence plusieurs fois de suite. Je reconnais aussitôt le bruit typique de canons en train de tirer. Je me précipite pour voir qui tire sur quoi, parce qu'avec le cul que j'ai, je vois des pirates canarder des bureaux. Pile ceux que m'a indiqué la vieille dame. Victor de Saint-Louis se fait bombarder.
On suit le courant, et nous voilà officiellement entré sous la montagne. Jamais pris ce passage. Il y en a tellement aussi il faut dire. Dès le départ, le chemin se sépare en deux. Droite ou gauche, au choix, mais faut se décider rapidement. On prends par la droite. Les hommes allument les torches pour qu'on puisse voir même dans le noir de la grotte dont l'obscurité grandit plus on avance. Maintenant, on regarder les parois autour de nous. Elles sont verticales, pas trop droite, aiguisées. Ce qui m'inquiète, c'est que certaines portent la trace de morsures. Et d'après la taille des dents, j'ai pas trop envie de rencontrer le monstre qui a fait ça. Une dent doit faire dans les deux mètres de long. Donc la bestiole doit mesurer environ deux cent fois ça, soit quatre cent mètres. Un peu trop gros pour moi.
Tandis qu'on avance, le courant augmente. J'espère juste qu'on ne va pas rencontrer de cascade, ça ferait mal. L'eau continue de nous faire accélérer, alors pour ralentir on déploie toutes les voiles. Comme ça, on a le temps de voir venir. Et on fait bien car juste en face c'est un mur. Le courant en surface s'écrase dessus tandis que sous la surface, il passe sous la roche. Le chemin bifurque et on a tout juste le temps d'ajuster le gouvernail que le chemin tourne. On passe à peine, la coque touche un peu les rochers. C'est comme ça plusieurs fois. Parfois, on a plusieurs courants en même temps, sortant de nul part. On manque de chavirer une fois ou deux. Heureusement, on se jette tous pour faire contre poids, et ainsi rester la tête à l'air.
Ça à l'air plus facile que la dernière fois. C'est ce que je pense. Enfin, du moins jusqu'à ce que je vois le tunnel dans lequel on navigue se rétrécir drastiquement. Pour l'instant, on peut naviguer à deux bateaux de petits taille collés l'un à l'autre. Mais plus loin, ça forme un entonnoir. C'est trop loin et pas assez éclairé pour voir si on peut passer ou non. Alors sans réfléchir, je prends une torche et saute dans les airs avec quelques geppou pour m'approcher de l'endroit. Au premier coup d’œil, avec la lumière, je constate qu'on ne passera pas. Le couloir est trop étroit pour le bateau, malgré sa petite taille. Je dois élargir le passage, alors je crée un sabre et tranche la roche qui tombe dans l'eau. Je fais attention à ne pas en faire des trop gros pour que les vagues ne retournent pas le Révacier.
Par chance, l'entonnoir n'est pas trop long, juste une dizaine de mètres. Je ne coupe que ce qu'il faut pour qu'on passe, pas plus. Les autres navires se démerderont. On atterrit sur un espèce de lac sans aucun courant. Ça change drastiquement. On sort les pagaies pour avancer et on rame. Enfin, je dis on, mais c'est plutôt mes hommes. Moi je branle rien à part surveiller. Un bateau marchand avance plus loin, on se dirige vers lui. Ils doivent croire à un abordage car ils sortent leurs fusils. Je prends alors un den den haut parleur et explique la situation.
« Bonjour. Ne vous inquiétez pas, on veut juste des renseignements. On voudrait sortir d'ici pour retourner sur les Blues, mais … le chemin est pas clair du tout. Je crois qu'on est perdu. Vous savez où il faut aller ?
… heu … quelle blue ?
Heu … Bonne question en fait. West Blue.
Il y a plusieurs chemin pour aller n'importe où, suffit de trouver le bon. On est allé au contrevent des murmures, et on a payé pour avoir l'info qu'on voulait. Vous devriez faire pareil.
Le contrevent ? C'est par où ?
D'où on vient, troisième à droite, deuxième à gauche, puis toujours tout droit. Mais les informations valent chères. Très chères. Demandez Victor.
C'est pas un soucis. Merci, et bonne route. »
On prend donc la direction indiquée. Le chemin est navigable sans soucis. Au troisième embranchement, on tourne à droite, comme on nous l'a dit. Sauf qu'on tombe face à face avec un navire plus gros que nous.
« Heu capitaine. On fait quoi ?
Dégagez de là bande de bons à rien.
On passe.
Vous voyez bien qu'on ne peut, il y a un gros bateau en plein milieu.
Un bateau ? Moi je ne vois rien. Alors droit devant.
A vos ordres. »
Je vais sur la figure de proue. Nos bateaux se touchent, le mien commence à reculer à cause de sa petite taille. Même s'il est classée dans la catégorie moyenne, c'est un poids léger comparé à l'autre. C'est con quand même. S'ils avaient demandés poliment, on aurait surement trouvé un compromis. Mais là, ça ne passe pas, dans tous les sens. Je crée un sabre, le place au dessus de ma tête, puis je tranche verticalement l'air en face de moi. Le bateau se fait tranché en partie. Les hommes dessus sont pris de court. D'un geppou, je saute en l'air, atterrit tranquillement sur le pont, attirant les regards. Je plante ensuite ma lame dans le pont supérieur, puis tranche le navire entièrement en soulevant mon sabre, propageant la lame d'air à l'intérieur même du navire. Leur bateau se scinde en deux parties pas du tout égale, mais j'en ai rien à faire. Les pirates me crient dessus, m'insultent, je retourne sur mon bateau. Ils sombrent tous avec leur navire, puis remontent à la surface en me maudissant.
« Grand Line n'est pas pour les gamins. Vous n'avez pas ce qu'il faut. Vous devriez me remercier, je vous évite de mourir bêtement et vous offre l'occasion de tourner progresser sur les Blues. »
Je me retourne, ignore leurs réponses et on reprend notre avancée. On arrive au dit contrevent des murmures. Alors là, je ne m'attendais pas à ça du tout. Une architecture de type asiatique, un petit village dans la roche, aménagé en fonction du décor. Je suis sûr qu'ils doivent avoir tout ce qu'ils veulent. C'est presque une autarcie. Franchement, je suis scié. Je ne m'attendais pas à ça. Des gens sont chez eux, en train de se promener, de pêcher … Ils ne sont nullement inquiets de notre présence. Ils doivent avoir l'habitude de voir des criminels. On s'amarre au ''port'', puis on descend. Je vais vers la première personne que je vois. Même pas le temps de poser la question qu'elle me dit que les bureaux de monsieur De Saint-Louis sont sur notre gauche, mais de l'autre côté du gros rocher. Je la remercie, et je prends la direction pendant que les gars restent sur la bateau, sait-on jamais.
Tout est si calme, il n'y a presque pas un bruit, hormis les cascades et les poissons qui sautent hors de l'eau. Les gens vivent leur vie calmement, paisiblement il semblerait. Si je n'avais pas un tel besoin de lumière naturelle, je pourrais très bien vivre ici. Le ciel vibre, le tonnerre gronde. Le tonnerre, ici ?! C'est bizarre ça. Puis ça recommence plusieurs fois de suite. Je reconnais aussitôt le bruit typique de canons en train de tirer. Je me précipite pour voir qui tire sur quoi, parce qu'avec le cul que j'ai, je vois des pirates canarder des bureaux. Pile ceux que m'a indiqué la vieille dame. Victor de Saint-Louis se fait bombarder.