-À tous les matelots présents dans la caserne ! Réunion dans 20 minutes dans le bureau du Lieutenant Kaplan !
Quand je pus entendre ce signal, j’étais en train de m’entraîner avec Jack : divers exercices au maniement de l’arme ou alors à la force physique pure, dont j’avais bien besoin. Mais il était temps de stopper notre préparation et de se diriger vers le bureau de Jane.
-Oh, de l’action, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas eu cela ! me dit Jack, excité
-Je te parie combien que ce sera par rapport aux bandits qui ont fui pendant le combat du Lieutenant Blamoka ? Lui répondis-je, amusé
-Ah oui c’est vrai, pardon. J’avais oublié que tu savais tout sur les actions de la Marine
Nous pressions tout de même le pas quand nous voyions que les matelots autour de nous se dépêchaient de se rendre dans le bureau de notre supérieur. À notre grande surprise, ce fut le Lieutenant-Colonel Sam Gallhager qui nous accueillit avec le Lieutenant Kaplan. Tout le monde se regardait, ce n’était pas souvent que nous pouvions voir notre chef en personne et ce qui se passait ne devait pas être anodin. Les bruits et chuchotements se faisaient entendre pour essayer de comprendre sa venue et Gallhager commença son discours :
-Bonjour à toutes et à tous, si je vous convoque aujourd’hui, c’est que nous avons besoin d’un grand nombre de matelots pour réussir la mission d’aujourd’hui. Suite à l’attaque de bandits pendant la venue du lieutenant Blamoka, de nombreux morts ont été provoqués dans les deux camps et des bandits se sont enfuis dans l’île.
-Apparemment tu avais raison ! Me glissa Jack discrètement
-Nous ne connaissions pas leur emplacement auparavant, mais grâce à des informateurs qui nous font confiance, nous avons pu localiser un petit groupe. Nous aimerions donc que plusieurs groupes de Marine partent afin de fouiller les maisons aux alentours.
-Il s’agit peut-être notre chance de bien se faire voir ! S’enthousiasmait Jack
-Jack tu dirigeras le groupe de Jean, Gaspard, Mario, Mifune et Gérard pour aller à l’endroit où se trouvent les bandits. Je vais d’abord donner les instructions aux autres groupes ensuite je vous confierais votre mission.
-Oh, je suis trop fort ! Continuait Jack
Je comprenais en quoi le lieutenant Kaplan nous avais dit que nous allions progresser plus rapidement. J’étais heureux, non par le fait de pouvoir monter en grade rapidement, mais le fait que les gens soient reconnaissants et conscients de mon travail. Cela allait tout de même assez vite, pour le petit matelot qui venait à peine de rentrer dans la Marine. Mais bon, il était inutile de me stresser et je devais rester concentré afin de bien remplir ma mission. Nous attendions alors les instructions sur le côté pendant qu’une dizaine de petits groupes se formaient.
Lorsque les explications globales furent terminées, notre chef put nous expliquer notre tâche. Nous nous retrouvions à nous rendre dans la maison où les bandits se cachaient et nous devions les arrêter le plus discrètement possible. Il ne fallait effectivement pas affoler la population et interroger les complices. La Marine voulait alors m’utiliser comme jeune figure afin de se rendre à la maison et de ne pas signaler notre venue aux bandits trop précipitamment.
Il s’agissait de la première « vraie » mission que je pouvais accomplir, avec une stratégie, un plan à suivre et ne pas seulement courir après quelqu’un. En tout, une cinquantaine de soldats s’étaient préparés pour se disperser dans tout le village, la caserne était donc vraiment active. Cela devait être la première fois que je voyais autant d’action, la collaboration et coopération des forces de la Marine était assez intimidante pour un novice comme moi. Jack, me voyant inquiet, vint me rassurer.
Après tout Jack était un gars souriant, courageux et sûr de soi. Il n’avait pas peur de beaucoup de choses, le voir à côté de soi était toujours quelque chose de rassurant. Il était un peu une figure protectrice dans ce monde de brute.
Une fois que toutes les troupes furent prêtes, nous rejoignîmes donc tous nos objectifs. Je menais mon groupe à travers le village. Je sentis mon ventre se nouer, cela était tout de même dangereux mais je risquais d’avoir cette sensation durant toute ma vie de Marin. Avec mes pensées, nous étions arrivés rapidement à cette fameuse porte. Je regardais alors mes compagnons puis finis par toquer à la porte en disant calmement :
-Bonjour, je suis Mifune de la caserne de la Marine. Pouvez-vous ouvrir s’il vous plaît ?
-….
-On enfonce la porte ? Chuchota Jack
-Mais non Jack, patience ! Mario, Jean et Gérard, allez voir à l’arrière si personne ne s’enfuit ! Essayai-je de dire tout doucement.
Un grincement de porte nous alertâmes et Jack me fit reculer par sûreté et une femme d’un certain âge nous accueillîmes et nous chuchota d’une voix discrète :
-Ils sont là…
-Pardon Madame ? Je ne comprends pas ? Répondis-je, étonné
-Oui messieurs, que puis-je faire pour vous ? Reprit la dame d’une voix claire
Je compris alors et fis signe à Jack de se taire. Les pirates devaient surement retenir sa famille ou quelque chose comme cela. Nous devions alors nous faire discrets pour éviter de mettre en danger l’entourage de la pauvre femme qui avait surement dû les héberger de force. Je devais alors trouver une solution pour débusquer les bandits, et vite…
Quand je pus entendre ce signal, j’étais en train de m’entraîner avec Jack : divers exercices au maniement de l’arme ou alors à la force physique pure, dont j’avais bien besoin. Mais il était temps de stopper notre préparation et de se diriger vers le bureau de Jane.
