Sur Imashung, Chuck m'a donné une mission, retrouver un révolutionnaire emprisonné emmené par des pirates esclavagistes. Le navire pirate retournant sur les Blues, on y retourne aussi via l'éternal pose de Reverse Mountain. Pour rattraper le retard qu'on a sur les pirates, on passe par la flaque. Après un combat contre un pirate costaud et avoir sauvé les fesses du patron local, ce dernier nous a indiqué un raccourci secret pour gagner plus de temps que prévu, et ainsi rattraper la WWC.
Durant le combat, je me suis lâché et ai libéré la bête en moi. J'ai tué les plus forts de l'équipage du pirate et puis ai massacré les hommes restants. Ce n'était pas moi, c'était lui, l'autre. Je l'ai relâché afin de pouvoir battre les criminels ne rêvant que de sang. J'ai beau me dire ça pour me réconforter, ça ne change pas grand chose. Surtout que cette saloperie de haki s'est connecté à mon ennemi. J'ai ressenti son envie de liberté, de naviguer librement sans devoir rendre de compte à quiconque. Et je sais que j'ai la même au fond de moi qui brûle ardemment. C'est ça qui me fait peur. J'adore la révolution car elle me donne un but, et c'est pour ça que je reste. Mais moi, mon but à moi, qu'est-ce que c'est ?
Devenir guide de la révolution ? Non, ça ne me tente pas du tout. Devenir roi ? Pour recevoir du monde toute la journée, des doléances, devoir négocier avec les pays voisins, non merci. Ambassadeur ? Non plus. Parce qu'autant je peux libérer des esclaves toute ma vie, autant il me faut un travail fixe, un but à atteindre. Quand j'étais dans la marine, je voulais, je rêvais de devenir amiral en chef. Je peux toujours trahir la révolution et passer dans la marine d'élite. En très peu de temps je pourrais être commandant d'élite et être tranquille. Mais devoir obéir aux dragons célestes … Je sais que l'élite est bien plus libre que la régulière, comporte moins de monde, mais ça reste quand même des chiens du gouvernement. Corsaire alors ? Pour être haïs par la marine, les pirates, les civils, les chasseurs de prime et la révolution, ouais, bonne idée. Toujours est-il que pour ces deux métiers, il faudrait que je trahisse la révolution et révèle un certain nombre d'informations que je possède.
C'est possible, je ne dois pas exclure cette possibilité. Pour l'instant, j'aide la révolution car j'y gagne, c'est dans mon intérêt. Mais honnêtement, je n'ai pas envie de faire ça toute ma vie, je vais être clair. C'est chiant de devoir vadrouiller sur les Blues, aller sur Grand Line, retourner sur South Blue, aller sur la 4ème voie … Les allers-retours me tuent, et ça prend du temps. Là il nous a fallut quasiment un mois pour aller d'Imashung près d'Alabasta à South Blue. Et encore, on a eu aucune tempête, pas de vent de face, que des conditions optimales. Une chance de cocu en somme. Alors en cas de tempête, on met facilement un mois et demi voire deux. Ce qui retarde d'autant la mission, peut rendre inutile le déplacement car la fenêtre pour effectuer la mission s'est refermée …
J'aimerais vraiment me mettre à mon compte, bosser pour moi, être libre d'aller où je veux, quand je veux, comme je le veux. La liberté est primordiale pour moi, et je ne la retrouve pas tellement dans la révo, chose qui me chagrine. Mais j'aime tellement aider les gens que ça compense. Mais je sens que ça ne va pas durer bien longtemps, que ça va me gonfler de ne rien gagner. Je sais que je ne peux rien demander à la révolution, car chaque sou est gardé pour le combat contre le gouvernement. Demander à ce qu'on pioche pour moi dedans, ça ne serait pas juste vis à vis des autres révolutionnaires, puis ça entamerai les réserves et se répercuterai sur toute la révolution. Je ne peux pas faire ça. Mais franchement, ne rien en tirer autre que le plaisir éphémère de voir les gens libres, savoir qu'il reste encore tellement à faire, que ça fait plusieurs centaines d'années que la révo se bat contre le GM et que ce dernier est toujours en place, ça mine le moral. On peut se concentrer sur ce qui a été fait, mais c'est infime. Libérer des esclaves par-ci par-là, prendre une île par là qui n'était pas affiliée au GM, libérer des révos prisonniers, couler des navires, attaquer des convois …
