SID REINHARDT
• Pseudonyme : Reinhardt, (Insérer grade ici) Reinhardt. (Déteste se faire appeler par son prénom).
• Age : 24 ans.
• Sexe : Homme.
• Race : Humain.
• Métier : Aucun en particulier, excelle dans la plupart des domaines.
• Groupe : Marine régulière.
• But : Faire carrière dans l'armée, exceller dans tout ce qu'il entreprend.
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Oui, sans doute un fruit du démon et du haki, mais je ne me suis pas encore décidé vu qu'il semblerait que j'ai le temps avant d'avoir les pré-requis.
• Équipement : Le basique ?
• Parrain : Don Vito Corleone.
• Ce compte est-il un DC ? Je ne suis pas un dragon céleste.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Je n'ai besoin d'aucune autorisation d'arobase, mouahahaha !
• Codes du règlement :
• Age : 24 ans.
• Sexe : Homme.
• Race : Humain.
• Métier : Aucun en particulier, excelle dans la plupart des domaines.
• Groupe : Marine régulière.
• But : Faire carrière dans l'armée, exceller dans tout ce qu'il entreprend.
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Oui, sans doute un fruit du démon et du haki, mais je ne me suis pas encore décidé vu qu'il semblerait que j'ai le temps avant d'avoir les pré-requis.
• Équipement : Le basique ?
• Parrain : Don Vito Corleone.
• Ce compte est-il un DC ? Je ne suis pas un dragon céleste.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Je n'ai besoin d'aucune autorisation d'arobase, mouahahaha !
• Codes du règlement :
Description Physique
Avec sa taille plutôt honnête (1m88), ses cheveux sombres et son regard perçant, Sid Reinhardt est de ces beau-gosses mi-taciturnes mi-mystérieux au charme glacial, de cette catégorie de bruns ténébreux antipathiques issus de grands clans séculaires. Parlant de sa famille, justement ; étant issu d'une lignée plus que noble, le jeune militaire suinte la suffisance et l'élégance propres à son rang à tout instant et à travers chacune de ses postures et démarches. Ayant une carrure particulièrement athlétique et des muscles très dessinés, il donne ainsi l'impression d'en jeter lorsqu'il bombe le torse et un individu lambda en sera sans aucun doute impressionné au premier abord... Surtout s'il est en service (c'est-à-dire quasiment tout le temps) et porte sa tenue bleue et blanche galbante customisée des armoiries de la famille Reinhardt et sa veste d'officier en pardessus, auquel cas se dégage de lui de surcroît une certaine aura d'autorité martiale.
Maintenant, si on souhaite s'attarder un peu plus sur les détails de son physique, on remarquera des traits fins et légers, surtout au niveau de son visage. Ses cheveux, d'un noir de jais et la plupart du temps coiffés en bataille, tombent nonchalamment sur son front en plusieurs franges inégalement coupées et atteignent presque ses yeux teintés d'une nuance particulière de bleu opale, marque génétique d'appartenance à la famille Reinhardt. Ses dents et ses ongles sont en parfait état, et sa peau, relativement pâle, n'arbore que très peu d'aspérités si ce n'est ce tatouage du blason familial au niveau du coeur, représentant des oiseaux volant au-dessus des flots.
Maintenant, si on souhaite s'attarder un peu plus sur les détails de son physique, on remarquera des traits fins et légers, surtout au niveau de son visage. Ses cheveux, d'un noir de jais et la plupart du temps coiffés en bataille, tombent nonchalamment sur son front en plusieurs franges inégalement coupées et atteignent presque ses yeux teintés d'une nuance particulière de bleu opale, marque génétique d'appartenance à la famille Reinhardt. Ses dents et ses ongles sont en parfait état, et sa peau, relativement pâle, n'arbore que très peu d'aspérités si ce n'est ce tatouage du blason familial au niveau du coeur, représentant des oiseaux volant au-dessus des flots.
