Une belle journée qui démarrait ce jour-là sur l'île d'Orange. Une journée qui me semblait bien ordinaire et où tout aller se passer comme prévu. Un beau soleil pour illuminer la terre. J'allais me lever, me dire que je n'ai pas grand-chose à faire, puis me souvenir que c'est jour de marché et que j'avais quelques courses à faire si je tenais à ma vie. Non pas qu'on me menaçait pour les faire, mais mon garde-manger était bien vide à ce moment-là. Je regardais ma maison, rien n'a bougé. Tant mieux, une raison de moins de m'inquiéter. Étrangement oui, j'ai toujours peur qu'on vienne me voler pendant la nuit. M'habillant de manière sobre, je saisis mon sac et direction le marché ! Orange n'est pas la plus immense des villes je suppose, mais on se sent entouré, une belle atmosphère. Quoi que cette ambiance fut quelque peu dégradée il y a deux ans, mais nous commençons à nous remettre. Les Marines sont installés ici désormais, nous qui avons toujours réussit à nous en passer... Je suppose que les temps changent. Leur présence n'est pas tellement un mal. Je me sens quelque peu protégé. Non pas que je sois en danger, mais on ne sait jamais. La plupart des habitants avaient acceptés le fait que les hommes en uniforme étaient un mal nécessaire pour le bien de cet endroit. Puis bon, ce n'est pas comme si ils nous dévalisaient, contrairement à ces fichus pirates.
Le marché a ce don de te faire sourire. J'aime voir ces gens, j'apprécie d'entendre leurs conversations. On me dit souvent bonjour sur mon passage. Je m'estimais heureux, il y a encore quelques années, on serait principalement venu pour se plaindre de la qualité de mes produits. Heureusement que je m’entraîne encore souvent. L'alchimie est comme l'art de l'épée, si on ne s’entraîne pas durement, on n'évolue pas. Surtout quand tu fais dans l'expérimental, ça réussit jamais du premier coup. Je baillais encore, peu réveillé de ma courte nuit passée dans les carnets de mon père. Il y avait encore des choses qui clochaient dans ses carnets et je soupçonnais un projet caché. M'enfin, je ne me lancerais pas là dedans... Je me remémorais ma liste de courses vite fait. Une fois celle-ci bien intégrée, je commençais réellement mes achats. Pas grand-chose, juste assez pour faire la semaine. J'avais besoin de quelques ingrédients aussi pour mes nouvelles expérimentations. J'osais espérer que celles-ci n'allait pas aboutir sur des explosions. Les réparations de fenêtre commençaient à coûter vraiment cher à la longue.
Puis mon attention se tournais vers un stand dont je n'avais pas mémoire. Je cherchais dans mon cerveau si j'avais simplement oublié la présence de cette personne ici, mais non, pas moyen de me dire que je l'ai déjà vu. Eh bien, ce serait une première, de quoi changer la routine. Il n'y avait pas grand monde a ce stand, pourtant, la personne présente ne semble pas bien effrayante. Est-ce la boule de cristal ? Allons, les sorcières et la magie noire, ça n'existe pas vraiment. Du moins j'ose penser. Ou alors était-ce l'heure encore relativement matinale ? Il est vrai que j'ai tendance à venir tôt, quand certains roupillent encore. Réfléchissons, boule de cristal, paquet de cartes, un voyant ? Poussé par la curiosité, je décidai finalement de m'approcher et dire avec un sourire amical :
« Bien le bonjour. Je n'ai pas souvenir de vous avoir déjà vu par ici, vous êtes itinérant ? »
Ça me semblait l’explication la plus logique pour ce que ce soit la première fois que je l'aperçoive ici. Si c'était quelqu'un de la ville, je l'aurais sûrement déjà croisé auparavant. Gardant le sourire, je sortis la monnaie qui me restait avant de demander :
« Combien pour savoir l'avenir ? »
L'avenir n'était pas vraiment ma grande préoccupation et je m'attendais à quelque chose de basique. Pour être sincère, je n'étais même pas convaincu qu'on pouvait vraiment prévoir l'avenir. C'est une chose très ardue à contrôler, qui dépend du choix de chacun. Alors je me demandais vraiment si ce qu'allait me dire cette personne se réaliserait vraiment. Plus j'y réfléchissais, plus je voulais me prendre au jeu et me dire que ce serait vrai. Surtout si la réponse s'avère plaisante. Je devais me méfier, on ne sait jamais, il y avait peut-être une entourloupe quelque part.
Le marché a ce don de te faire sourire. J'aime voir ces gens, j'apprécie d'entendre leurs conversations. On me dit souvent bonjour sur mon passage. Je m'estimais heureux, il y a encore quelques années, on serait principalement venu pour se plaindre de la qualité de mes produits. Heureusement que je m’entraîne encore souvent. L'alchimie est comme l'art de l'épée, si on ne s’entraîne pas durement, on n'évolue pas. Surtout quand tu fais dans l'expérimental, ça réussit jamais du premier coup. Je baillais encore, peu réveillé de ma courte nuit passée dans les carnets de mon père. Il y avait encore des choses qui clochaient dans ses carnets et je soupçonnais un projet caché. M'enfin, je ne me lancerais pas là dedans... Je me remémorais ma liste de courses vite fait. Une fois celle-ci bien intégrée, je commençais réellement mes achats. Pas grand-chose, juste assez pour faire la semaine. J'avais besoin de quelques ingrédients aussi pour mes nouvelles expérimentations. J'osais espérer que celles-ci n'allait pas aboutir sur des explosions. Les réparations de fenêtre commençaient à coûter vraiment cher à la longue.
Puis mon attention se tournais vers un stand dont je n'avais pas mémoire. Je cherchais dans mon cerveau si j'avais simplement oublié la présence de cette personne ici, mais non, pas moyen de me dire que je l'ai déjà vu. Eh bien, ce serait une première, de quoi changer la routine. Il n'y avait pas grand monde a ce stand, pourtant, la personne présente ne semble pas bien effrayante. Est-ce la boule de cristal ? Allons, les sorcières et la magie noire, ça n'existe pas vraiment. Du moins j'ose penser. Ou alors était-ce l'heure encore relativement matinale ? Il est vrai que j'ai tendance à venir tôt, quand certains roupillent encore. Réfléchissons, boule de cristal, paquet de cartes, un voyant ? Poussé par la curiosité, je décidai finalement de m'approcher et dire avec un sourire amical :
« Bien le bonjour. Je n'ai pas souvenir de vous avoir déjà vu par ici, vous êtes itinérant ? »
Ça me semblait l’explication la plus logique pour ce que ce soit la première fois que je l'aperçoive ici. Si c'était quelqu'un de la ville, je l'aurais sûrement déjà croisé auparavant. Gardant le sourire, je sortis la monnaie qui me restait avant de demander :
« Combien pour savoir l'avenir ? »
L'avenir n'était pas vraiment ma grande préoccupation et je m'attendais à quelque chose de basique. Pour être sincère, je n'étais même pas convaincu qu'on pouvait vraiment prévoir l'avenir. C'est une chose très ardue à contrôler, qui dépend du choix de chacun. Alors je me demandais vraiment si ce qu'allait me dire cette personne se réaliserait vraiment. Plus j'y réfléchissais, plus je voulais me prendre au jeu et me dire que ce serait vrai. Surtout si la réponse s'avère plaisante. Je devais me méfier, on ne sait jamais, il y avait peut-être une entourloupe quelque part.