Mais déjà rien qu'en connaissant le salaire d'un amiral qui doit avoisiner les dix millions par mois, 30 millions par mois, six pour les vices-amiraux soit 72, quatre pour sous et contre amiraux, sachant qu'il y en a au moins cent de chaque, ça fait 800, deux pour les commodores et colonels, a raison de cent soixante dix nations sous le GM, minimum un colonel par île et cinq commodores par mer, ça fait quand même 324 millions. Soit par mois un total de 1 226 000 000 Berrys. Sans compter les grades en dessous, comme lieutenant-colonel, lieutenant, sergent … Pour que le GM puisse dépenser autant, c'est qu'il gagne ou dispose d'au moins 2 000 000 000 par mois. Argent fournit en majorité par les dragons célestes. Puis une petite partie prélevée des impôts imposés par le GM sur les îles qu'il domine. Donc si on coule deux navires contenant cent millions de berrys, la perte est plus que négligeable. Le gouvernement ne la sentira même pas. Mais le peuple oui, et il ne sera pas content.
Donc pour bloquer le gouvernement, il faudrait bloquer la fortune des nobles mondiaux. Mais comment s'attaquer à eux sur leur terre sainte de Mariejoa, terre la plus gardée au monde ? Une idée de fou m'interpelle. Grimper sur Reverse Mountain et marcher dessus avec une armée, arriver par dessous leur mont à la con, et les surprendre. Puisque le QG de la marine est en dessous de la montagne des nobles, ça devrait être possible. On sait que Red Line ne se coupe nul part ailleurs que Reverse Mountain déjà. Donc escalader et marcher dessus devrait être possible. En théorie du moins. Après, si on arrive au niveau de la base, ça la fou mal. Mais si on arrive au dessus, ça devrait le faire. Ils ne devraient pas nous voir, ni nous entendre ou nous sentir avec leur capacités de fou. Mais personne ne s'y risquera. Donc on peut oublier.
Durant le combat, je me suis lâché et ai libéré la bête en moi. J'ai tué les plus forts de l'équipage du pirate et puis ai massacré les hommes restants. Ce n'était pas moi, c'était lui, l'autre. Je l'ai relâché afin de pouvoir battre les criminels ne rêvant que de sang. J'ai beau me dire ça pour me réconforter, ça ne change pas grand chose. Surtout que cette saloperie de haki s'est connecté à mon ennemi. J'ai ressenti son envie de liberté, de naviguer librement sans devoir rendre de compte à quiconque. Et je sais que j'ai la même au fond de moi qui brûle ardemment. C'est ça qui me fait peur. J'adore la révolution car elle me donne un but, et c'est pour ça que je reste. Mais moi, mon but à moi, qu'est-ce que c'est ?
Devenir guide de la révolution ? Non, ça ne me tente pas du tout. Devenir roi ? Pour recevoir du monde toute la journée, des doléances, devoir négocier avec les pays voisins, non merci. Ambassadeur ? Non plus. Parce qu'autant je peux libérer des esclaves toute ma vie, autant il me faut un travail fixe, un but à atteindre. Quand j'étais dans la marine, je voulais, je rêvais de devenir amiral en chef. Je peux toujours trahir la révolution et passer dans la marine d'élite. En très peu de temps je pourrais être commandant d'élite et être tranquille. Mais devoir obéir aux dragons célestes … Je sais que l'élite est bien plus libre que la régulière, comporte moins de monde, mais ça reste quand même des chiens du gouvernement. Corsaire alors ? Pour être haïs par la marine, les pirates, les civils, les chasseurs de prime et la révolution, ouais, bonne idée. Toujours est-il que pour ces deux métiers, il faudrait que je trahisse la révolution et révèle un certain nombre d'informations que je possède.