- Blason de la famille Reinhardt :
Description Psychologique
Sid Reinhardt n'est pas du genre extraverti, à dévoiler ses émotions. Plutôt froid, réservé, mystérieux, il n'en reste pas moins, comme beaucoup de stéréotypes issus de familles ultra-nobles, un individu hautain et arrogant, qui ne manquera pas une occasion d'éprouver du mépris envers quelqu'un, même un plus haut gradé. Seulement, confiant en ses capacités et en l'état de fonctionnement de son cerveau, il trouvera toujours la bonne mesure pour éviter des conséquences négatives. Penseur et stratège, le Reinhardt est donc un calculateur un brin manipulateur pour qui chaque mot prononcé est choisi avec soin pour favoriser un éventuel avancement...
Et c'est pareil pour ses actions. Alors qu'il ne le laisse pas présager à l'extérieur, se faisant passer pour le militaire modèle, poli et exemplaire, c'est quelqu'un qui en réalité est dénué de morale et d'éthique et dont seule sa personne et sa carrière importent. En effet, pour lui, les idéaux de la marine ne servent qu'en tant que façade, comme piédestal pour lui permettre d'effectuer son ascension sociale. Il sera ainsi parfaitement capable des pires atrocités - et on entend par là qu'il pourrait être véritablement monstrueux - si cela peut l'aider personnellement, ou même torpiller la concurrence... Mais toujours en assurant ses arrières et en étant dans l'extrême prévoyance pour éviter de se mouiller le plus possible. De ce fait, le jeune marine est ce que l'on pourrait communément appeler un pourri, mais en bien plus dangereux de par son orgueil, son ambition et son intelligence.
Bizarrement, lorsqu'il se trouve dans une situation qui ne peut qu'influencer légèrement sur son avenir, il saura se montrer gentil et soucieux des autres, peut-être avec l'arrière pensée de se construire une bonne réputation, certes, mais... C'est ce qui fait qu'en général, le jeune Reinhardt est plutôt apprécié de ses camarades pour cet aspect là, et de ses supérieurs pour son travail minutieux et perfectionniste. Maniaque de la réussite, cela le rendrait malade de ne pas exceller dans n'importe quel domaine, et il se donnera ainsi toujours les moyens de faire mieux et mieux encore. Malheureusement pour lui, cependant, il reste toujours très nul en proverbes et dictons, qu'il finit toujours par déformer...
Et c'est pareil pour ses actions. Alors qu'il ne le laisse pas présager à l'extérieur, se faisant passer pour le militaire modèle, poli et exemplaire, c'est quelqu'un qui en réalité est dénué de morale et d'éthique et dont seule sa personne et sa carrière importent. En effet, pour lui, les idéaux de la marine ne servent qu'en tant que façade, comme piédestal pour lui permettre d'effectuer son ascension sociale. Il sera ainsi parfaitement capable des pires atrocités - et on entend par là qu'il pourrait être véritablement monstrueux - si cela peut l'aider personnellement, ou même torpiller la concurrence... Mais toujours en assurant ses arrières et en étant dans l'extrême prévoyance pour éviter de se mouiller le plus possible. De ce fait, le jeune marine est ce que l'on pourrait communément appeler un pourri, mais en bien plus dangereux de par son orgueil, son ambition et son intelligence.
Bizarrement, lorsqu'il se trouve dans une situation qui ne peut qu'influencer légèrement sur son avenir, il saura se montrer gentil et soucieux des autres, peut-être avec l'arrière pensée de se construire une bonne réputation, certes, mais... C'est ce qui fait qu'en général, le jeune Reinhardt est plutôt apprécié de ses camarades pour cet aspect là, et de ses supérieurs pour son travail minutieux et perfectionniste. Maniaque de la réussite, cela le rendrait malade de ne pas exceller dans n'importe quel domaine, et il se donnera ainsi toujours les moyens de faire mieux et mieux encore. Malheureusement pour lui, cependant, il reste toujours très nul en proverbes et dictons, qu'il finit toujours par déformer...
Biographie
Sid est né le 12 janvier 1602 à Manshon, North Blue, au sein de la famille Reinhardt, un clan séculaire d'une noblesse et d'une richesse qui, d'après les on-dit, parvenait presque naguère à égaler les légendaires Dragons Célestes. Et bien que cette époque soit révolue, elle n'en reste pas moins une des plus influentes familles de la mer boréale, étendant ainsi un vaste empire commercial et immobilier sur la plupart des îles s'y trouvant. Et comme qui dit lignée ancestrale dit aussi traditions archaïques, la famille Reinhardt n'échappe pas à la règle et a ainsi le don d'élever des membres qui ne sont obnubilés que par une seule chose : la réussite. Pas d'attaches sociales, pas de liens affectifs, pas de positionnement d'un côté ou de l'autre des barrières de la loi et de la morale.