-Oh, de l’action, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas eu cela ! me dit Jack, excité
-Je te parie combien que ce sera par rapport aux bandits qui ont fui pendant le combat du Lieutenant Blamoka ? Lui répondis-je, amusé
-Ah oui c’est vrai, pardon. J’avais oublié que tu savais tout sur les actions de la Marine
Nous pressions tout de même le pas quand nous voyions que les matelots autour de nous se dépêchaient de se rendre dans le bureau de notre supérieur. À notre grande surprise, ce fut le Lieutenant-Colonel Sam Gallhager qui nous accueillit avec le Lieutenant Kaplan. Tout le monde se regardait, ce n’était pas souvent que nous pouvions voir notre chef en personne et ce qui se passait ne devait pas être anodin. Les bruits et chuchotements se faisaient entendre pour essayer de comprendre sa venue et Gallhager commença son discours :
-Bonjour à toutes et à tous, si je vous convoque aujourd’hui, c’est que nous avons besoin d’un grand nombre de matelots pour réussir la mission d’aujourd’hui. Suite à l’attaque de bandits pendant la venue du lieutenant Blamoka, de nombreux morts ont été provoqués dans les deux camps et des bandits se sont enfuis dans l’île.
-Apparemment tu avais raison ! Me glissa Jack discrètement
-Nous ne connaissions pas leur emplacement auparavant, mais grâce à des informateurs qui nous font confiance, nous avons pu localiser un petit groupe. Nous aimerions donc que plusieurs groupes de Marine partent afin de fouiller les maisons aux alentours.
-Il s’agit peut-être notre chance de bien se faire voir ! S’enthousiasmait Jack
-Jack tu dirigeras le groupe de Jean, Gaspard, Mario, Mifune et Gérard pour aller à l’endroit où se trouvent les bandits. Je vais d’abord donner les instructions aux autres groupes ensuite je vous confierais votre mission.
-Oh, je suis trop fort ! Continuait Jack
Je comprenais en quoi le lieutenant Kaplan nous avais dit que nous allions progresser plus rapidement. J’étais heureux, non par le fait de pouvoir monter en grade rapidement, mais le fait que les gens soient reconnaissants et conscients de mon travail. Cela allait tout de même assez vite, pour le petit matelot qui venait à peine de rentrer dans la Marine. Mais bon, il était inutile de me stresser et je devais rester concentré afin de bien remplir ma mission. Nous attendions alors les instructions sur le côté pendant qu’une dizaine de petits groupes se formaient.
Lorsque les explications globales furent terminées, notre chef put nous expliquer notre tâche. Nous nous retrouvions à nous rendre dans la maison où les bandits se cachaient et nous devions les arrêter le plus discrètement possible. Il ne fallait effectivement pas affoler la population et interroger les complices. La Marine voulait alors m’utiliser comme jeune figure afin de se rendre à la maison et de ne pas signaler notre venue aux bandits trop précipitamment.
Il s’agissait de la première « vraie » mission que je pouvais accomplir, avec une stratégie, un plan à suivre et ne pas seulement courir après quelqu’un. En tout, une cinquantaine de soldats s’étaient préparés pour se disperser dans tout le village, la caserne était donc vraiment active. Cela devait être la première fois que je voyais autant d’action, la collaboration et coopération des forces de la Marine était assez intimidante pour un novice comme moi. Jack, me voyant inquiet, vint me rassurer.
Après tout Jack était un gars souriant, courageux et sûr de soi. Il n’avait pas peur de beaucoup de choses, le voir à côté de soi était toujours quelque chose de rassurant. Il était un peu une figure protectrice dans ce monde de brute.
Une fois que toutes les troupes furent prêtes, nous rejoignîmes donc tous nos objectifs. Je menais mon groupe à travers le village. Je sentis mon ventre se nouer, cela était tout de même dangereux mais je risquais d’avoir cette sensation durant toute ma vie de Marin. Avec mes pensées, nous étions arrivés rapidement à cette fameuse porte. Je regardais alors mes compagnons puis finis par toquer à la porte en disant calmement :
-Bonjour, je suis Mifune de la caserne de la Marine. Pouvez-vous ouvrir s’il vous plaît ?
-….
-On enfonce la porte ? Chuchota Jack
-Mais non Jack, patience ! Mario, Jean et Gérard, allez voir à l’arrière si personne ne s’enfuit ! Essayai-je de dire tout doucement.
Un grincement de porte nous alertâmes et Jack me fit reculer par sûreté et une femme d’un certain âge nous accueillîmes et nous chuchota d’une voix discrète :
-Ils sont là…
-Pardon Madame ? Je ne comprends pas ? Répondis-je, étonné
-Oui messieurs, que puis-je faire pour vous ? Reprit la dame d’une voix claire
Je compris alors et fis signe à Jack de se taire. Les pirates devaient surement retenir sa famille ou quelque chose comme cela. Nous devions alors nous faire discrets pour éviter de mettre en danger l’entourage de la pauvre femme qui avait surement dû les héberger de force. Je devais alors trouver une solution pour débusquer les bandits, et vite…
Dernière édition par Mifune Aramuru le Dim 22 Mai 2016 - 11:05, édité 4 fois