C'est possible, je ne dois pas exclure cette possibilité. Pour l'instant, j'aide la révolution car j'y gagne, c'est dans mon intérêt. Mais honnêtement, je n'ai pas envie de faire ça toute ma vie, je vais être clair. C'est chiant de devoir vadrouiller sur les Blues, aller sur Grand Line, retourner sur South Blue, aller sur la 4ème voie … Les allers-retours me tuent, et ça prend du temps. Là il nous a fallut quasiment un mois pour aller d'Imashung près d'Alabasta à South Blue. Et encore, on a eu aucune tempête, pas de vent de face, que des conditions optimales. Une chance de cocu en somme. Alors en cas de tempête, on met facilement un mois et demi voire deux. Ce qui retarde d'autant la mission, peut rendre inutile le déplacement car la fenêtre pour effectuer la mission s'est refermée …
J'aimerais vraiment me mettre à mon compte, bosser pour moi, être libre d'aller où je veux, quand je veux, comme je le veux. La liberté est primordiale pour moi, et je ne la retrouve pas tellement dans la révo, chose qui me chagrine. Mais j'aime tellement aider les gens que ça compense. Mais je sens que ça ne va pas durer bien longtemps, que ça va me gonfler de ne rien gagner. Je sais que je ne peux rien demander à la révolution, car chaque sou est gardé pour le combat contre le gouvernement. Demander à ce qu'on pioche pour moi dedans, ça ne serait pas juste vis à vis des autres révolutionnaires, puis ça entamerai les réserves et se répercuterai sur toute la révolution. Je ne peux pas faire ça. Mais franchement, ne rien en tirer autre que le plaisir éphémère de voir les gens libres, savoir qu'il reste encore tellement à faire, que ça fait plusieurs centaines d'années que la révo se bat contre le GM et que ce dernier est toujours en place, ça mine le moral. On peut se concentrer sur ce qui a été fait, mais c'est infime. Libérer des esclaves par-ci par-là, prendre une île par là qui n'était pas affiliée au GM, libérer des révos prisonniers, couler des navires, attaquer des convois …
Mais déjà rien qu'en connaissant le salaire d'un amiral qui doit avoisiner les dix millions par mois, 30 millions par mois, six pour les vices-amiraux soit 72, quatre pour sous et contre amiraux, sachant qu'il y en a au moins cent de chaque, ça fait 800, deux pour les commodores et colonels, a raison de cent soixante dix nations sous le GM, minimum un colonel par île et cinq commodores par mer, ça fait quand même 324 millions. Soit par mois un total de 1 226 000 000 Berrys. Sans compter les grades en dessous, comme lieutenant-colonel, lieutenant, sergent … Pour que le GM puisse dépenser autant, c'est qu'il gagne ou dispose d'au moins 2 000 000 000 par mois. Argent fournit en majorité par les dragons célestes. Puis une petite partie prélevée des impôts imposés par le GM sur les îles qu'il domine. Donc si on coule deux navires contenant cent millions de berrys, la perte est plus que négligeable. Le gouvernement ne la sentira même pas. Mais le peuple oui, et il ne sera pas content.
Donc pour bloquer le gouvernement, il faudrait bloquer la fortune des nobles mondiaux. Mais comment s'attaquer à eux sur leur terre sainte de Mariejoa, terre la plus gardée au monde ? Une idée de fou m'interpelle. Grimper sur Reverse Mountain et marcher dessus avec une armée, arriver par dessous leur mont à la con, et les surprendre. Puisque le QG de la marine est en dessous de la montagne des nobles, ça devrait être possible. On sait que Red Line ne se coupe nul part ailleurs que Reverse Mountain déjà. Donc escalader et marcher dessus devrait être possible. En théorie du moins. Après, si on arrive au niveau de la base, ça la fou mal. Mais si on arrive au dessus, ça devrait le faire. Ils ne devraient pas nous voir, ni nous entendre ou nous sentir avec leur capacités de fou. Mais personne ne s'y risquera. Donc on peut oublier.
Dernière édition par Clotho le Ven 3 Juin 2016 - 23:29, édité 1 fois