Tel est le crédo des Reinhardt. Une liberté totale dans les actes, à une seule condition : toujours atteindre l'excellence, quelque soit le domaine. C'est dans cette idéologie là qu'est élevé Sid. Choyé pendant toute son enfance par un père haut-gradé dans la marine et une mère entrepreneuse pesant lourd au sein de la pègre, le jeune garçon n'a pas à se plaindre durant des années. De nombreux sujets divers et variés lui sont enseignés, dans le but d'élargir son éveil et de l'aider à choisir une voie pour laquelle il sera prêt à tout sacrifier et ainsi faire honneur à son nom. Il aurait pu décider de devenir musicien, médecin, cuisinier, chasseur de primes, mafieux avec une couverture... Mais il choisit finalement d'embrasser une carrière militaire, c'est-à-dire de gravir les échelons au sein de la marine, sans que personne ne sache vraiment ce qui avait pu l'influencer à prendre une décision. Parce que c'est ce qu'a fait son père ? Parce que son frère aîné a lui choisi de devenir un pirate et d'écumer les mers ? Le mystère reste entier.
Jeune prodige comme ses parents l'espéraient, Sid grandit avec cet objectif ancré de plus en plus profondément dans son crâne. Complètement isolé du monde, reclus dans la propriété familiale à étudier tout ce qui pourrait être de près ou de loin en lien avec la marine, il se renferme ainsi sur lui même et devient de plus en plus introverti. Ses relations avec sa famille ne se détériorent pas pour autant, et ce bien qu'ils soient tous plus occupés à faire prospérer leur situation sociale qu'à mener une petite vie de famille parfaite, mais il s'en éloigne tout de même petit à petit. Jusqu'au jour de ses 18 ans, où il coupe tous les ponts et s'engage dans la marine d'élite pour effectuer la terrible formation du BAN.
Sid y passe quatre ans. Quatre ans d'un entraînement rigoureux duquel il sortira dans les majors de promotion, avec les honneurs. Élève modèle, il ne se plaint pas une seule fois durant la totalité de la formation, s'étant construit une carapace, une façade pour l'amener à réaliser son objectif. Il ne tisse d'ailleurs aucun lien avec ses camarades de promotion, restant impassible et cultivant cette aura de mystère. Une fois l'entraînement achevé, il effectue une demande de mutation pour être transféré dans la régulière, et être affecté dans la base G-3 de West Blue, étant nullement intéressé par le chemin proposé par l'élite et estimant que ses chances de prendre du galon sont bien supérieures dans la marine régulière et dans une mer aussi pourrie que la mer occidentale...
Aujourd'hui, Sid Reinhardt évolue toujours sur West Blue, avec pour seul et unique objectif celui de prendre du grade au sein de la marine, et ce par n'importe quel moyen...
Tel est le crédo des Reinhardt. Une liberté totale dans les actes, à une seule condition : toujours atteindre l'excellence, quelque soit le domaine. C'est dans cette idéologie là qu'est élevé Sid. Choyé pendant toute son enfance par un père haut-gradé dans la marine et une mère entrepreneuse pesant lourd au sein de la pègre, le jeune garçon n'a pas à se plaindre durant des années. De nombreux sujets divers et variés lui sont enseignés, dans le but d'élargir son éveil et de l'aider à choisir une voie pour laquelle il sera prêt à tout sacrifier et ainsi faire honneur à son nom. Il aurait pu décider de devenir musicien, médecin, cuisinier, chasseur de primes, mafieux avec une couverture... Mais il choisit finalement d'embrasser une carrière militaire, c'est-à-dire de gravir les échelons au sein de la marine, sans que personne ne sache vraiment ce qui avait pu l'influencer à prendre une décision. Parce que c'est ce qu'a fait son père ? Parce que son frère aîné a lui choisi de devenir un pirate et d'écumer les mers ? Le mystère reste entier.
