Cela fait maintenant une bonne semaine que nous naviguons en direction de l'île aux esclaves. Durant cette semaine l'état de Raiden c'est grandement améliorer et les conséquences de son combat contre le Givrelame se sont presque volatilisés avec l'aide des soins du corbeau. Dans mon cas, mon entorse à la cheville a disparu, en très grande partie du moins. Je peux donc marcher normalement et courir mais les mouvements trop brusques me font tout de même grimacer. Non pas que j'ai mal mais je ressens une gène très désagréable qui m'handicap et donc qui m'agace. Il faut aussi dire que je m'agace pour un rien depuis que je connais notre destination.
L'idée d'aller là-bas me terrifie. C'est pathétique, je le sais, mais je ne peux m'en empêcher. Je sais qu'entourée du capitaine, de Raiden et du corbeau je ne crains pas grand chose mais je ne peux m'empêcher de sentir un sentiment de malaise m'envahir alors que les jours défilent.
Alors, pour m'occuper je m'entraîne, j'apprends la navigation auprès de Daemon, j'aide sur le navire. En bref, je fais en sorte d'être toujours en action pour ne pas avoir à y penser.
- Aoi attention !
Mais bien sûr, en étant beaucoup trop accès sur l'action il est très facile de se prendre le retour d'une porte en bois en pleine tête. Le choc me fait redescendre sur terre et la douleur qui me gagne le nez me rappelle que nous sommes malheureusement assez près de l'île d'après les dire de Daemon quelques heures plus tôt.
Raiden, qui était l'émetteur de l'avertissement me demande si ça va en observant mon visage qui n'a heureusement rien. Je finis par me relever après ma chute pour le moins pathétique et me frotte le nez.
- Ca va aller, je vais pas mourir pour si peu...
Il continue à m'observer puis se met à faire un petit pouffement pour se moquer de moi que je ne calcule même pas et je fais demi-tour, retournant donc sur le pont où Daemon semble observer l'horizon avec grand intérêt.
- Tu vois quelque chose ? dis-je avec une voie déformée par la pression de ma main sur mon nez.
- Oui, ça pour voir quelque chose je vois quelque chose.
Intriguée, je me dirige vers lui et me place à ses côtés. En effet, il avait raison, nous étions plus très loin de l'île aux esclaves. La vision de ces falaises vertigineuses ne laissant place à aucune plaine avant plusieurs dizaines voir centaines de mètres de hauteur à certains endroits me rappelle avec effroi ma vie sur cette île cauchemardesque. Je n'avais jamais vraiment eu le temps d'observer l'extérieur de l'île sauf pendant ma fuite et j'aurais sincèrement préféré ne jamais revoir ça.
- On monte comment ?
A fleur de peau, je sursaute en poussant un petit cri en entendant la voix du corbeau raisonner derrière moi. J'étais tellement plongée dans mes pensées que je ne l'avais même pas vu venir et tous semblent surpris par ma réaction.
- Tu es sûr que ça va Aoi ? me demande Raiden.
Je ne dis rien, balayant ses paroles d'un révère de mains et redirige mon attention vers les falaises.
- On a deux options : entrer par le port, donc de manière douce mais, avec le paquet de marines on est mal ou alors...
- ... grimper.
Le corbeau me regarde avec de grand yeux effaré, l'air de signifier que ce que je viens de dire est totalement stupide et irréalisable et je lui renvois mon regard le plus noir possible.
- Aoi a raison, la solution la plus logique serait de grimper. Le port est éliminé car si nous voulons entrer sur l'île de façon discrète c'est pas le meilleur moyen qui soit.
Nous allons donc devoir nous frotter à une roche glissante par l'eau et la vase pour arriver à destination avec aucun droit à l'erreur. Intéressant.
L'idée d'aller là-bas me terrifie. C'est pathétique, je le sais, mais je ne peux m'en empêcher. Je sais qu'entourée du capitaine, de Raiden et du corbeau je ne crains pas grand chose mais je ne peux m'empêcher de sentir un sentiment de malaise m'envahir alors que les jours défilent.
Alors, pour m'occuper je m'entraîne, j'apprends la navigation auprès de Daemon, j'aide sur le navire. En bref, je fais en sorte d'être toujours en action pour ne pas avoir à y penser.
- Aoi attention !
Mais bien sûr, en étant beaucoup trop accès sur l'action il est très facile de se prendre le retour d'une porte en bois en pleine tête. Le choc me fait redescendre sur terre et la douleur qui me gagne le nez me rappelle que nous sommes malheureusement assez près de l'île d'après les dire de Daemon quelques heures plus tôt.
Raiden, qui était l'émetteur de l'avertissement me demande si ça va en observant mon visage qui n'a heureusement rien. Je finis par me relever après ma chute pour le moins pathétique et me frotte le nez.
- Ca va aller, je vais pas mourir pour si peu...
Il continue à m'observer puis se met à faire un petit pouffement pour se moquer de moi que je ne calcule même pas et je fais demi-tour, retournant donc sur le pont où Daemon semble observer l'horizon avec grand intérêt.
- Tu vois quelque chose ? dis-je avec une voie déformée par la pression de ma main sur mon nez.
- Oui, ça pour voir quelque chose je vois quelque chose.
Intriguée, je me dirige vers lui et me place à ses côtés. En effet, il avait raison, nous étions plus très loin de l'île aux esclaves. La vision de ces falaises vertigineuses ne laissant place à aucune plaine avant plusieurs dizaines voir centaines de mètres de hauteur à certains endroits me rappelle avec effroi ma vie sur cette île cauchemardesque. Je n'avais jamais vraiment eu le temps d'observer l'extérieur de l'île sauf pendant ma fuite et j'aurais sincèrement préféré ne jamais revoir ça.
- On monte comment ?
A fleur de peau, je sursaute en poussant un petit cri en entendant la voix du corbeau raisonner derrière moi. J'étais tellement plongée dans mes pensées que je ne l'avais même pas vu venir et tous semblent surpris par ma réaction.
- Tu es sûr que ça va Aoi ? me demande Raiden.
Je ne dis rien, balayant ses paroles d'un révère de mains et redirige mon attention vers les falaises.
- On a deux options : entrer par le port, donc de manière douce mais, avec le paquet de marines on est mal ou alors...
- ... grimper.
Le corbeau me regarde avec de grand yeux effaré, l'air de signifier que ce que je viens de dire est totalement stupide et irréalisable et je lui renvois mon regard le plus noir possible.
- Aoi a raison, la solution la plus logique serait de grimper. Le port est éliminé car si nous voulons entrer sur l'île de façon discrète c'est pas le meilleur moyen qui soit.
Nous allons donc devoir nous frotter à une roche glissante par l'eau et la vase pour arriver à destination avec aucun droit à l'erreur. Intéressant.