Jeune prodige comme ses parents l'espéraient, Sid grandit avec cet objectif ancré de plus en plus profondément dans son crâne. Complètement isolé du monde, reclus dans la propriété familiale à étudier tout ce qui pourrait être de près ou de loin en lien avec la marine, il se renferme ainsi sur lui même et devient de plus en plus introverti. Ses relations avec sa famille ne se détériorent pas pour autant, et ce bien qu'ils soient tous plus occupés à faire prospérer leur situation sociale qu'à mener une petite vie de famille parfaite, mais il s'en éloigne tout de même petit à petit. Jusqu'au jour de ses 18 ans, où il coupe tous les ponts et s'engage dans la marine d'élite pour effectuer la terrible formation du BAN.
Sid y passe quatre ans. Quatre ans d'un entraînement rigoureux duquel il sortira dans les majors de promotion, avec les honneurs. Élève modèle, il ne se plaint pas une seule fois durant la totalité de la formation, s'étant construit une carapace, une façade pour l'amener à réaliser son objectif. Il ne tisse d'ailleurs aucun lien avec ses camarades de promotion, restant impassible et cultivant cette aura de mystère. Une fois l'entraînement achevé, il effectue une demande de mutation pour être transféré dans la régulière, et être affecté dans la base G-3 de West Blue, étant nullement intéressé par le chemin proposé par l'élite et estimant que ses chances de prendre du galon sont bien supérieures dans la marine régulière et dans une mer aussi pourrie que la mer occidentale...
Aujourd'hui, Sid Reinhardt évolue toujours sur West Blue, avec pour seul et unique objectif celui de prendre du grade au sein de la marine, et ce par n'importe quel moyen...
Test RP
Je suis le Caporal d'élite Cooper et votre chef instructeur pour le physique et le combat à mains nues. A partir d'aujourd'hui, vous ne parlerez que quand on vous parlera et les premiers et derniers mots qui sortiront de votre sale gueule, ce sera "Chef" tas de punaises ! Est-ce bien clair ?!
Chef, oui, Chef !
Mon cul, je n'entend rien ! Montrez-moi que vous en avez une paire !
Chef, oui, Chef !
Si vous ressortez de chez moi, les louloutes, si vous survivez à notre instruction, vous deviendrez une arme, vous deviendrez un prêtre de la mort implorant la guerre ! Mais en attendant ce moment-là, vous êtes du vomi, vous êtes le niveau zéro de la vie sur terre, vous n'êtes même pas humains, bande d'enfoirés ! Vous n'êtes que du branlomane végétatif, des paquets de merde d'amphibiens, de la chiasse ! Parce que je suis une peau de vache, vous me haïrez ; mais plus vous me haïrez et mieux vous apprendrez ! Je suis vache mais je suis réglo ! Aucun sectarisme racial ici : je n'ai rien contre les hommes-poissons, long-bras, anges ou cornus. Ici, vous n'êtes que des vrais connards et j'ai pour consigne de balancer toutes les couilles de loup qui n'ont pas la pointure pour servir la marine d'élite ! Tas de punaises, est-ce que c'est clair ?!
Chef, oui, Chef !
Ma voix se joint à celle des autres comme le veut la norme sociale et je m'y conforme sans rien laisser paraître quand bien même de telles paroles de la part d'un individu aussi médiocre me font doucement ricaner. Une grande gueule, c'est tout ce qu'est ce Caporal, et rien d'autre. Après tout, qu'il se contente de cet emploi de formateur et croupisse dans cette base jusqu'à la fin de ses jours si ça lui chante, à balancer des insultes à tout va à chaque recrue qui signe pour quatre ans. Ce BAN a la réputation d'être atrocement difficile, et au vu de ce qu'il vient de dire, l'ambiance n'a pas l'air d'alléger la chose. Mais je suis sûr et certain que ce n'est que du flan, le b-a-ba du discours intimidant pour rendre cette formation encore plus élitiste. Devenir des "prêtres de la mort implorant la guerre" ? Quel intérêt pratique ? Non, le seul avantage de faire ses classes ici, c'est que ça fait bien dans le dossier... Et ça permet éventuellement aussi de se créer un réseau de brutes bien épaisses et faciles à manipuler...
Allez maintenant, commencez à cavaler, et pas comme des danseuses, tas de fumier !
Nous sortons du baraquement et commençons donc un footing autour de la base, constituant ainsi un cortège d'une bonne quarantaine de jeunes recrues. Venant de tous les horizons, nous discutons ainsi d'un peu de tout et de rien, et je me fonds aisément dans la masse avec une candeur qui me serait presque naturelle. J'apprends d'abord à connaître mes camarades, puis à les cerner, et enfin à en dresser un portrait détaillé et analysé dans ma tête au fur et à mesure des foulées. Il n'y a pas vraiment d'intérêt à faire ça à l'heure actuelle, certes, mais c'est plus fort que moi, comme machinal. J'ai besoin de les catégoriser, de déterminer, prévoir avec plus ou moins de certitude s'ils pourraient m'être d'une quelconque utilité à l'avenir. C'est la conséquence de mon éducation, du bagage héréditaire que je transporte, du fait de quitter un grand manoir empli uniquement de domestiques pour être brutalement transféré dans une autre enclave sociale tout à fait nouvelle et différente. C'est le prix de mon ambition.
Nos pieds continuent à fouler le sol inlassablement tandis que le compte du nombre de tours de la base s'alourdit de plus en plus. Pourtant, à chaque fois que nous passons devant le Caporal Cooper, entre deux insultes, il nous fait un petit signe de la main et un sourire narquois qui, comme je l'interprète, doit vouloir dire "vous ne pensez tout de même pas avoir déjà fini, sacs à foutre ?", ou quelque chose du genre. Et la taille du groupe ne cesse de rétrécir, tandis que certains commencent à s'écrouler de fatigue au beau milieu de la tranchée que nous contribuons à approfondir. Combien de temps allons nous devoir continuer ? Au vu de la trajectoire du soleil, cela doit bien faire six heures que nous tournons en rond, et les plus endurants semblent à peine en sueur... Ce qui est plus ou moins mon cas, qui commence tout de même à ressentir les premiers signes de l’essoufflement.
On s'active de finir et on se rameute, bande d'enfoirés ! L'échauffement n'est pas terminé ! Vocifère à nouveau le Caporal Cooper alors que nous achevons un énième tour. Enfin... Je suis venu ici pour en finir avec cette formation, pas nécessairement me crever à la tâche comme une bête de somm... Hein ? L'échauffement ? Nous mettons tous plus ou moins de temps à réaliser ce qu'il vient de dire, sans toutefois dire un mot. Il nous a suffisamment hurlé dessus et prévenu plus tôt que nous n'avions aucun droit à la parole en sa présence... Mais tout de même... Certains commencent à se dire qu'il se peut-être de bon aloi de protester...
A l'eau, ramassis d'endives ! Vous allez me faire exactement la même, des tours de base, mais cette fois à la nage ! C'est compris, les troufions ?
C-Chef, oui Chef ! L'hésitation se fait sentir un petit peu plus. Quand bien même pas tout le monde est exténué, le ras-le-bol grandit petit à petit. Après avoir couru, il faut nager ? Pénible.
Je rêve ou ça se dégonfle ? Vous êtes des marines d'élite, ou des couilles de loutre ? PLUS FORT !
Chef, oui Chef !
Bien, alors attachez vous un steak à chaque cuisse, et allez-y ! Je ne veux pas vous revoir sur la terre ferme avant l'aube ! Il arbore un sourire sadique, et nous blêmissons. Avant l'aube ? Mais c'est que ça fait des heures et des heures de nage, ça... Gardant mon calme à toute épreuve habituel, je ne peux empêcher une goutte de sueur de perler sur ma tempe. Et puis... Un steak à chaque cuisse ? Pour nous lester ? Non. Pour casser la croûte ? Ce serait mérité, avec ce qu'on a dépensé comme calories... Mais également suspicieusement généreux, et ça ne semble pas être le genre de la maison Cooper. Alors il ne reste qu'une seule possibilité...
Interdiction d'y toucher ! La faim vous creusera les abdos, et les requins que vous aurez à vos trousses seront une source de motivation pour ne pas abandonner ! Et je vérifierai que vous les ayez encore, donc essayez pas de m'enculer, la bleusaille !
Chef, oui Chef !
Je lâche un soupir en voyant les plus robustes d'entre nous se jeter directement à l'eau avec la viande attachée aux jambes, et puis je les imite bien rapidement. L'eau glacée fait tressaillir chacun de mes muscles chauffés par l'effort précédent. J'ai peut-être sous-estimé la formation du BAN, tout compte fait, et il faut dire que je ne m'attendais absolument à de telles... Méthodes. Mais quelque part, c'est tant mieux. Car c'est dans le feu le plus brûlant qu'un Reinhardt doit se forger sa destinée.
Enfin, pour le moment, le feu est plus détrempé qu'autre chose, mais bon... Il faut un début à tout !
Chef, oui, Chef !
Mon cul, je n'entend rien ! Montrez-moi que vous en avez une paire !
Chef, oui, Chef !
Si vous ressortez de chez moi, les louloutes, si vous survivez à notre instruction, vous deviendrez une arme, vous deviendrez un prêtre de la mort implorant la guerre ! Mais en attendant ce moment-là, vous êtes du vomi, vous êtes le niveau zéro de la vie sur terre, vous n'êtes même pas humains, bande d'enfoirés ! Vous n'êtes que du branlomane végétatif, des paquets de merde d'amphibiens, de la chiasse ! Parce que je suis une peau de vache, vous me haïrez ; mais plus vous me haïrez et mieux vous apprendrez ! Je suis vache mais je suis réglo ! Aucun sectarisme racial ici : je n'ai rien contre les hommes-poissons, long-bras, anges ou cornus. Ici, vous n'êtes que des vrais connards et j'ai pour consigne de balancer toutes les couilles de loup qui n'ont pas la pointure pour servir la marine d'élite ! Tas de punaises, est-ce que c'est clair ?!
Chef, oui, Chef !
Ma voix se joint à celle des autres comme le veut la norme sociale et je m'y conforme sans rien laisser paraître quand bien même de telles paroles de la part d'un individu aussi médiocre me font doucement ricaner. Une grande gueule, c'est tout ce qu'est ce Caporal, et rien d'autre. Après tout, qu'il se contente de cet emploi de formateur et croupisse dans cette base jusqu'à la fin de ses jours si ça lui chante, à balancer des insultes à tout va à chaque recrue qui signe pour quatre ans. Ce BAN a la réputation d'être atrocement difficile, et au vu de ce qu'il vient de dire, l'ambiance n'a pas l'air d'alléger la chose. Mais je suis sûr et certain que ce n'est que du flan, le b-a-ba du discours intimidant pour rendre cette formation encore plus élitiste. Devenir des "prêtres de la mort implorant la guerre" ? Quel intérêt pratique ? Non, le seul avantage de faire ses classes ici, c'est que ça fait bien dans le dossier... Et ça permet éventuellement aussi de se créer un réseau de brutes bien épaisses et faciles à manipuler...
Allez maintenant, commencez à cavaler, et pas comme des danseuses, tas de fumier !
Nous sortons du baraquement et commençons donc un footing autour de la base, constituant ainsi un cortège d'une bonne quarantaine de jeunes recrues. Venant de tous les horizons, nous discutons ainsi d'un peu de tout et de rien, et je me fonds aisément dans la masse avec une candeur qui me serait presque naturelle. J'apprends d'abord à connaître mes camarades, puis à les cerner, et enfin à en dresser un portrait détaillé et analysé dans ma tête au fur et à mesure des foulées. Il n'y a pas vraiment d'intérêt à faire ça à l'heure actuelle, certes, mais c'est plus fort que moi, comme machinal. J'ai besoin de les catégoriser, de déterminer, prévoir avec plus ou moins de certitude s'ils pourraient m'être d'une quelconque utilité à l'avenir. C'est la conséquence de mon éducation, du bagage héréditaire que je transporte, du fait de quitter un grand manoir empli uniquement de domestiques pour être brutalement transféré dans une autre enclave sociale tout à fait nouvelle et différente. C'est le prix de mon ambition.
Nos pieds continuent à fouler le sol inlassablement tandis que le compte du nombre de tours de la base s'alourdit de plus en plus. Pourtant, à chaque fois que nous passons devant le Caporal Cooper, entre deux insultes, il nous fait un petit signe de la main et un sourire narquois qui, comme je l'interprète, doit vouloir dire "vous ne pensez tout de même pas avoir déjà fini, sacs à foutre ?", ou quelque chose du genre. Et la taille du groupe ne cesse de rétrécir, tandis que certains commencent à s'écrouler de fatigue au beau milieu de la tranchée que nous contribuons à approfondir. Combien de temps allons nous devoir continuer ? Au vu de la trajectoire du soleil, cela doit bien faire six heures que nous tournons en rond, et les plus endurants semblent à peine en sueur... Ce qui est plus ou moins mon cas, qui commence tout de même à ressentir les premiers signes de l’essoufflement.
On s'active de finir et on se rameute, bande d'enfoirés ! L'échauffement n'est pas terminé ! Vocifère à nouveau le Caporal Cooper alors que nous achevons un énième tour. Enfin... Je suis venu ici pour en finir avec cette formation, pas nécessairement me crever à la tâche comme une bête de somm... Hein ? L'échauffement ? Nous mettons tous plus ou moins de temps à réaliser ce qu'il vient de dire, sans toutefois dire un mot. Il nous a suffisamment hurlé dessus et prévenu plus tôt que nous n'avions aucun droit à la parole en sa présence... Mais tout de même... Certains commencent à se dire qu'il se peut-être de bon aloi de protester...
A l'eau, ramassis d'endives ! Vous allez me faire exactement la même, des tours de base, mais cette fois à la nage ! C'est compris, les troufions ?
C-Chef, oui Chef ! L'hésitation se fait sentir un petit peu plus. Quand bien même pas tout le monde est exténué, le ras-le-bol grandit petit à petit. Après avoir couru, il faut nager ? Pénible.
Je rêve ou ça se dégonfle ? Vous êtes des marines d'élite, ou des couilles de loutre ? PLUS FORT !
Chef, oui Chef !
Bien, alors attachez vous un steak à chaque cuisse, et allez-y ! Je ne veux pas vous revoir sur la terre ferme avant l'aube ! Il arbore un sourire sadique, et nous blêmissons. Avant l'aube ? Mais c'est que ça fait des heures et des heures de nage, ça... Gardant mon calme à toute épreuve habituel, je ne peux empêcher une goutte de sueur de perler sur ma tempe. Et puis... Un steak à chaque cuisse ? Pour nous lester ? Non. Pour casser la croûte ? Ce serait mérité, avec ce qu'on a dépensé comme calories... Mais également suspicieusement généreux, et ça ne semble pas être le genre de la maison Cooper. Alors il ne reste qu'une seule possibilité...
Interdiction d'y toucher ! La faim vous creusera les abdos, et les requins que vous aurez à vos trousses seront une source de motivation pour ne pas abandonner ! Et je vérifierai que vous les ayez encore, donc essayez pas de m'enculer, la bleusaille !
Chef, oui Chef !
Je lâche un soupir en voyant les plus robustes d'entre nous se jeter directement à l'eau avec la viande attachée aux jambes, et puis je les imite bien rapidement. L'eau glacée fait tressaillir chacun de mes muscles chauffés par l'effort précédent. J'ai peut-être sous-estimé la formation du BAN, tout compte fait, et il faut dire que je ne m'attendais absolument à de telles... Méthodes. Mais quelque part, c'est tant mieux. Car c'est dans le feu le plus brûlant qu'un Reinhardt doit se forger sa destinée.
Enfin, pour le moment, le feu est plus détrempé qu'autre chose, mais bon... Il faut un début à tout !
Informations IRL
• Prénom : Jérôme
• Age : 24
• Aime : La bouffe, la musique, conduire, écrire.
• N'aime pas : Les fôtes d'aurtograf, se faire mousser par Myosotis, les tests RP.
• Personnage préféré de One Piece : Aucun en particulier.
• Caractère : Espiègle, impulsif, franc.
• Fait du RP depuis : Plus ou moins 10 ans.
• Disponibilité approximative : Dents de scie, puisque je RP depuis le taff'. Mais je peux me connecter tous les jours.
• Comment avez-vous connu le forum ? Via un topsite.
ONE PIECE REQUIEM ©
Dernière édition par Sid Reinhardt le Lun 30 Mai 2016 - 16:54, édité 6 fois